Quand un souvenir du passé ressurgit [Pv Ange]

Alors qu'il se trouvait encore sur le front du nord, un messager lui avait été envoyé pour l'informer que son amie de toujours était en vie et qu'elle l'attendait. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour se mettre à écrire une lettre ou il tâcha de lui faire part de sa joie de la savoir encore là, à ses côtés. Lorsqu'il eut finit sa lettre, il fit appeler un messager normalement attaché à son oncle Ansaldo. Il ne voulait pas qu'un messager de l'armée royale le délivre. Qui sait, comment cela aurait pu être interprêté, car après après tout, pour arriver à Soltariel, il fallait passer par Diantra et il ne faisait pas assez confiance en ses hommes pour qu'ils exécutent une mission qui lui était personnelle et devait restée privée.

Le messager Ydrilote chevaucha alors le plus vite qui lui était permis. Parce qu'Oschide lui en avait donné l'ordre, mais aussi parce qu'il se faisait une joie de revenir dans le sud. Le voyage ne fut donc pas long. Il emprunta les grandes routes et arriva donc comme prévu aux portes du manoir de Solaria. harassé par la fatigue, la soif et la faim, il donna son message et reparti aussitôt dans la première taverne qu'il trouva.

Le message fut néanmoins bien délivré et l'on pu alors découvrir la teneur des propos qui avait été inscrit dessus:

Oschide a écrit:

A ma très chère Angelina

J'ai prié les dieux durant deux longues années pour que vous soyez saine et sauve. Privé de toutes lettre durant ces années, je n'ai pu que vous croire disparue. Mais sachez qu'à présent, mes larmes de tristesse ont laissés place à des larmes de joie et je ne peux être qu'abasourdi par le message que vous m'avez délivré.

Tant de choses se sont passées depuis la dernière lettre que j'ai reçu de vous. Je suis à présent capitaine dans l'armée royale et j'ai été envoyé rejoindre le maréchal de nord pour ramener Oesgard à la couronne. Sachez, que vous m'avez accompagné dans tous les choix douleureux que j'ai dû affronter, me disant à tout moment que vous auriez été là pour me soutenir. Maintenant que je vous sais en vie, il me tarde de venir vous voir et de venir visiter le domaine de Solaria.

J'écris ces mots, et voilà que mon coeur se réchauffe instantanément. Chaque action que je mènerais à présent sera en votre nom. J'espère ainsi que les dieux verront que notre combat est pour la justice et que notre guerre doit menée à la paix.

Mais la guerre peut avoir un prix, et je ne suis pas à l'abris d'y perdre la vie. J'aimerais par conséquent que vous sachiez à quel point je n'ai jamais cessé de croire en vous et que je vous considère comme faisant parti de ma famille. Ma confiance en vous est absolue depuis toutes les épreuves que nous avons dû traverser. J'aimerais, s'il m'arrivait un malheur, que vous preniez soin de vous et que vous ne cessiez jamais d'espérer.

Votre ami sincère, Oschide d'Anoszia

Quand on lui avait appris qu'un messager avait pour elle un message du nord, elle avait tout laissée séance tenante, craignant une mauvaise nouvelle. Son cœur s'était alors serré en un étau douloureux de par la crainte qu'un malheur ce soit abattue sur l'un des deux hommes auquel elle tenait le plus au monde. Dans cette guerre qui faisait rage bien loin des terres de Soltariel, deux hommes en particulier y risquait leur vie. Son meilleur ami, le seul en son cœur et l'homme qu'elle aimait plus que de raisons.

Qu'elle ne fut pas son soulagement quand elle découvrit que le message n’apportè en rien de funestes nouvelles mais une lettre de Sire Oschide d'Anoszia. Preuve que sa lettre a elle était parvenue a destination. Il allait bien, il ne l'avait pas oublié, mieux que ça il lui écrivait. Elle serra un instant la lettre entre ses doigts tremblant, émue a l'idée d'en lire les mots, des mots qu'elle avait attendue depuis tant d'années. Elle laissa le messager allait prendre un repos bien mérité lui promettant une large compensation si il revenait au plus vite cherché ses mots a elle. Car il ne faisait nul doute qu'elle répondrait et ce avec un empressement a la mesure de la joie ressentie en parcourant les mots de son cher ami.

Citation :

A vous mon très cher Oschide,

Si vous saviez le bonheur qui m'a saisie en lisant les mots qui sont vôtres, je n'en espérais pas tant. Ma prière en vous envoyant mes propres mots d'une façon qui ne pourrais que vous rappelez ma personne était de vous faire savoir que j'étais vivante et que j’espérais pouvoir bientot vous exprimée ma gratitude dans un face a face tant attendue. Votre lettre fut dont pour moi, un cadeau inespéré.

Néanmoins, je vous avouerais qu'autant elle me met en une joie manifeste, autant elle me rend perplexe. Mes lettres vous ont étaient fidèles chaque année, tout comme la promesse que je vous avais faite. Jamais je n'ai faillie, voila pourquoi vos mots m'interpellent et me peinent, qu'est ce qui a pu vous poussez a douté de moi ? Qu'est il advenue de mes lettres ? Mon cœur se déchire a l'idée que bien malgré moi, j'ai pue vous causer quelques inquiétudes. Sachez que jamais je ne vous aurais imposée pareils tourments consciemment.

Quand a moi, bien que j’eus été peiner de point recevoir d'autres lettres de vous, je pensais que vous ne faisiez que respecter votre propre promesse et me certifié de votre survie chaque année de par l'argent que vous continuiez de me faire porté. Quelques inquiétudes rongent désormais mon cœur a l'idée que quelqu'un ait pue détourner mes lettres .. Mais a quel but ? A quelle fin ?

Sachez que pendant ses prés de 8 années, vous avez été pour moi la source d'un réconfort sans limites. Je me suis raccrochée a notre promesse mutuelle chaque jour un peu plus, me permettant de trouvée réconfort et appuis pour poursuivre mon chemin. Mon être entier se réjouie de savoir que ma seule pensée peut vous apportez la même chose.

Si j'ai sue vous trouvé dans le nord c'est par ce que j'ai reçue la visite impromptue de votre frère le plus jeune, Sysiphe. C'est de par cette rencontre fortuite que j'ai pue apprendre ou vous, vous trouviez. Imaginez ma peine de savoir que quand moi je suis enfin en sécurité, tout du moins une sécurité toute relative vu qu'il semble que le nouveau pouvoir ducale voit en moi une menace, ce soit vous qui vous trouviez en danger en des territoires hostiles. Je ne saurais que vous priée instamment de prendre bien garde a vous. Sachez qu'il est hors de question que vous mourriez alors que j'ai tant de reconnaissance a vous donnée, une reconnaissance qui ne se suffira pas de quelques lettres. Lisez bien ces mots mon ami, je vous interdis de mourir. Tant que vous veillerais a votre bien être, je ferais de même pour le mien. Nos vies se sont liés il y'a 8 ans en une promesse qui m'a maintenue en vie, aujourd'hui je perpétue ce lien dans l'espoir que cela vous préserve des dangers de la guerre. N'apportez pas sur mes épaules le lourd fardeau de devoir porté votre perte, vous qui êtes un devenu un ami si cher a mon cœur, je vous en conjure restez vivant.

Mes pensées vous accompagnent plus fidèles que jamais, elle ne vous quittent pas, guettant le moindre danger et vous en préservant je l'espère. Si jamais les vôtres vous faisez défauts, vous poussant dans la fatigue, la lassitude ou tout autre tourment lié a la guerre, venez puisé dans les miennes, sachez que vous y trouverez un réconfort et un soutien sans faille. Que les dieux vous gardent, ils n'ont que ça a faire car je sais que vous n'aurez nul besoin d'eux pour mener a bien vos actions, j'ai toute confiance en vos capacités pour cela.

Bien a vous, votre amie Angelina.

Le messager fut rapidement de retour et repris tout aussi vite son chemin, trop heureux de la belle prime que la demoiselle était prête a versée pour que la lettre gagne le nord au plus vite. Ange elle le regarda s'éloignée le cœur rongeait d'inquiétude mais aussi emplie d'espoir et de promesses futures.