A la recherche d'une rencontre fortuite.. [Public]

]L’ambiance était au beau fixe dans cette auberge modeste de la capitale. Ce soir, les gens venaient, et autour d’un verre discutaient de leur journée, des dernières rumeurs… Quand à Ralgar, il venait tous juste d’arriver, il était partit de Sainte-Berthilde il y a quelque jour à la demande de son oncle, le Marquis de Sainte-Berthilde. En effet ce dernier avait estimé bon que son neveu vienne voir la vie qui régnait à la cour de Diantra. A peine arrivé, Ralgar avait quitté le château afin de découvrir un peu la ville. Après quelques heure à flâner par ci par la, il décida de passer la soirée dans une auberge, où il pourrait, peut être, profiter de la compagnie d’une fille.

Agé d’à peine dix huit ans, Ralgar avait la naïveté juvénile de certain adolescent, et il était reconnu, à Sainte-Berthilde, pour ces aventures, plus ou moins, extraverties. De plus il avait toujours aimé le peuple, se mêlait à la foule, rencontrer des badauds, des roturier, tout cela l’avait toujours existé. Néanmoins, ce soir, son oncle l’avait obligé de sortir avec des gardes du corps, quatre molosses à la mine sombre vêtus de cotte de maille et de tunique blanche portant le blason de Sainte-Berthilde. Quand à Ralgar, il portait une élégante tenue de voyage en satin verte, contrastant magnifiquement avec sa longue chevelure dorée qui tombait en cascade.

Ils entrèrent alors dans la taverne, durant un instant, la grande majorité des gens présent dévisagèrent les nouveaux venus, puis tout redevint normal. Le groupe, mené par Ralgar vint s’asseoir à une table prés de la cheminer, et ce dernier commanda de solides portions de nourriture et boisson pour lui et ses hommes. Affichant un sourire avenant et affable, Ralgar scrutait la scène…

Après s'être promené dans un grande partie de la capitale des humains, Idrissial était complètement las de marcher. Alors qu'il déambulait dans les rues, il vit une auberge d'apparence modeste. La clameur étoufée qui en sortait attestait de la bonne fréquentation de l'établissement.

"Parfait, dans tout ce monde je passerais un peu plus inaperçu."

L'elfe rajusta sa capuche et vérifia rapidement que ses oreilles et ses cheveux étaient correctement dissimulés. Ceci fait, il poussa la porte.
Le tumulte des conversations s'interrompit le temps que les clients le dévisage et reprirent aussitôt de plus belle.
Idrissial remarqua une petite table libre dans un coin assez sombre et relativement près de la porte et s'y dirigea d'un pas vif. Il commanda au passage des fruits secs et de l'eau et demanda qu'on lui amène.

Il s'approcha de la table et en fit de tour afin de s'assoir sur la chaise qui lui permettait de voir l'assistance.
Alors qu'il sondait l'assemblé, il remarqua un jeune homme qui en faisait de même. A sa table se tenait quatre hommes vêtu de la même manière et dont le tabard était frappé d'un blason qu'Idrissial ne connaissait pas. Visiblement ces derniers étaient là pour protéger l'humain.
Et il croisa son regard. Pendant un fraction de seconde. La silhouette de l'aubergiste lui boucha la vue. Le tavernier déposa les fruits et l'eau et l'elfe fit tinter quelques pièces sur la table. Le gros homme s'en empara rapidement et repartit derrière son comptoir.

Le jeune ne l'avait pas quitté des yeux.

Quel beauté, quel regard, quel élégance… L’homme dévisageait ouvertement Ralgar. Mais qui pouvait il être ? La plupart des gens présent dans l’auberge était des citadins à peine dégrossi : tout prêt un poissonnier encore tout puant raconté à qui voulait l’entendre que sa femme l’avait trompé avec un cordonnier, et qu’il allait tuer ce salaud. Bref l’ensemble des gens puait la médiocrité, sauf cet homme, pourquoi ? Ralgar n’aurait su l’expliquer. Ralgar reprit un verre de vin et le but d’une traite. L’homme le dévisageait encore, mais qui pouvait il être ? Certes Ralgar lui-même n’était vraiment pas très discret, vêtu telle un noble et escorté par quatre gros malabar il avait attiré les regard de plus d’un passant. Mais son oncle lui disait sans cesse qu’il n’avait pas à craindre ce qu’il était, et que tant qu’il respecterait les gens, tout irait bien. Mais qui pouvait il être ?

La plupart des gens détournés les regards, pourquoi ? Ralgar n’aurait aussi pu le dire. Les petit gens avait souvent peur des seigneurs, les prenant souvent pour des troubles faits, qui peu soucieux de la vie des autres, sacrifiaient la vie du peuple afin d’acquérir un peu plus de pouvoir. Surtout que les gardes de Ralgar portaient l’emblème de Sainte-Berthilde, et même pour le badaud le plus perdu, l’emblème du Lion doré triomphant sur champ azur était connu du tous.

Pourtant cet homme ne semblait craindre Ralgar… cherchait il la bagarre ? Naguère il avait déjà eu affaire à ce genre d’individu, qui sous l’influence de l’alcool, se prêtait facilement à casser du nobliau. Néanmoins cet homme ne semblait être de cet acabit . Etait il le frère d’une fille, qu’il aurait jadis perverti ? peut être… Maius Ralgar aimait joué, alors d’une nature assez avenant ce dernier se décida à faire le premier pas, il s’approcha du jeune homme.

Bonjour, mon ami, je vois que vous êtes seul ce soir, et je vois à votre posture que vous ne souffrez d’être quelqu’un de commun, pourquoi ne pas se joindre à nous, nous pourrions boire et discuter, je suis pour ma part fort curieux de ce qui se passe à l’extérieur de ces grande villes, allez venez ! C’est moi qui invite !

Edit Admin : Attention , tu passes en dessous des six lignes , grossir la taille de son texte c'est tricher !

[Excusez moi, mais j’avais vraiment peu de temps :s]

Le jeune homme s'était levé. L'elfe le regarda s'avancer gracieusement jusqu'a lui.
L'homme lui proposa de venir à sa table. Pesant le pour et le contre, il examina les quatre gardes et le curieux personnage. Les quatre gardes semblaient en bonne condition physique, assez grands et visiblement soucieux de leur protégé vu les regards insistants qu'ils portaient sur lui. Le jeune homme non plus n'était pas en mauvaise santé, il respirait la joie aussi. Et ses vêtements le démarquait terriblement des autres clients. La où certain portaient des loques, des haillons ou bien étaient défroqués, lui arborait des vêtements tous plus précieux les uns que les autres.

"Que me veux-t-il ? Qui-est-ce ? Pourquoi m'invite-t-il ?" pensa-t-il,
"J'accepte ton invitation, jeune homme. Permet moi de me présenter. Je m'appelle..."

"Bon sang, j'ai failli me trahir. Quoi de mieux que mon nom pour dévoiler mes origines."

"Arathos." dit-t-il.

L'elfe se leva prit ses fruits et son verre d'eau et alla s'installer chez l'inconnu.
Idrissial n'était pas fier. Il s'éloignait de la porte et avançait vers les quatre gardes qui ne semblaient pas ravi de le voir. Il s'installa, mangea quelques fruits, but une rasade d'eau et lança un atonique : "Oui ?"

Alors, ce n’était donc pas à cause d’une fille, non cet homme était tout juste étrange. Bon… la curiosité de Ralgar le poussa à en savoir plus. Il semblait néanmoins avoir peur, peut être les gardes ? Il est vrai que ces molosses étaient vraiment terrifiants. Malgré le nom qu’ils portaient, de Garde Blanche, ils ne portaient guère bien leurs noms. Ils étaient pour la plupart de terrifiant mercenaire, qui vouaient une fidélité inébranlable vis-à-vis de leur maître, le Marquis. En effet la fortune de son oncle favorisait ce genre de fidélité. Bien entendu il connaissait assez bien ses hommes, et leurs familles, pour ne pas craindre de trahison.

L’homme vint donc s’asseoir à la table du jeune noble et donnât son nom : Arathos. Il avait certes donné un nom, mais un aura de mystère auréolé encore autour de lui, pourquoi, alors qu’ils étaient à l’intérieur, cet homme gardait il sa capuche ? Etrange, néanmoins Ralgar se jura de percer son secret.

De plus cet homme était vraiment gigantesque, à vue de nez, environ deux mètres. Etre aussi grand ne passait pas inaperçu, mais malgré cela, et malgré encore sa musculature fortement développée, cet homme gardait une finesse, une souplesse, notamment au niveau du visage et dans sa façon de se déplacer. Tout cela donnait un portait à la fois agréable et mystérieux.

Pour ma part je me nomme Ralgar Kal’Halam… Puis il regarda ses gardes du corps. Veuillez excusez les gardes de mon oncle, ils sont fort sympathique, mais peu enclins à sympathiser avec des étrangers… Ralgar se resservit un verre et reprit. Alors qu’es qui vous amène ici à Diantra ?

Le bourgeois, car il n'était visiblement pas noble, lui précisa que ses anges gardiens n'étaient pas méchants, seulement peu ouverts avec les inconnus.

"Réaction normale quand on y pense. Surtout si l'on doit protéger une personne."

Là le jeune lui demanda ce qu'il venait faire à Diantra.

"Oh, si vous saviez. Bien peu de choses en fait. J'aime bien voyager et Diantra est une destination obligatoire pour tout vagabond."

Nouveau mensonge. En partie. Néanmoins l'elfe se sentait mal à l'aise. Il avait honte de mentir à ce jeune homme qui tout compte fait ne ferait pas de mal sans raison valable. Mais la prudence l'emportait sur l'apparente sérénité qui se dégageait de l'aristocrate.

"Ce n'est qu'un inconnu. Je sais de lui que son nom. Pourquoi tout lui dévoiler?"

La joute cérébrale qu'il se livrait se voyait. Une légère pellicule de sueur se formait sur son front. Si son interlocuteur le remarqua il ne fit aucune remarque.

Après avoir passer la journée à errer dans Diantra, sans trop savoir ce qu'elle cherchait, Isil s'était finalement mise en quête d'une auberge qu'elle n'avait pas mit longtemps à trouver. C'était une bâtisse modeste, à en juger les éclats de voix que l'on pouvait entendre de l'exterieur, il y avait du monde. Esperant qu'il reste une chambre, la sang-mêlé poussa la porte en bois massif et jeta un rapide coup d'oeil alentours. Malheureusement il n'y avait plus de places libres. Isil s'apprêtait à partir quand elle apperçu une chaise non occupée à une table que six personnes entouraient. Sans les détailler plus que nécéssaire, elle commanda des légumes et de l'eau puis alla s'asseoir.
Comme tous se taisaient, elle prit la parole.

- Je ne vous dérange pas ?

Elle but une gorgée d'eau, dévisageant rapidement ses interlocuteurs. Il y avait cinq humains donc. Dont trois, imposants, portaient un tabard. Le quatrième homme était si richement vêtu que la sang-mêlé se demanda ce qu'il pouvait bien faire dans un endroit pareil. Quant au cinquième étranger, il portait une capuche. A l'intérieur... Après tout, chacun fait comme il veut. Isil reposa son verre, attendant une réponse à sa question restée en suspens.

Alors que sa conversation avec l'humain se lancait, une parfaite inconnue entra dans la taverne et vint s'asseoir à leur table. Et avec la plus grande impudeur elle demanda s'il elle ne gênait pas.
Idrissial jeta un coup d'œil inquisiteur vers elle. La première chose qu'il remarqua fut ses flèches qui dépassaient de son dos. C'était donc une guerrière. Une bien belle guerrière en tout cas, elle semblait grande, visiblement en bonne santé. Ses cheveux blonds reflétaient la lumière des lustres crasseux suspendus inégalement sur le plafond, ce qui contrastait avec les deux étranges marques qu'elle portait sur le visage. Idrissial continua son examen, il découvrit une armure plutôt simple, mais probablement robuste. Chose étrange se dit-il, pourquoi un archer s'encombre-t-il d'une armure ? Question à la laquelle il trouva rapidement une réponse quand il vit le pommeau d'une épée, trop étincellant pour être vraiment usé. L'elfe remarqua aussi quelque chose de familier a sa race, mais aussi différent. Cette curieuse sensation de sentir un membre de sa famille refit aussi son apparition. Mais cependant moins forte qu'avec l'elfe noir qu'il avait croisé en route. Qui donc et surtout quoi donc était-elle ?

"Vous ne me gênez pas. Je suis l'invité de ce messieur. Mais qui êtes vous ?"

demanda Idrissial d'une voix plus froide qu'il ne l'avait voulu.

C'était peux-être une elfe chargée de le ramené, doté de grand pouvoir, ce qui expliquerait pourquoi il ressentait cette sensation. Cela expliquerait aussi son acoutrement. Une femme pour l'amadouer...

"Non ! Je ne sais rien d'elle. Ce n'est si ca se trouve qu'une inconnue qui souhaite se reposer un peu. Mais pourquoi cette sensation ?.."

Isil commence à manger, sans se préoccuper du regard inquisiteur de l'étranger à la capuche, visiblement irrité. Si les hommes l'étaient, ils ne le montrèrent pas. Un groupe de personne entra, puis voyant que l'auberge était bondée, repartit comme il était venu. Le premier inconnu s'adressa à elle.

- Vous ne me gênez pas. Je suis l'invité de ce messieur. Mais qui êtes vous ?

Le ton froid contrastait étrangement avec ses propos. Il était évident qu'elle le dérangeait. Alors, il voulait jouer à ça ? Très bien. Isil lui répondit sur le même ton, une lueur amusée dans le regard. Certains éclats de voix de couvraient la sienne.

- C'est important ?

Une question purement rhétorique. Elle terminerait son repas, prendrait une chambre, puis repartirait le lendemain matin, sûrement pour se rendre à Aleändir. Cet étranger avait été froid avec elle, elle ferait de même avec lui. Et ce petit jeu prometait d'être amusant. Isil jeta un regard au... noble ? sans cesser de se demander ce qu'il pouvait faire ici. Le contraste entre cet homme et l'établissement devenait véritablement comique, si bien que la sang-mêlé retint un sourire, amusée. Vraiment, c'était très étrange.

[Désolée, c'est vraiment court =s]

La réponse de la jeune femme était acerbe. Idrissial s'en voulait vraiment de ne pas avoir été chaleureux. Maintenant la guerrière ne semblait pas vouloir dévelloper la conversation.

"Excusez-moi. J'ai oublié de me présenter. Je suis Arathos."

L'elfe préféra réutiliser son faux nom, afin de ne pas éveiller les soupçons. Car même s'il regrettait d'avoir été froid, il n'allait tout de même pas lui donner son vrai nom. Personne n'était sensé savoir qui il était ni ce qu'il était réellement.
Cependant autre chose l'embarrassait. L'élégante demoiselle semblait se retenir de rire. Pourquoi donc ?

- Et moi, Isil. Ne vous en faites pas je ne resterais pas longtemps !"

" Vous connaissez ce... cet homme je suppose. Non ? "

La superbe créature qui se tenait devant lui disait se prénommer Isil. Idrissial était sûr que cela était son véritable nom. Et il était aussi sûr qu'elle n'était pas là pour lui. Qu'il ne s'agissait que de coïncidences. Du moins il éspérait le croire.

Puis, la dénommée Isil lui demanda s'il connaissait Ralgar, son hôte.
"Je le connais, mais pas au sens que vous croyez. Ce sympathique jeune homme m'a invité à sa table. N'y voyant pas d'inconvénients j'ai accepté. Je le connais autant que vous me connaissez."

La jeune fille semblait vouloir lancer la conversation. Mais il en était pas sûr.

L'elfe se cala confortablement sur le dossier de sa chaise, bu d'une rasade ce qu'il lui restait d'eau et commença a grignoter ses fruits secs. Cette jeune femme l'intriguai. Pourquoi était-elle venue à leur table ? Une simple coïncidence ? L'elfe vérifia rapidement que sa capuche était toujours bien ajustée et que ni ses cheveux, ni ses oreilles étaient visibles. Ses grandes et fines mains aussi étaient traîtresses. Cela le stressait, il devenait paranoïaque.
Et la porte s'ouvrit brusquement. Un duo de gardes plutôt imposants firent irruption dans la gargote. Aussitôt un grand silence se fit. Chacun essayait de se faire plus petit que son voisin. Y compris Idrissial qui s'était un peu plus enfoncé dans sa chaise. Il examinèrent rapidement la foule, lorsque quelqu'un les héla et les serra vigoureusement dans ses bras. Visiblement l'homme était saoul et c'était lui que venait chercher les soldats. Il l'empoignèrent fermement et l'emmenèrent avec lui. Dès la porte claquée l'atmosphère se dentendit. Quelques instants plus tard la taverne avait retrouvé son habituel tapage.

"Heureusement que cet homme m'a invité.. Quelle impression aurai-je donné a ces hommes ? Un homme seul, dans un coin sombre, le visage a moitié caché. Et heureusement que mes dagues sont dissimulées. Cette auberge commence à me rendre fou."

La visite des gardes avait troublé Idrissial qui faisait cependant tout son possible pour le cacher.

"Je dois partir au plus vite. Et me trouver une chambre. Mais je ne veux pas froisser cette jeune dame, ni mon hôte." se dit-il.

- Vous êtes sûr que tout va bien ?

Les gardes avaient rendu Idrissial encore plus nerveux qu'il ne l'était. Il voulait passer son stress sur quelque chose, mais il n'avait plus ni fruit ni eau. Alors qu'il allait commander quelque chose, Isil, lui demanda s'il allait bien. Cette question, le figea brusquement une main a moitié levée. Il resta ainsi comme ca quelques instants. Quand il reprit ses esprits, Ralgar et Isil le fixait avec un curieuse expression. L'humain semblait choqué, et la femme froncait ses sourcils comme si elle se concentrait.

"Je vais bien merci. Je vais aller prendre l'air dehors. L'air d'ici m'étouffe un peu."

Le grand elfe se leva souplement. Il commença a se diriger vers la sortie. Et il trébucha. Il avait cru voir un homme lui faire un croche-pied, mais il se rendit qu'une planche de parquet était défaite. Il se releva, voulu dire à ses compagnons de table qu'il allait bien, mais en voyant leurs têtes stupéfaites, il comprit rapidement que quelque chose ne tournait pas rond. Il allait vérifier que sa capuche n'avait pas bougé lorsqu'il se rendit compte que sa capuche avait glissé en arrière..
Il regarda rapidement autour de lui, a sa gauche une grosse barrique le cachait, sur la table a sa droite seul un homme lui faisait face mais il semblait lui aussi en mauvais état, vu le nombre de choppes posées sur la table. Devant lui les quelques qui ont du le voir auront mis cette étrange apparition sur le compte de l'alcool. Ainsi, seul ses deux compagnons l'avait vu. Y était-ils pour quelque chose ? Il réfléchirait après. Pour le moment il se contenta de rajuster sa capuche et se dirigea d'un pas trop rapide et leste pour celui d'un humain vers leur table. Il se glissa entre eux, s'agenouilla, dégaina discrètement ses dagues les pointa dans leurs dos respectif tout en prenant soin de ne pas se faire voir ni des autres clients, ni des gardes du jeune homme. Alors qu'il affichait la tête d'un homme content, il leur dit d'une voix déformée pas le stress, la peur et la honte :

"Si vous parlez de moi, ne serait-ce qu'a une souris. Je me charge de vous retrouver. Et de vous tuer. Vous savez qui je suis, et donc de quoi je suis capable. Retenez bien ce conseil."

L'elfe rengaina ses dagues aussi rapidement qu'il les avait sorti, et se dirigea d'un pas vif vers la porte. Il y était presque lorsqu'il sentit une main sur son épaule...
Il fit demi-tour plus rapidement qu'un humain n'aurais fait un quart de tour. Une jeune et très jolie humaine le regardait fixement une lueur espiègles dans les yeux.. Ses vêtements et son attitude en disait long sur elle.
Une catin.
Idrissial lui fit lâcher prise et posa sa main sur la poignée. Ouvrit la porte et se retrouva à l'air libre.

" Arathor, hein ? "

L'elfe était paniqué. Deux humains savait qu'il n'était pas un des leur. Qu'allaient-ils faire ? Idrissial n'en savait rien. Il savait en tout cas qu'il serait incapable de leur faire le moindre mal.
La rue était animé, cela lui changeai les idées. Il s'amusait a examiner chaque passant. Soudain la porte s'ouvrit. Et il sursauta. C'était Isil. Que lui voulait-elle maintenant ?

" Arathor, hein ? "

"Idrissial. Tel est mon vrai nom."

Elle savait qui il était. Lui ne savait rien d'elle. Ni pourquoi cette étrange sensation de familiarité lui collait à la peau. Qui diable était-elle. L'elfe n'en pouvait plus. Il voulait savoir. Et il saurai.

"Pourquoi ai-je l'impression d'avoir un des mien en face de moi. Tu n'es pourtant pas une elfe physiquement"

Il la fixa. Espérant qu'elle allait être franche.

" Idrissial. Tel est mon vrai nom.

Pourquoi ai-je l'impression d'avoir un des mien en face de moi. Tu n'es pourtant pas une elfe physiquement. "

" On m'en fait souvent la remarque, à vrai dire... Mais je suis une elfe, voilà pourquoi vous avez ce sentiment. "

" On m'en fait souvent la remarque, à vrai dire... Mais je suis une elfe, voilà pourquoi vous avez ce sentiment. "

Cette réponse ne le satisfaisais qu'a moitié. Il savait qu'elle était une elfe. Mais elle était autre chose. Et l'elfe ne savait pas quoi. Idrissial ne savait pas non plus que les elfes coïtez avec d'autres races.

"Qu'êtes-vous... Réellement ? J'ai du mal à comprendre. J'ai toujours vécu reclus dans nos forêts et je ne connais pas grand chose du... Monde."

Il s'en voulait d'avoir dit cela. Si Isil ne voulait pas révéler qui elle était c'était son droit. Après tout il avait fait de même sans se soucier de l'avis d'autrui.

Soudain, il crut percevoir un mouvement derrière lui, à l'angle d'une ruelle. Il jeta un bref coup d'œil mais ne vit personne de spécial. Et cela le dérangeait. Il savait que quelqu'un venait de l'observer. Et il savait aussi que cette personne le savait. Tout cela devenait compliqué et s'enchaînait trop vite.

Il se retourna vers Isil qui le regardai d'un air interrogateur. Sans lui laisser le temps de répondre il lui empoigna le bras et dit

"Venez. Nous discuterons ailleurs."

L'elfe était nerveux, mais faisait de son mieux pour le cacher. Il ne pouvait néamoins s'empêcher de jeter des regards en arrière ou de rajuster sa capuches. Pendant ce temps le grand elfe continuait de traîner Isil...

[Excusé pour mon retard, mais j’était très pris ces derniers
temps ]

Tout s’était passé si vite, tout d’abord une jeune femme, fort belle, ma fois, les avait rejoint. Elle portait une magnifique chevelure blonde, d’un blond éclatant. Ralgar avait toujours eu un faible pour les blondes, et cette dernière…le rendait…curieux, curieux d’en savoir plus. Mais alors qu’il venait tous juste d’apercevoir la jeune femme,
des gardes entrèrent et embarquèrent un homme ivre. Ralgar n’aurait su le dire, mais la venu de ces hommes le mis mal à l’aise, mais pourquoi ?

Puis l’homme encapuchonné se leva et buta contre quelque chose, si bien que sa capuche tomba et dévoila sa chevelure blanche et ses oreille… non de dieu ! un elfe ! Jamais Ralgar n’aurait cru voir un
jour un elfe, et voila qu’un soir, dans une taverne lambda, il tombe nez à nez avec un elfe. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, seul la jeune femme et lui-même remarquèrent l’ascendance de l’elfe. En un clin d’œil, ce dernier était derrière lui et le menaçait avec sa dague, si jamais Ralgar dévoilait ce qu’il avait vu, il serait mort. Excitant ! L’elfe s’envola aussi vite, et la jeune femme lui emboîta le pas. Diantre ! il ne se laisserait pas distançait comme cela, il remarqua alors une catin prés de la porte, et dit à l’un de ses hommes avec sourire, qui en disait long, qu’il allait la voir, qu’il en aurait pour un certain temps. Il laissa son manteau son manteau de velours noir rehaussé d’or à ses hommes, avec une simple chemise en lin, il passerait plus inaperçu.

Ralgar fit mine d’approcher de la femme, et profita de la sortie d’un couple pour sortir. Une fois dehors, le brouhahas était assourdissant. Il faisait nuit depuis moins d’une heure, et déjà les honnête gens rentraient chez eux, alors qu’une autre catégorie de personne commençaient un tout autre travail. Ralgar scruta la foule qui passait, jamais il ne pourrait retrouvé le couple, mais néanmoins il gardait espoir. Enfin il les aperçus au détour d’une rue et les rejoins. La foule était dense, se frayait un chemin était des plus délicat. Mais il y parvint. Il les apostropha, et sur un ton comique dit :

Alors ! Es une façon de quitté les gens ?

" Qu'êtes-vous... Réellement ? J'ai du mal à comprendre. J'ai toujours vécu reclus dans nos forêts et je ne connais pas grand-chose du... Monde. "

" Eh !

- Venez. Nous discuterons ailleurs. "

" Est-ce dans vos habitudes de traîner les étrangères ainsi ?

- Alors ! Est-ce une façon de quitter les gens ? "

" Excusez-nous... Merci encore de m'avoir accueilli à votre table ; sans vous j'aurais été contrainte de manger dehors !

... Vous ne m'avez pas dit comment notre hôte s'appelait... "

La jeune femme était furieuse contre lui. Ce qui était normal après tout, il venait de la tirer contre son gré sans même savoir où ils allaient.

" Est-ce dans vos habitudes de traîner les étrangères ainsi ? "

"Non, et je vous prie de m'excuser. Mais nous étions observés. Et les pulsions que j'ai ressenti n'était pas amicales. Je suis sincèrement..."

L'elfe n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une voix perça la foule :

"- Alors ! Est-ce une façon de quitter les gens ? "

Aegar les avait retrouvé, et il marchait d'un pas vif dans leur direction. Mais le grand Elfe ne vit pas ses gardes du corps.

"Ou sont passés ses gardes ?.. Serait-ce eux que j'aurais aperçu tout à l'heure ? Non, ce ne sont que des armoires à glace. Ces hommes ne prendrait pas la peine de se cacher, sûr de leur force et de leur supériorité en groupe. Qui donc alors ?"

Alors qu'Idrissial réfléchissait à toute cette soirée, il entendit Isil remercier le jeune noble. Il leva les yeux et la vit en train de se masser le poignet.

"Vous ne m'avez pas dit comment notre hôte s'appelait... "

"A moins qu'il ne soit comme moi, vous me comprenez, il se prénomme Ralgar. Et je suis désolé de vous avoir blessée."

L'elfe ne savait que faire. Avec qui devait-il aller, et pourquoi ? Et cette présence mystérieuse le troublait. Qui donc était-ce ? Il était sûr d'une chose. Cette personne l'épiait lui et personne d'autre. Pourquoi surveiller des alcooliques, des mendiants ou de simple citoyens ? Idrissial craignait également qu'il ne se fasse repérer plus vite s'il restait en groupe. Mais quelque chose le retenait, c'était les premièrs individus visiblement amicaux qu'il rencontrait depuis son départ d'Alëandir.

Il retrouva finalement les deux individus. L’elfe mystérieux et la chaleureuse jeune femme. Pourquoi étaient ils partis ? Pourquoi se cacher ? Tant de questions, appelant de nombreuses réponses. Mais une choses était sur, ils avaient peur, mais peur de quoi ? Loin de la cohue de Diantra, Sainte-Berthilde était beaucoup plus calme. Là-bas, il n’y avait que des humais, et si des elfes y vivaient, Ralgar n’en savait rien. Les événements
de ce soir était fort existant pour le jeune Ralgar, âgé d’à peine 16ans, ce dernier n’avait jamais goûté à de tel aventure.

Certes, il s’était quelque battu avec des hommes lors de soirée un peu échauffée. Mais rien d’aussi mystérieux. S’ajoutant à tout cela, la ville de Diantra donné un air de magie à cette aventure .

Isil brisa le silence : "Vous ne m'avez pas dit comment notre hôte s'appelait... "

Alors que Ralgar allait répondre, l’elfe le fit à sa place :

"A moins qu'il ne soit comme moi, vous me comprenez, il se prénomme Ralgar. Et je suis désolé de
vous avoir blessée."

Il n’en est rien, mais pourquoi tant de méfiance ? Serai ce moi qui vous fait si peur ? Dans ce cas je m’en excuse complètement. Mais avant tout, nous devrions songer à partir, mes ravisseurs sortiront d’un moment à un autre et je ne tiens pas à m’encombrer de ce « genre » de nourrice ce soir.

Il n’en est
rien, mais pourquoi tant de méfiance ? Serai ce moi qui vous fait si
peur ? Dans ce cas je m’en excuse complètement. Mais avant tout, nous
devrions songer à partir, mes ravisseurs sortiront d’un moment à un
autre et je ne tiens pas à m’encombrer de ce « genre » de nourrice ce
soir.

Idrissial ne put s'empêcher d'émettre un petit rire. Ralgar venait de prendre pour lui ce qu'il venait de dire alors qu'il parlait en réalité à Isil. En réalité cela lui fit du bien, il était trop stressé ces derniers temps. Puis l'elfe se calma et estima les paroles de Ralgar. Les ravisseurs sont il parlait devait surement être ses gardes du corps, de même que les nourrices. Cet homme l'amusait, en fin de compte. Lui qu'il croyait qu'il était la pour le surveiller.

Toutefois, rester en plein milieu d'une rue de Diantra, en pleine journée n'était pas l'idéal pour quelqu'un qui veux ne pas se faire remarquer. Surtout quand on mesure presque une bonne tête de plus que la plupart des habitants.

[ Je m'excuse ]

"Il n’en est rien, mais pourquoi tant de méfiance ? Serait-ce moi qui vous fait si peur ? Dans ce cas je m’en excuse complètement. Mais avant tout, nous devrions songer à partir, mes ravisseurs sortiront d’un moment à un autre et je ne tiens pas à m’encombrer de ce « genre » de nourrice ce soir. "

" Aufait, pourquoi avez-vous ... n'avez-vous pas beaucoup mangé !? "

La prochaine fois je me garderais de parler...

" Que faites-vous à Diantra ? Je veux dire, si vous êtes noble vous avez des terres, donc vous avez forcément quelquechose à faire... ici.. ? "

[désolé c'est un peu court, mais j'ai vraiment pas beaucoup de temps :s]

Ralgar dénota l’amusement des deux autres personnes, cela le fit aussi rire. Après tout ils avaient l’air bien plus sympathiques qu’il ne l’avait jugé précédemment.

Isil reprit la parole : " Que faites-vous à Diantra ? Je veux dire, si vous êtes noble vous avez des terres, donc vous avez forcément quelque chose à faire... ici.. ? "

Son oncle lui avait formellement interdit de dire qui il était. On ne savait jamais qui pouvait traîné en ville, et le neveu d’un Marquis se monnayer, aujourd’hui, en centaine de millier d’écu. Mais Ralgar en avait marre de tout cela, il souhaité vivre sa vie, loin de la politique et des mondanité de la cour. Et voila que cette femme s’intéressé à lui, sans savoir qui il était.

Cela ne lui était jamais arrivé… toujours on l’avait traité avec respect, par crainte de son oncle. Ce jeu plaisait à Ralgar, et ce n’était sûrement pas maintenant qu’il allait le rompre .

Ce que je fait à Diantra, ma foi je ne le sais guère…et vous ?

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