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 Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.

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Dasïl
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MessageSujet: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 20:45

C’était déjà le grand jour, l’heure de vérité. Dasïl frémissait d’impatience tandis que s’affairaient tout autour de lui les trop nombreux sous-fifres de Katalina Noblegriffon. Il était installé sur une caisse en bois, ses jambes ne touchant plus le sol. Son humeur n’était pas au beau fixe –comme d’habitude, diraient certains- et il le montrait sans complexe : maussade, il ronchonnait dans son coin, pestant contre cette immonde et fine pluie qui infiltrait ses vêtements pourtant lavés depuis seulement une semaine. Le petit jour pointait le bout de son nez et la pâle lueur du soleil s’apprêtait à prendre le dessus sur la morne grisaille de l’aube. Le marché de Serramire dévoilait sa basse silhouette à mesure que le temps s’écoulait et, de temps en temps, l’on entendait l’écho d’un marchand qui en saluait un autre ou, bien plus souvent encore, le murmure d’un bâillement à demi-étouffé par une main encore lourde de sommeil. Pfoua ! Le nain soupirait de devoir attendre tant de temps avant de partir. Sa première mission ne présageait guère rien d’amusant mais il se consolait en comptant les douze écus qu’il avait reçus comme prime d’embauche.

Le Maître de Caravane qu’il avait rencontré quelques jours plus tôt était, en cet instant, occupé à faire l’inventaire des marchandises déjà chargées. Principalement d’ordre alimentaire, le convoi s’en allait rejoindre Erac afin d’y décharger et vendre la marchandise de la Dame. En cours de route, une autre caravane, bien plus petite que la principale se détacherait pour faire route jusqu’à Diantra et y déposer un stock non négligeable d’objets d’assez grande valeur. L’odeur, par Ikthor, l’odeur que dégageaient ces denrées lui donnait la nausée. Ses fragiles boyaux de nain, habitués à la douce caresse du flot de bière et l’apaisante lourdeur de la viande se révoltaient contre cette vision et cette senteur horrible d’aliments dégoûtants, puants la vinasse et le fromage et stockés comme de la nourriture pour bétail. Ferman, le Maître de Caravane était un homme à la parole facile. Il aimait rigoler – sans doute parce que cela faisait disparaître certaines de ses rides, pensaient tout bas le nain- et discuter avec ses hommes dont il connaissait chaque nom et chaque histoire personnelle. Ses cheveux avaient la couleur de la cendre et ses bras étaient parsemés de coutures et diverses cicatrices, vestiges d’une vie passée sur les routes à défendre les précieux écus de Noblegriffon. Il était sommairement habillé d’une tunique bleue et de braies brunes à la ceinture desquelles pendait presque négligemment un sabre au pommeau bien entretenu. A ces détails venait s’ajouter sur son regard l’éclat d’une froide malice qui laissait comprendre qu’au moindre faux pas, il n’hésitait pas à casser des membres pour faire comprendre qu’il était le chef. C’était un être ambigu et potentiellement dangereux, malgré ses airs de jovialité : Dasïl ne savait trop comment approcher cet homme, raison pour laquelle il restait loin de lui, préférant se contenter de surveiller et intervenir en cas de besoin.

A mesure que les boites remplissaient l’entièreté des caravanes, le nain se réveillait doucement. Il repensait à ce jeune personnage qu’il avait croisé chez sa patronne. Il revoyait vaguement ces longs cheveux et cet air presque efféminé ainsi que la suffisance avec laquelle il s’était adressé à lui. Serrant les poings, il priait Mogar pour qu’on ne le mette pas sur sa route. Peu enclin à discuter en ce triste début de journée, le nain souhaitait avant toute chose n’avoir à parler à personne, marcher, profiter du paysage et, avec un peu de chance, tailler quelques oreilles d’individus trop prétentieux. A cette idée, il caressait ses deux hachettes avec tendresse et, sur sa face, pointait déjà l’ombre fugitive d’un sourire pas si innocent que cela !

« On embarque bientôt : tenez-vous prêts ! »


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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 19:49

Joshua errait dans les rues de Serramire à la recherche de l’auberge qu’il avait vue la dernière fois. Le mercenaire avait dans l’idée d’acheter une bonne bouteille de liqueur qui l’accompagnerait en plus de celle qu’il avait dans le sac durant le voyage en caravane, Joshua craignait que le prix ne soit pas le même, là où ils devaient aller. Après une bonne heure de recherche, l’homme se résigna et repartit en destination des caravanes de la Noble Noblegriffon.

C’est lorsque le maître des caravanes annonça que les préparatifs étaient terminés que Joshua arriva. Il se maudit de sa recherche qui n’avait mené strictement à rien si ce n’était perdre bêtement du temps. Il s’avança et se le salua.

-Eh bien, j’arrive à temps. Il aurait été dommage que la caravane ne parte sans moi. Tout le monde est prêt ?

L’homme le fixa un moment n’ayant pas vraiment apprécié le ton ironique du mercenaire. Joshua avait manqué l’occasion de se taire. Il acquiesça d’un simple hochement de tête pour confirmer le départ imminent de la caravane. Le mercenaire pivota et se retrouva en tête à tête avec le nain qu’il avait croisé à la demeure de Katalina. Il observa un moment le nain et comprit que le voyage devrait se passer en partie avec lui. Joshua soupira et se résigna.

-Bien le bonjour. Je ne savais pas que nous allions faire route ensemble. Nous n’avons pas eu l’occasion de nous présenter. Je suis Joshua Folde, mercenaire. Et.. vous ?

La caravane n’allait pas tarder à partir, le moment n’était peut être pas le meilleur choisi pour faire une rencontre, cependant il n’aurait peut être pas d’autres occasions pour l’aborder.
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 22:08

A peine parlait-on du loup qu’il pointait le bout de son museau. Folde, hein ? Joshua, hein ? Un nom assez original, pour un humain. Il avait cet air hautain et arrogant -et ce, même s’il ne s’en rendait pas même compte- des jeunes pousses de ce monde. Quel âge pouvait-il avoir ? Dasïl lui aurait donné la vingtaine, en tirant par les racines des cheveux de sa grosse tignasse rougeâtre. Il avait l’air sûr de lui, confiant de ses capacités et son petit sourire en coin ne faisait qu’accentuer davantage cette suffisance vraiment irritante aux yeux du nain. Il était jeune, beaucoup trop jeune pour se lancer dans ce genre d’aventures : ses maigrichons petits bras auraient à peine suffit à sortir la lime à ongle qui lui servait d’arme ! Dasïl secouait la tête en soupirant tandis qu’il l’observait morceau par morceau. Sa chevelure n’avait rien d’ergonomique, au contraire, elle l’empêcherait certainement de combattre avec aisance et réduirait sa visibilité. Puisse Mogar avoir pitié de lui et le forcer à attacher cette cascade écarlate. Les traits de son visage ne souffraient d’aucun défaut, comme s’il avait passé le plus clair de son temps à se pomponner comme une Dame de la haute cour du Duc de la Sainte-Tourte. Où étaient donc le visage impénétrable du guerrier et le regard d’acier de tout être qui manie le fer pour sa survie ? Et c’était quoi ce chapeau ridicule ? Si le Roi Nain en personne voyait ce misérable bout de tissu, il en tomberait de son trône ! Dans la société naine, si on portait un casque, on en portait un vrai : du fer dur et travaillé qui représente la valeur au combat de chaque nain ! Comment ces humains pouvaient-il se jauger alors qu’ils se coiffaient tous avec de telles atrocités ? Désespéré, le nain poussait de longs soupirs de lassitude tandis qu’il décortiquait le moindre centimètre carré de Joshua. En se grattant la barbe, il fronçait ses broussailleux sourcils à mesure que sa désapprobation grandissait.
Lorsque sa lourde tâche d’inspection avait été terminée, il avait pris soin de se masser consciencieusement les tempes afin de se relaxer et tenter d’oublier, en vain, l’image de ce gamin coureur de jupons qui se prenait pour un mercenaire. Grommelant dans ses dents, il répondit -tout de même- sommairement au jeune chiot.


Dasïl : Bouarf, appelle-moi Dasïl, nain de Kirgan. Ce sera tout : on est déjà assez intimes comme ça, gamin. Va mettre quelque chose de plus sécurisant pour toi : quand on combat, on porte au minimum une cotte de maille, on ne t’a pas appris ça dans ton village ? C’est pas une balade entre filles, même si, entre nous, on aura certainement pas grand-chose à faire car la région est calme, aux dernières nouvelles. Qui serait assez dingue pour attaquer en plein territoire humain ? J’espère que tu sais manier ta limaille mais bon, je m’inquiète pas trop : t’es payé pour ça après tout. Toujours est-il que la Noblegriffon m’a nommé maître d’armes des jeunes chiots dans ton genre ainsi que des tire-aux-flancs qu’elle paie grassement. Un de ces jours, tu vas devoir me montrer ce que tes petits os savent faire et t’as intérêt à me séduire encore plus que toutes les petites donzelles que t’as fait rentrer dans ta couchette ! Ca sera tout, allez va te préparer, et en vitesse.

Sur ces quelques douceurs, le nain quittait gracieusement le jeune homme et ne se retenait pas de cracher quelques peu ragoutantes glaires sur le sol déjà bien détrempé. Cette foutue pluie allait le rendre fou ! Qu’on lui donne de la neige, du bon froid des montagnes et pas ce maudit climat qui oscillait entre la chaleur étouffante et la brise glacée. Eclaboussant la moitié des personnes présentes sur son chemin, Dasïl proférait injures et menaces en tout genre contre les cieux monochromes. Le gris : c’était d’un ennui !
Ferman venait de charger les toutes dernières marchandises et c’est donc satisfait qu’il terminait de fermer à double tour le dernier véhicule. En tout, pas moins de 5 ‘trésors sur roue’ -comme le nain se plaisait à les appeler- se mettaient en branle en cette matinée de Favrius.

Le nain suivait de près, la main sur le pommeau de sa hachette noire et passait son temps à siffler une vieille chanson naine de son enfance alors que le plat paysage de la plaine d’Atral défilait devant lui sous la grisaille qui ne manquait pas de souligner la monotonie de cette route rectiligne. Le petit matin fut calme, en dehors des rires gras de Dasïl à la fin de chacune de ses blagues dont il faisait profiter toute la petite communauté …


Dasïl : ‘Hey, tu connais aussi la différence entre une naine et une bière ? La bière, tu peux la prendre à une main, buhahahahahaha !!!’

Au zénith, tout aussi coloré que le reste de la journée, la caravane se permit une courte halte. Les pieds du mercenaire, endurcis à la marche longue et fastidieuse regrettaient tout de même de ne pas avoir la chance de reposer sur les flancs d’un bélier de guerre, ces grandes créatures typiques qui servaient de monture à de nombreux nains. Perdu dans ses pensées et surtout occupé à ronger l’os de l’énorme bout de viande ingurgité, il regardait errer Joshua, le jeune loup à travers le campement provisoire. Il se demandait ce qu’il allait faire de ce jeune garçon à l’apparence frêle. Après avoir roté le surplus d’air avalé en même temps que les brassées de bière accompagnant le repas, il se tapa vigoureusement les cuisses et s’imposa une nouvelle marche à travers la plaine. La pluie avait cessé de s’abattre sur le royaume des Hommes et les vêtements de Dasïl commençaient à sécher : à la bonne heure ! D’ordinaire, une journée aurait suffit pour atteindre la destination mais un nid-de-poule en avait décidé autrement : c’est ainsi qu’ils avaient été contraints de réparer la roue d’un des convois pendant quelques heures bien précieuses.
A déplorer : une cloche au pied d’un des mercenaires et une main éraflée par une écharde de bois : les pauvres hommes !

La soirée étendait son voile sur le monde et, d’un commun accord, la caravane fut stoppée. On dressait déjà les tentes et Ferman instaurait les tours de gardes. Il était inquiet car cette nuit à la belle étoile n’était pas désirée. Trystan avait beau veiller sur son royaume, la nuit n’était pas la meilleure amie des voyageurs, quel que soit l’endroit où l’on se trouvait. Il y avait 20 hommes pour 5 véhicules, soit 4 hommes par stock de marchandise. Le tour de garde comprenait la mise à disposition de 2 hommes : un de chaque côté de la route. Des feux de camps s’allumaient parcimonieusement afin de ne pas trop se faire remarquer, la nourriture se cuisait doucement et, les heures s’égrenant, le sommeil rattrapait tous les mercenaires. Les premières heures de garde incombèrent aux deux plus jeunes de la bande et, malheureusement pour lui, Joshua en faisait partie. Le nain espérait intérieurement qu’il y verrait clair sous sa tignasse et, qu’en cas de danger, il saurait agir en conséquence.

Sur ces rassurantes réflexions, il prit soins de placer ses hachettes à portée de main avant de s’endormir : sait-on jamais …
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeDim 29 Mar 2009 - 14:23

Lloyd se promenait sur les routes anonymes lors de ce jour pluvieux, lorsqu'il apperçut les traces de passage d'une caravane...et récentes, en plus ! Il les examine pendant quelques minutes, et décida qu'il rattraperait le convoi peu après la tombée du jour. Du moins, s'il se dépêchait. Silver somnolait, pendu autour de son cou, et il sifflotait doucement dans la brise crépusculaire.

"Serpent, serpent, joli serpent,
Toi que j'aime et qui me guide,
Toi qui ronronne doucement
Qui siffle et chante dans le soir.

Dors bien, Silver, mon bel ami,
Reste au pays des..."

Silver ouvrit les yeux, et siffla de colère.

"Silver ? Qu'est-ce qui se passe ?"

Le serpent fixa la cime des arbres, le long de la route, et ses pupilles fendues se dilatèrent plus encore, si cela était possible. Lloyd, ne comprenant ce qu'il se passait, pressa le pas. Il devait rejoindre rapidement la caravane, c'était une certitude.

*Pourquoi est-ce que je ne parle pas le serpent ??? Je pourrais au moins comprendre ce que me dit Silver..."

Le cobra d'argent sembla se calmer, et se rendormit paisiblement. Une lumière apparut au loin, et Lloyd devina qu'il était presque arrivé. Il se mit à courir, et Silver se réveilla à nouveau, feulant d'indignation. Comment Lloyd osait-il le réveiller lors de sa sieste ?! Comme si son chant, qui était sensé être doux, n'avait pas suffit ! SSSsss...

Sa harpe battant ses côtes, Lloyd arriva en vue du camp installé par Dasïl quelques minutes plus tôt...il avait eu de la chance ! La luminosité était assez élevée pour que les soldats de garde ne le prennent pas pour un bandit quelconque, et il leva sa harpe pour bien montrer qu'il n'était qu'un barde...et pas un guerrier ou autre chose dans ce gout là.

Un soldat vint à sa rencontre, méfiant. Lloyd se présenta, et demanda à parler au maître caravanier. Se remémorant les formules d'usage, il hocha la tête devant le maître caravanier, avant de demander un "toit" pour la nuit, en échange de ses chants et de sa musique.

"Je viens de terminer ma formation, mais je peux vous assurer que la harpe n'a guère de secrets pour moi, et je maîtrise vers, proses et rimes. D'ailleurs, si vous le voulez bien, je me demande si vous ne pourriez pas m'accorder l'immense honneur que de voyager avec vous...mes tarifs ne sont pas très élevés, et ma mélodie, sans me vanter, est l'une des plus parfaites dont vous pourriez disposer dans les alentours ! Ne vous étonnez pas quant à la...nature de mon compagnon de route. Silver (c'est mon cobra) ne mord pas, et je lui ai prélevé son poison ce matin, personne ne craint rien ! D'ailleurs, je lui ait appris à siffler de façon à accompanger ma harpe, et ne pas l'avoir avec moi, c'est un peu comme avoir un membre en moins. Puis-je me joindre à vous, ne serait-ce que pour ce soir ? Vous pourriez ainsi réfléchir à ce contrat, et me prévenir demain de votre décision !"

Lloyd s'inclina comme devant un prince, et détacha sa harpe de sa ceinture.

"Maître caravanier,
Prince de mon voyage,
Daignes accepter mon offre,
Accepte comme compagnon,
Décide de notre sort, et
Nourris-nous en échange de notre
Musique, moi et mon ami reptile.
De ce poème, ne cherches pas le secret,
Car ces rimes et ces vers ne sont pas soumis à
La rigeur des voyages que tu suis.

Nous veux-tu ?"

Son petit poème finit, Lloyd s'inclina de nouveau, cette fois-ci comme devant un roi, attendant la décision du maître caravanier.


[HJ : Le chant "Berceuse du réconfort" a été utilisé (deuxième poème)]
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeDim 29 Mar 2009 - 16:05

Le voyage avait bien débuté. Egal à lui-même, Ferman menait sa caravane avec joie et bonne humeur, sans toute fois laisser passer un écart. Un garde qui avait été surpris à dormir sur son cheval avait reçu une grande tape sur l’épaule qui l’avait fait démonter, et le maître de caravane l’avait suivi au sol avec un petit rire, avant de l’aider à se relever.

- Ne recommence pas, gamin. Les bandits sont moins gentils que moi.

Ce fut la seule occasion pour l’humain de montrer à ses hommes son caractère à double tranchant. Il était de ces hommes qui vous sourient tant que les choses vont dans leur sens, mais qui réagissent rapidement quand quelque chose ne va pas. Il avait profité du voyage pour faire la connaissance de ces deux nouvelles recrues. Joshua était un jeune homme plein de fougue, qui lui avait rappelé son propre comportement dans sa jeunesse. Quant à Dasil, il réservait son jugement. Le nain avait un humour bien à lui, parfois drôle mais souvent douteux. L’incident du nid-de-poule lui avait fortement déplu. Il jouait sa réputation à chaque chargement, la dame Noblegriffon, malgré son immense bonté, ne lui pardonnerait pas aisément un retard trop conséquent. C’est qu’il y avait des gens impatients dans ce monde, et tous semblaient être ses clients.

Une fois la pauvre roue réparée, il remit en marche le convoi, mais du se rendre à l’évidence : il n’aurait pas le temps de rejoindre le petit village où il avait prévu de passer la nuit. Dormir à la belle étoile ne l’aurait pas dérangé outre mesure en temps normal, mais il était d’un naturel prudent pendant le service. Enfin, il n’avait pas le choix.

Une fois le campement installé et les tours de gardes distribués, il ne pu se refuser une petite pause. La journée avait été par bien des aspects amusantes - il aimait rencontrer de nouvelles têtes - mais il n’en restait pas moins contrarié. Fouillant dans ses réserves personnelles, il sorti une bouteille rhume durement gagné aux cartes contre un marin aux activités douteuses. Grand gaillard, il négligea pourtant la fatigue du au stress du départ et le fait qu’il n’avait pas pris le temps de manger ce midi. C’est donc légèrement joyeux qu’on lui apprit la présence d’un barde.

- Faites le donc venir.

L’homme en question lui fit bon effet, mais ce ne fut pas le cas de son compagnon. Regardant de façon soupçonneuse le long reptile, il ne fut pas totalement convaincu par les assurances de l’artiste, même s’il le cacha bien sur le coup. Pourtant, tout cela devint secondaire quand le barde entama son champ. L’alcool aidant grandement la magie, il fut particulièrement réceptif, et éclata d’un rire bon enfant à la fin de la représentation.

- Bienv’nue parmi nous, gamin ! Ca faisait longtemps qu’une chanson m’avait pas fait cet effet-la, pour sur. T’peux rester aussi longtemps que tu veux.

Il tourna ensuite la tête vers son « maître d’arme officiel ».

- Dasil, trouve donc une charrette pas trop remplie pour notre ami. Qu’il y dépose ses affaires.

Il eu un nouveau éclat de rire qui le surpris légèrement. Regardant la bouteille qu’il avait encore à la main, il la reboucha précautionneusement avant de la remettre dans ses fontes. Il tourne ensuite sa personne vers Joshua.

- Prépare-toi pour ton tour de garde, Joshua. Tu commences avec Elyas et Reildas.
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeDim 29 Mar 2009 - 17:05

Je crois que jamais je ne me serais attendu a une tel rencontre, attend, je t'explique, j'étais en chasse, cela faisait plusieurs heures que je poursuivais une caravane, quelques mercenaires, mais rien que pourrais m'empêcher de les tuer pour m'accaparer ce bien si précieux qu'est l'âme. Hô franchement, j'étais assez loin d'eux, mais, à la vue de la cadence de marche, un rythme de marche soutenu les rattraperait peu avant la nuit.
Alors je m'étais décidé de les poursuivre.
Pourquoi?

C'est assez simples, je suis comme un vrai chasseurs, mais mes proies sont bien différentes, je longues les routes, je touches le sol quand je sens des irrégularités, et là, j'avais senti des traces fraîches, hum, au moins cinq véhicule nan? Au minimum une quinzaine de personnes. Certaines empreintes étaient plus enfoncé que d'autre, des mercenaires? Hum, rien de bien méchant, et puis, la nuit arrive, je gagne en avantages, ils en perdent...

Je m'étais donc mis à marcher au pas de course, chacun de mes muscles luisant sous mes efforts, emmenant mon corps sculpté à la haches vers ce festin d'âme que j'offrirais en SON nom...Et puis, pour ce qui est de l'éventuel marchandises, cela fera toujours plus de choses à ramener à Abyssea lors de mon prochain retour.
Après quelques heures de marches, j'arrivais enfin non loin d'eux, déjà, de là où j'étais, j'entendais leur discutions. On dit que lorsque l'on perd la vue, les autres sens se retrouve développer, j'avais bénéficier de cet atout on dirait, et heureusement, IL avait rendu obsolète ce désavantage.

Je décidais donc de faire mouvement sur la gauche, doucement, sans bruit, tel un chasseur traquant sa proie, près à fondre dans l'ombre. Déjà, de mon dos, elles sortait leur être, les tentacules, don de SA personne à ses enfants. Quand, alors que j'élaborais un plan pour les assaillir, j'entendis un léger bruit, et je senti une présence, tellement familière, tellement sombre, l'élu?
Je lâchais alors au ténèbres un murmure, susurrant de ma voie rauque :


-Frère?

Déjà, mes tentacules s'étaient saisis des haches, près à trancher la chaire de n'importe quel intrus, mais pourtant, comem au plus profond de mon être, je le sent, je sent le Chaos, je sent un frère...ou une soeur...
Tout cas est-il que si c'est un de ses enfants, le massacre ne sera que plus complet. Après tout, nul bruit suffisamment fort de ma part pour éveiller les gardes.
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Zelvajra
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeLun 30 Mar 2009 - 14:20

Douceur nocturne. La lune est désormais levée, remplaçant son frère Soleil dans le bal des astres célestes. Les étoiles brillent faiblement, éclaircissant légèrement la toile noire qu’est cette nuit de Favrius. Dissimulé par la forêt, j’observe calmement ce campement sommaire. Tout en longueur, il comprend cinq véhicules. Chacun d’eux semblent abriter une quantité important de marchandise, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse… Plus que les marchandises, c’est le rappel de la menace que nous représentons qui est important. L’intrigante Anara se trouve non loin de moi, jaugeant la situation. Elle et moi nous occuperons bientôt l’avant de la caravane, pendant que Arashkam et Jiv’undus se chargeront de l’arrière. L’important est de nous débarrasser en silence du guetteur, le reste ne sera qu’un carnage sans intérêt. Qu’Il se réjouisse, car notre attaque lui est déjà toute dédiée. Les âmes de nos adversaires iront renforcer Sa puissance.

Me désintéressant un moment du faible feu qui sert de source de lumière et de chaleur au mercenaire, j’observe la demi-drow. Son calme m’étonne légèrement, et je me rends compte alors que je ne connais pas beaucoup ma sœur. Ses doigts jouent distraitement avec une fleure morte, la faisant tourner au rythme de ses pensées. Et d’ailleurs, à quoi pense-telle ? Je n’en sais rien et ne cherche pas à savoir. Ses secrets lui appartiennent, et si elle ressent le besoin de s’ouvrir, elle sait qu’elle peut compter sur moi, tout comme je sais que je peux compter sur tout les Enfants.

- L’heure est bientôt venue.

Mes yeux se tournent de nouveau vers le feu de camp, ne cherchant pas à voir sa réaction, détaillant plus en avant le futur cadavre - car ça ne fait aucun doute, lui et tous ses compagnons d’infortune mourront dans l’heure, et lui ne survivra que quelques minutes après le signal. Il semble jeune, même pour un humain. Je serais bien incapable de donner un âge, ne connaissait pas même le mien, mais j’ai ce pressentiment qu’il n’a pas encore vu la véritable face du monde.

- Es-tu prête, Sœur ?

Je tourne de nouveau mon regard doré vers elle. Elle lève la tête vers moi et me regarde, toujours aussi calme. C’est un contraste saisissant que de voir ce visage enfantin me fixer, impassible, jouant avec une fleur fanée, quand on sait que bientôt, elle aura dégainé ses dagues et dévoilera sa véritable nature. Celle d’une Ombre, redoutablement efficace, implacable et cruelle. Celle d’une Enfant, prête à tout pour Lui.

Je la connais, je sais de quoi elle est capable. Je suis au courant pour ses étranges crises qui semblent la plonger dans un monde terrifiant où la seule issue est la violence. Le monde réel me semble quant à moi assez abject, je me demande bien à quoi peut bien ressembler le sien. Ce que je sais, c’est que la ramener de là bas n’est jamais simple, du moins c’est ce que l’on m’a dit. Prise d’une étrange frénésie, poussée par une terreur sans nom, elle attaque, attaque encore, faisant preuve d’un impressionnant acharnement. Mais cette nuit, nous attaquerons ensemble, aussi cela n’a pas vraiment d’importance. Et si je dois la ramener auprès des siens que le sang aura cessé de couler, alors je le ferais.

Mon poing se resserre sur la poignée de mon bouclier, qui semble plus lourd qu’à l’accoutumer. L’envie de me jeter seul parmi ces paisibles privilégiés m’étreint soudain le cœur, mais je me force au calme. Arashkam n’apprécierait pas que j’agisse sans réfléchir.

Et il n’est pas encore venu pour moi le temps de mourir.
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeLun 30 Mar 2009 - 15:47

    Douce nuit mère lune est là, ses filles aussi elles parsèment le voile noir de la nuit de petit perle blanche brillante et lumineuse, je suis avec mes frères. Au milieu de la nuit douce et fraîche de Favrius, nous sommes dans une vaste forêt les branches craquent une à une sous la pression du vent dont la caresse est pourtant des plus douce en ce soir. Mes cheveux noirs ondulent légèrement avec le vent, je tiens entre mes doigts une fragile fleur, elle est déjà morte et pourtant pour moi elle est si belle, si douce, je trouve souvent qu’elle me ressemble. Au moindre faux mouvement elle tombe cendre cette pauvre fleur qui n’a rien demandé à personne et là entre mes mains comme un vulgaire jouer de tout façon elle est déjà morte elle n’en souffrira pas, doucement la voix de mon frère me sort de mes songes je redresse mon regard vers Zelvajra impassible. Mon visage enfantin semble naïf et insouciant de ce qu’il l’attend, quand on ne me regard qu’apparence les gens me prennent pour une jeune fille banal, mais on a jamais vu un seul sourire embellir mon visage sauf peut être quelque frère et encore ce n’était pas des sourires de bonheurs qui pince mes joues. J’esquisse un sourire malsain, un peu sournois se massacre c’est pour Lui oui pour Lui que je le fais. Je ferais tout pour le servir, je le servirai jusqu’à ma mort et si je pouvais j’irais bien au-delà encore que la mort pour Lui. Je rebaisse mon visage vers ma fleur ma belle fleur l’heure arrive je m’approche lentement de mon frère. Il n’est pas serein lui, il est légèrement excité par l’envie de tuer je lui prends la main et lui offre ma fleur. Je le fais rarement c’est un signe que j’apprécie la personne qui se tient près de moi, d’ailleurs il est rare que reste si près des personnes qui m’entour, mais de rare frère on droit à se traitement.

    « Il est l’heure, je suis prête… »

    Ma voix est douce, calme rien chez moi ne montre quelconque envie de tuer. Je le fais pour Lui et non pour mon plaisir, bien que j’aime faire plaisir à notre Père et donc par logique j’aime donc tuer. Tué est une nécessité pour un enfant du Chaos car si on ne tue pas on ne peut pas bien servir le Père. Je recouvrais mon corps de se voile noir qui est mon meilleur ami, je sors de leurs étuis mes dagues au courbe tumultueuse elles sont l’extension de mon bras je ne m’en sépare jamais, je me sens plus complète quand je les tiens fermement. Je regarde mon visage se miroité dans le fer que j’ai longuement nettoyé après le siège d’Alonna, je les ai faite aiguisé spécialement pour cette attaque, je fais légèrement pivoter ma lame et aperçois le visage de mon frère qui si refléte a son tour. Lentement je baisse les bras et regarde mon frère directement dans les yeux j’attends avec patiente qu’il me montre le chemin, qu’il me guide dans se combat pour éviter tout débordement inutile du à mon handicap. Jusqu’à maintenant je suis calme, mais je ne sais pas si la vue du sang sera le déclencheur d’une crise. Je ne l’espère pas j’ai souvent du mal à me calmer après et je ne veux pas blesser un de mes frères présent.

    Arashkam et Jiv’indus son de l’autre coté de la caravane je voudrais faire honneur à celui que je sers ce soir, je veux aussi que mes frères soit fière de moi je veux prouver mon dévouement au Chaos à tout mes frères présent ce soir. Mon regard, mon ouïe, mon esprit ce ferment lentement a tout ce qui est extérieur, le craquement branche ne me parvienne plus, la caresse du vent sur mon visage non plus. Rien ne me dérangera de ma mission pour l’Unique, mon souffle ce fait plus lent encore un frisson me parcours le corps je suis totalement prête.
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Arashkam
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeMar 31 Mar 2009 - 11:14

La nuit danse, la lune, vierge pudibonde nappée d’un voile de satin blanc nous regarde dans son lit aux draps sombre. Ses sœurs jouent autour de sa robe immaculée, brillant pour montrer le chemin a SES enfants. Se soir, le sang coulera en son honneur et nous nous délecterons de la douceur de la mort. Oui, se soir l’ombre de la nuit se fera manteau d’ombre pour nous. Oui, nous, car se soir comme souvent, nous nous déplacerons en une petite troupe… troupe étrange car aux lieux de quatre, nous voila cinq.

Je tourne mon regard azuré vers Jiv, haussant un sourcil alors que le reste de mon visage reste cet étrange mur ou les vagues d’expression se brisent sans y laisser trace. Il y a quelques temps encore, se simple mouvement n’aurait pu trouver sa place, mais maintenant, c’est différent sans être toute fois plus facile. Mon cœur éprouve timidement, mon visage montre discrètement, mais pourtant, mon âme éprouve, ressent et vas jusqu'à s’enivrer de ses étranges variations pourtant si infime dans mon être, qui pour moi ressemble a une véritable tempête d’émotion pour un cœur ayant oublié depuis si longtemps ce qu’aimer, pleurer ou simplement sourire veux dire.

« Entends-tu petit frère ? »

Un bruit, un son, pas dans le campement, non, plutôt sur notre flan droit. Son aura m’est bien connue mais pourtant, je doute tout de même qu’il s’agisse de lui. Lui volerait’ on ses proies ? Non, il n’aurait pas eu la folie d’attaquer se campement seul pour prouver sa valeur tout de même ? Folie, mais ho combien je le comprends à présent. Lui qui vois le firmament des étoiles dans les yeux de la reine drow, ne sais que je vois le mieux dans les prunelles d’une muse et d’une déesse.

Nouveau son, la voix de Trajan qui appelle son frère. C’est donc bien lui, le chasseur solitaire n’est ce pas ? Je le laisse nous rejoindre et le pose la main vigoureusement sur l’épaule. Lui ne sais pas, pas encore des changements que Freyja et Alyaa font en moi. Le battement a présent vivant du cœur jadis modelé dans la glace même. Il saura, il verra plus encore, en temps voulue. Alors je murmure, basse voix ténébreuse dans l’abime de la nuit.

« Oui frère… Chut… »

Ne parle plus, nous allons attaquer. Mes doigts glissent sur la rose sombre, fleur fanée offerte par la mystérieuse Anara. Un ruban appartement à Alyaa a mon poignet et enfin, une cordelette en cuir a mon autre poignet, volé dans les cheveux de Freyja durant la nuit de mon retour avec Alyaa. Les femmes entour ma vie depuis toujours, de manière bien différente mais elles sont toujours la. La rose d’Anara me ferait presque sourire, mais surtout, je trouve cela ironique, cette douceur entre deux élans de folie.

Je tourne mon regard vers Jiv’, mes prunelles se noyant dans un océan carmin et noir alors que l’air autour de moi se fait oppressant, air rare et malsain, maudit par le chaos et la chair de son fils prodigue. Les membres sombres se glissent sournoisement par les ouvertures de l’armure, dans mon dos. Ailes infâme et abjecte, fruit de la noirceur de SON âme et du fardeau de ses enfants. Les tentacules remue, bougent, sans doute friande de l’avenir.

Béléross est prés d’un jiv qui le materne trop… un vrai gamin avec le chien à trois têtes de la taille d’un poney. Il a grandit, s’est fortifier et se soir, se sera sa première chasse. L’animal… un magnifique cerbérion, a enfin appris a gérer ses trois esprits… une tête dominant les deux autres et surtout, Jiv a appris a lui donner des objectif clair… et a éviter de le malmener pour autre chose que le jeu.

Puis le signale est donné. Mon bouclier dans une main, mon épée dans l’autre, je m’élance sur le premier garde, toutes tentacules dehors et l’épée bien haute. C’est l’heure ou le fer et le sang marqueront la nuit ! Allons mes enfants, montrons aux hérétiques ce qu’est le chaos et pourquoi ils nous craignent ! Mourrez, elfe, humain, drow et nain, peu importe votre sang, car vous payerez pour tout ce que les vôtres nous ont fais !
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Joshua Folde
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeMar 31 Mar 2009 - 19:14

Joshua était adossé contre une caravane. Le mercenaire n’avait pas fait de grandes connaissances durant cette journée. Il avait parlé rapidement au nain en début de voyage puis il était resté seul à admirer les paysages qui s’étaient offerts à eux. Cela ne l’avait guère déranger vu qu’il avait l’habitude de voyager seul.

L’homme appréciait à se perdre dans ses pensées et se laisser bercer par le vent durant ses déplacements. Il lui arrivait de traîner un peu durant ses voyages, il était maître de lui-même et de son destin mais aujourd’hui ce n’était plus le cas. Cette laisse qu’il s’était attaché autour du coup le démangeait mais il l’avait fait de son propre chef. Il s’habitua à l’allure que l’on demandait aux mercenaires et suivit en fermant la marche les caravanes de Dame Noblegriffon.

La pluie n’avait pas facilité la marche et Joshua apprécia la pose proposait pour un court repas pour se rassasier. Après avoir bu et mangé, la troupe reprit sa marche. Joshua jetait quelques coups d’œil à Dasïl et espérait ne plus trop avoir à faire à lui. Il s’était présenté comme son supérieur chez Noblegriffon et cette présence étouffante même si était à plusieurs mètres le mettait mal à l’aise. L’autorité, il l’avait si souvent bafoué et voilà que pour le moment sa solde se reposait sur des services rendus par rapport aux consignes qui lui étaient données.

Par la suite le soleil lui redonna un coup de fouet et il marcha silencieusement mais plus apaisé jusqu’au lieu où les hommes de Noblegriffon établirent un camp. Joshua s’était adossé contre cette même caravane après avoir donner un coup de main où il se trouvait actuellement. Le mercenaire se redressa et remit son couvre chef après que l’on cita son nom. C’était son tour de garde et il s’avança et remarqua un jeune barde. Il inclina la tête et sourit amicalement puis prit la place qu’il devait occupé.

Joshua observa l’obscurité qui se présentait à lui mais il se lassa rapidement de ce paysage malgré le fait que petit à petit ses yeux décryptaient des détails qu’il n’avait pas remarqué la première fois. L’homme regarda autour de lui et le spectacle que la communauté offrait. Tout le monde était assez organisé, après tout, ils avaient l’habitude du voyage. Il se retourna vers sa position et soupira de nouveau. Le temps était long..trop long.

Tout à coup, il crut distinguer une silhouette au loin. Joshua fronça les sourcils et saisit son arc, il recula quelques peu et parla à voix fortes.

-Je crois qu’il y a …

Il n’eut pas le temps de finir qu’il s’aperçut qu’il s’agissait bel et bien d’une attaque menée contre les caravanes. Il se contrôla et cria pour avertir tous les membres de la troupe.

-Une attaque ! Nous sommes attaqués, aux armes !

C’était troublant de voir une bande organisée. Il était habituer de combattre en duel ou bien contre des personnes inexpérimentées, mais ces hommes là semblaient entraînés, organisés et déterminés. Il tira une flèche de son carquois et l’arma contre son arc et se tint prêt à décocher sur le premier ennemi qui oserait s’avancer trop près de lui.
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Zelvajra
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeMar 31 Mar 2009 - 20:38

Le temps commence à tirer en longueur, et j’en viens à me demander ce qu’attend Arashkam pour enfin se lancer dans la bataille. Là, à quelques mètres à peine, une caravane n’attend que nos épées pour s’enflammer. Inspirant profondément, je me force au calme. Je jette un petit coup d’œil à la fleur morte que m’a offerte Anara. Elle ne tiendra plus longtemps : bientôt, les quelques pétales noires qui restent tomberont, et l’illusion de la vie avec eux. La demi-drow agit de façon étrange. Calme, impassible, elle se contente de fixer notre objectif sans envie ni passion. C’est une chose qu’elle doit faire, sans plus, semble-t-il. Elle ne semble pas animer par ce désir de revanche qui nous hante tous. C’est une bonne chose, finalement, et j’espère qu’un tel sentiment destructeur ne l’envahira jamais. Ne t’inquiète pas, petite sœur, il ne t’arrivera rien.

J’accueille le signal avec soulagement. Alors que je fais signe à ma compagne du soir de me suivre, j’aperçois au loin une silhouette fonçant sur l’ennemi. Arashkam, bien sur. J’esquisse un léger sourire, ça ressemble bien au personnage : se déchaîner à la première occasion. Son intervention brutale aura au moins eu un mérite, le garde chargé de l’avant de la caravane se lève et fait quelque pas en direction de la queue, intrigué.

J’en profite, dégainant mon épée et courant aussi discrètement que je le peux vers cet adversaire isolé. Mes bruits de pas sont un premier temps couverts par le début de bataille, mais ils finissent par me trahir : le garde se retourne et dégaine sa lame, bloquant ma première attaque et tentant de riposter. J’oppose à sa tentative mon bouclier. Surpris, il titube en arrière, et j’en profite pour tenter une estocade sur sa gorge, il parvient à la dévier légèrement. C’est loin d’être assez, la surprise aura fait son effet.

- Allons-y, ma Sœur. Et qu’Il soit fier de nous.

Je murmure presque à moi-même. A qui ai-je dédié cette parole ? A Anara, ou bien à ma défunte Sylea ? Les deux surement. Je m’attends presque à voir ma muse sortir des fourrés, rire de la comédie qu’elle m’a jouée, prendre les armes et faire tout le travail. Ca lui ressemblerait bien. Ca lui ressemblait, en tout cas.

J’ai la chance de pouvoir achever un mercenaire dans son sommeil. Une rapide inspection m’apprend qu’il s’était légèrement allé à la boisson. Le pauvre ne devait pas s’attendre à une telle attaque. Anara a fait subir le même sort à deux autres malheureux que la clameur des combats n’avait pas encore atteints. Elle est plus rapide que moi. Je me relève, et aperçoit une certaine agitation. On nous a repérés.
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Jiv'undus
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeMar 31 Mar 2009 - 23:23

Douuuuuuuuuuuuce nuiiiiiiiiiiiiiiiiit ! Saiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinte Nuiiiiiiiiiiiiiit ! Daaaaaaaaaaaaaans les cieuuuuuuuuuuuuuuux ! L’aaaaaaaaaaaaaaastre luiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !

Oh oui il luit ! Doux astre lunaire, croissant lumineux qui éclaire la route des pêcheurs pour les mener droit dans nos filets. Une caravane s’était installée au beau milieu de nulle part, en plein dans les terres humaines. Pas de danger en sommes, surtout après la victoire des humains à Alonna. Que vous croyez ! Hé oui parce que nous sommes quatre à être partis en chasse. Enfin cinq si on considère le gros tas de poils baveux qui se tient à coté de moi. Béléross a bien grandit mine de rien. Avant il tenait dans le creux de la main maintenant je suis capable de le monter tant il est grand. Ses trois têtes sont couchées, observant tout comme Arash et moi la caravane devant nous.

D’ailleurs ce dernier à bien changé depuis son retour de Diantra. Je sais pas trop ce qui s’est passé avec La Voix (hormis le fait qu’ils ont couchés ensemble) mais en tout cas son cœur s’est rouvert. Pas entièrement, mais il s’est rouvert. Il sait sourire, rire, pleurer… Pas encore se fâcher, en ce moment il s’amuse d’à peu près tout. En même temps je cherche pas trop à l’énerver, pas envie de me prendre un pain de sa part. Je vais me retrouver en mosaïque contre le mur vous allez voir sinon.

Enfin bon, nous nous approchons de l’arrière de la caravane quand Arash un bruit m’interpelle. On marche pas loin.

« J’entends oui. »

Petit frère. Je suis plus vieux que lui mais il m’appelle toujours ainsi, disant qu’il sera toujours mon grand frère. Sans doute parce que je suis pas assez sérieux. Mais bon pourquoi prendre la vie au sérieux, il faut rire et faire la fête, non ? Ouais enfin la fête je la fais plus trop. Je suis constamment inquiet pour Lena, à cause de sa cécité. J’arrête pas de me dire que si j’avais été plus prudent rien de tout cela ne lui serait arrivé. On ne refait pas le passé, je sais, mais on vit constamment avec ses remords.

Le bruit se rapproche tandis qu’une aura familière nous rejoint. Trajan. Tiens donc, que fait-il ici ? Lui aussi chasse ? Décidément, Chaos a décidé de nous réunir ce soir. Nous sommes donc cinq. Six, pardon mon petit Bélé !

« Salut Trajan ! Heureux que tu sois venu te joindre à la fête ! »

Je me concentre à nouveau sur la caravane, attendant le signal d’Arash. Soudain l’air se fait oppressant, se raréfiant tandis que les tentacules sortent de son corps. Ok, c’est le moment. Je soutiens le regard de mon frère tandis que les membres sombres jaillissent à leur tour du mien. Béléross nous regarde un peu apeuré, mais une caresse sur ses trois têtes le rassure.

Le Fils se jette sur le premier garde, et moi je saute à sa suite, atterrissant sur le toit de la caravane, tous tentacules dehors. Je feule tel un chat, prêt à bondir sur ma proie. Béléross lui a choisit sa victime, un pauvre garde qui se retrouve bientôt aux prises avec trois têtes colossales avant de se faire dévorer. Un cri d’alerte se fait entendre. Maintenant on va rire. Je saute au bas de la roulotte et attends le premier garde dont j’arrache l’épée avec mes sombres appendices avant de le projeter sur un camarade. Ce serait trop facile si je le tuais tout de suite.
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeMer 1 Avr 2009 - 17:21

Je crois que j'ai failli tomber littéralement sur le cul, l'élu ici? Pourquoi? Et...comment s'appel-t-il déjà Ah oui, Jiv'. Franchement, cet individu ne m'insupporté pas mais, comment dire,enfin, je trouve l'air enjoué agaçant, il faut dire que je suis un solitaire, je ne rit pour ainsi dire jamais, et j'essaye de coller le plus possible à l'attitude de l'élu, Arashkam. Donc, pas de sentiments.

Enfin, ou en était-je? Oui, plusieurs chasseurs pour ma proie! En d'autre circonstance, j'aurais boudé le combat, mais, il faut que je me refasse, la blessure à l'épaule est encore présente, il faut que je fasse ne sorte que cela parte, et puis, je suis bien trop longtemps à Abyssea. Moi qui n'y allait que très rarement j'ai l'impression d'avoir passé une vie entière dans les murs de la citée.
Enfin, nous allons attaquer, j'aurais préféré me battre seul, en silence abattant le plus de monde possible sans un bruit, la peur, c'est notre arme, la terreur, leur némésie, mais non, ma famille aime le bruit et le tumulte, d'ailleurs, j'ai l'impression que Son Fils à changé, il semble...Différent? Non, je dois me faire des idées, Alonna m'a essoufflé, et je le paladin contre lequel je me suis battu me manque, j'ai l'impression qu'il est devenu une sorte d'ami.

Tiens, sans m'en rendre compte, je suis juste derrière Jiv', entrain de courir, que m'a-t-il dit déjà? Ah oui, il était heureux de me voir participer à la fête...une fête, c'est un travail ici, on ne s'amuse pas...Mon accent Nordique sonne :


-Bonsoir Jiv'undus...Je prends à droite...

Pas de compliment, pas de gentillesse de ma part, je ne le connais pas vraiment, juste de nom et de vue, ainsi que de réputation, comme le nouveau bourreau. Nom, réputation, apparence, enfin, apparence, ma vision de l'être, SA vision si l'on y pense
Je pars ainsi à droite, sans bruit, en silence, je préfère ne rien dire, je cours vers le foyer, le feu, la lumière, notre adversaire à nous qui voyons aussi bien de jours que de nuit et l'avantage de nos adversaires. L'une de mes tentacules envoie de la terre dessus, déjà, la clarté du foyer diminue.
Je m'apprête à éteindre complètement le foyer quand deux gardes surgisse, je sens la peur dans leurs yeux, a vrai dire, je peux comprendre, ce n'est pas tout les jours que l'on voit la mort en face. Mais l'un des deux sembles le plus courageux, mais son attaque est bien trop maladroite, son hallebarde est trop lourde pour me frapper avec assez de vivacité, déjà, je me suis penché en avant, l'un de mes poings serré s'enfonce dans son corps, il étouffe un bruit de douleur alors que l'une de mes tentacules s'enfonce dans son crâne, amenant avec elle la haches et répandant au sol la cervelle et autres sang de ma défunt victimes.
L'autre hurle, il hurle de terreur, ce hurlement, voila mon cri de guerre, voila ce qui me caractéristique, je ne suis pas sauvage, je ne fonce pas tête baissé dans la mêlée, je tue par la peur, j'installe ce poison dans leur coeur.
Déjà, le couard s'enfuit, me laissant seul avec le cadavre de son "collègue". Son tours arrivera bien assez tôt. Je me penche sur le corps sans vie pour prendre l'âme, n'est-ce donc pas le but de cette attaque? Je plonge mes canines dans le coups du mort et sens son essence venir en moi et s'offrir à Lui. C'en est presque délectable.
Je me relève alors, cherchant d'autre proie, la bataille fait rage, les soldats et autres gardes ont pris les armes. Bien, que la nuit nous aide...
D'un geste dédaigneux je lance le corps dépourvus de ce que nous avons besoin dans le brasiers, éteignant par sa corpulence les flammes, ne laissant plus qu'une légère lueur, voila, il fait bien plus sombre et l'avantage des mes frères demi-drows est là, et ma casi-cécité n'est plus un handicape.
Regardez notre force amis victimes...
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeVen 3 Avr 2009 - 19:44

Couché sur le sol et à l’abri d’une clairière entourée de buissons, Dasïl regarde les étoiles. Elles luisent de tout leur ardent éclat et délaissent sur l’herbe une pale lueur enchanteresse. Un soupir satisfait s’échappe d’entre ses lèvres et le sourire qui ne l’a pas quitté de toute la journée resplendit encore sur son touffu visage. Ses côtes se soulèvent au rythme des rires étouffés qu’il retient en son sein et, d’un mouvement léger, il tourne la tête vers ses compagnons de routes. Qu’il était bon de marcher ensemble et découvrir la beauté du monde à chaque pas. C’étaient de curieux personnages mais il avait appris à les connaître, il avait retenu la moindre parcelle de leur histoire et s’était surpris à les aimer. Tant de tragiques dénouements les avaient liés qu’ils en étaient venus à ne plus pouvoir se séparer, quelle que puisse être la destination. Avec affection, il passe son regard sur chacun d’entre eux, se remémorant leur rencontre et ce à quoi elle avait conduit. Assurément, c’était des hommes et des femmes de valeur qui, en dehors de tout gain, vivaient d’aventure et d’eau fraîche.
Mais la vision se trouble et les formes disparaissent petit à petit. Autour de lui, l’environnement se transforme, une épaisse nappe sombre enveloppe la scène et des hurlements de terreur font écho à ses oreilles. Le feu de camp vacille, vacille, le vent le souffle, le martèle jusqu’à ce que …


Une attaque ! Nous sommes attaqués, aux armes !

Ses yeux s’ouvrent subitement et une décharge d’adrénaline envahit le corps du nain, ce qui le force à se relever en sursaut, hachette à la main. A mesure que sa conscience reprend le pas sur la douce mélancolie de son jardin secret, ses sens s’aiguisent et constatent l’ampleur de la situation. Vision de carnage, senteur de mort, goût de fumée acre en bouche, cris d’agonie et le dur métal froid au creux de sa paume contractée ont tôt fait de lui faire comprendre que la caravane de Katalina est le siège d’une véritable hécatombe. Ce n’était visiblement pas qu’un rêve car leur campement semble comme pris en étau au sein d’une zone d’où toute lueur et chaleur auraient disparu. Son souffle haletant se condense dans l’air étrangement glacial et il se retourne sur lui-même pour apprécier le déroulement des opérations. Il avait reconnu la voix du jeune Joshua mais impossible de dire où il se trouvait : il n’y voyait pas à 5 mètres !
Sans doute était-il déjà mort, maintenant. Son vieil instinct de mercenaire reprend rapidement le dessus et, d’une voix bourrue il s’adresse à toute personne susceptible de l’entendre.


Dasïl : On se regroupe devant le véhicule principal !! Sauvez la cargaison et vos vies, si possible !

Il espère pouvoir réunir le maximum de monde et lutter ensemble contre l’ennemi. Pourtant, il ne s’attend pas à une grande réaction des siens : l’hécatombe et la subite violence de l’attaque ne lui ont pas permis de réagir à temps. En outre, les cris de lutte qu’il entend ne présagent rien de bon. Est-il le seul à encore se battre ? Empêtré dans ses rêves, il ne s’était rendu compte de rien ! L’imbécile qu’il était ! Il se mord la lèvre et adresse une rapide pensée à Mogar pour qu’il le sorte de ce pétrin sans nom. Hachettes à la main, il se met à courir dans la direction qu’il croit être la bonne : le centre de la caravane, là où se trouve le plus gros de la marchandise. Malgré les circonstances, il n’oublie pas qu’il a un contrat à honorer : il n’est pas payé pour sauver des vies mais pour protéger de luxueux objets. Alors qu’il aperçoit de curieux reflets, comme si de nombreuses épées s’entrechoquaient, le voila plaqué au sol.

Ouf ! Le choc a été rude et il roule péniblement sur le côté. C’était quoi ce truc ? Il avait senti une odeur fétide envahir ses narines et un immonde grognement faire frémir les poils de ses oreilles. Secouant vivement la tête, sa vision trouble parvient tant bien que mal à percevoir une silhouette imposante. Quatre pattes, ça fait des cercles autour de lui, ça hurle à la mort et ça renifle comme un carnassier reniflerait sa proie à moitié morte. Le coup avait du être sérieux car le nain voyait se dessiner sur le fond de la faible lueur du feu de camps à moitié éteint trois têtes. Non … trois gueules : réalité ou vue défaillante ? Qu’importe, aucune des deux solutions ne l’avantageait vraiment. Nouvelle charge et le voila qui esquive tant bien que mal en se jetant sur le côté. Il sent quelque chose de pointu écorcher son épaule et une légère mais vive douleur le lanciner alors qu’il se relève péniblement.

Dasïl : Mais c’est quoi cette saloperie de chose ??? La bête rôde, prenez garde !!! Défendez la marchandise, réunion au centre de la caravane !!!

Malgré son improbable rencontre, le nain cherche avant tout à exercer son métier de maitre d’arme et diriger les opérations tant bien que mal. Il hurle ainsi ses ordres au travers de la noirceur qui l’enveloppe comme un épais manteau. De nouveaux hurlements se font échos et, en réponse à ceux-ci, des rires déchirent le rideau de la nuit. Des rires de personnes amusées du spectacle. Tout en serrant les dents, il se promet de leur faire payer très cher, qui qu’ils soient. Dasïl ressent cependant encore cette présence, cette chaleur animale qui tourne autour de sa carcasse comme un charognard. Cette fois, il l’attendra ! Nouvelle charge : il entend sa ruée effrénée tandis que ses griffes s’enfoncent dans le sol meuble et voit en contraste de l’obscurité ambiante, comme deux petits feux follets, la férocité de ses yeux se rapprocher de lui à une allure folle.

Dasïl : Trêve de plaisanterie : si tu veux bouffer du nain, tu vas devoir le mériter, ordure !!!!

Les appuis du nain sont, cette fois-ci, solides. Il délaisse volontairement une de ses hachettes et fait tournoyer celle qui lui reste dans ses deux mains, cramponnées fermement au manche. Lorsqu’il sent de nouveau cette odeur putride se rapprocher, il dirige le plat de sa hache tout droit dans cette direction.


! ZBANG !

La collision le fait voltiger en arrière et se recevoir lourdement sur son séant mais, en contrepartie, un cruel jappement de douleur le conforte dans l’idée qu’il a réussi à faire mal à la bête, de son côté. Les pas s’éloignent de lui, comme si l’animal était en fuite. Victoire ! Un rire gras du nain recouvre le champ de bataille. Le voila content et férocement décidé à en découdre. Il en faut plus que ça pour l’effrayer et, par Ikthor le Grand Guerrier, il fera honneur à sa race, jusque dans la mort. Peut-être allait-il y perdre la vie mais l’ennemi, lui allait y perdre aussi. Ainsi, il s’en mordrait longtemps les doigts de s’en être pris à un nain !

Dasïl reprend sa course dans la direction supposée du centre de la caravane. Dans l’ombre, il aperçoit la silhouette de la plus grande des caravanes : il ne s’était pas trompé, quel soulagement ! Tout autour de lui, du sang parsème le sol et des restes d’à peu près tout ce qu’on peut trouver dans le corps d’un être vivant gisent à même la terre. Il s’agenouille afin d’objectiver ce qu’il voit : une tête est, ici, tranchée net et, là-bas, un bras a été déchiqueté comme de la viande et couvert de morsures gigantesques et profondes. Il n’en fallait pas plus pour comprendre …

Dasïl : Plusieurs, ils sont plusieurs ! Une bête et des épées ! Prudence ! On se réunit au plus vite pour faire face !! Pas de lutte solitaire ! Rassemblement immédiat !

Premier arrivé, le nain attend contre la toile de la caravane afin de ne plus être vulnérable de dos, abolissant de ce fait l’handicap de la nuit, et scrute son horizon limité, espérant y voir surgir ce qu’il reste de ses compagnons de route. Les chevaux, affolés, se sont déjà enfuis au loin, les laissant démunis et sans aucun autre moyen de locomotion que leurs pieds. Quel merdier …

Puisse les dieux, les sortir de ce chaos.
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeVen 3 Avr 2009 - 22:41

Il y avait peu de choses capable de réveiller Maître Ferman. Pour une raison inconnue, il avait le sommeil particulièrement lourd, et ça ne s’arrangeait pas avec la boisson, loin de là. A des lieues de s’imaginer attaqué, il n’avait pas hésité à se resservir un ou deux verres d’alcool avant de finalement aller s’endormir, aussi le premier cri de Joshua eut autant d’effet sur lui que sur un mort. Si cette mésaventure finissait par parvenir aux oreilles de Katalina Noblegriffon, il y avait peu de chances que Ferman échappe à un savon bien senti sur les vertus de la baisse de salaire. Pourtant, même un mort ne peut échapper longtemps aux terribles cris que peuvent lancer les vivants quand ils ont peur. Il fut réveillé avec grand fracas quand l’étrange cabot se jeta sur un mercenaire dépassé pour le dévorer sans merci. Abasourdi devant cette vision d’extrême horreur, il eut tout juste le temps de reconnaître l’infortuné : le gamin qu’il avait rabroué pour avoir somnoler sur son cheval. Cruelle ironie que sa mort le tire des bras du sommeil.

Sa main vint naturellement à sa ceinture, mais il n’y rencontra pas l’objet voulu. Esquissant une grimace, il tenta de se rappeler où il avait pu déposer son épée, se maudissant de sa propre stupidité. Ses réflexions furent interrompues par les cris hauts en couleur de Dasil. Hauts en couleur, et plein de bon sens. Avec amertume, Ferman ne pu s’empêcher de penser que le nain aurait fait un maître de caravane bien plus compétent. Se relevant, étrangement sobre, il se faufila discrètement de l’endroit où il supposait être son arme. Tous les combats ayant l’air de se dérouler dans son dos, il accéléra le pas. L’impression d’être un lâche le tenaillait, mais il ne fuyait pas, il allait s’armer. Combattre des monstres comme ce chien à trois têtes sans une bonne lame était tout simplement suicidaire.

Une fois arrivée à la caravane où il se souvenait avoir abandonné un fourreau devenu trop gênant, il fouilla rapidement et fini par le trouver. Dégainant, il se remit debout et tourna la tête autour de lui, à la recherche du moindre signe. Là, à cinq mètres à peine, il vit ce qui ressemblait à un elfe enfoncer la pointe de son épée longue dans la gorge d’un de ses mercenaires. Avec un cri, il se rua sur l’assassin.

- QUATRE HOMMES AVEC MOI, ON NOUS ATTAQUE DANS LE DOS !

Si par hasard des trainards dormaient encore, le sommeil leur avait été arraché, tant Ferman avait pu mettre de colère dans ce cri. Adieu, par contre, la surprise. L’elfe se tourna vers lui, et, esquissant un sourire, se prépara à son assaut. Mais Ferman n’en avait cure, tout ce qu’il voulait, c’était la tête de ce longue-oreille pâlot. L’armure qu’il aborde a beau avoir l’air impressionnante, il n’y a rien que le maître de caravane ne se croit pas en mesure d’abattre. Il envoie sa rapière vers les côtes, d’un coup circulaire guidé par la rage. Mais la lame ne trouvera que le bouclier de son adversaire, et il doit reculer précipitamment pour ne pas mourir trop vite.

Jaugeant un premier temps Zelvajra, il commit l’erreur de détourner légèrement le regard pour observer ce qui se cachait derrière lui. Ce qu’il vit le révulsa. Deux… Trois… Non, quatre corps gisaient, sans vie, un au moins encore en position de sommeil. Ce fils de catin les avait achevés quand ils étaient le plus vulnérables : endormis. S’engagea alors un duel à mort, un parmi tant d’autres. La nuit promettait d’être sanglante, et Ferman voulait au moins tuer le chien sans honneur qui avait abattu sans sommation des gens qui étaient sous sa responsabilité. Combat à sens unique, malheureusement pour l’humain qui perdit rapidement du terrain.

La terrible morsure de l’acier lui fit oublier tout le reste. L’attaque puissante le jeta au sol, le laissant essoufflé et hagard. Luttant contre la vague de douleur, il roula aussi vite qu’il le pu, pour se mettre à genoux, et releva la tête. Heureusement pour lui, trois gardes avaient pris son relais, luttant vaillamment. Et l’elfe commençait à reculer. Serrant le manche de son arme, luttant contre la lancinante douleur qui envahissait son épaule et son bras gauche, il se remit de bout et fonça vers son adversaire.

- Pour Dame Noblegriffon ! Pour Diantra !
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeSam 4 Avr 2009 - 14:03

Lloyd se reposait dans un des chariots, remplis d'objets précieux qu'il avait du écarter pour avoir un peu plus de place (et encore, la montagne de babioles menaçait de s'effondrer sur lui au moindre souffle d'air...). Silver avait trouvé un bon abri dans une sorte de coupe mordorée et incrustée de bijoux vermeilles (des rubis, sans doute), et sifflait doucement en dormant.

Le barde, ne trouvant pas le sommeil, décida de travailler un peu ses gammes et de répéter les chants qu'il allait servir aux caravaniers, le lendemain. Alors qu'il accordait sa harpe, un cri le fit sursauter et lâcher son instrument, qui heurta brutalement le sol, plusieurs cordes éclatées, et, pire encore, le bois légèrement fissuré ! Pour ne pas arranger les choses, Lloyd se prit une montagne d'objets précieux sur la tête, et Silver jaillit des méandres de bijoux, et autres pacotilles, feulant de colère et d'indignation.

Alors que Lloyd se demandait comment faire pour réparer sa harpe, il comprit enfin pourquoi l'on avait crié...la caravane était attaquée ! Lui qui espérait prendre un peu de repos ce soir, c'était mal partit !

La peur enserra lentement Lloyd dans ses sombres anneaux, et Silver, sentant cette terreur, vint lentement se glisser dans les vêtements du barde, avant de ressortir au niveau de son cou, apaisant son petit frère.

"Oui, Silver, t-t-tu as raison. Pas la p-p-peine de s'affoler..."

Lloyd était bel et bien mort de peur, que pouvait-il faire, lui qui était désarmé, et tellement vulnérable, face à des bandits, si ceux-ci arrivaient au niveau du convoi ??? La vérité était bien pire, mais ça, il ne le savait pas encore...

Silver -la voix de la raison...-, comprenant les craintes de son petit frère, tomba souplement à terre et s'éloigna en sifflant. Comprenant le message, Lloyd le suivit, et sortit de la caravane. Il apperçut du coin de l'oeil le feu de camp...qui disaprut presque aussitôt ! Mer... !

Seul le doux éclat argenté des écailles de Silver pouvait le guider, maintenant. Le serpent luisait légèrement au clair de lune, et Lloyd resta près de lui, ramassant une épée recouverte de sang au passage.

Appercevant ce qu'il restait du propriétaire de l'arme, Lloyd pâlit, avant de sentir de la bile remonter le long de sa gorge...Il ne s'offrit pas le luxe de vomir, et courut derrière Silver, qui avait pris de l'avance.

Atteignant l'orée des arbres, Lloyd se crut en sécurité, mais le sixième sens de Silver leur sauva la vie à tout les deux...

Le serpent siffla, Lloyd se baissa pour rammasser son ami, et une flèche se ficha dans le tronc qui était juste devant eux. Une seconde de plus, et Lloyd aurait subit le sort de ce pauvre arbre, et serait mort, une flèche plantée dans le cou.

Le barde se cacha derrière un buisson, et put enfin voir (entendre : on n'y voyait goutte), le chaos qui régnait dans le camp. Partout, on pouvait écouter épées et haches, bouclier heurtés par le fer, les casques résonnant sous les assauts, et la musique malsaine de la bataille et de la mort, du sang et de la peur...

Lloyd sentit sa peau virer au blanc ivoire, et Silver entonna soudain un air dont Lloyd aurait dû se rappeler...

"Frère ?"

Le cobra continua de siffler, s'approchant de la lame que Lloyd avait lâchée, et s'enroula autour.

"Silver...?"

Las de l'incompréhension de son frère, Silver feula de colère et de rage.

"Mais oui ! La Marche Implacable me donnera la force de me battre, moi aussi ! Tu es un génie !"

Prenant l'épée dans sa main droite, et laissant Silver s'enrouler le long de la gauche, Lloyd entonna le chant guerrier appelé Marche Implacable...
"Cthol Gundur, s'en va en guerre !
Cthol Gundur, Merash ënta nair !
Cthol Gundur, et Sainte Camber !
Cthol Gundur, naki l'aira cthair !"

Répétant ces vers, ce vieux chant, Lloyd retourna sur le camp, les sens brouillés par la rage et la frénésie, Silver réfléchissant à sa place, et, guidé par son cobra, trouva un adversaire.

Des cheveux indisciplinés jaillissaient de son crâne, et il achevait un soldat. Lloyd ne vit qu'un ennemi, et abattit son épée sans technique ni finesse sur le dos de l'autre. Lloyd ne sentait que les battements de son coeur, et les cheveux de l'Enfant du Chaos lui parurent rouge sang, de même que sa peau, des braises, de la terre sous ses pieds, de la lune dans le ciel, et de Silver qui attendait le bon moment pour frapper.

"Cthol Gundur, en lui il naitra !
Cthol Gundur, rak'sen danadra !
Cthol Gundur, le Chevalier Noir !
Cthol Gundur, Chaos, sombre éclat !"

Le second couplet de la Marche, celui devant précéder la bataille et le sang...et l'épée filait, si vite, mais pas assez...
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MessageSujet: Re: Garde rapprochée : la caravane n'attend pas.   Garde rapprochée : la caravane n'attend pas. I_icon_minitimeDim 5 Avr 2009 - 16:17

    Je me suis lancé dans le combat à la suite de mon frère Zelvajra de notre coter les hommes dorment encore et moi je profite de leur sommeil pour les poignardé à l’Abyssea peut importe comment l’on tue tant que les âmes son offerte au Père. C’est encore en son nom qu’aujourd’hui nous nous battons avec mes frères tous ensemble nous somme là pour lui offrir un carnage digne de ce nom ! J’ai abattue hommes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et mon frère en fait tout autant tout va pour le mieux pour le moment. Moi contrairement à mes frères je suis resté discrètement tout le monde est à découvert et lancé dans le combat moi non je me glisse dans l’ombre lentement comme un fauve qui attend le moment propice pour sortir de sa cachette et prendre à revers sa proie. Mes dagues serraient dans les paumes de mes mains fines, j’attends, mes frères se débrouillent très bien sans moi. Sauf que l’effet de surprise perd de son ampleur à cause des hurlements bruyants des autres membres de la petite troupe. Les derniers hommes endormit se réveille avec la gueule de bois mais ils sont débout et près à se battre. J’attends encore dans les buissons quand je vois mon frère Zel’ en cerclé je sors de l’ombre aussi silencieuse et souple que le vent. Je saute hors de ma cachette et m’avance vers eux dans leur dos je ne fais aucun bruit je ne me fais pas remarquer je suis furtive comme tout les ombres de l’Abyssea je suis très discrète et presque invisible même. Les longues tentacules noirs sortent de mes flancs elles dansent autour de moi et avec une de celle-ci je prends un des mercenaires et je l’envoie valser contre une caravane à proximité. Je le fais assez violemment pour qu’il brise les planches de la voiture et se retrouve au milieu des marchandises de Noblegriffon, il n’est pas mort juste sonné avec quelque bobo du aux échardes des planches de bois. Les caravanes n’ont plus de chevaux ils ont tous pris leur jambe à leur cou ou ils ont été dévoré par Bélérosse le cébérion de Arashkam.

    J’en me retourne vers mon frère et le regarde dans les yeux, je ne dis rien je suis sage. Les hommes se tournent vers moi qui me tiens debout au milieu de nulle part comme une âme perdu et égaré au milieu du sanglant combat. Mon visage enfantin est impassible à toute haine et on ne lit aucune envie sauvage de tuer ! On me croirait simplement pommée au milieu de tout se chahut. Mais les longs tentacules qui sortent de mon corps disent longs sur moi et sur ce que fait ici. Je ne suis pas une amie et certaine on l’air de prendre du temps pour se remettre car un mercenaire me fixe bêtement avec un air niais. Je le lance un tentacule vers celui-ci, elle se glisse comme un serpent sur sol et l’attrape par la jambe et lui aussi finit contre un tronc d’arbre j’entends ces os se brisé sur sous la violence du choque il ne se relèvera pas peut être n’est il pas mort mes au moins il n’est plus un souci.

    Un homme se jette sur moi par derrière j’arrête son épée avec mes dagues un genou sol. Malheureusement je ne suis pas un être dont la puissance est aussi divine que celle d’Hercule. Je dois donc reconnaitre que cet homme qui me tient a genoux et plus que fort. Je ne fais pas toujours usage de la magie mes tentacules reste donc flottante lors de ce combat je tiens à prouvé que moi aussi comme Freyja je suis habile avec mes armes à moi ! La pression qui exerce sur mes dagues me tienne au sol un moment mais il finit par s’épuisait lui-même et au moment ou il soulève son épée pour reprendre de l’élan et m’infligé une fulgurante défaite je plante ma dague dans son flanc et fais un bond en arrière. Je suis bien plus rapide que lui avec sa lourde lame. Il presse sa main sur son flanc, je me redresse lentement et le fixe le combat n’est pas finit. J’espère que mon frère s’en sort en attendant.
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