La cellule de Minos [PV Minos-Ultuant?] Terminé

Minos se leva.

"Tout ce que je voulais c'est voir le Roi, et ma liberté. Je voulais pas de vos avances."

Il entendait le mot torture. Un rire de fou se faisait entendre de sa bouche. Il se leva et regarda la princesse.

"Mais vous croyez que vos outils de tortures peuvent faire quoique se soit sur moi. Les drows sont les meilleurs fabriquant d'instrument de torture. Et je les ais tous testés. Vous surestimez vos compétences pauvre princesse."

Il s'asseya, ayant un nuage sombre dans la tête. Il s'allongat. De sa poche tombait un petit collier en or. Une fabriquation humaine. Ce collier a été fait chez le meilleur bijoutier de Diantra. Il le pris avec ses dents, et le posa juste sous ses yeux. Puis il s'endormit, entrant dans un monde different de celui ou il était.

Dans ce rêve un immense balancier, très coupant. Il se balance de droite a gauche. Puis, coupe un bras. Ce n'est qu'un rêve, mais quand Minos se réveil, le bras droit est taché de sang. Ce n'est pas la premiere fois que cela lui arrive. Il s'asseya, ne pouvant pas soigné sa blessure, il décida de ne pas prévenir la princesse. Elle serait trop contente de le voir a ses genoux pour la supplié.

"Alors, c'est pour quand cette torture?"

Il entendit des pas dans le couloir.

[Je voulais qu'Ultuant réponde, mais il traîne alors je réponds avant lui.]

Kamilia le regarda et l'écouta. Il demandait déjà trop, mais elle se retint bien de le dire. Ce serait à son père de décider. La jeune princesse fronça les sourcils quand il éclata d'un rire de dément. Elle eût une moue de dégoût. Oui, c'était assuré : il était fou à lier! Tout d'abord il s'était jeté entre les griffes des autorités et maintenant il se croyait tout puissant et immuniser contre la douleur. Oui, les drows étaient reconnus pour leur méthode de torture assez horrible. Mais une torture, perfectionner ou non, en demeure une. Kamilia ne soufflait toujours pas mot.

Il s'assit puis se coucha. Un collier en or s'échappa de nulle part semblait-il. La princesse était intriguée par l'objet qu'elle ne distinguait pas très bien. La jeune fille l'observa jusqu'à ce qu'elle soit sûre qu'il se soit endormi. Elle se saisit du collier et retourna à sa place pour l'examiner. Il était intriguant. D'où venait-il? Avait-il appartenu à sa femme? Elle n'en savait rien. Puis il se réveilla. Elle s'empressa de refermer ses doigts sur l'objet. Elle aperçut, mais ne s'en préoccupa pas. S'il ne se plaignait pas, cela ne donnait rien. Il posa une question qui avait un sens provocateur, mais elle ne répliqua pas à la pique. La princesse se contenta de dire :

- Quand le bourreau sera libre et que mon père vous aura interrogé.

Kamilia entendit elle aussi les pas dans le couloir, mais ne s'en préoccupa pas outre mesure. Cela pouvait être un autre prisonnier ou un garde qui faisait son tour. La jeune fille montra le collier qu'elle lui avait subtilisé à Minos. Elle veilla à ce qu'il demeure hors d'atteinte.

- C'est quoi ça?

"Ca ne se vois pas. Un collier en or. Il a été fait a Diantra. Le reste demeure privé."

Il regarda le collier en or. Un beau collier, qui lui rappelais beaucoup de souvenir. Minos eu un regard froid et examinait un peu la prison.

*Personne ne peut entrer. On va dire que je suis proteger. Mais bon. Ils ont peut-être des instruments de tortures ayant plus de performance que les notres.*

Puis il regarda Kamilia.

"Rendez le moi. Il m'appartien. Vous n'avez aucun droit sur cet objet. C'est un cadeau."

Il se mit a tousser un peu, crachant un peu de sang. Une petite bassine rempli d'eau propre se trouvait dans un coin. Minos y alla puis regarda bien dans l'eau. Il voyait bien que cela n'allait pas tenir longtemps. Déja ses cheveux changerent un peu.

*C'était pas prévu que ça se fasse maintenant.*

Il regarda Kamilia.

"Bien j'attendrais donc le bourreau ou votre père."

[Désolé pour le retard mais j'ai pas pu avant]

Ultuant ouvrit enfin la porte. Il avait demeuré derrière depuis un petit moment, souhaitant écouter un peu l'interrogatoire privée de ce Minos. Il avait donc appris plusieurs points interressants : il y avait une femme, Aryane, l'amante de Tebryn. Cela pouvait être utilisé à son avantage. Il fallait qu'il sache si ce prisonnier pouvait la reconnaitre. Il pourrait la lui livrer. Deuxièmement, l'eau des elfes était empoisonées. Il fallait qu'il prévienne aussitôt la reine. Il ne s'agissait que d'une question de temps.
Mais un garde avait surgit pour faire sa ronde, et Ultuant en profita pour faire croire que c'était lui qui arrivait. Avant d'entrer il lui avait ordonné d'aller chercher le scribe royal, il allait devoir faire une lettre dans les cachots, ne lui en déplaise.
La scène qui se plaça devant ses yeux était des plus banales : Minos attaché au mur, le bras en sang; et Kamilia face à lui tenant un collier d'or dans ses mains. Il ne le reconnaissait pas et doutait qu'il appartienne à sa fille.
Ultuant s'approcha du prisonnier et lui toucha le bras. Sa chemise était légèrement rougeoyante et il avait devinait qu'il saignait, grâce aux nombreuses fois où il avait vu ce genre de situation. Au contact de sa main, la plaie se résorba aussitôt.
Se retournant vers Kamilia, il se gratta le bord de la bouche avec un sourire, pour lui signaler qu'elle avait un peu de bave dessus.
Enfin il plongea son regard dans celui de Minos.

"Vous êtes Minos, c'est bien ça ?"

Il lui prit le menton entre deux doigts et tourna sa tête dans tous les snes pour l'examiner sous toutes les coutures.

"Il paraît que vous vouliez me voir ? Je vous écoute, je suis tout à vous. Mais il faudra répondre à certaines de mes questions avant."

Ultuant se releva et fit quelques pas en rond avant de montrer la chaîne en or.

"Le collier est à vous ? Je ne le connais pas comme étant à ma fille. Vous l'aurait-elle dérobé, ou emprunté un moment ? Veuille la pardonner, elle est attiré par tout ce qui brille."

Le roi sourit à sa fille comme pour excuser ses propos. Son visage jovial ne le quitta pourtant pas quand il passa devant Minos.

"Ah, et j'ai entendu que vous doutiez de nos tortures. Je veux vous signaler tout de suite, que bien des elfes noirs paliraient face aux nouveaux instruments que j'ai inventé avec certains de mes plus sadiques bourreaux. C'est fou ce qu'on peut être plein d'imagination pour torturer les pauvres âmes qui se perdent dans nos cachots. Néanmoins, je suis assez réticent à les utiliser lorsque je n'en ai point l'utilité pressante."

Ultuant s'arrêta sur le banc et s'y assit enfin, cessant de tourner comme un lion en cage. Il posa ses coudes sur ses genoux et croisa les mains sous son menton.

"Avant tout, j'aimerais savoir, cette... comment s'appelle-t-elle ?... Aryane ? La reconnaitriez-vous si vous venez à la voir ? Et puis que pouvez vous me donner comme informations sur les drows ? Même les plus insignifiantes. Je veux tout savoir."

Le sourire était toujours là, sa voix avait le ton de la conversation entre amis, mais ses yeux étaient étrangement immobiles.

"Ce collier est bien a moi."

Il écouta ensuite le Roi parlé. Il avait donc des systemes dde tortues en plus. Minos écouta la suite. Puis il était venu l'heure des questions réponses.

"Aryane c'est bien ça. Oui je pourrais la reconnaître. Je peux même reconnaître sa transformation: un cygne noir. Mais si vous me demandez de vous la livrez, cela ne sera pas possible. J'ai décider de ne plus travailler pour Tebryn. D'après des dires drows, elle se serait fait une place dans le pleton de tête des drows assé facilement, même si elle n'est pas de sang pur.

Pour les informations, je peux vous dire peu de chose sur les stratégies de Tebryn, mais je peux vous dire que pendant un moment ça a été presque la guerre civil. Maintenant les soldats drows sont aux ordres de tebryn, et de sa compagne Aryane. Quand aux stratégies de Tebryn, ça doit en faite être fait en deux parties. Enfin pour les elfes ça a été comme ça: le Lac, donc affaiblissement, puis je pense a une attaque. Pour vous les humains, je ne sais pas trop. Mais j'imagine qu'il va vous faire souffrir.

Maintenant si vous voulez des information sur le Conseil: la seule chose que je sais c'est le changement de maître d'arme. Posez moi des questions précises. Je pense que je peux répondre a certaine. Si c'est dans ma possibilité."

Minos souffla. Ses cheveux se modifierent encore, pour arriver a un résultat: cours, dans les tons gris, bleu; avec une meche cachant un oeil. Son visage aussi avait changer, et il était un tout petit peu plus petit qu'avant. Il donnait l'impression d'avoir 19 ans.

[tut tut tut! J'ai précisé AUCUNE MAGIE possible à l'intérieur de ces murs!]

Kamilia vit son père qui entrait. Elle lui jeta un regard noir, ne lui pardonnant toujours pas tout ce qu'il avait pu faire. Elle jeta le collier au visage de Minos. Elle décidément devenue inutile ici, et encore pire! Le prisonnier répondait aux questions de son père avec plus de précision et ce dernier n'était même pas reconnaissant pour sa capture. La princesse l'aurait gifler s'il n'y avait pas eu le drow dans la pièce. Elle se leva et remit un peu d'ordre avant de s'incliner légèrement et très brièvement devant son père.

La jeune fille lui lança un regard orageux et sombre. Elle serra les poings et lui intima tout bas :

- Ne m'approchez pas et ne prenez pas cet air niais. Je ne vous pardonnerai jamais.

Kamilia tourna les talons et sortie de la pièce, n'oubliant surtout pas de claquer la porte assez fort derrière elle pour que le bruit devienne assourdissant. Ses pas la menèrent en dehors des cachots. Elle ne savait pas elle-même où elle allait, mais elle savait qu'elle s'y sentirait bien et en sécurité.

[Bah, on va dire qu'il s'agissait d'une potion de soins ^^]

Minos avait donné beaucoup de renseignements sur les elfes, mais presque aucun en ce qui concernait les "souffrances" à venir pour les humains, comme il le disait.
Il jaugea le prisonnier avec hauteur avant de lui demander :

"Qui est donc le nouvel maitre d'armes ? Est-ce qu'il n'y aurait pas une personne qui aimerait bien les ballades solitaires par hasard ?"

Ultuant réfléchit un instant mais il ne savait pas vraiment quoi demander à chaud, comme ça. Il lui fallait du temps pour trouver des questions pertinentes.

"Au fait, de quoi vouliez-vous m'entretenir ?"

C'est alors que Kamilia s'énerva et sortit de la salle en claquant la porte. Le roi fut surpris et la rattrapa dans le couloir pour savoir ce qui clochait.
Il s'excusa d'abord auprès du prisonnier.

"Veuillez m'excusez, affaire personnelle."

Le roi n'avait pas répondu à Minos et était parti derrière sa fille.
Quelques instants plus tard, il revint en se composant une mine neutre. Ultuant plongea son regard dans celui de Minos et garda le silence un moment avant de parler.

"Vous rendez-vous vraiment compte de votre proposition ? Vous faire une place dans le Conseil ? Vous me prenez pour un fou peut-être. Je vous ferez remarquer, que d'une je ne vous fait pas encore confiance, et de deux personnes n'acceptera un drow à la table stratégique. Leurs sentiments sont trop instables pour s'y fier en toutes circonstances... du moins pour l'instant. Peut-être que dans le futur vous arriverez à me convaincre de vos bons sentiments, mais aujourd'hui je me dois de me méfier. Je suis en guerre avec votre nation tout de même."

Ultuant se tut un moment pour faire quelques pas, tout en regardant le sol d'un air penseur.

"Et puis, comment savez-vous qu'il y a un comploteur dans mon palais ? Les rois ne sont-ils pas au courant de tout ce qu'il se passe dans la ville ? Alors pourquoi n'en serait-il pas de même avec mon palais ?
Je suis parfaitement conscient qu'on complote dans mon dos. Peut-être est-ce même voulu de ma part, peut-être pas..."

Le roi savait, certes, qu'on complotait, mais ne savait toujours pas qui. Ses espions mettaient un temps infini à lui faire son rapport, comme s'ils avaient été tués.

"... Cependant, je veux bien vous laisser une chance de faire vos armes et vos preuves envers ma personne. Vous dites que vous pouvez savoir qui complote, alors qu'il en soit ainsi. Je vous laisse fureter dans mon palais pour mener votre enquête et trouver cette personne. S'il s'agit de celle que je connais déjà, alors vous aurez enlevé une partie de mon doute, et je vous croierais plus qu'à ce moment. Si ce n'est pas la même, vos accusations devront être très solides pour les maintenir.
Néanmoins, je veux que vous me fassiez des rapports toutes les demi-journées, même pour me dire que vous n'avez rien fait. Je vais vous faire suivre par un de mes agents, si vous essayez de le semer ou quoi que ce soit pour vous échapper de sa surveillance, je considèrerais aussitôt que vous êtes un traître et mettrais votre tête à prix."

Ultuant fit encore quelques pas et vint s'arrêter devant le prisonnier pour plonger son regard sur son visage.

"Sachez bien que je vous autoriserez à parcourir mon palais comme tous mes sujets, mais il y a certaines parties privés dont vous n'avez pas intérêt à vous approcher. Mes gardes vous laisserons tranquilles, mais ce n'est pas pour cela qu'ils seront obligés d'être respectueux envers vous. Ils sont assez sujets aux préjugés de race. Soyez-en averti."

Minos se leva. Il aurait bien voulu serrer la main du Roi, mais avec les chaînes, il ne pouvait. Il pris donc la parole.

"Nous nous sommes donc entendu. Je vais fouinner dans ce chateau, et observer les faits et gestes des personnes les plus propices a ce complot.

Je vous ferais un rapport toute les demi-journées. Au sujet de votre agent, ne vous en faites pas. Je demande juste qu'il soit vraiment discret. Car si celui qui complote est quelqu'un qui connait bien l'art de l'enquete, il remarquera sans doute que je suis suivi."

Il se tourna vers un mur et repris

"J'ai une question. Me donnez vous carte blanche pour le retrouvez. Comme par exemple: engagez des personnes, pour couvrir plus de terrain par exemple. Des mercenaires. Si vous me donnez l'accord, je vous demande le nom d'un guilde de mercenaire, pour recherchez ce comploteur. Le prix qu'ils prendrons sera de mon argent, si ils veulent plus, je ferrais seul cette enquete.

Que je vous explique: ce chateau est grand, il faut donc du personnel. Il faut prendre des pécotions. Imaginons que pendant que je fait mon rapport, une personne fait une erreur et se dévoile comme étant le comploteur. Ils le suivrons, et nous donnerons la confirmation. Cela vous va?"

Le roi remarqua l'esquisse du geste de main que Minos fit, mais les chaînes tintèrent discrètement en retenant son poignet.

"Ne vous en faites pas pour mon homme, c'est le meilleur. Il ne sera qu'une ombre derrière vous, personne ne remarquera qu'il vous suit, pas si vous êtes discret vous même. Dans le cas contraire, il agira pour mon bien en vous remettant dans le droit chemin... et la discrétion."

Ultuant réfléchit un instant. Il voulait plus de monde pour enquêter. Mais ne s'était-il pas vanté comme une personne exceptionnelle dans la discrétion ? Il était justement en train de se démonter tout seul. Cependant, Ultuant avait une guilde en laquelle il avait confiance. Il leva la tête et répondit.

"Je ne vous donne pas carte blanche, cependant je fixe les limites. Je vous autorise à avoir 4 autres hommes, ou femmes. Elles peuvent ne pas être discrètes mais obtenir des renseignements plus facilement que vous. Vous devrez tous les prendre dans la guilde des Silencieux. Pour le reste, demandez moi mon accord avant d'entreprendre une quelconque action qui serait douteuse ou pas de votre ressort.
Sinon je pense que ça me va."

Ultuant se rapprocha de Minos et lui murmura quelques mots à l'oreille.

"Vous n'avez pas intérêt à me trahir, sinon vous le regretterais toute votre vie, si vous arrivez à vivre jusque là avec tous ce que je vous ferais subir personnellement."

Puis il ouvrit les chaines retenant les poignets du prisonnier avant de se reculer de quelques pas.

"Nous avons donc un accord. Je vous laisse une semaine, pas une de plus. Après nous envisagearons votre futur."

Minos était enfin libre. Mais une chose ne lui plaisait pas: la Guilde des Silencieux. Il commenca a marcher puis dit.

"Tout compte fait, je m'en sortirais tout seul. J'ai déja eu a faire avec la Guilde il y a quelque temps. A Kirua plus précisément. J'ai un peu conspiré contre lui. Mais ne vous en faite pas, je tient mes engagements. J'en avais pas avec lui, donc aucune promesse m'empêchais de conspirer contre lui. Je vais donc m'occuper seul de cette affaire. Je vais limiter mon champ d'action: je ne ferrais pas d'enquete sur la famille royale. Je ne pense pas que votre famille vous veut du mal. Même votre fille. Donc je vais me fier a une logique très simple: quelqu'un qui veut se venger, ou veut votre place. Je vais me tourner sur le passé de votre dévoué conseiller Matador.

Au sujet des drows, si vous trouver une femme, ammenez la moi. Aryane est demi-drow, elle n'a donc pas les caractéristiques drow. Seul moi peut savor si c'est elle. Bien sur je la dénoncerais dans la salle du trône, comme ça vous comprendrez que jamais je ne trahis mes engagements."

Il ouvra la porte et se retourna vers le Roi.

"Si un drow vous donne des informations. J'aimerais savoir qui est ce. Juste par curiosité.

Bon, je vais travailler. Je ferrais mon rapport dans quelques heures. Si quelque chose de nouveau se passe au sujet de ce complot, ce serait bien de m'en informé. Comme ça je ne chercherais pas pour rien. A tou a l'heure."

Il marcha dans le couloir, les yeux fermés. La vengeance. C'est un acte très banal, mais c'est lui qui fait en sorte que les complots se mettent en place. Oui, maintenant il en était sur. Quelqu'un dans ce chateau voulait la peaux de la famille royal, par vengeance. Tout ce que devait chercher Minos, c'est les archives de combat. Si un combatant humain est mort a cause du Roi.

*Ca me rappel, que le conseiller du dernier Roi, est mort, pour trahison. Et si... si il y avait un rapport avec les deux conseiller.*

Minos se retourna et alla voir le Roi.

"Je dois savoir: qui était le conseiller de votre père?"

"Bien, si vous choisissez de travailler seul plutot, ainsi soit-il.
Si cela vous fait plaisir d'examiner les archives de mon précieux conseiller. Perdez votre temps en choses inutiles. Peu m'importe votre décision."

Ultuant se tourna vers la porte alors que Minos s'y dirigeait.

"Pas besoin de la dénoncer dans la salle du trône. Si lors de vos péripéties, vous la croisez, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver, dans les couloirs, venez me déranger sur le champ. Vous aurez droit de m'interrompre n'importe quand, mais seulement pour la dénoncer. Sinon, attendez votre convocation."

Ultuant sourit. Quel stupidité, il avait l'air de se diriger vers les archives. Quel espion impressionnant, se cacher sous les parchemins, normal qu'il soit invisible aux yeux de tous.
Il ne put s'empêcher d'avoir une sentiment de dédain envers ce drow, un peu trop sur de lui.
Tout à coup, il revint sur ses pas pour lui poser une question.

"Le conseiller de mon père ? C'était le père de Matador il me semble. Du moins à la fin de la vie de mon feu père. Pourquoi cette question ?"

Ultuant sourit suite aux remarques de Minos. Quelle logique indéfectible mais pourtant... elle ne tenait pas debout.

"Ne croyez-vous pas que je le saches que son père ait été tué pour trahison ? Je le sais comme je sais qu'il fut le conseiller de mon feu père. Ne croyez-vous pas aussi que je me suis assuré la loyauté de Matador ? Quand une personne trahit la couronne, toute sa famille est jugée comme des impies et cela ne vous paraît-il pas étrange que mon conseiller soit justement Matador ? Il a renié les actes de son père et s'est excusé pour les fautes qu'il n'avait pas commises mais laissé faire par son père. Je ne puis que le croire, il m'a prodigué tant de bons conseils depuis le temps. Mais si vous voulez le soupçonner, libre à vous. En ce qui me concerne, je l'ai déjà fait une fois et depuis je ne peux rien lui reprocher, sinon de ne pas être très souriant, mais bon, on ne va pas refaire le monde tout de même."

Ultuant se retourna et passa le cadre de la porte. Il tourna la tête une dernière fois avant de se fondre dans les couloir.

"Si vous voulez l'espionner, libre à vous, mais qu'il ne vous accapare pas trop car si ce n'est pas lui, vous perdrez un temps précieux. A la fin de la semaine, je vous jugerez pour ce qu evous avez accompli. Ne trainez pas trop, même si vous avez accès sans restriction à tout le château.
Bonne chance tout de même."