Garckün
Nain
Nombre de messages : 14
Âge : 32
Date d'inscription : 06/06/2009
Personnage
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié |  Sujet: Quand la caravane passe, les chiens aboient.  Dim 14 Juin 2009 - 8:56 | |
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Garckün était partit il y avait de ça deux semaine. Sa caravane constituée de douze vugthan dont dix tiraient un attelage assez étrange : une sorte de tonneau géant avec des roues. Les deux autres vugthan avaient de véritables attelages comme on peu en croiser partout dans miradelphia. Ces deux derniers servaient au transport de matériel et des provisions nécessaires au voyage.
Lorsque l’étrange convoi arrivait dans des petits villages, ou près d’une maison isolée dans les bois, les chiens aboyaient (parce que quand la caravane passe, les chiens aboient) et les gens se demandaient ce que des nains venaient faire en s’enfonçant si profondément dans des terres qui n’étaient pas leurs. Certains avaient peur. L’allure de ces nains n’était guère engageante : Garckün, près à faire face a toute attaque éventuelle, gardait sa hache sur la selle de son Galioth. Un magnifique mâle cornu provenant de la Haute-Virné : une des fiertés de cette région. Le lézard était caparaçonné comme pour partir en guerre. Et les dix autres nains qui le suivaient de près n’étaient guère plus engageants : cinq étaient en armure, deux autres torses nus et coiffés d’une crête comme Garckün et les trois derniers ne laissaient dépasser de leur corps que la tête, laissant le mystère de leur torse sous une longue cape sombre qui trainait à terre. Enfin, les derniers nains étaient les conducteurs des attelages.
Le convoi cheminait depuis deux semaines, et n’avait fait que peu de mauvaises rencontres, surtout des bêtes sauvages qui furent vite maitrisées par les dix nains, Garckün regardant le massacre du haut de son Galioth cornu.
Lorsque le convoi était arrivé en terres elfiques, certains elfes qui se doutaient de la raison de la présence du convoi, décidèrent de le suivre pour se rendre avec eux à leur but.
Quelques jours passèrent, resserrant les liens d’amitié entre nains et elfes, puis on vit apparaître au loin le château d’Actellys. Toute la région était décorée pour la fête de l’automne. Les couleurs étaient merveilleuses, des nuances d’or de jaune, d’orange, de rouge et de pourpre donnaient l’impression que les bois étaient en feu.
Le convoi fut accueilli par des hommes armés, non pas menaçants, mais au contraire, très chaleureux. Ils escortèrent la caravane jusqu’au château, où une machine avec une poulie les attendait pour décharger l’étrange cargaison de tonneaux géants.
Le propriétaire des lieux, voyant ces nains arrivés chez lui descendit en hâte, heureux qu’ils aient pus répondre a son invitation. Il descendit les marches deux a deux, et accueillit les nains chaleureusement :
-Mes amis ! Bienvenue dans la baronnie d’Actellys ! C’est un honneur pour moi de vous recevoir ici ! Vos compatriotes se font rares sur nos terres ! Entrez, entrez.
Garckün répondit, descendant de son Galioth :
-C’est un grand honneur pour moi aussi d’être reçut par le maître des lieux en personne ! Artus te salut et t’as préparé sa spécialité : de la bière ! Attention, ce n’est pas une simple bière… c’est la meilleure bière naine ! Avec cette boisson, ta fête sera réussie, je peu te l’assurer !
-C’est avec plaisir que j’accepte son présent. Tu le remercieras de ma part. Mais entre donc mon cher ami, tu dois être éreinté suite a ce long voyage que tu as fais ! De plus, tu as parcouru le chemin assez rapidement : tu as une journée d’avance sur le bal d’ouverture.
Les deux personnes s’étaient mises à se tutoyer naturellement.
-Tu sais, j’ai l’habitude des voyages… Et je suis venu plus tôt pour pouvoir me préparer ! On m’a dit que l’ouverture se ferrait par un bal masqué… Je me suis forgé moi-même un masque ! Et j’ai ramené mon habit de cérémonie… Il me faudra du temps pour tresser ma barbe également…
Un nain derrière lui déchargeait une lourde armure avec des tissus qui devaient êtres une cape. Deux des dix nains accompagnèrent Garckün et Aranel à l’intérieur du château, suivis par le nain chargé des vêtements de son seigneur. Pendant ce temps, les conducteurs et les huit autres guerriers prenaient place pour monter la garde autour des tonneaux qui contenaient le précieux liquide doré, et qui une fois ouvert, n’avait pas de prix : cette boisson au goût délicieux, contenant des bulles de la taille idéale avec une mousse onctueuse était la meilleur de tout Miradelphia...
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