Esmëldiz Elbereth [Protectrice d'Eldarinwa]

Nom/Prénom : Esmëldiz Elbereth
Âge : 125 années
Sexe : Féminin
Race : Elfe sylvain
Particularités :

• Un symbole isométrique se dessine sur la partie basse de son front, encore inexpliqué à ce jour.

• Son meilleur compagnon se nomme Aëlthez, il s’agit d’un Meharas de manteau aussi blanc que sa libre crinière, possédant une intelligence plutôt élevée ainsi qu’un certain goût pour la protection d’Esmëldiz – rejeté par les siens, il fut recueilli par le père d’Esmëldiz qui lui offrit pour son 80ième anniversaire - mais aussi pour les batailles en général, aussi fier et orgueilleux que les mâles de son espèce.

Alignement : Neutre Bon
Métier : Archère / Guérisseur - Comtesse d'Eldarinwa
Classe d'arme : A distance : Arc

Équipement : Esmëldiz ne se déplace jamais sans son arc dont la pièce principale a été taillé dans du bois de chêne en une magnifique courbe solide où a ensuite été gravé divers ornements elfiques. Elle s’accommode aussi d’un carquois qu’elle porte généralement sur son dos, rattaché par une lanière de cuir à ses épaules et d’une besace toute simple. Se déplaçant sur un Meharas, elle porte des bottes de cavaliers, raffinées et des vêtements souples qui lui permettent autant de se déplacer avec plus de légèreté que d’avoir une plus grande aisance et un meilleur confort pour sa monture qu’elle affectionne tout particulièrement.

Description physique : Issue de l’union de deux elfes, elle possède les traits caractéristiques de sa Race : Des traits fins et gracieux composent son visage, orné d’une longue chevelure rousse dessinant de parfaites boucles( héritage de son père ) et contrastant parfaitement avec sa peau pâle, des yeux en amande dont les pupilles prennent les couleurs de l’émeraude ( héritage de sa mère ), des jambes fines et des doigts graciles ainsi que des oreilles pointues ( signes distinctifs des Elfes en général )

Elle hérita aussi de l’adresse et de l’intelligence reconnue des elfes. Etant une archère accomplie, elle se vêtit de simples vêtements - robes souples et longues la plupart du temps, ou des pantalons - aux couleurs pastels - principalement ivoire, blanc ou émeraude - et d’une cape ocre qui lui permettent de parcourir plusieurs terres sans être gênée et surtout sans gêner les mouvements de sa monture - elle monte à cru -; Elle ne porte aucun bijou apparent, si ce n’est un pendentif argenté en forme de larme bleu azur. Bien qu’étant aussi une cavalière hors pair, ses mouvements restent gracieux tout autant que les traits qui les composent.

• Un symbole isométrique aux couleurs de la terre se dessine sur la partie basse de son front, encore inexpliqué à ce jour


Description mentale : Douce et attentive, elle reste une femme au caractère sauvage et fougueux. Le tenant du titre fut son père pour qui elle entretient une très forte admiration C’était un soldat et un cavalier de mérite qui lui apprit la liberté parmi la nature qu’elle affectionne (en effet, elle passe la moitié de son temps dans la forêt près du domaine que possède sa mère ), et réussit à entretenir la vive ardeur de son courage -

D’esprit libre, Esmëldiz n’aime pas se sentir emprisonnée trop longtemps dans un même endroit et c’est ce qui la poussa d’ailleurs à fuir, et voyager, à la recherche de contrées et de cultures inconnues. D’un tempérament de feu, elle essaie de se maîtriser selon la situation ; vagabonde, elle parcourt des terres entières pour son seul plaisir en compagnie d’Aëlthez. C’est une femme plutôt altruiste, aimant les grandes causes, mais qui a bien du mal à se satisfaire d’une vie sociable convenable en communauté, étant plutôt calme et réservée.

Le titre de Noblesse dont elle hérita - de sa mère - fut l’une des choses qu’elle nia dès sa majorité: Entêtée, elle préfère plutôt fuir que d’affronter face à face. Cependant, elle semble animée d’un but qu’elle s’est donné, une chose qu’elle place plus haute que les autres et qui semblent régenter sa vie entière.




Histoire :


Père ....

L’image était floue, brisée par un souvenir lointain qu’elle animait depuis plusieurs jours lors de ses courtes nuits. Elle se réveilla en sursaut, au milieu d’une pièce circulaire éclairée par les rayons d’un soleil étincelant, qui traversaient les vitraux argentés de la seule fenêtre présente dans la salle.


- Mendrà, laissez-nous s’il vous plait ...


Une femme à la peau blanche et au visage parfait dont les formes se dessinaient en de gracieuses courbes, refermait déjà la porte de bois de cerisier, derrière laquelle disparu une servante du domaine. Sa longue chevelure blonde avait été tressée dans son dos, et accompagnait à merveille la robe de soie blanche que la femme arborait, un collier argenté ornant divinement le haut de son buste. Elle s’assit sur le bord du lit, déposant un plateau où trônait diverses frugales et posa enfin un regard sur sa fille. Esmëldiz, elle, contemplait les hautes montagnes au travers des vitres, et les hautes branches des arbres de toutes sortes qui couvrait la forêt d’Aduram s’étendant à perte de vue de l’autre côté du Domaine.


- Esmëldiz ... Tu ressembles tant à ton père ...


La jeune femme en question se leva finalement de son lit, s’approchant de la fenêtre de verre où elle apposa sa main. "Son père, un Elfe droit et juste." Ëarion Elbereth, connu pour ses expériences en tant que cavalier et soldat de l’armée sous la Reine Orëlinde. Et pourtant, il était un elfe doux et attentif aux autres, passionné par la nature elle-même. Il s’éprit d’une jeune noble Isïlbridiz d’Eldarinwa - héritage depuis plusieurs générations : ses parents, ses grands-parents la précédèrent - qu’il ne tarda pas à épouser, d’abord pour l’amour qu’il lui portait. Car Ëarion était un homme sage et valeureux qui savait faire la part des choses. Dès lors que sa fille Esmëldiz naquit, rien n’était plus beau, ni plus grand, que l’amour et toute l’affection qu’il lui apporta. Il se contenta de lui enseigner les plaisirs mais aussi les limites de la vie, le respect de la nature, et le savoir d’un combattant. Très tôt, elle apprit à monter des chevaux, manier un arc et son tempérament sauvage se développa en elle durant toute sa jeunesse, où elle passait des heures en compagnie de son père, dans l’exploration du monde et de tous ses recoins. Lors de son 80ième anniversaire, il lui offrit Aëlthez, un meharas magnifique qui devint très vite le compagnon de leurs expéditions.
Sa mère elle, était de ceux qui s’étaient accoutumés à un mode de vie quelque peu humain, vivant dans une bâtisse de pierres entourés malgré tout d’immenses jardins fleuris. Elle était douce et affective, mais son caractère orgueilleux rappelait son titre de Noblesse. Elle aimait son époux autant qu’elle le pouvait, préférant quant à elle, rester dans une demeure où toute une génération, depuis ses plus hauts ancêtres vécurent. La seule chose qu’elle lui transmit fut son don de guérisseur qu’Esmëldiz ne parvint cependant pas à maîtriser entièrement.


- ... mais refuser un tel titre de noblesse n’est pas de ces principes qu’il t’a enseigné.


L’évènement le plus tragique de son existence fut la disparition de son père, il y a de cela une année. Dès lors, Esmëldiz cessa d’habiter dans ses grandes pièces, préférant de loin le voyage, en quête d’une seule chose, que même sa mère n’arrivait à comprendre. Son instinct de liberté reprit le dessus, et elle ne revint voir sa mère, qu’une fois tous les semestres. Le titre de noblesse lui revint de droit à sa majorité, mais c’est là un bien qu’Esmëldiz refusa de s’approprier au grand désespoir de sa mère.


- Je ne pourrais vivre éternellement dans un domaine, où il faut s’occuper du bien et des affaires de tous ... Son plus grand principe était la liberté, et mon esprit n’est pas encore prêt à assumer ce que vous lui demandez ...
Mère pourquoi en faire toute une histoire, alors que vous avez encore devant vous, une longue et belle vie de prospérité ...
Laissez-moi vivre ce que je dois vivre et être ce que je suis...


Tenant les mains de sa mère dans les siennes, celle-ci eût à peine le temps de répliquer qu’Esmëldiz s’empara de sa besace et d’une cape, embrassant affectueusement sa chère mère avant de descendre les marches de l’escalier menant dans la cour de derrière. Attrapant son carquois et son arc qu’elle enfila, elle grimpa sur Aëlthez qui partit aussitôt au galop. Traversant le sentier qui menait à la forêt, un aigle à tête blanche fit son apparition dans le ciel, à quelques mètres au-dessus d’eux.


- Vous me manquerez aussi Mère ...


L’aigle, appartenant à sa mère survola encore quelques instants le duo, avant qu’Aëlthez n’accélère le rythme, la jeune elfe tournant un dernier regard vers l’aigle qui s’éloignait désormais. Au-delà, le domaine d’Eldarinwa baignait dans la clarté du soleil généreux en ce jour sain.



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Comment trouves-tu le forum ? : Vraiment sublime : Un Rp envoûtant, un graphisme étonnant et une très bonne maîtrise au niveau de la mise en place du jeu .
Comment as-tu connu le forum ? : En cherchant sur google : Annuaires de forum Rp
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Malheureusement, je ne sais plus où j’ai trouvé cette image

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