Gwen Adu [Mercenaire]

Nom/Prénom : Gwen Adu (en breton : Blanc et Noir)
Âge : inconnu
Sexe : Féminin
Race : Demi-Drow

Particularité : Aucun
Alignement : neutre
Métier : Mercenaire
Classe d'arme : Ça dépend de ses déguisements. Elle est bonne en à peu près tout. Elle préfère jouer les archers ou empoisonner que se salir, mais ça peut arriver qu'elle emploie l'épée. Par contre, pour ce qui est de la magie, faut même pas y penser...
Équipement : Idem. Pour la danseuse de cabaret sous-payée, poignard caché dans la dentelle de ses sous-vêtements, pour le vieux marchand solitaire, une canne en guise de cache à épée, et caetera, mais elle est inégalable au tir-à-l'arc, c'est son arme préférée... Elle porte souvent un bustier de cuir, quand elle n'est pas en mission, laisse ses cheveux libres, et a une jupe blanche froufroutante, telle une gitane.


Description physique :
Experte dans l'art de se déguiser, la mercenaire n'a pas d'apparence fixe. Mais si elle enlève le maquillage, la terre et les faux cheveux, alors on trouve une magnifique femme à la peau pâle, très pâle, seul critère qui peut évoquer son père Drow. Son visage a des yeux perçants d'un gris clair aux éclats bleu, ou verts selon l'éclairage. Ses cheveux noirs ont la couleur de l'obsidienne. Elle a des courbes généreuses, qui ne plairont jamais à un elfe. En effet, sa taille est plutôt creuse, et ses hanches rondes, sans compter que sa poitrine est plutôt généreuse. Pour la supprimer, quand elle se déguise, c'est un supplice de tous les instants... Elle mesure environ un mètre soixante-huit (on note le environ XD). Pour grandir, vive les talons. Quant à rappetisser... Pas la peine. La demoiselle a beaucoup plus de sang humain que de sang drow. En proportion, elle vieillit plus comme un humain, avec la beauté d'un drow.

Description mentale :
Ses yeux clairs et gris posent sur le monde un regard froid et distant. Elle déteste les hommes, et leur prétendue supériorité. Elle les trouve prévisible. Tous peuvent être manipulés par une chose, et cette chose se trouve environ vingt-centimètres sous leur nombril... Elle est solitaire dans l'âme, et se fait appeler dans le milieu "la perle noire". N'allez pas croire qu'elle n'a pas de bons côtés, elle est intelligente et sait être généreuse. Mais le verbe aimer n'a pas sa place dans son vocabulaire. Pour Gwen, en effet, chaque personne n'est sur le monde qu'un temps court. Tous ne sont que quantités de viandes négligeables, fragiles et à l'égo surdimensionné pour la plupart.

Histoire :
La femme eut un dernier spasme, et un bruit égorgé sortit de sa gorge. La servante grassouillette s'autorisa quelques sanglots, avant de saisir le bébé, et de le tendre à la jeune fille, qui le prit précautionneusement. Elle venait d'arriver dans le château, et du haut de ses quinze ans, n'avait encore jamais vu une mort en couche. Le bébé, dans ses bras, lui semblait impur. Dégoûtant. Une chose abjecte, à rejeter à tout prix. Alors qu'elle montait le corridor glacé, aux teintes rendues orangées par les chandeliers, un moine croisa sa route. Il avait un visage franc, et ses traits auxquels il était impossible de donner d'âge, s'éclairèrent.
- Eh bien, jeune fille, vous m'avez l'air bien pressée.
- Non, monsieur.
- Qui est cet enfant ?
- C'est celui de Madame de Treypiais, monsieur. Elle vient de mourir, je crois. Je ne sais que faire de lui. Il n'a pas de père connu, et... je crois qu'un drow est son père.
Le visage de la servante se crispa. Mais celui du moine garda la même expression douce. L'homme tendit le bras. Elle lui donna le nourrisson.
- Veux-tu que je l'emmène dans mon monastère, mon enfant ? Il sera nourri, et logé sans connaître le mal.
- Oui, sire... Jamais je ne pourrai vous remercier assez...
- Il ne faut jamais dire jamais... Déclara-t-il mystérieusement, en disparaissant, tandis qu'elle s'affaissait au mur, soulagée...
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La fillette donna un coup puissant dans le nez d'un camarade.
Il l'embêtait. Oui, oui, ses suppositions comme quoi le plus faiblard des garçons valait au moins deux filles lui tapait sérieusement sur le système. Un frère accourut, et examina le nez cassé du gamin, qui pleurait toutes les larmes de son corps frêle. Au nez cassé. Le moine hocha la tête, et regarda la responsable, qui maintenait fièrement les yeux hauts. Il soupira. À elle seule, la gamine causait trois fois plus de problèmes que tous les orphelins qu'ils gardaient. Le frère Tuley avait fait une de ces erreurs en la prenant, que c'en était comique. Alors qu'il s'approchait d'elle, elle décampa. Partie sans doute se cacher. Il était presque impossible de la rattraper, et la trouver quand il lui prenait la fantaisie de disparaître dans l'abbaye.
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...Et elle fut flanquée à la porte sans autre cérémonie. La jeune-fille saisit un silex, et le jeta avec rage à la tête de l'épouvantail qui éloignait plus ou moins les oiseaux du potager des moines. Elle avait aujourd'hui dépassé les bornes en s'attaquant à la réserve de nourriture sous prétexte que cet imbécile de moine cuisinier avait à son égard des attentions... Particulières. Étant la seule femme et la seule demi-drow du monastère, certains des moinillons avaient quelque fois envie de... Choses. Qu'elle leur refusait. Et forcément, ça se terminait mal. Mais pas pour elle. Elle était experte à l'épée, s'étant entraînée sans relâche dans la salle d'armes. La magie, c'était pas trop ça... Mais on ne pouvait pas tout avoir. Un homme s'approcha d'elle. Il était inquiétant. Tout son être l'était. Il avait la peau pâle, les cheveux bruns, et il était plutôt bien bâti. Mais plus que ça, ses yeux bruns jetaient sur le monde un regard avide, ardent, mais glacial, révélant une âme du même tempérament.
Il s'adressa à la jeune-fille.
- Où est le monastère Ra'erm ?
Elle s'éloigna de lui, instinctivement, allant répondre qu'il était juste là, devant ; quand des bras se refermèrent en étau autour d'elle, et des mains se posèrent sur sa bouche. L'homme se rapprocha d'elle.
- C'est très simple, ma jolie. Ou tu vends ton corps à Diantra, ou tu deviens un assassin sous mes ordres. Un mercenaire. Je sais qui tu es, les moines trop bavards jasent avec un verre dans la main...
La main se retira de sa bouche, mais les bras la paralysaient toujours. Elle comprit alors qu'elle avait trouvé plus fort qu'elle. Plus rusé, aussi.
Elle était au pied du mur : putain ou assassin.
- Mercenaire.
Cracha-t-elle, comprenant que son destin s'était tracé. Elle n'avait plus le choix. Et elle devait admettre que cette profession sombre lui correspondait bien.
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La jeune-femme détacha la broche de saphir qu'il lui avait offert de ses cheveux. Il la regarda, comme hypnotisé. Les courbes féminines de son corps étaient couvertes d'un simple corset, et d'une culotte. Le saphir étincela, et la demi-drow adressa à sa victime un sourire énigmatique, avant de plonger la pierre acérée dans la gorge de l'homme, qui laissa échapper un hoquet. Il avait prévu de passer une nuit dans les bras d'une humaine au charme incontestable, dont les cheveux noirs de jais avaient des reflets bleutés, qui semblait avoir la moitié seulement de son âge. À la place, il était en train de mourir, devant la vision parfaite de cette fille à demi nue, qui venait de le tuer. Elle l'embrassa, se délectant du goût du sang qui perlait de ses lèvres, avant de couper le doigt portant la chevalière. Elle serait payée, mais pour cela, elle ne devait pas tarder à partir. On trouverait le corps bien assez tôt.
Elle replia la couverture sur le cadavre, et eût une mimique dégoûtée à la vue du membre dur duquel le sang n'avait pas déflué.


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Comment as-tu connu le forum ? : Par Missey (lulli-rose), dans Hatred of Temptation (je suis Matt Shadow )