Une visite inattendue… [Ashenie, Ange, Arthur, SaYoLe]

Rien, il n'y'a plus rien, c'est le vide total, complet. Le vide en toute chose, point de pensées, points de sentiments, points de douleur, aucune réalité si c'est ce n'est celle d'un noir profond qui l'enveloppe jusqu'aux tréfonds de l'âme.

Etais ce la fin, n'était elle plu, avait elle rendue son dernier souffle, probablement que non, vu que bientôt les premières effluves de la conscience s'emparent à nouveau d'elle. Cela commence par quelques bruits, puis la douleur reprend son droit avant que la curieuse sensation d'être balloté en tout sens ne s'empare d'elle.

Il lui faut quelques secondes, bien que paupières toujours closes, pour réalisé que ses pieds ne touchent pas le sol, c'était dont la, la conclusion de ce ballotement, elle est porté. Carrure importante, un homme.

Une fois, une seule, on l'a porté ainsi, son cœur se laisse un instant allé à de doux espoir, mais la réalité reprend ses droits, point de délicieuse sensation jusque dans le creux de ses entrailles, point de confiance aveuglante. Nul doute, elle n'est point dans les bras de Haize Sepida.

Alors qui, quoi, ou comment ... Ses esprits reviennent doucement et avec eux milles questions. Des questions sans réponses, il semble si dur de réfléchir, mais plus encore d'ouvrir les yeux.

Au bout d'un instant de ce qui a pue être une éternité, elle y parvient enfin, a peine, mais ses yeux sont bien ouvert. Perdu, dans le vague mais toujours de ce bleu si insondable. Sa tète se lève vers celui qui la détient en ses bras, du moins c'est ce qu'elle essais de faire, mais ses yeux se referment.

Le peu qu'elle a vue, lui a néanmoins fait reprendre une légère lucidité, juste assez pour se rappelle des faits, il s'agissait la de Sir Arthur, l'homme qui les a sauvés Aranel et elle dans les rues, alors que tout cela lui revient en tète, elle se rappelle aussi le pourquoi de sa douleur, elle est blessé, blessure a la cuisse, profonde qui perd du sang en abondance.

Une blessure prise a Aranel pour le sauvé, mais dans un concours de circonstances des plus dangereux, il se trouvait que c'était maintenant elle qui avait besoin d'être sauvé. En effet lors d'un combat dont sa blessure se serait passé, la blessure déjà bien arrangé avait vue ses points fragile se brisés pour se rouvrir. En plus de cela, il y'avait cette douloureuse entaille a la nuque .. Bléssure du au combat.

Pourquoi faut-il qu'a chaque fois que j'aide quelqu'un cela m'attire des ennuis ??

Simple question que son esprit formule par cheminement de pensés, mais son esprit encore de par trop confus, n'en cherche pas la moindre réponse, trop occupé dans sa persistance à vouloir ouvrir les yeux.

Dans le flou qui l'entoure, une voix clair quoi que quelque peu rapide s'élève, malgré l'étrangeté de leur rencontre et son état, elle n'a pas oublié cette voix, voix sensé qui avait dit des paroles juste mais qui avait aussi eu le don de l'agacé.

Bonsoir Sir Sayole... J'aurais besoin de l'aide de Dame Ashenie et de ses suivantes pour s'occuper au plus vite car les blessures de cette...demoiselle.

Sir... Dame.

Houlà, ce n'était pas bon, pas bon du tout, elle craignait de ne même pas avoir besoin d'ouvrir les yeux pour savoir ou il l'avait mené, le bougre n'avait pas pue faire ça.

Elle ouvre de nouveau les yeux, quelques peu étourdis, elle fixe l'homme a qui s'adresse Arthur sans vraiment le voir et constate avec effroi, qu'elle ne s'est pas trompé, le château.

Je suis damné.

Curieusement, c'est ses paroles qu'elle ne voulait pas forcément faire sortir qui trouvèrent la force de se frayés un chemin jusqu'a ses lèvres. Elle s'agite légèrement, non mais franchement elle a l'air de quoi dans les bras de ce ... Hummpf .. male arrogant, noble, homme et tout ce qu'il pouvait bien être, pas la peine de se donné en spectacle, surtout pas ici. Il ne manquerait plus que ces imbéciles de frères passent et l'horreur serait à son comble.

Ah non, pas question, comme si cette simple allusion de son esprit lui redonné un regain de force inespéré elle leve la tète vers Sir de Melasinir. Elle ne s'agite pas, a quoi bon, au vu de sa blessure, elle ne pourra pas se libéré de ses bras sans son bon vouloir.. Dieu qu'elle déteste ça.

J’apprécierai beaucoup que vous me lâchiez..

Phrase courte, ton calme et posé, bien que quelque peu aténué par le poids de la fatigue. Une voix lasse, donc et quelque peu a bout de souffle.

Elle ne murmura pas les paroles qui lui brulaient les lèvres a la suite, mais que son regard devaient trahir, des paroles signifiant un genre de " Si vous ne vous exécutez pas, je me ferais un plaisir de vous y contraindre" Habituellement cela n'aurait pas été le genre de paroles qu'elle aurait retenue, sauf que la au vu de sa condition, elle est loin d'être sur de pouvoir exécuté pareilles menaces. Alors mieux vaut se taire et jouait a la poupée enfin pour l'instant et ce malgré que son regard lui n'est rien de celui d'une poupée docile et malléable.

Trois questions s'imposaient en l'esprit difficilement concentré d'Ange, premièrement pourquoi elle se trouvait la alors que visiblement, on ne voulait guère de sa présence en ces lieux, deuxièmement pourquoi ce jeune homme un peu trop fougueux portait il ce masque, c'était quoi le carnaval, la mode du talc était passé, c'était la le nouveau grand look a la mode au château et troisièmement allait elle mourir pour que cette horrible soirée prenne enfin fin.

Si elle connaissait la réponse a la première question, a savoir que sa présence elle la devait a l'homme qui l'avait sauvé, les deux autres réponses a ses interrogations restés de parfait mystères et elle n'avait pas vraiment le temps de s'en occupé.

Surtout quand il s'avéra que le jeune homme un peu trop fougueux avec de surcroit un sérieux problème de manque de confiance en soit se mit en tète de la faire fouillé, elle pose son regard sur lui y cherchant une quelquonque trace d'ironie, de folie, de n'importe quoi permettant d'attesté qu'elle s'était fourvoyé quand a la compréhension de ses paroles.

Mais il ne semblait rien en être, il semblait que faire fouillé une demoiselle blessé, n'était a ses yeux rien de plus qu'une simple formalité, sauf que grand bien lui fasse, cette fois la formalité allait s'avéré compliqué.

Quand le page et la béraude s'approche d'elle, elle lève une main tremblante, mais c'est d'un ton cette fois clair et ferme que sa voix s'élève.

Croyez bien que je ne vous veux aucun mal, mais si vous approchez, je serai contrainte de vous le faire regrettée.

Pas question qu'elle soit délestée de ces armes par cet homme, il se croyait tout permis, Mr se croyait avoir toutes les autorités, c'était peut être le cas sur sa protégée, mais Mr allée devoir apprendre que toutes les femmes n'avaient pas de cette docilité consternante.

Son regard se porte a l'homme au masque, dieu que cela peut l'agacé, l'homme se permet dont de régenté bien des vies mais n'a pas le courage ou le respect de dénudé son visage aux yeux des autres, et au vu de l'assurance qu'il semblait avoir, nul doute que le masque n'était rien de plus qu'un accessoire est non la le quelquonque rempart d'une malformation.

Apprenez que je n'ai pas choisie d'être ici, croyez bien que si on m’avait demandé mon avis, j'aurai préféré mourir dans une rue aussi loin que possible d'ici, plutôt que me retrouvé entre les mains d’un homme qui se veut gardien de la vie mais ceux au dépend de celle d'autrui.

Elle reprend légèrement son souffle, tout cela lui demande plus de force peut être qu'il ne lui en reste, mais pas question de laissé ce male arrogant, oui un de plus, la réduire a son bon vouloir, ce Mr avait besoin d'entendre quelques vérités et elle comptait bien être celle qui les dirai.

Croyez vous qu'il est plaisant de dépendre d'une femme qui engage un homme qui n'hésites pas a sacrifié des vies pour préservé la sienne.. Dieu quel être, peut faire passer sa protection avant la vie des autres..

Elle s'arrête se rappelant ou elle est et qu'en ces lieux bien trop de jeunes dames, sans volontés et malléables à souhait subsistent.

A moins que la demoiselle qui vous emplois pour sa sécurité ne sache rien de vos agissement.. Appréciera t'elle vraiment que vous sacrifiez a sa sécurité, je ne sais combien de malheureux ??

Elle repose un instant sa tète sur l'épaule d'Arthur et soupire doucement, dieu elle n'a jamais était aussi épuisé, mais pas question d'être docile tant qu'elle n'en n'aurait pas finie avec ce qu'elle avait dire. D'ailleurs docile l'était elle jamais ?

Vous savez quoi soupire-t-elle lacement. Je crois que je plains sincèrement la jeune demoiselle dont la survie dépend de vous, car pour que vous alliez jusqu'a fouillé une jeune femme blessé, il faut vraiment que vous ayez peu de fois en vos aptitudes a la protégé.. Alors je pris sincèrement pour que jamais, elle n'est à subir la moindre attaque.. Car un garde du corps n'attachant que si peu d'intérêt a la vie d'autrui et doutant autant de ses capacités fera forcément un jour une erreur qui la perdra.

Elle s'arrête de parlé, quand elle le sent soudainement légèrement balloté, ils s'en vont ?? Arthur aurait il retrouvé un semblant de raisons, espoirs vains, il va simplement la déposé comme elle le lui avait demandé, elle se retrouve assise sur le sol, son regard planté dans le sien.

Diable, cet homme avait le don d'être toujours trop prés et si elle ne lui devait pas la vie, il aurait déjà eu maintes fois l'occasion de le regrettés, elle l'écoute avec attention tout en gardant un œil attentif a l'homme au masque, qui sait ce qu'il serait capable de tenté pour voir son statut de parfait garde du corps non entachés.


Je ne me laisserai pas fouillé avec ou sans vos promesses répond elle l'œil espiègle a ses premières paroles, qu'ils se le tiennent pour dit, lui comme l'homme a l'étrange masque.

Un coup d'œil a l'homme piu elle reporte son attention sur Arthur dieu ce ton doucereux et plein de confiance lui donnait vraiment du mal, trop doux, trop délicat, trop sur d'être empreint de sincérité, pas le genre de chose que l'on aime quand on est Ange, demoiselle a fort caractère qui ne fais confiance a rien ni personne, surtout pas aux hommes.

Une personne de confiance, sans remettre en doute votre parole sire, excusez moi de ne point être en confiance avec une femme qui pour la sécurité de sa vie prend a son service un homme qui ne s'intéressent qu'aux vies qui remplissent sa bourse.

Lui remettre ses armes, être désarmé, sans défense, ici au château, avec des personnes qu'elle ne connait nullement et qui lui donnent nul raisons de confiance et le tout en étant blessé.. Il en demandait trop, comment se délesté des seules choses qui lui assurait un semblant de protection face au bon vouloir de ces gens.

Quand il plaisante sur les quelques paroles qu'égarés, elle avait prononcé quelques minutes plus tôt, elle ne peut s'empêché de faire apparaitre sur son visage l'ombre d'un sourire. Faire la poupée dieu c'était si loin d'elle et c'est pourtant précisément ce qu'elle se devrait d'être si elle remettait ses armes.

Elle soupire doucement, porte une de ses mains sur le bras d'Arthur et capture son regard dans le sien en quête d'une vérité et d'une sincérité qui lui sont nécessaire.

Je vous suis déjà gré de m'avoir sauvé et je ne peux déçament vous demandé plus, mais de par la situation, je suis obligé de vous posez une question, une seule, veuillez y répondre sincèrement et je jure que quelque soit votre réponse, je déposerai mes armes selon votre bon vouloir.

Enfin presque, il n'était pas question de se délesté de ses silex, et puis nous étions au château, elle avait bien le droit d'avoir quelques accessoires en sa chevelure, nul n'était sensé savoir que cela servait a d'autres fin.. Non nul ne la dépouillerait de cela.

Imaginez vous en ma situation, blessé, amenez dans un endroit qui vous est hostile, a la merci d'un homme qui n'attache visiblement que peu de prix a votre vie, tant que son travail est sauf.. Et la imaginez vous que l'ont veuille vous délesté de toutes armes ..

Son regard se fait une brève seconde suppliant, mais c'est si bref avant qu'elle n'en reprenne la pleine mesure, qu'il est dur de dire si cela a vraiment existé.

Soyez honnêtes et osé me dire que vous ne comprenez pas mon peu d'empressement a ce que l'on me déleste du seul moyen de protection qui me reste en vu de mon pitoyable état.

Elle méprisait de devoir en être réduite a cela, a quémandé une approbation dont d'ordinaire elle n'aurait pas eu besoin, dont d'ordinaire elle se serait moqué, mais elle devait avoir la certitude que dehors l'attendrait quelqu'un qui pouvait comprendre ce qu'elle pouvait ressentir.. Une gouttelette dans un océan, une chose minime mais nécessaire quand on ne veut pas sombrer, quelque chose a quoi se raccroché, quelque chose même d'infime, mais de tangible et en l'instant il s'agissait de sir Arthur, bien qu'elle ne lui fasse guère plus confiance qu'a un autre, lui ayant sauvé la vie, il lui apparaissait de par la situation comme le moins dangereux et c'était cela la seule chose a laquelle elle pouvait se raccroché alors autant s'y accroché de toutes ses forces quoi qu'il lui en coute ou qu'il en coute a son orgueil.

Quand il la laisse, libérant enfin un peu de cet espace qu'elle chérissait, elle n'écoute pas ou si peu ce qu'il dit a Sayole, elle ferme doucement ses paupières juste en quête de quelques secondes de répit. Dans le fond a t'elle encore vraiment la force de lutté ou dépend t'elle vraiment du bon vouloir de ces gens ?? Pensées guère rassurantes et pourtant c'est une vérité qui lui apparait si clairement qu'elle en est presque douloureuse.

Ange n'est rien de plus que la victime subissant les actes qui se passent sous ses yeux, poupée malléable, affaiblie par une blessure qui n'a que par déjà perdu trop de sang, ce rôle ne lui va en rien et la colère qui l'anime face a ce rôle que la vie dans sa mesquinerie lui a attribué en cette sombre soirée n'arrange en rien son état déjà que trop peu glorieux.

Sous ses yeux épuisés se jout un bien drôle de spectacle, dont les protagonistes sont bien étranges. Un homme parfaitement inconnu a ses yeux jusqu'a moins d'une heure plus tot qui se veut le sauveur de sa vie, bien que probablement un male arrogant de plus dans le paysage, et un jeune homme de par trop fougueux qui se dit protecteur de la vie, mais qui n'hésites pas de par paroles et actes a mettre en péril d'autres vies, en cet instant, ces autres vies étant la sienne.

L'invraissemblabilité de la situation empira quand se joigna aux spectacles tout ce qu'il pourrait être qualifié de personnage secondaire, tous allant de sa petite note personnelle sur la situation, à vrai dire chacun tentait de s'affirmé louant ses droits et sa supériorité pendant que doucement, le cœur de tout ce chaos s'affaiblissait.

Si elle s'affaiblissait, les nuages qui grondaient autour d'elle ne le faisait en rien, celui qui se faisait appellé Sayole prétendument gardien de la vie, mais d'une seule, abatie a nouveau sur elle, cette demande faisant acte d'infamie face a son état.

Si sa faiblesse n'était pas si grande, Ange aurait probablement trouvé drôle le fait que l'homme malgré son incapacité évidente a nuir a quiquonque voit en elle un danger, que craignait il dont. Etais ce vraiment elle ou plutôt une perte de control manifeste sur ce qu'il croyait diriger d'une main de maitre.

Dans le tumulte des pensées un peu trop complexe qui s'impose a elle de par son état, elle ne voit pas arrivée sur elle, la femme qui bientôt tente un geste sur sa personne, elle sursaute légèrement, se tasse au possible contre le mur, avant de soupiré doucement .. Rien à craindre, une simple nourrice sans doute, mais Ange de par nature méfiante ne la laisse guère approchée, se relevant douloureusement, maintenue debout par le mur dans un équilibre des plus précaires.

C'est a ce moment la que dans un nuage de voile et de tissus délicat, s'offre a leurs yeux l'image d'une douce demoiselle, la vision ne dure qu'un laps de temps courts, une seconde minime avant que le garde du corps ne se jette au devant de cette vision pour la coupé au regard de tous.

Pourtant la vision demeure en l'esprit d'Ange, c'était dont la, la demoiselle a protégé, le trésor ultime de ce jeune homme un peu trop fougueux, une beauté manifeste, mais point une des ses croqueuses d'homme de la cour .. Si le corps était femme, le visage lui était celui d'une petite fille.. En tout cas, c'est ce que le bref regard avait témoigné. Une petite poupée fragile et malléable sans doute. Une de celle qui finirait brisé sous le joug d'un mari imposé.

Si c'était elle qui portait le nom d'Ange, la demoiselle caché derrière l'imposant garde du corps l'aurait bien mieux porté et plus que mérité, grâce et élégance de corps et de visage, une vision délicate, cascade de blondeur et yeux brillant d'un bleu d'émerveillement .. Nul doute que la demoiselle devait être l'objet de bien des intentions.. Sans doute plus qu'elle ne pouvait en supporté.

Une beauté manifeste, une fillette enfermé dans le corps d'une femme, voila de quoi provoqué en tout hommes un désir de pouvoir et de control, qu'elle femme ne serait pas jalouse de pareille beauté, ses beautés qui ellipse toute chose et qui ne laisse nulle place aux quelques attraits des autres jeunes femmes.. Ange elle n'en était pas jalouse, pourquoi, car elle n'accordait aucune considération a cela, elle savait parfaitement ce qu'elle était dans ses vêtement d'homme, elle savait de quoi elle avait l'air en cet instant, ensanglantés et fatigués.. Mais tout ceci n'avait pas la moindre importance, Ange n'avait aucun besoin de plaire, bien au contraire le moindre regard flatteur sur sa personne ne lui causé rien de plus qu'un agacement certain et un questionnement manifeste sur le pourquoi du regard.

L'air semble lourd et pesant, comme si le court du temps s'était arrêté, balayé par l'apparition de la douce poupée de Crystal, l'impression sur ces messieurs semblait des plus manifestes, même son sauveur, un instant plus tôt, des plus éloquents semblait se trouvait privé d'acte et de mots.

Ange se demanda un bref instant lequel des deux hommes désirait le plus ardâmant les faveurs de la demoiselle, celui qui la couvait d'un regard qui ne semblait vouloir que se perdre en elle ou celui qui la gardait jalousement aux yeux du monde, établissant sur elle un control sois disant protecteur qui finirait pas la brisé, la condamnant à n'être jamais rien de plus que la petite poupée fragile qu'il dissimulait aux yeux du monde.

Quand s'élève pour la dernière fois, la voix de Sayole, c'est d'un mouvement bancale mais déterminée, qu'elle fait quelques pas, la situation n'a que trop duré, tout cela est grotesque et a vrai dire tout ceux qui ont donné leurs opinions n'avaient point a parlé, une seule voix compté et Ange comptait bien la voir s'élevé.

Tremblante, a la recherche du regard de la demoiselle, elle se rapprocha de la porte, obligé d'agrippé sa main a l'épaule d'Arthur pour se maintenir en une position précaire, elle lui adressa un regard d'excuse, avant de reporté toute son attention, vers la jolie créature dont les formes se dessinaient dernier le rempart du garde du corps.

Mademoiselle, croyez bien que je regrette le désagrément provoqué en vos appartements, je n'ai point demandé a être le tumulte de tant d’agitation.. Mais je me dois en ma condition, d'avoir recoure a votre bonté, mon état nécessitant je le crains quelques soins urgent.

Tremblante, elle tente de reprendre son souffle, ayant peur de ne guère pouvoir arrivé au terme de ses paroles, mais si tel était le cas, au moins il en serait finie de tout ses tourments, si son regard plie sous le poids de la douleur, il ne se détourne pourtant en rien de celui de la demoiselle, qu'elle met tant d'énergie a capté.

Je crains fort de ne devoir remettre le poids de ma survie entre vos mains, en effet a moins que vous ne soyez le jouet manifeste de cet homme qui se dit le gardien de votre vie et que vous choisissiez de le laissé me sacrifié a une sécurité dont je n'ai nullement l'intention d'attenté, je vous serai gré de coupé court a cette situation grotesque ..

Elle soupire doucement, son regard se baisse, si elle cherche tant une réaction en la demoiselle, c'est que la cascade de cheveux blond et le visage enfantin ne lui rappelle que par trop la jeunesse de sa chère ambre, cousine si chère a son cœur maintenant prisonnière d'un mariage arrangé qui la détruit doucement. Regret améres, tristesse infinie.

Je ne prétends en rien dénigrer les actes de votre personnel, mais je ne saurai agir au gré de leurs bon vouloir alors que si je ne m'abuse, c'est vous qui devriez avoir sur le control de votre vie toute autorité.

Elle fait quelques pas en arrière, se laisse à nouveau glissé douloureusement contre le mur, cette fois ses forces ne la quitte que par trop.

Si votre bon vouloir est que cet homme qui gère chaque pas que vous faites, s'épanche sur ce qui de moi ne sera bientôt plus qu'un cadavre, et bien qu'il soit selon votre bon vouloir, mais je crains de n'avoir guère la force d'allée mourir ailleurs.

Ses paupières se ferment doucement, son souffle se fait un peu plus restreint, elle est consciente de tout ce qu'il y'a autour, mais elle se fait plus faible, tout ceci n'aurait pas due arriver .... La voila prête a mourir d'une blessure qui n'est pas la sienne, une blessure qui si soignée aurait disparue en moins d'une journée.. Le destin était parfois le plus arrogant et destructeur des ennemis.

Dans sa lente agonie, elle se murmure a elle même que au moins si la jeune demoiselle a la beauté si pure et si indécente a la fois fait un seul geste pour sortir de sa cage, sa mort ne sera pas resté vaine, pourquoi tant d'inquiétude a la vue d'une demoiselle inconnue, parce que son cœur se meurt pour elle sachant que c'est exactement ce qu'elle aurait été si son caractère ne l'avait pas poussé a la rébellion .. L'image de la jolie petite demoiselle prisonnière de toute décision lui rappelle un passé qu'elle souhaite oublié et un futur qui aurait pue être le sien.

Dans ce qui reste du peu de cohérence de ses pensées, elle se demande si le garde du corps, l'homme qui met tant en œuvre a la protégé, se rendra compte avant qu'il ne soit trop tard, que son envahissante protection risque de brisé la petite fleur oh combien fragile qu'il protège .. Son bougeons délicat sans doute ayant déjà tant de mal a grandir, ne saurait jamais éclore sous le joug d'un control des plus meurtriers..

Oui, sans prise de pouvoir de l'oiseau, jamais la cage ne s'ouvrirait, l'âme se perdrait, le regard serait l'océan vide de tant de femmes de la cour.. Océan vide et profond comme celui dans lequel s'enfonçait doucement Ange.

Dans le fond sans doute importait il peu a l'homme que la demoiselle, fruit de sa protection ne voit son esprit se perdre a jamais, n'était il pas un homme qui ne voyait en elle qu'un simple corps a protégé, un caractère qu'il muselait de par ce qu'il imposait . Oui, l'ironie de la situation alors qu'elle perdait peu à peu conscience lui apparue clairement.

Le protecteur de la poupée de Crystal, dans son entêtement à vouloir contrôlé chaque chose de son être serait sans doute celui qui finirait par la brisé empêchant d'éclore le bourgeon en une fleur magnifique. Et qu'était elle, elle face a cela, rien si ce n'est une inconnue perdue dans les méandres d'une situation qui lui échappait alors que doucement elle s'étaignait.

Ange était plus ou moins imperméable à toute chose qui se passait autour d'elle, depuis l'instant où elle s'était a nouveau laissé tomber de façon douloureuse sur le sol, tout n'était plus que flou, des images jusqu’au son.

Elle perçue une voix délicate, fragile, larmoyante et innocente s'élevait parmi celle des autres, une voix de supplication, une voix implorante.. Dans les méandres ténébreux qui l'entouraient, elle pria l'espace d'une brève seconde pour ne pas que cette voix appartienne a la poupée de crystal.. Comme si la voir prisonnière de la cage doré de sa condition ne suffisait pas, il fallait semble t'il que la délicate demoiselle est a supplié pour exécuté un geste qui ne devrait dépendre que de son bon vouloir.

Diable, l'homme, ce petit freluquet de garde du corps qui se croyait avoir tout les droits avait grande chance qu'au vu de son état, elle ne puisse se saisir de ses armes pour lui faire payé ce comportement des plus méprisables, dieu comment pouvait on en arrivé a abaissé une pauvre petite créature au rang des supplications pour qu'elle a le droit a un pas, a un geste, tout ça dans un égoïsme pure sous le joug d'une sois disant protection.

Elle sent quelqu'un près d'elle, tout est si confus, elle peine a ouvrir les yeux et reconnait a nouveau a genou devant elle, la femme qui s'était trouvait dans cette même position quelques instants plus tôt, la femme parle, murmure, lui adresse l'ébauche d'une caresse et sans que Ange ne pue faire un geste pour l'en empêché se saisit de sa dague.

Ange secoue doucement la tète, elle n'a plus d'armes, enfin presque plus, il reste ses fideles silex, mais en son état que pourrait elle bien en faire, ont la livrent a une femme qui n'a pas la volonté de se battre contre le joug d'un homme qui ne devrait sur elle avoir aucun pouvoir alors que pourrait elle bien faire pour elle et ont lui demandaient d'avoir confiance et de se sentir en sécurité.

Il n' y’ avait qu'une seule personne en ce monde a qui elle accordait ses sentiments, sa chère cousine, Ambre dont son cœur lui rappelait douloureusement la cruelle absence chaque jour et voila que peut être elle se trouvait aux portes de sa mort sans même l'avoir revu, sans même lui avoir parlé, des choses qui avaient tissés ce voile de distance et d’éloignement au court des derniers mois.

Tout tourne a nouveau, non, le monde est fixe, c'est elle que l'on ballotte a nouveau, elle ouvre un regard brillant, brillant d'une dernière lueur de vie ou de la fièvre qui la guette et ne trouve que pour seul réponse à ce nouveau ballotement, le visage de l'homme qui l'a sauvé.. Ainsi dont la voici à nouveau dans ses bras, dans la confusion qui atteint son esprit en cet instant, elle se dit qu'il est injuste qu'un parfait inconnu est connu ce contact plus que l'homme pour qui elle avait brisé son cœur, l'homme qui ne serait jamais rien d'autre qu'un souvenir douloureux en son coeur.

Haize ..

Elle pose la tète sur son épaule, pendant que doucement il lui fait traversée les quelques mètres la séparant de ce qui serait sous peu soit sa prison, soit sa survie, elle ne proteste pas, ne dis rien, en aurait elle vraiment encore la force ?? C'est possible, qui sait qu'elle limite le corps peut atteindre, mais a quoi bon, elle écoute simplement ses paroles, oublié l'arrogant garde du corps, oublié la poupée de Crystal, oublié ses armes disparues, il n'y'a plus que cette voix douce berceuse des images de sa vie qui abondent en son esprit.

Je n'ai pas à craindre de souffrir de sa main.. Comment une si délicate chose pourrait me blessé.. Mais mon cœur saigne de la savoir poupée malléable sous le joug meurtrier de la possessivité d'un seul homme ...

Sa tète repose toujours contre lui quand elle dit cela, voix à peine plus haute qu'il ne le faut pour être entendue, pas que cela soit un secret, mais c'est la probablement la seule force qu'il lui reste de parlé. Des mots sincéres et au combien douloureux, cette poupée fragile cela aurait pu etre elle .. Cela avait faillie etre elle.

Soudain tout se fait a nouveau immobile, voila qu'il l'a déposé, se débarrassant de son fardeau et la laissant a d'autres, se libérant de toute chose, a vrai dire pourquoi l'avait il aidé, elle parfaite inconnue, probablement pour les même motifs qui la poussait elle a être la agonisante d'une blessure qui n'était pas sienne.

Elle secoue doucement la tète pour acquiescé a ses paroles, elle aimerait le remercié, mais elle ne peut pas, pas quand il l'abandonne en un lieu qui lui est hostile, l'ayant laissé être privé de ses armes. Non, c'était trop lui demandé, un jour sans doute aurait elle l'occasion de lui dire merci, mais pas en cet instant ou la seule chose qui lui apparaissait en son faible état, était le fait qu'il l'abandonné.

Légèrement bancale, assise la ou l'avait laissé Arthur, elle regardait avec étonnement est crainte le lieu ou on l'avait conduite, cherchant en tout sens d'un regard soudain si posé et maitrisé, la moindre possibilité de fuite en cas de nécessité.

Ange observait avec toute l'attention dont elle était encore capable tout ce qui l'entourait, de la pièce aux mouvements des domestiques en passant par le petit échange d’Arthur et de la jeune demoiselle, poupée de Crystal, petite fille au corps de femme, prisonnière visiblement d'un petit coté ingénue qui risquerait de la perdre.

L'échange attire son attention un peu plus que nécessaire, geste et regard échangé lourds de sens et pourtant mêlée de tant d'innocence qu'il est dure de définir avec parfaite clarté ce qui unit ces deux la.. Quoi que ce soit, il est évident que ce n'est pas du gout de l'œil attentif du garde du corps .. Mais à vrai dire pas grand chose n'avait l'air de lui plaire à cet homme, hormis sa protégée qu'il gardait jalousement.

Quand Sir de Melasinir quitte la pièce, la laissant seule aux mains de parfaits inconnus, son attention se tourne a nouveau, vers un possible moyen de prendre la fuite, ses adversaires si ils venaient à en devenir ne semblaient certes avoir rien de dangereux, mais en son état et si peu armé, mieux valait parer a toute éventualité.

Aux prises dans les inquiétudes et les plans de fuite, son esprit n'a pas le réflexe de voir arrivé sur elle, la nourrice, prise de court, elle sursaute quand cette dernière dans un geste d'une infinie tendresse se penche vers elle avec l'intention évidente de la prendre en ses bras.

Ange la regarde incertaine et dsl, elle n'est guère habitué a ce genre de contraste, cela n'a jamais était un lot quotidien dans sa vie, de plus elle fuyait par principe ce genre de contact craignant que cela ne la rendre trop vulnérable et n'atteigne sa si utile carapace.

Je suis dsl.. Mais, je vous serais gré de gardé vos distances.. Pour votre bien.

Air contrits, regard d’une sincérité désolante, visage fiévreux, elle capte le regard de la nourrice, sincèrement effaré de l'avoir repoussait ainsi, mais il ne peut en être autrement, surtout quand elle se trouve être en position si vulnérable.

Son regard se pose sur tout le petit matériel amené par les gens de la poupée de Crystal, un nécessaire a sa survie sans doute, mais elle n'a guère besoin de tout cela, Ange est une habitué, elle ne fait pas dans la douceur, elle fait au plus urgent.

Tout ceci ne sera pas nécessaire.. Si vous pouviez juste me donné du fil, une aiguille et de quoi pensé la plaie..

C'es d'une voix parfaitement sérieuse quoi que quelques peu tremblantes qu'elle lâche ses demandes, peut être au combien surprenantes pour la petite troupe qui l'entoure, Ange ne s'arrête pas a cela, qu'importe qu'elle tremble, qu'importe a quoi ressemblera la cicatrice, d'ici un jour il n'y'aurai plus rien de cette blessure qui n'est pas sienne.

Et même si cela avait été le cas, Ange n'a pas la coquetterie de réclamé a la vie un corps sans cicatrice, elle fait ce qui doit être fait, mais par chance hormis quand son état l'en empêche, Ange manie aussi bien la lame que l'aiguille, chose nécessaire et vital quand ont vient le genre de vie qui est sienne.

Son regard se porte maintenant vers la douce poupée de Crystal, son cœur se sert devant la douce innocence qui se lit dans le délicat regard, innocence qui se voudra un jour brisé par le rang que la propriétaire occupe. La jolie poupée de Crystal serait alors brisée, une de plus.. C'est ce qui avait failli arriver pour elle .. Pour Ambre.. Sa chère Ambre que cela avait finie par rattraper.

Son cœur se sert, voila pourquoi elle s'y concerné et curieusement déjà attaché a la douce, innocente et fragile poupée de Crystal qui lui fait face, le joli visage encadré d'une cascade de blondeur lui fait rappelle oh combien douloureusement a quel point sa chère Ambre lui manque.

Elle se lève, tremblante et légèrement vacillante, se raccrochant tant bien que mal a ce qu'elle trouve, et pose son regard honnête, insondable et plein de caractère dans celui innocent de celle qui lui fait face.

Croyez bien que je déplore les désagréments qui vous sont causés par ma présence.. Sitôt ma blessure pansée, je disparaitrais et vous laisserez retournés à la quiétude de vos appartements ...

L'ombre d'un sourire se dessine sur son visage fatigué, chose rare, mais toujours d'une grande sincérité, oh oui, elle regrette sincèrement les soucis occasionnés par sa présence, elle n'a pas voulue cela.. Et elle a encore moins voulue se retrouvé la.. Plus vite, elle quitterait l'oppression étouffante du château, mieux ce serait.

Ange regarde avec attention la jeune poupée de Crystal s'adressait en elle, paroles d’une sincérité qui se reflète en son regard candide, un regard à vous faire fondre l'âme quand on devine de par le corps auquel il appartient, les nombreuses convoitises qui doivent lui êtres dues.

Ce qui est manifeste aussi tant dans le regard que dans la voix, c'est l'admiration manifeste et probablement sans faille que la demoiselle éprouve pour celui qui a était son sauveur d'un soir, Ange se demande ce qui peut bien unir ces deux la.. La demoiselle semble si candide pour éprouvé plus que ce qu'elle ne montre, mais en même temps que montre t'elle réellement.. Puis son corps et femme et sir Arthur est homme.. Ange se tire de ses pensées, cela ne la regarde en rien.. Quoi qu'elle sait trop bien, ce que peut risquer la jolie demoiselle en plus de la servitude d'un mariage arrangé.

Je vous remercie pour votre douce invitation a me prodigué vos soins ...

Si les remerciements étaient sincère, l'insistance de la demoiselle à vouloir l'aidait était quelque peu contrariante.. En effet Ange ne pouvait tout simplement pas lui dire qu'avec quelques bons points de suture, dans quelques heures la blessure ne serait plus .. Alors comment expliqué qu'elle se moquait de faire ses points elle même au risque d'en faire une couture fantaisie.

Elle inspire doucement, se laissant allée contre sa chaise, au moins la poupée de Crystal ne trouverai en rien étrange de trouvé sa jambe déjà bandé, elle croirait sans doute que c'était la un pansement préalable alors qu'Arthur lui aurait deviné en conséquences que la blessure ne venait pas du combat, quand a Aranel, il aurait deviné que la dites blessure était sienne.. Elle l'avait échappée belle.

Bon, il allait falloir se laissé allée au bon soin de la demoiselle, mais certainement pas devant tout ce monde, la blessure était a la cuisse, et Ange se refusait a paradé jambes nues devant autant de monde.. Autant de monde comprenant un page, non pas question, ce n'était certes qu'une paire de jambe, mais Ange était d'une grande pudeur, elle avait beau être plus vagabonde que noble, sa pudeur elle n'avait pas d'égale, elle ne se dévétissait même pas devant sa cousine alors devant des inconnues.

Elle adresse un regard d'excuses aux domestiques espérant ne pas les froissés et pose a nouveau son regard sur le visage de parfaite candeur qui lui fait face, dieu que la cascade blonde lui rappelle Ambre, est ce a ce titre qu'elle n'a pas déjà pris la fuite.. Quoi qu'il faille dire pour remettre le fait en place, qu'au vue de sa blessure, elle n'irait sans doute pas bien loin.. Oui cela aussi jouait.

Demoiselle, je ne saurai encore abuser de votre si grand hospitalité en risquant de vous froissez, mais si cela était possible et avec l'assurance bien sur que je ne vous veux aucun mal, je souhaiterai que vos gens quittent vos appartements pendants mes soins.

Sourire contrit a l'adresse des domestiques, elle s'en veut, elle ne veut en rien les chassés, elle qui met tant de choses en œuvre pour que noblesse et petit gens soit a égalité, mais sa pudeur triomphe de ses appréhension de les blessés, au besoin elle s’excusera avant son départ.

Ma blessure est placée sur une partie de mon anatomie que je ne saurai dévêtir aux yeux de tant d’inconnues.. Veuillez dont pardonné cette demande, mais elle m'est nécessaire.

Ange fixe son regard insondable dans celui ingénue de la petite poupée à qui bientôt elle confira sa vie, chose qu'elle ne fait pas aisément, espérant sincèrement que cette dernière ne prendre pas comme insulte sa demande.. En effet la comprendrait elle, elle qui doit tant être habitué à avoir ces gens en permanence s'occupant de son corps sans fard ni détours, choses qu'Ange n'avait jamais supporté et auquel elle avait mit un terme dans ses plus jeunes années.

Elle soupire doucement, décidément être en ces lieux, lui rappelait bien des choses et pas forcément des meilleures.

Ange était dans l'attente des événements, craintive et si peu apte à se défendre sans ses armes, pourtant il semblait que de défense, elle en aurait besoin sous peu. En effet, ce qu'elle avait prononcé comme une demande des plus aimables semblait se trouvés aux yeux et aux oreilles des domestique, comme la pire des insultes.

Ange ne comprenait pas cela, encore moins quand elle vit un poignard se crispé dans les mains d'une des femmes, ainsi elle n'était point autant en sécurité que ce qu'avait pue pensé Arthur. Et la poupée de Crystal, que ferait elle, assisterait elle au spectacle impuissante, la demoiselle était elle dont sous le joug de ses domestiques.

Heureusement dans un soupir soulagé, Ange vit le poignard tombé au sol, avant que les gens de la demoiselle ne consentent enfin a quitté les lieux , relâchant toute la tension accumulée en quelques secondes, Ange reporte son attention sur le jeune visage candide qui lui fait maintenant face.

Doucement, sans brusquerie, elle tire un silex de sa chevelure et découpe largement la jambe de son pantalon afin que la demoiselle puisse effectuée ses soins, elle sursaute presque quand cette dernière retire le pansement. Point de douleur, mais elle est tellement si peu habituée a ce que l'on s'occupe d'elle de la sorte.

Ange prend bonne note n'est des paroles de la demoiselle, en se retenant bien évidement de grimacé, la famille du roi, dieu du ciel. Dans quoi l'avait embarqué l'homme qui l'avait sauvé, de tout les lieux ou elle aurait pue se retrouvé, il avait fallut que cela soit la.. Maudite soit la fourberie du destin.

Sachez que je vous dois a vous ainsi qu'a sir Arthur, une reconnaissance sans bornes, je n'oublierai jamais ce que tout deux avez fait pour moi ce soir ...

Son regard se porte a celui de la demoiselle, pendant qu'un fin sourire étire ses traits, paroles sincères, nul doute, bien que la situation ne soit pas des plus enviables, aux yeux d'Ange du moins.

Appelez moi Ange ça ira très bien..

Règle d'or en touche chose, un simple surnom que l'on murmure, nul indice de quoi que ce soit concernant son identité laissant ainsi a discrétions ses origines et le poids pesant de son rang sur ses épaules.

Ange fixe un moment la demoiselle aux cheveux d'or qui lui fait face, ramenant en sa tète les nombreux événements de la soirée, elle voulait connaitre les circonstances, Ange avait horreur de mentir, mais cèle ne serait pas vraiment mensonge, juste une omission de quelques détails.

Une attaque ... Les quartiers de Diantra ne sont guère sur.. Il semblerait que j'en ai payé de ma personne ...

L'ombre d'un sourire sur les lèvres, Ange ne fixe en rien sa blessure ou les mouvements, de la demoiselle, jamais elle ne se plaint ou tressaute, elle a connue bien pire et habituellement, c'est elle qui se soigne elle même, dans quelques soins prodigués a la va vite, rien à voir avec le doux traitement que la demoiselle lui procure.

Puis je vous posez une question.. Sans indiscrétion aucune certes, mais quelque chose m’intrigue..

Ange hésite un moment, ne désirant en rien abusé de l'hospitalité de la demoiselle ou la mettre mal a l'aise en quoi que ce soit, mais la scène avec le garde du corps ne fait que passé en boucle dans sa tète, son tempérament des plus protecteurs pour ne pas dire étouffant la dérangeant ou plutôt c'était l'acceptation total de la demoiselle face a ce comportement qui la gênait.

Le comportement de votre garde du corps est des plus excessifs, il va a l'encontre de tout et même de vos désirs, alors en prenant le risque de vous froissez et je m'en excuse, comment faites vous pour toléré cela ?? Que représente-t-il à dont vos yeux pour que vous lui pardonniez pareils actes ??

La question était sortie en un souffle, sans nul arrière pensées, ni mauvaises intentions, avec juste le besoin de comprendre, comment la demoiselle pouvait acceptée de vivre chacun de ses pas sous le joug d'une telle autorité, Ange devait comprendre cela pour tenté de l'en libéré si possible.

Si au début Ange avait fait grandement attention aux gestes de la demoiselle, toujours craintive d'être désarmé bien que la poupée de Crystal ne semble pas représenter grande menace, il n'en était plus rien.

En effet rassuré des doux gestes visiblement expert de sa bienfaitrice, Ange avait détourné toute son attention des soins que l’on lui inculquait pour ne se concentré que sur les paroles et réactions de la douce ingénue qui lui faisait face.

Des paroles d'ailleurs qui l'étonnaient autant qu’elles la poussaient a l'interrogation, la pureté des traits de la jeune fille ne laissait aucun doutes possible, elle pensait chaque mot prononçait et cela ébranlé Ange au plus au point.

Et pour cause la petite demoiselle semblait fort bien se contenté de sa situation l'acceptant avec une docilité désarmante et en étant même si possible heureuse. Ange si fougueuse en toute chose et surtout en matière de sa liberté ne parvenait pas à comprendre pareille attitude, les mots de la demoiselle portaient a ses oreilles se révélaient être un grand mystère pour elle.

Tout comme ce que pouvait bien représentait véritablement l'homme pour la poupée de Crystal. Une relique, soit Ange pouvait concevoir qu'elle chérisse un être qui rappel a sn cœur des choses disparus, mais de la a lui confié tout control sur sa vie, n'y'avait il rien de plus en le cœur de la demoiselle ??

Cette lueur si brillante en son regard n'était elle donc que pour le souvenir du père disparu ou s'allumait elle pour avoué dans un demi souffle ce que la candide demoiselle aux cheveux d'or se refusait a admettre.

Quand bien même cela serait vérité, Ange ne peut se résoudre a pareille docilité, ce n'est point un oiseau en cage comme elle l'a d'abord craint, c'est pire que cela.. Un être majestueux, mit en prison et fier de sa condition, tel un animal domestiqué pour le bon vouloir d'un autre. Cette seule pensée révoltait Ange jusqu'aux tréfonds de son âme, mais n'était ce pas la malheureusement la seule image que lui donnait la gracieuse demoiselle penché sur elle.

Sachez que je ne veux en rien vous offensez et veuillez m'excusé d'autant insisté, mais bien que visiblement le rappel d'un être cher a votre cœur, pensez vous que lui laissé tout control de votre vie soit justifié?? Ne rêvez-vous jamais de faire un pas de votre propre gré sans qu'il soit au control d'un autre que vous ?? Rien qu'une fois ne désiriez vous pas être vous sans exigeance ni contrainte ??

Les mots filent de ses lèvres, paroles douces et sincères, points offensantes. Elle est juste en quête d'une vérité qu'elle veut comprendre, elle ne peut imaginer que quiquonque même la plus douce des jeunes filles en quête du souvenir d'un homme perdu ne pourrait se satisfaire de pareille vie.. Du moins si ce semblant de vie peut être qualifié ainsi.

Pardonnez ces mots qui je vous l'assure ne sont prononcés en rien pour vous blessez, mais a mon sens chacun se doit d'être libre de vivre sa vie et de ne point voir chacun de ses pas contrôlé sous le joug d'un autre.. A mon sens, il n'y'a pas de bonheur possible sans une liberté de corps et d'esprit manié par des sentiments qui nous sont propres et non pas des actes qui nous sont dictés.

Ange se redresse doucement consciente que ses soins doivent de toutes manières touché a leurs fins, de toute façon le temps fait son œuvre et la blessure se tarie d'elle même. Sa mine est deja bien mieux qu'elle ne fut, tout comme son équilibre. Elle fait se redressé la demoiselle a son tour pour cherché son regard.

Vous satisfaisez vous vraiment de vivre dans une cage doré ou vous contentez vous de vivre selon des émotions que vous pensez que les autres attendent de vous ??

Ange lui adresse un délicat mais sincère sourire, l'œil pétillant.

Pardonnez mes mots et la facilité avec laquelle ma langue les déplois, mais ce franc langage fais ce que je suis, une être libre qui ne mâche point ses mots.. J'espère que cela ne vous accommodera point vous qui avec générosité m'avez ouvert votre porte cette nuit.