A la recherche d'une rencontre fortuite.. [Public]

PS : Attention, c'est un roman ^^ Désolé j'étais inspiré.

Ce jeune noble l'intriguait aussi. Mais cependant pas autant que cette femme. La conversation continua bon train entre Isil et Ralgar. Ils parlaient et rigolaient de bon train. Un simple passant par là aurait cru voir une bande de vieux amis se retrouvant. Même Idrissial commencait à apprécier ses deux nouveaux compagnons.

"Ce que je fait à Diantra, ma foi je ne le sais guère…et vous ?"

"Rien de spécial pour ma part. Je parcours le monde afin de me forger ma propre opinion sur celui-ci. D'ailleurs Diantra..."

L'elfe ne finit pas sa phrase. Une sonnette d'alarme venait de retentir dans sa tête. De nouveau il se sentait épié. Les hommes qui les poursuivaient en avait donc bien après eux. Il regarda discrètement autour de lui : ils se trouvaient dans un rue très fréquentée, sans recoin pour se cacher. Et tous les gens qu'il pouvait distinguer n'avait rien de bien agressif, des hommes aux mines harassées, des femmes hurlant derrière ces mêmes hommes pour leur dire de se dépêcher de rentrer, des marmots jouant dans la boue, des chiens dévorant un cadavre d'oiseau...
Des oiseaux ! Aussitôt l'elfe leva la tête vers les toits. Et il y vit trois têtes encapuchonées le regarder fixement. Il n'eut pas le temps de voir leurs visages, aussitôt qu'il se sussent observé, ils reculèrent rapidement. Idrissial n'était pas rassuré. Maintenant qu'il avait remarqué les détrousseurs, car il ne pouvait s'agir que de cela, ils pouvaient attaquer à tout moment. Voir aller chercher du renfort... A moins qu'ils n'étaient beaucoup plus là-haut.
Quoi qu'il en soit, il devaient rester dans un endroit fréquenté. La rue où ils se trouvaient convenait parfaitement. Il décida donc de ne pas affoler ses compagnons qui étaient bien insouciants.

Quand tout à coup, la rue se vida. En un battement de cils toute la population avait disparue. Plus d'hommes, de cris, de marmots... Même les chiens avaient laissé là leur repas. C'était comme si une menace connue seulement des habitants venait de s'abattre. La rue, un instant auparavant, si animée et bruyante, était maintenant déserte et silencieuse comme un tombeau.
Même ses deux compagnons regardaient autour d'eux avec affolement. Ce fut Idrissial qui les vit en premier. Un groupe d'homme en vêtu de noir de la tête aux pieds, s'avancait vers eux, cape au vent. Ils s'avancaient d'un pas sûr vers eux, leurs dagues commencant à sortir de leur fourreaux.
D'un seul geste il plaqua ses compagnons contre le mur et dit

"Surtout, nous devons rester contre ce mur, cela nour fera un coté de moins à surveiller. J'espère que vous savez vous battre. J'ai déja affronté une horde de sangliers lors d'une chasse, mais jamais un groupe de professionnels."

Au fur et à mesure qu'il se rapprochaient, l'elfe put les compter. Ils étaient 6. Au minimum. Idrissial jeta un coup d'oeil aux toits, et ne remarqua personne. Ce qui était un bon point. Les brigands s'avancaient toujours vers eux. Ils avaient à présent tous dégainé leurs armes. Couteaux, dagues, rapières, épées.. Ils semblaient également porter une petite armure de cuir sur le torse.
Les brigands n'étaient plus qu'a un tir de flêche. Idrissial et ses compagnons pouvait les distinguer clairement. L'elfe repéra un homme plus grand que les autres et dont une affreuse cicatrice balafrait son visage du front au menton, passant par l'oeil gauche. Ils étaient maintenant à un lancé de javelot. Là ils se séparèrent. Leur tactique était claire. Deux des leurs contre chacun des victimes. Alors qu'ils n'étaient plus qu'a un jet de dague, il s'immobilisèrent, un rictus au lèvres. Celui qu'Idrissial présumait être le leader s'avanca vers eux et dit :

"Donnez nous tous vos biens sans histoire et nous vous laisserons tranquilles... Pour le moment"

Pour toute réponse, l'elfe dégaina ses deux dagues. De toute facon, leur sorts était réglé : qu'ils ai eut ou non de l'argent ou des bijoux, les brigands ne leur laisserai pas la vie sauve.
Idrissial ne s'inquiétait pas pour lui, ni pour Ralgar, en revanche Isil pouvait savoir combattre, ce combat lui donnait comme adversaires deux hommes en parfaite santé et entraînés. Le grand elfe se promit d'aller l'aider dès qu'il pourrait. Elle ou le noble...

Ralgar aimait cette discutions, loin des mondanités et de l’hypocrisie de la cour. Il se plaisait en la compagnie de ces gens, à la fois simples et complexes. Loin de la tumultueuse et écumeuse vie politique, mais ancré dans la réalité, une réalité sincère et profonde. Ralgar aimait ces plaisirs simples, parler, rire…

Tout sa vie il ne s’était plié qu’au bon vouloir de son père, mais lui, il changerait…enfin, il est vrai qu’abandonné la sécurité et le luxe de sa vie, pour une notion aussi vague que la liberté, n’est pas chose
aisé… Il pourrait certes faire ce qu’il voudrait, mais ne serai ce pas la de l’égoïsme ? Etant le neveu d’un des hommes les plus influents qui soit, Ralgar avait des obligation, envers sa famille et ses terres. Ralgar n’était, certes, pas née noble, mais il l’était devenue, et tout Sainte-Berthilde appartenait à sa famille. Et il avait ce par quoi une double obligation : rester fidèle à sa famille en obéissant à ses aïeux, et rester fidèle à son peuple, car sans le peuple, il n’était rien.

Oh certes sa famille était riche, même très riche, mais ils avaient depuis longtemps une autres ambitions, celle du pouvoir, celle de la bonté et de la sagesse. Pouvoir concilier la fortune individuelle de la famille avec celle du peuple. Réussir avec le peuple, par le peuple, pour le peuple, tel était l’aboutissement de la vie de son oncle.

Mais Ralgar n’avait que seize ans, et tout cela le dépassait. Lui ne pensait qu’au bonheur présent, et prévoir sur la durée, le rendait…

Mais alors, la rue qui semblait quelques instant avant plein, était maintenant vide. Plus personne ne circulait. Le silence s’était frayé un chemin . La scène était étrange, étrange comme peut l’être une ville vide… une ville fantôme. Jadis la vie avait vécu, mais maintenant plus rien…

Il fut plaqué contre le mur, l’elfe leur dit alors :

"Surtout, nous devons rester contre ce mur, cela nous fera un coté de moins à surveiller. J'espère que vous savez vous battre. J'ai déjà affronté une horde de sangliers lors d'une chasse, mais jamais un groupe de professionnels."

Ralgar marqua un temps d’arrêt et aperçu les six hommes approchés . Des bandits… ou pire. Lors de sa jeunesse il avait entendu pareil histoire, où une jeune femme était pris au piège par de sombre brigand. Mais toujours, ou presque, un preux chevalier fondait sur la canaille. Mais là, ils devraient s’en remettre à eux même.

Néanmoins, cela choqua Ralgar, comment des gens de la sortes pouvaient agir, en ville, en toute impunité ? Où était la milice chargeait de protéger le peuple ? A Sainte-Berthilde, jamais cela n’arrivait, une fois un homme égorgea une femme dans la rue, pour lui voler sa bourse. Il fut arrêté et écartelé en place publique. Sa dépouille orna durant plusieurs semaine la Porte Dorée. Il n’y eu plus jamais de telle crime… oh certes quelque fois, il y avait des vols. Mais la milice engageait par le Marquis était si nombreuses que les criminelles était très souvent retrouvé et pendues .

Mais ils n’étaient pas à Sainte-Berthilde… les hommes de son oncles n’étaient pas là, et ils arriveraient sûrement trop tard… Ralgar tira son épée : une épée courte de très bonne facture, mais n’ayant jamais servi contre un homme. Certes Ralgar savait bretter de bien meilleur manière que la plupart des paysans, mais que faire face à un criminelle endurci ? Ou la défait signifiait la mort. Ralgar aurait il seulement le courage de se battre ?

Visiblement, le jeune noble était dans le même cas que lui. Il avait déjà dû se battre contre des hommes, mais surement pas contre une bande qui en voulait à sa vie. L'elfe repensait à ses gardes du corps. Trois épées de plus n'aurait pas été négligeables, mais le temps qu'ils arrivent, qu'elle que soit l'issue du combat, il serait trop tard.
Pendant qu'il réfléchissait les brigands avançaient inexorablement vers eux, un rictus au lèvres. Idrissial commençais à sentir leur transpiration, quand il décida de passer à l'attaque. Ce brusque revirement de situation étonna le pilleur le plus proche qui ne bougea pas quand il vit l'elfe lui trancher la gorge. En réalité, l'elfe lui avait seulement fait un petite entaille au niveau de la gorge, et l'avait assommé. Mais cela produit l'effet désiré. Avant que son corps ne touche le sol, le sylvestre avait regagné sa place et essuyait un de ses dagues sur une petite touffe d'herbe qui poussait là.
Les voleurs, maintenant au nombre de cinq, regardait la dépouille de leur compagnon avec des yeux ronds. Visiblement ils ne s'étaient pas préparé à cela. Sans perdre de temps, un des détrousseur qui se dirigeai vers Isil, se rapprocha de son chef, de même qu'un des adversaire de Ralgar. Il se retrouvait à présent à trois contre un. Savoir que du coup ses camarades ne devait s'occuper plus que "d'un" homme, lui suffisait. L'elfe ne craignait pas pour sa vie, il pensait être largement capable de battre ces trois là. Cependant il ne voulait pas faire couler plus de sang.

"Écoutez, partez maintenant, voyez votre compagnon. Voulez vous finir comme lui, gisant dans une flaque de sang ?"

"Sottises, tu ne nous fait pas peur. Et avec l'or que nous te déroberons, nous aurons largement les moyens de remplacer cet idiot."

Si le chef, qui venait de parler d'une voix de ténor, ne tenait qu'aussi peu à la vie de ses propres hommes, il ne devait être suivi que par crainte. Cet homme là était vil au plus profond de son être. Cet homme là, l'elfe pourrait le tuer malgré le culte que sa race voue à la vie.

"Écoutez comment il parle de vous. Il se sert de vous comme de vulgaires objets pour servir ses desseins. Est-ce vraiment ce que vous voulez ? Rester les chiens-chiens de cet homme toute votre vie ?"

Sa tirade, provoqua diverses réactions parmi les assaillants. Deux d'entre eux se regardèrent interloqués, un autre détourna les yeux vers le "cadavre" de son compagnon, le dernier regarda son chef dans l'espoir d'y guetter un signe. Peine perdue, car celui-ci éclata de rire. Conscient de ne pas avoir d'autre occasion de sitôt, l'elfe fit pivoter ses lames comme s'il tenait une matraque. Ceci fait il se dirigea vers le leader, bien déterminé à en finir une bonne fois pour toute. Alors qu'il n'était plus qu'a une coudée dudit chef, ce dernier dégaina un espadon au moins longue de six pieds et large comme la main de l'elfe. Si l'on comptait la garde, l'épée était au moins aussi grande que l'elfe, si ce n'est plus. Savoir et pouvoir manier cet engin de mort impressionnait l'elfe, habitué à ses petites dagues. L'elfe et le meneur se faisait face, l'un et l'autre cherchant un faille dans la garde de l'adversaire. Ils attaquaient chacun leur tour, mais tous les coups étaient irrémédiablement parés. Ralgar, Isil, et même les hommes de main s'étaient écartés et regardez le combat. L'elfe entendit aussi quelque volets s'ouvrir, et quelques timides encouragement se firent entendre. Ici, personne n'avait jamais vu quelqu'un tenir tête à Turan Grande-Lame. Cependant le combat s'éternisait, non pas que l'elfe était plus faible ou se fatiguait, il ne voulait pas non plus se faire trop remarquer; il ne pouvait approcher le fameux Turan sous peine d'être décapité. Au bout d'un moment, l'elfe fit un bond en arrière et examina son adversaire. Lui commençait à sueur, sa respiration était plus saccadée qu'auparavant. Mais il n'était pas prêt d'abdiquer. Soudain, l'elfe eut une idée. L'homme était peux-être de taille à parer les coups de l'elfe quand il se retenait, mais il ne serait surement pas en mesure d'arrêter une dague lancée. Petit à petit un plan se dessinait dans sa tête...

"Ahaha, alors comme ça on se fatig..."

L'elfe avait lancé sa dague mais un de ses hommes s'était interposé et avait ladite dague en plein œil. Son plan venait d'échouer, car l'homme ne se ferait pas avoir deux fois, et, il ne pouvait récupérer sa dague fichée dans l'orbite du malheureux que Turan enjambait...

" Je me promène, rien d'important.

- Rien de spécial pour ma part. Je parcours le monde afin de me forger ma propre opinion sur celui-ci. D'ailleurs Diantra..."

"Surtout, nous devons rester contre ce mur, cela nous fera un coté de moins à surveiller. J'espère que vous savez vous battre. J'ai déjà affronté une horde de sangliers lors d'une chasse, mais jamais un groupe de professionnels."

" Donnez nous tous vos biens sans histoire et nous vous laisserons tranquilles... Pour le moment "

"Écoutez, partez maintenant, voyez votre compagnon. Voulez vous finir comme lui, gisant dans une flaque de sang ?

- Sottises, tu ne nous fait pas peur. Et avec l'or que nous te déroberons, nous aurons largement les moyens de remplacer cet idiot.

- Écoutez comment il parle de vous. Il se sert de vous comme de vulgaires objets pour servir ses desseins. Est-ce vraiment ce que vous voulez ? Rester les chiens-chiens de cet homme toute votre vie ? "

"Ahaha, alors comme ça on se fatig..."

A la recherche d'une rencontre fortuite.. [Public] - Page 2 936117

L'acte du collègue de Turan Grande-Lame avait laissé Idrissial ébahi. Comment était-il possible de se sacrifier pour un tel monstre. Il se jura au plus profond de lui même de ne laisser la vie sauve a aucun tyran. Alors qu'il ruminait ses sombres pensées, Isil, jusque là restée au mur comme Ralgar, bondit vers Turan. Elle avait réussi a passer les trois acolytes restant. (Cela fit penser à l'elfe que l'homme qu'il avait blessé au début du combat mourrait si le combat s'éternisait) La jeune femme fonçait vers Turan, qui lui tournait le dos. Idrissial admirait le courage de la femme. Il ne savait cependant pas si sa manœuvre réussirait car l'humain esquissait déja un sourire alors qu'elle n'était qu'a quelques coudées de lui, élancée à toute vitesse, l'elfe se résigna de la prévenir, elle n'aurait pas pu s'arrêter. Mais si le géant ne voulait pas finir embroché par derrière, il devrait se retourner pour contrer Isil, ce qui laisserait champ libre à Idrissial. Turan devait s'en douter aussi, alors pourquoi avait-il sourit ? Avait-il une botte secrète ? Cela ne rassurait guère le grand elfe encapuchonné. Le temps qu'il réfléchisse à tout cela, Isil était arrivée à la hauteur du Turan. Comme il s'y attendait, le bandit pivota d'un bloc et bloqua la lame de sa main gauche. L'elfe ne s'attendait pas du tout a cela. De sa main gauche, il bloquait la lame d'Isil d'une main de fer, malgré le sang qui coulait à flot de sa paume. De la main droite il tenait toujours son espadon dont il n'avait pas l'air d'avoir de difficulté à manier d'une seule main. Malgré la répugnance qu'il lui inspirait, Idrissial trouva que cet homme était courageux.
Cessant de penser à ces choses futiles, il essaya d'imaginer un plan le plus rapidement possible. Face à lui se tenait l'espadon, dont la vivacité ne semblait qu'accrue. Caché par le bandit, il s'imaginait Isil essayant de tirer sa lame de l'étau de fer, coupant un peu plus la main a chaque mouvement.
Soudain une idée lui vint. Il se souvenait de Nakor, le mage qu'il avait rencontré pendant ses péripéties. Un magicien... S'il faisait croire à son adversaire qu'il maîtrisait la magie, cela le perturberait surement, au moins le temps pour l'elfe de lui porter un coup. L'idée lui plût.
Alors il se leva, rengaina sa dague et commença à parler en ancien langage elfique. Puis il s'avanca lentement en psalmodiant à voix basse les yeux, mi-clos. L'elfe ne savait pas si sa ruse marcherait, mais il avancait toujours et encore vers la lame de son adversaire. Si l'homme comprenait ce qu'il disait, il aurait bien rigolé : en effet l'elfe récitait une prière, tout à fait innofensive. Toutefois, cette "malédiction" eût l'effet escompté sur le manieur d'espadon. Sa lame baissait pouce par pouce, et commençait à trembloter. Lorsqu'il s'estima assez près, l'elfe "glissa" à une vitesse prodigieuse contre son ennemi et hurla

"BOUH !!"

Cette ruse digne des enfants marcha, contre l'attente de l'elfe. L'homme lâcha sa gigantesque épée sous l'effet de la surprise. Alors Idrissial dégaina sa dague restante et la lui ficha dans le sternum.

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