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 [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante

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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante    [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante  - Page 2 I_icon_minitimeVen 4 Sep 2020 - 0:47


L'appel de Zhak'Bar prend différente forme. Il percoit Louise et Enguerrand du coin de l'oeil, mais l'attention des prunelles pâles est rivée sur celle de son rival, le visage de l'étranger est inexpressif.Le Péninsulaire là... Il est... jaloux?  

Et le voilà à lui vanter des vertues qu'il ne suit même pas. Dante a chevauché avec eux, a partagé le pain et les divers quartiers, observant, évaluant, cataloguant. Que sait il de la noblesse celui là? On la voit la belle affaire, la noblesse qui a fait assassiner la mère de Louise, la noblesse qui fait tenter de poignarder un homme dans le dos.

Imperceptiblement, les prunelles dépareillées se plissent. Il le laisse finir sa grande tirade.

C'est cette valeur de noblesse ou de chevalerie qui vous a fait échafauder ce plan pour me poignarder dans le dos? Les voleurs, les mendiants, les infidèles, les pervers, les gens indignes que vous cantonnez à une zone géographique... Il y en a de toute race. Mon pauvre ami, vous êtes jeunes et vous n'avez jamais voyagé. Et vous n'avez pas servi loyalement, vous avez convoité loyalement.


Et le voilà de prendre à parti Louise...  Ca ne l'étonne pas. aussi enlève t'il sa main et détache t'il sa monture de l'autre. Etrangement, l'odeur de sang a rendu Melkor docile comme une vieille carne. Il lance par dessus son épaule.

- Il est comme tous les autres. Et vous le savez ! « Il est herboriste », dit-il en minaudant, imitant moqueusement Louise. Et mon œil c’est du nougat ? Si lui, il est herboriste, moi je suis boulanger pâtissier. Quel herboriste se balade avec des armes pareilles à sa ceinture et bouge comme ça ? Vous nous prenez pour des idiots ?
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J'essayais simplement de vous sauvez la mise, croyez le ou non. Et puisque vous doutez de moi même si vous ne me l'avez jamais demandé, je suis chevalier adoubé. Je me nomme Sire Arun Claude De Corvac de mon nom complet, je me fais appeler Claude par mes amis et je déteste avoir à faire savoir mon titre. Votre Dame était parfaitement au courant, mais je lui avait fait promettre de ne pas en piper mot.  J'aurai la décence de ne pas demander votre tête pour votre impertinence même si je suis parfaitement en droit de l'exiger. Je ne m'appelle pas Geoffroy ... Et pour votre gouverne aussi, je suis effectivement maître herboriste... Je ne vois pas comment l'un pourrait empêcher l'autre. Je vous le dit, sire Enguerrand, parce que je ne l'ai jamais réellement caché. Mais j'aimerais que ca ne s'ébruite pas pour le moment... Et je m'excuse de tout ces torts que j'ai causé aujourd'hui. Je viens d'être la source d'une ombre manifeste sur ce qui aurait dû être un moment bon enfant.  


D'un regard, Louise réclame la proie, la proie qui est sienne par le premier sang versé. Et sans un mot, Dante la lui laisse sans remord, allant mener Melkor un peu plus loin.  Et ses oreilles frémissent à cette stupidité suprême.

- Tout ça ne serait pas arrivé si vous aviez un homme à vos côtés ! Regardez maintenant à quoi nous en sommes réduits, par Neera ! Confier notre honneur à un impie venu d’on n…[/i]
Sous ses airs impassibles, le soufflet de Louise et la trace de ses doigts sur la joue pâle du traitre, les répliques et les ordres, disons le comme cela, font gronder intérieurement La Bête de bonheur.

- Je leur laisse quinze minutes d’avance, histoire de me calmer. Dis moi quelque chose de gentil. N’importe quoi. J’en ai besoin.


Il s'approche doucement, les prunelles toujours aussi pâles.

En premier lieu, tu as une sacrée droite, je suis ravi de ne pas être le récipiendaire. Ensuite... Il faut de soigner ca avant que ca n'enfle. Puis je te prouver mon statut d'herboriste aujourd'hui? Et es tu certaine que tu veux me voir jouter? Je ne voulais pas causer de scission parmis tes gens. Veux tu accepter mes excuses les plus sincères? J'en suis fort marri Louise. Je pensais que les joutes c'était pour s'amuser.

A distance convenable, parce qu'on ne sais pas quels yeux peuvent regarder il fait tourner Melkor autour de Lasgalen.

Je n'aime pas voir cette expression sur ton visage. Ni cette posture défaite... Louve, appelle t'il de sa voix grave, laisse moi te ramener au château et te soigner. Je peux même soigner Jehan si tu le souhaite. Peut-être cela l'adoucirait t'il?
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Louise de Fernel
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MessageSujet: Re: [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante    [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante  - Page 2 I_icon_minitimeVen 4 Sep 2020 - 10:39


Sire Arun Claude de Corvac. Cela lui va bien. Louise observe Dante avec un sourire sans joie. Sait-il seulement dans quoi il met les pieds en obtenant un titre…Elazar est-il au courant ? L’en a-t-il seulement informé ? Elle aura certainement le temps de discuter de cela avec lui mais plus tard. Le fait qu’il en parle ouvertement est par contre inattendu. Une surprise totale s’affiche sur le visage des deux hommes. Jehan grogne de dépit, bien résolu à ne pas s’excuser pour autant, tandis qu’Enguerrand demande une confirmation silencieuse, qu’elle lui donne en hochant affirmativement de la tête. Le maître d’armes s’incline alors avec respect, comprenant les arguments de Claude :

- Messire de Corvac, je ne me permettrai pas de répandre quelque bruit que ce soit. Je garderai pour moi ce que je viens d’apprendre aujourd’hui, vous avez ma parole.

Quelque part, l’homme d’arme ressent une certaine fierté à recevoir un tel secret. Louise sait que cet aveu sera bien conservé, Enguerrand est un homme d’honneur. Un vrai. Jehan, par contre, est tout à son dépit d’avoir été berné par ce qu’il a vu. Il a probablement tout perdu, plaçant toute la responsabilité sur cet estreventin anobli par on ne sait quel miracle, sans se remettre une seule fois en question. Il sera à surveiller de près, car il n’y a rien de plus offensé qu’un homme remis à sa place par une femme, devant témoin. Et cela aussi, Louise le sait. Elle a parfaitement vu le regard qu’il lui a jeté. Elle les contemple tous les deux, en train de s’éloigner, avant de passer sa main valide sur son visage, en soupirant de dépit.

- T’excuser de quoi au juste ? Dante, je t’en prie…En d’autres temps, je me serais probablement excusée aussi mais je n’en ferai rien. Je ne suis pas responsable de l’attitude honteuse de cet homme. Tu n’as à t’excuser de rien et moi non plus. Il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même et assumer les conséquences…

Jehan a voulu faire du mal à Dante. Personne ne fait de mal à Dante, surtout si elle est là et qu’elle peut l’en empêcher. C’est comme ça.

- …Il aura probablement mal à la tête une heure ou deux.  En ce qui concerne la joute…

Elle regarde le terrain sur lequel les chevaux ont galopé, soulevant ici et là des petites portions de terre humide. Elle a un sourire ironique.

- …Inutile de compter sur Jehan. Je ne veux plus qu’il t’approche et je ne veux plus qu’il m’approche non plus. J’ai vu ses yeux, Dante. Il a le regard d’un homme prêt à tout. Quant à mes hommes…Ils sauront maintenant que me défier est une mauvaise idée. Et que je ne suis pas la douce oie toute blanche qu’ils imaginent. Même si ça fait mal. Il va y avoir des tensions, il faut que je règle cela à ma manière au château.

Louise a un regard pour son frère, un regard lourd de sens.

- Je ne suis pas en posture de défaite. Seulement, je dois réfléchir et peser le pour, le contre. Je suis responsable de ces hommes, et mon devoir est de faire ce qui est en mon pouvoir pour que l’équilibre demeure. Cela implique parfois de prendre des décisions difficiles, auxquelles je dois réfléchir.

Cette voix grave tout en l’appelant « Louve »… Un long frisson parcourt son échine, comme à chaque fois qu’il lui parle de la sorte, lui faisant baisser sa garde. La vérité est qu’elle se sent misérable, après ce qu’il vient de se produire. Misérable parce qu’elle a vu une faille présente depuis des lustres, révélée par les paroles pleines de fiel de cet homme qu’elle a menacé de sa dague. Elle pensait avoir acquis le respect de tous ses hommes et voilà que l’un d’eux se révèle être une brebis galeuse. Il a bien caché ses ressentiments et ses préjugés, il a tout dissimulé jusqu’à ce que son orgueil soit malmené. Elle se sent misérable et seule, au milieu de tant de gens qui pourtant lui ont juré loyauté. Cela n’en finira donc jamais. Aux yeux de certains hommes, elle n’aura de la valeur qu’à travers l’aura d’un homme. Un époux. C’est insupportable.

- S’il te plaît…Arrête de me parler comme tu le fais, tu sais très bien que je ne peux pas résister à cette façon que tu as de m’appeler ainsi. C’est comme si ta voix traversait tout mon corps pour le faire frissonner…alors que j’essaye de garder le contrôle de moi…

Elle aime cela évidemment. Elle aime cela, terriblement, mais là…ce n’est pas le moment. Elle approche de Dante, juchée sur Lasgalen, s’arrête à sa hauteur, pour le regarder droit dans les yeux, sans ciller.

- Rien n’adoucira Jehan, il est obstiné et têtu. Quant à toi...Je ne veux pas que tu l’approches. La dernière fois que tu as approché un de mes prisonniers, il en a perdu la voix. Laisse moi régler cela. Rentrons, tu veux ? Tu me soigneras là-bas si tu as tout ce qu’il faut sur place.

Elle détourne le visage, résignée, et prend les devants, tout en passant une main sur son front. Et dire que cela s’annonçait être une si belle journée…

- Pour le tournoi, malheureusement, il n’y a que Jehan qui aurait pu t’apprendre les tours. Enguerrand connait la théorie mais n’a jamais pratiqué…Peut-être que cela sera suffisant, je ne sais pas. Quoiqu’il en soit, nous en sommes là. Je comprendrais que tu te rétractes. Et je ne t’en voudrai absolument pas.

Louise a un regard pour ses doigts enflés. Pour elle, c’est la marque visible d’un échec cuisant. Et il lui faut pourtant faire bonne figure. Alors elle ne dit rien, elle se contente de chevaucher, l’esprit en ébullition sous un faciès fermé et dur. Là où auparavant elle aurait fondu en larmes en se précipitant dans les bras de son frère, elle reste impassible, droite sur son cheval. Vu comment les choses s’annoncent, il est fort probable qu’elle se fera discrète à ce mariage. Le minimum nécessaire au maintien des normes sociales et elle filera ensuite, prétextant une légère indisposition. Tout le monde n’y verra que du feu.
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MessageSujet: Re: [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante    [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante  - Page 2 I_icon_minitimeVen 4 Sep 2020 - 15:19

Les deux cavaliers rentrent au pas au chateau, Melkor s'anime un peu, s'amusant à faire des nuages de neige de la pointe de ses sabots.

Le problème de Jehan est qu'il n'a jamais voyagé, il ne voit que par ce qu'il a vécu. C'est quoi cette histoire de caravane estreventine au fait?

Louise a la tête ailleurs.

- S’il te plaît…Arrête de me parler comme tu le fais, tu sais très bien que je ne peux pas résister à cette façon que tu as de m’appeler ainsi. C’est comme si ta voix traversait tout mon corps pour le faire frissonner…alors que j’essaye de garder le contrôle de moi…


Dante hausse les sourcils. Le sourire de matou revient sur sa sale gueule.

Heu... Comme ca? La voix grave baisse d'un ton. L'homme continue, cabotin. Ou comme ca. Tu as l'échantillonnage maintenant...Cette nuit ca t'aidera peut-être à mieux dormir. Ca s'appelle du plaisir sans risques. Oh, mais serais ce un sourire que je vois sur ton visage? Mieux!


Ne t'en fait pas, tu l'a réclamé et il est tien, je ne le toucherais que si ma vie ou la tienne est en danger. Mais, franchement, je ne crois pas que tu ais perdu au change. Tu as gagné le respect et la loyauté inconditionnelle de sire Enguerrand à mon avis. Pour les autres, Guillaume aussi me semble une valeur sûre.  Mais il ne faut pas t'en faire Louve, ces préjugés, j'y ai droit partout où je passe, en Itrii'Vaan comme en Péninsule. Si ce n'est pas la couleur de ma peau, ce sont mes yeux. Allons y, et enlève ton gant, le froid empêchera l'enflure.  

Les maisons se profilent devant eux. Allez, encore un peu de temps.

Je ne me rétracterai pas.
Dit Dante tranquillement. Et merci de ne pas m'avoir démenti. Je ne veux pas te mentir à toi. La réalité est que ce n'est ni vrai ni faux. Je suis chevalier et je ne suis pas encore noble. Et il a soulevé un point pertinent. Tu ne m'a jamais demandé qui ou ce que j'étais. Tu m'a pris et accepté. Comme cela. Et ca...
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MessageSujet: Re: [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante    [Papincourt] L'oeil du tigre | Dante  - Page 2 I_icon_minitimeVen 4 Sep 2020 - 16:16


Louise laisse le contrôle à Lasgalen, observant sa main, tout en répondant à la question de Dante.

- Oui, chaque année, il y a une petite caravane de marchands qui arrive d’Estrevent, je ne sais pas très bien d’où exactement. Une fantaisie de ma mère. Elle recevait ces gens, elle passait des heures à discuter avec eux, elle achetait des soies, des voiles, des bijoux, tout plein de choses, qui sont restées dans des coffres, elle ne les a jamais utilisées…Tout se trouve dans mon boudoir à l’étage. Il fait trop froid, à Fernel, pour porter du voile du coup…je m’en sers pour tamponner mes tableaux. Cela fait un superbe effet de brouillard, j’aime bien.

Elle s’efforce de plier les doigts pour en garder la mobilité.

- Je ne pouvais pas les approcher, et pour m’en persuader, Mère disait qu’ils seraient capables de m’emmener loin et de m’empêcher de la revoir. Alors, comme elle m’effrayait avec cela, je restais dans ma chambre. Pourtant, ils avaient l’air amusants…enfin bref. Maintenant que Mère n’est plus, on ne les verra plus. Père sera ravi, on fera de sérieuses économies, je présume.

Louise passe à tout à fait autre chose, jetant un regard torve à Dante tandis qu’il module sa voix, avant d’inspirer profondément et de regarder ailleurs avant de sourire en coin.

- Je n’ai pas besoin de ça pour dormir, je m’entraîne avec Enguerrand tous les jours et quand je ne suis pas assez épuisée, quand je ne parviens pas à dormir, je m’arrange pour trouver de quoi boire un coup. Quand je bois, je ne rêve pas.

Elle a un autre sourire mais ne le regarde plus. La corde raide sur laquelle elle se trouve sans arrêt depuis cette nuit au refuge et tout ce qui s’en est suivi vibre. Et elle tient bon. Les rêves ne sont jamais bénéfiques. Les rêves ne sont que des façons de vivre ce qu’on n’aura pas. Alors elle préfère ne pas rêver du tout. Rêver, c’est le meilleur moyen de se réveiller morose et avec le moral dans les chaussettes, ce qu’elle ne peut se permettre pour l’instant. Il y a un mieux mais…le souvenir d’Aaron est encore vivace. Cette ultime défection masculine dans sa vie a fait des ravages considérables sur tous les plans. Les petites ombres aux longues griffes plantées sur les lèvres de la plaie béante qui tranche son cœur sont toujours là, en sommeil. Et Louise veille soigneusement à ce qu’elles demeurent en cet état. Seulement…la seule présence de Dante fait danser cette corde sur laquelle elle se tient en équilibre. Il lui suffit d’ouvrir la bouche pour que ça recommence alors elle se tient bien, correcte avec lui, ne se permettant rien du tout, pas même un petit contact. Au moins, de cette façon, elle garde les idées claires.

- Tu es victime de préjugés parce que tu as la peau hâlée et un regard vairon, j’en suis victime parce que je suis une femme. Quelque part, on se rejoint…Je ne supporte pas ces attitudes, c’est petit, mesquin et affreusement réducteur. Mais je garde espoir. En chemin, à Cantharel, j’ai croisé la route d’un couple charmant. Il est un chevalier du Nord, elle vient d’Estrevent. Et ils vont se marier. Comme quoi tout est possible en ce monde, pour autant qu’on laisse sa chance à son prochain…Et c’est très précisément ce que je fais toujours. Je laisse une chance. Sauf que moi…le monde s’évertue à me le faire regretter.

Elle a un sourire sarcastique. Elle ne pouvait mieux résumer ce qu’elle est et toute son attitude. Otant la mitaine de cuir de sa main, elle laisse le froid engourdir ses doigts, avant de reprendre, pensive.

- Dante, je ne suis pas si naïve. Notre père est un empoisonneur et un assassin. Il t’a élevé, il t’a formé, c’est ainsi qu’il t’a dépeint, sous la prosaïque apparence d’un chasseur. Je sais que tu es bien plus que cela, je le savais avant même que je découvre que Claude l’herboriste est en réalité mon…frère. Même si aucun lien de filiation ne nous lie. Et cela ne change strictement rien à ce que je ressens pour toi.

Louise glisse un regard malicieux vers lui, avant de lui lancer un clin d’œil.

- Je ferai toujours tout ce que je peux pour toi. Comme je l’ai fait aujourd’hui. Tout comme je le ferai pour notre père, parce que vous êtes tout ce qu’il me reste. Et que je vous aime, tous les deux. Malgré vos…activités. Prends ça comme tu le veux, laisse moi juste protéger mon frère, si j’en ai l’occasion.

Elle sourit à nouveau en coin, dans une résignation étrange, avant de dire, en vue du château.

- Notre famille est tout ce que j’ai. J’y tiens. Et dans une famille on prend soin les uns des autres. Donc…tu t’occuperas de ma main.

Louise a un rire, serrant sa cape de sa main valide.

- Demain Guillaume conduira Melkor chez le maréchal ferrant et à la forge pour qu’il soit protégé pour la joute. Tout comme toi. Je te remercie de ne pas avoir renoncé à défendre mes couleurs, c’est très gentil à toi, compte tenu des circonstances.

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