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 [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]

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William Delacroix
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MessageSujet: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeMer 29 Avr 2009 - 0:00

[ Attention certains poste peuvent heurter la sensibilité des âmes les plus fragile !! ]

William était enfin arrivé dans la ville portuaire d’Ydril. Il n’y était venu qu’une seule fois auparavant. Et pour la deuxième fois de sa vie il s’émerveillait de voir que les Hommes avaient été capables de construire de telles villes. Il était certes né dans la capitale, qui était probablement la plus grande de toutes les villes du royaume. Mais celle ci ne donnait pas sur la mers et cette étendue infinie d’eau ou l’on ne voyait que le début et jamais la fin.
Il s’avança un peu plus pour contemplé le bord de l’eau et vit qu’il lui était possible de mettre la main dans l’eau. Aussitôt l’idée lui germa dans l’esprit, aussitôt il la réalisa et plongea sa main pour sentir l’eau salée couler entre ses doigts. Mais lorsqu’il la plongea, il ne sentit qu’un froid puissant lui mordre les doigts et engourdir tous ses sens tactiles. William s’écrit alors :


« - Ouch, mais c’est drôlement froid. »
Il retira alors instinctivement sa main et se mit à se frictionner le membre pour le réchauffer. Le geste de va et vient sur la tunique lui permit de regagner quelques degrés et de sentir à nouveau sa main. Il lui vint à l’esprit que la nuit ne tarderait pas et qu’il ne connaissait absolument pas d’endroit correct pour dormir. Il se mit alors en quête d’une auberge ou il pourrait peu être dormir dans les écuries. Vu qu’il n’avait que très peu d’argent sur lui, il s’estimerait heureux de trouver un lieu ou la paille l’accueillerait. Il marcha au hasard dans les rues de la ville, puis lorsqu’il tourna sur sa droite dans une rue ou il semblait y avoir un peu plus d’ambiance, il constata qu’il s’agissait de l’entrée d’une auberge. William décida alors de tenter sa chance et de voir avec le propriétaire s’il li était possible de dormir à l’œil. Will entra dans la salle de vie, ou il découvrit une ambiance chaleureuse. L’odeur de la bière et du tabac y était particulièrement forte et emplissait les narines de celui ci. Ses yeux le piquaient légèrement tant la fumée était forte, mais il se frotta et cette désagréable sensation disparut instinctivement. En inspectant rapidement la salle il repéra ou se trouvait l’aubergiste. Il se dirigea vers celui ci et lui adresse la parole :

« -Salutation aubergiste, je voudrais savoir s’il était possible de coucher dans l’écurie car je n’ai nul part ou aller et pas assez d’argent pour vous prendre une chambre. » A ces mots l’aubergiste se retourna pour voir qui lui parlait, et il semblait enclin à accepter. Puis lorsqu’il vit le jeune William sa figure changeât radicalement de mine et il fit une tête extrêmement mécontente.

« - Salle porc, pourriture, moisissures des profondeurs ! Je devrais te tuer sur-le-champ et de pendre à une corde !! » L’aubergiste prit William par le col de sa chemise et le tira violemment vers la porte. Il fut aider par des clients un peu trop fidèle et fort qui plus ai. William se fit jeter hors de l’auberge en un rien de temps. Les hommes qui accompagnaient l’aubergiste firent pleuvoir quelque coup dans les côtes et dans la figure du jeune homme. Puis l’aubergiste s’adressa une fois encore :

« - Ne remet plus jamais les pieds ici, ou je te ferais pendre au crochet la prochaine fois ! » S’écria t’il. William voulut répliquer, mais l’homme tourna ses talons et disparut dans son auberge.

Une fois de plus, William se retrouva dans la rue pas plus avancer qu’auparavant. En plus de ça ses côtes lui faisaient affreusement mal et il ne sentait presque plus son poignet gauche. La douleur était forte et lui faisait comme un roulement de chaleur intense. Comme s’il s’était brûlé et sue sa peau était sur le point de fondre! Ses sens revinrent peu à peu et il pu de nouveau de redresser. Ce n’est qu’a ce moment précis qu’il remarqua l’individu qui se tenait debout tout proche de lui. Il ne semblait pas lui vouloir de mal, mais William était sur ses gardes après l’accueil on peut plus chaleureux qu’il avait eu dans l’auberge. Il se demanda un instant que lui voulait bien cet homme et s’il était dangereux de rester ici. Puis, William prit sa décision et s’adressa à l’homme :

« - Que me voulez-vous ? Vous aller vous aussi me donner une correction alors que je ne sais pas pourquoi ? » S’exclama William. Son regard sombre et légèrement inquiet se tourna vers l’homme et il attendit, prêt à réagir, que l’homme lui réponde. Qui était donc cet inconnu ? Cela il l’ignorait, mais il ne tarderait pas à le découvrir.


Dernière édition par William Delacroix le Ven 8 Mai 2009 - 22:29, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2009 - 18:07

Le bruit lourd et saccadé du souffle de la louve géante se faisait entendre assez durement. Ses pupilles jaunes balayaient de droite à gauche le paysage qui s’offrait à elle. Ydril, la belle cité de l’eau, port de tous les débuts, des pirates aussi. Il fallait aussi ajouter les mercenaires, voleurs et autres protagonistes amateurs de bon vin. La louve continua de scruter un peu la ville avant de rabattre ses oreilles contre son crâne et pousser un petit cri plaintif… Aucune réaction… Le « petit » cri s’amplifia à tel point qu’il en était presque aigu. Toujours rien. Impatiente la louve s’ébroua faisant tomber sa charge par terre dans un drôle d’écho. Un juron s’éleva dans les airs, le réveil était assez brutal, un peu trop même au gout de la demi-elfe. Lançant un regard accusateur à sa louve elle secoua frénétiquement sa cape maculée de poussière.

La louve la contempla un instant avant de se retirer dans les bois. Alvir n’était pas particulièrement à l’aise dans les grandes villes. Laissant Elywin aux abords de la ville au début de la journée. Et la jeune femme avait beaucoup à faire en cette journée. La ville commençait à s’éveiller et les commerçants sortait déjà leurs marchandise. Elle se laissa aspirée par la foule, la journée ne faisait que commençait.
Le soleil commençait à descendre dans le ciel quand elle put enfin souffler. Elle se tenait sur l’un des quais face à la mère contemplant l’horizon d’un air rêveur. Elle enleva méticuleusement l’agrafe doré qui retenait sa cape pour mieux s’entourer de l’étoffe de tissu, la capuche rabaissée. Le vent marin joué doucement avec ses longs cheveux noirs d’ébène. Le remous des vagues était une douce mélodie et l’odeur iodée qui s’élevait de l’étendue d’eau était subtile. Sa ville de naissance était son refuge certes mais le soleil déclinait dangereusement à l’horizon.

La demi-elfe marcha longuement mais s’arrêta à la première auberge qui rencontra son chemin. Elle poussa la porte et le changement soudain de température la frappa assez durement. L’air était chaud et lourd dans cette auberge, rempli de malfrat sans doute, les rires et les paroles se répercutaient sur les murs avec un tel écho qu’Elywin en avait presque le tournis. Elle se dirigea vers le comptoir pour trouvé un appui solide au risque de faire un quelconque malaise, chose qui n’aurait pas plus à l’aubergiste car elle n’avait encore rien payé, et encore moins dépensé. La serveuse qui se tenait au comptoir vint la voir. Bien entendu telle une actrice ayant appris par cœur un de ces textes elle récita de sa voix mielleuse d’hôtesse si elle désirait quelque chose. Le dégout et la nausée passaient la demi-elfe hocha mécaniquement la tête.

« Oui, je souhaiterais une chambre pour la nuit je vous prie. »

Elle s’apprêtait à sortir quelques écus de sa bourse lorsqu’un tapage vint se faire entendre. Elle détourna ses yeux dorés en direction de la source –encore plus forte que les autres- de ce bruit. Remarquant l’aubergiste qui s’en prenait à une personne. Elle regarda la scène perplexe, sans rien dire. Elle suivit les personnages qui étaient venus prêter main forte à l’aubergiste. Assez costaud ces derniers, d’ailleurs. Pendant un instant elle voulu intervenir mais trop tard, la victime fut jeter hors de l’auberge. Le silence était tombé dans la taverne, le silence qui caractérise toujours les bagarres. Elle crut discerner le bruit d’un poing qu’on projette violemment contre la chair…. Un temps mort…. Et puis revinrent enfin les bourreaux. Un éclat de rire retendit dans l’auberge et l’ambiance qui était présente avant cet incident revint.

Elywin regarda par dehors perplexe et songeuse. Elle interpella un des témoins les plus proches, curieuse, elle demanda la cause de cette dispute. Le client se contenta d’hausser les épaules. L’Homme avait demandé à coucher dans l’écurie mais apercevant son visage l’aubergiste avait entrainé l’expulsion violente. Elle resta silencieuse, ce n’était pas ces affaires après tous et puis la curiosité est un vilain défaut. Sans doute qu’un élan de compassion (miracle) la saisit mais sans trop savoir pourquoi elle ressortit de l’auberge et chercha du regard le protagoniste. A moitié mort d’ailleurs –enfin pas totalement…- Elle resta immobile face à l’Homme. Puis un sourire s’étira sur son visage dévoilant ses dents blanches.

« Je pense que vous avez eut assez de correction pour ce soir. »

Un soupçon bien dosé d’ironie pour le plaisir, ou plutôt par habitude. Elle s’avança un peu plus vers le jeune homme, bien que la méfiance règne sur son visage. Elle leva instinctivement les deux bras pour lui faire comprendre qu’elle n’allait sans doute pas l’agresser à nouveau.

« Allons, je veux vous aider… Je veux dire comme la moitié de l’auberge j’ai été témoin de votre…altercation, vous vous êtes pris une belle correction. Je ne suis pas spécialiste en la matière mais laissez moi au moins regarder j’ai quand même des notions de bases, c’est peut-être sérieux vous savez ? »


Tout à coups elle se trouva vraiment stupide de dire ça. Comme s’il allait laisser une inconnue l’approcher. Elle pensa qu’elle était vraiment trop gentille des fois. Elle attendit néanmoins la réponse de son interlocuteur.
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William Delacroix
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeVen 1 Mai 2009 - 15:47

William était toujours sol le sol froid d’Ydril. Les pavés n’étaient vraiment pas fait pour dormir dessus ça il en était à présent plus que certain. Il sentait l’ensemble des coups qu’il avait reçu et avait une douleur aux côtes. En palpant doucement , il se rendit compte qu’elles n’étaient pas cassées mais juste endolorie. Il aurait des bleues pour un long moment encore mais ce n’était pas ça première blessure et il s’en remettrait bien vite. Après tout il avait déjà senti la morsure d’une lame il y a quelques années quand il s’était aventuré trop près de zone ou il n’aurait pas du se trouver. Soudainement il se rappela la personne qui était juste à côtés de lui, il sentit que celle ci s’était légèrement approchée de lui, mais il était bien incapable de réellement en être certain. Il regarda autour de lui et vit qu’il n’avait aucun refuge. Puis voulant se relever pour échapper au nouvel arrivant qui pourrait lui être néfaste il sentit une atroce douleur lui frapper le ventre et les entrailles. Les coups lui avaient fait de tels dégâts qu’il était bien incapable de ce relever sur le moment.

« - Allons, je veux vous aider… Je veux dire comme la moitié de l’auberge j’ai été témoin de votre…altercation, vous vous êtes pris une belle correction. Je ne suis pas spécialiste en la matière mais laissez-moi au moins regarder j’ai quand même des notions de bases, c’est peut-être sérieux vous savez ? »

William entendit au son de la voie que c’était une femme. En soit cela ne lui enlevai aucun risque car il savait que les clicher des femmes faibles n’était pas vrais pour tout. Et celle ci ne semblait pas être une damoiselle de cours qui ne faisait que coudre et papoter toute la journée. Il était plus que méfiant car se laisser faire par une inconnue ne l’enchantait pas réellement. Mais dans l’état dans lequel il se trouvait actuellement il n’était pas capable de se défendre et encore moins de se débattre. Il n’avait donc pas trop le choix, il devait obéir et se laisser faire.
Il attendit un moment puis il se dit que cette personne avait du observé son altercation avec les gens de l’auberge et qu’elle avait eu mille fois le temps de le tuer si c’était son but. Il se dit alors qu’après tout il pourrait lui faire confiance et lui laisser un peu de facilité si elle voulait le tuer ou le dépouiller.


« - … Que me voulez-vous ? » Demanda t’il. Il ne s’attendait pas à une réponse évidente mais une bribe de phrase lui aurait suffit. En regardant dans les détails la figure de la jeune femme. Pour le peu qu’il pouvait distingué il sentit que celle ci était plutôt ravissante et qu’elle ne lui vouait décidément pas d’intentions mauvaises.

« - Bon… je me nomme William. » Il marqua une courte pause, puis voyant que celle ci était septique il décida qu’il pouvait bien engager un début de conversation avec elle. « - Je viens tout juste d’arriver en ville, et je ne connaissais pas cet aubergiste ni pourquoi il m’a… » soudain william s’arrêta dans sa phrase car il vit qu’il n’avait guère besoin de ce justifier auprès de la jeune femme. Lui par contre se demandait bien qui elle était et pourquoi elle voulait l’aider. Par compassion peu être, ou par pitié ? Il n’en savait rien, mais son cœur lui dicta qu’il ne tarderait pas à le savoir.
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Elywindëra Fë'lhgan
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeVen 1 Mai 2009 - 20:35

Elywin s’avança un peu plus, arrivée à la hauteur de l’homme elle remarqua sa douleur et sa difficulté à essayer de se mouvoir. Elle voulut d’abord se pencher dans sa direction pour le clouer au sol mais elle décida de rayer bien rapidement cette idée de sa tête. Elle laissa tomber son sac non loin d’elle et entreprit de s’accroupir pour arriver à la hauteur du protagoniste. Elle le contempla un instant d’un air curieux attendant patiemment une autre réponse que la méfiance et l’envie protubérante de s’enfuir à des kilomètres de là. Mais elle fut presque exaspérée par la réponse tant attendue, un petit soupir lui échappa. Mais bon sang où était passé la confiance des anciens temps, à l’époque où tout le monde croyait tout le monde juste parce qu’on donnait sa parole, elle se secoua doucement la tête pour se sortir cette idée quelque peu farfelue de la tête.
Elle se composa un visage un peu moins agressif ou inquiétant qu’a l’ordinaire histoire de ne pas faire fuir le jeune homme. Bien qu’il ne devait pas bien la distinguer dans cette clarté obscure, seules lumières présentent : la lueur du feu qui sévissait dans l’auberge et la douceur argenté de la lune qui, malheureusement, n’éclairait pas autant que ça la scène. Elle se détendit un peu adoptant une attitude des plus naturelles –pour une fois.

« Ne l’ai-je pas déjà dit ? Je ne vais pas vous sauter dessus avec un couteau à la main pour vous achever. Je veux juste vous aider… »

Malgré elle un demi-sourire presque amusé s’étira sur ses lèvres, elle commença à jeter un coup d’œil sur les quelques blessures au visage du jeune homme. Rien que des bleus, et apparemment ses côtes n’étaient pas cassé fautes de quoi il aurait un tantinet plus mal. Elywin remarqua qu’on la dévisageait, derechef un léger soupir s’échappa de ses lèvres, il devait être en train de la juger. Dans un discret mouvement la demi-elfe rabattit un peu plus sa cape sur elle pour cacher un peu plus ses armes. Elle s’avait que de loin avec sa louve géante elle paraissait assez inquiétante mais à ce point… Elle nota mentalement qu’il fallait remédier à ce défaut. Si elle ne ressemblait pas le plus possible à une jeune femme ordinaire et inoffensive elle aurait sans doute plus de mal à ne pas se faire repérer. Ah monde cruel.

Elle fut interrompue dans ces pensées le jeune homme venait de se présenter. La moindre des politesses aurait été de se présenter à son tour mais à cet instant, comme à son habitude, elle pesa le pour et le contre. Franchise ou anonymat ? Etais-ce vraiment loyal tout ça ? Ne pas dire la vérité alors qu’elle tentait de l’aider. Elle chassa ces réflexions de son esprit.

« …Enchantée William…Elywindëra…enfin Elywin plutôt, mon prénom est imprononçable... »


Elle sourit amusée par cette réflexion qu’elle affectionnait particulièrement. Elle voulu vérifier s’il n’avait rien de cassé sur son visage et tendit ses longs doigts dans sa direction, puis s’arrêta en cours de chemin pas vraiment certaine que William la laisserait vérifier s’il n’avait rien de grave. Dans le doute…Elle resta dans cette position un instant posant une question silencieuse. Puis sans attendre la réponse elle décida de faire comme à son habitude, le plan je-fonce-dans-le-tas-sans-réfléchir. Ses longs doigts glacés effleurèrent les endroits où il avait été le plus durement tabassé tout en l’écoutant parlé.

« En tous cas ils ne vous on pas raté…Vous êtes sur que vous ne connaissiez pas cet aubergiste ? On aurait dit que vous lui aviez volé sa fille…. »

Un rire cristallin lui échappa. Elle arrêta de tripatouiller le visage du jeune homme lui déclarant qu’avec un peu de glace il irait mieux bien qu’il aurait encore des douleurs caractéristiques dans les prochains jours, bref la routine quoi. Elle resta silencieuse un court instant avant de reculer un peu plus.

« Je suppose que vous vous demandez ‘mais pourquoi est-ce qu’une inconnue m’aiderais?’ »

Phrase purement et simplement rhétorique en effet, si elle avait été dans le même cas la même question lui aurait traversé l’esprit. Elle haussa les épaules pour accompagner sa future réponse.

« Je ne suis pas vraiment sure… La compassion peut-être ? Ou la bêtise humaine aussi bien que l’injustice de cette scène aurait révéler mon coté aimable qui sait ? »

Elle s’arrêta un moment dans son monologue. Réfléchissant un instant, se remémorant la cause de cette dispute, il voulait coucher dans l’écurie. Pas assez d’argent donc. Et on l’avait, assez clairement d’ailleurs, envoyer paitre. Une vague image de la situation germa dans l’imagination de la demi-elfe.

« Vous comptez rester ici dans la ruelle ? Si vous voulez …»

Direct, franc, sans contour ni tact pourtant elle s’arrêta dans sa phrase comprenant la stupidité et l’idiotie de sa question. Et oui tout le monde ne pouvait pas vraiment se payer des auberges. Gênée et confuse d’avoir posé une question pareille elle s’excusa auprès de lui dans un murmure. Pourtant elle savait quoi faire, elle se rappela les grandes et belles valeurs qu’on lui avait inculqué en vers et contre tout, mais elle préféra demeurer silencieuse, si elle se trompait elle aurait embêter cet homme pour rien. Dans le doute mieux vaut être sur de soi. Pourtant elle ne s'attendait pas à une réponse et elle se préparait déjà à une intervention un peu moins démocratique que précédemment.
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William Delacroix
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 18:12

William était là et ne savait pas quoi faire. Mais plus le temps s’écoulait et moins il sentait la douleur qui agissait sur ses côtes. Puis il se dit qu’il était resté assis sur les pavés bien trop longtemps et qu’il était temps pour lui de se relever et de prendre son courage à deux mains. Cette femme, qui se tenait face à lui l’avait aidée et il en était redevable, bien qu’étant un enfant de la rue, il avait néanmoins un certain honneur et il faisait preuve de galanterie face aux femmes. Bien qu’il comprit rapidement que celle ci n’avait guère besoin d’aide, il s’avait qu’il se devait tout de même d’être galant et de faire de son mieux pour la remercier.

« - Je vous suis redevable, nombre de gens m’aurait laisser crevé dans la rue. Mais pas vous, vous êtes venu m’aider et m’apporter le soutien dont j’avais besoin. Je vous serais à jamais redevable de cela et je n’oublierais pas. »

William se remit debout, il sentit la douleur le tarire et il tira malgré lui une petite grimace. Son visage se radoucie et il regarda attentivement la femme qui était devant lui, elle était ravissante, vit tout de suite que celle ci possédait des traits particuliers qu’aucune femme n’avait eu jusqu’a-t-elle. William n’au pas trop de difficulté à comprendre pourquoi, ce ne devait pas être une femme humaine, mais probablement une elfe. Mais en regardant plus en détail il s’aperçu qu’elle possédait tout de même des traits propres à sa race. Elle n’était pas dépourvue de forme féminine comme l’était bien souvent les elfes. Mais elle possédait tout ce qui fallait pour plaire à un homme.

« - Madame, veuillez excuser ma franchise, mais êtes vous une elfe ? Car je n’en ai vu qu’une seules fois dans ma vie, et vous posséder certain traits qui leur son propre. »


William se rendit bien vite compte de l’erreur qu’il venait de faire, mais c’était trop tard et il l’avait commise. Il déglutit lentement, et sentit que ses muscles regagnaient de leur vivacité, l aurait probablement moins de difficultés que prévu pour marcher et se trouver des abris pour la nuit. Soudain cette pensé chassa toutes les autres, en effet il n’avait toujours pas trouvé d’endroit ou passé la nuit et ne possédait toujours pas un rond pour s’en sortir. Une idée commença à germer dans son esprit et se dit qu’il ne perdrait rien à demander. Aussi réfléchit il pour se donner un maximum de style et appréhender au mieux la question qu’il s’apprêtait à pauser.


« - Se pourrait il que vous connaissiez un lieu ou je puisse coucher cette nuit ? Car il semblerait que cette auberge ne veuille pas de moi dans les écuries. Bien que la raison m’en soit inconnue je n’ai toujours pas de lieu sûr ou je puisse passer la nuit. »
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 17:07

Elywin recula un peu plus, par pure prévention, à la vue de l’homme qui commençait à s’agitait face à elle, sans doute n’avait-il plus besoin d’aide dans ce cas elle pourrait se retirer. Elle ne réagit pas tout de suite à sa première phrase. Quelle ironie, car d’ordinaire elle faisait sans doute partie de ces gens là trop hypocrites, trop égoïstes pour se soucier du monde qui les entoure. Peu importe combien on essaye de le fuir ce monde les rattrape inexorablement. Elle sourit timidement, ses lèvres étaient tremblantes, elle ouvrit une première fois la bouche mais aucun son ne sortit de sa gorge. Alors en se secouant la tête pour revenir de sa réflexion elle reprit.

« Ce n’est rien… Vous n’avez pas à vous sentir redevable, pas envers un monstre en tout cas. »

Sa voix était faible, pas inaudible mais moins forte qu’a l’accoutumée. Son sourire se fana pendant qu’elle regardait William se relever, définitivement il n’avait plus besoin d’elle. Elle entama de se relever à son tour. Elle tapota sur sa cape pour enlever la poussière qui s’y était jonché. Elle alla chercher son sac, se baissant avec lenteur pour le prendre. La question de William la fit réagir. Elle se retourna vers lui en haussant les sourcils. Assez observateur, surtout de nuit, vraiment très étonnant. Elle rattrapa son sac pour le jeter sur ses épaules. Elle passa son index sur le haut de son oreille pointue, mais pas assez longues pour confirmer qu’elle était du peuple des sylvains à part entière. Elywin était assez amusée par la réflexion –rien de bien étonnant vu qu’on la lui faisait à peu près tout le temps.

« Pas vraiment…je ne suis pas humaine, mais je ne suis pas non plus une fille des forêts. Ma mère était une elfe à part entière, pas mon père. Je suis une demi-elfe. Un mélange des deux races sans pour autant en être vraiment une à la fois.»

Une vague de mélancolie s’empara d’elle, sa condition n’était pas des plus plaisantes certes mais elle ne s’en plaignait pas pour autant. Elle en profita pour examiner un peu plus le jeune homme. Charmant en effet, avec de beaux yeux verts émeraude. Elle le fixa ainsi pendant quelques minutes, l’obscurité ne la gênait pas vraiment, la vision nocturne des elfes était des plus pratique dans des situations semblables-être dans l’obscurité s’entend bien. A la réplique de William elle passa ses index sur ses tempes avant de les masser lentement, les yeux fermés, réfléchissant. Sa mémoire n’était pas certes à toute épreuve mais la carte d’ydril était à peu près correcte dans sa tête. Elle se dirigea vers la fin de la ruelle pour mieux se repérer. Un coup d’œil à droite, à un autre à gauche. Puis elle resta en plan à réfléchir.

« Je crois qu’il y a une auberge un peu plus loin… Je pourrais vous y conduire si vous le désirez. Les tarifs sont assez abordables, ce n’est pas vraiment le grand luxe mais je crois que c’est mieux que de dormir dans l’écurie. »

Elle se retourna vers son interlocuteur en attendant sa réponse. Son regard se perdit ensuite sur les maisons environnante. Un peu plus loin elle crut apercevoir un toit un peu plus incliné que les autres, à moitié endommagé, le bois était noir, comme une maison incendiée. Une image ancienne refit surface dans sa mémoire, elle reporta alors son attention sur le jeune homme, attendant toujours.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 19:58

William se détendit légèrement, la compagnie de la jeune demi-elfe lui était réellement sympathique. Il se sentit quelque peut mélancolique car de toutes les rencontre ou il avait côtoyer des jeunes femmes, c’était la seule qui n’était pas une femme de joie. Mais aussi rapidement la pensée lui était apparue aussi repartit-elle. Il n’était pas question pour lui d’aller plus loin et de gâcher une relation d’amitié qui pourrait naître de cette rencontre si extraordinaire. William écouta alors attentivement la jeune demi-elfe et comprit que celle ci n’était pas non plus n’importe qui, comme s’il y avait une certaine crainte dans sa voie, une crainte et un dégoût de sa race. Lui cela lui était bien égale, il ne voyait pas de mal à être issu de deux races différentes, d’autant qu’elle semblait avoir pris les côtés positifs des deux races pour en délaisser les points négatifs.

« - je vous suis entièrement reconnaissant, mais je n’ai pas un sous en poche. Et le peu que j'aie, je me le réserve pour manger demain. »


Il s’approcha légèrement d’Elywin et attendit de voir quelle serait sa réaction. Mais celle ci semblait perdu dans ces pensées, il ne savait pas pourquoi, mais il pensait qu’elle était tout aussi seul que lui. Il eu bien envie de lui laisser partager une soirée, mais ce n’était pas des conditions pour invité une dame à dîné, il n’avait pas un sous et ne savait décidément pas ce qu’il allait faire le lendemain, ni s’il vivrait longtemps. Après avoir attendu quelques minutes, il décida de suivre Elywin pour qu’elle lui montre l’endroit ou il pourrait dormir pour pas chère. Ils marchèrent quelques instants, puis soudainement au détour d’une rue, william perçu les tonalités d’une musique de fête et une ambiance assez chaleureuse. Après tout, il pourrait bien passer une nuit dans une chambre avec un lit si ce n’était réellement pas chère. Mais il ne savait pas trop s’il pouvait ce le permettre.


« - Je vous remercie, ce n’est que la deuxième fois que je viens à Ydril et je ne connaissais pas cette auberge. Il est vrai que le prix est tout à fait abordable et j’y ai pris une chambre. »

I décida de monter dans sa chambre d’ici les minutes qui suivaient, car il avait toujours légèrement mal et il se sentait soudainement affaiblie et fatiguer. Après avoir pesé le pour et le contre, il se dit qu’il ne gagnerait rien en restant plus longtemps ici. Aussi il décida de gagner sa chambre.

« - Je ne sais comment vous remercier, ma chambre est la troisième de droite. Si vous voulez me raccompagner après avoir réglé vaut affaires, la porte vous est grande ouverte. »

William prit délicatement congé d’ Elywin, puis s’installa dans la chambre qui lui avait été attribué. Il se sentait bien et calme. Le silence qui régnait autour de lui n’était pas aussi oppressant qu’a son habitude dans la rue. Soudainement son esprit se mit à divaguer et il se surprit à espérer qu’Elywin le rejoigne. Il ne l’avait pas vu bien longtemps, mais ce court laps de temps lui avait donné envi de la revoir. Au fond de lui, il savait qu’elle ne reviendrait probablement pas, mais il espérait car c’était la seul chose qu’il était encore capable de faire.



[ As toi de voir si tu désire terminer le sujet ou continuer en rejoignant william dans la chambre.]
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeLun 4 Mai 2009 - 17:58

Elywin sentit qu’elle devait rétractée sa proposition, une certaine déception s’empara d’elle mais bon s’il n’avait pas les moyens de se payer cette chambre…Dommage, elle aurait aimé faire durer la discussion. Elle se mordit la lèvre, avant de remarquer qu’il s’était rapproché. Elle tourna ses yeux dorés vers lui un instant sans le quitter avant de commencer sa marche à ses côtés en direction de l’auberge. Le trajet fut rythmé par le bruit des pas sur les pavés de la ville, les échos étaient assez fort à cause des rues désertes.
Le son de la musique se fit entendre, toujours aussi joyeuse cette auberge, le patron était vraiment aimable. Elle s’arrêta à la porte de l’auberge contemplant la façade avant de s’engouffrer dans l’entrée avec le jeune homme. Elle attendit un instant le retour de William, sans doute en train de regarder les prix , pesant le pour et le contre. Lorsqu’elle le revit réapparaitre un petite sourire s’étira sur ces lèvres.

« Je vous en prie, le plaisir était pour moi. Au moins maintenant vous savez où venir au cas où, vous vous faites encore une fois, légèrement abîmé. »

Elle commença à contempler la salle lorsqu’elle entendit son ventre émettre un son de protestation. Elle baissa la tête, un peu gênée sur le coups. Après quoi elle réfléchit un instant à la proposition de william, silencieuse, puis elle le regarda s’éloigner sans ajouter mot, le « je viendrais sans doute » était resté un peu coincé entre ses lèvres. Elle se secoua pour revenir à la réalité. Se dirigeant vers l’aubergiste lui commandant un plat, en premier lieu, pour calmer les complaintes de son estomac.

Son repas finit elle se contenta d’écouter les discussions et la musique qui s’élevait dans la salle. Cela faisait plaisir de voir de la vie, de la joie, et une ambiance un peu plus festive. Les longs trajets sur le dos de sa louve n’étaient pas des plus confortables, et retourner à la société lui était vraiment agréable, bien que l’air fût saturé par l’odeur du tabac et de la bière, aussi bien que la sueur d’ailleurs. Le temps s’étirait immatériels, loin des soucis de la réalité, l’impression qu’on avait toujours dans ce genre d’endroit. Les rires et les plaisanteries étaient vraiment bruyants et un début de migraine se faisait pressentir à l’horizon. Elle tourna les yeux vers les escaliers, hésitante.

Finalement elle se releva, se dirigeant vers l’étage où les chambres se trouvaient, tournant à droite, une…deux…trois portes. Elle tendit la main vers celle-ci pour y frapper, s’arrêtant au milieu du trajet. Sans doute dormait-il. Alors par curiosité elle se saisit de la poignée et la tourna doucement, ouverte. Assez étonnant, elle nota mentalement qu’il faudrait qu’elle lui précise qu’Ydril était remplit de malfrat, et qu’il serait sans doute plus prudent de fermer la porte, à clé cette fois. Elle poussa la porte qui émit un timide grincement. Elle referma derrière elle. Elle laissa poser son sac près de la porte et s’avança vers le lit où se trouvait le jeune homme.

« William vous dormez ? »

Quelle question idiote ! S’il dormait pourquoi poser la question ? Elle resta quand même là pour voir si par un miraculeux miracle le jeune homme était encore éveillé. Elle se retourna, cherchant du regard un endroit où elle pouvait s’asseoir. Les angles de la chambre étaient dégagés avec son sac de voyage derrière son dos, ce ne serait sans doute pas vraiment désagréable, du moins jusqu'à ce qu’elle décide de laisser enfin le jeune homme se reposer en paix.Après tout sa nuit avait été chargé, elle reposa ses yeux sur lui pendant un instant.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeMar 5 Mai 2009 - 8:13

William patientait tranquillement dans sa chambre. Il regardait les murs qui l’entourait, le bois qui était apposer au murs en brique rendait la chambre quelque peut plus calme et plus chaleureuse. Son esprit divaguait d’idée en idée. Il ne savait plus quoi pensé de cette ville si particulière. Après tout il était déjà venu, mais il n’était qu’un vulgaire gamin a l’époque. Pratiquement aucun souvenir ne lui parvenait de cette époque ou il vivait dans les rues de Diantra et en suivant un groupe de voleur il s’était retrouver si loin de chez, dans la ville portuaire d’Ydril. Malgré ces maigres souvenir, il se rappela que la première fois, les voleurs, les brigands et autre coupe jarret faisaient la loi et le duc de l’époque n’étaient vraiment pas respecté. Soudainement, il sortit de sa torpeur et se souvint de la jeune femme qui l’avait guidé et aidé dans la soirée. Il avait tant espérer que celle ci reviennent, mais au vu du temps qui s’était écouler son espoir avait finit par disparaître. Aussi william décida de s’étendre sur le lit. Il n’oublia pas de laisser sa dague à porter de main, puis il s’étendit sur le lit.

Alors que william commençait à fermer doucement les yeux, il entendit un léger grincement de porte. Puis un faisceau de lumière frappa la pièce. Il ne bougea pratiquement pas, mais instinctivement sa main glissa vers sa dague qu’il avait placé dans son lit. Son esprit était au aguets et il attendit le bout moment pour sauter et agir contre cette intrusion. Au moment ou son esprit lui ordonnait de sauter et de tenir en respect l’inconnu, une voie douce et féminine s’adressa à lui :


« William vous dormez ? »

Instantanément il lâcha sa dague et relâcha la tension qui était en lui. Il sentit tout à coup comme une honte, mais il savait pourtant que la belle Elywin ne ‘avait probablement pas perçu son mouvement. Puis il se sentit idiot, car il n’avait toujours pas répondu à la gente dame. Aussi se redressa t’il de son lit et se dirigea lentement vers elle, il vit que celle ci avait une expression gêné, mais sans attendre il lui répondit :

« - non, je m’étais assoupit rapidement, mais je suis éveillé à présent. Je suis heureux de voir que vous êtes là. C’est assez idiot, mais j’ai espéré que vous viendriez me rejoindre. »

Subitement, william comprit pourquoi Elywin semblait si dérangé. Il était en caleçon et ne portait pas de tunique. Aussitôt, william voulut prendre ses habits pour se vêtir face à la dame qui était dans sa chambre, car le peu d’éducation qu’il avait reçu lui dictait de ne point se dévêtir face à une dame. Il saisit son pantalon et son haut, puis, il commença à les enfiler doucement. Ses yeux ne lâchaient plus la femme qui se tenait devant, lui, et son cœur battait à tout rompre. Jamais il n’avait ressentit pareil sensation et ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Avait il été envoûté et la femme était donc une sorcière ? Bien qu’il n’y connaissait rien au sorcière, il se dit que cette femme ne devait pas en être une. Mais alors, que lui arrivait t’il ?
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeMar 5 Mai 2009 - 20:04

Elywin recula quelque peu lorsque William se releva d’abord assez surprise qu’il soit encore éveillé à une heure si tardive, et puis un peu plus que gênée par la tenue de celui-ci. Elle se mordit les lèvres, à près tout c’était un peu de sa faute quelque part. Elle baissa timidement la tête pour chasser la foule de pensées qui s’était emparées d’elle pendant quelques instants. Elle fit mine de regarder ailleurs le temps que le jeune homme se rhabille, ne sachant trop que faire face à la présente situation. Elle se rappela plusieurs fois à l’ordre mentalement pour ne pas laisser son imagination déborder un peu plus loin. Elle en profita pour examiner avec plus d’attention la vue que donnait la fenêtre. Sans surprise, une vue vers les maisons avoisinantes.
Lorsqu’il eut finit de se revêtir elle s’autorisa enfin à risquer un coup d’œil dans sa direction. Il la fixait étrangement, laissant la demi-elfe perplexe. Bah, pas besoin de se faire des idées. Elle s’excusa auprès de lui d’être ainsi rentrée à l’improviste et de l’avoir pris au dépourvu.

« Moi aussi je suis plutôt contente d’être venue. »

Elle esquissa un air amusé, sans trop savoir quoi ajouter. Puis elle sentit son épée lui peser horriblement au niveau de sa taille. Dans un profond soupir elle se dirigea vers l’endroit où elle avait laissé tomber son sac de voyage et avec la précision d’un geste automatique, voir mécanique elle enleva la ceinture qui retenait son arme. Cette dernière s’écroula par terre dans un bruit énorme. Elle haussa les épaules et finit par ranger sa lame dans son sac. Elle s’étira avant de revenir en face de William, le dos adossé au mur. Elle ferma un instant les paupières profitant du silence agréable qui régnait dans la chambre. La musique qui s’élevait de l’étage inférieur n’était qu’un bourdonnement indistinct, étouffé par la distance et le plancher assez isolant pour ainsi dire. Normal, les tavernes fermant tard il fallait bien aux clients un certain calme.
Elle retira sa cape, la repliant entre ces bras, il ne faisait pas vraiment froid dans la pièce bien au contraire, la température y était vraiment douce, cette couche de tissu était donc inutile. Elle remarqua alors le grand silence qui s’était installé et se sentit à nouveau quelque peu gênée. Elle réfléchit rapidement, pour trouver un moyen de briser ce silence qui commençait à la faire tourner au rouge pivoine.

Pourtant aucune idée magnifique, aucune illumination de dernière minute ne vint l’aider dans sa recherche effrénée pour discuter. Sans doute n’avait-elle pas vraiment envie de discutailler ? Hypothèse à ne pas mettre de côté. Elle se secoua la tête doucement pour arrêter de se tracasser ainsi. Autant rester telle quelle. Elle se détendit alors profitant de l'instant présent, le calme. Puis une question germa dans sa tête, un détail des discussions précédentes refit surface dans son esprit, sa curiosité piquée au vif elle ne put s'empêcher de demander assez brusquement d'ailleurs.

« Si je puis me permettre une question indiscrète ? Vous avez dis que ce n’était que votre seconde visite de notre ville. Qu’est ce qui vous amène dans cette modeste cité ? »

Devant l'indiscrétion de sa question elle s'empressa de balbutier, gênée, qu'il n'était pas obliger de répondre s'il le désirait.
Elle regarda ensuite William. Ses yeux émeraude continuaient de la fixer. Elle aimait particulièrement cette couleur chaude et froide à la fois, claire sans être obscure. Elle contemplait ses prunelles quand elle sentit une étrange sensation d’engourdissement dans tout le corps. Son palpitant venant tout juste de faire un raté, elle faillit tressaillir sous l’effet de la surprise. Elle prit encore plus appui contre le mur pour ne pas se retrouver dans une situation aussi embarrassante par la suite si derechef, son cœur avait décidé de faire des siennes.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeVen 8 Mai 2009 - 9:58

La nuit apportait une petite brise, légère, qui filtrait par la maigre fenêtre laissé ouverte. Bien qu’il faisait nuit noire à l’extérieur, une certaine clarté du au rayonnement lunaire, laissait apercevoir les formes généreuses de la belle Elywin qui se tenait face à lui. Jamais il n’avait ressentit pareil sensation, son corps tout entier était bouleversé, son rythme cardiaque était si rapide, il sentait des picotements dans son ventre qu’il ne parvenait pas à s’expliquer. Soudainement, il s’assit sur la couche qui faisait office de lit, et contempla la jeune femme. Celle ci avait enlevé son arme et son corset de combat et semblait bien plus à l’aise ainsi. William se dit alors qu’elle était bien plus jolie ainsi, et que jamais il n’aurait espéré faire pareil rencontre. Ce n’est qu’a ce moment précis que william se rendit compte qu’un long moment de silence s’était installé, et que ni l’un ni l’autre n’avaient prononcé la moindre parole depuis quelques minutes.

« - Si je puis me permettre une question indiscrète ? Vous avez dis que ce n’était que votre seconde visite de notre ville. Qu’est ce qui vous amène dans cette modeste cité ? »

William fut surprit de ce changement, et de la coupure provoquée par la question, mais il n’en laissa pas transparaître. Après tout, si elle n’avait pas brisé le silence cela aurait été lui qui l’aurait probablement fait. Aussitôt, la question resurgit dans son esprit, et il se dit qu’il pourrait bien tout lui révéler. Mais au dernier instant il se révisa, car bien qu’elle ne semblait pas lui en vouloir, il avait décidé de tirer un trait sur sa vie passé et jamais il n’en parlerait, dans cette ville qui lui donnait sa chance.


« - Eh bien, depuis ma tendre enfance je vis dans Diantra. J’en connais les moindres recoins et chaque visage m’y sont plus ou moins familier. Mais depuis peu, j’ai eu envie de changer de vie, de prendre l’air et de me reconstruire autre part. J’ai choisit Ydril car j’y suis déjà venu quand j’étais enfant et que je ne connaissais p… … »


William s’arrêta dans son explication en comprenant que la question était plus destinée à rompre la monotonie qu’a réellement connaître les fondements. Il se sentit si bien, si décontracter et pourtant n’arrivait pas à se contrôler parfaitement. Puis dans un élan et folie, william se rapprocha lentement de la jeune femme. Tout en contemplant les traits de son visage, il écarta lentement les cheveux de celle ci et déposa un tendre baiser. Il sentit une vive chaleur l’envahir et une sensation de bien être telle qu’il ne l’avait jamais sentit avec aucune autre femme. Suivant le rythme lent qu’il aimait adopté il coucha légèrement Elywin sur la couche et reposa ses lèvres sur les siennes. Sa main se promena dans les cheveux de la jeune femme et william la regarda une fois encore. Puis comme s’il sentait qu’il venait de commettre une grave erreur, il pria pour ne pas avoir mal interprété les sentiments d’Elywin.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeVen 8 Mai 2009 - 15:00

La tension qui s’était tenue dans les épaules de la demoiselle s’évapora peu à peu, le sentiment de malaise avait progressivement disparu face à l’atmosphère de la pièce. Elle se détendit pour écouter le récit de William. Assez simple en sois, elle avait elle aussi préférer fuir les forêts après la mort de sa mère alors après tout peu importe les raisons qui poussent un Homme à vouloir changer de vie. Elle sortit de ses pensées en entendant le bruit de ces pas marteler le plancher, et avant même de s’en rendre compte il était face à elle. Elle ne bougea pas impassible, fixant intensément son visage, son cœur commençait à s’emballer et elle tenta en vint d’essayer de le calmer. Elle sentit alors les doigts légèrement froids du jeune homme frôler sa peau en écartant une ou deux mèches, à l’ordinaire ça aurait été un geste assez simple qui l’aurait détendu, or l’effet inverse se produisit, sa respiration sembla s’affoler tandis que la demi-elfe se faisait bataille pour rester impassible.

Lorsqu’il déposa un baiser sur ses lèvres elle ne bougea pas, n’essayant pas non plus de le repousser, bien qu’elle sente que son cœur avait fait derechef un raté elle était toujours là fixe. La sensation était agréable et une foule d’émotion s’était empressait de faire irruption dans sa tête. Pourtant elle ne lui avait pas rendu son baiser, peut-être à cause de la surprise –si si c’était une surprise. Aussi un peu parce qu’elle était en train de réfléchir, peser le pour et le contre. Elle n’était pas insensible aux charmes de William certes, c’était plutôt elle-même qui posait problème en ce moment. Pleins d’inquiétude, pleins d’interrogation, elle était aussi effrayée par ce sentiment naissant. Elle se laissa pourtant faire.

Elle sentit le contact du matelas dans son dos et ne protesta pas perdue dans ses pensées. Le second baiser qui se perdit sur ses lèvres balaya toutes ces pensées néfastes et elle put savourer amplement ce dernier. A nouveau ses émotions et ses pensées étaient confuses mais qui s’en souciait à présent ?Elle resta un moment sans bouger, sentant la main du jeune homme dans ses cheveux. Puis elle glissa ses doigts fins sur le visage de William, le rapprochant du sien et allant chercher un autre baiser, un peu plus ardent, sur les lèvres de celui-ci. Cette sensation était agréable, elle en avait oublié le gout depuis longtemps. Et elle se sentait bien là maintenant, elle n’osait dire mot de peur d’arrêter l’enchantement. Elle passa ses mains dans les cheveux du jeune homme, le regardant avec une intensité non contenue.

A travers la faible lueur de la lune elle détailla son visage mais s’attarda encore une fois sur ces yeux émeraude. Elle vint une fois de plus chercher un autre baiser tendit que ses mains descendaient jusqu’à la nuque de William. Elle prit un peu de recule et tendit ses doigts fin à nouveau vers le visage du jeune homme. Elle traça doucement le contour de ses traits s’attardant sur ses lèvres avant de descendre doucement jusqu’à son menton. Sa main se glissa ensuite sur sa gorge avant de descendre jusqu’à sa clavicule, elle s’arrêta là freinée par la chemise de celui-ci. Elle releva ses yeux dorés vers lui, une interrogation se posait dans son regard bien qu’elle resta muette. Elle déposa un autre baiser, plus rapide sur les lèvres de William avant de s’arrêter dans son élan. Elle savoura l’instant, le fit durer aussi longtemps que possible, se déconnectant complètement de la réalité rien qu’un instant, oubliant le reste. Sa tête était vide mais elle se sentait si bien ici, si loin de tout.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeVen 8 Mai 2009 - 21:47

La sensation unique q’il éprouvait lui faisait pensé tout au fond de lui qu’il agissait bien. Et qu’il ne s’était pas mépris sur les intentions de la jeune femme. Ses mains parcouraient le corps de cette femme si mystérieuse à ces yeux et il sentait sa peau douce. Lentement sa main parcourait le visage de sa partenaire, son cœur s’accélérait tellement qu’il ne le sentait plus, comme s’il avait tout simplement cessé de battre. Puis il sentit qu’Elywin parcourait-elle aussi son corps, ses mains étaient descendues le long de son coup et c’était butter à sa chemise. Puis il en fit de même pour elle, il parcoura sa nuque et sentit le textile qui composait l’habit de la jeune femme. Il saisit alors le bouton et le dégrafa lentement. Puis les uns après les autres il ouvrit les boutons, une fois arrivé tout en bas, il laissa sa main parcourir lentement le haut de la poitrine généreuse d’Elywin. William décida alors qu’il était temps d’enlever la partie supérieure de l’habit de la jeune femme. Aussi bien que celle ci se retrouva le buste à l’air. Mais william ne la laissa pas la, sans rien faire, il parcouru ses seins et caressa avec lenteur et douceur chaque partie de cette femme qui s’offrait à lui. Lentement, il descendit et déposa une multitude de court baisers sur le coup, puis sur les seins. La chair fraîche et ferme lui donnait d’autant plus de plaisir et d’envie. Mais il savait qu’en allant trop vite il risquait de la brusquer et qu’il ne ferait alors qu’écourter ce moment de plaisir intense.

Puis william ôta à son tour sa chemise et se laissa caresser tendrement par la belle. Il rêvait de se sentir en pareille compagnie. Bien qu’il ait été blessé quelque heure auparavant, il ne sentait à présent plus rien et cela était bien loin pour lui. La femme qui était avec lui, dans sa couche était l’une des plus belles femmes qu’il eu jamais l’occasion de parcourir. Dans sa jeunesse il avait certes déjà eu des rencontres de ce genre, mais uniquement avec des femmes de joie et jamais car il en éprouvait l’envie. Encore moins avec une partenaire qui semblait réellement réceptive à ses charmes. Lui qui n’était qu’un enfant des rues, avait tant appris, il se sentait bien mieux ainsi et sentait qu’il pouvait continuer.

Aussitôt sa main droite descendit proche du nombril de la jeune femme, en fit lentement le tour. Il embrassait goulûment la jeune femme et se dit qu’il ne voulait surtout pas que ce moment s’achève. Il voulait que celui s’étende à l’infini, que jamais il ne soit terminer. Ses mains palpaient généreusement ses seins et sa langue faisaient de tour dans sa propre bouche. Il se sentait bien et ne voulait surtout pas interrompre un tel moment de plaisir et de jouissance. Après avoir caresser longtemps la jeune femme, il laissa l’une de ses mains descendre plus bas que le nombril et se glisser son la tunique basse de la jeune femme. Il sentit du bout de ses doigts une chaleur légèrement plus grande. Puis ses doigts passèrent sur une zone érogène de la jeune femme et il la sentit frissonner. Remontant sa main, il entreprit de d’ôter le bas de la tunique d’Elywin. Avec une agilité surprenante, il put tirer lentement sur la ceinture et commencer la libérer la voie si précieuse. Une fois de plus sa main passa sur la même zone érogène que tout à l’heure et un nouveau frisson parcouru la jeune femme. Il aimait savoir qu’elle éprouvait probablement le même de sentiments que lui-même. Son esprit était loin de tout raisonnement clair et précis, il ne savait plus du tout ce qu’il faisait et ne parvenait pas à ce soustraire à cette attirance de plus en plus forte pour la jeune femme. Il avait laissé toute pensée précise de côté et n’agissait que sous le coup d’impulsions et d’envie forte et oppressante.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeSam 9 Mai 2009 - 20:47

Le brasier qui brûlait doucement sous sa peau ne faisait que s’intensifier au fil des baisers qui se succédaient, à la suite des différentes caresses. Passion et envie se mêlaient dans la tête de la demi-elfe, un désir grandissant l’empêchant de réfléchir ou d’aligner une suite de pensée, d’idées cohérentes. Sa respiration commençait à se faire entendre tendit que son cœur battait à tout rompre, une étrange sensation lui parcourait tout le corps, totale nouvelle pour elle qui n’avait connu qu’un amour purement platonique. Sentir le contact des doigts de William sur sa peau intensifia cette sensation, presque à l’en étourdir pour lui faire perdre toute raison. Un étrange plaisir d’ailleurs, une sensation de bien être total, bien qu’elle se retrouvait à moitié nue devant lui, une confusion totale de pensée et de sensations diverses se mêlaient face à son plaisir. La volupté était intense, presque incompréhensible pour elle.

Elle contempla le torse de William avant de laisser aller ses doigts se faufiler sur sa peau. Ses mains passèrent aux endroits où ses côtes avaient été mises à rude épreuve, et puis les mains de son jules descendirent un peu plus bas, jusqu’à frôler la cicatrice d’Elywin. Elle tressaillit à ce contact, et pendant un instant, il lui rappela la raison du pourquoi elle s’était infligée cette blessure. C’était assez effrayant, cette cicatrice représentait son passé ensanglanté, celui avec lequel elle ne pouvait pas se réconcilier tant les fantômes venaient la hanter. Une série d’image douloureuse se succéda dans sa tête, lui faisant momentanément oublier ses sensations présentent. Et puis les caresses reprirent chassant ces horreurs de son esprit, vidant à nouveau sa tête. Elle ne montra rien de ce court instant, de peur de voir cet instant disparaitre par mésaventure. Embrassant avec passion William elle passa sa main dans ces cheveux avant de les descendre un peu plus, parcourant le dos du jeune homme.

Profitant pleinement des différentes marques d’affection qu’il lui portait sa main descendit jusqu’au niveau des reins de celui-ci. Puis elle sentit l’une de ses mains se glisser dans son intimité, un frisson de plaisir lui parcouru tout le corps tandis que son sang bouillonnait dans ses veines. Elle se mordit la lèvre inférieure pour réprimer une trop grosse vague de plaisir. Elle embrassa, derechef, langoureusement William alors que son désir montait dangereusement. Alors qu’il défaisait sa ceinture, elle se rappela d’un petit détail qu’elle avait oublié. Discrètement elle ramena sa jambe droite jusqu’à niveau de sa main et palpât le tissu pour trouver une discontinuité. Elle sentit enfin le contact dur de sa seconde dague, alors d’un geste expert, presque habituel elle l’enleva de son emplacement avant de le laisser tomber sur le plancher dans un bruit étouffé.

Une seconde fois une vague de plaisir intense l’envahit et un long râle de plaisir lui échappa, la tête lui tournait sous le coup de l’émotion. Ses longs cheveux noirs commençaient à se coller à son dos tant la lave qui coulait dans ses veines était brûlante, à l’image du désir qu’elle éprouvait en cette instant d’enivrement, de sensualité. Un autre râle lui échappa alors qu’elle frissonnait sous l’extase que lui procurait cette sensation. Son désir atteint son point culminant. Elle voulait William, a présent plutôt guidée par ses impulsions plutôt que par son bon sens elle déposa un autre baiser sur les lèvres du jeune homme tendit que ses mains glissaient doucement le long de ses hanches avant de commencer à descendre doucement l’étoffe de tissu. Sa tête était vide mais sa passion était claire et à mesure que les minutes passaient elle ne faisait que grandir, enlevant peu à peu le reste de raison qui resté à Elywin.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeDim 10 Mai 2009 - 20:51

William était incapable de dire combien de temps s’était écoulé depuis qu’il avait commencé son office avec la belle jeune femme qui s’offrait à lui. Il n’avait pas prévu tomber sur une rencontre si agréable, mais cette surprise ne lui laissait aucunement un goût amer dans la bouche. Bien au contraire, il appréciait chaques minutes, chaque secondes passées avec Elywin. Pour lui c’était une réelle bénédiction et inconsciemment il bénit l’erreur qui lui avait permis de faire cette rencontre. La chaleur qui se propageait dans son corps atteint son paroxysme, il s’attendait à tout moment à perdre complètement le peu de la notion du temps qui lui restait. Il sentit alors un peu de sueur qui perlait sur son front et une autre goutte descendre sur son torse dénudé de tous vêtements. Il la sentit jusqu’au moment ou elle fut absorbée par le tissu du matelas. William regarda alors Elywin fut heureux de la voir emplit de sensations diverses et variées, mais elle semblait réellement être complètement sous la coupe de la jouissance et de l’envie.

William prit alors une dernière inspiration, puis délicatement il retira la dernière barrière qui les séparait du plaisir ultime. Il embrassa d’autant plus Elywin et commença à stimuler doucement la zone la plus érogène du corps féminin. D’une main il massait délicatement ces replis de chair si mou et si tendre à la fois et de l’autre il caressait le coup de sa compagne. Il descendit alors lentement jusqu'à se retrouver plus en contre bas. Il sentit alors la main d’Elywin se saisir de son instrument de plaisir et le guidé vers le bonheur. En pénétrant lentement la jeune femme il sentit un poids immense se dispersé dans ses entrailles. Celui fut immédiatement suivit d’un frisson si intense et si fort qu’il lui arracha un léger souffle involontaire. Lentement, william entreprit un mouvement de vas et vien. Chaque mouvement déclenchait une avalanche de bonheur et de sensation nouvelle. Il sentait chaque parties de son corps se décomposé sous le plaisir qui l’envahissait et gagnait du terrain peu à peu, il était alors incapable de contrôler toutes ses sensations qui étaient présentent dans son corps. Chacun de ses mouvements lui procurait toujours autant de plaisir et sentait que sa compagne prenait aussi du plaisir. Il espérait qu’elle en prenne autant que lui car il s’avait qu’il n’était pas forcément le meilleur amant pour passé une nuit folle, mais il faisait de son mieux pour combler Elywin.

William se sentait si bien et ne contait pas encore s’arrêter de faire son office. Chaque fois qu’il ne faisait qu’un avec Elywin il sentait comme un poids en moins. Il ne sentait plus le poids de ses soucies et oubliait tout ce sui le tracassait. Il ne pensait qu’a une seul chose, faire plaisir et prendre le maximum de ce qui lui était offert. La fusion avec elle était parfaite, et c’était bien la première fois qu’il succombait au charme d’une si belle femme, sans même avoir fait réellement sa connaissance. Il ne connaissait que d’elle son prénom et que celle ci était née de la fusion d’un humain et d’une elfe. William se sentait apaisé de tous ses mots et continuait le mouvement de vas et vien. Après avoir lentement marqué le mouvement, il accéléra le mouvement. Celui ci lui arracha un râle involontaire et un soupir. Chacun de ses muscles étaient tendu pour parvenir aux mouvements souhaités. Plus il allait vite, plus une sorte de fatigue l’emplissait, mais il ne s’arrêta point car il n’était pas encore parvenu à l’apogée de son acte d’amour.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 21:02

Elle ferma doucement ses paupières, profitant de l’instant présent. Que représentais l’ombre noire allongée sur le sol teinté de sang ? A quoi servait donc l’eau glaciale du lac qui s’infiltrait furtivement de sa bouche ? Et le tableau des deux amis tournés l’un vers l’autres baignant dans un bain rougeâtre. Pour une fois le passé sombre ne signifiait guère plus que le passé, les cauchemars et les tracas envolaient, cette rare sensation de liberté, l’impression de ne pas étouffer. Chaque instant était précieux, les secondes, les minutes s’écoulaient indubitablement refoulant une suite complexe et indéfinie de sensations. Si quelqu’un lui avait annoncé que sa soirée se terminerait ainsi, probablement qu’elle ne l’aurait pas cru mais elle s’en fichait royalement de ce qui étais ou de se qui aurait pu être. Pour l’instant sa vision des choses se contentait à son compagnon là à quelque centimètre d’elle. Elle sentait à la fois l’air frais qui entrait dans la chambre par l’étroite fenêtre, et la chaleur vive qui parcourait ses veines. La désagréable sensation de la sueur qui coulait dans son dos, collant ses cheveux d’ébènes à sa peau et paradoxalement le plaisir qui engourdissait tout ses sens, tous ses membres.

Elle comprit d’ailleurs un peu mieux pourquoi l’on qualifier luxure de péché. Un tel plaisir ne pouvait que susciter l’envie. Oubliant toute éthique, oubliant ces soucis et ses souvenirs elle se laissa glisser dans le vice, s’abandonnant au plaisir de la chair. Lorsque leurs deux corps s’imbriquèrent Elywin dut se mordre intensément la lèvre pour ne pas laisser échapper un léger cri plaintif. Un frisson, une sensation si intense parcouru tout son corps, indescriptible mais tellement attrayante. Chacun des mouvements de William déclenchait à nouveau cette sensation, accompagnée de nouvelle, un pur moment d’extase face à une foule d’émotions qui déferlaient en elle. Plaisir renouvelé, une vague de bonheur envahie la jeune demi-elfe et elle ne cherchait pas à s’en défaire, elle voulait que cet instant là s’étende à l’infini, désir qui ne pouvait être accompli évidemment. Si ses idées n’étaient pas vraiment claires, elle pouvait devinait aisément que son compagnon devait prendre autant de plaisir qu’elle dans cet acte de passion effrénée. Sa respiration devenait de plus en plus perceptible, elle, en générale que l’on n’entend pas, parfois même des gémissements de plaisir et d’extase s’échappaient de sa gorge sans qu’elle ne s’en rende compte.

Plus les mouvements de William s’accéléraient plus cette agréable sensation se faisait intense, incontrôlable presque augmentant ses émotions, son propre désir. Des râles de plaisir lui échappait, de plus en plus, comment réagir autrement face à cette foule de sensations nouvelles et diverses ? Dans un mouvement non commandé par son esprit, plutôt instinctif, elle arqua légèrement son dos tout en bougeant son bassin lentement pour amplifier son plaisir. Ses mains s’égarèrent sur le torse de son compagnon avant de remonter vers sa nuque. Les yeux dorés d’Elywin fixèrent William, sur son front perlaient des gouttes de sueur. Sans doute commençait-il à fatiguer, elle ne put s'empêcher de se demander si lui aussi apprécier le moment, si lui aussi ressentait ces sensations, si lui aussi éprouvait ce désir. Elle était consciente qu'elle n'était pas de ces femmes là, elle avait préférée passer son temps à lire, étudier et apprendre à manier les armes plutôt que devenir experte dans les arts de l'amour. Jusqu’à ce qu’une forte vague d’émotion se propagea dans tout le corps de la jeune femme, la tirant de ses réflexions, engourdissant ses membres et lui faisant tourner la tête, si enivrant… . De long soupir lui échappèrent, ses sensations étaient fortes, si fortes, intenses et exquises. Ce plaisir incomparable qu’elle n’avait osé y penser une seule fois, plaisir amplifier, oui, presque jusqu’à l’orgasme. Entre deux soupirs elle souffla doucement le prénom de son amant.Son plaisir avait presque atteint son point culminant, Elle était comblé, heureuse, loin de toute cette haine qui tournait toujours autour d’elle, loin de ce sang qui coulait.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeMar 12 Mai 2009 - 18:45

Le souffle rapide et court, william continuait la labeur. Il effectuait avec passion ce mouvement de vas et vient, qui lui procurait tant de plaisir. Il sentait que l’heure ou il atteindrait son paroxysme était proche. De plus en plus proche, et qu’a cet instant béni par les dieux il oublierait tout et serait envahit par des sensations uniques. Il sentait chaque battement de son cœur, il sentait son sang devenir bouillant comme s’il entrait à température d’ébullition. William était comblé en tous points et sa partenaire qui s’offrait à lui procurait tant de plaisirs. Il souhaitait que cet instant béni ne s’arrête point, mais il savait pertinemment qu’il ne pourrait tenir plus longtemps. Chaque fois qu’il pénétrait sa compagne une vague explosive s’infiltrait en lui. Son souffle s’accéléra de plus belle et il sentit le plaisir ultime monter en lui et dans une gerbe explosive il la libéra. Son souffle fut coupé un court instant et il fut submergé par cette vague si intense que nul homme ne puisse lui résister. William se sentit soudainement si faible et en ouvrant les yeux et contempla Elywin. Il sentait qu’avait mené à bien son office et espérait qu’elle aussi avait réussit à atteindre l’orgasme. En la regardants, il la vit haletante et pleine de désir. Lentement il ralentit son mouvement jusqu'à ce qu’il fut complètement arrêter. Puis il se retira ave délicatesse et se laissa tomber sur le coté d’Elywin. Dans un long soupire il reprit conscience. Non pas qu’il soit tombé dans l’inconscience, mais son esprit lui revint. Il récupéra quelque peu et il tenta de se remettre des ses émotions.

William embrassa à nouveau sa maîtresse et se convint qu’il avait réellement eu une chance inestimable. Il ne pouvait pas envier la vie qu’il avait eu auparavant et jamais il n’aurait soupçonner le monde de receler autant de richesses. Il continua à caresser la belle jeune femme, comme s’il voulait recommencer. Mais très rapidement, la fatigue se fit plus forte et il ne pu li résister cette fois ci. En continuant de caresser lentement Elywin, il se ramena à son niveau et lui susurrât à l’oreille :


« - Tu as été parfait ! » Ces quelques mots étaient d’une simplicité enfantine. Mais ils représentaient tout pour lui, il n’avait pas réfléchit un seul instant avant de les prononcer et ne regrettait aucunement ce qu’il venait tout juste d’achever. William sentit qu’il avait fait de ce mieux et espérait lui aussi qu’il avait comblé les attentes d’Elywin. Il ne pouvait pas revenir en arrières, mais pour lui, il avait vécu un moment inoubliable. Peu à peu il retrouva son souffle et sentit que les pulsations cardiaques revenaient lentement à la normal. Chacun de ses muscles demandait une quantité d’oxygène pour renouveler le stock d’énergie et remettre l’organisme de William en état. William se sentait bien avec Elywin et la pris dans ses bras, il déposa un tendre baiser dans le coup de celle ci et laissa choir sa main contre le mur qui était à côté du lit. Malgré la fatigue enivrante, il ne parvenait pas à faire décrocher ses yeux de son amante et la contempla une fois de plus.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeMar 12 Mai 2009 - 21:04

S’adonnant complètement et entièrement à William, tandis que la lave qui coulait dans ses veines commençaient à atteindre son objectif, consumant totalement le corps de d’Elywin, la faisant succombé au plus au point du plaisir charnel. Son sang battait dans ses tempes à un rythme effréné qui l’étourdissait et déformait sa vision du temps. Son cœur quand à lui suivait le rythme endiablé que lui imposait son corps, que lui imposait son plaisir. S’il existait quelconque dieu dans cet univers alors ils ne devaient pas beaucoup l’apprécier à la réflexion, toujours à lui causer les pires ennuis, pourtant pour une fois en cet instant de passion elle ne put s’empêcher de les remercier, inconsciemment, pour ce moment unique.
Dans un dernier soupir, son plaisir était à son paroxysme, atteignant son point culminant, la jouissance ultime face à un tel bonheur, une telle déferlante de sensation et d’émotion plaisante. Ces râles de plaisir se faisaient plus forts, et, alors que leur union arrivait à son apogée, elle atteint pendant un instant unique et incomparable l’orgasme. Comblée en toute part, elle s’arrêta de respirer un instant, dégustant ce court moment où leurs plaisirs et leurs désirs comblaient les amants se donnaient dans l’ultime acte d’amour. Elle se laissa ensuite retombée sur le matelas, le feu qui coulait dans ses veines semblait peu à peu s’éteindre comme s’il n’avait plus rien à consumer.

Elywin attendit un instant, un instant pour retrouver son état normal, bien qu’elle aurait voulut garder cette sensation de légèreté la réalité, dure réalité n’était pas loin. Elle resta dans sa bulle encore un instant, savourant le mélange exquis des différentes idées, sensations encore récentes, qui déferlaient dans sa tête. Son cœur commençait à ralentir, reprenant son rythme normal. Elle se sentit alors défaillir comme si toute son énergie avait été dépensée dans cet acte. Chose qui sans doute se rapprochait de la réalité, elle sentit toujours les gouttes de sueurs qui perlaient dans son dos et sur son front. Les douces caresses de son amant lui arrachèrent un frisson et elle leva son regard doré vers lui. Les quelques mots la firent sourire.

« Tu as été parfait » rectifia-t-elle avec un ton quelque peu mesquin mais à la fois doux et sincère. Elle prit d'ailleurs un malin plaisir à accentuer le pronoms,et elle réprima un nouveau sourire, car après tout pour être crédible un minimum de sérieux devait apparaitre sur ces traits.

Elle se plongea dans ses yeux émeraude avant de déposer à nouveau sur les lèvres de William un tendre baiser. Puis se lovant contre le torse de son compagnon elle ferma ses yeux. Elle aimait ce contact, elle aimait ce moment, celui où le calme et la plénitude règnent après que les amants se soient donné l’un à l’autre. Elle avait profité pleinement de ce pur instant de bonheur, y repensait lui arracha un autre demi-sourire. De ses doigts fins elle traça le contour de la clavicule de William puis ceux de son cou… Avant que sa main ne retombe. Presque entièrement collée contre lui elle se mit à penser qu’elle se sentait presque en sécurité là dans ses bras. La fatigue commençait à lui engourdir sens et membres, et l’état d’inconscience n’était pas si loin que cela au final. Elle lutta encore quelque instant contre le sommeil qui la guettait bien que ses paupières furent lourdes. Elywin resta là à repenser aux évènements de la soirée, et soudain elle sentit la marque de son dos lui peser plus lourds. Non, il était hors de question que les fantômes de son passé ne viennent la hanté en cette soirée.
Redressant la tête elle embrassa encore une fois William et le contempla un instant. Elle nota mentalement qu’il lui faudrait aller remercier une fois les dieux –si dieux il y a- pour ce moment de plénitude. Posant lestement sa tête au niveau du cou de son amant elle se laissa doucement glisser vers l’état d’une semi-inconscience bien qu’elle luttait encore contre la fatigue et le sommeil.
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeSam 16 Mai 2009 - 9:14

La fatigue se faisait de plus en plus forte. Il parvenait tout juste à sentir ses membres et à maintenir ses paupières légèrement ouvertes. Lentement mais sûrement, cette même fatigue l’envahit complètement et pris entièrement contrôle de son corps et de son esprit. Ses yeux se fermèrent et il sombra dans le sommeil. William sentait le corps doux d’Elwyn blottit dans ses bras, il se sentait bien ainsi. Puis son esprit quitta définitivement son corps pour voguer dans d’autres horizons, étranger aux hommes, mais pouvant être si merveilleux.

Il voyait des murs sur sa droite et sur sa gauche. Il ne savait pas exactement ou il se trouvait mais ce lieu lui paraissait étrangement familier. Pourquoi avait il cette sensation de déjà vu ? Et comment était il parvenu ici. Il ne se rappelait de rien. Pourtant il avança lentement en laissant sa main se promener sur le mur, comme pour se conforter que ce qu’il voyait était bien réel. Il sentit la pierre froide sous ses doigts et sentit le rugueux habituel de cette pierre tailler de façon brute et servir à la construction de maison. Pourtant, il ne savait pas exactement quoi mais quelque chose qui lui était familier n’avait rien n’a faire ici. William se retourna alors et vit une étrange brume, sans même y prêter plu d’attention il se détourna et se dirigeât droit devant li. Ses pas cadencés l’entraînèrent en avant, sa marche ne fut pas très longue, il tomba rapidement sur un autre embranchement. Il dépassa celui ci, puis continua d’avancer lentement. A cet instant, il entendit un vague mouvement derrière lui. Se retournant subitement, il s’attendait à voir quelqu’un sur ces traces. Mais il n’en était rien et la rue était toujours aussi déserte. Le brouillard était toujours aussi épais et rien ne laissait présagé qu’il était suivit. Puis le mouvement revint, mais il était devant lui cette fois ci. La peur montait en lui, il sentait qu’il n’était pas seul dans cette rue, mais il ne parvenait pas à voir cet étranger tapis dans l’ombre et le brouillard.

William, ne parvenant à faire de progrès dans la découverte de son pisteur décida alors de poursuivre sa route. La ruelle était toujours aussi grise et le brouillard semblait s’épaissir de plus en plus. Puis il entendit clairement le bruit de pas derrière lui. Affolé, il se retourna et sortit sa rapière. A l’instant même ou il se retourna, il comprit qu’en réalité le bruit de pas venait de devant lui. Puis faisant face il vit une ombre grandire de plus en plus vite. A ce moment précis, une douleur fulgurante la frappa aux tripes. Instinctivement il y plaça une des ses mains et sentit une douce chaleur en émaner. Il comprit que ses doigts étaient pleins de sang, son propre sang et que celui ci coulait abondamment de la plaie de ses entrailles. Sans même s’en rendre comte, l’ombre qui se tenait à côté de lui s’approcha. Et le poignarda au cœur, coup fit vaciller william, qui s’écroula sur le sol.

Soudain, il se réveilla. La nuit avait laissé sa place au soleil et le vent apportait un soupçon de fraîcheur. Alors que son esprit revenait à lui, il se rendit compte qu’il était toujours dans le lit avec Elywin et qu’il venait juste de faire un cauchemar. Bien que ce ne soit pas la première fois qu’il faisait ce cauchemar, c’était la première fois qu’il y mourrait. Car auparavant, il s’était toujours réveillé à l’instant ou le poignard s’enfonçait dans ses entrailles. La respiration haletante, il se laissa à nouveau tomber dans le lit, il reprit calmement ses esprits. Il ne craignait rien, il était dans son lit avec son amante et il n’y avait ni ruelle, ni brouillard. Ses yeux se pausèrent alors sur le doux visage d’Elywin et il l’observa un court moment. Il vit ses yeux bougés sous ses paupières et il comprit qu’elle aussi faisait un rêve. A première vue, le sien était bien plus doux et agréable que sa mort virtuel.




[Désolé pour le temps d'attente, mais je suis en plein Exam donc je poste dès que je peu !! ]
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeSam 16 Mai 2009 - 22:02

Elle sentit son esprit glisser dans le subconscient, alors dans ces instants, peu importe la volonté, peu importe le bon sens, le monde se déforme pour ne devenir qu’une étrange brume lumineuse constituée de son lointain qui s’éloignent petit à petit. Tombant sous la fatigue dans un sommeil précaire avant de commencer à s’inventer cet univers monstrueux et filandreux que sont les rêves.
Rêver, c’est la partie la plus difficile de ses nuits, elle aurait sans doute mille fois préférer une nuit noir sans songes, ou du moins, certains dont elle ne se rappelait pas. Il y a bien longtemps que ses rêves ne sont plus agréables, il y a longtemps qu’elle a tout simplement arrêter de rêver. Ces images ne sont que souvenirs, ses souvenirs remaniés et stratégiquement placer pour que dur longtemps le cauchemar incessant.

Ydril un doux jour d’été, l’embrun de la mer vient doucement caresser la peau de la demi-elfe. C’est un paysage familier l’air est frais malgré la chaleur, là sur le sable de l’une des plages un groupe d’enfant joue inconsciemment dans des rires et des plaisanteries bruyante. Elle se trouve sur l’un des quais de la ville, le regard perdu dans l’horizon, quand lui parvient une voix familière aux oreilles, dans un geste affolé elle cherche du regard la source de cette voix. Ou est-elle ? Cette douce mélodie qui avait l’habitude de la calmer ? Elle regarde dans tous les sens jusqu'à ce que ses yeux accrochent une personne à la chevelure de neige. Un sourire s’esquisse sur ses lèvres alors qu’elle s’apprête à s’élancer vers la jeune femme une voix plus petite, plus jeune et plus aigue se fait entendre… « Maman ! » …. Elywin s’arrête dans sa course, la gorge nouée, elle était là, petite fille de 6 ans aux cheveux noirs corbeaux et aux yeux dorés dans les bras de sa mère sylvaine. C’est un rêve ? Oui… Ou alors est-ce un souvenir ? Encore une fois cette voix aigue et cristalline se fait entendre… Sa voix… Elywin contemple la scène comme un vulgaire spectateur, comme si ce n’était pas elle la petite fille innocente qui tranquillement se tient aux côtés de sa mère.

Et puis du grabuge se fait entendre en bas, des voyous qui se battent. Elywin les fixent un moment avant de reportée son attention sur la mère et sa fille. Elle connait cette scène… Si… Elle connait la fin… Quelle était-elle déjà ? Elle scrute un peu mieux les traits de la petite fille qui lui semble être perplexe… Pourquoi déjà ? Et puis soudain dans un élan la fillette s’élance vers l’escalier du quai en se dirigeant vers le groupe qui se bat. Quel était le dénouement … Soudain Elywin se souvint comme si subitement sa mémoire lui revenait, sans réfléchir elle se mit à courir après cette petite fille, après elle-même. Non arrête toi, aussi fort qu’elle pouvait le penser, sa voix ne sortait pas, cette enfant lui semblait tellement loin…si difficile à attraper. Et puis elle arriva enfin, enfin elle réussit à la rattraper. Trop tard, le couteau qu’agitait le gamin avait déjà transpercé la chair de son « ami », le sang coulait à gros bouillon. Non ne regarde pas, impuissante, Elywin se saisit de la petite fille, lui cachant désespérément les yeux pour qu’elle ne voit pas…
Mais est-ce un cauchemar ou simplement un souvenir ? Car telle une spectatrice impuissante elle ne peut rien faire. Le couteau tombe par terre. Il est déjà trop tard. Elywin est pétrifiée, pétrifiée de peur et d’angoisse devant la scène qui se déroule sous ses yeux. S’il existe une malédiction dans cette enfant innocente c’est à ce moment qu’elle s’éveilla. La petite fille regarda le couteau et tendit la main pour le ramasser. Peu importe comment Elywin tentait de l’arrêter, jamais elle n’arrivait à la stoppait. Et sa petite main innocente, telle une petite poupée, se saisit de l’arme. Un cri s’échappa de la bouche d’Elywin, horrifiée, elle lâcha prise et recula, tremblante, elle ne pouvait rien faire, elle était juste spectatrice. Alors avec ce visage de poupée fanée, de petite poupée innocente, la petite fille brandit le couteau le plantant à plusieurs reprises dans le corps des garçons.

Elywin horrifiée poussa un autre cri, la suppliant d’arrêter. Sous ses cheveux noirs comme l’ébène, sa peau blanche comme la neige, ses yeux aussi dorés que le soleil, le sang frais venait teinter de sa marque l’innocence qui régnait en elle. Elywin continua à la supplier, l’implorant. Quand la petite fille se retourna lui faisant face, la demi-elfe s’arrêta de bouger. Un regard si froid et remplis de reproches lui était adressé, le même regard assassin qui se lit depuis si longtemps sur ses traits. Ce côté bestial et animal qui était en elle la fixait durement. Sous les traits d’une fillette qui avait physiquement 4 ans, le mal la regardait durement. Ses yeux dorés dont le blanc avait laissé place à un noir profond, le visage encore teinté du sang de ses victimes. Avec la même voix cristalline et aigue que la première fois elle lui demanda pourquoi elle était effrayé… Après tout, c’était elle qui les avait tués…Ces garçons.
Elywin sentit des nausées monter en elle, comment une voix aussi douce pouvait sortir de la bouche d’un tel démon ? Mais les reproches fusaient de partout et tels des échos les paroles continuaient à résonner. Non ce n’était pas elle la meurtrière, ce n’était pas cette fillette de 6 ans, ce n’était pas elle. Si pourtant. Elle sentit une odeur familière…regardant ses mains un cri d’effroi lui échappa, rouges…Couvertes de sang…chaud…du sang…tout rouge.

Elywin se réveilla, la respiration haletante. Toujours un rêve, rien qu’un rêve. Elle sentit quelque chose de froid sur ses joues, et d’un revers de main balaya les larmes qui perlaient aux coins de ces yeux. Elle était habituée a ce genre de nuit mais le choc était toujours le même, bien qu’elle ne se réveillait plus en criant. Elle déglutit avec difficulté essayant de chasser l’image de cette petite fille teintée de sang, oui tout cela est bien loin, elle n’est pas sur les quais d’Ydril. Sa surprise mise a part elle se calma avant de lever les yeux vers William. Un sourire éclaircit son visage comme pour chasser définitivement le cauchemar.

« Bonjour toi… »


Elle se hissa à la hauteur de William avant de déposer un frêle baiser sur ses lèvres. Elle le regarda un instant avant de remarquer quelque chose. Ce dernier avait moins de couleur que précédemment plutôt pale, perplexe elle se rapprocha un peu plus de lui pour examiner d’un peu plus près. Elle passa sa main sur son front puis cette dernière dévia instinctivement dans ses cheveux.

« Qu’est ce qu’il se passe? Tu es tout pâle, on dirait un homme qui vient de voir un fantôme... »

Elle resta perplexe, l’interrogeant intensément du regard.


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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeMar 19 Mai 2009 - 8:13

William se remettait lentement de ses multiples émotions que lui avait fait endurer son cauchemar. Il savait pourtant qu’il venait de progresser, jamais auparavant il n’était parvenu à voir aussi loin. Peu être parviendrait il un jour à distinguer clairement la figure de son tueur. Encore fallait il qu’il s’agisse réellement de sa propre mort. Rien n’était moins sûr, néanmoins william était prudent par nature et n’attendait que le jour même pour s’avouer vaincu. Ce rêve était pourtant très troublant, car il ne laissait rien imaginé, il ne voyait pas son agresseur et celui ci agissait si rapidement depuis les ombres qu’il lui était difficile de réellement y croire et se méfier.

Il sentit un léger mouvement juste à coté de lui. Lentement Elywin revenait à elle et se réveillait. Il ne la regarda pas tout de suite, car il était encore trop plongé dans ses pensées. Il se retourna alors vers sa compagne et sortit de ses pensées. William la regarda s’éveiller, elle semblait avoir passé une nuit correcte, sans toutefois être l’une des meilleurs. William se sentait tout pâle et ne fit pas l’effort de le cacher. Sentant un regard interrogateur se pausé sur lui, il fit mine de sourire et de faire bonne figure. Néanmoins, william était troublé, pourquoi après tant d’années, ce n’était que cette nuit là qu’il parvint à voir plus encore de son rêve ?
Après quelques minutes d’hésitation, il sortit définitivement de sa torpeur, et ce rallongea aux côtés de son amante.


« - Ce n’est pas grand chose, juste un cauchemar des plus troublant. Mais ç va mieux maintenant » William regarda alors au dehors, par la maigre fenêtre qui faisait irruption sur le mur gris. Il vit que le jour était débout et que l’euphorie de la ville marchande était à nouveau à son apogée. Il avait tant apprécié cette nuit avec Elywin, mais il ne pouvait rester ici sans rien faire. Il n’avait nul part ou aller et devait se mettre au plus vite en quête de petits boulots pour la journée afin de survivre. Lentement, william retira le drap qui lui couvrait le corps et se relava. Il sortit doucement du lit et entrepris de s’habiller. Il savait pertinemment qu’il allait devoir faire ses adieux à sa compagne, mais pour l’heure il ne savait pas grand chose, si ce n’est qu’il se devait de changer de vie et de rayer au mieux son ancienne existence.

Après avoir enfiler sa chemise, son regard se pausa sur Elywin qui était resté dans le lit. Elle semblait perplexe. William s’en voulut, mais il ne pouvait pas faire abstraction plus longtemps des soucies de la vie. Il se demandait pourquoi il avait succombé aux charmes de la demis-elfe. Mais quoi qu’il en soit, il avait un sentiment étrange qui restait en lui. Il se sentait heureux et tous ses maux étaient apaisés dès qu’il se trouvait auprès d’elle. En saisissant sa rapière, il s’approcha du lit et contempla les formes généreuses de son amante, qui était resté dénudé dans le lit, et s’assit au bord du lit. William soupira un bref instant, puis s’essaya à une explication.


« - Elywin… Je dois partir. Sache que j’ai énormément apprécié cette nuit en ta compagnie. Pour rien au monde je ne reviendrais sur ce que je t’ai dit. Mais il m’est impossible de rester plus longtemps. »


William sentait les émotions montées en lui. Chaque mots qu’il prononçait était une réelle torture, car il ne désirait pas la quitter, il risquait de la perdre de vu s’il agissait ainsi. Mais il n’avait pas le choix.

« - J’espère que tu me comprendras un jour, mais je dois refaire ma vie. Dans cette nouvelle vie, tu auras toujours ta place, mais pour l’heure je ne peu que te quitté. »

William déposa un long baisé sur les douces lèvres de son amante, il sentait les sentiments devenir de plus en plus fort, mais il ne laissa rien paraître. Bien que ce soit une fois unique, jamais auparavant il n’avait sentit de pareils sentiments. Il ne pouvait déterminer si c’était réellement de l’amour qu’il éprouvait pour elle, c’était bien trop tôt.
Se relevant, william fixa sa rapière sur son flanc et se dirigea vers la porte de la chambre. Alors qu’il commençait à l’ouvrir il déclara :


« - Un jour je te retrouverai et, je te le promets, nous pourrons vivre paisiblement. Mais pour l’heure je dois affronter mes fantômes du passé. »
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Elywindëra Fë'lhgan
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MessageSujet: Re: [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV]   [Rues] Un acceuil des plus traumatisant. [PV] I_icon_minitimeSam 23 Mai 2009 - 15:31

Elywin resta perplexe un instant, elle n’était pas trop convaincue par la raison de William mais bon elle n’était pas là pour lui extorquer plus d’informations sur ce cauchemar, c’est dans ces moments qu’elle aimait le mot « discrétion ». Elle regarda ce dernier sortir de la couche sans ciller ni dire mot. Son regard se perdant un peu partout dans la pièce s’arrêtant plus particulièrement sur la fenêtre, le jour devait être levé depuis longtemps, elle ne put s’empêcher de penser à sa jeune louve un peu plus loin dans la forêt qui bordait la ville. Plus les secondes passées plus l’idée que la nuit était bel et bien finie s’imposa en elle. C’était la dure réalité du monde réelle qui lui retombait dessus un peu trop subitement à son gout, comme quoi toutes les bonnes choses ont une fin, c’est un des proverbes les plus véridiques qu’il soit. Ses réflexions furent d’ailleurs confirmées lorsqu’elle remarqua qu’il s’était rhabillé. AH déjà ? Elle se redressa un peu pour mieux lui faire face, quand elle se rappela qu’elle était complètement nue sous le drap. Un long soupir lui échappa malgré elle, néanmoins elle fut plutôt heureuse que ses cheveux soient assez longs et épais pour cacher une grande partie de son buste.

Elle regarda William s’asseoir, perplexe, toujours aussi silencieuse qu’a son habitude, quoi qu’à la réflexion elle avait peut-être était un tantinet trop loquace. Elle fixa le visage de son amant sans ciller, écoutant simplement ce qu’il voulait lui dire. Il était trop tôt à son gout pour parler sérieusement mais elle se plia à l’exercice sans protester. Il ne pouvait pas rester plus longtemps, logique. Après tout, un peu comme la demi-elfe il avait eut sa propre vie par dernière, et s’a n’aurait été que pur égoïsme de lui demander de rester un peu plus longtemps. Si elle comprendrait un jour ? Oh mais elle comprenait déjà très bien, quelque fut les raisons de ce départ un peu précipité pour elle, elle ne voulait en aucun cas les connaitre, après tout il n’aurait jamais l’occasion de lui expliquer. Elle baissa doucement la tête perdue dans ces réflexions, à toutes ces pensées cohérente elle avait céder, alors pourquoi au fond elle sentit une once de tristesse l’envahir.

Lorsqu’il eut fini son explication elle resta un moment encore la tête baissée, écoutant le bruit saccadé de ses pas sur le plancher, avant de se redresser pour s’emparer de sa tunique et l’enfiler. Dans cette intervalle il n’y eut qu’un « bien » qui lui échappa, à peine esquissé. Se rhabillant à son tour, à une vitesse faramineuse d’ailleurs. Elle n’avait pas fini de remettre sa ceinture que William lui lança une dernière phrase. Elle resta silencieuse, sans ciller. Se saisissant de sa dague et de sa cape qui jonchaient sur le sol, elle se dirigea vers la porte à l’endroit où elle avait laissé ses affaires de voyage avant de faire face au jeune homme.

« Il est courageux à toi de vouloir affronter tes fantômes, l’on préfère en général la fuite. »
Elle avait tout au plus chuchoter cette phrase, mais elle parlait en connaissance de cause. Avec une légère révérence typiquement elfique, un peu trop conventionnel et distante après une nuit telle que celle-ci elle ajouta

« Puisse-tu trouver ce que tu cherches William, c’est tout le mal que je te souhaite.»

Elle se baissa pour saisir son sac de voyage et le jeter assez brutalement sur son dos. Elle avait repris son attitude froide et distante, celle qui était si simple à utiliser, celle qu’elle adoptait quand elle ne voulait surtout pas être blessée d’une manière ou d’une autre. Un léger sourire s’esquissa sur ses lèvres.

« Bonne chance … et surtout pour me retrouver… Si j’étais toi je n’essayerai pas…en faite je crois que tu n’y arriveras que difficilement. Au plaisir de t’avoir connue, et de te revoir.»

Elle laissa échapper un petit rire cristallin, quelque part au fond même si elle disait ça elle espérait sans doute qu’il dise la vérité, qu’il allait vraiment la retrouvé. Elle se secoua doucement la tête pour tuer ce frêle espoir. C’était techniquement impossible alors autant ne pas se bercer d’illusions. Elle attendit qu’il sorte avant de s’apprêter à rejoindre sa louve. Elle renferma sa peine ne laissant rien transparaitre, reprenant le masque d’impassibilité et de froideur habituel.

[Voila désolée pour le retard j'avais mes exams cette semaine]
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