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 La ville se repose [ PV Zeïn ]

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Jayla Talaeny
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Jayla Talaeny


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MessageSujet: La ville se repose [ PV Zeïn ]   La ville se repose [ PV Zeïn ] I_icon_minitimeMar 28 Oct 2008 - 10:04

    Au sol. Respiration rapide. Irrégulière. Les deux prunelles violettes ne tentaient aucunement de se détourner de la scène. La lame s’abattait sur elle, dans son ventre. Elle eut froid. Elle eut mal. Alors qu’elle portait ses mains pâles sur son abdomen, un liquide chaud et rouge se répandait sur sa tunique de cuir, entre ses doigts. Elle voulut émettre un cri avant de sombrer dans les ténèbres.

    Son cœur s’emballa et elle arrêta sa course sur les toits de la ville. Le toit de tuiles glissantes sur lequel elle s’était arrêtée était un peu surélevé. S’adossant doucement contre la cheminée gelée, elle prit le temps de souffler un moment avant de rouvrir les yeux sur l’obscurité de la ville. Poussant un dernier soupir, elle tendit une main vers le ciel et s’agrippa au sommet de l’objet de pierre se hissant à la cime, s’asseyant sur le bord encore chaud. La fumée ne s’en échappait plus depuis longtemps et pour cause, la ville endormie était extrêmement silencieuse et rares étaient les gens encore debout, ivrognes et autres aubergistes mis à part. Laissant tomber ses jambes le long de la pierre froide, Jayla regarda l’horizon. C’était la nuit complète et pourtant un bandeau de lumière se dessinait sur les contours des collines éloignées. D’un bleu légèrement plus clair, il semblait être la séparation du ciel et de la terre. Un dégradé de bleu vers un bleu nuit voir noir l’amena à discerner quelques étoiles. La nuit était parfaite. Aucun nuage. Aucun bruit.

    C’était presque affolant de voir une ville pareille que Diantra aussi peu active la nuit. Dans son enfance, se promenant toujours la nuit, elle avait souvenir qu’elle n’était tranquille que lorsque les limite de la forêt était dépassée. Les humains étaient peut-être plus différents. Moins festifs et plus dormeurs. Malgré en avoir côtoyé un pendant quelques années, c’était différent. Une ville remplie de ces êtres au bout des oreilles rondes, plutôt petit, leur peau d’une couleur bien moins pâle que le plus sombre des elfes, ils étaient physiquement différents et mentalement anormaux. L’adaptation allait être lente. Très lente.

    Jayla sortit ses dagues. Souvenirs de son frère. Elle se torturait à chaque action qu’elle faisait, était-ce un comportement normal ? Essayant de ne pas y penser, de l’endroit où elle était, elle sauta sur le toit voisin, plantant ses deux dagues dans les tuiles du toit glissant. Une seconde plus tard les dagues étaient ressorties et les pointes de pieds de l’elfe ne touchait déjà plus la tôle froide. Le toit de la prochaine maison était nettement plus incliné et de matière différente. C’était un toit extrêmement lisse où elle s’attarderait encore moins qu’habituellement. Elle repéra un endroit pour se réceptionner, la course au-dessus de la ville touchait pour le moment à sa fin. Elle coura, sauta et vint s’appuyer contre le la surface lisse, ne se laissant même pas le temps de déraper, virevoltant dans l’air, elle retomba sur les pavés de la rue déserte. Elle rangea machinalement ses dagues dans leurs fourreaux avant de se relever. Sa respiration n’était pas trop irrégulière, et sa poitrine se soulevait à intervalles espacés. Le sol était froid, dur et humide, mouillé par une pluie récente qui avait délavé toute la ville et les environs. Jayla enfouit son visage dans l’ombre de la capuche de sa cape, ne tenant pas à être repérée par la couleur irréellement elfique de ses cheveux. Cependant le risque ne semblait pas énorme, on entendrait une mouche voler dans ces ruelles vides de toute présence vivante. Ce qui n’était pas pour lui déplaire, son caractère avait beaucoup changé mais ce trait-ci était resté au cours des transformations : elle n’aimait pas la foule. Un trop plein de gens lui était fort désagréable, oppressant.
    La silhouette sombre et fine de l’elfe se mouvait au travers des ruelles qui semblaient monter. Elle atteindrait bientôt le sommet de cette « colline » ce qui lui permettrait de voir l’ensemble de la ville sans avoir à monter au-dessus des maisons qui la constituaient.
    Là aussi les villes humaines étaient bien différentes. Tout identique. Tout plat. Les villes elfiques situées davantage en forêt s’établissaient du sol, passaient par les arbres et certaines maisons étaient établies au sommet des arbres. Deux mondes totalement différents. Deux mondes opposés.
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MessageSujet: Re: La ville se repose [ PV Zeïn ]   La ville se repose [ PV Zeïn ] I_icon_minitimeMar 28 Oct 2008 - 13:40

La nuit était belle et claire. La pluie avait lavé le ciel de tout nuage et aucun vent ne soufflait. Le ciel était d’un bleu profond, assez sombre pour que les étoiles se détachent nettement, pépites d’or vacillantes qui dansaient autour d’une Lune pleine. Il faisait nuit, et la ville de Diantra était silencieuse. Ce silence endormi dans laquelle cette fière capitale se plonge après une journée mouvementée. L’air sentait encore la pluie, l’humidité, les dalles de pierres glissaient encore et, ça et là, des flaques reflétaient les astres brillants de la nuit.

Zeïn, lui, ne dormait pas. Il avait peur que, dans son sommeil, s’éveille de trop douloureux souvenirs. Pourquoi cette nuit plutôt qu’une autre ? Il n’en savait rien. D’une certaine manière, il le sentait. L’Etten’Orû risquait de se voiler et son terrible vécu revenir à la surface s’il baissait la garde. L’Aks pouvait frapper à tout moments. Pour ne pas sombrer dans la folie, il s’était isolé sur le toit d’une haute maison de la ville. D’ici, assis dos à une cheminée, il voyait Diantra s’étendre devant lui. L’air était froid et revigorant. Une belle soirée. Du moins, elle aurait pu être belle sans cette ombre au tableau…

Soudain, le silence de la communauté endormit fut brisée. Oui non, pas vraiment. C’est comme lorsque la surface lisse et miroitante d’un lac est froissé par une goutte de pluie. C’est très léger. Doux et frissonnant. Le bruit d’un pas gracieux, une ombre discrète. Quasiment invisible. Le souffle du vent dans les feuilles des arbres d’automne. Le flocon de neige qui tombe sur le manteau blanc d’un épicéa. Une touche de nature dans cet univers gris.

Zeïn fut interpellé par cela. Cela ne concordait pas avec le paysage. C’était trop beau pour se trouver entre les pierres de cette ville morte. Il se redressa, fixant intensément la nuit. Elle était là. Eclair vert. Feu follet. S’il ne l’avait pas cherché, il ne l’aurait certainement pas vu. Il s’avança doucement, pour voir. Elle approchait dans sa direction. Silhouette fine et harmonieuse. C’était clair et nette : elle n’avait pas sa place ici. Une fleure ne pousse pas sur les pavés d’une rue sombre. Elle a besoin de soleil et de vent, de liberté tout simplement, pour s’épanouir.

Ce n’est pas que Zeïn est un grand poétique mais cela avait éveillé sa curiosité. Et tout ce qui pouvait l’empêcher de penser au passé était le bienvenu. Il se mit en évidence sur le toit, sa silhouette se découpant légèrement sur le fond d’un bleu foncé, comme se découpe la courbe des collines, au loin. Il avait son épée à la main. Rien d’inhabituel selon lui : il n’avait aucune mauvaise attention. Mais même si la visiteuse de la nuit était une femme, on n’est jamais trop prudent. Elle s’arrêta non loin, au sommet de ce monde grisâtre. Ses cheveux d’un vert étrange, ses gestes gracieux… C’était donc cela qu’avait ressentit Zeïn. La senteur des bois. Une elfe…
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Jayla Talaeny
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MessageSujet: Re: La ville se repose [ PV Zeïn ]   La ville se repose [ PV Zeïn ] I_icon_minitimeMer 29 Oct 2008 - 14:47

    Progressant dans les ruelles à une vitesse inhumaine, distinguer si ses pieds touchait le sol était quasi impossible mais cela lui paraissait si anodin. Les pavés du sol étaient fortement endommagés, posés irrégulièrement une partie était rongée par un parasite rendant la pierre jaunâtre, l’autre partie était usée par le passage régulier de tous les habitants de cette ville endormie qui devait grouiller comme un nid d’abeilles durant la journée. Ces humains n’avaient donc aucun scrupule en ce qui concernait le premier aperçu de la ville. Ben voyons c’était bien une pensée d’elfe ! Pitoyable.

    Quelque chose dû la gêner pendant sa progression, elle s’arrêta net au beau milieu de la rue qu’elle arpentait. Le frottement de deux tôles ne lui avait pas échappé, c’était à en devenir paranoïaque. Elle observa les alentours. La source du bruit était quoi qu’il en soit en hauteur : embêtant comme position stratégique. En pleine nuit, une ruelle malfamée, se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et c’était vite fait, elle savait cependant qu’un humain ne rivaliserait pas. Elle n’en baissa pas moins sa garde cherchant sans tenter de se dissimuler une silhouette… quelque chose qui aurait pu provoquer ce bruit infime échappant aux inattentifs. Elle trouva rapidement, l’individu ne semblait pas vouloir se cacher. Elle ne vit que sa silhouette découpée clairement sur ce fond sombre parsemé d’étoiles. Seul le visage de l’intrus ressortait par sa pâleur irréelle. Le regardant un peu plus attentivement en n’éprouvant aucune gêne à le dévisager ainsi elle le détailla : Il était grand et élancé, pas un de ces colosses musclés comme des bêtes, cheveux de jais en bataille à cause du peu de vent qui soufflait sur le haut des toits, un visage fin et clair. Elle se surpris à penser que son attitude avait tout d’un ange sauf son goût vestimentaire qui ne reflétait que la noirceur des ténèbres. Il la fixait. Si le corps de Jayla était illuminé par la clarté de la lune pleine, lui en était dispensé.

    Puis elle douta. Le bras de l’« ange noir » était replié et posé sur quelque chose. A en juger par la place de ce quelque chose, elle fronça les sourcil. Qui n’était pas armé dans cette ville bon sang ! C’était à croire qu’il ne valait mieux pas sortir sans avoir de quoi se défendre. Ou alors ses intentions n’était pas comme celles d’un simple citoyen. Elle se posait bien trop de questions. Méfiante. Il n’avait pas l’air de vouloir détourner son attention, elle prétendit donc poursuivre son chemin comme si de rien était. Elle bifurqua dans la ruelle voisine de la maison sur laquelle il était perché, se dissimulant ainsi à sa vue.
    Arrivée à l’arrière de la bâtisse, elle regarda le mur de la maison et de celle voisine, son regard passant de l’une à l’autre. Elle prit une inspiration silencieuse avant de s’appuyer contre l’un des murs et passant à l’autre progressant ainsi vers le toit de la première maison. Le toit était extrêmement petit vu d’ici alors les idées s’enchaînèrent rapidement. Saisissant le bord du toit, elle s’élança juste derrière la silhouette noire devant la cheminée. Dégainant ses dagues machinalement, elle en passa une délicatement sous la gorge blanche du jeune homme et une contre ses côtes pas loin de la main qui risquait de tirer le sabre ou l’épée qui lui servirait. Cet enchaînement de situation était … inattendue et pas vraiment dans les principes de Jayla, de quoi se mettre les gens à dos.


    Luini yassen tintilar i eleni ar ilyë tier undulávë lumbulë
    I fairi nécë isilmë lantalassë
    Sí vanwa ná


Spoiler:

    Chant christallin s'échappant de ses lèvres fines. Un sourire éclaira son visage. Cela faisait bien longtemps.
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Zeïn Etten'Orû
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MessageSujet: Re: La ville se repose [ PV Zeïn ]   La ville se repose [ PV Zeïn ] I_icon_minitimeMer 29 Oct 2008 - 19:01

L’ombre furtive disparut dans les ténèbres, comme si la nuit l’avait engloutie. Zeïn regarda un moment autour de lui, scrutant les sombres abysses de l’obscurité. Tout sens en alerte, il tenta de suivre le très léger bruit que faisait l’elfe en bondissant ainsi sur les toits, comme un écureuil dans les branches des arbres. Sauf qu’un animal a sa place dans la forêt. Tout comme cette femme. Et la ville de Diantra était sûrement un des derniers endroits où il aurait cru rencontrer un représentant de cette race. Race mystérieuse et admirable. La vie d’un humain semblait si éphémère à côté des siècles que pouvaient survoler un elfe… Il n’en avait jamais vu, en vrai, et l’un d’eux parcourrait la ville en ce moment. L’un d’eux… Le menaçait.

Tout était allé très vite. Une présence tout d’abords, légère, qui se coule dans son dos. Puis les lames qui glissent sous sa gorge pâle et devant ses côtes, l’empêchant de fuir. Et bientôt ce chant. Il l’entendait sourire à travers ses mots. Une langue si étrange, si belle. Le son de sa voix envoûtante. Cristalline. Ça coule de source ! Oui, ces créatures de la nature sont fascinantes. Et mortelle. Comme les sirènes qui chantent pour attirer les marins trop insouciants vers elles. Les séduisant pour mieux les tuer. Comme les araignées. Fines stratèges, elles tissent leurs toiles pour faire prisonniers les insectes qui passeraient par là.

Mais n’était-ce pas là la parfaite description des Drows ? Ces êtres noirs et maléfiques, assoiffés de sang. Les elfes, maîtres des forêts n’étaient-ils pas alliés des humains ? Que faisait-elle alors à l’immobiliser ainsi ? Avait-il mal vu ? Non, sa chevelure verdoyante comme une prairie au printemps, était caractéristique ses elfes, n’est-ce pas ? Le jeune duelliste, dans sa situation, ne pouvait faire un seul mouvement. Et elle souriait. Il avait entendu la légère nuance de celui qui sourit dans sa chanson elfique. Il avait aussi deviné, au vu des circonstances, que ses paroles étaient noires comme cette nuit dans laquelle ils étaient plongés.

Il sourit à son tour. En ce soir lugubre, l’Etten’Orû avait le dessus. Et c’était mieux ainsi. Car si c’avait été le vrai Zeïn qui se serait fait prendre, il n’aurait rien fait pour se défendre. Mourir était alors une trop belle solution pour échapper aux douloureux souvenirs. Et ce poignard, plaqué sur sa gorge, aurait eut alors l’allure d’un ami. Il en aurait été soulagé de voir enfin le bout de sa longue torture. De voir que tout cela allait bientôt prendre fin… Seulement, ce n’était pas lui qui était alors éveillé, mais le railleur casse-cou, qui voyait cette menace comme une nouvelle aventure, un bon divertissement dans cette nuit ennuyeuse. Tout cela se traduisit donc par ce sourire macabre, ces lèvres qui s’étirent dans une maligne grimace moqueuse. C’était plus fort que lui.

L’elfe avait fini de chanter depuis un bout de temps. Il leva alors les mains, doucement, à hauteur du torse, et frappa trois coups légers. Son applaudissement ironique brisa le lourd silence de la nuit. Sa voix fut d’une raillerie doucereuse :
- Et bien, belle demoiselle, votre chant est d’une pureté sans pareille… Laissez moi vous dire qu’elle était si joliment ténébreuse qu’elle n’a en rien perturbé la noirceur de la nuit. L’harmonie était parfaite…
Toujours avec des mouvements extrêmement délicats, il pris les deux mains de l’elfe entre les siennes. Il savait très bien que si elle avait voulu le tuer, ce serait déjà fait mais ce n’était pas le cas. Il était encore bien vivant, ce qui voulait dire que ce n’était pas son intention première… Quoique, peut-être qu’avec ce qu’il venait de dire, elle serait tentée… Mais maintenant qu’il tenait fermement ses doux doigts entre les siens, elle n’avait plus l’avantage. Il lui suffirait de faire de ses poignets des prisonniers de ses mains agiles, ou de vivement dégainer son épée pour parer un éventuel coup…

Soudain, l’Aks le frappa de plein fouet. Les mains de Zeïn se serrèrent violement, plus qu’il ne l’aurait voulu, autours de celles de l’elfe. Qu’avait-il alors ressentis pour que le poison réagisse si violemment ? Il tenta de se contrôler, gardant ses doigts en menottes à son agresseur. [Tiens ? Ce mot est toujours au masculin ? Ça me fait bizarre u_u] Il tourna légèrement la tête, croisant alors le regard de l’inconnue. Elle avait quelque chose qui brillait dans les yeux qu’il ne saurait définir… Mais il ne put y réfléchir, totalement soumis à cette pulsion meurtrière que l’Aks lui infligeait. Ce n’était pas la première fois qu’il ressentait cela : souvent, lors de duels à mort, le poison prenait son contrôle, lui offrant une efficacité animale au combat. C’est qu’il y avait de bons côtés à ce poison… Seulement, il n’était pas en duel, et il n’avait aucune raison de vouloir la tête de cette elfe, bon sang ! L’Etten’Orû se troubla. C’était un sanguinaire mais pas un assassin. Il tuait avant tout pour l’argent. Et s’il y prenait parfois du plaisir, il refusait de devenir un hors-la loi. Devenir duelliste était un bon moyen de goûter au sang sans être un fugitif. Ce qu’il ne voulait pas devenir.

Et s’il laissait maintenant l’Aks l’envahir, il risquait de tuer cette inconnue. Même si elle l’avait menacé, il ne pouvait se permettre de laisser un corps derrière lui. Et puis, il y avait aussi l’autre éventualité : s’il essayait de l’abattre, elle pouvait très bien le tuer à sa place… C’était bien la première fois que Zeïn se trouvait face à un tel conflit intérieur. Ou presque… S’il restait le duelliste, l’Aks prendrait sûrement le dessus, alors que si l’autre Zeïn intervenait, la soif de sang s’adoucirait, voir disparaîtrait complètement, et il ne tenterait rien. Sauf se tuer lui-même. Dans les deux cas, c’était un chemin dangereux…

Dernière alternative, il pouvait demander à cette gentille elfe de déguerpir au plus vite. Ha ha. Humour. Zeïn inspira longuement. Il trouva le plus simple à faire : se laisser menacer en Etten-Orû. Ainsi, l’Aks n’y pourrait rien et le vrai Zeïn resterait dans son coin obscure. Il lâcha les mains de la jeune femme, la laissant ainsi libre de ses mouvements. Il reporta son regard dur sur la ville endormie qui s’étendait devant lui. Si elle le tuait, c’est que Sullivan avait gagné le combat.

[C’est d’un compliquééé ! Moi qui ne savais pas quoi répondre, je me suis inventé un réel conflit intérieur xDD. Evidement, tout ceux qui n’ont pas lu son histoire, caractère et qui ne savent pas ce qu’est l’Aks ne vont rien comprendre… M’enfin bref, bonne chance pour me déchiffrer Jayla <3!]
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Jayla Talaeny
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MessageSujet: Re: La ville se repose [ PV Zeïn ]   La ville se repose [ PV Zeïn ] I_icon_minitimeMer 29 Oct 2008 - 21:34

    L’elfe tenait la vie au bout de ses dagues. Elle aurait pu lui trancher la gorge d’un coup de lame. Mais à quoi bon ? Il n’avait rien fait. Cet ange noir n’avait rien demandé et c’était à se demander si c’était lui qui s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Pourquoi le retenait-elle ainsi ? Elle n’en avait aucune raison à part la présence d’une arme prête à être dégainée pour la tuée. Effectivement. Seulement rien ne lui affirmait qu’il en voulait à sa vie lui aussi. Il ne devait pas s’en douter et Jayla non plus, mais ils, réciproquement, n’étaient pas les seuls à subir ce conflit intérieur. L’un se livrait bataille entre plusieurs parties de sa personnalité, le bien / le mal / le neutre ? Pas réellement. Un parti pensait trop au passé et à des évènements durs à supporter, une part dépressive qui voulait en finir, un autre avait la rage de tuer, aimait certainement contempler le sang de ses victimes couler, aimait la victoire. L’autre luttait entre la gamine à cran et rancunière qui en voulait à tout le monde pour un meurtre, meurtre avait eu sa fin : les deux hommes s’étaient tués mutuellement, cette partie ne cessait de vouloir retourner en arrière, remonter le temps aurait été trop beau. Impossible. C’était ce côté qui ramenait régulièrement les images de cette nuit noire dans la tête de l’elfe. Son autre côté était sa raison, la sagesse, le « droit chemin » seulement il était très souvent dissimulé par l’autre partie et c’était une vraie bataille à chaque instant.

    Au fond, les deux êtres avaient au moins ça en commun. Réflexion faite, Jayla, finissait son chant et allait attendre un court instant avant de retirer ses armes, mettant l’ange noir hors de leur portée. Amusant. Comme si ses dagues reprenaient également des éléments de conflits de leur maîtresse. Cependant, avant que la jeune femme ai pu prendre l’initiative de retirer ses dagues, la voix de l’inconnu résonna et lui répondit.


    Et bien, belle demoiselle, votre chant est d’une pureté sans pareille… Laissez moi vous dire qu’elle était si joliment ténébreuse qu’elle n’a en rien perturbé la noirceur de la nuit. L’harmonie était parfaite…

    C’était assez ... ou plutôt complètement inattendu que couteau contre la gorge il essaye de parler. En fait, avant de parler il commença même à applaudir ce qui eut pour effet de perturber un peu l’attaquante. Quel comportement étrange. Elle l’écoutait attentivement, n’essayant nullement de le menacer davantage mais ne se desserrant pas pour autant. Eloges et éloges mais la voix qu’il employait sonnait faux. Peut-être était-ce son timbre habituel qui montrait cette ironie tout de même un peu discrète. À quoi jouait-il ? Jayla était désorientée, mais tuer n’était pas nouveau et elle n’aurait aucun scrupule à tuer … quelqu’un qui ne lui avait rien fait. Sa raison reprit le dessus. Elle jura intérieurement d’être si partagée avec elle-même.

    Les secondes étaient longues. La voix grave du menacé s’éteignit et Jayla sentit quelque chose lui saisir les poignets. Elle voulut aussitôt planter la dague en contact avec les côtes du jeune homme dans ces dernières, mais quelque chose l’en empêcha au fond d’elle. Il pivota sur lui-même. Les deux « adversaires » se faisaient maintenant face. Les prunelles de l’elfe agrippèrent immédiatement celle de l’ange qui de près avait encore davantage cette allure angélique, ce visage doux et d’une perfection déstabilisante. Il avait réuni les mains de l’elfe l’une contre l’autre, dagues gardées fermement au centre. Il se mettait dans une position tout aussi dangereuse que la précédente, mais différente : Elle aurait pu le pousser aisément dans le vide. Problème : Elle tombait aussi. La chute n’aurait pas été agréable, tomber à deux était plus périlleux que tomber seul. Elle écarta cette idée de son esprit lorsque les mains de l’homme refermèrent leur prise, elle n’avait pas remarqué à quel point ses mains étaient glacées. Elle aurait pu aussi bien lui planter ses dagues ensemble où bon lui semblait quoi qu’elle doutait de sa force dans cette position qui la contraignait à s’abaisser à l’attente d’une éventuelle libération.

    L’elfe en profita pour dévisager plus sérieusement celui dont la vie avait dépendu d’elle il y a de cela quelques secondes. De tous les visages humains qu’elle avait vu passer ces dernières années, il faisait partie des plus étranges de tous. C’était étrange. Il avait tout du physique d’un de ce dont la vie était extrêmement courte mais elle commençait à douter de son assurance concernant cette information. Elle ne pu s’empêcher de plonger avidement dans ses iris. C’était une couleur trop inhabituelle, surtout chez des ... humains. Le doute resurgit en elle alors qu’elle détaillait un à un les éclats d’or dans ce fond gris, argent. Humain ou pas, ce regard devait en captiver plus d’un(e).

    Quelque chose perturba son résonnement. Il baissa le regard en desserrant ses doigts autour de mains de Jayla. Elle était … libre. Elle cherchait encore à guetter ce qu’il allait ensuite faire. Elle n’avait lâché du regard son épée que pour contempler ses yeux et il ne semblait aucunement vouloir sans servir. Accroupie ainsi sur le toit de tôles glissantes et après un petit moment, elle sourit et rangea ses dagues.


    Cette nuit ne se prêtera pas au sang, peut être le rouge s’accorderait avec l’aspect glauque d’une nuit sans lune mais pas à celle de l’étoilée soirée.

    Elle se redressa légèrement avant de sauter en arrière pour retomber sur la pierre brute de la cheminée en laquelle elle avait plus confiance que … cette pente glissante et périlleuse.

    Dommage … Le rouge sanguin siérait parfaitement à l’or illuminant votre regard.

    Ramenant ses jambes en tailleur, ses dagues n’étaient pas loin, elle n’étaient jamais loin, qui sait, il aurait pu lui sauter dessus et ne faire qu’une bouchée de l’elfe avec l’épée dont elle voyait désormais toute l’ampleur. Elle n’était toujours pas entièrement confiante. Comment pourrait-elle l’être ? Elle était également prête à bondir pour rattraper l’individu s’il lui faussait compagnie.


[ Comme d'habitude, un RP qui est fermé de chez fermé =X J'édite si ça te gènes hein <3 ]
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MessageSujet: Re: La ville se repose [ PV Zeïn ]   La ville se repose [ PV Zeïn ] I_icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 12:47

L’elfe au regard verdoyant, comme il le prévoyait, ne le tua pas. Cela aurait été ironique, qu’après s’être battu à mort tant de fois dans sa vie, qu’une inconnue apparaisse dans la nuit pour lui faire la peau d’un coup de poignard… Ses paroles, toujours aussi harmonieuses avec la ténébreuses nuit, glissèrent sur le vent. Non, il n’y aurait pas de sang cette nuit. Elle bondit en arrière, avec cette grâce et cette agilité dont seuls ces êtres des forêts sont dotés, pour rejoindre le haut d’une cheminée. Elle y prit place, assise en tailleur, mais sur ses gardes, ses armes toujours à porté de main… On ne sait jamais. Zeïn voyait très bien que s’il lui faussait compagnie, elle n’apprécierait pas. De toute façon, il s’était promis de ne plus fuir…

À présent qu’il était de nouveau libre, il ne pouvait rester figé dans l’attente. Il fallait décider de qui prendrait les commandes. L’Etten-Orû était un grand risque. Il avait toujours cette soif de sang envers la belle inconnue. S’il laissait le duelliste prendre le dessus, il y aurait un combat. À mort. Et rien ne prouvait que ce fût lui qui gagnerait. Si l’ancien Zeïn décidait, il essayerait de tirer les premières intentions de la jeune femme à son avantage, lui demandant d’en finir avec lui. Or, le suicide n’est-il pas une manière de fuir ? Non, décidément, quoi qu’il fasse… L’Aks amplifierait ses sentiments, que cela soif de sang inassouvie ou profond désespoir, et cela causerait sa perte.

Il trouva une solution. Car, comme l’elfe ne l’avait pas tué, ce n’était pas dis qu’elle le fasse s’il lui demandait. C’était sa seule échappatoire. Si elle refusait, il aurait peut-être assez de force pour surmonter l’Aks et retrouver de sa lucidité… Il se décida alors. Son corps était engourdi d’être resté ainsi figé dans le froid. Une inspiration… Et l’ancien Zeïn prit les commandes. Aussitôt, l’Aks réagit à son malheur. Le mal s’amplifia jusqu’à devenir insupportable. Insurmontable. Il se tint violement la tête, le regard sur les tuiles devant lui, se retenant de hurler.

Que faisait-il ici ? Qui était-il ? Tout à coup, il perdit la raison. Le poison l’empêcha de retrouver ses esprits. Il lui imposa les images de son terrible vécu. Les souvenirs ressurgirent, entremêlés, si absurdement horribles qu’il douta de leur véracité. Etait-ce lui, là, fuyant le combat, enchaîné par sa propre peur, condamnant alors son père à une mort certaine ? Etait-ce lui qui laissait sa mère sauter dans le vide sans avoir la moindre intention de la retenir ? Et là, tuant ce noble et, du même coup d’épée, sa sœur ? Où était la logique dans cette vie ? Tout cela n’était que le fruit de la cruauté de Sullivan. Un jeu.

Zeïn avait tout à coup changé d’expression. De raillerie, il était passé à effroi. De l’effroi, il devint ténèbres. Le jeune homme daigna son épée. Il y eut ce léger chuintement de la lame qui sort du foureau. Généralement le dernier bruit qu’entendaient les duellistes contre lesquels il se battait. Il brandit donc son épée vers le ciel, la fixant un instant. Ce geste avait put faire fuir l’elfe. Ou lui faire prendre ses dagues, prête à se battre. Mais il ne voulait pas qu’elle parte, ni qu’elle se batte… Il avait besoin d’elle pour accomplir cette tâche.

Il regarda longuement son épée, étincelante aux pâles rayons de la Lune ronde. Sa lame, couverte d’inscriptions incompréhensibles, était légèrement rouillée, et couvertes d’entailles et de rayures. Sa garde était cassée à un endroit, et son manche profondément usée. Elle était ancienne et abîmée, et son équilibre devait en être détraqué… Elle était magnifique. Car cette lame d’acier était celle qui avait transpercé Sullivan. Son sang avait maculé cette épée, c’est pourquoi aux yeux de Zeïn elle était si belle… Et si blessante.

Le jeune homme empara la lame de ses deux mains. Le tranchant de l’épée entama sa chair, dessinant des lignes rouges dans ses paumes. Il la vit basculer, offrant son pommeau à l’elfe. Un sourire triste se dessina sur ses lèvres. Sa voix, calme et posée, du moins c’est comme ça qu’il tentait de l’avoir mais elle tremblait un peu, contrastait avec cette moquerie ironique qu’il avait eut.
- Et bien quoi ? Finis ce que tu as commencé. Termines ton geste.
Il resta ainsi longuement. Elle ne fit rien. [Enfin j’espère parce que je ne veux pas qu’il meurt moi, mon Zeïn T_T] Il attendit, mais elle n’eut aucun geste pour prendre l’arme.

Il la fit pivoter, reprenant à nouveau son pommeau dans sa main droite, la pointe vert le sol. Alors que jusqu’à présent, après avoir admiré son épée, son regard or argent c’était fixé sur la jeune inconnue, il observa sa main libre, ses doigts en sang. Il empêcha une perle pourpre de couler plus bas en la faisant prisonnière de ses lèvre. Puis il reporta à nouveau son regard sur l’inconnue.

- Le goût du sang. Le connais-tu ? À vrai dire, il n’en a aucun. C’est la personne qui tue qui le sent, chacune différemment. Il peut avoir la senteur de la victoire, l’amertume de la haine, le sucré du devoir accomplis… Certains en deviennent dépendants. Et je le suis. Mais vois-tu, je suis pour la justice. Contradictoire n’est-ce pas ? Je tue pour le plaisir, mais avant tout pour l’argent… Et tout cela, légalement ! Peut-on dire de moi que je suis un assassin ? Juste parce que je tue de sang froid ? Mais je ne suis ni hors la loi, ni fugitif. Et je ne tiens pas à le devenir. Je t’ai proposé de prendre ma vie car c’était pour moi la meilleur alternative. Mais à présent… Si tu veux me tuer contre ma volonté, je me défendrais.
Pourquoi racontait-il tout cela à cette inconnue ? Que voulait-il dire avec ses paroles désordonnées ? Il n’en savait que trop rien. Peut-être… peut-être que c’était à l’Etten’Orû qu’il s’adressait…
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Jayla Talaeny
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MessageSujet: Re: La ville se repose [ PV Zeïn ]   La ville se repose [ PV Zeïn ] I_icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 14:32

    Cet ange noir était étrange. Elle ne l’avait toujours pas lâché des yeux, et reculée, elle pu plus facilement regarder son comportement. Par moments il tremblait, des spasmes légers dont la plupart lui échappaient sûrement, mais elle en saisit quelque uns. Après l’un de ces « écarts », elle remarquait comme un changement. Comme tout à l’heure lorsqu’il avait resserré son emprise puis l’avait libérée. Luttait-il ? C’était plus évident que son combat à elle. Quoi qu’il en soit, un de ces spasmes venait encore de le secouer lorsqu’il sortit lentement son épée. Elle n’eut pas peur, du moins pas de la lame du jeune homme pour plusieurs raisons : le dernier regard lancé avant qu’il dégaine son arme n’était en rien de la frénésie pour voir couler du sang, elle ne sous-estimait pas sa rapidité à atteindre la cheminée, mais elle aurait plus vite fait de sauter dans les airs et sortir les griffes. Non il n’était pas aussi ... suicidaire ?
    Il abaissa alors son arme, manche vers Jayla, lame planté dans ses mains délicates qui commençaient à se tacher de rouge foncé. Elle fronça les sourcils. Elle ne toucha pas l’épée la regardant rapidement. L’elfe pensa immédiatement aux signes sur son épaule, indéchiffrables. Il lui retira de la vue, elle aurait pu l’écarté pour marquer son refus, mais cela risquait d’entailler encore plus profondément les mains du jeune homme.


    Et bien quoi ? Finis ce que tu as commencé. Termines ton geste.

    Le tutoiement lui provoqua un léger sursaut intérieur tout autant que ce changement radical de ton, comme plus faible que le précédent, celui qui était menacé d’un couteau sous la gorge et qui aurait pu être arrêté d’un simple geste. Elle écarta de sa vue l’épée pour replonger ses yeux d’un violet teinté de bleu dans ceux or et argent.

    Ce n’est certainement pas avec votre arme qu’éventuellement je vous ôterai la vie. Cela peut sembler donner ce sentiment de supériorité dans un combat, une bataille, mais sachez que mes … victimes ne meurent que de mes lames et uniquement elles.

    Ses paroles étaient sèches mais prononcées toujours de sa voix douce, comme si elle n’avait pu s’énerver. Elle se questionnait encore sur ce brusque changement d’avis. Imprévisible. Il rangea son arme immaculée de sang. Elle écouta ensuite son récit bref sur un point de vue personnel, sorti de nulle part. Elle prit soin d’éluder une partie de ses nombreuses interrogations.

    Celui qui tue est assassin, qu’il le veuille ou non. La justice qui croie bon de tuer un être n’est pas justice car ôter une vie est injuste même si le passé de la personne concernée n’est que tuerie. Elle s’arrêta un instant et sourit. Tout cela est par contre contradictoire, le métal de mes dagues vous aurait abîmé bien avant que vous me proposiez la vôtre si j’avais voulu votre mort, je ne suis pas de celle qui se délecte d’une mort longue à venir. Elle ajouta également. Évitez peut-être de proposer ce choix à n’importe qui, votre souhait risquerait d’être exaucé.

    Elle se redressa, descendit vers le bord du toit et regarda la hauteur qui les séparait du sol regardant au passage sa main encore en sang.

    Peut-être serait-il plus prudent de descendre avant qu’une autre envie de ce genre vous prenne.

    Elle s’apprêtait à se jeter dans le vide quand elle réalisa qu’elle avait oublié une chose. Lançant un regard malicieux au futur désarmé, elle retira prestement et sans crier garde l’arme de son fourreau sautant immédiatement après vers le toit de la maison voisine. Cela aurait, elle n’en douta pas une seconde, pour effet de titiller les nerfs de l’ange resté pour le moment au même endroit. Se réceptionnant sans mal sur le toit suivant, épée en main, elle pu la contempler d’un peu plus près. Elle n’avait pas l’habitude de tenir de longues lames et fut surprise du poids qu’elle avait dans la main, d’une part par sa lourdeur [ ça se dit Oo ? ] comparée à un dague mais aussi par sa légèreté qu’elle avait mal estimée. Elle redressa rapidement la tête vers la silhouette maintenant aussi sombre qu’au premier regard.
    La suite de sa balade sur les toits de la ville reprenait, ce n’était pas son habitude de choisir la facilité du sol. Elle attendit un peu avant de sauter à nouveau sur un autre toit. Une âme d’enfant finit tôt ou tard par ressurgir.


[ Oui oui je vais me cacher j'vais me cacher xD ça va limite le faire à "c'est toi le chat" :mrgreen: ]
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