[Quais] Les pierres du passé [PV Thyl]

Le jour pointait. A l'aube de cette nouvelle journée d'été, Adden Jay, mercenaire en son état, scrutait les environ. Elle s'était placée dans un recoin sombre du quai, attendant sans impatience l'aparition de sa future victime. Son commenditaire, dont elle ne savait strictement rien, lui avait simplement fait savoir que cette personne devait avoir autour des vingt ans, avait des cheuveux d'une blancheur surprenante et bien entendu, portait autour du cou le fameux collier qui était l'objet de ce contrat. "Récupérez ce collier, coûte que coûte. Toute autre décision vous apartient. Vous serez payée par voie postal dans les trente prochains jours" Lui avait-on précisé par missive anonyme.

Adden avait depuis longtemps mis de côté sa curiosité lorsqu'elle éffectuait des contrats. Elle ne se souciait pas de l'identité de ses clients, ni de la nature de ses missions. Elle était donc parfaitement indifferente au fait qu'elle doive voler le bien d'une jeune femme sans doutes innocente. Assise sur un tat de couvertures, paisible, le jeune femme termina d'affuter son poignard à la lame bleuté. Elle le rengea précautionneusement dans son foureau et leva lentement la tête. Toujours rien. Son commenditaire lui avait pourtant assurer que la personne passait régulièrement aux premières heures de la journée dans cette partie du port d'Ydril. Si elle tardait trop, Adden serait contrainte de repartir. Bredouille. Or son client lui avait laissé un délait d'une semaine maximum pour récupérer l'objet, cinq jours déjà s'étaient écoulés, et elle était en grand besoin d'argent.

Une heure passa. Puis deux. Toujours rien. Pas le moindre souffle sur les quai de la ville. Les pécheurs de nuit commençaient à affluer vers le port et la demoiselle n'était toujours pas apparue. Adden soupirat, mécontente. Elle se leva en réendossant sa cape noire et s'apréta à repartir, lorsqu'une silhouette apparue à quelques dizaines de mètres de là. Attentive, la jeune femme la regarda s'approcher. Lorsqu'elle ne fut qu'à quelques pas, inconciente de sa présence, un grand sourir barra son visage. C'était elle.

[HJ: je suis fan du titre ^^]

Renouer avec son passé est une chose difficile lorsque les sentiments y sont mêlés, or, ils l'étaient ; Thyl ne savait pas bien si elle en voulait encore à ses parents. Ce qui était sûr, c'est que lorsqu'ils avaient tenté de la mariée contre sa volonté, elle avait entre-apperçue la véritable de ses parents : descendants d'une noble lignée, ne cherchant que l'or et l'argent, préférant l'honneur au bonheur de leur fille.

Des sentiments contradictoire évidents se lisaient sur le visage d'une beauté extraordinaire de la jeune femme qui arrivait d'un pas aérien pres du quai de la riante cité portuaire : Ydril.
Depuis bientôt une semaine déjà elle s'était arrêtée là, prétextant à sa conscience qu'elle se sentait en sécurité ici, cela surement pour ne pas s'avouer à elle même qu'elle redoutait de revenir vers son passé pour observer, même de loin, la vie de ses parents depuis qu'il avait perdu leur fille, Thyl, alors qu'elle s'était détachée d'eux dans un moment de frustration, douleur et apitoiement.

Oui, Thyl en voulait à ses parents, ces individus qui n'avaient hésité devant le choix de se lier à une famille si noble que celle du futur marié qui devait épouser la belle Thyl.
Plus Thyl y pensait, plus elle sentait sa colère croître et tentait en vain de faire le vide dans sa tête alors qu'elle s'approchait d'un endroit isolé et calme auquel elle vouait une affection peu commune. Ce lieu à partir duquel elle respirait librement, un endroit où elle n'était entravée par aucune pensée qui la fesait rejoindre ce monde douloureux et triste qu'elle avait quitté prématurément.

La jeune femme s'approcha du bord du quai, les vague couleur vert-turquoise se pressaient contre la paroi couverte d'huître et un vent marin soufflait, puissant, soulevant sans égard la chevelure neigeuse de Thyl, laquelle sentait déjà ses peines quitter son esprit agité. Au loin, de larges bateaux avançaient lentement mais surement dans un élan de force indéniable ce qui avait effet d'apaiser Thyl, qui sentait ses esperances revenir.
Alors que la jeune femme observait au loin, cet univers aquatique et paisible si différent du monde dans lequel elle se trouvait, elle sentit une présence pres d'elle.

Attentive, mais feignant de ne pas remarquer la personne qui semblait non loin d'elle, Thyl écouta avec attention et perçut une respiration malgré le fracas des vagues se brisants sur les rochers. Mais elle ne bougea pas, ne savant que faire.
Un enemi ? Un ami ? Quelqu'un qui n'en avait rien à faire d'elle ?
Probablement pas, car elle sentit un bras se glisser silencieusment sur son épaule, le bloquant l'acces à son poignard et une lame aussi affutée qu'un rasoir se presser doucement contre sa gorge, dangereuse mais patiente.

Les longues mèches blanche de Thyl reposait sur le bras de femme, car s'en était une, et, Thyl entendit alors un murmure à son oreille alors qu'elle sentait elle même son coeur accéler et battre douleureusement dans sa poitrine.

[HJ: j'ai pas le temps de faire plus long, le style te convient ? Razz

]

Adden s'avança doucement. A présent, la fille lui tournait le dos. Parfait. Cependant, la jeune femme comprit rapidement qu'elle l'avait repérée. Elle était intelligente. Elle magnifiquement belle, de surcroit. La jeune mercenaire avait rapidemant repéré le splendide collier finement cisellé qu'elle portait au cou, à la montude fine et travaillée en argent, enserant une pierre aux reflets irrisés telle qu'Adden n'en n'avait jamais vu de sa vie. Ses habits étaient semblables à ceux des elfes, et n'importe qui aurait été dupé par cette beauté éblouissante et cette hora que dégageai cette jeune femme, et la prendre pour l'un des rares elfes qui sillonaient les terres humaines en ses temps difficiles. Adden avait cependant remarqué ses oreilles arondies sous sa cascade de cheuveux blanc.

D'un mouvement assuré, la jeune femme referma ses doigts sur l'épaule de sa victime, tel un étaut de fer, l'empêchant de saisir la lame pendue à sa ceinture, et glissa avec rapidité son poignard sous la gorge de sa victime. Avec un calme étrange et un léger sourire détendu aux lèvres, elle lui glissa à l'oreille:

-Pas un geste. Ce n'est pas ta vie que je veux, et si tu y tient, je te conseille de faire ce que je te dis.

Adden était soulagée. Elle n'avait pas l'obligation de tuer la fille, les instructions de son commenditaire ne le spécifiaient pas. L'aurait-elle fait, si cela avait été le cas ? mystère. en tous cas, elle n'en aurait pas eu envie. De toutes façon, elle n'avait jamais eu envie de tuer qui que ce soit, sauf son égocentrique de père. La jeune femme sentait le coeur et la respiration de la fille s'accélérer. Elle déserra légèrement sa prise sur son épaule et décrocheta en un clin d'oeuil l'agraffe du bijou qui tomba dans son autre main, celle qui tenait le poignard plaqué contre sa gorge. Adden appréçia un instant la froideur de l'objet qui traversait l'épaisseur de son gant, et reporta son attention de sa victime. Elle avait vu ses dents se serrer lorsqu'elle lui avait dérobé son bien et ses muscles de la machoire saillaient dangereusement. La jeune femme fronça les sourcils. Cette fille devait se douter que quelqu'un en voulait à son bijou. Pourquoi dans ce cas le le dissimulait-elle pas ?!

D'un mouvement fluide, elle lâchat son épaule et écarta son arme de sa gorge, et, tout en la poussant légèrement en avant, fit un bond en arrière et atteri deux mètres plus loins avec légèreté.
La fille la regardait fixement, les yeux étincellant de colère. Pour la première fois de sa carrière, Adden eu le sentiment qu'elle n'aurait jamais exécuté cette mission si elle n'avait pas eu de gros soucis d'argent.

Thyl ferma les yeux, l'espace d'une seconde, et entendit distinctement son agresseuse lui murmurer à l'oreille :

" Pas un geste. Ce n'est pas ta vie que je veux, et si tu y tient, je te conseille de faire ce que je te dis. "

Thyl sentit une main se glisser sous ses cheveux, pres de sa nuque. D'un mouvement rapide, la femme détacha l'attache fine de son collier et referma ses doigts sur lui.
A peine avait-elle saisi le bijou qu'elle poussa Thyl en avant et bondi en arrière en atterissant en arrière, elle prit tout de même le temps d'observer son visage qui d'ailleurs, sur le moment, n'était pas pour charmer :

Pâle comme la mort, les dents serrés et ses yeux noirs étincelant de colère, elle darda sur son agresseuse un regard de glace qui signifiait sa détermination.
La voleuse qui lui avait dérobé son collier était en fait une jeune femme, probablement un peu plus jeune qu'elle, à la chevelure rousse et aux yeux bleus. Elle regardait Thyl avec dans les yeux une lueur incertaine, une certaine part de regres et de culpabilité, mais aussi de doute et persuation. Cette jeune femme ne savait plus vraiment ce qu'elle désirait.

Mais pourquoi voler son collier ? Certe il était magnifique et avait une valeur inestimable, toutefois, elle n'avait pas souvenir avoir gardé son collier visible, la fine chaîne d'argent était longue, le pendentif reposait sur sa poirine et était caché par sa tunique.
Quelle volonté avait poussé cette jeune femme à attaquer Thyl ? La conaissait-elle ? Avait-elle reçu une commande de vol ?
Les questions se bousculaient dans l'esprit de la jeune alchimiste et soudain, la réponse lui creva les yeux.

Aussitôt, le masque de froide détermination et de colère qu'elle avait gardé sur son visage s'effaca. Avec un sourire narquois, elle toisa la jeune femme qui lui fesait face, le collier toujours au creux de sa main.
Thyl éclata d'un rire mauvais ce qui eut pour effet de surprendre la voleuse. Une lueur d'incompréhension et un soupçon d'angoisse passa furtivement sur son visage.

" Que crois-tu donc pauvre voleuse ? ",cracha Thyl, " As-tu seulement lu le nom que porte de pendentif ? Connais tu donc ma personne et sais tu qui je suis ?

Thyl lut dans les yeux de la femme qu'elle ne conaissait pas son identité et l'inconnue se mordit imperçeptiblement les lèvres, s'en voulant peut-être d'avoir négligé cette information qui, Thyl en était sûre, allait arrêter son geste.
Avec une lueur mauvaise dans les yeux et une hargne non dissimulée dans la voix, Thyl lui fit :

" Je suis Thyl Asovia ! Oui, je suis noble, oui, je suis la fille d'Isabel et de son cher epoux Asovia.
Mais ne vois-tu donc pas où je veux en venir ? La personne qui t'a demandé d'effectuer ce vol pour elle, est également noble.
C'est un traquenard, chère voleuse aguerrie, des que tu auras remis ce collier à ton employeur, sache que tu seras emprisonnée car, les voleurs ne sont pas apprécier ici à Ydril. Tu seras peut-être même torturée pour que tu livre les basesses que tu as commis avant cette dernière. Oh, je suis sûre que cela ne te fais pas peur n'est-ce pas ? Tu es bien courageuse ! Tu pourrais également garder cette conquête n'est-ce pas ? Un collier de valeur... Mais sache que quiconque te verras avec préviendras la garde royale car il est signe que tu m'aurais vu, tu serais alors aussi emprisonnée.Tu ne pourrais donc le vendre.

Tu te demande probablement que cela signifie-t-il ? Je suis recherchée par mes parents depuis des années déjà, ces derniers étant nobles, il m'y difficile de leur échapper.
Oh bien sûr, tu pourrais me livrer à eux pour obtenir la récompense, mais tu ne m'as pas l'air d'un lâche maraudeur qui recherche l'argent.Non, tu semble plus digne que cela, et je parie que tu n'es pas du genre à livrer à mes chers parents la fifille qu'ils attendent afin de la marier.
Si c'était le cas, sache que tu serais plus indigne et abject que les pauvre tire-bourse que je n'ai jamais vu !

Thyl avait craché ces mots, tel un couperet apres la révélations concernant toute cette histoire.
L'employeur de cette femme ne perdait rien pour attendre, la jeune noble avait une idée de qui il s'agissait, et elle lui ferait payer des qu'elle serais en mesure de le faire.

Thyl avait gardé les yeux fixés sur cette jeune femme, finalement convaincue qu'elle était beaucoup plus qu'elle ne laissait le croire. Une simple mauraudeuse en quête d'argent ? Thyl ne pouvait le croire, elle attendit néanmoins la réponse de sa voleuse, esperant qu'elle ne s'était faite détroussée par une appauvrie, et, il fallait bien le dire, qu'elle allait récupérer son bien !

Adden observa la jeune femme fixement. Après tout, elle n'avait aucunes raison de la croire. Nombreux avaient étés ses victimes à tenter de lui mentir pour récupérer ce qu'elle leur avait volé. Et jamais elle ne s'y était fait prendre, sauf une fois, lorsqu'elle avait découvert que son commenditaire n'était autre que le fils d'une vieille femme seule qui l'avait duppé. elle avait alors rompu le contrat. Mais là, la jeune mercenaire était prise en étaut entre son devoir et son coeur. Elle avait un grand besoin d'argent, plusieurs semaines déjà elle avait négligé son métier, refusant ou ne se préoccupant pas des contrats qu'on lui proposait, et sa santé n'allait pas fort.

D'un autre coté, il y avait cette fille, là, juste devant elle, se tenant droite comme un i, la fusillant du regard. Adden la détailla. Un chose qu'on pouvait tout de suite remarquer, c'était son imcroyable et incompréhensible beauté. Ses cheuveux retombaient en cascade neigeuse sur ses épaules fine, parsement son visage de quelques mèches folles, ses yeux d'un vert éclatant brillaient d'intelligeance et, pour l'heure, de colère. Son corps svelte et élencé était vêtu d'un habit propres aux nobles, simple et compliqué à la fois. Adden, en guerrière aguérrie, savait pertinament que cette jeune femme n'avait aucune expèrience en terme d'arme, mais était sur qu'elle pouvait faire une bonne combattante avec un peu d'entrainement. La mercenaire avait également repéré, en une fraction de seconde, la forme floue d'un poignard dissimulé sous sa tunique, de ce fait, la jeune femme en devenait dangereuse, même imfimement. Ce qui était sur, en revanche, c'est qu'elle savait s'exprimer.

Adden écouta calmement le chapelet de révélations offusquées qu'elle lui fit, la tête inclinée sur le côté, comme pour mieux l'entendre, et un léger sourire posé aux lèvres. Elle avait retrouvé son calme, mais désormais, elle ne savait plus vraiment ce qu'elle devait croire... l'appel de l'argnet ou la jeune femme très convainquante qui se tenait face à elle, les poings sur les hanche et la machoire sérrée ? Le problème, c'est que cette fille avait traité la mercenaire de voleuse. De sale voleuse. De quoi vexer quelqu'un d'une classe telle que la sienne. Les geste ralentis et un air un peu déçu et boudeur sur le visage, Adden jetta le bijou en direction de son interlocutrice qui atteri en douceur à ces pieds. Celle ci s'empressa de le ranger sous sa tunique et se releva, un air de soulagement à peine masqué sur le visage.

-Soit. Murmura Adden à son intention, je ne sais pas ce qui me pousse à te croire, mais soit. Puisque nous sommes entre nous, je te conseille de dissimuler davantage ton bien, au quel cas un mercenaire engagé par mon... ancien commenditaire te repèrera tout de suite et s'empressera de s'en emparer, ainsi que je te tuer... ou pire, hum... c'est fort dommage que ma guilde comporte ce genre de pervers machiavélique en son sein...

Elle avait plus prononcé la dernière phrase pour elle que pour la fille mais celle ci avait écouté jusqu'au bout, un air tout d'abord étonné sur le visages puis légèrement horrifié.
Cette jeune noble avait-elle dit vrai ? ce contrat aurait-il été un danger pour Adden si celle ci l'avait exécuté jusqu'au bout ? La jeune mercenaire ne le saurait jamais. Du moins croyait qu'elle ne le saurait jamais. Alors qu'elle s'aprétait à s'en aller, la voix de la fille résonna dans son dos.

-Attends !

[HJ]: encore désolée mamoizelle [Quais] Les pierres du passé [PV Thyl] 650592

mon p'pa m'a vraiment détruit de chez détruit x( oublis pas de m'appeller sur mon portable patata, parce que moi le crédit y en a quasiment jamais What a Face

[HJ: Adden, teplaît, ne fais pas dire quelque chose à mon perso que je n'avais pas prévu de dire ! Neutral

c'est plus compliqué pour trouver la suite ! Et une autre chose, pour info, les mercenaires ne font pas parti d'une guilde, les seules guildes existantes sur Mira' sont répertoriées Wink

]

Ainsi cette jeune voleuse l'avait crue. Bien sûr ! Elle aurait été bien sotte de ne pas la croire et de se retrouver toute seule dans un bourbier, c'est à dire, les cachots du palais de Diantra.
La fille lui jeta negligemment son bien, apres l'avoir attrappé, Thyl l'attacha prestement autour de son cou et laissa reposer le pendentif sur sa pointrine comme avant. Cette voleuse avait beau dire, le pendentif était imperçeptible, reposant entre les deux seins de la jeune alchimiste, elle avait du la reconnaître de par sa magnifique chevelure neigeuse et sa tunique blanche recouverte d'arabesque, témointe de sa situation aisée.
Thyl, en observant le visage de son interlocutrice, se rendit compte que cette jeune fille était certainement plus jeune qu'elle, de quelques années du moins et on observait dans ses traits juvéniles une tenacité certe forte, mais également une hésitation.

Alors qu'elle tournait les talons, Thyl, de sa voix claire et haute, appella cette voleuse.

Attend !

La fille se retourna lentement, se demandant visiblement ce que Thyl voulait lui dire. Cette dernière lui demanda negligemment :

" Quelles raisons t'ont poussée à me rendre mon bijoux ? A-tu eu peur de ce que je t'ai révélé ? Est-ce que je te procure de la pitié ?... De la pitié ?? est-ce bien cela ? Mais tu ne dois pas te laisser aller à de tels sentiments ! Tu dois faire ton travail si tu espère gagner ta vie en effectuant des larcins !... Oh mais tu ne vole pas uniquement n'est-ce pas ?... Bien...

Dérober ce bijoux -Elle montra du doigt la chaîne argenté qui reposait sur sa peau nue - aurait été stupide et inutile de ta part. De plus, je te suis reconaissante de me l'avoir rendu, mais sache que si tu avais été certaine que ce n'était que mensonges, il n'aurait pas fallu hésiter. "

Thyl s'autorisa un léger clin d'oeil et apres ses paroles qui n'avaient certe pas grand sens, du moins pour elle, la jeune alchimiste repartit, ses long cheveux neigeux en éventails sur ses épaules alors que le vent marîtime lui fouettait le visage. Dans son dos, elle sentit le regard de la jeune femme se poser sur elle, elle s'immobilisa, se retourna et, plongea son regard noir insodable dans ceux, bleu azur, de la fille.

" Oui ? ",demanda-t-elle doucement.

La haute silhouette blanche de Thyl paraissait fantôme , se détachant du ciel noir qui ne cessait de s'obscurcir.

[HJ: réponse nulle, désolée >o<]

Adden poussa un long et bruyant soupir d'agacement. elle avait rendu le bijou a la fille, pourquoi s'acharnait-elle a lui faire la morale ? Celle ci semblait avoir sentie sa plainte a peine dissimulée, et le regard que lui portait la jeune mercenaire. en la regardant avec un peu plus d'attention, Adden remarqua que son interlocutrice devait être légèrement plus agée qu'elle. Une nouvelle fois, elle fut surpris de son incroyable beauté. Son regard d'un profond noir d'encre soutenait le siens, d'un bleu saphir lumineux. Ses cheuveux de neige cascadait autour de son visage aux contours parfaits. en l'observant ainsi, Adden songea a son avenir. Si elle avait été dotée d'un tel physique, bien qu'elle soit plutôt jolie, elle n'aurait surement pas fait son métier actuel. Elle aurait sans doutes fini comme femme d'un vieux riche au grand coeur, ou pire. La fille se retourna et demanda d'une voix douce.

-Oui ?

-Rien. Répondi la mercenaire avec légèreté, je me demandais simplement ce qu'une jeune femme de votre rang social, parrée de magnifique vêtements et de bijous d'une rareté exceptionnelle et sans doutes hors de prix pour attirer tant de convoitise fait dans un port tel que celui d'Ydril. Ce n'est certe pas une ville mal fâmée, mais une personne comme vous n'y met la plupart du temps jamais les pieds. Surtout en sachant que quelqu'un attente a sa vie.

elle n'avait pas réellement posé de questions, et d'ailleur n'attendait aucunes réponses. Elle avait déjà rencontré ce genre de personnage au long de sa vie, et elle savait que dans la plupart des cas ils étaient d'une arogance et d'une prétention hors du commun. Ainsi ne s'étonna-t-elle pas du silence qui poursuivi ses paroles.

Thyl s'étonna des paroles de la jeune femme qui lui fesait face. A part son pendentif, elle n'avait rien qui pouvait la distinguer des autres, ses vêtements ; une longue tunique blanche ceignée par un ceinturon de cuir, des bottes en cuir et un sac accroché à l'épaule.
Seul son cheval qui l'attendait à l'ombre d'un batîment pouvait témoigner de sa situation aisée.
Mais cela fesait plusieurs années que Thyl vivait de ses propres moyens, et rien ne pouvait la distinguer de la femme qui lui fesait face. Rien dans ses vêtements.

Elle haussa les soucils, surprise par tant de préjugés dans la bouche de cette jeune femme.
Oui, Thyl était issu d'une noble lignée, mais se rebellant contre le système des "belles familles", elle s'était enfui de cette univers si différent de lui dont elle rêvait : liberté.
Entendre ces mots dans la bouche d'une inconnue fit monter une bouffée de colère à Thyl qui lui adressa un regard noir et lui répondit d'une voix plein de mépris et de colère contenue.

" Je ne m'étais pas imaginée que vous étiez si pleine de préjugés et de jugements infondés.
Je ne suis pas celle que vous croyez, et vous feriez bien d'apprendre que chaque personne est différente avant de porter un jugement sur quelqu'un que vous ne conaissez pas. "

Vraiment, pourquoi Thyl n'irait pas à Ydril si elle le désirait ?
Elle avait vécue trois années à Aleändir, loin de cette famille qui dont elle ne voulait pas, qui la voyait toujours comme une fille qui ferait bien de se montrer raisonnable et d'épouser un homme noble.
Ecoeurée par les pensées de la jeune femme, Thyl se détourna et commença à marcher en direction de son cheval.
Apres quelques pas, elle se retourna une dernière fois et lança à la fille qui n'avait pas bougé.

" Apprenez que si je suis Thyl Asovia, noble demoiselle de la cour, cela fait trois années que je vie seule, trois années que j'ai vécu à Aleändir, trois années que j'ai quitté ma famille pour ne plus baigner dans ce monde de noble cherchant à me marier avec d'autre personnes du même goût pour la gloire et l'honneur des Asovia. "

Elle continua d'une voix neutre.

" Et personne ne cherche à attenter à ma vie, on me recherche pour me ramener à mes parents. Différence essentielle. "

Enfin, elle recommença à marcher vers son cheval, vérifia son poignard à sa ceinture, et d'un mouvement souple, sur jucha sur sa monture. D'un claquement de langue, elle la fit avançer au pas.

- RP TERMINE -

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