Chasse aux Serpents [PV]

La chasse est tout un art surtout chez les Hune, dès le début, les enfants sont envoyés avec leurs pères dans les montagnes enneigées pour apprendre l’art de la chasse et du combat. Pendant plus de vingt ans ils restent dans le froid et les vents glacés mais après cette période ils deviennent des hommes forts et prêts à entrer dans l’armée. Pas d’exception pour Drizzt et son frère car une fois de retour des ces longues années d’entraînements ils intégrèrent l’armée Drow. Très vite ils se furent une réputations de bons soldats et ils intégrèrent les Cohortes, l’unité spéciale comportant les meilleurs soldat de toute l’armée. Mais Drizzt fut repéré pour son art culinaire assez spéciale et tellement délicieux dont ses frères et ses sœurs raffolent. Durant la guerre, il apprit à cuisiner autre chose que des aliments normaux car ils n’y en avaient pas, il dut donc cuisiner ses adversaires, des humains, des nains et quelques fois des Elfes. C’est ainsi qu’il se retrouva de temps en temps en train de préparer des repas aux hauts placés de la citée Drow, c’est ainsi qu’il c’est fait de bonne connaissance. Plus les années passées, plus il s’amélioré, devenant un des meilleurs membres des Cohortes ainsi qu’un cuisinier dont il fallait au moins goûter une fois dans sa vie sa cuisine.

Maintenant, Drizzt se trouvait dans les Marais de Faélia, cela faisait un petit moment qu’il ne s’y était pas rendu et il avait besoin d’affûter sa technique de chasse car cela faisait bien trop longtemps qu’il ne s’était pas exercé à cet art. Cela faisait déjà quelques heures qu’il pourchassait sa proie, une proie de choix même, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu pareille créature depuis fort longtemps. Ce n’était autre qu’un Anaconda Géant. Un serpent d’une grande taille, avoisinant les vingt mètres, l’attraper aller prendre du temps mais Drizzt s’avait comment s’en occuper car une créature pareille ne tombait pas aussi facilement. Le serpent semblait suivre quelqu’un ou quelque chose car sa route n’était pas rectiligne et il tournait souvent. Le moment était venu de passer à l’action, rapidement, il se mit à courir montant une petite colline pour avoir un meilleur angle de vue. Il remonta ses lunettes sur son nez et arma son arc, tendant la corde tout en plaçant une flèche noire prête à fondre vers sa cible. Il fallait simplement que la cible tourne sa tête pour qu’il … L’Anaconda venait de tourner la tête en direction de Drizzt en le repéra immédiatement mais une flèche noire vint se planter dans l’un de ses deux yeux énormes. Prise d’une douleur fulgurante, la créature se redressa de toute sa hauteur mais le chasseur ne devait pas perdre de temps, déjà deux flèches avaient étaient tirées. Une dans l’œil encore intact et l’autre flèche dans la gueule ouverte de la créature qui tomba au sol, tenta de retirer les flèches en se frottant au sol. Le sol trembla sous les bottes de Drizzt qui courrait vers sa proie, tira encore deux flèches dans les iris de la créature qui allait mourir dans quelques instants. Un queux gigantesque fondit sur le Drow qui eu juste le temps de se jeter sur le côté pour éviter de se faire aplatir violement sur la terre humide des marais. Il devait se dépêcher avant que ce serpent prenne la fuite en trempant rapidement. D’un saut plein de grâce et d’assurance, le drow se retrouva au niveau de la tête de l’Anaconda, d’un este vif et précis il retira ses deux dagues de sa ceinture pour les planter dans le « cou » de sa proie, entre les écailles. Il planta profondément ses deux lames pour causer le plus de dégâts possible aux organes internes de sa proie, il eu juste le temps de créer de graves blessures avant d’être violement projeter au sol, tombant lourdement dans une flaque d’eau, il roula puis fit stoppé net par un rocher. Durant se temps, le serpent hurlait puit finalement il tomba au sol, à moitié mort, les lames avaient sectionné un organe plutôt important et sans ça, il allait mourir en ce vidant de son sang. Drizzt s’assit, appuyé contre le rocher, il avait faillit y passer sur le coup. Peu à peu, il reprenait son souffle, se préparant à aller récupérer ses deux dagues et aussi appeler ses frères pour ramener cette créature dans la citée, la cuisiner serait un régale.

Le marais de Faélia était décidément un lieu hors du commun. Ses grands arbres étranges, qui ne ressemblait pas tellement à des arbres, se balançaient de gauche à droite sous le poids du vent qui s'engouffrait dangereusement dans les chemins sinueux. Sur les bord de ces chemin, des plantes aux odeurs exotiques se distinguaient des autres, et cela intéressait la jeune fille assise en tailleur devant elles. Les feuilles étaient bleue veinée de rouge, tout comme le dessin que la jeune fille traçait de ses mains fines et blanches. C’était un dessin où quelques formes inconnues étaient agencée de manière à ce que la plante soit représentée. Enfin, il fallait être la jeune fille pour le deviner car les dessins tels que celui que j’ai décrit ne sont compréhensible que pour leur auteur, autrement dit des fous. Mais, la jeune folle n’en savait rien et ne s’en intéressait pas, ce qui comptait c’est qu’elle avait aimée faire ce dessin qui s'effacerait selon le vent. Elle avait ramassé quelques feuilles et, après les avoir déchiqueté pour obtenir ce qu’elle voulait, elle les avait disposée dans les formes tarabiscotées, pour donner les couleurs qui manquaient. Cela n’était vraiment pas solide. En souriant joyeusement, elle se leva, l’envie de marcher avait tiltée dans son esprit perturbé alors, elle marcherait.

La jeune fille était perdue, complètement perdue, mais elle s’en contrefichait. D’ailleurs, en avait-elle conscience? Elle avait suivie ses pas et ses pas l’avaient menés ici, ainsi, elle continuait se marcher, ignorant tout de l’endroit où elle était. Les arbres autour d’elle semblaient plus remuant encore que lorsqu’elle était arrivée. Enfin, il faut dire qu’elle y était depuis un bon moment, pour ne pas dire trois semaines, et que les fruits cueillis comme repas du matin, du midi et du soir, commençait à lui monter dans la gorge. Elle avait pourtant essayé de chasser mais ses dagues fines n’était pas faites pour le gros gibier que l’on trouvait ici, et, quand elle attrapait enfin quelques proies appétissantes, celles-ci arrivaient à s’enfuir malgré les blessures conséquente qui leurs étaient infligées. Non, décidément, le gibier du marais ne lui plaisait pas. Et pour ne pas arranger les choses, LA faim se faisait sentir. Une faim qui la dévorait parfois, et qui avait fait plus d’une fois trembler ses précédents adversaires. La faim de souffrances et de sang.

La jeune fille avançait à présent en fredonnant un air effrayant de folie, mais elle n’en avait pas conscience. La mélodie entraînait quiconque l’entendait dans des pensées mêlée de torture et de meurtre, dévoilant ainsi l’état d’esprit dans lequel Ologliniel était. Le paysage changeait au fur et à mesure de sa progression et le son devenait plus chaotique à chaque pas. Cependant, la jeune fille s'arrêta brusquement de produire le plus infime son qui soi, car un bruit de flèche avait atteint son oreille. Et pas seulement un, mais plusieurs, suivit d’un bruit de chute. Une odeur de souffrance et de peur embauma l’air et la jeune fille ferma les yeux. Bonheur. À présent, elle sentait la mort qui approchait, et la satisfaction de celui qui tuait s’agrandir. Elle ouvrit les yeux. Un sourire de pur bonheur infantile éclairait son visage, elle venait de passer de la folie meurtrière à la joie d’enfant en quelques secondes et là encore, elle n’en n’avait pas conscience. Ou peut-être que si, mais cela ne l’atteignait pas, pourquoi se compliquer la vie avec des suppositions qu’elle n’était pas en mesure de prouver?

Elle s’élança à travers les arbres, évitant dans une rapidité folle les branches qui ne manquait pas sur son passage, son sourire s’agrandissant à chaque instant un peu plus. Finalement, elle arriva sur le lieu du crime, une clairière où il ne restait plus qu’un Drow à l’allure inquiétante et la dépouille d’un anaconda géant qui promettait d’être un excellent repas. Le drow ne l’avait pas vue, enfin c’est ce que la jeune fille pensait. Le tueur aurait fait fuir n’importe qui de normalement constitué car ses yeux reflétaient en cette instant le bonheur de tuer, mais la jeune fille n’en avait cure. La personne devant elle était la premier être vivant qu’elle voyait depuis des semaines, et en plus, il avait calmé sa faim, cr la souffrance du serpent s’était propagée en elle et l’odeur du sang régnait en maître autour d’elle. Aussi s'élança-t-elle sur le drow et se pendit à son cou en riant.

-CALIN!!

La satisfaction d’avoir attrapé sa proie, Drizzt avait un grand sourire sur le visage, un sourire de tueur, d’assassin même, c’était bien un Drow, un autre assoiffé de sang mais en plus de ça c’était un bon chasseur. Le grand serpent était au sol et il se vidait rapidement de son sang et on pouvait sentir son essence vitale partir rapidement, dans quelques secondes il sera mort, et Drizzt pourra commencer à découper ce reptile et en faire un délicieux repas qui ravira toutes les troupes des Cohortes. Il fallait l’avouer, il n’avait jamais cuisiné pareille créature mais avec cette taille, il allait pouvoir faire des tests et s’amuser. L’odeur de sang emplit les environs ainsi que les narines de Drizzt ce qui le ravit, toujours un grand sourire au visage. Bizarrement, le sang de cet Anaconda n’était pas rouge mais noir avec quelques teintes rouges, vraiment répugnantes … Mais peu être était ce délicieux, il décida de faire goûter ce sang impur à l’un des goûteurs des grandes cuisines. Maintenant il était temps d’aller chercher ses dagues encore profondément plantées dans la chair de la proie. Drizzt se releva donc, bombant le torse, fière de son exploit même si sa jambe gauche le tiraillait énormément. La chute avait était rude, beaucoup trop même. Il se promit d’aller se faire soigner par son frère à son retour, il avait de bonne connaissance dans ce domaine. Lui c’était spécialisé dans la médecine et Drizzt dans la cuisine, leurs sœur étant devenue une haute prêtresse, décidément, la nouvelle génération des Hune avait un bel avenir ! En y repensant, cela faisait bien longtemps qu’ils ne s’étaient pas tous vu ensemble, il allait sûrement préparer un dîner familial car, étant le plus vieux des trois, il avait la responsabilité de tenir sa famille en équilibre vu que son père était mort bien des années avant.

Toujours debout et droit, le Drow regardait en face de lui sa proie et la marre de sang qui se créait à une rapidité folle. Il y avait beaucoup de vent constata Drizzt, une tempête était sûrement en train d’arriver, il allait devoir se dépêcher si ses suppositions étaient fondées. Lorsque le vent s’apaisa durant quelques secondes, il eu le temps d’entendre des bruits de pas, quelqu’un était en train de courir et dans sa direction ! Il se déplaça sur le côté, prenant appuis sur sa jambe meurtrie mais il ne pouvait pas bouger comme il l’aurait souhaité bien que dans cette position, il pouvait voir la personne arrivée, ce n’était pas un drow non, mais une humaine, ou une elfe ! Sa peau pâle presque translucide lui faisait penser à une elfe mais ses cheveux noirs et ses yeux bleus lui faisait penser à une humaine. Celle courrait en sa direction, en n’était plus qu’à quelques mètres et sur son visage ce dessinait un grand sourire, Drizzt ne pouvait pas comprendre comment elle avait put arriver en pareil lui et pourquoi elle souriait tout en courant vers lui, aucunes armes à la main, rien. Un mouvement de recule et la main de Drizzt glissait vers son dos pour attraper sa dague qui malheureusement ne s’y trouvait pas, la femme était trop prêt pour qu’il tire une flèche alors il ne pouvait rien faire, sa jambe refusait de bouger et n’allait pas tarder à céder. C’est ce qui ce passa quand l’humaine, ou l’elfe sauta sur le Drow, se pendant à son cou comme une gamine ou une femme très amoureuse. Elle cria un mot si étrange que ça déstabilisa le fière Drow, pourquoi « CALIN », était elle folle de foncer sur un Drow en pleine journée sans armes ? Qu’est ce qu’elle avait ?
Tout deux tombèrent au sol, enfin, ce fut Drizzt le premier car la femme était arrivée un peu trop brutalement et avec sa jambe, il avait perdu l’équilibre. Mais très vite ce fut la femme qui fut sur le sol, Drizzt sur elle, ses jambes de part et d’autre du ventre pour l’empêcher de se relever.

« Qui t’ai bordel ? »

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