L'arrivé d'un Oracle (libre aux membres du château) [Fini]

L'Oracle inclina poliment la tête et dit:

"Altesse Kamalia. Si je n'entre pas par devant, c'est parce que ce que j'ai a dire n'est pas toujours apprecier, et que je ne suis pas venu chez les hommes depuis plus d'un siècle."

Il se bougea pas pendant qu'elle l'observait, et il utilisa ses propres sens magiques, qui étaient plus que considérable, pour observer la jeune princesse.
Celle-ci avait un potentiel magique qui ne demandait qu'a être découvert.

"Altesse, c'est une joie et un privilège que de vous voir. Les hommes m'appelent Medhiv."

- Mon prénom est Kamilia. K-a-m-i-l-i-a! Pas Kamalia! Je suis tout de même heureuse de faire votre connaissance, sire Medhiv.

La princesse rit doucement puis redevint soudainement sérieuse. Elle s'écarta un peu de l'homme et s'lincina devant son père qui arriva. La jeune fille se permit de faire les présentations :

- Mon père, voici Medhiv, l'homme qui ne prononce pas mon nom correctement (sur ces paroles, elle lui glissa un regard taquin avant de les ramener sur son père et de poursuivre :), sire Medhiv, voici sa Majesté le roi Ultuant, mon père.

Kamilia alla se mettre derrière son père, à sa droite et à un pas de distance, exactement comme le voulait le protocole. Elle espérait que son père ne la revoit pas au château pour discuter en privé avec ce nouveau venu, car elle se demandait bien ce qu'un homme dont les manières étranges pouvaient bien vouloir à sa famille. Ses yeux scrutaient minutieusement l'homme devant elle. Il avait quelque chose de particulier. Elle fronça légèrement les sourcils. Elle le trouvait très séduisant, mais c'était autre chose. Puis son regard la frappa et elle dût retenir une exclamation de surprise. Elle vacilla un peu, mais reprit l'équilibre.

*Quel regard! Seul un elfe peut avoir autant de chose dans ses yeux! Mais il ne peut pas être si veux, voyons! Il n'est pas elfe! C'est un humain!*

Ce manque de logique la tiraillait dans une multitude de sens. Elle ne savait trop comment réagir à une sagesse si grande et se sentie soudainement sotte. Elle avait dû lui paraître un peu oisive. La fougue dans son regard se mit à flamber comme de la paille sèche.

Ultuant souriait franchement devant ces présentations. Quelle gaminerie !
Tout d'abord l'oracle se présenta et sa fille lui présenta à nouveau l'oracle quelques instants plus tard.

"Ne croyez-vous pas que je connaisse déjà votre nom cher oracle ? Ou est-ce une tradition de vous présenter à chacune de vos apparition ? Medhiv, je vous connais bien, l'oracle si prisé par la famille royale depuis déjà tant de génération. Mais trêve de bavardage, vous m'aviez convoqué à une "réunion" si je puis me permettre. De quoi vouliez-vous m'entretenir ?"

Le roi regarda derrière lui discrètement et vit sa fille impatiente derrière lui.

"Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que ma chère Kamilia reste auprès de nous ? A moins que ce ne soit trop personnel ou choquant pour une personne si jeune."

Ultuant se décala d'un pas pour éviter une bourrade que sa fille n'allait pas tarder à lancer pour se rebeller contre sa plaisanterie. Il la connaissait et savait pertinement qu'elle ne supportait pas d'être traité de personne trop jeune. Il lui lança un regard ravageur.

"A moins que notre princesse ne se sente prête pour aller au lit d'elle-même."

Il fit un nouveau pas vers l'oracle alors qu'un regard foudroyant surgissait des yeux verts pommes de Kamilia. Il ajouta ensuite à l'adresse de Medhiv:
"Ne faites pas attention à ces petites boutades royales. Rien de bien méchant... Enfin, soyons sérieux, je ne pense pas que le sujet dont nous allons parler se prête à la rigolade. Je vous écoute mon cher."

Et Ultuant attendit qu'il prenne la parole.

La réunion avec le Roi, venait de se terminer, le Nain était fatigué, usé, la réunion avait duré tard dans la Nuit. Mais avant d'aller se coucher, il décida d'aller se promener dans les jardins, il avait besoin de réfléchir.
Il sortit sa pipe, il pouvait enfin fumer sans risque de mettre le Roi en colère.
Le jardin était calme, silencieux, mais lorsqu'il s'avança, il vit trois ombres au loin. Il se rapprocha, et aperçus le Roi ! Comment celui ci, mal grès son age avait t-il réussi a descendre aussi vite de sa salle du trône, une autre ombre était plus petite que les autres, sa silhouette était fine, gracieuse, Bromar pensa que se devait être la fille du Roi, mais il ne savait laquelle était-ce. L'autre ombre, était un homme fortement battis, inconnue du Nain.
Bromar s'approcha, sa Hache accroché dans le dos se balançais de droite a gauche en laissant échapper un faible bruit régulier, en avançant, il laissa derrière lui une trainé de fumé, il aimé fumer surtout par cette nuit magnifique. Il resta en arrière, il ne voulait pas se mêler de la discussion, du moins pour le moment. Il continua d'observer ces trois ombres

La nuit était belle, il eu une pensé pour son peuple.


(je me permet de m'incruster )

Kamilia trépignait d'impatience. À la mention du mot "Oracle", ses yeux se mirent à briller d'admiration. Elle avait donc un devint devant elle. Il faudrait qu'elle le teste un de ces jours. Peut-être en lui lançant une pomme derrière la tête... Mmm, il fallait qu'elle y pense. Le cours de ses pensées fut interrompu par une réplique de son père parlant d'elle comme une gamine immature. Elle serra les poings et failli lui donner une bonen claque derrière la tête, mais il avança d'un pas.

*Papa commencerait-il à me connaître?* songea-t-elle moqueusement.

À la réplique suivante, il s'avança encore d'un pas, mais rien n'empêchait la bouillante princesse de faire de même. Elle s'avança vers son père et se planta devant lui.

- Peut-être que mon vieux père voudrait un siège où reposez ses vieux os de vieillard? Et où avez-vous mis votre canne?

Son regard pâle brilla de malice. Elle se tourna vers l'oracle et plongea son regard dans le sien, sans ciller. La princesse Kamilia avait un sourire adorable. Elle tourna lentement le dos à leur invité et retourna en arrière de son père, mais vit alors une petite silhouette qui se dirigeait vers eux. Son sang ne fit qu'un tour. Elle poussa une exclamation de surprise en faisant un bon vers l'arrière, sortant rapidement sa rapière. Son coeur battait rapidement. Tous ses muscles s'étaient contractés et elle était prête, comme un félin qui n'attend que le bon moment pour sauter sur sa proie. Puis elle réalisa que c'était le nain qui était en visite chez eux.

- Oh! Maître nain! Vous m'avez fait peur!

Elle soupira et rangea son arme aussi rapidement qu'elle l'avait pris. C'est comme si elle avait tout simplement disparu de ses mains.

[Donc, dans l'ordre Medhiv, Ultuant, Kamilia, Bromar. Ça vous convient?]

L'Oracle regarda la princesse corriger la pettie faute qu'il avait fait dans son nom, et il sourit. Il s'inclina poliment devant le roi et dit:

''Sire, je suis heureux de vous voir. Et désolé si je me présente a chaque fois, mais vous savez, avec l'âge, c'est la mémoire qui part en premier. Plutôt que de toujorus voyagé, je devrais me trouver un lieu stable ou vivre.''

Il redevint sérieux et hocha la tête pour dire que tout le monde pouvait resté. Il soupira sans bruit et dit:

''Les temps sont sombres, Sire. Le Mal déplace ses pions sur l'échéquier du monde. Vous ne devez pas seulement vous méfiez de l'ennemi visible, mais aussi de l'ennemi proche et subtile. Dans un monde ou un frère peu être un ennemi, il faut surveillez ses proches. Une ombre s'étend a l'intérieur même de votre Château. La corruption et la soif de pouvoir est présente dans votre royaume, mon Roi. Plus proche que vous ne pouvez le craindre.''

Il se tourna vers le nain et dit au Roi:

''Avec les temps qui arrivent, les alliés prouveront leur importance. Mais la pire menace n'est pas celle a l'extérieur, mon Roi. La pire menace est déjà au château. Il n'est pas dans mon droit de dire Qui ou Quoi, mais il est de mon devoir de prévenir qu'il y aura des évenements important.''

Il soupira a nouveau.

''Altesse, vous avez mené votre peuple a son apogé. Vous avez créer un âge de lumière pour les hommes. Mais...PLus une lumière est forte, plus l'Ombre grandie. Et dans l'ombre de votre royaume se trouve des ennemis redoutables. Les drows ne sont pas la seule menace. Surveillez autant l'extérieur que l'intérieur, et n'accorder pas votre confiance a tout le monde.''

L'Oracle esperait ne pas paraître..comment dire?..incohérent. Mais c'était difficile de mettre en garde quand on avait pas le droit de nommer l'ennemi. Il s'appuya sur son bâton et se tourna vers la princesse, puis le nain, et ensuite le roi.

''La guerre ne fait pas des hommes, elle fait des morts. J'aurais aimé apporter des bonnes nouvelles. C'est pour cela que j'hésite a resté a un endroit; on m'appel ''l'Oiseau de Malheur'' a plus d'un endroit, vous savez?''

[Ok pour l'ordre ma fifille, sinon on va se mélanger les pédales. Donc c'est toi après moi]

"Ma canne ? C'est vrai, apporte moi vite mon grog sinon je vais tomber inanimé de fatigue. Vite, mon trône"

Puis Ultuant éclata de rire.
Lorsque sa fille poussa un petit cri, il se retourna, vif comme l'éclair et lança une boule de feu dans les airs, non pour blesser l'inconnu, mais pour éclairer la scène et savoir à qui il avait affaire, avant de le tuer.
C'est alors qu'il vit Bromar, l'émissaire nain qui était arrivé peu avant.

"Alors vous avez déjà fini le tonneau de bière de la cuisine mon cher ?" fit-il avec un sourire retrouvé. "Vous écumez le château à la recherche d'un autre ?"

Puis Medhiv prit la parole.
En effet l'Oracle apportait de mauvaises nouvelles, mais pas vraiment surprennantes. Ultuant savait que des espions trainaient dans tous les coins, il savait que son royaume était divisé, mais il ne connaissait pas encore les noms des traitres. C'était ça le problème !

"Oui, cher Medhiv, je le sais qu'en temps de guerre, les espions fourmillent de toutes parts. Je sais qu'il doit y avoir des traitres dans mon entourage, mais je ne peux pas évincer tout le monde. J'ai déjà restreint le pouvoir au maximum, mais comment faire pour prendre toutes les décisions moi même ? Je ne le peux pas physiquement."

Mais une phrase l'interpella. Il savait qu'il fallait faire attention à chacun des mots d'un oracle car tous pouvaient recéler un sens caché. Il écouta donc :
Dans un monde ou un frère peu être un ennemi, il faut surveillez ses proches

Ultuant passa en revue tous ses proches. Il élimina sa fille et sa femme. Le bon vieux Conrad ne pouvait pas non plus le trahir... mais son frère... Oh il lui avait toujours était hostile, pourquoi cela aurait changé.
Quand tout à coup, les doutes de sa femme au sujet du conseiller le frappèrent. Oui elle doutait fortement même et il avait appris à se fier à ses intuitions. Elle se trompait rarement. Il allait le faire surveiller de près. Peut-être pourrait-il le demander aux Silencieux sinon il le repèrerait trop vite. Il connaissait tous les membres du château aussi bien que le roi. Ce ne pouvait pas être un garde qui s'en charge.

"Oh ne me flattez pas, si j'avais vraiment créé un âge de lumière, croyez-vous que nous aurions une nouvelle guerre ouverte ? Non, je n'ai pas cette prétention mon cher. Mais je sais très bien que les drows ne sont pas seuls, il va surement y avoir mon frère parmis leurs rangs, et ce ne sont pas des guerriers très... délicats, si je puis dire. Et toutes sortes de monstres rodant dans l'ombre rôde. Oui, trop malgré tout."

Le roi ria lorsque l'oracle dit son surnom attribué par les autres.

"Mais cela fait des décennies que tout le monde vous appelle ainsi dans nos contrées. Ne vous en déplaise bien entendu ! Il vaut mieux entendre le pire et y être préparé, que de ne rien savoir et se faire déborder. Telle est ma devise."

Le nain ne sursauta pas en voyant la boule de feu s'élancer dans la nuit étoila, il émit juste un grognement, il n'aimait pas la magie, toute forme de magie.
Il s'appuya sur sa hache, prit une bouffé de sa pipe et observa ses interlocuteurs. Le premier était le Roi, il venait de le rencontrer quelques heures plus tôt, Bromar le trouvait sympathique, un peu tête en l'air mais sympathique. La deuxième personne était une femme, une jeune et belle femme, c'était Kamillia, la fille du Roi, il le savait maintenant, elle était jeune mais ses yeux reflétaient une sagesse plus développé que son age laissait présumé. Elle était sur d'elle, peur être un peu trop, Bromar se promit de la surveiller, son audace risquerait de poser des problèmes. La derniere personne était le célèbre Oracle, les Nains ne lui donnait pas de nom, il n'était d'ailleurs pas le bien venu dans le Royaume, mais Bromar n'avait rien contre lui, certes ce Mehiv était baigné dans la magie mais tant qu'il ne s'en servait pas contre lui.
Ses yeux s'arrêtèrent sur l'oracle, il ne répondit a Kamillia que par un bref sourire, a la question du Roi il n'y répondit pas, non pas par impolitesse mais par curiosité envers le nouvel invité. Il prit enfin a parole

- Cher Oracle, vos beaux discours sont certes très intéressant, même si j'en comprend que la moitié, mais je voudrais savoir une chose : Que savez vous des Nains ? Etes-vous passé par mon Royaume ?

Il prit une nouvelle bouffé et répandit un légère nuage de fumé, il voulait savoir pour les siens, il n'avait pas de nouvelle depuis son départ et cela l'inquiétait. Et il se tournât vers le Roi sans attendre de réponse de l'oracle.

- Pour ce qu'y est des amis mon cher Roi, sachez que je suis avec vous, quoi qu'il arrive, ma hache vous appartient, ainsi que celles de ceux qui me sont fidèle.

Il se tournât enfin vers la Princesse

- Chere Kamilia, bien que je suis un nain, je me permet de vous donner un conseil : Ne laissez pas votre colère vous aveugler. Laissez votre oncle vous approcher pour savoir ce qu'il veut faire, bien que je n'ai aucune idée de la façon dont vous l'avez rencontré, cela m'importe peu..

Il s'arrêta, les yeux écarquillés, comme si il était surpris de sa dernière phrase.

- Humpf, ça fait seulement trois heures que je suis dans votre Royaume et voila déjà que je pense comme vous.

Il émît un nouveau grognement, et sortit une chope de bière comme venus de nul part. Puis il s'assit, il avait toujours mal au jambes, mais il aurait bien le temps de se reposer plus tard

L'Oracle sourit a chaque personne présente, puis dit:

''Votre Majesté, je sais que vous saurai faire face aux problèmes qui viennent. Vous êtes plus sage que moi dans plus d'un sens. Votre courage et votre détermination n'est pas a prouvé, nous savons que vous êtes un homme bon et juste. Et c'est justement ce genre d'homme qui seront en besoin très bientôt.''

Il se tourna ensuite vers la princesse.

''Attention, Altesse. Votre détermination est grande, tout comme votre fougue. Mais réfléchissez avant d'agir. Votre énergie elle-même pourrait causé votre perte, un jour. Apprennez avoir une situation dans l'ensemble, et n'agissez pas trop vite.''

Il se tourna ensuite vers le nain.

''Votre courage et votre force sont très bien connu, Maître Nain. Oui, votre Royaume est touché par toute ses corruptions. Mais heureusement, la fierté naine empêche votre peuple de trahir les siens. Mais la santé de votre Roi est fragile, et la soif de pouvoir risque de provoquer une guerre civile. Si jamais votre Roi meurt, vous devrez assuré la Régence jusqu'a ce qu'un chef sage et fort soit choisi, tout en tentant de calmer les candidats potentiels au trône.''

Puis il se tourna vers le roi et sourit.

''Je dois avoué avoir aidé a créer se surnom, mon Roi. Vous savez comment je voyage; sous la forme d'un corbeau. Et j'annonce souvent des malheurs. Ils ont liés les deux.''

Le Prophète se tourna ensuite vers la princesse et le roi.

''Certaines personnes que vous croyez pouvoir croire sont indignes de confiance, c'est vrai. Mais le contraire est aussi vrai. VOus pouvez faire confiance a certaine personne que vous ne voudriez pas.''

Il soupira ensuite.

''Je vais devoir me trouver une maison bientôt. Tout ses voyages ne sont plus de mon âge....''

- Pour ce qu'y est des amis mon cher Roi, sachez que je suis avec vous, quoi qu'il arrive, ma hache vous appartient, ainsi que celles de ceux qui me sont fidèle.

Le roi posa une main sur sa poitrine et inclina légèrement la tête vers Bromar, pour lui témoigner tout le respect qu'il méritait.

"Votre décision m'honore. Sachez que vous serez toujours le bienvenue dans le royaume des hommes cher émissaire ! Puisse les nains reconnaitre en vous celui que je perçois."

Puis après quelques paroles, Kamilia lui posa une question sur son oncle, son frère qui avait depuis longtemps mis les voiles loin du palais.

"Gringald, mon frère... C'est vrai, je ne t'en ai jamais parlé parce qu'il parti il y a longtemps, très longtemps du palais pour des contrées éloignées. A cette époque, il était ignoble. Il usait de son pouvoir en tant que Prince pour exécuter des personnes à tour de bras, il a même violé des femmes dans la ville. Son comportement était pire que celui des pires mécréants de Miradelphia, tous peuples réunis, même pire que les Drows. Mon père l'a banni du royaume. Quelques temps après la mort de mon feu paternel, il s'est manifesté à nouveau, tentant de me faire croire qu'il avait changé en bien. Mais ses déboires reprirent très vite, dès sa première nuit. Il n'avait pas réussi à se controler, et ses acolytes, oui il avait monté un clan durant ce laps de temps, étaient connu par les gardes comme d'anciens voyoux en fuite. Je l'ai renvoyé chez lui car son comportement ne me plaisais pas plus qu'à l'époque et je ne voulais pas qu'il fasse subir des tortures au peuple. Il m'a promis qu'un jour, et je crois que c'est arrivé, il ferait tout pour me tuer de ses propres mains, me voir le supplier de m'épargner. Et c'est pourquoi, je supute fortement qu'il se soit allié avec les elfes noirs, ce serait sa meilleure chance pour lui."

Le roi replongea dans les méandres de ses pensées. Oui ces années avaient été dures pour lui, il avait souffert de voir son frère agir ainsi et d'avoir du le chasser comme un malpropre. Il espérait secrètement que Gringald revienne dans le droit chemin, c'était tout de même son frère. Il était de la famille. Oui, que n'aurait-il pas donné pour arrêter de le voir nuire et pouvoir le serrer dans ses bras sans avoir peur de recevoir un coup de poignard.

- Gringald est de retour à Diantra. Je l'ai vu à la cathédrale ce soir.

Ultuant manqua de s'étouffer.

"Quoi ???? Il est de... de retour ? Tu... tu... l'a vu ?"

Les yeux du roi étaient sombres et furieux ! Furieux de l'incompétence encore prouvée de ses gardes et furieux que sa fille se soit enfuie de nouveau. Mais la haine ressurgit en lui, en pensant à tous les meurtres qu'il avait commis et il osait encore revenir ici, ici à Diantre, sa ville natale.

"Il ne t'a rien fait ? Tout va bien ?" demanda-t-il en examinant sa fille sous tous les angles. " Il n'a pas levé la main sur toi ? Que t'as-t-il dit ?"

L'inquiétude le tracassait presque plus que la fureur. Il avait peur pour sa fille, ça oui. Il ne pouvait le nier. C'est pourquoi quand Bromar proposa qu'elle retourne le voir, il s'insurgea à vive voix. Oui, c'était peut-être une bonne idée mais il ne voulait pas risquer la vie de sa fille. Non, il n'en était aucunement question, même pas un tout petit peu.

"J'irai le voir, moi."

Il regarda Kamilia.

"De toute façon, il veut me voir. Pas toi. Je refuse que ma fille coure le moindre danger. Je vais l'affronter seul à seul."

Les yeux du roi étaient durs, durs comme l'acier et la roche. Non seulement durs mais d'une froideur glaciale, à glacer le sang.

"Je vais enfin mettre un terme à ses agissements. J'aurais déjà du le faire depuis bien longtemps. Non, il a fait suffisamment de sacrifices et d'homicides. Je ne puis le laisser faire plus.
Que voulait-il de moi ?"

L'atmosphère était encore tendu par la révélation de Kamilia, lorsque l'oracle soupira.

'Je vais devoir me trouver une maison bientôt. Tout ses voyages ne sont plus de mon âge....'' dit-il d'une voix lourde.

"Je peux vous mettre à disposition une chambre si vous le souhaitez ou une petite maison en dehors de la ville, entourée de champs."

Kamilia s'enflamma. Le fait que son père s'insurge ainsi et la prenne encore pour une faible petite fille lui écorchait vivement les nerfs et cela la mettait une colère noire. Elle serra les poings et les dents jusqu'à ce qu'elle éclate comme un ballon trop gonflée. Cela allait faire des dégâts. Une vague télékinésique balayait la cour, secouant fortement les plantes. La princesse fit un pas vers son père, le regard orageux.

- Pas cette fois! Pourquoi n'êtes-vous pas capable de voir que je n'ai plus cinq ans!? Je suis parfaitement capable de me défendre!

Elle lui tourna le dos. Elle voulait frapper, mais devait contenir son caractère fougueux. Elle regarda l'Oracle longuement et s'apaisa suffisamment pour dire calmement :

- Gringald ne se doutera de rien venant de moi. Il pense que je suis innoncente et qu'il m'a prit dans ses filets, et non il même été très affectueux avec moi. Et de manière raisonnables! Il ne m'a fait aucun mal. Je retournerai le voir et pendant que je détournerai son attention, vous pourrez intervenir. Mais ne vous jetez pas dans la gueule d'un loup qui n'attend que cela pour vous dévorez les entrailles.

Kamilia était bouillante, elle eût soudainement un moment de faiblesse inexplicable, sans doute dû à la baisse d'adrénaline et à l'usage de la magie auquel elle était si peu habituée. La princesse regarda l'oracle de nouveau.

- Je pourrais vous conduire à des appartements convenables pour cette nuit et les suivantes si vous le voulez.

La princesse jeta un regard en coin à son père qui croyait toujours qu'elle avait des arrières-pensées depuis ses quatorze ans quand elle se proposait pour aider un homme ou qu'elle voulait se retrouver seule avec l'un d'eux. Tout de même! S'il croyait cela à ce moment-là, elle trouverait ça franchement ridicule. L'Oracle aurait pu être son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père! Il ne s'intéressait sûrement pas aux jeune femmes de son âge. Cette idée lui donna une envie folle d'éclater de rire, mais elle n'en fit rien.

Le Roi l'avait nommé émissaire, alors qu'il s'était présenté a lui en tant que Conseiller du Roi !

* Encore une réaction d'humain se dit-il en colère, non, non ce doit être seulement une erreur, un petit oublis de la part d'un homme rongé par la situation actuel. Oui ça devait être cela, Ultuant est un bon Roi *

Bromar, posa ses yeux bleu sur le Roi et sa fille, il ne voulait pas intervenir, il ne le pouvait pas, car il n'avait pas eu l'occasion d'assister a ce genre de disputes, surtout pas dans son Royaume.
Il n'avait pas l'habitude de s'occuper des affaires des Grands Gens, mais il allait vivre ici pendant un certain moment, il le savait, une guerre se préparait, et un Roi avait besoin de ses conseils, or le seul autre Roi qu'il connaissait était caché dans un souterrain, malade et au bord de la mort.
Bromar posa sa chope de bière sur le sol humide, pris une bouffé de sa pipe et s'éclaircit la voix :

- Hum, hum, sa voix était rocailleuse, mais une certaine chaleur émanait de celle ci. Si je puis me permettre, Sir, Princesse, Oracle, je pense que Kamilia ...

Il se tourna vers elle et s'inclina légèrement

- Puis-je vous appeler Kamilia ?

Sans attendre de véritable réponse il reprit son discours :

- Je pense donc, que votre fille Kamilia, a raison. Laissez moi terminez sir, ensuite vous pourrez me faire enfermer dans votre château, du moins si vos gardes arrivèrent a me capturer.

Il se mit a rire, toujours de son rire bruyant, puis il redevient sérieux.

- Oui votre fille a raison, il faut qu'elle revoit votre frère, il le faut pour la simple et bonne raison, que Gringald a besoin d'allié, et votre fille a l'apparence fragile, seulement l'apparence d'ailleurs. Il adressa un clin d'œil amical a la Princesse. Il nous faut, enfin il vous faut, savoir ce que mijote votre frère. Qu'elle aille au rendez vous, mais qu'elle n'aille pas seul, faite la surveiller par vos agent ou vos espion pour qu'ils puissent intervenir si il y avait un problème. Je me serais bien proposé mais je doute fort qu'un nain puisse grimper sur les toits des maisons afin de passer inaperçus.

Il se mit a rire de nouveau, mais il s'arrêta de parler, il reprit une bouffé de sa pipe et s'assit de nouveau. Ses jambes lui faisaient de plus en plus mal. Il regard les trois personnes avec qui il parlait, il essaya de sonder leur regard de ses yeux bleu afin de savoir ce qu'il allait se passer dans les jours a venir.
Il ne s'attendait pas a ce que la situation soit si critique, les Nains devaient vraiment intervenir, il fallait qu'il prenne contact avec ceux qui vivent a Diantra

L'Oracle fixa la fille du Roi piquait une crise. Apparament, elle en avait assez d'être couvée par son père. L'Oracle dit:

''Il est normal qu'un père s'inquiète pour ses enfants. S'il ne s'inquiètait pas, il ne serait pas un bon père.''

Puis il regarda le nain qui était de l'avis de la princesse. Medhiv savait que lui aussi était de leur côté, mais il cherchait comment présenté les faits au roi.

''Sir mon Roi, votre fille est plus vieille et mature qu'elle ne le parait, j'en suis sur. La preuve est qu'elle a sûrement déjà connaissance des risques. Vous devriez lui laissée une chance de prouvé qu'elle n'est plus une enfant. Et si vous voulez, je pourrai resté prêt d'eux, sous la forme d'un corbeau, pour la surveillez.''

A l'offre du Roi et de sa fille, il sourit. C'était une bonne idée; un petit chez soit ou se reposé.

''Sire, une chambre pour me reposé une nuit ou deux serait plus que bienvenue. Après cela, je dois allez voir les autres dirigeants des royaumes, pour leur parlé. Ensuite, si vous le voulez, je reviendrai içi. Si vous voulez, je pourrais tenté d'aidez les mages de votre royaumes? Il y a des gens qui ont beaucoup de potentiel, mais qui n'ont pas l'instruction nécessaire. Vous même avec un grand potentiel, comme votre fille, mais vos précepteurs n'étaient pas suffisament doué pour vous permetre d'utilisé votre plein potentiel.''

Kamilia commencer à s'échauffer, Ultuant connaissait bien ce comportement, il apparaissait toujours lorsqu'elle allait faire une crise de nerfs. Il prit sa patience en main et attendit la fin.

"Je le sais très bien que tu n'as plus cinq ans, mais même lorsque tu auras 180 ans, je te considèrerais comme ma petite fille et voudrait toujours te protéger. Certes je me fais beaucoup de soucis, mais je connait aussi très bien mon frère et s'il se méfie de quoi que ce soit, il pourrait te faire du mal, beaucoup de mal."

Il voyait bien que tout le monde était contre lui, mais il ne voulait pas se laisser convaincre si facilement. Un petit bracelet d'argent apparut dans sa main.

"Non, mes agents ne la surveilleront pas, ils ne sont pas assez doués. Mets ce bracelet à ton poignet" dit-il à Kamilia.
"Je te surveillerais constamment dans l'ombre, dans ma tour. Mais si jamais n'importe quoi ne va pas, crie ou touche ce bracelet, et j'apparaitrais aussitôt à côté de toi pour te protéger. N'hésite surtout pas, au moindre signe suspect, au moindre petit mouvement vers son épée, appelle moi. Je veux que tu me le promettes et que tu n'essaye pas de faire l'héroïne. Je ne veux pas, pas avec lui, avec n'importe qui d'autre mais pas avec lui. Tu m'as bien compris ?"

Il lui jeta un regard perçant pour lui montrer sa détermination. Elle ne devait pas refuser, ce n'était pas dans son intérêt. Puis reprenant un air plus joyeux, il répondit à l'Oracle.

"Parfait, alors ma fille vous conduira à votre chambre pour la nuit. Vous pourrez vous y reposer autant que vous le souhaiterez.
Mmmmmh, pourquoi pas. On verra ce que vous pourrez leur apprendre en privé puis je tiendrais une petite scéance d'entrainement, s'il me semble qu'il leur manque beaucoup de lacunes."

Le roi ria à la dernière phrase de Medhiv. Il se souvenait de tant de moments...

"Oh ! Peut-être que mes précepteurs n'étaient pas suffisamments doués pour développer tout mon potentiel, mais mon sens aigue du furetage dans tous les coins, y a contribué grandement. Ne vous en faites pas pour moi, je pense que j'ai suffisamment développé pour toute ma vie... quoique..."

Il se souvint des attaques télépathique qu'il avait subi la veille.

"... bah, un petit entrainement ou deux ne me fera pas de mal. Au contraire même."

Kamilia s'éloignait tranquillement avec Medhiv au bras. Ils parlaient déjà mais Ultuant n'entendait plus rien, de toute façon Bromar s'était adressé à lui.
Il tourna les yeux vers celui-ci, des yeux plein d'amitié.

"Oui, ça on peut le dire. Elle me ressemble beaucoup par certains côtés."

Il regarda à droite et à gauche comme s'il craignait quelque chose.

"Elle ressemble aussi à sa mère tout de même. Ne l'oublions pas. Ne l'oublions pas."

La dernière phrase se perdit dans un chuchotement tandis que le conseiller nain partait d'un grand rire qui amplit toute la cour, jusqu'aux plus profond jardins perdu dans les profondeurs de l'obscurité.

"Je crains que nous ne pouvons rien faire pour ses bêtises, elle a le don d'en faire même lorsqu'elle ne le veux pas. Souhaitons juste qu'il ne lui arrive rien."

Ultuant avait tout à coup l'air las. Il écouta Bromar et hocha lentement la tête pour acquiescer ses propos. Oui, lui aussi n'aurait pas voulu une guerre aussi tôt, mais qu'y pouvait-il ? A moins de se battre de son mieux et de gagner pour retrouver la paix qui régnait depuis si longtemps sur le royaume.

"Bien sur, suivez-moi mon cher ami. Je vais vous montrer votre chambre. Une chambre rien que pour vous avec aération pour fumer. J'espère qu'elle sera à votre goût."

Le roi sourit à cette remarque et s'éloigna des allées suivit de Bromar pour s'enfoncer dans les méandres des couloirs du palais.