Appartements de Medhiv

L'Oracle suivit la Princesse jusqu'aux quartiers qu'il se fesait prêté. Il sourit a la jeune femme, qui semblait déçue de la pièce. C'était pourtant mieux qu'il n'avait eu depuis des années.
Elle lui lança un regard, et le Prophète tenta de garder un air neutre, malgré qu'il devait avoué qu'elle était attirante.
Même s'il était très ancien, il restait tout de même un homme, et aucun homme ne peu résisté au charme de si jolies jeunes femmes.
Il sourit ensuite a sa question et répondit:

''Vous avez un grand potentiel. Si vous ne seriez pas princesse, je vous amenerai avec moi dans mes voyages, et vous prendrais comme apprentie. Mais vos obligations sont d'abord et avant tout envers ce château, et non envers un vieil homme tel que moi, Votre Altesse.''

Elle lui souhaita bonne nuit, et quitta la pièce. Il s'adossa a la porte et sentit sa présence juste hors de la pièce. Puis, en la sentant partir, il ouvrit la porte et dit:

''Altesse? PArdonnez-moi mon audasse mais..Accepteriez-vous de me montré les talents que vous possèdée déjà en magie? Et je pourrais vous apprendre un tour ou deux..''

Malgré son grand âge, il n'avait jamais eu le temps de vraiment parlé avec une dame, et il semblait un peu gêné. Il sourit et attendit la réponse de la princesse.

Kamilia se retourna vivement. Ce réflexe guerrier c'était joint à un autre, car sa main s'était posé sur sa cuisse où l'on devinait une arme cachée. Elle soupira de soulagement en voyant qu'il n'y avait rien à se paniquer. La princesse sourit à l'oracle. Il semblait légèrement intimidé par elle, ce qui lui plaisait assez. Elle revint lentement sur ses pas et s'arrêta devant la porte. Elle prit un air songeur en baissant les yeux vers le sol, puis les remonta en acquiesçant.

- Je veux bien, même s'il n'y a pas grand chose à voir et que je déclenche plus des catastrophes que de réels évènements.

Kamilia entra dans la chambre et s'approcha de l'âtre. Elle savait qu'elle contrôlait très mal sa magie, mais si l'Oracle voulait voir, il verrait. La princesse défit son corset qui tomba au sol. Elle soupira de soulagement et retira soigneusement sa robe. En-dessous se cachait une tenue un peu plus guerrière.

- J'aime bien avoir l'air de mon titre, mais trop longtemps, ça m'irrite. Je peux à peine respirer là-dedans! Donc... ma magie, hum?

Elle tourna les yeux vers un bibelot. Celui-ci se mit à se déplacer légèrement sur le côté puis partie se fracasser contre un mur. Kamilia eût l'air ennuyé, mais elle continua. Elle ouvrit les portes du balcon et bientôt, des plantes se mirent à ramper doucement sur le sol en fleurissant. La princesse sourit, mais la plante saisit sa cheville. Elle retomba sur le dos en perdant le souffle et fut entraînée vers le jardin. Elle sortie une lame d'une gance à sa cuisse et coupa les plantes qui se tordirent avant de disparaître. Kamilia voulu ensuite projeter un rayon de lumière. Mais seule une petite boule apparut. Elle se concentra davantage et la petite boule éclata, renversant les fauteuils et projetant la princesse contre un mur. Kam se releva péniblement et repl¸aca un fauteuil avant de s'y laisser choir.

- Je crois que ça suffira, dit-elle la voix chancelante. J'aurais bien lu vos pensées, mais j'ai peur de vous faire éclater le crâne...

Elle était épuisée d'avoir autant user d'un pouvoir qu'elle ne connaissait pas et ne contrôlait pas du tout.

La vieux mage l'observa a la fois avec les yeux d'un homme, et les yeux d'un mage; il l'admirait a la fois pour son caractère que pour sa beautée.
Il sourit et observa sa démonstration.
Donc, elle avait une puissance brute assez grande, mais c'était le contrôle qui manquait.

"Altesse, puis-je me permettre un commentaire? Votre pouvoir est grand. Votre seul problème est le contrôle. C'est un pouvoir sauvage, en quelque sorte. Votre père a un grand pouvoir, qu'il maîtrise parfaitement. Votre pouvoir est tout aussi puissant, mais n'est pas encore maîtrisé."

Il arrêta de parlé quelques secondes, pour lui laissé assimilé ce qu'il disait.

"Avec des entraînements et des méditatiosn contidienne, je suis sur que vous seriez capable de maîtrisé le don que vous avez. ALors j'ai une question; quand vous utilisez votre pouvoir, a quoi pensez-vous?"

Kamilia écouta religieusement l'Oracle. Son regard ne le quittait pas une seconde et on pouvait sentir qu'elle voulait quelque chose : elle n'attendait que son heure. La princesse hocha doucement la tête. Elle le savait, mais ne l'avait jamais mis en pratique. Peut-être devrait-elle commencer? Oui... ce serait pour le mieux. Kam se leva ensuite lentement et il lui posa la question à savoir à quoi elle pensait lorsqu'elle utilisait sa magie.

- Eh bien, commença-t-elle en hésitant, je pense à toute cette énergie qui coule comme de la sève dans mes veines. Je la rassemble en un point, dans mon ventre, dans ma tête, je ne sais pas. Puis je visualise la tâche que je veux à accomplir et je relâche le pouvoir.

La jeune fille tourna la tête vers lui. Kamilia s'approcha davantage de lui et lui demanda sur un ton presque mielleux :

- C'est bien ce qu'il faut faire, n'est-ce pas? Je crois que le problème vient du fait que j'amasse peut-être trop d'énergie. Alors quand je la relâche, c'est trop puissant.

La princesse posa délicatement sa main sur son bras et l'emmena vers le lit, mais bifurqua à la dernière seconde vers les fauteuils. Elle en replaça un autre et le fit assoir. Kamilia fit de même dans le siège en face du sien. Elle posa son coude sur le bras du fauteuil et appuya sa joue sur son poing.

- Est-ce que je vais avoir le temps de devenir vieille et laide ou vais-je mourir jeune? demanda-t-elle sans d'autre préembule.

Ses yeux étaient plongés dans les siens.

- Je n'ai pas l'intention de laisser le temps de dégrader. Si j'avais pu être immortelle, je le serais sans doute devenue. Hélas, je ne puis l'être. Je n'ai pas de sang ni divin, ni elfique. Alors, qu'est-ce que le destin me réserve? Des amours malheureux? Un mauvais mari? Des frustrations par centaine et aucun héritier?

"Vous avez la bone technique, pour utilisez les sorts. Mais il ne faut pas pensé qu'a cela. Vous devez aussi 'sentir' la magie, la mannipuler. PLutôt que de la rassemblé en vous, envoyé la magie dans vos mains, ou c'est plus facile a utilisé." répondit-il a sa première question.

L'Oracle se laissa entraîner par la princesse, mais quand il vit qu'elle le menait vers le lit, il semblait vraiment mal a l'aise. Et quand elle tourna leur direction vers le fauteil, il paru un peu moins nerveux, mais tout de même gêné.
Il s'assit dans le fauteil, puis écouta ses questions.

"L'Immortalité n'est pas hors d'atteinte. Regardez-moi, j'en suis la preuve vivante. ET pour votre futur, je ne peu le prédire totallement. Chaque action peu changer votre déstin. En ce moment, je vois une douzaine de déstins différent pour vous. Certain triste, certain heureux. Mais je peux vous dire une chose; votre déstin sera plein de joie et de tristesse, plein d'épreuves et de récompenses. Peu importe votre déstin, votre vie sera bien rempli."

Puis il fit un petit sourire.

"Et je n'ai aucun sang divin ou elfique, moi. Ce qui est nécessaire n'est pas cela. Un jour, peut-être, si vous y êtes prête, je tâcherais de vous guidez dans ce chemin vers la vie éternelle."

Kamilia se leva alors et se mit à marcher lentement devant lui, en proie à une grande agitation. Pendant deux minutes, elle ne cessa ce manège, ses traits troublés par la réflexion puis elle s'arrêta doucement et tourna les yeux vers Medhiv. La princesse se rapprocha lentement. Elle sentait qu'elle rendait l'Oracle nerveux, mais elle ne pouvait pas s'arrêter dans son élan. Elle appuya ses paumes sur chacun des bras du fauteuil. Son regard plongea dans le sien. Leur visage était si près que leur souffle se mêlait.

- Pourquoi êtes-vous si mal à l'aise lorsque je vous approche un peu trop? Vous agissez comme un adolescent enamouré.

Elle pouffa de rire puis se redressa. Les flammes faisaient danser des ombres sur ses formes. La princesse réfléchit un moment puis s'assit sur le sol, posant son bras sur la cuisse de l'Oracle.

- Il y a-t-il un destin qui nous unis vous et moi? demanda-t-elle en tournant la tête vers Medhiv. C'est que vous me plaisez beaucoup. L'ennui c'est que vous adorez voyager et que ma naissance ne me le permet pas. Et puis je risque de mourir avant qu'une ride n'apparaisse sur votre visage. Je sais que vous pouvez le voir...

Kamilia le regardait sans sourciller. Elle était pleine d'audace et savait ce qu'elle voulait. La princesse sourit et prit l'une des mains de l'homme sur laquelle elle appuya sa joue. Elle ferma doucement les yeux, bercée par la chaleur de l'âtre.

La Princesse s'approcha si près qu'il sentait son souffle sur son visage. Il ferma les yeux, puis sourit un peu a sa remarque. Il r'ouvrit les yeux et dit:

"J'agis comme cela car je n'ai jamais profiter de ma longue vie. Je n'ai jamais connu de femme. Jamais marié, jamais eu de relation. J'ai reçu un Don, et plutôt que de profiter de la vie, je passe mon temps a tenté de préserver celle des autres. ET puis..C'est que je n'ai jamais éprouvé d'attirance pour personne, avant."

Pour sa seconde question, il ferma les yeux et se concentra.

"Le déstin peu tout permettre. Il est certain que plus d'un déstin pourrait nous unir, mais tous ne sont pas joyeux. Et puis, comme je l'ai dit, l'immortalité est difficile a gagné, mais c'est possible."

Il baissa les yeux vers elle en sentant la douceur de la peau de sa joue contre sa main. Il paru encore un peu gêné. Il tenta de calmer sa respiration, puis murmura:

"Altesse...A propos des voyages..Vous savez que vous êtes libre de vos choix. Vous pourriez voyagé, si vous le voulez. Je pourrais demandé a votre père si je peux vous prendre comme apprentie, ce qui vous permettrait de voyagé."

- Non! s'opposa-t-elle violement en ouvrant les yeux. Ce serait trahir ce peuple que j'aime tant et pour qui je me bats tous les jours. Ils sont ma raison d'être...

Elle s'apaisa et sa gorge se noua. Elle prit de nouveau sa main et il put y sentir une larme. Kamilia leva les yeux vers lui.

- Je suis liée à Diantra. Mon âme vit dans chaque pierre, dans chaque personne. Je suis au coeur de son activité...

Elle secoua la tête puis se leva. Kamilia s'assit lentement sur ses cuisses. Elle était légère. La princesse posa sa tête contre son épaule. Elle murmura tout près de son oreille :

- N'en parlons plus ce soir. Demain et les jours suivant sont autre chose. Pour l'heure, je crois que je pourrais vous faire découvrir un art que vous n'avez encore jamais mis en pratique.

Sa bouche frôla son cou. Elle caressait lentement son visage. Kamilia se demanda un moment s'il n'allait pas la repousser. La princesse n'en savait rien. Tout ce qu'elle savait, c'était le désir qui faisait battre son coeur et éveillait son corps.

L'Oracle hocha la tête, la comprenant parfaitement.
Son coeur et son âme étaient liés a Diantra, et en partir ne ferait rien de bon pour elle.
Puis elle s'assit sur les cuisses du prophète, qui semblait maintenant loin d'être aussi confiant et sur de lui que d'habitude. Il l'observa en silence, l'écoutant en même temps. Il passa un bras autour des épaules de la princesse, incertain.
Puis, en entendant ce qu'elle dit, il baissa la tête pour la regarder.
Avait-il le droit de faire cela? Son coeur le désirait, mais la raison lui disait de ne pas faire cela.
C'était la fille du Roi, après tout. Et le Roi n'aimerait pas cela, il en était sur.
IL sentit les lèvres de la princesse dans son cou, et il frémit. Dieu, elle rendait cela difficile. COmment résisté a tant de douceur?

"Altesse..." dit-il, sa voix montrant qu'il était très hésitant.

Succombé au désir, ou écouté la voix de la raison?
S'était de plus en plus difficile a dire, pour lui.

"Altesse...Voyagé peu aidé au nobles. La preuve, comment mieux apprendre a dirigé qu'en voyant divers peuples et cultures?"

Détourné le sujet..Il aurait voulu que sa sagesse l'aide en ce moment. Mais la, son coeur s'emballait, et il ne résisterait plus longtemps a tant d'attention.
L'Oracle baissa légèrement la tête pour la regarder, et ses lèvres éffleurèrent lentement celles de la princesse avant qu'il n'ai pu faire quoi que se soit.

Kamilia sourit légèrement, triste. Elle le sentait tiraillé, hésitant. La jeune fille sentie sa bouche effleurer celle de l'Oracle. Elle lui donna un tendre baiser. Elle était douce, mais on pouvait sentir toute la passion qu'elle bridait encore. La jeune fille mit fin au baiser et rouvrit les yeux pour les plonger dans les siens. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle mit un moment avant de murmurer :

- Non... Vous ne voulez pas. Ce n'est pas moi que vous voulez, mais n'importe quel corps de femmes.

La princesse se leva d'un bond, les joues rougies pour une raison inconnue et ses yeux brillant de larmes qui menaçaient de couler. Kamilia secoua la tête. Elle fit volte-face et s'approcha rapidement de la porte. Elle posa la main doucement sur la poignée.

- Medhiv...

Elle se tourna vers lui lentement, une larme coulait sur sa joue. Après s'être légèrement calmée, elle s'approcha de lui. Elle s'arrêta tout près de son fauteuil.

- Ai-je raison? Dites-moi l'entière vérité. Le mensonge me blesserait trop pour que je puisse le pardonner s'il venait à sortir de votre bouche.

Medhiv la regarda se lever et s'éloigné.
Puis elle s'arrêta et le regarda, puis demanda si il la désirait elle, ou n'importe quelle femme.
La réponse était simple, mais elle lui fesait peur; il était bel et bien en trein de s'énamouré de la princesse.
Il envisagea de mentir, de cacher ses sentiments, mais devant les larmes de la princesse, il décida de dire la vérité.

"Altesse, vous faites mon coeur battre plus vite dans ma poitrine. Je n'ai jamais aimé avant, et j'avou que c'est un sentiment qui me fait peur. Ma longue vie est un Don, et une Malédiction; je ne veux pas perdre les gens auxquels je m'attache. Vous avez réussit une chose que personne n'a jamais fait; vous faites battre mon vieux coeur."

L'Oracle se tut, ne sachant plus quoi faire ou dire.
Puis il se leva et marcha jusqu'a elle, et lui caressa la joue d'une main a la fois timide et douce, puis la prit doucement par les épaules, et la regarda dans les yeux.

L'Oracle savoura la douceur des lèvres de la princesse, et la sentit ensuite le faire reculer, jusqu'a ce qu'il tombe sur le lit.
Une fois rendu la, il observa la belle princesse, qui lui caressa le visage. Un frisson lui parcouru l'échine.
Une fois installé correctement, il l'écouta, puis fit un timide sourire.
Il ne voulait pas déshonnorée la princesse, alors il ferait tout pour ne rien faire.

"Altesse.." dit-il d'une voix douce."Je...ne veux pas vous déshonnorée.."

Il sentit ensuite les doigts de Kamilia se glisser dans sa tunique, et un nouveau frisson agréable lui parcouru le corps.
Il retira donc le haut de sa tunique, et sa cape, dévoilant un torse mince, quand même musclé sans trop l'être, avec quelques cicatrices.
Il avait sept cicatrices de coups de couteaux, trois petites cicatrices dû a des brûlures provoquer par des instruments et torture, et dans son dos, le mot 'Tirisfal' était tatoué en lettres noires.
Le prophète s'approcha un peu plus de la princesse et chuchota:

"Et bien, avec vous içi..J'ai une raison de plus de vouloir m'installé quelque part. Si je le pouvais, j'abandonnerais l'immortalité pour vivre une vie normale avec vous...Mais j'ai une tâche a accomplir. Une fois cette tache terminé, je voudrais tenté de vous faire devenir immortelle, pour que nous puissions...passé du temps ensemble..Si vous voulez toujours de moi."

Il mit sa main sur son coeur et dit:

"Altesse, mon coeur vous appartient, et je suis votre débiteur."

Puis elle parla d'être sa maîtresse. Une Princesse n'était pas une maîtresse...Certaines avaient eu des amants, mais aucune n'était devenu une Maîtresse. Medhiv pressa son corps contre le sien, sans rien entreprendre qui pourrait la déshonnorée, puis ferma les yeux. Il ne dormait pas, mais il écoutait les bruits de la respiration de Kamilia, et sentait les battements de son coeur.

Son rire était comme une musique a son oreille, et le prophète l'écouta. Ainsi, elle avait porté un enfant. Son père avait dû être très en colère, et le Maître de Musique avait dû être viré, et ne devait plus être capable de se faire embauché nul part.
L'Oracle vit ensuite une larme sur la joue de la princesse, qu'il essuya d'une main douce.
Puis a la phrase suivante, il l'observa, surpris, puis l'embrassa.
IL la sentit le renverser et s'assir sur son ventre, et il frémit a ses caresses et baisers sur les cicatrices.

"J'ai eu une vie mouvementé, a ce que vous pouvez voir." dit-il pour expliquer les anciennes blessures que même la magie n'avait pu faire disparaître.

Après cela, il la regarda retirer sa tunique, et observa son corps quelques secondes, puis sentit ses mains descendre vers son pantalon. Il n'opposa aucune résistance, au contraire.
Il l'aida a le dévêtir et, une fois nu lui aussi, se redressa légèrement pour passer ses bras autour de sa taille et l'embrasser sur les lèvres avec douceur.

En la voyant se réveillé précipitament, et en pleurant, Medhiv s'avanca vers elle et la serra dans ses bras.
Quand elle lui dit qu,elle allait mourrir, il refusa de lire dans le futur. S'il le fesait, il tenterait par tout les moyens de modifier le déstin, ce qui était un jeu dangereux.
Mais s'il la protègeait sans lire dans le futur, il ne le modifierait pas, car cela serait l'action normal qu'il ferait.

"Chut...chut..." fit-il d'une voix appaisante.

Il lui rendit son baiser, puis il dit:

"Je ferai tout pour vous protègée, je vous le promet. Les drows ne toucheront pas un seul de vos cheveux."

Et de toute façon, il savait qu'il lui donnerait sa vie d'immortel pour la sauvé. Et c'était bien la seule façon pour lui de perdre l'immortalité; la transferer a quelqu'un.
Mais sa, il ne le dit pas. Si il donnait ce don, elle aurait de lourde tâche a accomplir.

"Je vous protègerai, au prix de ma vie s'il le faut." conclu-t-il d'une voix déterminée.

L'Oracle l'écouta. Deina elle-même s'était adressée a la princesse? Il hocha la tête, mais dit:

"Mais Deina sait que je ferais une chose qui vous ferait survivre, si tel était le cas."

Il croisa les bras et pencha la tête, puis fit un léger sourire quand elle se mit a chercher ses vêtements.
Mais quand elle expliqua la raison, il hocha la tête et l'aida a les trouver.
Il fut surpris de la voir revenir vers lui et l'embrasser, et fut encore plus surpris par ce qu'elle disait.
Il lui caressa les joues et dit, d'un ton amusé:

"Je suis votre débiteur, Altesse, et je ferai tout ce que vous voulez."

Il lui rendit son baiser avec tout autant de fougue, puis la souleva gentiment dans ses bras pour la coucher sur le dos, mais sans faire plus pour le moment.

Entendant le signal du bracelet qu'il avait confié à Kamilia, il s'imagina aussitôt des choses horribles. Elle avait déjà retrouvé Gringald, peut-être l'avait-il enlevé. Il (ou elle) n'avait vraiment pas perdu de temps. Lui qui lui faisait confiance, peut-être qu'elle l'avait trahi ? Non, il avait du la découvrir, la pauvre. Il lui avait dit de ne pas partir, mais elle n'avait rien écouté.
Il se téléporta aussitôt à côté d'elle et qu'elle ne fut pas sa surprise de se retrouver dans une des chambres des invités du château.
Il était venu jusque dans le château ? Le mécrant, il allait tatter de sa lame. Le roi sortit son épée lorsque sa vue s'accomoda un peu à l'obscurité. Il distingua une forme dans le lit, une petite forme féminine et une autre. C'était Kamilia mais avec qui ? Pas Gringald ? Il l'aurait laissé morte pour abuser d'elle ensuite ?
Tout à coup, il arracha le drap dans un hurlement et commença à abattre son épée sur la forme qu'il ne connaissait pas... et il aperçut l'Oracle, une vieille carrure toute fripée, comme une souris venant de naitre, sans poils.
Il tourna aussitôt la tête pris de nausées. Comment sa fille avait-elle pu coucher avec une personne si flétrie ?
Il entendit bouger et un hoquet de surprise.
Prenant son courage, il retourna la tête et cacha Medhiv avec sa main, tendu devant lui.

"KAMILIA !" gronda-t-il.
"Sors d'ici tout de suite. Et rhabille toi avant de sortir de la pièce. Non mais. Comment as-tu osée faire ça ? Faire ça dans mon château ?"

Ultuant se tourna ensuite vers Medhiv, enfin vers sa main qui cachait le corps de l'Oracle.

"Et vous ? N'êtes vous pas à la retraite pour ce genre de chose ? Et votre coeur, j'aurais bien aimé qu'il vous lâche durant cette épreuve de force, ça vous aurais fait les pieds, tiens ! Enfin, c'est une expression.
Je crois que vous pouvez toujours vous gratter pour que je vous donne une chambre à temps plein mon vieux. Allez donc mendier dans le royaume voisin en faisant du charme à leur reine."

Ultuant baissa un peu sa main pour voir son expression, mais la remonta aussitôt, effrayé.

[Deux erreurs, mais on peut passer outre : on est le matin et Medhiv à l'apparence d'un homme de trente ans.]

Kamilia se laissa border par les attentions de son amant lorsqu'elle sentie que quelque chose ne tournait pas rond. Elle fronça les sourcils puis la couverture s'arracha brusquement de leur corps mêlé. La princesse poussa un cri de surprise et entendit son père gronder son nom. Aussitôt, la jeune fille échappa un nouveau cri de stupeur et repoussa son amant. Elle tira la couverture pour se couvrir. Elle sentie dans la voix de son père qu'elle n'avait pas intérêt à désobéir, mais elle protesta tout de même en ramassant ses vêtements.

- Je suis parfaitement capable de prendre mes propres décisions! J'ai dix-sept ans, merde! Plus quatorze! Je n'ai plus l'âge où vous pouvez faire ce qui vous semble bon de moi!

Derrière ses paroles se trouvait encore le reproche de l'avortement qu'il lui avait fait subir trois ans plus tôt, avant qu'elle ne prenne conscience que chaque chose à une conséquence et qu'elle s'assagisse un peu. Kamilia s'hérissa davantage lorsque les piques de son père se tournèrent vers Medhiv dont elle prit délicatement la main :

- Vous êtes infecte de parler ainsi à notre invité. D'autant plus que c'est moi qui l'ai incité à se glisser sous les draps avec moi... Vous êtes injuste et cruel.

La princesse avait prononcé ces paroles sur un ton calme et glacial. Elle se leva, passant délibérément très près de son père. Kamilia ouvrit la porte et tourna les yeux vers Medhiv. Elle s'excusant du regard, puis elle reporta son attention sur son père. Ses yeux se remplirent de larmes. Elle secoua la tête.

- Vous empoisonnez ma vie. Vous n'avez pas de coeur...

Kamilia saisit le bracelet de malheur. Elle le lança. Il brisa une fenêtre pour atterir dans les jardins. La colère de la jeune fille était toujours aussi destructrice. Elle claqua la porte fort derrière elle, tant qu'une servante poussa un cri de terreur. Un miroir se décrocha et éclata au sol dans le couloir. Les gardes aux aguets sursautèrent. Kamilia se fondit dans la masse. Elle savait qu'ici, elle ne trouverait jamais nul réconfort. Elle était prisonnière de sa naissance. L'amour lui était interdit. La liberté lui était interdite. Sa vie était bridée et elle était malheureuse... Ses pas la guidèrent à l'extérieur de l'enceinte. Elle retourna à la cathédrale, seul lieu où elle pouvait encore avoir un semblant de sérénité.