Une grotte en repère [avec Eléonor]

HRP: Suite directe de ce RP -> Devenir involontairement maître d'une esclave mode d'emplois

Il leur fallut une petite heure de marche pour atteindre la demeure d'Azrayen.

Celle-ci était assez éloignée de Méca, mais le long temps qu'ils avaient prit était surtout du au fait qu'Eléonor n'avançait pas bien vite.

Pour demeure, le demi drow avait aménager à sa convenance se qui avait été certainement une grotte pleine d'étrangeté géologiques. Presque invisible depuis la route qui serpentait et faisait le tour de l'île, on y accédait par un sentier habilement dissimuler. Quelques mètres laissaient toujours à penser que la grotte était inoccupée. Mais une fois à l'intérieur, on trouvait un mur et une porte.

Les pièces étaient relativement petite à l'exception de la salle principale qui servait de salon, mais ils pourraient assez simplement y vivre à deux.

Enfin, sauf qu'Azrayen n'avait jamais partagé sa cachette avec personne. Il ne voulait pas qu'on sache où il habitait.

Rapidement, il prit Eléonor par le bras, trouvant qu'elle avançait trop lentement et il la fit entrer dans la salle d'eau.

Il y avait une baignoire relativement grande qui occupait la partie centrale. Une petite source alimentait une simple vasque naturelle de pierre.

« Tu vas prendre un bain. Te laver entièrement y comprit les cheveux. Ne t'avise pas de reparaitre sale devant moi. Une fois que se sera fait, tu te sera lavée et préparée, tu reviendra me voir. Je serais dans la salle principale. Je te ferais visiter et te confierait tes premières tâches. »

Le demi-drow s'apprêtait à quitter la salle d'eau lorsqu'il se figea.

« Au fait... »

Il fouilla un moment dans le sac de se qu'il venait d'acheter en ville pour finir par en tirer une fiole d'ongent et plusieurs rouleau de toile de lin.

« Ceci, c'est pour aider tes poignets et tes chevilles à se remettre de la blessure des cordes. Utilise les une fois que tu sera propre. »

Azrayen n'attendit pas que son esclave dise ou fasse quoi que se soit. Il quitta la pièce, fermant la porte derrière lui.

Lorsqu'il eut finit de l'inspecter, ils se mirent en route vers la demeure du maître, ils mirent bien plus d'une heure vu le rymthe qu'Eléonor avait emprunté. Ces chevilles lui faisait mal et elle ne voulait en aucun cas s'effondrer, ce serrait un poids pour le maître et il la laisserait sans doute là, à terre. Elle se força donc à suivre le maître mais en traînant le pied tout de même, boitant pour alléger ses souffrances lorsqu'il avait le dos tournée. Elle était si concentré sur ses chevilles qu'elle regarda très peu le paysage qui l'entourait mais elle mémorisait tout de même le chemin pour si un jour elle devait retourner à Meca.

Ils entrèrent dans une grotte qui au début effraya un peu Eléonor. Mais elle se rassura en voyant les murs et la porte, au moins ils ne vivrait pas dans cette grottes sans protection. Ils entrèrent et allèrent directement dans une pièce. Celle où la jeune humaine pourra se laver. Il quitta rapidement la pièce en lui laissant de quoi soigner ses blessures. Soulagée qu'il soit parti, l'humaine s'écrasa au sol et y resta un moment pour reposer ses pieds.

Maintenant il était temps de passer vraiment à l'action! Celle de se laver complètement. Tout d'abord elle se déshabilla pour laver ce vêtement qui c'était sali vu qu'elle même n'était pas propre. Elle prit ensuite un bain froid, sans prendre trop d'eau ce qui apaisa fortement ses douleurs. C'était au tour des cheveux! Elle dût bien les laver quatre fois pour avoir un résultat plutôt correcte mais il est certains qu'il faudra encore plusieurs savon et une autre coupe pour récupérer ces cheveux cassés. Elle passa ensuite à son corps qui avait déjà bien été nettoyé à l'auberge mais un coup de plus ne ferrait pas de mal.

Sortant de la baignoire elle faillit tomber mais se rattrapa de justesse. Eléonor se dirigea ensuite vers les bandages et la fiole qu'avait laissé son maître. Elle répandit la pommade autour de ses blessures et se fit un fin bandages pour ne pas en utiliser de trop.

Cependant il avait un problème, vu qu'on était dans une grotte, la robe n'avait pas encore séchée, elle devait donc trouver une solution pour s'habiller. Elle regarda autour d'elle et trouva une pille de vêtements simples mais des vêtements quand même et puis même si ils étaient simples cela dépassait de loin tout ce qu'on lui donnait comme vêtement délabré.

Elle enfile un pantalon dix fois trop grand pour elle. Eléonor le recommanda alors à l'aide d'une ficelle pour ne pas qu'elle ne le perde. Au dessus de cela elle enfila un espèce de pull. Enfin habillée elle sortit de cette pièce après avoir tout rangée et se dirigea vers la salle commune où son maître l'attendait.

Azrayen avait été disposer se qu'il avait acheté le matin même dans la maison. Le problème qui pouvait se poser ici, c'était que quant il avait prit la décision de s'installer dans cette grotte, il n'avait pas imaginé un seul instant qu'il aurait un jour à y loger également une esclave. On ne peut donc pas vraiment dire qu'il ait prévu de chambre d'ami ou quelque chose de ce type. Loin de là.

Enfin, tout dépendait de se qu'on appelait ''chambre d'amis''. Il y avait bien une petite salle de torture dont il s'était servit à une ou deux reprises pour avoir un léger entretient avec quelqu'un qui lui avait mit des bâtons dans les roues et une autre fois pour un contrat. Il devait obtenir des informations et n'avait pas la patience d'attendre les confidences.

Enfin bref.

Disons que pour le moment, Azrayen n'avait pas l'intention de faire dormir Eléonor dans la salle de torture. Il était d'ailleurs assez probable qu'elle n'y mette jamais les pieds si elle suivait son comportement de la veille. Pour qu'il l'y emmène, il faudrait vraiment qu'elle commette une faute grave. Mais vu qu'elle semblait plutôt du genre à obéir aux ordres et aux consignes qu'il donnait, il n'y avait pas de raison qu'elle ait à subir un tel séjour. Même si l'idée d'avoir un esclave qui le servait ne dérangeait pas particulièrement le demi-drow, il n'était pas pour autant du genre à prendre plaisir à torturer gratuitement. Se n'était pas son genre.

Le problème du couchage fut réglé de manière assez simple. Il étendit une couverture assez grosse à proximité de son lit. Cette couche pourtant simple devrait être largement suffisante pour Eléanore. Assez épaisse, la couverture atténuerait un peut la rudesse du plancher.

*Tu te ramollis, quelques heure plus tôt, tu te demandais si tu allais pas tout simplement la balancer du haut d'une falaise. Et voilà que tu prends soin d'elle. Et puis, en plus de ça, tu as renoncé à l'idée de la marquer. Non vraiment, tu te ramollis.*

il fallait avouer que le changement avait été assez raide et brutal. Mais d'un autre côté, Azrayen préférait se sire que c'était parce que si son esclave dormait correctement, elle serait en mesure de fournir un meilleur travail plutôt que d'imaginer que c'était parce qu'il s'était un peut attaché à elle.

Il ne pouvait pas s'être attaché à elle. Se serait trop... se ne serait pas normal.

Enfin bref. Il installa encore une ou deux choses pour permettre à Eléonor de vivre chez lui. Des choses qui pourraient sembler toute bêtes comme une deuxième chaise à table ou ce genre de chose.

Lorsqu'elle fini par sortir de la salle de bain, le demi-drow s'était changé. Il n'avait plus du tout la même allure ainsi. Plus de vêtement de cuir ou autre. Simplement une chemise simple et élégante d'une couleur bleu nuit qui faisait ressortir ses yeux, la pâleur de sa peau et l'aspect argenté de ses cheveux.

On ne pouvait pourtant pas dire que les vêtements que portaient Eléonor la mettait elle aussi en valeur. Un pull et un pantalon visiblement bien trop grands pour elle. La jeune femme s'arrêta devant lui, attendant ses consignes.

Azrayen passa un moment à l'observer silencieusement. Puis, il se jeta à l'eau.

On avait certainement jamais poser une telle question à la jeune femme.

Mais lui même n'était pas comme la plupart des maîtres (enfin, il le pensait) et certainement pas comme les esclavagistes qui lui avaient donné la jeune femme comme une marchandise.

« Je voudrais te demander quelque chose. Tu n'as certainement pas choisit d'être esclave peut-être rêve tu d'une autre vie. Je vais te proposer un choix. Ou bien je te rend ta liberté tout de suite et tu t'en vas, ou bien tu reste mon esclave. Mais si tu choisit la deuxième solution, sache qu'il se passera certainement très longtemps avant que je ne te rende ta liberté. Si cela devait arriver un jour, se qui n'est pas certain. Que choisis tu? »

Une fois devant son maître, il attendit un bref instant avant de parler. Elle pensa recevoir un ordre ou bien une critique mais ce fut totalement différent de ce qu'elle attendait, en réalité, Eléonor n'en croyait pas ses oreilles, elle était bouche bée lorsque son maître avait finit de parler. Il lui proposait de rendre sa liberté! était-ce seulement possible?

Eléonor resta un moment là sans rien dire se demandant quoi répondre. C'était tentant la liberté mais allait-elle s'en sortir? Elle n'avait jamais travailler, trouverait-elle du boulot pour pouvoir se loger et se nourrir? Qui dit qu'elle ne sera pas capturer à nouveau ou carrément assassiner, ou violer? Pourtant doucement un sourire se forma sur les lèvres de l'esclave qui s'imagina déjà dans une petite fermette en train de s'occuper de ses plantation, de ses animaux, une vie paisible... Mais doucement elle retourna à la vrai vie et son sourire s'effaça, il était claire qu'elle ne s'en sortirait pas toute seule, et puis d'un côté il fallait voir les choses en face, elle ne savait qu'être esclave après tout, elle était née pour ça, c'était la décision des dieux. Même si son maître lui proposait sa liberté elle retomberait vite dans le cycle sans fin.

Que répondre alors? Et pouvait elle le lui faire comprendre sans parler? Et pourquoi pas le lui dire après tout? Il avait été si gentil comparé aux autres maîtres.

"Je... "

Elle baissa la t^te réfléchissant encore une dernière fois à sa décision, il l'avais prévenu c'était maintenant ou jamais.Elle regarda la porte et hésita encore longuement, il est vrai que cette décision ne se prenait pas à la légère.

"Il faut que je réfléchisse, si vous le voulez bien. Maitre "

Finalement, elle lui répondit tout simplement, cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas parler comme cela, mais elle se sentit en confiance et surtout protégée en sa compagnie, elle ne pouvait pas décrire ce qu'elle ressentait réellement, mais c'était comme si c'était le maître idéale, qui ne la battrais jamais si elle ne faisait pas d'erreur. Elle espérait qu'en attendant il lui donne quelques tâches à faire.

Eléonor était, comme Azrayen s'y était attendu très surprise par cette proposition. Elle ne savait pas quoi répondre et devait très certainement être en train de réfléchir à toute allure pour tenter de trouver une solution. Faire un choix qui s'annonçait difficile de toute façon. Mais le demi-drow voulait une réponse de la part d'Eléonor. Il n'était pas vraiment un maître comme elle pouvait s'y attendre. Mais en même temps, il n'avait pas non plus vraiment demander à avoir une esclave. Si elle préférait partir, il ne la retiendrait pas. Elle serait totalement maîtresse de son destin. Sauf bien entendu si elle choisissait de demeurer son esclave. Là, il deviendrait son maître. Mais dans tout les cas, un maître à sa manière.

"Je... "

Eléonor baissa la tête. Cherchait-elle à gagner un peut de temps ou était-elle un peut honteuse de se qu'elle s'apprêtait à dire? La jeune femme hésitait. Elle regardait la porte qui sortait de la grotte, ne sachant quoi faire. Visiblement, elle hésitait vraiment à rester ou à partir. Azrayen se demanda furtivement pourquoi est-ce qu'elle hésitait en fait. Nombre de personnes à sa place auraient tout simplement sauté sur l'occasion et serait partie sans demander son reste. Était-elle plus intelligente que la plupart des gens? Se rendait-elle compte que tant qu'elle était avec lui, elle était en sécurité, mais que cela ne serait pas de même une fois sortie? Peut-être bien. En tout cas, c'était la seule raison d'après Azrayen qui pouvait la pousser à demeurer avec lui. Une raison non négligeable bien entendu.

La seule autre possibilité était qu'elle appréciait son statut d'esclave. N'avoir à prendre aucune décision pour soit même et s'en remettre entièrement à quelqu'un d'autre. Demeurer dans une certaine insouciance en quelque sorte. Cela pouvait être relativement séduisant.

"Il faut que je réfléchisse, si vous le voulez bien. Maitre "

Il y avait deux choses qui frappère le demi-drow dans se qu'elle venait de dire. Premièrement et se n'était pas un moindre détail, elle avait parler sans se mettre à pleurer. Était-ce une illusion ou se sentait-elle plus en sécurité et moins craintive que la veille pour ôser prendre ainsi la parole alors qu'il n'y avait pas si longtemps, elle avait versé toute les larmes de son corps rien que pour avoir prononcer son nom. Étrange cette humaine. La seconde chose qui frappa Azrayen fut le titre dont elle l'affubla: ''Maitre''. On disait cela à un pédagogue. Ou alors... ou alors une esclave s'adressait ainsi à son propriétaire. Était-ce par pur réflexe qu'elle l'avait appeler ainsi ou l'avait-elle déjà inconsciemment accepté comme étant son maitre? Azrayen n'aurait sut répondre. Quant à se qu'elle demandait... somme toute, il ne pouvait lui refuser un certain délais.

Finalement, le demi-drow hocha la tête.

« Je t'accorde un délai. Mais je veux que demain, tu m'aie donnée une réponse à l'aube. En attendant, suis moi. Il y a quelque chose qu'il vas falloir que tu fasse. »

guidant la jeune femme, Azrayen la mena dans la chambre. Il ne tarda pas à lui désigner la couverture posée sur le sol.

« C'est ici que tu dormiras. Et tu vas même commencer tout de suite. Tu n'as pas passer une bonne nuit et tes blessures te font mal. Je n'ai que faire d'une esclave impotente et qui s'effondre de sommeil. Tu vas donc commencer pour quelques heures par te reposer. Je viendrais te réveiller et te donner la liste des tâches que tu auras à accomplir aujourd'hui. Je ne saurais donc que trop de conseiller de prendre ce repos. Tu en auras besoin pour ne pas t'effondrer au milieu de la journée. »

Azrayen la laissa dans la chambre avant de rejoindre la petite pièce où il rangeait ses armes. Il avait eu à se servir de deux de ses poignards la veille. Le demi-drow se mit à inspecter ses armes. C'est aux bons outils qu'on reconnaît les bons artisans. Les armes d'Azrayen étaient à la fois son gagne pain et à présent, peut-être celui d'Eléonor. On pouvait ne pas nourrir et ne pas prendre soin de ses esclaves pendant un moment. Mais se n'était pas vraiment le genre du demi-drow. Si la jeune femme descidait de remettre sa vie entière entre ses main, il ferait en sorte qu'elle ne souffre pas de la faim. Pour lui, être le propriétaire d'un esclave amenait certaines responsabilité vis-à-vis de l'esclave.

Le demi-drow passa doucement un doigt sur le fil du poignard qu'il était en train d'inspecter. Enfin. Pour le moment, elle devait être en train de prendre un peu de repos et cela ne lui ferait certainement pas le moindre mal. Bien au contraire.

Le maître accorda son délais, même si Eléonor pencha déjà vers une réponse, elle préféra tout de même réfléchir aux points positifs et aux points négatifs de chaque solution. Il lui demanda de le suivre et c'est ce qu'elle fit, contente de pouvoir occuper son esprit avec les tâches qu'il allaient surement lui donné. Ils entrèrent dans une pièce qui s'avérait être la chambre du maître. Le cœur serré, une légère crainte monta en elle. Crainte qui s'apaisa lorsqu'il lui demanda de se reposer quelques heures. Crainte qui fut remplacée, encore une fois par de l'étonnement. Il quitta ensuite la chambre pour partir elle ne sait où, laissant Eléonor se reposer.

S'avançant jusqu'à "sa place" elle se rendit compte qu'elle portait des vêtements tout à fait propre et que dés qu'elle le pourrait elle confectionnerait une chemise de nuit pour ne pas dormir toujours dans les même vêtements.
Ne se posant pas plus de questions, l'esclave s'allongea et se rendit compte que c'était plus confortable qu'elle ne l'avait imaginé. Elle s'y blottis et réfléchissa un instant.

Les points positifs d'une libération était de ne dépendre de plus personne, de pouvoir prendre ses propres décisions. Plus de coups, plus d'ordres... Tout cela était très tentant mais que ferra-t-elle une fois dehors? Comment trouvera-t-elle de l'argent pour vivre? Et si maintenant quelqu'un m'agressait ou pire si quelqu'un la reconnaissait et la rendait à son ancien marchand. Elle ne voulait pas, absolument pas revivre de tels choses. Mais d'un autre côté qui pouvait bien lui affirmer que ce ne sera pas pareils ici? Que le maître ne la battrais pas si elle ne faisait pas bien son travail ou pas assez rapidement? Si cela se trouves sa gentillesse n'est qu'une ruse, une ruse qui forcerait Eléonor à rester.

Se sentant soudain frissonner Eléonor s'endormit ne voulant plus penser à cela jusqu'à ce qu'on vienne la réveiller.
Son visage paisible dépassait de la couverture qui la recouvrit, ses cheveux tombèrent le long de son visage, elle dormait enfin tranquillement, profondément,sans crainte, elle en avait tant besoin.

Lorsqu'Azrayen eu terminé de vérifier et de s'occuper de chacune de ses armes, il passa quelques instants à s'entrainer un peut avec, prenant pour cible de ses poignards de jet une cible déjà assez usée par ces exercices qui était fixée au mur. Il passa ensuite un certain temps dans sa petite bibliothèque, laissant un peu à Eléonor le temps de se reposer. Elle en avait besoin et de toute façon, elle ne lui serait d'aucune utilité si elle était trop fatiguée. Pire encore. Elle risquait de faire une bêtise ou de casser quelque chose. Dans ce cas là, il se ferait obliger de la corriger et il n'avait pour le moment pas la moindre envie de le faire. Taper sur quelqu'un, il ne le faisait que lorsque c'était nécessaire. Et là... Eléonor souffrait déjà de plusieurs séquelles de se que lui avait fait subir les marchands. La frapper et donc certainement la blesser n'avait rien de rentable. Autant qu'elle se repose un peu, ainsi elle serait plus à même d'accomplir les tâches qu'il lui confierait.

Enfin, il préférait penser que c'était ça plutôt qu'un accès de gentillesse de sa part. Oui. Se serait trop étrange qu'il se montre simplement gentil envers une esclave.

Au bout de trois heures, estimant qu'elle avait suffisamment dormis, il se rendit dans la chambre. Eléonor dormait tranquillement sur sa couverture. Le visage serin et calme. Elle était plutôt mignonne comme cela. Pas désagréable à regarder lorsqu'on voyait autre chose sur son visage que de la peur ou de l'anxiété.

Azrayen hésita un instant à la laisser dormir encore un peu. Mais il laissa bien rapidement tomber ce projet. Pas question. Il n'allait pas la laisser roupiller pénarde toute la journée non plus.

Se penchant doucement sur la jeune esclave, il la secoua un peu pour la tirer de ses songes. Elle ouvrit les yeux et regarda autour d'elle, quelque peu perdue par se qu'elle voyait. Heureusement, Eléonor reprit bien rapidement ses esprit et ne tarda pas à être debout, prête à exécuter les ordres qu'il lui donnerait.

Bien. Les choses sérieuses allaient donc pouvoir commencer. Première chose à faire: un petit tour du propriétaire. Il allait falloir qu'elle sache où se trouvait les objets dont elle pourrait éventuellement avoir besoin. Elle connaissait déjà la salle de bain et la chambre. Azrayen lui montra assez rapidement le reste de ses appartements.

« En revanche, dit-il. Deux pièces te sont interdite. Elles ne sont pas fermées à clef, mais je ne veux pas te voir à l'intérieur. Je t'interdit même d'ouvrir ces portes. Autant je puis être un maître aimable et généreux, autant je t'avertit que si jamais tu ose désobéir, j'aime autant te dire que tu le regrettera amèrement. »

C'était la seule véritable règle qu'il avait édicté durant toute la visite. Il refusait qu'elle entre là. Un point c'est tout. Si elle osait le faire, sans doute lui offrirai-t-il un petit séjour dans sa chambre de torture. Celui-ci devrait certainement lui passer l'envie de désobéir à nouveau.

Bien entendu, il y aurait d'autres choses qu'il lui interdirait par la suite. Mais pour l'instant, se serait tout.

« Maintenant, le programme de ta journée. Tu vas commencer par récurer la cuisine. Dans une heure, tu prépareras nos deux repas et nous mangerons tout les deux. Après cela, tu auras tout l'après midi pour finir la cuisine et netoyer le salon. Se n'est pas très sale, mais je pense que tu as déjà de quoi t'occuper pour un bon moment. »

Elle dormait si bien, là, allongée sur une couverture assez épaisse pour être confortable, elle rêvait enfin, pour la première fois depuis si longtemps, elle se voyait rire, se promener, tranquillement, sur une plage, ans aucun soucis, n'y de tracas, et surtout pas de maître pour lui demander quoi que ce soit. En parlant de maître... il arrivait au mauvais moment, juste où elle allait découvrir le visage de celui qui la faisait tant rire et surtout celui qui lui apportait tant de bonheur.

Tout d'abord Eléonor sentit comme une secousse, puis se réveilla, c'était en réalité son maître qui venait de la secouer pour la réveiller. Pénible, le réveil... mais elle se remit vite debout pour ne pas s'attirer les foudre de la part du demi-drow. Ils firent un rapide tour du propriétaire, il y avait deux pièces où elle ne pouvait pas aller, et elle n'ira sans doute pas car s'en était assez des coups, assez de la torture. Il lui donna rapidement une tâche à faire. Elle devait nettoyer la cuisine et puis préparer à manger. Cela n'avait rien de compliqué, elle commença même tout de suite à faire ce qu'elle devait faire.

Rassemblant tout le matériel dont elle avait besoin elle commença par les armoires fixée aux mures car la poussière allait retomber sur le sol. Avec un bout de tissu, un peu de savon et beaucoup d'eau elle frotta l'intérieur et l'extérieur des armoires. Elle sortit également tout ce que contenait l'armoire pour passer un coup sur les bocal remplit de poussière, en même temps elle regarda ce qu'elle pouvait bien faire à manger pour son maître.

Après avoir nettoyer plus de la moitié de la cuisine, il fallait qu'elle commence le dîner, au sinon elle ne sera pas à l'heure. Vu qu'elle ne connait pas les goûts de son maître, elle fera simple. Féculant, viande et légumes pour deux personnes... Mais en réalité elle n'avait pas faim, pas l'habitude justement de manger autant, pourtant les ordres étaient formelle, elle devait faire pour deux.. alors elle allait faire pour son maître et un peu pour elle, pour ne pas gaspiller de la nourriture. Elle mis tout à cuire ( feu de bois je présume? ) et après une bonne heure le raps fut servie, dans les coupelles et déposée sur la table. Elle avait cuisiner toute sa vie d'esclave et savait pertinemment qu'elle épices utilisée pour quelle sorte de viande ect, donc à se niveau là, il ne devrait pas avoir de mauvaise surprise.

Eléonor essaya de chercher son maître pour lui dire que le repas était servit, mais il fut déjà présent, ils s'installèrent donc à la table, chose que la jeune esclave n'avait jamais fait de sa vie. Elle espérait aussi qu'il comprenne que son petit estomac ne supportait pas plus que le peu de nourriture qu'il y avait dans sa coupelle.*

Le repas se passa bien, le maître n'avait absolument rien dit sur son repas, pas de nouvelles, bonne nouvelles comme on dit... Alors c'est qu'il a dû apprécier un minimum le repas. Elle débarrassa la table puis alla continuer de récurer la cuisine sans se soucier le moins du monde de son maître. En réalité, celui-ci était parti dans une des deux pièces qui lui était interdite. Lorsqu'elle en avait finit avec la cuisine, comme le lui avait ordonner on maître elle récura le salon. Tout en se demandant si elle allait rester où non. Si elle devait faire que cela, ces tâches ne la dérangeait pas, en réalité elle devait jouer un rôle de femme sans pour autant en être une. Prendre soin de la maison, préparer à manger, surement aller faire des courses au marché. Oui cela lui plaisait déjà ce genre de vie, alors pourquoi pas rester?

Le salon nettoyé, il était l'heure de dire au maître qu'elle avait terminée et lui dire qu'elle voulait restée. Mais pouvait elle le dérangé? Tant pis, elle n'allait tout de même pas resté là à ne rien faire! Eléonor prit une des deux pièces au hasard et restant immobile derrière la porte elle parla :

Maître?

Demanda-t-elle d'une petite voix où on pouvait sentir tout de même un peu de crainte.

Azrayen avait de quoi s'occuper ce matin. Il n'avait pas vraiment l'intention de travailler à quoi que se soit. C'est pour cette raison qu'après avoir rapidement donné ses ordres à Eléonor, il ne tarda pas à retourner dans le bibliothèque afin d'y parcourir quelques ouvrages. La jeune femme savait parfaitement se qu'elle avait à faire. Il n'y avait rien qu'il puisse faire pour l'aider ou quelque chose du type. Restait juste à espérer qu'elle ne soit pas trop agacent de bêtise et fasse se qu'il lui avait demandé.

De toute façon, il se rendrait bien compte au moment du repas si elle avait fait se qu'il lui avait demandé correctement ou avait passé sa matinée à bailler aux corneilles. Dans le second cas, son après midi risquerait d'être relativement pénible ou en tout cas, moins facile que se qu'elle aurait put être si elle l'avait écouté. Mais au vu de la façon dont la jeune femme s'était comportée jusqu'à présent, il ne se faisait pas trop de doute sur le fait qu'elle allait lui obéir.

Après plusieurs heures, il s'éleva dans l'air une douce odeur de nourriture en train de cuir. Azrayen attendit encore quelques minutes avant de rejoindre Eléonor dans la cuisine. Heureux hasard, elle s'apprêtait justement à venir lui dire que tout était prêt. Ils s'installèrent tout les deux à table. Ceci parut d'ailleurs être une toute nouvelle expérience pour l'esclave qui ne devait pas souvent avoir eu l'occasion de prendre un repas à la même table que leur maître. Voir même ne pas avoir prit de repas sur une table tout court. Mais Azrayen n'en avait honnêtement pas grand chose à faire. Elle était son esclave et donc il lui ordonnait tout se qu'il désirait. S'il voulait la voir manger à ses côtés, il le ferait. De même qu'il lui ordonnerait de manger par terre si d'aventure il lui en prenait l'envie. Mais pour l'instant, l'ordre était qu'elle mangeait à table avec lui.

De plus, elle avait apparemment correctement nettoyée la cuisine. Elle méritait bien de manger décemment. Comme les humains mangeaient. Et non penché sur une assiette reposant sur le sol. Azrayen ne dit rien du repas. Celui-ci était bon. Mais il n'avait rien de bien particulier à dire. Et quant le demi-drow n'avait rien à dire, il ne disait rien. Bien sur, il aurait pu se montrer gentil envers son esclave en la félicitant pour cette cuisine délicieuse ou en l'encourageant pour le reste des tâches qu'il lui avait confié. Mais non. Il ne dit pas le moindre mot.

Le repas terminé, il retourna s'isoler dans une des deux salles dont il avait interdit un peu plus tôt l'accès à la jeune femme.

* * *

Maître?

Eléonor l'appelait, la voix un peu tremblante et craintive. Elle avait peut de le déranger quoi qu'il fasse. À dire vrai, Azrayen aurait volontiers aimé être encore un peu seul pour le moment. Mais bon. C'était l'un des désavantage d'avoir à présent une esclave à son service. Cela faisait plusieurs heures que le repas était passé. De nombreuses heures qu'il s'était isolé.

Elle avait sans doute terminée se qu'il lui avait demandé de faire. Et puis, il était tard à présent.

Sortant de son antre, Azrayen découvrit Eléonor qui attendait devant la porte. L'air de se demander se qui allait se passer. Certainement un peu craintive d'avoir éventuellement dérangé le demi-drow.

« Je suppose que si tu viens ainsi me chercher, c'est que tu as fait tout se que je t'avais demandé, dit simplement Azrayen. »

sans plus un mot, le demi partit ''inspecter'' l'œuvre de son esclave, Eléonor sur les talons. Il dut admettre qu'elle avait fait du bon travail. Non, vraiment. Si elle était capable de travailler aussi bien, se serait véritablement dommage si elle décidait de s'affranchir comme il le lui avait proposé. Pourtant, Azrayen lui avait donné sa promesse que si elle le désirait, il lui rendrait sa liberté. À moins qu'elle ne préfère rester son esclave.

« Joli travail, constata-t-il simplement. »

Pour quelqu'un d'aussi avar de compliment qu'Azrayen, c'était déjà énorme se qu'il venait de dire.

Il remarqua ensuite la mine hésitante de son esclave. Elle n'était pas certaine de se qu'elle allait pouvoir dire ou faire et cela se foyait très bien.

« As-tu quelques chose à me dire? Si c'est le cas, je t'écoute. »

Son maître inspecta tranquillement son travail, il n'avait pas l'air de s'énerver donc elle s'attendait déjà à ce qu'il apprécie son travail. Et cela se confirma par ses dire. Eléonor fut donc satisfaite d'elle même, son maître appréciait son travail bien fait, il ne la corrigerais alors que très rarement, enfin si elle décide de rester auprès de lui, ce qui ne pouvait déplaire en aucun cas la jeune humaine qui appréciait sa gentillesse. Il s'arrêta alors, lui demandant si elle avait justement quelque chose à lui dire.

Elle baissa la tête, réfléchissant encore quelques instant puis commença à parler.

" C'est à propos de votre proposition, Maître. "

Elle s'arrêta un instant, inspirant profondément et continua ensuite sa lancée.

" Il est vrai que la liberté est tentante, ils y a des bons côtés, comme le faite de ne plus devoir obéir sans cesse aux ordres, ne plus être traitée comme un chien, ne plus se faire marché, cracher, ou encore frapper dessus. Prendre sois-même les décisions, avoir un travail convenable pour gagner sa vie ou tout simplement cultiver ses terres et vendre ses récoltes, tout cela pour gagner sa vie et vivre tranquille "

Elle s'arrêta à nouveau , les yeux toujours baissé et essaya de retenir ses larmes.

" Mais même si cette vie parait si heureuse, rien ne me garanti que je vais vivre comme cela si je quitte cette maison, si je quitte votre sécurité. En réalité, j'aimerais restée, car auprès de vous maître, j'ai tout ce qu'il me faut, un logement, de la nourriture, du travaille, et de quoi m'occuper. Certes je ne serais jamais une femme libre, mais j'ai toujours vécus ainsi et je ne sais point si je vais survivre à une autre style de vie. "

Elle leva enfin la tête et regarda son maître.

" Si vous voulez toujours de moi comme esclave, je serais vôtre, Maître. "

Elle attendit sa réaction, il allait sûrement accepter, et c'était tant mieux, elle voulait déjà savoir qu'elles seraient ces prochaines tâches.

La jeune femme se montra plus timide encore lorsqu'il fut question de parler. Elle parlait en effet assez peu. Il y avait eu de grandes améliorations depuis qu'il l'avait obligé à lui dire son nom. Mais cela paraissait tout de même avoir quelques difficultés à lui parler. Bon. Il y aurait encore quelques petites choses à voir quant au fait qu'elle fasse encore quelques efforts. Mais au moins, elle allait avoir quelques efforts à faire encore pour lui répondre plus rapidement. Mais il y avait déjà une très nette amélioration par rapport à la veille.

Elle baissa la tête comme si elle réfléchissait à propos de se qu'elle allait dire:

" C'est à propos de votre proposition, Maître. "

''Maître''. Ce simple mot en disait bien long. Elle avait sans doute réfléchit à se qu'il lui avait proposé. Et au vu de se qu'elle venait de dire, Azrayen commençait à avoir une idée de se qu'elle allait lui répondre. Elle s'arrêta un instant avant de poursuivre sur sa lancée.

" Il est vrai que la liberté est tentante, ils y a des bons côtés, comme le faite de ne plus devoir obéir sans cesse aux ordres, ne plus être traitée comme un chien, ne plus se faire marché, cracher, ou encore frapper dessus. Prendre sois-même les décisions, avoir un travail convenable pour gagner sa vie ou tout simplement cultiver ses terres et vendre ses récoltes, tout cela pour gagner sa vie et vivre tranquille "

Elle s'arrêta à nouveau , les yeux toujours baissé essayai-t-elle de cacher quelques chose? Des larmes peut-être.

" Mais même si cette vie parait si heureuse, rien ne me garanti que je vais vivre comme cela si je quitte cette maison, si je quitte votre sécurité. En réalité, j'aimerais restée, car auprès de vous maître, j'ai tout ce qu'il me faut, un logement, de la nourriture, du travaille, et de quoi m'occuper. Certes je ne serais jamais une femme libre, mais j'ai toujours vécus ainsi et je ne sais point si je vais survivre à une autre style de vie. "

Elle réussi enfin à relever la tête vers lui pour le regarder.

" Si vous voulez toujours de moi comme esclave, je serais vôtre, Maître. "

Azrayen hocha la tête.

« Parfait. »

Il lui adressa un très léger sourire.

« Vas préparer le diner. Il est tard. Nous irons dormir ensuite. »

Le maître n'a rien dit de bien compliqué, il lui a juste dit qu'il l'accepter comme esclave et qu'elle devait aller faire le repas du soir. Obéissante, l'humaine se dirigea donc vers la cuisine pour commencer à éplucher les pommes de terres, et à faire cuire le tout. Le repas, encore une fois resta simple. Un chaudron sur le feu, le tout cuit lentement. Même si les braises de midi étaient encore un peu chaude. Après une heure elle installa la table et servit les coupelle, toujours en servant une petite portion dans la sienne. Ils mangèrent dans le silence. Le maître ne parla point donc le il devait encore une fois apprécié le repas.

***

L'heure venu pour aller se coucher. Le maître se changea, mais Eléonor n'avait pas encore confectionné une chemise de nuit pour elle, c'est habillé qu'elle se coucha sur la couverture pour s'endormir assez vite, la journée avait été longue, même si elle a pu faire une sieste, le nettoyage ce n'était pas de tout repos. Plusieurs heures passèrent, et la nuit commençait à prendre de l'ampleur lorsqu'Éléonore sursauta après un bruit sourd. Écoutant attentivement, il avait un orage qui se préparait.

Un orage? Pourquoi est-ce que cela lui faisait aussi peur que cela? Elle sentit tout son corps vibré comme si c'était la mort elle même qui s'approchait de l'entrée de la grotte. Elle mis sa tête entre ses deux genou avec les deux mains sur le front, elle se balança d'avant en arrière, voulant arrêter cette crise, mais l'humaine ne savait même pas pourquoi elle était dans cette état. Elle fit tout de même attention à ne pas faire trop de bruit, il manquerait plus qu'elle ne réveille son maître...

L'orage se rapprochait de plus en plus, le son du tonnerre mettait de moins en moins de temps à arriver. Eléonor ne se contrôlait presque plus.

Flash Back...

Une nuit d'orage, une jeune enfant d'à peine dix ans se trouvait là à errer dans les rues, elle ressemblait étrangement à Eléonor, cet enfant pleurait toutes les larmes de son corps avant de trébucher. Un homme s'approcha d'elle et l'a prenant de force avec lui, l'emmena dans une drôle de grange à l'extérieur de la ville, là il la ligota et lui injecta quelque chose. Qu'est ce que c'était? L'enfant n'en savait rien, mais depuis ce jour, des années passèrent sans qu'elle ne se souvienne de rien.

Fin Flash Back

Elle se mit à hurler, tenant toujours sa tête avec ses mains, elle voyait tant d'images défiler dans sa tête, elle voyait des hommes maltraiter l'enfant qui lui ressemblait tant, elle les voyait s'amuser avec elle. Elle était en sang, partout, en sang. Des larmes se mirent à couler sur ses joues, elle en pouvait plus d voir ses horreurs défiler devant ses yeux, en fin de compte, l'esclave s'effondra, suppliant les cieux d'arrêter cet orage.

Obéhissante et docile. Voilà comment Azrayen pouvait à ce moment qualifier Eléonor. Elle avait accepté d'être son esclave et avait également accepté la possibilité que se fait ne changerait pas avant longtemps. Pour le demi-drow, se qu'elle pouvait penser de lui ou de se qu'il lui demandait de faire n'avait pas la moindre importance tant qu'elle obéissant aux ordres et qu'elle se pliait aux rêgles qu'il lui imposait. Par nature, Azrayen ne lui en demanderait pas plus et ne prendrait pas plaisir à la battre. Mais il ne fallait pas qu'elle le pousse très loin pour qu'il prenne des sanctions. Enfin. Tant qu'elle se comportait comme maintenant, il n'y avait aucune raison qu'il la punisse.

Sans se faire prier, Eléonor se rendit dans la cuisine pour préparer leur diner. Une petite heure plus tard, Azrayen et elle passèrent à table. Comme précédemment, le repas se passa dans le silence. Personne ne dit rien. Azrayen n'avait une fois de plus rien à dire et Eléonor n'était pas franchement se que l'on peu appeler une grande bavarde. Elle devait aussi avoir un peu peur de se que pourrait faire son maître si jamais elle s'avisait de prendre la parole sans y avoir été invitée. Et puisque ce silence de dérangeait en rien Azrayen, il ne dit rien du repas.

***

Azrayen se changea avant de se glisser dans son lit. Il avait revétut une de ses tenues qu'il ne portait que lorsqu'il restait dans son repère. Un vêtement assez confortable et bien coupé. Eléonor était très certainement la première personne à le voir ainsi vêtu puisque lorsqu'il quittait sa cachette, le demi-drow s'habillait de manière bien moins confortable. Eléonor quant à elle garda ses vêtements. Elle avait aussi la possibilité de remettre la robe qu'elle s'était confectionné, mais apparemment, celle-ci n'était pas encore tout à fait sèche. Elle se coucha sur sa couverture et s'endormit presque instantanément. La journée n'avait pas été particulièrement difficile pour elle, mais avait tout de même dut la fatiguer. En tout cas, suffisamment pour qu'elle ait besoin de repos.

À l'exterieur, il y eu comme un craquement. Azrayen soupira. Encore un orage. Personnellement, cela ne l'avait jamais dérangé pour dormir, mais les humains avaient tendance à craindre ce genre de moments. Il espérait juste qu'Eléonor n'était pas le genre de personne à se mettre à paniquer complètement dés qu'il tombait trois éclairs.

Le demi-drow s'endormit tranquillement et serainement.

Mais se ne fut malheureusement pas très long.

Eléonor poussa un hurlement déchirant. Azrayen se redressa d'un coup sur son lit, une longue dague en main, prêt à affronter un éventuel adverssaire. Mais il n'y avait personne. Juste son esclave complètement paniquée qui hurlait comme une folle en se tenant la tête.

Bon sang. Les humains étaient tous complètement fou.

Azrayen soupira. Impossible de dormir avec l'autre à côté de lui qui hurlait et suppliait en pleurant toutes les larmes de son corps. Impossible également de la raisonner. Les humains avaient des peurs irraisonnée et donc, impossible de lutter contre cela.

Tranquillement, Azrayen se leva et sortit de son lit. Il prit un instant pour aller fouiller dans un des placards d'une des salles dont il avait interdit l'accès à Eléonor. Celle-ci contenait tout un tasd de viole de différenetes tailles et de différentes couleur. Le demi-drow hésita une seconde avant d'en prendre une contenant un liquide ambrée.

Revenant tranquillement en direction de son esclave qui continuait à se tordre sur le sol, il empoigna la jeune femme et la força à avaler le contenu de la fiole.

Voilà. Dans quelques minutes, elle s'endormirait comme une masse et se réveillerait le lendemain avec un mal de crâne carabiné. Lui, il pouvait continuer à dormir tranquillement.

Tant, d'images, tant de souffrances, elle n'en pouvait plus, la tête toujours entre les jambes, elle redoutait ce moment. Son maître fut réveillé, allait-il la battre pour qu'elle se taise? Allait-il s'en débarrasser et lui demander de dormir ailleurs ou carrément dehors? Elle n'en savait rien, mais la chose la plus importante pour le moment c'était de faire disparaître toutes ces horreurs de sa tête. Et cela n'allait pas être facile.

Il se leva, d'un pas décidé et s'en alla, ça y est elle venait de faire sa toute première grosse bêtise, pourquoi était-elle comme cela? Peut-être que si il voyait les images qu'elle voyait il réagirait autrement, en attendant il revint, une fiole dans la main, qu'est ce que c'était? Du poisson? De la drogue? Non pas encore ça... Pourtant si, il la força à boire et tout d'un coup tout devint flou, elle distinguait plus les formes des objets, elle suait un peu puis s'effondra sur sa couverture et dormit jusqu'au matin.

____________

Au réveil, elle croyait qu'une pierre lui était tombé sur la tête tellement cela lui faisait mal, un mal tel qu'elle pensait que sa cervelle allait exploser. Se réveillant doucement en plissant des yeux pour la lumière. Elle se redressa légèrement pour se retrouver en position assise, puis toucha son front, elle était brûlante. Son corps aurait-il mal réagit à ce que son maître lui ai donné? En tout cas elle était pas dans toute sa forme. Se levant avec maladresse et avec beaucoup d'efforts elle voulait se diriger vers la porte. Mais elle titubait tellement qu'elle s'effondra devant celle-ci.

"Mais qu'est ce qui se passe?"

Elle regarda le lit de son maître. Vide. Il est vrai que la matinée était déjà assez bien avancée, mais où pouvait-il bien être?

"Que va-t-il penser en me voyant comme cela?"

Elle suait et c'est quasi en rampant qu'elle regagna sa couverture. Elle tremblait de froid pourtant son corps suait comme par une journée de forte chaleur. Elle restait fortement comme si elle venait de courir plusieurs heures sans s'arrêter.

Pour Azrayen, le reste de la nuit se passa de manière plutôt calme. En fait, à l'exception du réveil disons... sonore et... nocturne d'Eléonor. Il avait plutôt bien dormis en fait. Bon, pour être honnête, le fait que son esclave se mette soudainement à hurler avait eu l'effet non négligeable de pourrir une bonne partie de sa nuit. Pour être honnête, il ne réussi pas à se rendormir après qu'Eleonor lui ai fait sa petite crise de hurlement.

Puisqu'il ne parvenait plus à dormir, Azrayen alla vagabonder dans sa maison. Il ne savait pas vraiment quoi faire, errant sans but précis et pour tout dire, s'ennuyant un peu. La jeune femme, même si elle était toute discrète mettait un peu d'animation dans cette grande grotte qui paraissait maintenant très vide.

Après de longues heures pendant lesquels ils ne fit pas grand chose de très intéressant, Azrayen entendit le bruit sourd d'un corps qui tombait par terre. Eléonor devait être réveillée.

Tranquillement, le demi-drow retourna dans la chambre. Il se mit à paniquer un peu lorsqu'il la fit, suant comme un jour de forte chaleur. Elle était très faible. Il avait sans doute sur-estimé un peu les capacités de l'organisme de la jeune femme à supporter la drogue.

Bon, il allait devoir lui donner un petit coup de main ou elle resterait encore longtemps dans cet état.

Le mercenaire souleva la jeune femme qu'il hissa sans grande précaution sur son épaule pour l'amener dans la salle de bain. Là, il lui passa doucement une éponge sur le front afin de la rafraichir un peu. Elle semblait dans un était second. Toutes la drogue ne semblait pas encore avoir fait son effet.

« Aujourd'hui, tu reste au calme, fini par déclarer le demi-drow. »

Se n'était pas une proposition. En fait, c'était un ordre. Il venait en gros de lui déclarer le programme de sa journée. Elle ne devait pas trop s'agiter pour garder des forces ou elle allait mettre encore plus de temps pour se remettre des effets de la drogue.

« Et lorsque je dis que je veux que tu sois au calme, c'est que tu vas bouger le moins possible. Que je te prenne à être debout et je ferais en sorte que tu reste allongée pour un bon moment. C'est clair? »

Allongée sur sa couverture elle entendit des pas. Son maître arrivait. Non pas ça... qu'est ce qu'il allait encore faire? Encore la droguer? Il fallait pas, son corps ne supportait plus la drogue, elle en avait tellement ingérer qu'une goutte de plus pourrait la tuer. Son maître entra dans la chambre, elle vit un peu de frayeur sur son visage, cela la rassurait un peu sachant qu'il n'allait rien tenter pour la nuire mais d'un autre côté cela l'inquiétait, n'étais-ce pas le résultat qu'il voulait obtenir? Qu'allait-il faire maintenant? Elle était la en sueur à tiré une tête de ... drogué.

Finalement il l'aida à se lever, mettant son bras autour de ses épaules pour l'emmener à la salle de bain où là il prit une éponge et épongea un tantinet son visage. Cela lui fit du bien, mais elle commença à trembler, elle n'avait pas froid pourtant, elle suait comme par une journée de forte chaleur. Serais-ce encore un effet secondaire? Allait-elle vraiment tomber malade avec cette portion de drogue de trop?

Son maître lui ordonna de rester couchée toute la journée, ce n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde, elle ne lui désobéirait point surtout qu'en réalité elle n'arriverait pas à lui désobéir.

"Maître... "

Elle voulait lui dire qu'elle a été drogué pendant plusieurs années, cela pourrait peut-être l'aidée à survivre.
Eléonor était si faible qu'elle cherchait ses mots durant plusieurs minutes avant d'en prononcer quelque uns.

"Drogué, avant. Pendant longtemps."

Ses yeux se remplirent de larmes alors qu'elle tremblait encore, elle aurait bien voulu arrêter son geste hier soir mais elle était si bouleversée par les images qu'elle voyait défilé qu'elle ne c'était même pas rendu compte du produit qu'il lui avait ingérer.

" Je veux pas vous laisser "

Dit-elle une dernière fois avant de s'évanouir.

La jeune femme grelottait et suait à grosse goute. Étrange mélange qui laissait le demi-drow sceptique. La dose qu'il lui avait donné était certes sans doute un peu importante. Cela devait bien l'assomer. C'était certains. Mais là, c'était trop fort. Elle n'était pas sensée se retrouver dans cet état. Là, elle était à deux doigts de lui claquer entre les mains. C'était pas normal.

Eléonor sembla d'un coup avoir quelque chose à lui dire. Il ne fallait pas qu'elle gâche ses forces au point ou elle en était. Mais si elle avait l'explication de se qui lui arrivait, il fallait en même temps qu'elle la lui donne. Il y avait forcément quelque chose qui avait perturbé l'effet de la drogue qu'il lui avait fait avaler.

"Maître... "

Azrayen soupira légèrement. Elle aurait put se passer de l'appeler maître ce coup-ci. Il n'était pas du genre à la frapper et en plus, se n'était pas le moment de gâcher des forces. Il le lui en aurait pas voulut. Bon sang, il allait vraiment falloir qu'il mette un ou deux trucs au point avec elle.

"Drogué, avant. Pendant longtemps."

Ses yeux se remplirent de larmes et elle recommença à trembler.

Si elle avait été droguée par le passé, se serait logique qu'elle ait une réaction aussi violente que cela. Il allait falloir qu'il trouve une solution rapidement. Et une bonne solution. Elle n'allait pas pouvoir rester dans cet état longtemps. Il fallait qu'il trouve quelque chose.

Le mercenaire se mit à se creuser la tête. En tant qu'esclave, elle n'allait certainement pas aimer qu'il prenne soin d'elle.

" Je veux pas vous laisser "

Elle s'évanouit soudainement.

Un peu paniqué, Azrayen fit la première chose qui lui passa pas la tête. Il plongea entièrement la jeune femme dans la bassine d'eau. Il lui attacha un poignet au rebord avec une serviette pour qu'elle ne glisse pas avant de se noyer.

Il courut à nouveau en direction de son armoire qui contenait toute ces fameuses fioles et en prit plusieurs avec lui.

Retournant en direction de la salle de bain aussi rapidement que possible, il trouva Eléonor dans la bassine, toujours inconsciente. N'y allant pas par quatre chemin, le demi entra dans la bassine et fit glisser le contenu des fioles dans la gorge de l'esclave. Ces fioles allaient l'aider à reprendre conscience et à éliminer plus facilement les drogues qu'elle avait avalé.

Eléonor s'était évanoui en avouant à son maître qu'elle ne voulait point le quitter, depuis tant d'années elle ne s'était jamais sentie aussi bien avec un ... maître. Il était gentil, et ne lui donnait jamais trop de travail, entre autre, ce n'était plus trop un maître, mais comme un père qui donnait quelques tâches ménagères à faire.

Elle ne voulait en aucun cas quitter cette vie où elle se sentait de mieux en mieux, certes cela pouvait empirer, mais pour le moment elle ressentait un tantinet de bonheur, pas encore le bonheur complet mais cela lui faisait déjà beaucoup de bien.

Durant son inconscience, Eléonor se voyait pour la millième fois, libre. Mais ce rêve ne dura pas longtemps car elle sentit plusieurs liquide entrant dans sa gorge ce qui la ramena lentement à la vie réelle. Il fallait plusieurs secondes pour qu'elle réalise où elle se trouvait. L'esclave se trouvait dans une grande bassine qui généralement servait à se laver. Et par dessus tout elle y était tout habillé et en compagnie de son maître, sa première réaction fut d'être surprise et un peu apeuré de le voir aussi près d'elle. Mais après réflexion elle se rendit compte qu'il venait en réalité de la sauver.

Des fioles en mains, fioles qui ont servit à la ramener de son inconscience où elle se voyait si bien. Encore sous de le choc de le voir aussi près, dans un geste d'inconscience elle se colla légèrement à lui entourant son torse de ses bras et déposa sa tête contre celui-ci puis murmura.

"Merci, Maître "

Elle s'écarta après plusieurs secondes réalisant la gravité de son geste. Le pire c'est qu'elle avait apprécié cela. Il fallait en aucun cas que cela se reproduisent au sinon elle le fâcherait surement.

"Veillez m'excusez Maître, je ne sais pas ce qui m'a prit. "

En voulant se lever elle se rendit compte à quelle point elle était mouillée, ses vêtements lui collait à la peau, elle cherchait donc un tissu assez grand pour l'envelopper.

Azrayen était penchée sur son esclave et lui versa une nouvelle fiole dans la bouche. D'un geste vif, il lui pencha la tête en arrière, fermant sa bouche d'une main, il massait alors sa gorge pour la forcer à avaler malgré son inconscience.

« Ne meurt pas, murmura-t-il. »

C'était vraiment injuste. Il s'était enfin attaché à quelqu'un, ou plutôt supportait la présence d'une autre personne. Et voilà que cette personne était en train de lui claquer entre le doigts. Mais qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter un truc pareil?

*Allez, ouvre les yeux. Mais ouvre donc les yeux espèce de gourde.*

Bon, se n'était pas gentil de penser ça. Eleonor était loin d'être une gourde. La panique lui faisait dire n'importe quoi. Il ne voulait pas qu'elle meure alors qu'il commençait à peine à supporter la présence d'un autre être vivant a proximité. Se n'était pas pour le voir mourir maintenant.

Finalement, après de longues secondes incertitude, Eléonor fini par ouvrir les yeux.

Sa première réaction fut d'être surprise. Un nuage de peur passa sur son visage. Elle devait être en train de se demander se qu'elle faisait tout habillée dans cette bassine pleine d'eau, qui plus est avec son maître tout aussi habillé qui avait de l'eau jusqu'à la taille et s'était penché sur elle.

Soudain, il se passa quelque chose qu'Azrayen n'aurait jamais pu imaginer. Il aurait très certainement ri au nez de la diseuse de bonne aventure qui lui aurait raconté cette histoire la veille. Eléonor le prit dans ses bras et le sera contre elle, déposant sa tête contre son torse. Le mercenaire en resta complètement paralyser, ne parvenant plus à dire quoi que se soit. Ni même à faire le moindre geste. Elle lui murmura quelques mots à l'oreille.

"Merci, Maître "

Après quelques secondes passés dans cette position, elle sembla retrouver ses esprits et s'écarta un peu précipitamment.

"Veillez m'excusez Maître, je ne sais pas ce qui m'a prit. "

Azrayen était toujours aussi médusé par se qui venait de se passer. Son cerveau venait de disjoncter un moment. Il sourit très légèrement. Mais cela s'apparentait chez lui à un très léger haussement de la lèvre.

« Se n'est rien, la rassura-t-il d'un geste de la main. »

Certainement depuis la première fois qu'elle le voyait, le demi-drow paraissait heureux. Depuis quant ne s'était-il pas sentit aussi bien? Il ne s'en souvenait même plus pour tout dire.

Il sortit de la bassine alors qu'Eléonor cherchait quelque chose afin de se couvrir un peu. Il la regarda, lui souriant légèrement. Non, vraiment, se n'était rien. Elle s'était laissé emporter par ses sentiments. Il ne pouvait pas lui reprocher d'avoir un cœur.

Soudain, le mercenaire se figea. Son sourire disparut, remplacé par une grimasse de dégouts et de rage. Il ne regardait pas Eléonor. En fait, il ne regardait rien en particulier. Cette grimasse n'était destinée à nul autre que lui même.

Ses mains se mirent à trembler, ses jointures blanchies tant il serrait les points.

D'un coup, il quitta la salle de bain et se précipita dans la chambre. Il saisit un des oreillers et le plaqua sur son visage avant de se mettre à hurler. Des larmes de rages coulant sur ses joues. Mais qu'est-ce qui lui arrivait? Comment pouvait-il encore avoir des sentiments après tout se qu'il avait vécut. Il n'aurait pas dut. Se n'était pas juste. Pas juste du tout. Il n'aurait dut rien ressentir lorsqu'elle l'avait prit dans ses bras. Rien du tout. Rester froid et stoïque comme il l'avait toujours été et le serait toujours.

Le demi-drow poussa un nouveau hurlement étouffé par l'oreiller. Mais à quoi est-ce qu'il pensait? Se qu'il avait crut ressentir. Ce sentiment qui l'écœurait tant: l'amour. Il n'y avait pas le droit. Il n'en avait jamais eu le droit. Se n'était pas pour les gens comme lui. Il allait encore engendrer une abomination dont le monde se serait bien passé si il aimait quelqu'un. Il y avait suffisamment de monstruosité dans ce monde sans avoir besoin d'en rajouter.

Il détestait ce sentiment plus que tout. Parce qu'il lui était interdit et parce qu'il faisait trop mal. Il avait aimé ses parents et les avaient tout les deux perdu. Ils l'avaient abandonné.

Le demi-drow poussa un nouveau hurlement dans son oreiller alors que, recroquevillé sur son lit, son corps était toujours secoué de sanglots.

Mais qu'avait elle fait encore? Quelle était ce geste qu'elle n'a pu contrôler? Pourquoi ce geste de tendresse alors qu'elle en avait jamais eu? Ou bien était-ce justement pour cela qu'elle l'ai prit dans ses bras? N'ayant jamais eu de tendresse, cela lui manquait peut-être? Mais comment cela pouvait il lui manquer alors qu'elle n'y à jamais vraiment goutée? Toutes ces question et ces incertitudes lui passaient en ce moment même dans son esprit.

Son maître, qui ne resta pas plus longtemps dans la bassine, s'en alla assez vite de cette salle pour se diriger vers une autre pièce. Elle en profita pour sortit à son tour de la bassine. Elle se sécha puis enfila sa toute première robe descente pour faire sécher le reste ensuite. Elle fut saisie lorsqu'elle entendit un cris étouffée, cela ne pouvait être que son maître, c'est donc au pas de course qu'elle essaya de la trouver.

Finalement il était dans sa chambre, sur son lit, larmes aux yeux, étouffant encore ces cris dans un de ses coussin. Eléonor ressentit une pêne profonde et voulut le serrer encore plus fort mais si c'était sa tendresse qui l'avais mit dans cette état alors il valait mieux qu'elle ne fasse pas ce qu'elle voulait faire. Il fallait pourtant l'aidé, de quelle manière que ce soit.

Sortant de la chambre elle se précipita dans la cuisine pour s'équiper d'un mouchoir et préparé un thé chaud qu'elle apporta ensuite dans la chambre. Elle posa une main sur son épaule et lui chuchota.

" Maître? Tenez, cela vous fera du bien "

La tasse dans une main avec le mouchoir plié sur son poignet, il pouvait facilement prendre ce qu'elle avait apporter. Elle essaya tout de même de le mettre en position assise, cela valait mieux ainsi lorsqu'on boit un thé.

Eléonor n'avait rien dit de plus, mais elle regardait néanmoins son maître. Dans son regard, on pouvait lire son inquiétude envers ses hurlements, avait-il aussi souffert? Elle n'en savait rien, mais elle en était d'un côté certaine.

Pourquoi ressentait-il cela? Les choses comme lui ne le devaient pas. Il n'avait pas le droit de ressentir le moindre sentiment. Il n'en avait pas ressentit depuis tant d'années. Non, non et non. Il n'y avait pas le droit. Alors cela ne servait à rien du tout de se torturer l'esprit avec cette histoire. Mais pourquoi devait-il subbir cette nouvelle épreuve. Il n'en avait pas eu assez? On ne le laissait pas en paix. Toutes ces vies qu'il avaient arracher sans la moindre émotion. Ses supliques qu'il avait fait taire d'un coup de poignard. N'avaient-elles servit à rien? Il ne devait rien ressentir. Cela ne servait à rien. Les sentiments étaient bon pour les faibles. Un jour ou l'autre, on est trahit ou abandonné. Alors à quoi bon?

Et de toute façon, qui pourrait bien vouloir d'un monstre tel que lui? Une abomination de la nature. Voilà se qu'il était. Qui pourrait vouloir d'une chose pareille?

Le demi drow sursauta lorsqu'Eleonor posa une main sur son épaule. Elle lui apportait du thé. Doucement, la jeune femme se mit à chuchoter.

" Maître? Tenez, cela vous fera du bien "

Il pouvait facilement s'emparer de la tasse qu'elle lui tendait. La jeune femme tentait de le forcer à s'asseoir pour qu'il puisse boire plus facilement. Enfin, elle le forçait à le faire sans trop avoir l'air de le forcer histoire de ne pas risquer de l'énerver s'il refusait de bouger. Mais le demi drow se laissait faire, trop abrutit par se qui était en train de se passer pour vraiment réagir.

Elle était... gentille?

Mais pourquoi est-ce qu'elle était gentille? On était pas gentil avec des êtres comme lui. Qu'est-ce que c'était encore que cette histoire? Et ce regard. Elle était en train de se faire du soucis pour lui? Azrayen se sentit trembler de rage. Non non et non. Elle ne devait pas se faire de soucis. Elle ne le devait pas. Se n'était pas normal qu'une humaine se fasse du soucis pour un demi drow. Pas normal du tout.

L'air un peu dégouté toujours peint sur le visage, il repoussa la tasse de thé qu'elle lui offrait et braqua son regard dans sa direction.

« Pourquoi es-tu gentille? On est pas gentil avec des monstruosités comme moi. Alors pourquoi l'es-tu? »

Il était parfaitement sérieux et cela se voyait qu'il pesait chacun des mots qu'il venait de dire. Tous sans exception. Mais également qu'il attendait une réponse. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Il fallait qu'elle s'explique maintenant.

Se tournant sur lui même pour pouvoir boire ce qu'Eléonor lui avait apporter, le maitre était énervé, cela elle pouvait le comprendre. Assis sur l'extrémité de son lit, la tasse à la main, il la repoussa d'un coup pour la foudroyer du regard, enfin c'est ce qu'Eléonor ressentait en le fixant à son tour. Une question se posa. Une question à laquelle Eléonor arriverait très bien à répondre.

« Pourquoi es-tu gentille? On est pas gentil avec des monstruosités comme moi. Alors pourquoi l'es-tu? »

Elle se redressa un peu pour arriver à sa hauteur, toujours placée à côté de lui. Ensuite elle se tourna pour enlever une partie de son haut. Ce qui laissait place à sa cicatrise qu'elle lui avait montré quelques jours plus tôt.

" Vous me demander pourquoi je suis gentille avec vous? Ce que j'ai fais dans le bassin n'est rien comparé à ce que vous m'avez offert. "

Se rhabillant elle le regarda, soutenant son regard, pour une fois elle osa le regarder dans les yeux, ses yeux remplis de colère comparé aux siens qui ne voulais exprimer qu'une seule chose : Sa reconnaissance.

" Depuis que je suis votre esclave, vous me traiter différemment, vous êtes gentil avec moi, alors comment ne pourrais-je pas être gentille avec vous? Surtout que c'est à cause de moi que vous êtes dans cet état, je pensais qu'une tasse de thé pourrait vous aider, mais si vous voulez que je ne sois plus gentille, alors je ne le serais plus car je n'ai point envie de vous voir souffrir maître "

Eléonor parlait normalement, sans avoir de voix qui tremblait, elle appréciait son maître et s'y était attachée, en réalité elle voulait le voir sourire, le voir heureux en quelques sortes, et elle était prête à faire n'importe quoi pour que cela se réalise.

" Pour moi vous n'êtes point un monstruosité, vous m'avez en quelques sortes sauvé la vie, et ça plusieurs fois ! Je ne peux faire autrement que vous être reconnaissante. "

Elle baisa enfin la tête, en y réfléchissant encore une fois, elle serrait restée auprès de ces marchands encore bien longtemps si il n'avait pas apparu. La jeune esclave leva ses poignets ses plaies cicatrisaient bien, c'était encore grâce à lui.

" Je suis ici pour vous servir, alors vous n'avez qu'a parler, et j'exécute. "

Un bref rappel qu'elle n'était pas là en tant qu'amie qui essayait de le consoler mais en tant qu'esclave qui s'inquiétait pour son maître qui prenait très bien soin d'elle. Au point ou elle en était en ce moment même, elle préférait renoncer à sa liberté pour rester avec lui car elle ressentait quelque chose pour lui qu'elle n'avait encore jamais ressentit auparavant. Quelle était cette chose? Ça elle ne pouvait le définir.

Eléonor ne broncha presque pas. Mais son visage sembla se fermer. L'esclave se redressa et, toujours à côté de lui, elle se retourna pour enlevé une partie de son haut pour dévoiler la cicatrice qui marquait sa peau, marque de son ancien maître avant qu'elle ne se retrouve à nouveau entre les mains des marchands d'esclaves. Puis, entre les siennes.

" Vous me demander pourquoi je suis gentille avec vous? Ce que j'ai fais dans le bassin n'est rien comparé à ce que vous m'avez offert. "

Elle se rhabillat et le regarda dans les yeux. Elle lui était reconnaissante. Lui était en colère, mais elle, elle lui était reconnaissante. Enfin, elle ne devait pas comprendre le motif de sa colère. Les gens ne comprenaient jamais. Pourquoi est-ce qu'elle en serait capable? Quoi qu'il lui offre, il restait toujours d'une part une erreur de la nature et d'autre part, celui qui la privait de sa liberté. Alors qu'est-ce qu'il pouvait bien lui avoir offert pour justifier qu'elle ne lui en voulait pas?

" Depuis que je suis votre esclave, vous me traiter différemment, vous êtes gentil avec moi, alors comment ne pourrais-je pas être gentille avec vous? Surtout que c'est à cause de moi que vous êtes dans cet état, je pensais qu'une tasse de thé pourrait vous aider, mais si vous voulez que je ne sois plus gentille, alors je ne le serais plus car je n'ai point envie de vous voir souffrir maître "

Le visage d'Azrayen resta de marbre. Il attendait juste qu'elle continue sans rien dire. Sans bouger d'un centimètre. Il y avait eu du chemin depuis qu'il avait dut lui arracher littéralement son prénom. Elle ne bredouillait même pas.

" Pour moi vous n'êtes point un monstruosité, vous m'avez en quelques sortes sauvé la vie, et ça plusieurs fois ! Je ne peux faire autrement que vous être reconnaissante. "

Elle baisa la tête. Elle n'avait pas comprit se qu'il tentait de lui dire. Non, elle ne l'avait pas comprit du tout. Puis, elle lui montra ses poignets qui cicatrisaient bien. Essentiellement grâce à l'ongan qu'il lui avait donné.

" Je suis ici pour vous servir, alors vous n'avez qu'a parler, et j'exécute. "

Bref rappel qu'elle était son esclave. Azrayen soupira.

« Je t'ai déjà demandé de faire quelque chose. De te reposer. Alors repose toi. »

Il ne savait pas se qu'il devait faire. Non, il n'en savait rien du tout. Il passa un moment à hésiter avant de s'allonger à nouveau sur le lit. Sans sourire ni rien dire. Heureux, il ne l'était pas depuis bien longtemps. Eléonor risquait d'attendre longtemps avant de le voir seulement esquisser l'ombre d'un sourire.

Elle n'avait pas comprit pourquoi il était un monstre. Mais d'un autre côté, elle était sans doute trop humaine pour ça.

Alors que l'ordre de son maître était claire, Eléonor resta là encore quelques secondes avant de se coucher à moitié sur la couverture. Elle savait ce qui n'allait pas, c'était surement en rapport avec les deux pièces interdite. Elle voulait parler mais elle n'osa pas, le faite de la voir là couchée sur son lit à moitié désespérée lui faisait étrangement mal au cœur. Elle ne pouvait attendre plus longtemps.

"Maître? J'ai ressentit de drôle de vibration la première fois que je suis passée à côté de l'une des deux portes interdite "

Elle n'avait pas le choix de passer devant pour accéder à une autre pièce donc cela, il ne pouvait le lui reprocher.

" A chaque fois que j'y passe, je sens l'odeur du sang, et j'entends de petits hurlements... Au début je pensais que je devenais folle, mais j'ai très vite comprit ce que vous fessiez dans cette pièce. Je n'ai pas peur de vous, car vous êtes très doux et très gentil avec moi, on ne peux espérer mieux comme maître. Même si vous croyez être une abomination, ce que vous faîte pour moi, race inférieur à la vôtre, prouve bien le contraire. Si on vous paye pour faire cela, c'est qu'en réalité ces personnes méritaient châtiments. Vous êtes quelqu'un de bien et sachez qu'au moins une personne vous aime sur cette terre "

Elle n'était pas en train de déclarer sa flamme, loin de là, elle ressentait quelque chose pour lui, mais ce n'était pas de l'amour, enfin c'est ce qu'elle en déduit mais elle n'a jamais ressentit quoi que ce soit à part de la haine.

" Sans vous je ne serais rien Maître. Alors pour moi vous n'êtes point une abomination. "

Elle s'enroula dans sa couverture pensant avoir été trop loin. Pour la première fois elle aurait bien voulut être blotties dans les bras d'un de ces parents pour recevoir du réconfort. Ses parents lui manquait, l'affection elle même lui manquait même si elle ne savait pas trop ce que c'était. En pensant à tous cela, Eléonor finit par s'endormir, son sommeil fut agité, elle rêve de plusieurs chose qui lui firent peur.

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Quelques heures plus tard, en fin d'après midi, la jeune esclave se réveilla, constant que son maître s'était endormit lui aussi et qui dormait encore, elle alla donc faire ces tâches journalière, ce qui voulait dire, faire le ménage et préparer le souper, l'humaine décida de se taire, et ce pour un bon bout de temps car elle avait honte de c qu'elle avait dit, tellement honte et elle avait surtout peur d'une mauvaise réaction de la part de son maître, c'était bine mieux avant, quand elle ne voulait pas parler. Vaux mieux revenir aux bonnes habitudes. C'est dans un silence que le repas fut dévorée, Eléonor ayant finit d'avoir fait ce que son maître lui ordonna de faire pouvait retourner sur sa couverture. Elle y resta un bon moment, la nuit était tombée, et le maître n'était pas encore venu se couchée, c'était normale vu comment ils ont dormi ils n'étaient point fatiguée. Pourtant Eléonor ne bougea pas de sa place elle restait là, plantée le regard dans le vide. Elle ne savait pas encore que d'ici peu elle ferrait une rencontre qui bouleversera sa vie toute entière, une rencontre dont elle aurait bien besoin. Pendant plus d'une heure Eléonor serra son coussin dans ses bras, cela lui apportait une certaine satisfaction car par mégarde elle avait goûtée à l'affection en offrant ce câlin à son maître.

Pour finir elle s'endormit à nouveau ne s'inquiétant plus pour son maître. Demain serrait un autre jour.

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