Une escapade presque tranquille.

Vitanelia avait quitté les elfes depuis près d'une lunaison maintenant. Elle avait erré parmi maintes régions et forêt, mais malgré toute sa volonté, ils restaient des lieux sans nom. Pourtant elle en avait besoin, elle voulait connaitre le nom de cette carrière où siégeait ces statues si anciennes, et ce petit lac enclavé dans la falaise...
La jeune fille avait quitté la route principale depuis déja un moment, préférant les chemins détournés, où le petit gibier était souvent abondant. Ses pieds la lançaient douloureusement, réclamant un arrêt et ses chausses de cuir avaient perdu leur douce couleur beige, à raison d'un marron crasseux et poussiereux. Son dos également criait à l'aide, réclamant un lit douillet et une oasis de repos, quatre semaines de nuits à la belle étoile n'était pas habituel pour la jeune humaine. Et durant son voyage, elle n'avait croisé que quelques villages hétéroclytes vivant dans la terreur des drows... Leur angoisse l'avait marqué de manière indélibile, et elle ne put que soupirer sur cette triste époque quue celle de la peur...

Les yeux dans le vague et l'esprit dans ses souvenirs, un simple bruissement d'herbe la fit sursauter. Elle arma son arc avec une grande rapidité pour un humain et visa avec précaution. Un lapin traversait la route en toute innocence.

Toi... Tu me paieras ma pitence ce soir...

Elle s'apprétait à décocher sa flèche, quand cinq petits laperaux sortirent du fourré. La jeune fille soupira et désarma son arc.

Et bien, ce soir encore, je me contenterais de ce que la forêt me donnera ! Enfin... J'ai pris la bonne décision, je ne pouvais pas rester parmi eux et leur faire subir ma lente dégénération, ma vie sera si brève, peut être 60 étés tout au plus... Mais partir sans savoir où aller... Sans but, et sans foyer était-ce la meilleur solution ?


Son humeur ne fut point attristé longtemps, un magnifique rayon de soleil éclara la forêt et elle leva les yeux au ciel, savourant la douche chaleur. Là, où a l'instant se tenait une chasseresse dépitée et fatiguée, au regard vide et à la peau terne se tenait maintenant une jeune humaine, des fleurs dans les cheveux, au regard lumineux.
Quelques centaines de mètre plus loin se tenait une fourche, Vitanelia resta un instant le regard perplexe, aller à droite ? Aller à gauche ? Elle le va les yeux au ciel, espérant un signe, n'importe quoi...

Seul un craquement derrière elle lui répondit, par un vieux réflexe, elle arma son arc et se retourna lentement...

Inwë avait laissé la route principale en bifurquant à gauche. La journée était belle bien que le soir s'installerait bientôt. La demie elfe sifflotait et elle se surpris elle même par cela car elle n'en avait pas du tout l'habitude. En générale, elle préférait rester silencieuse et se faire la plus discrète possible. Mais aujourd'hui, emportée par une élan encore inconnu, elle ne voulait plus être discrète. Plus du tout. Que penserait son maître s'il la voyait ainsi? Il aurait certainement un sourire aux lèvres...

Elle marchait depuis pas mal de temps quand son ventre lui ordonna de faire une pause repas. Pourtant, se n'était pas l'heure de manger... La nuit ne s'était pas encore montrée. Le soleil brillait encore. Inwë ne plierait pas face à son appétit qui n'était en général, n'était pas un appétit coupable... Elle décida donc de continuer sa route. Mais après quelques pas, un nouveau grognement lui fit entendre raison. Elle leva les yeux au ciel:

*Et bien puisque s'est comme ça, à table...*

Elle sourit; elle allait une fois de plus manger à même le sol. Bon, elle devait chercher un endroit parfait pour le copieux repas qu'elle s'offrirait. Nouveau sourire. Elle n'avait pas grand chose sur elle. Elle fouilla dans le sac où elle gardait ses provisions et en sortit une belle pomme rouge. Elle jeta un coup d'oeil sur son estomac:

*Tu devras te contenter de cela pour l'instant! Ce n'est pas encore l'heure.*

Elle laissa échapper un rire. Voilà qu'elle parlait à son corps maintenant. A défaut de ne parler à personne, elle devenait folle. Elle secoua la tête amusée.
Tout en avançant, elle mordait dans le fruit trouvé et qui était le bienvenu! Une ombre finit par se dessiner devant elle. Ainsi, Inwë n'était plus seule. Elle reprit sa discrétion. Mais elle marcha sur une feuille morte et un craquement net se fit entendre. La personne se retourna et la demie elfe put distinguer une femme. Cette dernière la "menaçait" avec son arc. Lui voulait telle vraiment du mal? Non, elle avait été surprise, et elle avait eu une réaction tout à fait normale.

Instinctivement et face à cette inconnue qui avait un avantage par rapport aux épées qui étaient dans son dos, Inwë leva les mains. Dans une d'elles, elle tenait sa pomme, ce qui la fit pouffer quelques secondes. Elle retrouva rapidement son calme et lui dit:

-Je ne vous veux rien, je ne suis que de passage...

Vitanelia poussa un petit soupir mi figue-mi raisin, elle baissa son arc immédiatement et rangea sa flèche dans son carquois. Elle fit ceci très méticuleusement et en silence, cela pourrait être pris pour ne l'indifférence quand la jeune fille releva la tête et fit un grand sourire à l'elfe devant elle, un des ces sourires candides légèrement carré en ses bords. Que seuls les jeunes humains naifs savent faire. La jeune humaine s'approcha et s'inclina.

*C'est une dame elfe, Vit', et tu aurais pu la blesser, stupide humaine paranoique ! Ah, il faut toujours que tu en fasse des tonnes, et que tu menaces tout le monde au moindre bruissement. Ils t'avient pourtant prévenu que ta méfiance finirait par tuer quelqu'un ! Rah, espèce de conedouillette va ! "

"Madame l'elfe, veuillez m'excuser... Mais on n'est jamais trop prudente, n'est ce pas ? Et dans ces chemins, on ne peut jamai sprévoir qui va nous surprendre, voleur de grand chemin, mercenaire ou pire encore...mais si j'avais su que c'était une dame elfe...."

Le regard de la jeune humaine se voila un instant, son respect immense pour ce peuple lui rapellait son douloureux départ... Son regard se fixa sur la pomme que tenait son interlocutrice. Elle posa alosr son arc et son carquois à terre, cherchant frénétiquement dans sa besace. Au bout de quelques instant, elle en ressortir une petite boite en etain, et l'ouvrit doucement, à l'intérieur étaiit proprement alignés de petits biscuits sucrés.
Elle tendit la boite à la jeune elfe :

"Je crois avoir interrompue votre repas, laissez-moi partagez ceci avec vous, car ma viande séchée ne...."

A s'entendre, Vit' sourit et dodelina de la tête :

"Je ne me suis point présenté : je me nomme Vitanelia et je suis ravie de vosu rencontrer."

L'inconnue rengea son arc. Inwë l'observa: ses gestes étaient précis. Mais la demie elfe pencha plutôt pour une humaine et c'était certainemetn le cas; Depuis le temps, elle avait appri à idantifier les différentes races qui peuplaient Miradelphia. Le jeune femme en face d'elle prononça des excuses et Inwê fut surprise lorsqu'elle l'appela "Madame l'elfe". Elle ne s'attendait pas à être appelé comme ça et c'était bien la première fois que cela lui arrivait. En outre, elle lui en était reconnaissante et en même temps, elle se sentait très génée. Sa dernière phrase la marque allez savoir pourquoi... "Mais si j'avais su que s'était une dame elfe...". Elle lui sourit et lui répondit tout aussi poliement:

-Mais enfin, ce n'est pas votre faute! Vous ne pouviez savoir. Et votre réaction est des plus naturelles du monde, croyez moi. Puis... Je ne suis pas entièrement une elfe, juste une demie portion.

Son sourire s'était étiré lorsqu'elle avait prononcé la phrase "juste une demie portion". Elle reporta son attention sur sa pomme et. L'inconnue semblait l'avoir remarquée elle aussi. Et s'est après ça, qu'elle lui proposa des biscuits qui avaient une "halure" des plus prométeuse!

-Interrompu mon repas? Vous voulez rire! Ce n'était qu'une petite compensation après une journée de marche. Je mange rarement à cette heure de la journée. Je trouve qu'il et encore bien tôt...

Inwë par son bon sens, refuserait certainement de prendre un biscruit. Mais devant les plates excuses de cette jeune fille, elle se dit qu'elle la vexerait peut être si elle n'acceptait pas. Elle tendit une main en direction de la boite, hésitante. Puis avec un geste plein de délicatesse, elle prit un petit biscuit. Elle le porta à sa bouche et le mordit doucement:

-Tout à fait délicieux!

Se fut son tour de sortir de son sac à provision une deuxième pomme et la tendit à Vitanelia puisque c'était son nom:

-Prenez ça, puisque vous m'avez offert avec une grande gentillesse à partager ces biscuits avec vous. Je dois dire que je suis grandement touchée par votre gentillesse, ces derniers temps, il est bien rare de croiser des gens comme vous!

Il était de son devoir de se présenter, elle le fit donc:

-Moi, je suis Inwë... Demie elfe et guerrière pour vous servir.

Elle s'inclina et lui fit un grand sourire.

Vitanelia fut contente de savoir que ses excuses étaient acceptées, ses yeux se rétrécirent légèrement quand elle entendit que sa réaction était "normale". Son sang ne fit qu'un tour, que la méfiance et la peur de mourir soit aussi omniprésente ne lui semblait absolument pas normale, mais ceci n'était point la faute de la demi elfe devant elle, ni même la sienne propre, pas même celle de ses parents... La situation n'était en vérité qu'une accumulation de bêtises...
L'utilisation de demi-portion surprit légérement Vit', elle en tira bien vite un amusement visible :

"Vous savez, on n'est souvent plus elfe par l'attitude que par le sang... Croyez-moi, j'ai vu beaucoup d'elfes aux caractères bien plus opinatres que certains hommes !J'ai même conu une jeune nain marchant avec une grâce assez impressionante comparable à celle de l'elfe le plus maladroit ! Comme quoi tout est relatif !"

Un regard espiègle accompagna ses paroles, elle ne put s'empécher de regarder son interlocutrice dans les yeux. Mais ceux-ci furent bien vite détournés par l'apparition d'une pomme bien rouge et bien juteuse... Elle la prit délicatement, faisant bien attention de ne pas toucher les doigts de l'elfe, ne désirant pas l'insulter ou la froisser. Elle leva alors la pomme bien ronde devant le soleil, en un geste purement enfantin et croqua dedans avec avidité.

"Merci ! Humm, elle est délicieuse, 4 semaines que je n'en avais pas manger... Quand a ma gentilesse, cela me parait tout à fait normal, ce n'était qu'un biscuit. Et l'être humaine que je suis, et une demi-demi portion "

Elle avait dit la dernière phrase avec humour, ne se sentait en aucun cas complexé de pas être un de ces êtres immortels. Elle aurait l'être pour rester avec ses amis, mais elle se disait que si avait rendu cette pomme si savoureuse c'est de savoir que ce serait peut être la dernière.

Quand la demi elfe déclina son nom, Vit' sourit, elle avait toujours trouvé les noms elfes emplie d'une poésie et de consonnances chantantes, comme un ruisseau un matin d'été, Inwë n'échappait pas à la règle.
La jeune humaine se retourna et comtempla la fourche avec suspiction...

"Inwë, sauriez par hasard me dire où je suis exactement et où mêne ses deux chemins ? Car j'ére à la recherche d'une cité assez prospère pour que je puisse remplacer une partie de mes affaires et vendre le fruit de mon travail..."

En disant ces mots, elle eut un sourire triste et fit tourner sa ceinture présentant 2 musareignes tuées le matin même. Elle n'aima pas ce travail et ne mengea pas de viande, mais malheureusement la viande était un met très répandu. Et assez cher, assez pour que Vitanelia puisse survivre.

Les paroles qui furent débitées par Vitanelia étaient enplient d'une ironie bien visible. Les lèvres d'Inwë s'étirèrent et elle porta sur son interlocutrice une regard amusé. "On est souvent plus elfe par l'attitude que par le sang". C'était cette phrase qui retint l'attention d'Inwë. Cette jeune humaine avait bien raison:

-Je suis d'accord avec vous. Même si mon sang dominant est celui de ma mère qui était donc elfe et morte à ma naisssance, j'ai vécue la plus grande partie de mon enfance avec mon père. Elevée par des humains, je n'avais rien de particulier. Jusqu'a ce que je rencontre Sildéra, un elfe sylvain, qui est devenu mon maître... Il ainsi révélé le sang elfique qui était en moi...

Inwê fit une pause. Elle se rendit soudain compte que sans le vouloir, elle venait de rconter une petite partie de sa vie à Vitanelia. Elle en fut presque honteuse. Elle ne haussa pas les épaules cette fois, ce qu'elle faisait généralement lorsqu'elle était indifférente car cette fois, ce n'était pas le cas. Elle baissa la tête:

-Oubliez ce que je viens de dire, je n'aurais pas dû...

Le fait soudain d'avoir parlé de son père lui fit avoir une expression de dégout profond. Mais elle écouta ensuite le reste des paroles de Vitanelia. Cette huamaine lui inspirait confiance et ce sentiment ne lui était pas apparu depuis bien longtemps car le monde était sombre en ce moment; on ne pouvait plus faire confiance à personne. Mais elle, Inwë trouvait qu'il y avait quelque chose dans sa démarche, son allure qui inspirait une certaine bienfaisance.

La demie elfe releva légèrement la tête. Vitanelia venait de lui demandait où elle se trouvait ainsi que le nom de deux grandes villes. Inwë réfléchit un court instant. Il n'y avait pas vrziment de nom attribué aux chemins qui se dessinaient devant elle. Et s'ils en avaient un, alors elle ne les connaissaient pas:

-Et bien vous n'êtes pas sans savoir que vous trouvez non loin de la route principale, car je suppose que s'est de là que vous venez. Et votre erreur à été de la quitter. Car voyez vous en la suivant vous pourriez rapidement arriver à Diantra ou à Alëandir. Après, et je m'en excuse d'avance, je ne peut vous dire avec exactitude l'endroit pù nous sommes.Je ne connais pas par coeur tous les sentiers qui "peuplent" Miradelphia.

Elle marqua une pause. Elle n'avait rien de spécial à faire et un peu de compagnie ne lui serait pas désagréable. Oui... Elle regarda une nouvelle fois l'humaine:

-Je vous propose de vous accompagner jusqu'a une de ces deux grandes villes. Après, c'est à vous de choisir laquelle. Daintra et la ville des hommes et Alëandir, la capitale des elfes...

Vitanelia écouta attentivement Inwë, lorsque celle-ci évoqua sa mère, on y sentit un respect qu'elle ne ressentit pas pour son père. Cette allusion a son passé avec les humains étonna Vit', ell eobserva attentivement Inwë, le hasard était bien plus qu'étrange parfois. Toute l'interrogation du monde se lisait dans ses yeux, vivre en tant qu'humain était-ce si terrible ? Le peu qu'elle avait rencontré étaient certes assez rustiques, mais souvent emprient de cete marques qu'ont les gens bienveillants bridés par la souffrance, la jeune fille se resaisit en réalisant qu'elle n'avaient rencontrés que des fermiers et des Hommesz de la campagnes.

"Je suis humaine, rien que du sang humain en moi. Un drole de hasard nous a réuni, j'ai été élevé par des elfes, et je ne connais rien aux hommes, si je pouvais changé mon état et devenir une de ces créatures, je n'hésiterais pas. Il n'y a rien de pire que d'aimer des êtres qui redoutent votre ephémérité, et qui savent que tout lien à vie ne serait qu'illusoire. Je ne sais pas ce qui vous est arrivé, mais être élevé parmi des gens à qui vous pouviez vous attacher à du être un réconfort ?"

La jeune humaine regardait le sol, elle avait débité ces paroles posément mais sans s'en rendre vraiment compte, elle ne faisait que couché sa nostalgie en ces paroles. Et bien que cela concerne sa vie des plus privée, elle ne s'en voulait pas, la jeune demi-elfe devant elle avait aussi été élevée dans un monde auquel elle n'avait pas l'air de vraiment appartenir.

*Si seulement moi aussi, je pouvais trouvé un guide, quelqu'un à qui je pourrais m'attacher que je sois mortelle ou non, et qui m'expliquerait où est ma vraie place dans ce monde, quelqu'un qui me dirait qu'être humain a un sens...*

Lorsque Inwë proposa de l'accompagner, Vitania fit osciller ses cheveux inconsciemment, signe de joie intérieure, faire le chemin à deux lui semblerait sans doute bien plus agréable que seule. Elle fronça légèrement le nez pour prendre une décision... Alëandir l'attirait, mais cette ville ne lui apporterait rien de plus que de la tristesse et de la nostalgie, elle connaissait les elfes. Daintra, était plus judicieux, mais aussi pkus aléatoire.

"Hum, je suis venue trouver la compagnie des miens afin de mieux les comprendre, je penses aller à Daintra... J'espère que cette ville, bien qu'humaine, vous convienne ? Par contre, veuillez m'excuser mais il me faudra chasser quelques petits gibiers sur la routes afin de les vendre."

[Désolée pour le gros retard, je débordais de travail... T_T]


"Mais être élevée parmi les gens à qui vous pouviez vous attacher à du être un réconfort?"
Inwë réfléchit à la question. Au fond d'elle même, elle savait bien que Vitanelia avait raison. Elle ne lui répondit rien cependant. L'humaine finit par choisir de se rendre à Diantra et au passage, elle lui demanda si cela ne lui posait pas de problèmes. La demie elfe sourit et secoua la tête:

-Ne vous en faites pas, il y a tellement de choses qui me pose problèmes ces derniers temps que peu importe la ville que vous avez choisie. Diantra me va très bien. Pour ce qui est de tuer des gibiers, vous n'avez pas besoin de mon accord, vous faites ce que vous voulez. Il vous faut gagner votre vie...

La jeune femme fixa alors son interlocutrice et elle repensa à une phrase qu'elle lui avait dite. Elle avait été élevé par des elfes. Inwë baissa quelques secondes la tête comme pour réfléchir une seconde fois. Elle fnit par reprendre la parole:

-Ainsi donc vous avez été élevé par le peuple sylvain... Ce sont des êtres emplis d'une grande bonté et d'une grande grâce...

L'image de son maître avenant lui revint en mémoire. Jamais il n'avait eu une parole déplacée qui aurait pu lui faire du mal, jamais il ne lui avait manqué de respect. Etaient-il tous comme ça?
Elle releva la tête, regarda le ciel. Le soleil disparaissait peu à peu et Inwë ne se sentait pas de reprendre la route tout de suite.

Un nouveau grognement de la part de son ventre la fit revenir à la réalité. Elle soupira en pensant:

*Tu n'attendras donc jamais pauvre monstre?*

Mais bon elle ne pouvait se contrôler. Elle reporta une nouvelle fois son regard sur Vitanelia:

-Euh... Comme vous avez dû le contaster, mon estomac réclame à manger. Je propose donc de nous arrêter ici pour la nuit. Je sais qu'il n'est pourtant pas bien tard et je vous demande de bien vouloir m'excuser... Acceptez-vous?

Il y avait dans son regard de l'espoir. Second grognement. Cette fois, la demie elfe éclata de rire, en attendant la réponse de l'autre jeune fille.