Le duc invite [Pv Ayala]

La jeune femme avait l’habitude des routes et reconnut sans mal les lieux. Râlant intérieurement, elle se demanda comment elle n’avait put reconnaitre le paysage. En effet, cette végétation à la fois abondante et réservée était l’un des grands attraits du Sud Ouest coté Humain.
Elle se délecta donc de la vive verdure qu’offrait l’été. Les plaines recouvertes de leur doux pelage rendu émeraude sous le chaud soleil de Karfias rendirent le sourire à la vagabonde qui s’attacha ensuite aux proches forêts. Les hauts arbres se trouvaient eux aussi recouvert de leur parure verdoyante et il était aisé d’entendre les murmures animal se joindre à la douce brise caressant tendrement les marcheurs.
C’est donc empli d’amour pour cette belle nature que l’impure suivit l’humain. Les minutes s’écoulèrent et bientôt les murs et toits d’une citée apparurent. Ralentissant quelque peu, la jeune femme contempla l’étranger afin de connaitre le choix de sa route.
S’engouffrerait-il dans les hauts murs de la ville ou choisirait-il de faire un léger détour ?
La réponse vient vite.
En effet, au premier carrefour celui-ci choisit de s’orientait vers une autre route. Il semblait ne pas vouloir attirer l’attention sur eux et, bien qu’elle ne dit rien, Ayala lui en fut reconnaissance.

Elle se souvient de ses multiples rencontres avec des humains.
Etrangement, des quatre races, celles la repoussant le plus se trouvaient être les siennes. Elle avait été esclave des drows et trainaient dans la poussière par les humains. Mais au contraire, les nains comme les elfes l’avaient accueillit avec peu d’hostilité et lui avait même offert toit et travail…
Secouant son visage fin de façon à chasser ses sombres songes, elle reporta son attention sur son aiglon. Celui-ci volait fièrement dans un ciel d’azure et semblait loin de tous soucis.
Les minutes continuèrent à s’écouler et le flot de passant se fit plus dense. La mercenaire remarqua alors une nouvelle chose : tous s’inclinaient devant l’homme. Etait-il si haut placé pour que chacun agisse ainsi !?
Le doute envahit alors la jeune femme. Ne l’emmenait-il pas dans un piège ? Se mordant discrètement les lèvres, elle se jura prendre garde.
C’est alors qu’il lui apparut. Lui, le palais de Serramir…
Bien qu’elle ne lut jamais visité, elle avait souvent entendu venter sa beauté et fut heureuse de constater que rien n’avait été mensonge. Rayonnante et emplit du paysage, la jeune femme grava chaque parcelle visible dans son esprit.
Détaillant d’abord le paysage entourant le lieu, elle contempla le lac touchant les jardins ainsi qu’une petite, mais fière, forêt. Chacun d’eux se trouvait à la fois dégagées et un minimum entretenu, car rien ne semblait âtre laissé à l’abandon. Son regard dériva ensuite aux jardins. A l’Est comme à l’Ouest les plaines miniatures étaient parsemaient d’arbres et de fleurs. Le premier abritait un lac et son îlot, un tapis de fleure blanche, puis un petit pont menant à diverses sculptures que la distance ne permettait malheureusement pas de distinguer. Le second, quant à lui, se trouvait plus sombre, moins majestueux, mais également somptueux et semblait menait à un autre lieu. Pour finir, le palais de pierre pale semblait taillé comme une œuvre à lui seul.
Bénissant sa vue drow, la jeune femme songea que toute joie n’était pas encore perdue en ce bas lieu qu’était la terre, car si non comment de telles merveilles verraient le jour… ?
Plusieurs gardes vinrent alors briser l’admiration de la guerrière.
Ils échangèrent quelques rapides mots à leur maitre puis lancèrent un regard aussi noir que méfiant à la blaisé.

‘Pourquoi les hommes sont-ils tous aussi suspicieux…sont-ils incapables d’accorder la moindre chance à autrui ? Le monde n’ira pas loin ainsi…’ songea t elle à regret.

Toutefois, le noble fit comprendre à ses hommes de ne pas attaqué avant de faire monter à sa suite, sur son cheval, la femme incertaine.
Le groupe franchit ainsi un pont de marbre sculpté afin de gagné un nouveau jardin. Toujours somptueux, le lieu parut néanmoins moins attirant que les jardins Est et Ouest à la jeune femme car trop travaillé. Mais, toujours pleine d’admiration pour cette paisible nature, Ayala en oublia l’étude du lieu, si bien qu’elle ne remarqua rien des murs.
Après avoir renvoyé ses gardes, le duc sourit et se radressa à la mercenaire.

« Bienvenue au Palais de Serramire. »

« Merci… » répondit-elle simplement tout en scrutant le hall dans le quel ils avaient pénétré.

La pièce était vaste et tapissait d’incroyables tableaux séparés de statues, coffres et chandeliers. Certains montraient des scènes héroïques pendant que d’autre représentaient différents hommes et femmes grandeurs natures. Etaient-ils les précédant dirigeant du lieu ? Curieuse, la jeune femme choisit de se renseigner.

« Votre domaine est… somptueux ! Elle fit une courte pause. Ces tableaux représentent-ils vos ancêtres ? »

Elle avait avoué ses pensés du lieu avant de poser sa question et fixer désormais le portrait de Merwyn .

S’avançant, elle continua son étude du lieu lorsqu’une vive douleur la prit.
Se penchant en avant, elle serra les dents au point de les brisé afin de ne pas crier.
Avait-elle fait un faux mouvement ? Elle n’en savait rien car la seule chose la préoccupant désormais se trouvait être son flan droit.
Celui-ci ne s’était jusqu’alors pas montré douloureux et elle avait d’abord pensé que la plaie n’était que peu profonde. Elle réalisait désormais s’être trompée.
Passant la main sous sa cape noire, elle toucha le trou devenu béant. La blessure semblait prête à déverser des litres du liquide pâteux et vital coulant autrefois dans les veines de la femme et désormais sur le tapis comblant le lieu. C’est donc sans retirer sa main devenue pourpre qu’elle se retourna vers son hôte devenu son dernier recourt.

Regardant Ayala admirer les tapisseries du Hall, je faillis oublier qu'elle était blesser et avait besoin de soin. Elle questionna sur les portraits me demandant si c'étaient mes ancêtres. Souriant, je lui répondis pendant qu'elle regardait mon propre portrait.

- En effet, ce sont les différents duc et duchesse qui ont gouverné le duché.

Soudain, la blessé se penchant en avant et serra les dents à ce les briser pour ne pas crier. Sa main sur son flanc droit devint pourpre. Je couru vers et l'attrapa pour qu'elle ne tombe pas. Passant un bras sous ses genoux et un autre sous ses épaules, je la saisit et cria aux gardes de ramener un médecin au deuxième étage.

En attendant, nous montâmes les escaliers rapidement et un garde m'ouvrit la porte de la première chambre, qui, décoré comme de toutes les autres d'un meuble, miroir, tapisserie et chandelier. Je déposa la sang-mêlé sur le lit qui à son contact commença à se teintai d'une couleur rouge sombre. Un autre garde rentra dans la pièce et m'informa que le médecin était partit lui aussi pour Alonna selon un de mes ordres d'il y a une semaine. Intérieurement je me maudis d'une tel maladresse. je devrais me débrouiller seul pour la soigner en espérant que ses blessures n'étaient pas très grave et profonde. Je demanda à Ayala.

- Le médecin est partit, je devrais vous soigner. Où avez vous mal ?

En même temps, on me ramena une bassine d'eau, une aiguille, un fil et une des serviettes. Apprendre à soigner des blessures superficiel avait fait partit de mon entrainement petit, pour survivre si jamais j'étais seul.

Ainsi elle avait mal presque sur tout le côté droit. Elle aurait pu être attaqué ou simplement tomber en perdant connaissance. Je leva ma main vers le garde pour qu'il nous laisse et il s'exécuta. Je commencerais donc par l'épaule, sortant une paire de cisaille, je déchira le vêtement mettant à découvert les deux épaules d'Ayala. Mais cette dernière fût parcouru de spasmes qui ramenait sa tête vers le haut alors que ses yeux devenaient rouge sang, comme les drows, comme moi parfois .. Je ne fis pas attention à ce détaille et maintient Ayala contre le lit de mon bras appuya légèrement contre sa poitrine jusqu'à qu'elle se calme. Au bout de quelques secondes elle se calma et je pu m'intéresser à sa blessure à l'épaule. C'était une longue éraflure allant du deltoïde jusqu'au grand pectoral droit, le touchant à peine au dessus. Heureusement qu'il n'avait pas coupé le muscle sinon .. Apparemment c'était une épée qui avait fait ça. Mais à ma grande surprise, il y avait une longue bandelette de tissu qui se coupait sur la plaie. Reprenant mes cisailles, je les découpais pour mieux opérer sur la plaie.

Avant de partir le garde avait déposé quelques herbes. Elles allaient me servir. J'en pris une aux feuilles d'un vert pâle et je la réduis à pâté avant de l'étaler le long de l'éraflure. La pâté était visqueuse et vaseuse, elle n'avait surement pas un contact agréable sur la peau, comme si c'était de la boue. Je prit une bandelette propre cette fois-ci et l'enroula autour. Voilà.

- Je ne sais pas contre qui tu t'es attaqué, mais c'est sacrement étonnant que t'es pus resté debout tout ce temps. Tu arrives à parler au moins ? Normalement les spasmes se sont arrêté une fois pour toute si tu ne fais pas de geste brusque. Je vais voir ton flanc droit maintenant.

Murmurais-je en découpant la tunique blanche au niveau de son torse. Cette dernière tomba sur le lit révélant un corps mince et musclé mais recouvert de bandages pas très propre pour certains cachant presque tout le haut du corps dont la poitrine de la jeune femme. Elle devait combattre depuis son enfance pour être bâti ainsi.

L’homme maintenait Ayala de son bras libre afin qu’elle se calme. D’interminables secondes s’écoulèrent avant que les spasmes ne cessent et qu’enfin elle reste allonger sur le lit. Dès lors, le noble découpa la tunique puis les bandages au niveau de l’épaule qu’il soigna. Amassant d’abord une fine couche d’herbes médicinales, il l’étala sur la plaie avant de la recouvrir de nouveau tissu blanc et propre. Celui-ci se parsema légèrement de vert et pourpre mais eu pour effet de stopper le léger flot de sang. Malheureusement, l’hémorragie semblait ne pas vouloir prendre fin au niveau du flan. L’humain s’attaqua alors à cette partie du corps.
Une fois de plus, il lui fallut couper vêtements et bandages avant de pouvoir soigner la plaie.
Tout en travaillant, il parla à la blessé.

« Je ne sais pas contre qui tu t'es attaqué, mais c'est sacrement étonnant que t'es pus resté debout tout ce temps. Tu arrives à parler au moins ? Normalement les spasmes se sont arrêté une fois pour toute si tu ne fais pas de geste brusque. Je vais voir ton flanc droit maintenant. »

La vagabonde aurait aimé pouvoir répondre à l’interrogation de son soigneur, malheureusement, n’ayant toujours pas retrouver les souvenirs de ces derniers jours, elle s’en trouvait incapable. Aussi, choisit-elle d’argumenter le reste de ces paroles.

« Ne vous en faite pas je peux toujours parler… elle aleta avant de reprendre d’une voix plus faible. J’ai connu des problèmes de plus grandes ampleurs et ce n’est pas la première fois que mon corps subit ce genre de blessure… le timbre de sa voix était roque et marteler d’arrêts. Après tout, c’est le destin des bâtards Drows de souffrir. »

Ses derniers mots avaient étés murmurés plus pour elle-même que pour son interlocuteur.
Refermant ses lèvres et paupières perdant peu à peu leurs couleurs naturelles, elle laissa dériver les souvenirs de son passé. Des scènes lui revenant sens cesse en mémoire apparurent alors.


Un Drow attendait devant un porche les bras croiser. Trois écoliers et leur institutrice de la même race se trouvaient à l’arrière. Une enfant à la peau mate, aux cheveux ondulés et bruns, et aux yeux ambrés, se trouvaient à genoux devant l’homme.
« Petite ! Viens ici ! L’homme de grande taille et aux doigts fins lui attrapa l’oreille et la souleva dans les airs. Ou étais-tu !?
La pauvre enfant pendait au-dessus du sol au bras du ‘chef’, remuant son petit corps frêle et sens défense.
- excuser moi maitre… je ne voulais pas mais… c’est eux… gémit-elle en désignant les trois enfants Drows.
- et bien quoi eux !? Crois-tu que je t’offre une éducation pour te battre avec des ‘pures’ et te sauver lâchement ! Hurla t il sur la fillette apeurer.
- non. Bien sur maitre. Il la lâcha. Mais… ils ont insulté mes parents et… ajouta t elle avec un regard crépitent plus que suppliant.
- Pauvre imbécile ! Je te l’ai pourtant dis ! Ton n’existence même est un pêcher ! Il est donc normal que tous vous blâment, toi et tes imbéciles de géniteurs…
- Je ne vois pas pourquoi ! Les Humains ne sont pas aussi bête que vous le pensez ! S’écria l’enfant pleine de haine et de colère envers les meurtriers des siens.
- Ah vraiment… mais dans ce cas va donc les rejoindre… à moins que tu aies peur de leur rejet… à eux tes chers petits suceurs de sang… le ton du haut était cruel et froid. De plus, entre ses lèvres, un simple mot pouvait se transformer en la pire des insultes. Ayant toujours hais ses ennemis, le maitre des lieux était malveillant et moqueur. En réalité, l’homme ne pouvait supportait ne voir cette impure lui tenir tête. Elle qui lui rappelait tant sa traitresse de femme. Oui il l’avait aimé. Mais elle l’avait trahi ! Un monstrueux sourire se dessina sur ses lèvres au souvenir du cadavre de cette femme souiller. Evidemment, l’enfant ne sut jamais rien de cela et reprit la parole avec un cracha de dégout envers sa demi-races.
- Un jour je le ferais ! Et alors vous verrez…
Ce regard… hargneux, révolté, entêter… celui de cette Drow ayant trahit son peuple… sa mère...
- et que verrais-je… !? Ne pouvant en supporter d’avantage, l’homme baffa sa jeune esclave qui tomba à terre. Mais aucun pleures n’apparurent … car cela faisait bien longtemps que cette enfant… Ayala… n’avait pas versé la moindre larme… sache que si tu fais le choix de me défier, alors tu connaitras l'horreur de la guerre ! Tu seras poursuivit et damné, la souffrance sera ton quotidien et tes mains seront parsemaient de sang... à leurs images tes ailes prendront la couleur des enfers et seul tu vivras pour toujours, car tu seras devenu un véritable monstre portait par ce pittoresque monde... il se tut un instant pour toisait la petite effrontée. Maintenant silence et rentre !» Hurla t il une dernière fois avant de partit, la fillette sur ses talons.


Les entrailles de la demi se nouèrent. Mais cette fois ce n’était pas la douleur physique qui la torturait ainsi…
Les souvenirs continuèrent à déferlaient par delà ses yeux mi-clos.


Une fillette, se trouvait coincée dans une ruelle sombre. Un homme de grande taille et musclé la battait tout en la dénuant. Ne souhaitant faire de tors à son maître, l’enfant fit preuve de courage et se tut en se mordant les lèvres jusqu’au sang.
Laissant de coté sa rancœur, elle chercha alors dans un long désespoir une arme pouvant la sauver de cette mort sauvage.
Elle se trouvait désormais allonger sur le sol glacial. Ses seins contre les dalles avaient abandonné ses épaules aux coups du guerrier. Et, alors que tout semblait perdu, que les mèches brunes et poisseuses se confondaient dans une abondante coulée de sang chaud, une lueur d’espoir apparu.
Une lame de cristal venait d’apparaître à quelques centimètres d’elle. Laissant les interrogations de coté, elle se releva dans un dernier souffle et bondit sur l’objet. L’homme l’attrapa au poigné, mais trop tard… elle avait fait volte face et venait d’enfoncé puis brisait la longue lame dans sa large poitrine.
Instantanément, l’agresseur tomba. Le corps nue de la demi reçut de plient fouet le poids de l’autre. Leurs visages côte à côte, elle put apercevoir avec effroi, un filet de sang sortir de la bouche béante du damné et ses yeux craquelaient par l’horreur de la mort…


La haine l’envahit et elle rouvrit les yeux. Son regard était froid et dur comme la roche. Toussant, elle dégagea ses bronches de quelques gouttes de sang.
Son esprit toujours à vif continuait de s’agiter et elle fut dégouté par sa propre personne. Car si elle haïssait les elfes noirs et leurs alliés, elle se souvient avoir un jour était identique…
Son regard de nouveau éteint retourna des années en arrière.


Une femme au regard pourpre se battait sur un champ de bataille empourpré de milles feux par l’aurore. Au loin le soleil enflammer le ciel et couvrait la terre d’une lumière rouge. Le sable avait prit la teinte noire du sang sec au court de la nuit. Des dizaines de morts jonchés sous ses semelles de cuire, sa peau mate et ses vêtements étaient recouverts du liquide poisseux qu’était le sang. Ses cheveux au vent balayés sont regard aussi froid et dure que la pierre. La lame levait, les bras à hauteur de sa tête, les mains sure d’elles s’abattaient sur le corps d’êtres vivants. Cette femme… elle ne les connaissait pas… elle n’avait nullement de raison pour ainsi agir, mais elle n’y pouvait rien. Seule le sang la recouvrant avait le pouvoir de comblait le vide l’habitant…


Rouvrant pour la seconde fois pleinement les paupières, Ayala fit de nouveau face à l’humain.
Lui ignorait tout de ce qu’elle venait de revivre mais aurait surement perçut les mouvements détachés dont son corps avait était parcouru.
Lentement, elle abaissa le visage sur sa peau recouverte de nouveaux bandages. Elle serait bientôt physiquement guéri. Malheureusement, même si elle avait définitivement tourné le dos à ses anciens agissements et souhaitait se racheter, jamais ses souvenirs ne s’effaceraient, si bien que ses plaies mentales ne se refermeraient jamais…
Décidant néanmoins de revenir à la réalité, elle chassa les horreurs de son passé et reprit la parole.

« désolé de prendre de votre temps… »

Fixant l’homme, elle lui adressa un regard reconnaissant et sincère ainsi qu’un mince sourire.

Au moins, elle n'était pas tombé dans un coma. C'est déjà ça. Ayala me révéla qu'elle avait déjà survécu à des blessures bien plus grave, avant de terminer dans un léger murmure que c'était la destinée des bâtards drows de souffrir, et, si je n'étais pas penché au dessus d'elle, je n'aurais surement pas entendu ces derniers mots. Comme mes soupçons me l'indiquait, elle était drow, en tout cas à moitié. Et pourtant, je continuais à l'aider même si sa race m'avait tant faire souffert ! Non, ce n'est pas sa race, elle est aussi humaine ne l'oublions pas ! Mais si elle avait montré quelque signe de méchanceté je l'aurais abattu sur place et heureusement pour elle se n'était pas le cas. Je ne lui répondis pas et regarda ses bandelettes alors que ses paupières et ses lèvres se refermaient en perdant des couleurs.

Son flanc lui refaisait mal, je devais agir. Mes cisailles toujours en main, j'entrepris de découper ses bandages. Un à un, ils tombèrent sur le côté révélant une peau mâte parsemé de différentes cicatrices mais aussi une poitrine au seins ronds et ferme aux allures séduisant mais aucune pensée de ce genre me traversa l'esprit. Une longue entaille barrait ses abdominaux, celle-ci, je devais la nettoyer. Prenant une serviette, je la trompais dans de l'eau chaude et la passa sur la plaie la nettoyant. une fois fait, je releva les yeux vers Ayala qui les rouvrit, offrant un regard dur et froid. Elle était plongé dans des souvenirs. Et les referma, et je m'activais de nouveau. Je prit de nouvelle feuilles, les réduisant en poussières puis les étalait sur la plaie. Je me surprit entrain de penser à la douceur de sa peau, et j'enlevais cette pensée en secouant ma tête alors qu'Ayala ouvrait de nouveau les yeux. De nouveau elle me parla et s'excusa de prendre de mon temps avant de m'adresser un sourire reconnaissant et sincère. Je lui sourit à mon tour avant de lui répondre :

- Il est dans mon devoir d'aidait mon peuple.

Peut être que ces paroles surprendrant Ayala ou peut être pas. Mais tant qu'elle ne s'était pas attaqué à son peuple et qu'elle était de sang humain. Je devais continuer de la soigner avant que le sang reprenne. Donc, je reprit mes fameuse bandelettes blanches et l'enroula autour de sa taille. Ne rester donc plus que sa cuisse, la blessure sans doute la plus grave. Je lui dit donc :

- Je devrais vous enlever votre pantalon.

Durant les sombres songes d’Ayala l’homme continua de soigner ses plaies. Tout en s’activant à tremper de nouvelles bandelettes dans de l’eau chaude, étaler une pate médicinale sur les coupures et la plaquer sur le matelas, il répondit à ses paroles.

« Il est dans mon devoir d'aidait mon peuple. »

A ces mots, la guerrière sursauta. Cela eut pour effet de faire tomber la dernière bande de tissu encore non attaché et faire reculer de quelques millimètres l’humain.
Son peuple avait-elle entendu ! Elle la bâtarde drow ! Celle mise en esclavage pour le simple crime d’avoir vu le jour ! Elle ayant vu ses parents rêvant de paix mourir ! Elle ayant était torturée et pourchassée pour avoir souhaité exister ! Elle qui avait abandonné tout rêve de bonheur !
Un rire rauque s’extirpa de sa gorge sèche. Bien que cela fuse son plus grand rêve, elle avait rarement entendu ces mots prononcés et encore moins de la part de nobles…
Elle se souvient des divers accueils reçut par ces ‘êtres’. Chacun avait semblé prendre un profond plaisir à rabaisser et éloigner la demi de leur race qu’ils nommaient pure. La traitant comme inferieur et bâtarde, la plupart des humains et drows la rejetait sans même un regard. Sans le vouloir, elle murmura donc de nouvelles paroles.

« Vous êtes étonnant… en plus de vous risquez à m’inviter chez vous, vous me soignez et me traitiez comme l’une des votre. Ignorez-vous tous des agissements de mon demi-peuple !? »

Comprenait-il ce qu’elle représentait !? tout au long de sa vie on l’avait convaincu que personne ne pourrait lui apportait autre chose que du méprit dès lors qu’on serait ce qu’elle est…
Il lui fallait donc éclairer cet étranger… son destin n’était-il de souffrir… ne serait-elle pas châtier si un être lui prodiguer des soins… comment avait-elle put oublier cela ! Il lui fallait ramener cet homme dans le ‘bon chemin’… mais le souhaitait-elle… ?

« D’ordinaire les ‘pures’ me jette la pierre sans chercher à comprendre. Car ,comme tous les autres de mon espèce, je n’ai eu le choix… cela fait longtemps que je me suis rangé du côté humain… elle maugréa pour elle-même un son inintelligible puis reprit. Pourtant, ceux de votre espèce, et en particulier les autres nobles, ne cessent de me blâmer ! comme si j’avais moi-même demander aux sombres de m’offrir une part de leur héritage… »

Ses paroles s’étaient momentanément stoppé dans un murmure de réflexion philosophique.
Pendant ce temps le ‘soigneur’ avait arrêté son travail. Pourtant, il avait laissé sa paume sur le torse nu de la demi qui, n’ayant pas remarqué le contact, ne s’en soucier guère. Sa respiration s’était apaisé et ses cotes se soulevaient désormais à mesures égales et sereinement. Elle réalisa alors sa tenue, ou plus exactement sa nudité. Ses joues retrouvèrent alors une part du sang les habitant en temps normal afin de rougir pendant que l’avant bras gauche se soulevait pour venir se plaquer sur la poitrine blanche, ce qui eut pour effet de les aplatir légèrement tout en les rapprochant. Là, on pouvait distinguer un amusant contraste. Le bout des bras ayant l’habitude du soleil, ils avaient acquis une teinte cuivrée que chérissait sa maitresse. Au contraire, la peau fraichement dénudé se trouvait être d’une douce pâleur rappelant les courtisanes elfes. La propriétaire ne put s’empêchait un fin sourire. En effet, sa peau d’origine blanche rappelait bien plus les allures elfique que drow…
Les boucles ondulées flottaient autour du visage de la mercenaire mais un mince mouvement d’épaule en ramena une partie le long de sa gorge. Celle-ci se trouvait-elle aussi découverte et l’on pouvait apercevoir une minuscule veine battre sous la douce peau depuis longtemps non touché.
La mercenaire dut alors sortir de sa torpeur momentanée afin de répondre à la dernière question.

« Je devrais vous enlever votre pantalon. »

Etrangement, la jeune femme se trouvait loin d’être sure de sa réponse. Une part d’elle lui soufflé un oui nécessaire aux soins, pendant qu’un autre lui ordonné le non.
Elle se souvient du dernier homme l’ayant ainsi vu. Il se trouvait mort depuis longtemps, pourtant le corps de la femme n’avait oublié ni les baisers ni les étreintes alors échangés. Mais elle… ses pensés s’en souvenaient-elles seulement ? N’avaient-elles pas oubliés l’effet qu’une caresse peut produire… ?
Secouant une fois de plus son visage fin, elle fit oui du visage avant de s’empourprer de nouveau.Son regard était aussi chaud que le sang coulant de sa hanche et étrangement timide. Pourtant, il soutenait celui de l’humain avec intensité et profondeur si bien qu’il était aussi dure de détourner les yeux que de les laissaient posés. Sa main droite vagabonde alors le long de son bassin douloureux pendant que sa peau s’hérissait.

Je connaissais les agissements de son peuple un peu plus que je ne l'aurais souhaitait. Ils m'ont arraché ma famille un par un comme s'ils arracher les pétales d'une rose qui a présent n'a plus que deux pétales. Le rire rauque de ma patiente me déstabilisai mais lorsqu'elle eut fini de parler, je leur répondit.

- Je les connais. Mais je connais aussi celui des humains.

En effet, la plupart des nobles blâment les demi, mais ce sont surtout ceux qui ressemblent aux drows. Et je fais parti de cela ! Mais Ayala ne m'"avait montré aucune hostilité me radoucissant un tout petit peu. Je la laissé finir avant de répondre.

- Mais vous êtes une bâtarde, votre parent humain a était sans doute contraint. Vous faites parti à moitié des humains et peut être avec le temps pourrais vous être complètement humaine ?

En lui parlant j'avais arrêter de parler et je n'avais pas remarquer que ma main s'était posé sur son torse nu. Je sourit légèrement lorsque Ayala prit conscience de sa tenue et je pu empêcher un de mes regard se perdent dans sa poitrine mais ce ne fut que très brève. La demi-drow posa alors son bas sur ses deux joyaux en les réduisant un peu mais en les approchant en contre partie et cela revenait à peu près au même alors que son visage avait regagné une teinte rouge. Je constata alors le contraste entre sa poitrine et son bras, la couleur était vraiment différente. Une caché au soleil et l'autre constamment exposé. Lorsque je lui demanda la permission d'enlever son pantalon, elle secoua son fin visage en un hochement et ses joues s'empourprèrent une nouvelle fois. Son regard aussi chaud que le sang qui coulait de sa plaie, elle soutint mon regard auquel je ne pu me soustraire avant de reprendre ma paire de cisaille découpant le tissu au niveau de la ceinture. Une fois le tissu complètement enlever, mon regard ne pu s'empêcher de vagabonder un peu parcourant sa nudité. Elle avait de délicates jambes mélangeant la finesse humaine et drow. Et je fus plus au moins obligeant de regarder son intimité un moment avant de baisser les yeux sur la plaie, un trop proche de celle-ci à mon goût. Comme je l'avais pensé, cette plaie là était plus grande que les précédentes et un morceau de fer s'y trouvait toujours. C'était une petite pointe de flèche un chouïa placé profondément. Je prit une petite serviette et la donna à Ayala pour qu'elle y morde ca sera plus facile pour elle pour résister à la douleur. Je prit une sorte de scalpel et lança un un regard vers ma patiente pour lui faire savoir que tout ira bien. Je devais écarter un peu les chaires afin de mieux extirper le morceau de ferraille. Je posa ma main sur un côté de la plaie et prit conscience que c'était son intimité que au toucher alors qu'un long frisson me parcouru mais je refoula ce dernier et j'écartai. Puis j'introduisis mon outil dans la plaie et attrapa la pointe. Une fois saisit je la retira dans un petit soupire de soulagement et j'enlevai ma main de son intimité alors que je remarqua la drôle de sensation qui m'envahit en voyant que j'avais introduis sans le faire exprès un doigt en elle. Et pour une première, mes joues s'empourprèrent légèrement. Je sentis un tant soit peu de désir qui s'évanouit une fois ma main retirer. Mon regard accrocha celui de la jeune demi-drow et je lui fit savoir :

- Vous aviez une pointe de flèche, à présent retiré le flot de sang devrait s'arrêtait. et j'ajoutais un peu plus bas. désolé ..

Il me restait à nettoyer la plaie et à la bander.

Ayala me révéla que sa mère n'avait pas était contrainte et que c'était un véritable amour qui les avait unis. J'écoutais attentivement tout en continuant de bander ses plaies. Il était rare qu'une drow tombe amoureuse d'un humain et qu'ils décident de vivre ensemble. La plupart des humaines se font violenter par ces elfes de la nuit. Pour ne pas la vexer ou dire quelque paroles qui le pourrait, je garda le silence.

Pendant que je soignait cette cuisse la douleur fut tel que la sang-mêlé se souleva et m'agrippa à mon bras tirant sur moi. Puis elle lâcha prise et se reposa sur le matelas. je finis par la soigner complètement et nettoyer la plaie puis la bander en prenant soin à ne pas toucher à son intimité cette fois-ci.

Je finis par la soigner complètement apparemment. Avec l'herbe et le temps, les cicatrices disparaitront bien vite. Ayala essayer de se relever mais n'arriva pas, elle me fixa de son regard ambré, comme le mien, je put lire dessus une teinte embêté indigné et désireuse à la fois. Je ne savais comment interpréter ces regards aux maintes signification et préféra me taire. J'essayai de ne pas la mettre plus mal à l'aise en la parcourant du regard. Je me leva mais avant de partir je demandais à mon invitée.

- Voulais-vous que je vous fasse quelque chose de particulier ou préférait vous que je m'en aille ?

Généralement s'était les gens qui me demandait cela, mais Ayala était ma blessé et en bon médecin, je me devais de lui poser cette question avant de m'en aller.

[ Pas grave :) ]

Des heures passèrent. J'avais demandé à mes domestiques de ne pas la déranger et de venir s'occuper de ces chambres là, le matin venu. Après avoir refermé la porte derrière Ayala pratiquement endormi, j'étais monté à mes appartements me reposer un peu mais mes pensées ne cessèrent de s'envoler vers ce petit droit ayant franchi ce qu'il ne devait pas toucher. Cette sensation, je ne l'avais plus éprouvé depuis ma nuit avec Anima plusieurs jours auparavant étanchant ma soif qui n'avait cessez de croitre ! Mais avec mon statut de duc, je n'avais que très peu de temps à consacrer à ce genre de"divertissement" ! Surtout que je devais me rendre à l'enterrement du duc de Langehack ! Le pauvre homme, il avait laissé une fille en pleine jeunesse et une femme ayant toute sa fraicheur d'antan. Contrairement à moi, qui avait vu s'envoler tous mes êtres chères un peu plus tard dans ma vingtième année ! La vie se montrait tellement cruel qu'il nous semblait pouvoir perdre tout ce que nous avons du jour au lendemain.

N'arrivant visiblement pas à dormir, je me décidais à aller voir comment aller la demi-drow et lui déposait des habits au pied de son lit pour pas qu'elle ai à se promener nue dans le château, même si cette idée n'était pas pour me déplaire, oh Merwyn ressaisit toi ! Pensais-je en secouant la tête alors que je m'habillais. Une chemise blanche et un pantalon noir alors que j'avais prit pour Ayala un débardeur noir et un pantalon de la même couleur, et avec une certaine gêne chercher des sous-vêtement que je finis par trouver dans un placard depuis longtemps resté fermé. Empruntant les escaliers sans faire de bruit pour réveiller mon frère, j'arrivais bien vite devant la porte qui s'ouvrit alors que je voulus l'ouvrir me surprenant.

Bien sur, c'était Ayala. Et encore surpris, je remarquais qu'elle avait un pantalon de cavalier et sa cape qui cachait son torse. Elle avait sans doute trouver le bas dans un placard, oublié par les domestiques. Elle me salua et me remercia alors que la pensée qu'elle soit debout et prête à sortir visiter le château ne m'ébranla pas. A mon tour je la salua et la gratifia d'un sourire alors que je rentrais dans sa chambre sans y être inviter. Je déposais les habits sur le lit et lui fit savoir.

- Ce sont des habits propre et complet, mieux que cela.

Et sans plus de convenance je m'assis sur le lit tournant la tête vers la nuit dehors et avant regarder Ayala attendant qu'elle accepte mes habits, j'avais oublié de sortir pour la laisser se changer, et lui demanda.

- Vous vous sentez mieux ?

A ma grande surprise, Ayala n'était pas gênait du fait que je sois encore là. D'ailleurs, comme hier, je remarquais que je me trouvais une nouvelle fois dans une position gênante ! Mais je ne rougis pas ni ne détourna le regard alors que la demi-drow se rendait dans un coin de la pièce ce changer. Sa longue cape cachait partiellement sa nudité mais je pu quand même apercevoir une fesse rebondi et un sein dépassant. Comme hier, je remarquais qu'elle avait hérité plus au moins des courbes des drows. Les drows sont des êtres sanguinaires, capable des plus haute monstruosité, mais ils étaient aussi des êtres aux courbes alléchante et d'une grande beauté malgré leur peau sombre. Regardant mon invitée se changeait, un sourire se dessina sur mes lèvres éclairant mon visage dans la chambre à peine éclairer. S'élargissant d'un seul côté, il offrait la vue de l'humidité de ma dentition parfaite à Ayala si elle me regardait. Elle se retourna, et mon sourire persista, en jetant de léger coup d'œil à son débardeur qui lui allait bien, épousant ses formes.

Répondant à ma question de manière à peine audible, je fus ravi que mes cours élémentaire en médecine m'eurent servi hier. Une autre surprise vint s'ajouter à la précédente. Certes je lui avais sauver la vie, mais ce qu'elle me demandait en approchant. Je n'eut pas de mal à deviner son métier et ce qu'elle me demandait. Mon visage perdit son sourire alors que je réfléchissais. En effet, une assassine et espionne n'était pas de refus surtout que la S.S.S n'avait pas encore de chef et cet jeune métisse avait exactement le profil rechercher. En me demandant cela, elle prenait énormément de risque dont celui d'être assassiné par moi si jamais elle me trahissais, mais je doutais qu'on arrive jusqu'à cette extrémité là. Me levant du lit, je me rapprocha d'elle jusqu'à que la distance nous séparons soit réduit à un mètre. J'avais repris mon expression sérieuse et d'une voix calme et à peine audible pour qu'aucune oreille indiscrète si jamais une rodait encore dans le château à cette heure tardive de la nuit.

- J'ai besoin d'une assassine qui voudrais bien être à la tête d'un petit groupe chargeait de ces missions délicates. Voulais vous être à sa tête ?

Mon regard ambré était accroché à celui d'Ayala Sans m'en rendre compte je réduisis l'écart nous séparons de cinquante centimètre eb m'approchant d'elle. Sa réponse était importante, même si je doutais bien qu'elle serait positive. Je devrais lui faire visiter le château et ses passages secret et effacer son souvenir des domestiques l'ayant vu ici.

Un sourire charmeur était apparu sur le visage du noble face à la nudité de la jeune femme. Malheureusement, cet air disparu vite lors du discourt de celle-ci. En effet, l’homme venait de retrouver un visage sérieux et d’affaires qui se prêtait parfaitement à la conversation désormais bien entamée.
Puis, comme pour répondre à l’interrogation silencieuse de la vagabonde, l’humain fit une réponse claire et sans détour.

« J'ai besoin d'une assassine qui voudrais bien être à la tête d'un petit groupe chargeait de ces missions délicates. Voulais vous être à sa tête ? »

‘il ne souhaite sans doute pas s’encombrer de manières et préfère aller droit au but dans ce genre d’affaire…’
Respectant et comprenant ce choix, la mercenaire ne fit aucun commentaire et se contenta donc de réfléchir à une réponse appropriée. Mais, ne s’était pas attendu à une telle proposition, la jeune femme se trouvait légèrement prise au dépourvu. En effet, l’homme venait de lui proposait de devenir chef de son groupe d’assassins personnels. Or, elle avait beau connaitre par cœur ses multiples métiers et excellé dans certains de ces domaines, elle ne s’était encore jamais vue attribuer du rôle si important !
Comment une bâtarde pourrait-elle prendre le commandement d’un groupe !?
Bien sure, elle avait l’habitude de vivre dans le secret et dans l’ombre de chacun, mais elle ignorait tout de comment diriger les hommes…
Elle se souvient avoir un jour dirigé une demeure. Celle-ci se trouvait être le prestigieux domaine de son ancien maitre dont elle s’était vue donner les reines. Mais elle se souvenait également du pourquoi une telle tache lui avait été incombé… ce n’était pas pour la valorisé mais pour l’accablé de responsabilités dans un monde n’étant pas le sien (Drow) et ou tous la rejetait qu’on lui avait accordé et confié la charge de toute la maisonnée !
Réfléchissant donc à toute allure, la jeune femme arriva à la conclusion qu’elle pourrait pourtant occuper ce genre de poste. Car si elle se trouvait certaine de ne pouvoir diriger un peuple ou occupé de haute charge, prendre en main un groupe de scélérats, êtres qu’elle fréquentait depuis l’enfance et dont elle se méfiait moins que tout honnête marchant, lui paraissait possible. De plus les missions dont semblait parler son hôte paraissait être son quotidien et de ce fait à sa porter…
Evidemment, il lui faudrait un temps d’adaptions, d’autant plus que son état ne se prêté pas totalement à endosser un tel rôle, pourtant une lueur d’espoir en une nouvelle vie venait de s’éclairer en elle. Car si rien de ses occupations ne changerait, elle aurait un employeur fixe et ainsi un but auquel s’accrochait.
‘Naisse pas ce dont je suis à la recherche depuis des années… !?’
Il était étrange d’imaginer l’ironie de la scène. En effet, les deux personnages s’étaient d’abord rencontrés en parfaits inconnus et quasi-ennemis avant d’évolué en un soigneur et une blessée. Pourtant rien n’égalait cette conversation qui les orientaient désormais vers une embauche qui échangerait sans doute un jour la vie du duc contre la mort de la mercenaire…

« Je ne suis pas sure de faire une bonne dirigeante, mais j’ai malgré tout plus de confiance envers une bande de meurtriers dont je connais les principes qu’envers n’importe quel autre honnête homme dont je ne peux comprendre les actes. »

Elle se tut un instant afin de s’approcher un peu plus de l’humain. Ils ne se trouvaient désormais plus qu’à quelques centimètres, et leurs tailles étant excessivement proches, leurs lèvres se trouvaient presque collés si bien que le souffle de la femme entrait directement en contact avec celui de son partenaire. Mêlant ensuite leurs regards, elle reprit d’un ton clair et toujours aussi posé malgré leur proximité.

« J’accepterais donc votre proposition, elle s’écarta d’un pas afin de s’appuyer sur sa hanche droite, position qui lui donner un air de séduction non voulu mais qui lui procurer également une parfaite confiance en elle, à la condition bien sure d’en apprendre un peu plus sur ce groupe et leurs missions. »

Un sourire étincelant envahit le visage de la veuve qui malgré elle se trouvait amusé de la situation ambiguë et pleine d’entrain à l’idée de décrocher un nouveau travail.
Puis, à la pensé des longs corridors dissimulés dans le manoir ou des multiples entrainements qu’il lui faudrait accomplir, elle sentit son sang battre une nouvelle fois à ses tempes en signe d’excitation non feinte.

Le S.S.S avait perdu sa dirigeante lors d'une mission délicate il y deux ans. Ils avaient dû se rendre au Puy d'Elda éliminer une drow ayant élu domicile dans le volcan éteint après avoir fait des ravages dans la région. Un peu trop sur, la demi-drow qui était à sa tête, se risqua avec elle sur un terrain dangereux et perdit la vie après avoir reçu un sort en pleine poitrine lui ayant trouer l'abdomen. Depuis, je n'avais pas décider de remettre quelqu'un à sa tête jusqu'à maintenant. Et j'étais presque sur que Ayala fera une excellente cheffe qui pourra raviver le groupe.

- Je suis sur du contraire.

Ayala se tut et s'approcha de moi, réduisant une nouvelle fois l'écart nous séparons de bien plus pour une distance raisonnable. Nos lèvres étaient presque collées car notre différence de taille n'était pas flagrante. Le souffle de la jeune femme caressait ma joue et se mêlé au mien. Mon regard se posa sur le sien, et d'un ton calme qui me rappelait le mien dans ce genre de situation, elle me fit savoir qu'elle acceptait. Je répondis par un sourire avant de rajouter, et mon souffle caresse cette fois-ci sa joue.

- Je vous en remercie.

Elle recula d'un pas et posa sa main sur sa hanche droite lui procurant un petit air de séductrice. Mon regard se teinta de tristesse une petite seconde alors que mes pensées resté limpide. Elle me demanda de la renseigner plus sur ce groupe, j'acceptais :

- Bien, ce service requirent la plus grande discrétion. Il emprunte des passages secrets dans le château que je vous ferais visiter. Il exécute des missions de torture sauvetage espionage ou assassinat !

Acceptant ma requête, l’homme m’expliqua vaguement en quoi consisterait mon travail. Discrétion semblant être la règle d’or, je commença par me réjouir. En effet, il ne me plaisait guère d’être remarqué et je vivais de manière générale dans l’anonymat le plus secret.
‘Au moins une chose qui ne me posera aucun problème…’ Songea t elle malgré ses doutes sur ses aptitudes à diriger.
Suivit ensuite la révélation de passages secrets au cœur même du château. Aucunement étonné, la jeune femme ne s’arrêta pas sur cette information lui paraissant de toute manière évidente face aux fonctions étant désormais les siennes.
Pour finir, ses occupations futures se dévoilèrent être sauvetage, espionnage, poursuite et traque, assassinat, torture… la quasi-totalité de ces quêtes parurent intéressantes voir excitantes à la mercenaire. Pourtant, la torture était loin de l’enchantée. En effet, la vagabonde se trouvait contre ce genre de pratique et cela depuis toujours. Ne souhaitant néanmoins pas inquiéter son nouvel employeur sur des questions de moral ou de conscience, elle se tut tout en méditant sur des façons plus ‘amicales’ d’accédait à ses fins face à un quelconque individu.

« Très bien… il n’y aura aucun problème d’exécution. Après tout, ce genre de choses est mon quotidien… »

Murmura t elle dans un sourire étant sa spécialité : ironique, mystérieux, inquiétant, séduisant et captivant.
Des échanges techniques suivirent avant que l’humain guide sa nouvelle ‘assistante’ au travers des lieux qui s’assombrirent au fil des salles afin de laisser place à de nouvelles, cachées, qui peupleraient désormais l’univers de la veuve sanglante et dont elle commenca la mémorisation.




Les deux compagnons s’enfoncèrent dans les profondeurs de la demeure. Lumière et air se commença à raréfier à mesure de leur avancé.
Les murs pales et parsemés de diverses décorations avaient désormais laissé place à de froides et sombres pierres brutes.
De longues minutes s’écoulèrent avant qu’enfin, l’homme s’arrête devant une porte faite de chêne massif. Le maitre des lieux c’était jusque là contenté de guidé la mercenaire, plongé dans les abimes de ses songes, sans un mot. S’étant donc stoppé, il sortit une lourde et vielle clé. Aussi épaisse que rouillé, la ‘chose’ semblait incapable d’encore fonctionner. Pourtant, lorsqu’elle fut incéré puis tourner au creux d’une serrure de même allure, un léger cliquetis se fit entendre. Poussant ensuite la porte désormais déverrouillée, les deux personnages pénétrèrent les lieux semblant inhabités.
Une vaste pièce s’offrit alors au regard de la vagabonde. Les murs hauts d’une trentaine de mètre accentuaient le coté ténébreux et sans fond de la salle noire. De simples torches fixées aux murs ou pendants du plafond éclairés lieux et le mobilier s’emblait, comme le reste, vouloir apporté une touche sordide. En effet, fait d’un vieux et sombre bois, les quelques tables habitant les lieux se trouvaient recouvertes de choppes de bière non finie, de parchemins aux fines écritures, de cartes vieillis et de lames en tous genres. S’accompagné à cela une dizaine de chaises tantôt renversées, tantôt jonché sous un nouvel amas d’armes. Enfin, quelques étagères fixées ou posées aux murs se trouvés ensevelis par les arcs, épées, masses, haches et autres objets à but meurtriers.
‘L’entre du démon…’ ne put s’empêchait se songeait la jeune femme face à ce lieu rappelant une salle de gardes partis en trombe vers de nouveau combats.

« Nous voilà bien loin des ‘étages de vie’ dans lesquels vous m’avez d’abord convié… fit-elle remarquer ironiquement avec un sourire en coin à son nouvel employeur avant de reprendre sur le ton des affaires. La salle principale je suppose? »

[size=12]Parcourant ensuite les dalles sales, la tueuse s’arrêta sur la seule décoration des lieux. Un tapis de couleur pourpre, orné de fils d’or et recouvert d’un gras prouvant le manque d’entretient des lieux semblait être le dernier vestige d’une salle d’origine pure. Fixant ensuite une porte de couleur noire se confondant avec le mur, Ayala lança un regard en coin à l’humain.

« Ou mène t elle ? »

Remuant sa crinière auburn et attendant une réponse, la jeune femme entendit des pas à l’allure effrénée lui parvenir. Puis, sans avoir tapé, un homme d’une trentaine d’année déboula dans la pièce. Hors d’allène, il se trouvait composé d’une musculature massive et d’une simple tenu aussi austère que la salle. Une fine barbe recouvrait son visage carré qui semblait parfaitement taillé pour les combats. Enfin, quelques fines cicatrices parsemaient sa peau noircie par les voyages. Mémorisant immédiatement l’inconnu, la veuve se demanda qui il pouvait bien être.

Je mettais trouver une nouvelle cheffe pour mon service secret. Elle avait le profil demandé et avait surement une longue expérience derrière elle. On s'engouffra dans un passage passant entre les murs du château et les souterrains, l'air et la lumière diminuaient de plus en plus dès que nous commençâmes à descendre de plus en plus bas dans le château. Enfin, nous arrivâmes dans une grande salle, c'était la salle principale de cette section de l'armée. Ici, ce passaient leurs réunions ou bien, ils concoctaient leurs poisons et tout le tralala qui va avec. Et en effet, nous étions bien loin des étages de vie comme me le faisais si ironiquement remarquer ma nouvelle directrice du S.S.S . Reprenant la conversation d'un ton sérieux, elle me demanda si c'était la salle principale de la session. En la parcourant du regard, je fis un oui de ma tête. Ayala se mit à marcher pour s'arrêter devant la seule tapisserie avant de porter son attention sur une porte. De nouveau, elle me posa une question. Je lui répondis donc.

- Cette porte mène à plusieurs autres portes. Sur chacune des portes est marqué le nom de l'endroit où le couloir mène. Un des portes donnent sur votre chambre, je vais vous la montrer.

Des bruits de pas nous parvinrent aux oreilles, les dalles étaient résonnantes ce qui permettaient d'entendre les gens approché. Puis un homme, entra. C'était Sylvius l'un des membres du S.S.S. Il me salua et apparemment, il était surpris de ma descente jusqu'ici. Puis il alla chercher un livre sur une étagère.

- Bonjour Silvius, je te présente la nouvelle cheffe du S.S.S.

L'homme jeta un regard vers Ayala, la jugea un instant si elle était capable de remplir sa tache ou pas avant de repartir. J'expliquais à la demi-drow :

- Le pauvre il est muet, il a perdu sa langue dans une opération des plus délicates il y a quelques années.

Et sur ce, j'ouvris la porte pour débucher sur la chambre d'Ayala.

désolé du retard, passant ma dernière épreuve de bac demain je répondrais après ^^