Une nuit qui n'en finie pas ( PV Sayole )

Le calme, la nuit, la magnificence des étoiles au dessus de sa tète, le joli paysage d'un banc de pierre sous les arbres à l’ abri des regards hautains des habitants des hauts quartiers qui l'abritent, que demandais de plus ?? Peut être se laissé tombé sur la pierre, s'y installé confortablement dos a l'arbre et c'est ce que fait Ange.

Elle soupire de contentement, quand assise sous les étoiles, elle n'a plus rien d'autres à faire que savouré la douce caresse du vent qui glisse sur les quelques mèches rebelles échappées de ce qu'il reste de son chignon.

La nuit fut longue, très longue et c'est peu dire. La face a l'immensité du monde dans sa preuve manifeste qu'apportait les étoiles, il était facile de se sentir insignifiante et de relégué cette nuit a trois fois rien.

Ces trois fois rien avaient été, un sauvetage mouvementée, un combat, une bataille qui avait faillie lui couté la vie, la rencontre de curieux personnage, un retour au château et une rencontre avec une jolie poupée de Crystal.

A ce souvenir, les yeux d'Ange toujours de ce bleu si indéchiffrable se portent vers le ciel. Ashenie de Sephren, cascade de blondeur, cascade de douceur, cascade d'émerveillement si dure a comprendre dans sa parfaite docilité et si simple a aimé dans sa douce ingéniosité.

Une demoiselle qui avait touché les tréfonds de son âme et pas seulement de par sa condition, qui aurait pu être sienne, si elle ne s'était pas rebellé.. Le joli canari en cage lui rappelait sa douce Ambre et combien elle lui manquait.

C'est ainsi que dans quelques heures, elle s'apprêtait à rejoindre sa cousine pour mettre enfin un terme au long silence qui les séparait, silence causé par des secrets qu'il était tant de dévoilé.

Oui, bientôt serait le moment d'épanché son âme, mais pour le moment, elle s'accordait un doux instant, au repos sur la pierre fraiche, au contact de la nature et les yeux perdues dans la douceur des étoiles.

Elle allait bien, tout allait bien maintenant, sa blessure n'était plus que souvenirs, pas de miracle la dedans, juste le fait qu'a la base elle n'était pas sienne.. Les combats étaient passés, le château était à nouveau derrière elle et sous peu la nuit serait finie.. Oui tout allait bien.. Enfin...

Un bruit de pas non loin d'elle, elle se redresse, main sur le pommeau de son épée, elle oublie qu'ici c'est les hauts quartiers et qu'il ne s'agit probablement que d'un passant inoffensif... Elle est bien trop habitués aux bas quartiers et aux routes, mais après tout, on était jamais trop prudent, elle l'avait appris a ses dépends.

Qui va la ??

Décidément cette nuit ne semblait plus vouloir finir ... Et cela semblât se confirmé quand l'auteur des bruits qui l'avait mise en alerte se porta a sa vue.. Décidément, ce soir le destin était d'humeur a la taquiné ou a la tué .. L'avenir le dirait.

SaYoLe venait de quitter le château. Il se remettait doucement de la scène qui venait d’avoir lieux quelques instants plutôt à l’étape de sa protégée… C’était l’une des rares fois où il s’accordait le luxe de s’éloigner d’Ashenie. Elle devait maintenant dormir, Arthur et la blessé avaient quitté les lieux et le Capitaine de l’Escorte Ducale avait prit sa place… Les poumons trop douloureux pour trouver le sommeil, il avait préféré partir en ballade quelques minutes.

La respiration calme mais courte pour ne pas forcer la toux, il se déplaçait au grés de ses pas, ne sachant pas encore ou aller, tout se qu’il savait, c’était qu’il ne devait pas s’éloigner de trop. Enveloppé dans sa cape de voyage doublé de maille, ses armes sur lui ainsi que son masque qui pendait, attaché à sa ceinture, il avançait et avançait encore.
Son visage était toujours couvert de sa neutralité absolu, mais ses yeux n’avaient plus cette teinte glaciale qui le caractérisait d’habitude. Ses pieds foulaient le pavé aussi rapidement que son esprit sautait d’une idée à l’autre, d’un temps à un autre, essayant de s’échapper pour quelques minutes ou même quelques secondes de son environnement et ses conséquences.

Soudain, ses yeux e portèrent vers une silhouette féminine installée sous un arbre. Ses yeux se plissèrent quelques seconde pour lui permettre de reconnaitre celle qu’il avait croisé tout à l’heure et qui avait manqué de mourir devant la porte de la futur Duchesse de Langehack…
Un instant, il s’arrêta, hésitant sur la démarche à suivre et l’accueille qu’elle lui réservera si il s’approchait. Néanmoins, il voulait lui dire quelques choses… Une simple envie…

Continuant son pas sur le petit sentier, il passa juste derrière les buissons qui bordaient l’arbre. Il l’entendit bouger, suivit de sa demande. Un léger sourire apparu sur ses lèvres avant qu’il ne se révèle à la vue d’Ange. Ses yeux étaient aussi neutres que son visage. En tant normale, il aurait gardé son expression habituel, mais il doutait fortement de la possibilité de revoir cette femme un jour, et encore plus la possibilité qu’elle parle de lui dans les hautes sphères de ce monde. Après tout, elle n’était qu’une guerrière. Il s’avança encore un peu plus, doucement, les mains ouvertes paumes vers l’avant pour lui montrer qu’il avait des armes en ouvrant sa cape, mais qu’il ne comptait pas les utiliser. Il plongea son regard dans ceux de la jeune femme, ses yeux gris ne reflétaient aucun sentiment, mais au moins, ils n’étaient plus ces yeux froids qu’il lui avait montré tout à l’heure. D’une voix calme il lui déclara après un bref hochement de tête :

Je dois avouer que je ne m’attendais pas à vous recroiser, encore moi dans cette même soirée. Néanmoins, je voulais juste vous signifier, bien que je doute cela vous importes, que je salue et respect le courage que vous avez montré dans vos idées devant les appartements de mon colis…

Colis… Un mot dur pour décrire Ashenie, un mot qu’il ne pensait pas, mais qu’il se devait d’employer pour ne pas livrer ses sentiments et garder cette impression de professionnalisme, encore plus devant une étrangère.

Ange se lève a la vue de l'homme, elle met un instant avant de relâché le pommeau de son épée toujours enserré en sa main, il n'est visiblement pas hostile .. Chose étonnante quand on se rappelle les faits déroulés quelques heures plus tôt.

Elle le détaille longuement, atitude neutre, intérêt basique non dissimulés et seulement créer par le fait qu'il ne porte plus le curieux masque qui jusqu'alors lui avait caché son visage.

Si en son regard, rien n'y laisse paraitre, elle est pourtant grandement étonnée de cette apparence qu'elle lui découvre, il est jeune, bien plus jeune que ses paroles dures n'auraient pu lui faire croire ... 19? Peut être 20 ans ... Plus jeune qu'elle en tout cas, c'était certain. Un gamin pris dans les méandres de la folie du monde.

Elle constate que comme elle l'avait crue, le masque n'est point la pour caché quelques malformations, si ce n'es peut être la balafre qui couvre son visage .. Vilaine blessure .. Son esprit s'interroge de ce qui a pue causé pareille cicatrice .. Combat ou torture ..

Qu'importe, son regard se détourne, toujours aussi insondable, qu'a cela ne tienne, nul compassion ne doit la traversée, oublié que cet homme a faillie la laissé pour morte quelques heures plus tôt serait une erreur et la nuit avait été suffisamment dure comme cela pour en rajouté.

L'ombre d'un sourire se dessine sur ses lèvres quand les mots de l'homme brisent la douce quiétude de la nuit, sourire neutre un brin septique pendant que ses bras retombent le long de son corps et que son regard se porte en le sien.

Croyez bien que je m'attendais pas plus que vous à recroisé un jour vos pas .. Pour être honnête, j'espérais que ce ne serait point le cas.

Les yeux d'un bleu profond le fixe, le sourire est toujours la, simple façade poli, les mots sont posés, en rien agressifs ou blessant, juste le reflet d'une parfaite vérité dont elle n’à point honte. De son caractère emporté certains purent recevoir d'elle des réactions non justifiés, mais l'homme avait plus que mérité celle ci.

Il m'importe en effet peu de savoir qu'elle est votre estime de moi, quand on sait que sans un regret vous étiez prêt a me laissez mourir ne vous souciant guère alors du courage de ma personne.

Son regard se détourne de lui, elle retourne simplement s'asseoir, toujours non hostile, un brin indifférente bien que son tempérament fougueux laisse transparaitre qu'elle ferait bien regretter cela a l'homme si elle avait été de nature plus agressive. Par chance pour lui il n'en était rien.

Quand a votre colis, il me semble que la douce demoiselle qui m'a prodigué ses soins cette nuit mérite meilleur titre que cela .. Surtout venant de vous au vu de la façon dont vous la couvez et je ne parle pas la que de votre attitude de parfait chien de garde ..

Le regard est porté sur les étoiles, volontairement invisible aux yeux de l'homme, car il est taquin et provocateur, elle sait ce qu'elle a vue, ou ce qu'elle croit avoir vue, elle ne doute pas de ce que peut ressentir l'homme et après tout, elle avait eu le son de cloche de la demoiselle, avoir le second pourrait être intéressant.

N'oubliez pas de la laissée respirer une fois de temps en temps ou vous la tuerez vous même ...

Son regard se porte à nouveau sur lui, toujours de ce bleu insondable, profond et quelques peu brisé pendant qu'elle joue distraitement avec une mèche de ses cheveux l'enroulant en ses doigts délicats.

SaYoLe l’écouta, sans rien dire, sans changer d’expression sur son visage ni quitter les yeux bleu de son interlocutrice. A bien y regarder, c’était un bleu totalement différent de l’œil de sa protégée, mais tout aussi magnifique. Cette couleur était rare et bien souvent très recherchée.
Sans bouger de son emplacement, il suivit ses mouvements du regard, l’observant, trouvant sa démarche bien plus féline qu’une simple guerrière, mais il n’y prêtait pas plus attention. Le ton qu’elle employait était parfaitement maîtrisé. Un noble aurait surement prit cela pour un jeux, mais SaYoLe, bien qu’il en ait saisit la nature, restait vrai. Elle ne souhaitait pas le revoir, une chose évidente, même de son propre point de vue. D’une voix simple, il répondit :

Si vous ne souhaitez pas ma présence, je partirai sans un mot. Néanmoins, laissez-moi vous poser une question : Un ennemis, courageux, vaillant et honnête. Vous pouvez admirer ses qualités tout en essayant de le tuer pour ne pas que lui le fasse non ?

Sans attendre de réponse, il continua :

Vous pouvez comparer cette situation à la notre bien que les mots et les menaces aient remplacé les épées. La sécurité de mon colis sont plus importante que ma propre vie, imaginez donc la valeur de la votre en comparaison…. Que vous soyez blessée ou non, avec une armée dissimulée, vous pouviez lui trancher la gorge aisément, surtout hors de ma présence. Ni voyez aucune envie de vous voire mourir ou une quelconque animosité, je n’ai fais que mon travail, quel que soit votre impression sur moi, celle d’Arthur ou bien même celle de ma protégée…
De toute manière, vous savez comme moi que si mes conditions ne plaisent pas à quelqu'un de haut placé, je serai le seule à en subir les concéquences...

Il s’arrêta quelques instants. Il ne souhaitait pas se justifier quand à son comportement envers Ashenie de peur de se trahir, mais également parce qu’il ne voulait pas non plus que l’on remette en cause son travail. Néanmoins, il ne pouvait pas s’empêcher de réagir à sa dernière remarque qui le toucha bien qu’il ne laissa rien paraître.

Sachez seulement que je ne l’enferme pas, loin de là, mais je fais ce pourquoi je suis payer et uniquement pour cela. Si vous ne représentiez pas une menace potentiel, la scène qui c’est déroulée n’aurait pas eut lieux. Je ne me permets en rien de dicter sa conduite ou ses paroles dans le cas ou sa sécurité est assurée.

Sans y faire attention, il passa son doigt sur sa cicatrice, marque des conséquences de la protection qu’il lui vouait. Ses yeux se portèrent vers l'endroit qu'Ange observait avant de se reporter sur la jeune femme, intrigué par ce personnage qui lui ressemblait d'une certaine manière.

Elle écoute ses premiers mots sans avoir néanmoins le loisir d'y répondre. L'homme se méprend sans le savoir, de par ses convictions, jamais elle ne songe a tué. Elle préserve la vie en toute chose, même celle d'un ennemi, quand a admiré son courage .. Cela pourrait s'avéré être possible selon la situation, mais la plupart de ses attaquants ne furent que des hommes vils et sans scrupules attaquant aisément plus faibles qu'eux, nul courage a détecté en cela.

Croyez bien, que je comprends le fait de pouvoir sacrifier sa vie à un autre être .. Je le ferai moi même, bien qu'en mon cas par amour et non par devoir .. Mais jamais je ne sacrifierai un parfait innocent juste par la peur de ne pouvoir accomplir la tache qui m'est du.

Les yeux d'Ange se glissent en le regard de l'homme, il est tellement sur de faire ce qui est juste, tellement sur que ses actes et sa dureté sont une nécessité, a tel point qu'il est prêt a sacrifié toute vie tant que ce n'est pas celle de sa protégée .. Un homme curieux, un jeune homme qui semble déjà bien amer .. N'a t'il point d'émotion à voir disparaitre d'autres vies au profit d'une seule ??

A craindre toute chose et en tout temps, vous ne faites que la privée d'une vie qui est pourtant sienne, la cage doré qu'est son monde n'est dont elle pas suffisante a vos yeux .. Si vous la protégez de corps, ces étouffantes attentions que sont les vôtres, bien que fort louables quand a sa survie finiront par tué l'essence même de ce qu'elle est ... Alors il ne vous restera rien de plus qu'une coquille vide a protégée.

Les paroles sont peut être dures, mais la voix est douce, subtile, presqu'un murmure car sous un caractère tempétueux et une aptitude à se défendre en toute chose des plus manifeste, la demoiselle qui lui fait fasse ne souhaite en rien le blessé. Elle détecte en son regard qu'il fait déjà cela parfaitement bien sans aucune autre intervention que la sienne.

Ange n'est pas de ses êtres, qui méprisent ou qui éprouvent de la haine, quand les événements ou les êtres ne l'y oblige pas, elle est la compassion éternelle qui berce chacun des pas des êtres qu'elle chérie, bien qu'elle même ne se laisse jamais allée a l'épanchement de son âme, restant en toute chose la jeune femme inébranlable que refléte son regard.

Croyez-vous vraiment en les paroles que vous dites .. En quoi était menacée sa protection quand votre corps a caché le sien de nos vues .. Ou plutôt de la vue d'un regard brulant ..

Paroles non voilées, tout deux savaient fort bien de quel regard elle parlait , celui de Sir de Melaisnir sur la douce poupée de Crystal quand elle leur était apparue dans une des plus fines séductions que Ange n'est jamais vue. Bien que la demoiselle dans son ingéniosité n'est point cherché cela a n'en pas douté.

Vous pouvez nier cela, vous pouvez traiter mes paroles d'inepties et prétendre ne faire que votre travail .. Il est sur que sir de Melasinir aurait pue la mangé sur place, tout ceci n'était que protection ..

Un sourire s'étire en ces lèvres, point d'arrogance ou de recherche d'une quelconque querelle, simplement la satisfaction d'émettre une vérité que tout deux connaissent, bien que l'homme n'aimerait surement pas a l'entendre.

Soyons honnêtes, ma vie vous importe peu et il serait mentir que dire que je vous porte en mon cœur alors point de jeu ou de faux semblants ... Qu'importe que vous me disiez n'agir que pour le devoir que vous incombe votre protection .. Nous savons fort bien tout deux ce qu'il en est.

Elle relâche la mèche avec laquelle elle jouait depuis un moment, se lève et se pose devant lui, fixant parfaitement son regard en le sien, point d'animosité aucune. Dans le fond elle avait survécue et que cet homme l'ai voulue morte n'avait pas grande importance, qu'était il si ce n'est un inconnu que le hasard avait porté a ses pas.

Les gestes d'un homme amoureux ne trompent pas .. Par chance pour vous, la douce princesse de votre cœur est trop pure et inattentive aux méandres qui l’entourent pour l'avoir remarquée .. Elle vous est toute dévouée dans sa grande naïveté ..

Ange lâche un doux soupire, oui le joli canari ne se libérerait jamais de sa cage pour la bonne et simple raison que dans la plus grande incompréhension d'Ange, elle semblait se plaire en sa condition.

Quand a votre présence ici .. Cela est lieu public et appartient à tous, qui suis-je pour vous en interdire la présence .. Vous pouvez rester si cela vous sciez et si vous n'avez pas peur de cette vérité que vous caché derrière ce poste qui est le votre.

Elle s'éloigne a nouveau, reprend la place qui était la sienne, a nouveau le regard porté vers les étoiles .. Qu'il reste ou non, cela n'a pas grande importance, elle n'a pas la prétention de lui imposé ces gestes, contrairement a ce que lui avait fait plus tôt dans la soirée.

L'ombre d'un murmure se détache de ses lèvres, toujours sans aucun but de blessé, mais sans doute avec une implacable vérité.

Si ce n'est pas elle qui finie brisé .. Ce sera vous assurément ...

Le jeune homme dut déployer tout son savoir faire en la matière pour rester de marbre face aux mots de son interlocutrice. Comment pouvait-elle savoir tout ça ? Savait-elle vraiment ou n’était-ce que des suppositions ?... En tout cas, lui devait rembarrer toutes ses idées, il en valait de la réputation de la jeune femme, et de son travail. Bien qu’il refusera de l’admettre, il commençait à apprécier cette femme, non pas par ses questions et son discourt, mais par sa franchise pur et simple. Une chose qu’il respectait encore plus… Ne refusant pas l’affrontement, il lui répondit droit dans les yeux :

Sachez que mon devoir et la sécurité de ma protégée sont les seuls choses qui comptent à mes yeux. Rien d’autre, personne d’autre n’a à intervenir dans mes actions et mes paroles.
Le fait de vouloir préserver toute vie est à votre honneur, mais tout comme la confiance, c’est un luxe que je ne peux me permettre.

Il s’arrêta quelques instants, répondant à son regard par le sien. Elle avait une force en elle qu’il rêvait de voire dans les yeux d’Ashenie, cette flamme qui donnait une raison à la vie.

La protection de son corps est de mon devoir, même si cela doit entraver certaines de ses libertés. Croyez bien que si elle avait la capacité de se défendre seule ou de refuser certains choses, mes actes seraient bien différent. Je ne fais que ce qui est nécessaire pour garantir sa sécurité…

De nouveau il s’arrêta afin de choisir correctement ses mots. Il ne pouvait se permettre d’erreur, il fallait la jouer finement, et pour cela, rien de tel que le discours qu’il aurait tenue dans les mêmes circonstances s’il n’avait pas trahit ses propres promesses :

Ne vous méprenez pas. Si j’ai caché le corps de Dame Ashenie de Langehack aux yeux de votre sauveur, c’est uniquement car mon contrat demande expressément de préserver sa vertue, une vertue qui se retrouvera menacé par les yeux que vous avez-vous-même pu observer. De plus, ce genre d’apparition aurait très vite fait apparaître un nombre de prétendants imposant, une menace pour elle que je me dois d’éviter…

Il ne mentait pas dans un sens… C’est exactement les raisons qui avaient motivé son mouvement, même s’il savait qu’il n’y avait pas que cela. Mais il s’était promis de ne plus jamais la mettre en danger de par son amour… Ne plus la faire souffrir…. Il afficha un léger sourire lorsqu’Ange lui expliquait qu’elle ne le portait pas dans son cœur, elle était honnête, une fois encore… Mais ce qui suit lui retira doucement son sourire, bien que son visage ne trahit aucun sentiment, il était touché, même s’il savait qu’elle avait tord. La jeune femme connaissait son amour pour elle, il lui avait révélé, mais depuis, ils avaient tout les eux fait comme si rien ne c’était passer… Un comportant qui bien que le faisant souffrir, lui allait parfaitement, lui permettant de tenter de chasser la poupée de cristal de son cœur.

Une nouvelle fois, je vous prierai de ne pas vous égarer. Dame Ashenie de Langehack n’est qu’un colis, un colis comme j’en aie protégé des 10e avant elle. La seule chose qui lie cette jeune femme à moi est un simple bout de papier, un contrat signé sur la demande et par la main de son défunt père…

Il l’observa s’éloigner, reprenant la place sur son banc. La quittant des yeux, il entreprit de se préparer du tabac pour fumer. Concentré dans son travail, il répondit froidement

Elle ne sera jamais brisée, pas tant que je serai vivant…

Une simple phrase, qui annonçait sa protection totale. Pourtant, lui savait très bien se qu’il mettait derrière, il savait très bien qu’il s’attendait et ferai tout pour s’écrouler bien avant elle.

Elle l'écoute parlé avec attention, bien que ses yeux soient toujours portés vers le ciel. Pourquoi l'écoute t'elle, difficile a dire. Il aurait été facile de passé son chemin et de laissé ce jeune homme a ses tourments, n'en n'avait t'elle pas elle même suffisamment. Mais elle désirait comprendre pourquoi la douce Ashenie ne voulait briser sa cage et pourquoi un homme amoureux emprisonnée sa bien aimée au risque de la brisé.

Le devoir et la sécurité hein .. Nulles traces d'amour, c'est ce que vous essayez de crié a la face du monde .. Vous avez beau vouloir vous montrez dure, vous êtes si naïfs en certaines choses ...

Son visage se tourne à nouveau vers lui, ils sont semblables et si différent, lui se bat pour la vie mais pour une seule, alors que elle se bat pour toutes les vies, une chose qui lui est propre et qui fit partie d'elle bien avant qu'elle ne devienne guérisseuse. Voila pourquoi leurs avis ne pouvaient que se heurtés quand pour protégée celle qu'il appelait son colis, il était prêt a sacrifié toute autre vie.

Sa vertu ... Dieux, croyez vous vraiment en ce que vous dites ?? Elle est d'une douceur incroyable et je doute qu'elle sache manier l'épée, mais je ne crois pas qu'elle succomberait au malheureux regard d'un homme ou de plusieurs .. Avouez que ce n'est point pour sa vertu que vous avez peur .. Vous avez simplement peur que votre jalousie ou la douleur de votre cœur n'augmente avec le nombre de prétendants ...

Point d'animosité dans ses yeux, une voix toujours égale. Les paroles sont blessantes, mais il se refuse à voir la vérité, finalement lequel des deux est le plus en cage, la jolie pucelle blonde ou le garde du corps empêtré dans les méandres de son amour ??

Quand il sort son tabac, elle se relève, s'approche de lui, elle est très prêt, trop prêt, mais elle n’est tout simplement pas du genre a tremblé, puis il avait déjà voulue la voir morte alors une fois de plus ou de moins. Elle se saisit de la cigarette qu'il était en train de préparé avant de la jeté au sol et de l'y écrasé.

Si ça ne vous ennuie pas, vous avez déjà voulue ma mort une fois ce soir, évitez de recommencé en m'empoisonnant avec la mort lente que vous consommez ...

Elle recule de quelques pas et va cette fois s'adossée a un arbre, toujours debout et non loin de lui, bientôt l'aurore serait la et elle prendrait la route laissant cette nuit derrière elle pour affronté quelques un des démons qui pèsent sur son âme .. Mais si elle pouvait aider avant cela, tout ne serait pas perdue.

La nommée ainsi vous aide t'il a préservé votre cœur, êtes vous dont trop lâche pour assumez cet amour qui vous ronge, n'avez vous dont point d'autres excuses que protection et vertu .. Regardez vous prêt a donné votre vie et qu'arrivera t'il quand libre, elle sera détruite par le chagrin, ne sachant pas faire un pas sans vous .. Quand seule par ce que vous vous serez mit entre chaque amour possible, elle n'aura rien a se raccroché ...

Elle soupire doucement et porte son regard a sa vue, dans le fond elle est triste pour lui, malgré ses opinions, malgré les événements passés, elle le plaint sincèrement lui et son amour étouffant .. Elle aussi connait le poids d'un cœur brisé. Et lui pauvre bougre perdu dans les méandres de l'amour, qui lutte entre devoir et sentiments la touche malgrè elle.

Je ne suis qu'une inconnue qui passe en votre vie et vous n'êtes rien pour moi, mais sachez que mes mots n'ont pas pour but de vous blessez, ils sont juste le reflet d''une vérité qui m'est apparue alors que la mort me guettait ...

Elle délaisse son arbre et fait quelques pas vers la sortie du parc, pas vraiment décidée à partir, vu que son sac est encore au sol. Elle se retourne finalement vers lui.

Niez tant que vous voullez, appelez la un colis, dites que rien de plus qu'un bout de papier ne vous lis a elle, mais ne la condamnez pas en même temps que vous vous condamnez vous même ... Ne tuez pas le peu de liberté et de tempérament qu'elle pourrait acquérir en même temps que votre cœur se meurt ...

Elle s'approche à nouveau et le bleu profond de son regard dont les méandres douloureux qui l’habite elle même, se fait cette fois clairement compatissant.

Ne privez pas les autres de tout ce qui vous a séduit en elle .. Un jour peut être cet amour vous sera rendu ou peut être pas .. Mais un être en cage ne peut aimer ... L'amour c'est avant tout une liberté d'actes et de pensées et cela vous le lui refusez .. Alors allez y faites ce que vous appelez votre travail, sauvez sa vie ou plutôt sa non vie .. Vous ne protégez rien de plus qu'un corps qui s'éteint sous le poids étouffant de tous ces êtres qui contrôle ses pas ...

Elle se détourne, fais quelques pas à l’ opposé de lui et pendant qu'elle lui tourne le dos, sa voix s'éléve douce et mélancolique.

En faites vous avez probablement raison, vous ne l'aimez pas .. Si vous l'aimiez, jamais vous ne lui infligeriez cela .. Jamais pour préservé votre petit cœur vous ne la traiteriez de la sorte.

Elle fait volte face, les yeux brillants. Dans le fond, elle est en colère et pas par ce qu'il a voulue la laissée mourir, non elle l'est car il brise la petite demoiselle fragile a laquelle elle s'est attachée en même temps qu'il se brise lui ... Et cela est inconcevable. L’amour faisait décidément bien trop de dégâts et cela aussi était inconcevable bien qu'une vérité qu'elle est elle même vérifié.

Rien de plus qu'un colis n'est ce pas ?

Le Garde du corps encaissait, le visage baissé sur sa préparation de tabac… Néanmoins, ses yeux reprenaient doucement leur froideur, signe qu’il se mettait peut à peut sur la défensive, signe de son énervement, signe de son mal-être. Ses gestes se faisaient plus brutes alors que ses muscles se contractaient, comme si il se sentait en danger et prêt à agir.
Soudain, elle le débarrassa de son tabac, le jetant à terre, rendant ainsi sa préparation inutilisable. Lentement, il reporta son regard vers elle, et déclara froidement :

Vous savez, ici je ne suis pas entrain de travailler. Plutôt que de jeter un produit cher, vous n’aviez qu’à me formuler la demande de ne pas fumer à coté de vous, j’aurai respecté votre choix…

Afin d’éviter ses yeux bleus et ainsi se trahir, il rebaissa le regard alors qu’il se préparait de nouveau du tabac. Ses doigts préparaient et roulaient avec dextérité malgré une pointe de nervosité, décelable que par les plus gros fumeurs. Toute la sympathie qu’il commençait à éprouver pour elle se voyait balayer par sa propre peur de la vérité… Il laissa le silence prendre place, le temps de trouver ses mots et de retrouver un calme adéquate à son discours.

Jeune demoiselle, je n’ai jamais dis qu’elle succombera au premier venue. Néanmoins, et je pense que vous serez d’accord avec moi après avoir passé un moment avec elle, que son ingénuité pourrait faire croire le contraire à certain, leur donnant que plus d’ardeur, que plus d’envie et augmentant les risques. Elle n’est pas une personne capable de dire non, et c’est bien se qui me fait. Depuis que je suis à son service, je n’ai réussit à lui faire refuser quelques choses qu’une fois… Et je doutes que sa résolution tienne encore…

De nouveau, il caressa sa cicatrice, vestige d’un passé douloureux… Oui, il lui avait fait dire non une seule fois… Il lui avait fait promettre de refuser toute nouvelle purification… Et lui avait lui-même promit qu’elles n’auraient plus lieux, une promesse qui lui avait couté cher au moment de la tenir, donnant lieux à des heures de tortures et à cette fameuse cicatrice…

Ne croyez pas que je cherche à l’enfermer dans une cage… Les barreaux dorés qui l’entourent ne sont pas de mon œuvre, et j’ai plutôt tendance à essayer de l’en faire sortir…

Il s’arrêta, il en avait trop dit, il venait d’avouer à une inconnue qu’il allait à l’encontre de son rôle. De nouveau il laissa un silence prendre place, le temps de savoir s’il continuait ou pas…

Elle n’est en effet rien de plus qu’un colis pour moi…
Je ne cherche nullement à lui retirer toute possibilité d’amour, tant que ces fameux prétendants se plient à mes règles de sécurité et qu’elle accepte leur présence, je ne leur ferai jamais obstacle…

Ayant finit sa préparation, il porta le tout à ses lèvres sans l’allumer, attendant simplement qu’elle soit partie pour fumer son tabac. Relevant les yeux vers elle, il reprit :

Ne pensez pas que je suis indispensable à sa vie. Elle devra de toute manière vivre sans moi un jour ou l’autre. Ma mort viendra nous séparer, ou sa mère mettra un terme au contrat qui nous unis.
Certes, je pense qu’elle sera triste, mais pas par sentiment, juste de par sa compassion totale… Elle a vécu sans moi jusqu'à mon arrivé, elle pourra vivre sans moi à mon départ...

Vous avez raison, vous êtes une inconnue, et vous ne connaissez rien sur moi. Je pense que mon comportement envers vous et la perspective de votre mort ont joué sur votre vision des choses. L’amour est une chose qui ne peut exister dans la vie d’un Garde du Corps, et encore moins envers la personne qu’il protège. C’est l’une des bases de notre métier.

Quand il lui parle du prix de son tabac, elle lève les yeux au ciel. Dieu, ainsi il ressemblait à un de ses nobles pleins d'argent mais totalement radin. Le jeune homme aurait il dont trop l'habitude de la noblesse et de son faste.

A moins que vous n'ayez une famille a charge ou que vous distribuiez votre argent dans les bas quartiers, votre solde alors que vous êtes logée au frais de l'employeur doit suffire à couvrir les frais de ce produit couteux comme vous dites ... Sinon passez vous-en.

Son regard est passablement agacé, elle le fixe, son ton est toujours égale. Il en faut bien plus pour qu'elle perde son calme pour un parfait inconnu, qui ne lui est rien.

Et vous m'excuserez de n'avoir aucun remord a détruire ce genre de mort lente ...

Dieu que les hommes pouvaient être stupides, il se vouait a la sauvegarde de la demoiselle cher a son cœur, mais quand cette immonde chose qu'il consommait l'aurait tué, qui serait la pour protégée la demoiselle ??

Vous comptez que cette chose vous tues rapidement, pour ne point avoir à mourir dans l'exercice de vos fonctions ou naïfs comme vous l'êtes vous ne pensez pas au fait que ce poison vous Tura sans doute avant que quelquonque ennemi ne l'ai fait ??

Paroles un brin provocatrices, mais l'agacement monte facilement quand devant vous se trouve un jeune homme qui se refuse a avoué une vérité pourtant éclatante .. Orgueil où croyait-il vraiment aux boniments qu'il racontait ??

Croyez vous vraiment a ces mots que vous prononcez ou sont il la pour essayé de vous convaincre vous même ?? Colis, travail, devoir, pas de sentiments ?? Et en plus, vous voudriez que je croie que c'est la sensation d'une mort imminente qui m'a fait divaguer ??

Bien, la il faut l'admettre, elle est passablement irritée. Elle se rapproche de lui et colle son regard aux reflets éclatants d'un agacement non dissimulés dans le sien.

Je suis sur que même sir De Melaisnir n'a aucun doute quand a vos sentiments pour la demoiselle, vous êtes vous vu a ses cotés .. Et diable allé me dire que si elle donnait son cœur a un quelquonque prétendant vous seriez heureux de continué à la servir, collé au moindre de ses pas a admiré leur tendresse échangé ..

Elle se recule de quelques pas, se saisit de son sac au sol qu'elle passe sur ses épaules. Si il répond oui, soit il est complètement idiot, soit il croit a ses propres paroles et alors la, elle ne peut rien pour lui. C'est la folie qui l'aura avant la mort.

J'aurais bien envie de vous secoué vous comme elle .. Elle qui de par sa condition et son rang pourrait faire bien des choses si elle ne restait pas empêtré dans ses tissus et les choses que l'ont lui dictent de faire et vous pour votre passivité .. Dieu cessé d'être une victime .. Aimez la ou partez, mais n'allais pas clamer que votre perte lui serait égale, dans chacun de ses mots, on sent la grande affection qu'elle vous porte, cela n'atteindra peut être pas la force de vos sentiments, mais ne dite pas que votre disparition ne lui ferait rien.

Elle fait quelques pas, n'ayant en aucun cas haussé le ton, bien qu'il soit palpable dans l'air de comprendre qu'elle secourait bien ce jeune imbécile, bien que dans le fond elle le plaigne totalement. Qu'elle souffrance il s'infligeait à lui même le pauvre bougre . Et cela, elle le connaissait bien, pour l'avoir elle même fait .. Sauf qu'elle a son contraire, elle avait rapidement fait face a la réalité et affronté les faits.

Elle en serait anéantie c'est une certitude. Alors ne vous raccrochez pas a ce pseudo mensonge pour que votre conscience aille mieux, arrêter de vous voilé la face ..

Elle se dirige vers la sortie du parc, le pas lent est assuré.

Je crois qu'il est temps pour moi de vous laissé a votre mort douce .. En faites c'est la solution de facilité, mourir sans avoir a admettre ce que vous ressentez, ah il est beau le courage du garde du corps.

Elle est prête à partir quand elle fait volte face une dernière fois ses yeux pétillants, le regard collé au sien et un fin sourire sur les lèvres.

Mais juste de vous a moi, j'aimerais savoir une chose .. Vous jugez le colis trop étroit d'esprit pour vous aimez autrement que par votre statut de garde du corps ou vous êtes lâche au point de pensé ne pas être assez bien pour elle aux yeux du reste du monde .. Dans le fond mieux vaut que vous ne ressentiez rien pour elle, qu'elle femme voudrait être aimé d'un homme qui a peur d'affronté l'opinion des autres, n'étant même pas capable d'avoué son amour a une parfaite inconnue ....

Cette fois soit elle l'avait touché et la suite risquait d'être plus houleuse que les débuts ne l'auraient prédis, soit elle pourrait tout aussi bien tuer ce pauvre bougre et son pseudo sens du devoir. Vu que intérieurement, il se tué déjà lui même.

Un nouveau sourire apparu doucement sur ses lèvres à la première remarque d’Ange. Oui, il gagnait confortablement sa vie, mais il ne serai pas capable de faire ce métier toute sa vie, si jamais le destin lui permettait. Il fallait donc qu’il économise confortablement. Non il n’avait pas de famille à charge, personne en qui prendre soin… Le revers de la médaille comme l’on dit. Il devait être l’un des « sans-titre » qui gagnait le mieux sa vie dans tout le royaume, enfin si l’on peut parler de vie, pourtant il avait choisit… Les mots qui suivirent et les expressions se firent plus virulente, il était claire que la situation s’envenimait, que les choses tournaient mal. Pendant un moment, il se sentit mal à l’aise, se demandant comment cette personne inconnue en savait tant sur lui… Mais il fut vite rassurer en notant ses erreurs.

Sachez que la probabilité que ce tabac me tue avant un ennemi est infime, surtout au vu dans la quantité que je consomme. Et si ce tabac est aussi cher c’est parce qu’un, consommateur avertie et modéré, il est d’une qualité exceptionnel…
Voyez vous, ce tabac est pour moi un accessoire, un simple accessoire apprécier pour me changer les idées, ma consommation e est très faible…

Conscient qu’il s’épanchait trop dans le sujet le temps de retrouver son calme, il se décida à lui répondre, d’une voix aussi posée qu’il pouvait afficher :

Sachez que votre opinion, celle du représentant du SSR et n’importe qui d’autre, quand bien même le Roi ou les Dieux m’est totalement égale. Se que vous pensez connaitre ne m’intéresse pas, que vous me méprisiez, me détestiez n’a aucune porté sur moi…
Mais pour répondre à votre question, oui, si elle trouvait un amant qu’elle aimera et chérirai, je serai encore là dans ses pas, à remplir le rôle qui m’est assigné. Mon opinion sur le sujet ou les possibles sentiments que vous me prêtez n’auront pas leur place, tout comme ils n’ont pas de place aujourd’hui. Je me répète, ce travail ne permet aucun sentiment et aucun avis, seule la mission compte, c’est ainsi que j’ai été formé, et c’est ainsi que je continuerai à exercer mon métier…

Il était conscient de laisser planer des sous entendus sur ses sentiments réels pour Ashenie, mais après tout, cette femme ne croisera probablement jamais sa route, et son caractère ne semblait pas se prêter à utiliser ce qu’il pourrait dire. Quand bien-même, elle semblait déjà avoir son opinion sur le sujet, cela ne changeait donc pas grand-chose…

Avant que vous partiez, j’aimerai vous dire quelques choses…

Il s’arrêta un instant, dérobant son regard en direction du château, se demandant un instant se qu’elle pouvait bien faire ou à quoi elle pouvait bien rêver avant de répondre en ôtant la cigarette qu’il avait dans la bouche.

Vous semblez sûr de vous, sur de ce que vous avancez… Mais vous vous trompez sur bien des points. Vous pensez qu’elle ne se rend pas compte des sentiments que vous me prêtez pour elle ? En êtes vous si sûr ?... Ne pensez vous pas que j’aurai eut tout le loisir de lui déclarer l’amour que vous pensez voire dans mes yeux ?...

Il ne pouvait plus s’arrêter, la brèche était ouverte, et la refermer maintenant ne servirai à rien…

Vous avez pu voire de votre propre yeux que le Rang sociale, la puissance ou la condition des personnes m’importe peut dans le cadre de mes fonctions. Vous auriez beau avoir été la reine en personne que mes mots et mes actes auraient été les mêmes. Pensez-vous vraiment que dans cette condition, pour moi, l’opinion des autres serait un frein à une relation entre Ashenie et moi ?
N’avez-vous pas eut à l’idée que si je refusai cette amour que vous voyez en moi, c’est pour la protéger elle et non moi ?...

Il s’arrêta conscient d’en avoir trop dit, conscient de s’être livré trop facilement. Seule une personne ne le connaissant pas du tout aurait pu croire en ses paroles, il savait que son interlocutrice avait eut se qu’elle voulait… Ses yeux soutirent son regard quelques secondes encore avant de se reposer sur son tabac. Il porta de nouveau la cigarette à sa bouche et l’alluma avec un briquet, aspirant doucement la fumée en fermant les yeux, la cicatrice de son visage éclairé par le faible foyer. Ses yeux gris de dévoilèrent de nouveau pour fondent sur ceux de la jeune femme. Il était assez loin et contre le vent, sa fumée ne pouvait l’atteindre. Dieu que cette cigarette faisait du bien !
Mais il devait changer de sujet rapidement s’il ne voulait pas que la brèche qu’il venait de refermer ne s’ouvre de nouveau.

Vous dites que je suis lâche de ne pas me livrer à vous ?
Comme vous l’avez dit, je ne suis rien pour vous, et vous n’êtes rien pour moi hormis une menace qui est passée. Pourtant, vous qui semblez aussi enclin à vous enfoncer dans mon épris, vous n’avez rien dit sur vous…

Elle secoue doucement la tète face a ses affirmations sur le tabac, qu'elle douce naïveté ou stupidité peut être bien. Il suffit parfois d'une quantité infime chaque jour pour en faire le plus redoutable des ennemis.

Vous changez les idées, ne pouvez vous dont trouvé une quelquonque autre activité qui n'incombe pas de vous tué a de petit feu et de pollué les autres par la même occasion ??

Ses paroles sont légèrement acerbes, elle ne s'en cache pas. Elle n'aime pas ce genre de substances et ne les a jamais aimé, en plus de tué le consommateur, elles font bien d'autres dégâts.

La mission, le colis, le contrat ... Vous ne semblez avoir que ces mots a la bouche, vous êtes conscient que vous ressemblez a rien de plus qu'un automate. Et c'est en cela que votre discours vous trahi. Nul ne peut vivre sans sentiments et ce n'est pas un bout de papier le stipulant qui peut changer ce fait.

Son ton est plus calme, plus posé. Finalement, il a parlé, a demis mots certes, mais il n'est finalement pas si enterrés que ça dans sa politique de totale négation. Elle s'approcherait bien, il serait plus convenable d'être à moins grande distance pour écouter ses mots, mais elle n'en fait rien. Elle ne supporterait simplement pas d'être proche et a porté de sa dose de mort lente sans pouvoir l'en privé.

Vous lui avez déclaré votre flamme, vous voila plus courageux ou plus téméraire que je ne l'aurai crue, selon les avis. Mais n'avez vous fait que le dire à demi mot ou lui avait vous révélé dans une parfaite vérité ce que vous attendiez d'elle.

Son regard se fait plus doux, légèrement conciliant, bien qu'en tout point il ne dévoile rien d'elle. Son essence toujours cachée derrière les méandres tristes qui habitent ses prunelles.

Lui avoir dit est une chose, mais dans sa douce ingéniosité, à moins que ne vous soyez saisit d'elle pour qu'elle vous fasse face, accrochant vos prunelles aux siennes pendant que vous lâchiez un " je t'aime " clair et précis, je doute qu'elle est pue réellement comprendre la portée de vos sentiments.

Malgré l'odeur et l'envie de lui arraché son tabac, elle fait quelques pas vers lui, restant malgré tout a une certaine distance pendant que son sac retourne se posé au sol. Sa voix est douce et précise, ne cherchant qu’à comprendre et non a jugé. Elle n'est point ce genre de personnes et tout en elle le crie.

Dame Ashenie, du peu que j'ai vu d'elle est une de ces demoiselles, qui fuit avec une facilité déroutantes les complications ou les choses impliquant qu'elle soit plus qu'une poupée de Crystal entre des mains habiles. Je suppose qu'elle ne s'en rend même pas compte, mais toujours est il que je crois qu'a moins d'être mise devant le fait accompli avec vous lui posant clairement la question et lui affirmant ne pas partir sans réponse claire .. Jamais elle ne laissera l'épanchement de son cœur allait jusqu'a vos oreilles.

Quand il dit qu'il aurait eu pareil comportement avec toute personne même si elle avait été la reine, cela la fit sourire et son regard pétilla une petite fraction de seconde et que penserait 'il de sa véritable identité. Noble et cousine de duchesse. N'empêche qu'elle n'est pas sur que le roi aurait apprécié pareil comportement envers son épouse. D'ailleurs si elle avait été en meilleure forme, elle non plus ne l'aurait pas toléré. Le jeune homme aurait il des envies suicidaires à ses heures perdues.

Il est louable que vous vous moquiez bien de toute autre opinion que celle qui compte vraiment, nul titre ou rang n'a avoir en des choses qui ne concernent que vous, mais prenez garde que certaines attitudes ne vous porte pas préjudices.

Point de menace, plutôt un avertissement, avec une pointe d'inquiétude. Dans le fond s’il lui arrivait quelque chose elle en serait surement grandement désolée. Sous ses airs bruts, sa naïveté en certaines choses et la dureté de certains de ses actes, il n'était finalement pas si désagréable que leur première rencontre l'avait laissé envisagé.. Dans son désarroi, il en était presque touchant.

La protégé, mais de quoi ?? D'un amour qui pourrait lui donné des ailes ?? D'un amour qui pourrait la faire avancé ?? Les secrets sont l'un des plus grands mal qui soit et c'est cela à long terme qui la fera souffrir.. Car que vous le vouliez ou non, cet amour que vous repoussez, que vous reniez modifiera vos relations et n'en comprenant pas le sens, elle en sera malgré vous blessé ... L'enfer est pavé de bonnes intentions.

Voila qu'il parle d'elle. Joli retournement de situation, elle aussi usée de ce genre de chose, quand elle estimait en avoir trop dit. Soit, elle avait déjà obtenue plus qu'espérée non ?? Laissons dont soufflée ce pauvre jeune homme.

Moi, mais c'est qu'il n'y'a rien à dire. Je suis Ange et dans votre douce ignorance, vous vous êtes mépris. Je n'ai jamais été en rien une menace. Je suis une âme parmi tant d'autres qui traverse les chemins de la vie en allant la ou le vent l'emporte.

Elle lui sourie, attitude neutre. Rien ne se dévoile, mais pourtant la réponse est honnête en tout point, pas de subterfuge, juste une vérité raccourcie.

Je suis guérisseuse et la ou est notre plus grand désaccord, c'est que je suis la protectrice de toute vie alors que vous n'êtes que le protecteur d'une seule au détriment des autres s’il le faut... Ma mort en aurait été un témoin manifeste. A part ça, il n'y'a rien de plus a dire.

Ceci était vérité, certes elle aurait pue parlé de son rang, de sa noblesse, de son nom complet et de tant d'autres choses, mais comme il l'avait dit, ils n'étaient rien l'un pour l'autre. Tout ça l'importerait peu, après tout cela ne l'intéressée déjà que si peu elle même.

Il s’était livrer beaucoup, beaucoup trop et elle n’était pas assez stupide pour ne pas en saisir tout le sens. Les yeux bleus de la jeune femme l’attiraient vraiment, non pas par un désir quelconque, mais par leur particularité et leur beauté… Contrairement à ceux d’Ashenie qu’il se voulait de fuir, les siens focalisaient son regard. Lorsqu’elle fit de nouveau quelques pars vers lui, il décrocha la cigarette de sa bouche après en avoir savourer une dernière bouffé et en écrasa le foyer sur une des plaques de sa brassière. Doucement, il rangea le reste dans sa boite de tabac. C’était une simple marque de respect, bien qu’il avait envie de fumer et qu’il n’avait pas le même point de vue, il s’était toujours donner comme ligne de conduite de respecter avant tout le choix des autres de l’éviter.

Pendant un instant, son regard se porta sur son masque. Ce masque qui lui servait de barrière, de protection avec le monde qui l’entourait et ses propres sentiments. Un instant, ses doigts coururent le long de son masque, un instant il eut envie de le remettre pour fuir cette situation. Mais dans le même temps, il avait besoin de parler, trop de chose en lui, trop de chose qu’il cachait au monde entier. Pourquoi ? Pourquoi ce petit bout de femme qu’il aurait laissé mourir quelques secondes auparavant lui donnait tant d’envie de confession ?... Dans un soupire qui trahissait sa défaite et sa résignation, il prit le chemin du banc, s’installant juste à coter, adossé à l’arbre. Ses yeux se perdirent dans les étoiles alors qu’il répondait d’une voix douce, une voix que seule Ashenie avait eut l’occasion d’entendre une unique fois…

Ma déclaration fut claire et complète… Elle sait parfaitement ce que je ressens pour elle et se que j’attends d’elle… Peut-être que le moment était pas choisit, en tout cas, la réaction ne fut pas celle que j’attendais… Vous savez, la cage dorée dont sa famille l’a entourée depuis sa naissance est tenace… Je ne sais même pas si elle à compris, je ne sais même pas si elle peut aimer, je ne sais même pas si elle en a l’envie… Le fait est que ma condition n’aide en rien tout cela…

Ses yeux se détachèrent du ciel pour se poser sur son interlocutrice. Encore le bleu de ses yeux… Déroutant regard que le sien, surtout par la multitude de sentiment qui s’en dégageait.

Ne vous inquiétez pas sur les répercutions de mes actes, je les connais, les ait déjà subis et les subiraient encore. Dans tout les cas, rien ne me fera changer, j’ai un rôle à garder et une promesse à tenir…
Vous ne comprenez pas ma situation, et je ne vous demande pas de la comprendre. Mais sachez que de ce que j’ai vu, je la protège bien plus en étouffant mes sentiments pour elle qu’en les lui exposant de nouveau… Je ne le ferai plus jamais souffrir…

Un aveu déroutant, peut-être une fausse impression, mais ce qui c’était passer ce soir là était de son point de vue entièrement sa faute, et uniquement de sa faute… Plus jamais il ne sera responsable du mal-être qui avait saisit sa protégée…
Puis elle parla d’elle, lui permettant de ce changé les idées un moment, lui permettant de nouveau de fuir le sujet. D’une voix plus neutre il répondit :

Ange hein ? Une Ange qui sauve des vies. Peut-être qu’après tout en vous ayant laissé mourir les dieux m’auraient punis d’avantages que les Hommes l’on déjà fait.

Une phrase plutôt sarcastique pour ceux qui savaient qu’il ne croyait en aucune divinité. Mais s’ils existaient vraiment, ils lui auraient sans doute fait payer bien plus cher que des séances de tortures et laisser autre chose comme trace qu’une simple cicatrice…

Il y a bien longtemps que l’utopie de préserver toute vie à quitter mon esprit. J’ai défendu trop de gens et vue trop de chose pour croire que tout être est bon. Ma vie et celle des autres n’a aucune poids dans la balance contre celle de ma protégée… C’est ainsi que mon cœur et mon esprit voient le monde… Mais je respect votre point de vue, et je le respect encore plus car je sais ô combien il est difficile à tenir…

Elle apprécie clairement son geste, quand il cesse de fumé. Elle ne sait guère si c'est par ce qu'il a eu sa dose, ou par respect pour elle. Mais il est certes plus plaisant de pouvoir s'approchée pour discuter.

Ce qu'elle fait. Alors que lui même va prendre appuis contre l'arbre proche du banc, elle s'assoit sur ce dernier, écoutant avec attention chacune de ses paroles. Son regard ne lachant pas les gestes du jeune homme.

Votre condition n'a rien à y voir. C'est simplement le fait qu'elle n'arrive pas à voir au delà de ce qu'elle est censée être qui la bloque en toute chose et je dirais même qui l'empéche d'avoir un regard objectif sur le monde.

Oui, tout cela était compliquée, la jolie poupée de Crystal semblait enfermée dans une cage dont on ne pouvait la délivrée pour cause que la dites poupée elle même ne voulait pas voir sa cage se brisé. Trop aux prises avec les affres de la façon d'être que l'on lui avait inculquée.

J'ai peur qu'elle n'est pas prit vos mots pour ce qu'ils étaient réellement. Probablement que dans la pureté qui l'incarne en toute chose, elle n'a jamais pensé a ce genre de chose et en ignore probablement toute chose. Elle a sans doute pris votre amour pour un acte de dévotion. Il semble qu'elle ne connaisse que ça, elle même se dévouant totalement à ce qu'elle est censée être ....

Elle hausse un sourcil, quand elle croit comprendre à demi-mots qu'il a déjà payé certaines de ses actions, dieu qu'elle pouvait haïr la noblesse. Curieuse pensée pour une noble de son rang. Mais comment ne pas méprisé des êtres qui de par leur pouvoir et leur argent se croit dans le bon droit d'exercé des sévices sur ceux qu'ils appellaient leurs gens..

Comment dame Asthénie pouvait elle laissé faire cela.. Sa passivité n'avait elle pas de limite, décidément elle avait bien du mal à comprendre la demoiselle. C'était curieux en un sens, car bien qu'en désaccord avec le jeune homme en de nombreux points, elle avait l'impression de le comprendre de plus en plus. Sans doute par ce qu'en certaine aspect et bien qu'ils s'en défendraient probablement tout deux, ils se ressemblaient en bien des points.

J'ai peur que vous le vouliez ou non, si vous restez prés d'elle en étouffant ce que vous voulez, elle ne finisse par en souffrir.. L'amour est retord et le monde dans lequel elle évoluât pire encore. Mais j'ai peur également que sans vous, elle ne finisse brisé.

Elle soupire doucement et son regard compatissant se porte sur lui. Pauvre jeune homme pris dans les douleurs de ce monde. Elle ne connaissait que trop bien cela, ses yeux se détournent pendant qu'une tristesse fugace les traversse. Elle se refuse a pensé a cela ou ce serait sombré. Oh oui, elle ne connait que trop bien les méandres de l'amour, sauf qu'elle contrairement a lui, elle avait fait le choix de partir. Un choix douloureux mais nécessaire.

Quand il parle d'elle, elle qui aime si peu cela apprécie pourtant cette distraction plus que bienvenue alors que son esprit s'égarait en des choses auxquelles elle ne devaient pas penser.. Elle n'avait déjà accordé à cela que trop de larmes et maintenant elle s'efforçait de croire que tout cela n'était rien.

Je crois que même si ma mort était venue de votre main, aucun dieu n'aurait crié vengeance rassurez vous .. Je ne suis rien de plus qu'une vie qui passe dans ce monde éphémère.. Aujourd'hui ou demain, nous sommes tous destinés à mourir.

Il est curieux de voir que la vie et ses vicissitudes ont appliqués sur leurs esprits deux chemins différents, deux choix de vies. Lui c'est désintéressé du monde, alors qu'elle après maintes souffrances et duretés, elle avait décidé sans illusion, mais avec courage de se voué a rendre ce monde meilleur.

Pour ma part, je ne le trouve pas difficile à tenir, je respecte trop la vie pour m'en saisir. Certains diraient que c'est sage et louable, mais c'est surtout folie.. Une folie qui un jour me coutera probablement la vie.. Mais qu'il en soit ainsi. Nul sang mortel ne coulera de mes mains..

Comment en effet pourrait t'elle sauvé des vies d'un coté pour les reprendre de l'autre, aucune logique a cela. Tenté qu'il y'ai une logique dans le meurtre et les combats, hormis la logique qui en son esprit lui criait que le monde avait perdu les pédales.

Vous voyez, rien de bien intéressant en ma vie, je ne fais point de mystère.. C'est juste qu'il n'y'a rien à dire.

Elle lui sourit doucement, toujours ce sourire aimable, avenant, gentille, sincère mais qui ne recèle pourtant aucune joie ou sentiment de ce genre. Elle n'est pourtant en rien hypocrite, elle donne simplement la le maximum dont elle est capable et c'est déjà beaucoup quand on est Ange et que chaque geste de tendresse ou de confiance nous ont coutés si cher par le passé.

Alors dites moi comment devient on garde du corps. Hasard ou vocation de toujours ??

Une question de simple curiosité, juste pour faire la conversation probablement, elle se dit que empêtré dans son devoir et son amour pour sa protégé, le jeune homme doit rarement avoir l'occasion de conversé uniquement pour le plaisir.

Puis après tout, il restait une ou deux heures avant que le soleil ne se lève et qu'elle ne reprenne la route, alors les passés ici ou ailleurs..

La conversation était posé, agréable. C’était la première fois depuis la mort de son mentor qu’il avait quelqu’un en qui parler. Dans le même temps, il ne savait même pas pourquoi il parlait de tout cela avec elle… Lui qui n’avait jamais confiance en personne. Mais à vrai dire, il ne s’en préoccupa pas sur le moment, l’esprit totalement encré dans sa discussion. Ses yeux gris suivirent Ange vers le banc, analysant ses mouvements comme s’il cherchait à la comprendre elle et ses objectifs…

Son éducation à été faite ainsi, son environnement également. Je pensais réussir à l’en sortir, mais sa venue dans le château et le statu de pupille du Roi n’a pas eut l’effet que je comptais…
Peut-être qu’un jour, elle aura la réelle volonté de sortir de sa cage, et ce jours là je pourrai l’aider, pas avant…

Il marqua une pause, repensant au projet qu’il avait en tête pour lui offrir deux jours de libertés… Il éclipsa l’idée au moment même où les conséquences de ces actes lui retomberont dessus. Ses yeux se redéposèrent sur le ciel et il continua :

Je pense que vous avez tord, c’est en lui montrant ce que je ressens chaque jours que je la ferai souffrir au risque de la brisé… Cet amour que je lui voue est plus destructeur qu’autre chose dans ses sentiments et ses perceptions actuels. Elle ne sera pas brisé quand je ne serai plus là, pour la simple raison que tant que mes promesses ne seront pas tenues et qu’elle ne sera pas heureuse je ne partirai pas… Mon départ est conditionné à beaucoup de chose demoiselle Ange, et il ne sera pas facile de remplir ses conditions malgré mes efforts. Mais une fois remplis, je pense que je partirai, car c’est la meilleure chose à faire pour elle…

Puis elle parla de sa vision des choses, tirant un vrai sourire sur le visage du Garde du Corps. En effet, ils étaient très opposés, mais en même temps leurs caractères se confondaient.

Il est plus facile de détruire une vie que de la préserver…C’est vrai pour toute chose, et au risque de me répété, je respecte et admire votre choix. Mais il faudrait que vous pensiez également à préserver votre vie…
Et puis votre vie parait bien plus intéressante que vous ne le laisser entrevoir. Vous avez beau ne pas être noble de naissance, vous avez rencontré en quelques minutes le représentant du SSR et la future duchesse de Langehack, le tout dans le château du Roi… Et je pense que ce qui vous y a emmené n’est pas une vilaine chute. Je sais reconnaitre une blessure de combat…

Ses yeux se tournèrent vers les siens, y cherchant une réponse, y cherchant d’autres informations. Puis elle relança de nouveau le sujet sur lui. Une question que personne ne lui avait encore posé, et que lui même ne s’était jamais posé. Doucement il répondit tout en la regardant.

J’ai été recueillit enfant par un Garde du Corps. J’avais 5 ans et la seule chose que je sais c’est qu’il ma trouvé dans le duché de Solaria. Depuis ce jour, c’est lui qui m’a élevé. Comme beaucoup d’enfant suivent les traces de leur père, j’ai suivis celle de mon père adoptif… Puis un soir une banale protection se fit plus dangereuse que prévu et il périt. Depuis ce temps, j’ai repris ses affaires, récupérant ses clients. C’est comme cela que je me suis retrouvé au service d’Ashenie. Son père avait fait appel par le passé à mon mentor. Il m’a donc choisit pour un nouveau contrat.

Mais pour répondre à votre question, c’est donc un hasard qui est devenue une vocation. Je ne regrette pas le passé que j’ai eut et je ne cherche pas à le découvrir. Ma vie est maintenant celle d’un Garde du Corps. Même si l’espérance de vie dans ce domaine est faible, la paye et la qualité de vie est plus haute que peut l’espérer quelqu’un comme moi.

Il se livrait de plus en plus… Quelle connerie de discussion. Mais après tout…

Et vous, comment devient-on une guerrière qui sauve des vies ?

Ange écoutait les paroles du jeune homme, ses yeux portaient vers les étoiles qui peu à peu se dissipés pour laissé transparaitre les premières lueurs de l'aurore. Elle aimerait pouvoir croire comme lui, qu’un jour la jolie poupée de Crystal qu'était dame Ashénie se libère de ses chaines.

Mais Ange et elle en était au combien navrée avait peur que la jolie pucelle n'est pas le caractère nécessaire a cela, nécéssaire a se libéré. Pour cela, il fallait affronter les choses et probablement sans s'en rendre compte, la jolie demoiselle qui lui avait prodigué ses soins semblait fuir en parfaite innocence chaque complication qui s'offrait a elle, les remplaçant par des paroles ou actes de puretés sans taches.

Malheureusement quelque soit l'amour autour d'elle, tant qu'elle sera en ces lieux, tant qu'elle sera prisonnière de son rang, si elle n’à point la volonté d'avoir cette liberté qui la fera être autre chose qu'un pantin. Je crois que nul être ne pourra rien pour elle et croyais bien que cela me désole.

Paroles sincères, comme l'est le regard qui se pose sur le jeune homme. Oui, en quelques heures à peine, elle s'était prise d'une douce affection pour la jolie demoiselle blonde qui était l'objet de leurs discutions. Cela ne ressemblait pas a Ange, mais comment résisté a si innocente et si douce créature surtout quand elle vous rappelle tant l'un des seul êtres cher a votre cœur, mais aussi ce que vous auriez pue être.

J'aimerai vous dire que la quitté n'est pas la meilleure option. Mais c'est parfois la seule qui soit nécessaire ..

Oh cela elle ne le savait que trop bien, comment lui dire de resté toujours et de se battre pour un amour probablement impossible alors qu'elle même avait fuie pour préservé le peu qu'il restait de son cœur, mais surtout pour préservé avant toute chose l'objet de son amour. Haize.

Néanmoins, je suis persuadez que vous vous leurrez quand a l'impact de votre disparition sur sa personne.. Bien que je ne sache qualifier son attachement a votre égard, je puis vous assurez qu'il est des plus profond.. Il vous faudrait voir son regard quand elle parle de vous.. Ce n'est que pure émerveillement.. Alors je crois que la douleur de votre absence se fera plus grande que vous ne le pensez ...

Elle soupire doucement et lui sourie tristement de ce sourire qu'elle manie si bien et qui la reflète en tellement de point.

Maintenant, je crains de n'avoir point de conseil a vous donné et sachez que je le regrette, car en ce monde rien n'est plus beau que l'amour, mais il est aussi vrai que rien n'est aussi cruel que cela quand l'amour ne peut être vécu pleinement.

Son ton est neutre tout comme son regard, malgré ses paroles presque amères qui ont franchies ses lèvres.. L'amertume qui vient de son cœur meurtri d'une situation en certains points tellement semblable a celle du jeune homme.

Oh oui, qu'elle nuit trépidante..

Dieu du ciel, les mots sont un brin sarcastique, mais si il savait l'énormité de ses mots, elle ne connaissait que trop bien le château et elle avait elle même renoncé a son statut de duchesse.. Alors cette soirée avait plus était torture qu’aubaine.. Mais au vue du rang qu'il pensait être le sien, simple femme du bas peuple, il était normal qu'il se fasse ce genre de réflexions.

Une blessure au combat comme vous avez pue le déduire certes, mais rien de bien intéressant a raconté.. Une attaque parmi tant d'autres et le besoin de se défendre.

Quand le mot Solaria franchit les lèvres du jeune homme bien que cela reste invisible en son attitude, son esprit vagabonde rapidement en tout sens. Pour une coïncidence s'en était une et de taille. Mieux valait ne rien en laissé paraitre et cela elle le maitrisait fort bien de par sa nécessité a caché son rang, mais la coïncidence était des plus troublante. Y'avait il une chance que leurs chemins se soient croisés jadis ??

N’espérez-vous dont rien d'autres que cette vie ?? Le confort qu'apporte votre profession suffit il a appellé cela une vie, jamais vous ne rêvez d'autre chose ??

Sa voix se meureun instant pendant que son regard se plonge a nouveau sur le ciel, ses paroles elle les a déjà prononcés il y'a peu, mais a un autre homme, souvenir douloureux, son esprit s'égare, son coeur se brise .. Son etre est en émois. Mais par bonheur une fois encore le jeune homme lui donne une échappatoire plus que bienvenue.

Je crains fort de vous décevoir, je ne suis point une guerrière. Je ne n’irai pas que je manie fort bien la lame, mais le combat est une nécessité pour quelqu'un qui comme moi voyage beaucoup ou attribue ses soins dans les bas quartiers.. Une nécessité et non un choix surtout quand on est femme ...

Ses yeux brillent d'un éclat brièvement enthousiaste.

En matière de plaisir au combat, je préfère grandement les entrainements aux bâtons..

Souvenirs qui affluent en son esprit, dieu que ses petites joutes au manoir peuvent lui manqué, l'un des seuls aspects de son ancienne vie qu'elle regrette.. Donnée un bonne raclée a la garde, c'était toujours plaisant.

Disons que l'art du combat m'est tombé dessus de la même façon que mes fonctions de guérisseuse ... Un hasard qui est devenue une vocation.

Sourire entendue, il est curieux de voir a quel point finalement ils peuvent être semblables alors qu'a la base tout semble les opposés.

Le Garde du Corps afficha un sourire, répondant au sien. Il se sentait étrangement bien malgré le sujet de leur discussion. Il aimait sa franchise et sa manière de parler, il aimait pourvoir parler à quelqu’un, il aimait ses manières.

Je pense qu’un jour, j’arriverai à lui faire prendre conscience de ce qu’elle perd. Un jour j’arriverai à déclencher l’étincelle nécessaire à lui faire aimer la vie et à lui donner la volonté de sortir de sa cage.

Ce n’était pas des paroles en l’aire, il le pensais vraiment et avait déjà un plan pour cela. Même si ce plan allait lui couter très cher aussi bien au propre qu’au figuré. Mais il le fera, si Ashenie acceptait son offre…

Effectivement, je crois qu’elle est attachée à moi. Mais si vous aviez parlé du Roi ou bien même d’Arthur, vous y auriez vu là même étincelle. Je pense que l’émerveillement que vous avez cru lire dans ses yeux est en faite la représentation parfaite de son ingénuité et de son éternel compassion pour le monde qui l’entoure… Elle est malheureusement la poupée exacte que souhaitaient ses parents et cette fichue nonne.

La fin de sa phrase montrait clairement sa haine envers la sœur bonté, néanmoins, il s’arrêta vite, il venait d’en dire trop, beaucoup trop. Rapidement, il changea de sujet en reprenant d’une voix plus calme.

L’amour est certainement la chose la plus magnifique d’après ce que l’on entend de la bouche des gens. Je me demande si un jour je pourrai vérifier tout cela…

Une nouvelle pointe d’amertume, son passé ne lui avait pas fait de cadeaux, et Ashenie ne lui en faisait pas non plus…

Pour répondre à votre question, non je ne peux pour le moment inspirer à rien d’autre que cette vie. Je ne sais faire que cela… Mais un jour, si le destin a épargné ma vie, j’aurai assez d’argent pour aller m’établir quelques parts… Un jour…

Sa remarque sur la venue de sa vocation tira un éclat de rire franc et cristallin au jeune homme. Un rire qui se transforma en une toux violente et ravageuse. Il eut juste le temps de sortir son mouchoir rouge pour le porter à sa bouche. Son corps se secoua à plusieurs reprises avant de retrouver doucement son calme alors que sa respiration était encore difficile… D’un mouvement discret il essuya le sang qui perlait à ses lèvres et il attendit plusieurs secondes afin de reprendre d’une voix qui ne trahissait pas son mal :

Veuillez m’excuser…
Et bien, peut-être qu’un jour, si vous êtes de passage au château ou que nos routes se croisent, nous pourrions nous affronter. Je ne veux pas vous décevoir, je ne suis pas un bon duelliste et j’affectionne les armes courtes, mais mes parades défensives sont ma grande force, je devrai pouvoir vous donner quelques difficultés. Je demanderai ma revanche du le style de duel propre aux Garde du Corps, je pense que vous n’avez jamais pu vous y essayer, se qui me donnera une chance.

Un vrai sourire se dessina sur son visage alors qu’il arquait la tête en arrière pour observer les étoiles et essayer de dégager sa voix respiratoire.

Elle aime cette certitude qu'il a en l'avenir de demoiselle Ashenie, elle aime son optimiste, optimiste qu'il puise probablement dans la force de son amour . Oui, elle aime cette fougue qui l'habite quand il parle de la dame de son cœur. Finalement malgré son amertume, il a un but et rien ne semble l'en détourné. Qui sait le destin sera t'il peut être un jour favorable a ces deux la.. Ange le souhaite.

Je souhaite sincèrement que vous parveniez à atteindre ce but, ce joli regard qui est le sien, mérite au combien d'être animé des lueurs de la vie au lieu des teintes ternes de la servitude et de la docilité.

Elle se dit tout en écoutant le jeune homme, que peut être suffirait il seulement de quelques heures de parfaite liberté a la demoiselle pour qu'elle découvre en elle le souffle nécessaire a se rebellé contre cette prison qui est sa vie. Mais encore fallait il parvenir a l'arraché quelques heures aux fastes du château et de son rang.

Je crois une fois encore que vous sous estimé son attachement en votre personne, mais il est vrai que dans sa douce innocence, la demoiselle porte de grands sentiments a ces messieurs qu'elle clame comme ses protecteurs..

Elle ne veut point le blessé, mais elle ne peut nier la vérité qu'il a mit en évidence. Qui sait ce que veut réellement le cœur de la jeune pucelle.. Elle même l'ignore t'elle sans doute, dieu l'amour était un cruel jeu en certaines circonstances et il semblait en son expérience comme celle du jeune homme que cela arrivait trop souvent.

La nonne ...

Elle hausse un sourcil se demandant si cette nonne est celle qui plutôt dans la nuit, arme en main avait très mal vue sa demande d'intimité avec la demoiselle vertueuse qui semblait l'objet de bien des convoitises.

Je vous souhaite de pouvoir vivre un amour semblable a celui que vante les plus grands poètes, mais je ne puis vous garantir qu'en ce monde pareil amour existe .. Le monde est en rien a l'image des poésies et la ou tout n'est que douceur, il est si facile en ce monde de le transformé en dureté.

Une fois encore, elle ne cherche en rien a le découragée ou a le blessé, son ton est neutre, doux, calme et posé. Les paroles mélancoliques s'envolent rythmé par une vérité des plus sincères.. Vérités acquises par un vécue aussi authentique que douloureux, mais cela le jeune homme qui lui fait face ne peut pas le savoir.

Je souhaite que vous viviez assez longtemps pour réaliser ce rêve qui est le votre et que vous aurez probablement si chèrement gagné ...

Paroles sincères, ponctué d'un sourire. Oublié les rancœurs passés, oublié le début de nuit compliqué, ils étaient alors tout deux empêtrés dans des situations qu'ils ne contrôlaient pas. Ils n'étaient maintenant que deux étrangers échangeant quelques mots avant de se séparés sans promesses a la lueur du matin.. Tout était tellement simple dans ce genre de situation, point d'attache, point de faux semblant, point de promesse que l'on ne tiendra pas.. Juste un bref moment entre deux âmes solitaires.

Elle ne relève pas sa remarque sur le combat, pas qu'elle soit non intéressée, mais elle est bien trop occupée a se précipitée sur lui quand la quinte de toux se saisit avec violence de sa personne.

Est ce que ça va ??

Elle pose sa main sur son bras, son regard dans le sien, visiblement inquiète et avec des gestes habitués tout comme sa voix qui est devenue aussi douce que le satin et rassurante que la chaleur du velours.

Un peu d'eau peut être ?? Etes vous sur que votre dose de cigarette est aussi minimale que vous l'avez dit ?? C'est une bien vilaine toux, avez vous consulté ??

Oh oui la toux n'est pas anodine, ni même sa respiration qui semble saccadée un bref instant, elle connait bien trop la maladie et les reflexes des patients prompte a caché cela pour l'ignoré.

Il ne réagit pas à l’arrivé de la jeune femme, étonné de sentir la pression de sa main sur son bras. Leur regard se croisèrent, les gris de ses yeux se noyant de le bleu de sien. Il mit plusieurs secondes avant de s’en détourner. Il s’était livré à elle à cœur ouvert depuis plusieurs minutes, livré comme il ne l’avait jamais fait avec personne. Ses sentiments et ses envies s’étaient répondu sous le ciel étoilé comme une source intarissable. Mais il n’était pas prêt à partager son mal physique… Si sa maladie ou sa blessure se révélait insoignable, cela signifiait la fin de son travail, et il ne pouvait pas se le permettre, pas tant que ses promesses n’étaient pas tenues… Dans le cas ou c’était soignable, il pensait qu’il pouvait retarder les soins encore un moment, une simple fuite…

Oui j’ai consulté, ce n’est rien de grave, ne vous inquiétez pas.

Il afficha un sourire, franc pour une fois, même si il lui mentait pour la première fois…

Ce n’est pas mon tabac, juste une petite maladie de passage, veillez la nuit n’est pas si bon que ça pour la santé. Mais ne vous défilez pas, ce n’est pas ça qui m’empêchera de vous botter les fesses si nous nous recroisons pour ce duel.

Moyen de détourner son attention en cherchant à la faire rire tout en la piquant un petit peux dans son honneur. Il n’était pas prêt à parler de sa maladie, parce qu’il avait peur des conséquences possibles… Doucement, il reposa son regard sur elle, allumé d’une petite lueur de défit et il lui sourit tendrement.

Heureusement que mes habitues de Garde du Corps ne reviennent pas au galop aussi facilement que vos habitudes de soigneuse, sinon l’on aurait surement eut notre duel ce soir !

De nouveau un petit rire qui se coup si ne déclencha aucun toux malgré son appréhension. Il commençait vraiment à apprécier cette femme pour ce qu’elle était et pour sa franchise. Certes elle était son opposé directe, mais cela n’empêchait rien.

Si ce n’est pas indiscret, que comptez-vous faire maintenant ? Car je vois que votre blessure semble avoir rapidement disparu.

Quand il dit que ce n'est rien de plus qu'une petite maladie passagère, elle ne le croit guère. Pas plus d'ailleurs quand il affirme avoir consulté et que ce ne se soit rien de grave. Il a beau y mettre un ton d'une parfaite sincérité, elle avait vue bien assez de toux dans sa vie pour différencier les toux bénignes des plus graves.

Bien ... Vous devriez prendre plus garde à vous. Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour dame Ashénie.. Qui l'aiderait a se libéré de sa cage doré si vous n'étiez plus la.

Elle lui sourie et se recule reprenant sa place précédente et veillant a maintenir a nouveau une certaine distance entre eux. Passé les craintes, elle redevient l'Ange au regard froid et lointain, de ce bleu insondable qui fait s'en questionné plus d'un.

Je ne saurai me battre contre un malade.. Le combat serait trop facilement gagné, je ne saurai acceptée cela alors veillez bien a vous remettre ... Peut être devriez vous allée votre nuit la ou est votre place.

Elle ne le chassé pas, loin de la. La conversation contre toute attente avait finie par devenir agréable, un petit moment volé au temps et une chose rarissime dans le quotidien d'Ange. Mais si il était malade, mieux valait qu'il aille se reposé avant de reprendre la place qui était la sienne, une place dangereuse ou il valait mieux être en possession de toutes ses aptitudes.

Sachez que je ne me bat pas a moins d’une très bonne raison, alors a moins que vous ne vous soyez jetté sur moi toute arme dehors, habitude de garde du corps ou non, vous auriez eu du mal à avoir un combat avec ma personne ce soir.

Elle lui sourit pendant qu'une question quelque peu dangereuse vient se heurté a ses oreilles, rien ne parait en son regard ou en son attitude. C'est la question tant redouté, mais dont elle manie si bien désormais la réponse qu'elle l'affronte désormais presque sans crainte.

La blessure était moins grave qu'il n'y paraissait ... C'est tout ce sang qui a induit tout le monde en erreur.. Il suffit d'une entaille sur centaines veines et c'est l'hémorragie ...

Le ton est professionnelle, elle semble sur d'elle, de quoi ne laissait aucun doute a l'homme, après tout elle est guérisseuse, elle maitrise bien le sujet, forcément mieux que lui.

Voyez vous plus de peur que de mal ... Je suis en parfaite santé et prête a reprendre la route.

Elle jette un coup d'œil au ciel que doucement l'aurore est venue border de ces douces couleurs, le levé du soleil ne tarderait plus et cela sonnerait l'heure de son départ.

Et au vue de cette nuit bientôt terminée, le vent m'appelle a reprendre sous peu mes pas ...

Elle lui sourie, se saisit de son sac, prête a bientôt faire ses adieux a ce jeune homme qui finalement ne lui fut pas aussi anti-pathique qu'elle l'aurait crue. Il avait été au contraire dans certains points attachants et elle espérait sincèrement que tout s'arrangerait pour lui comme pour dame Ashénie. Bien que probablement elle ne pourrait jamais en avoir la certitude, il était peu probable qu'un jour leurs chemins se croisent a nouveau.

SaYoLe l’écoutait en l’observant, maudissant cette mauvaise toux, ne sachant pas lui-même si c’était une maladie ou le résultat d’une blessure. Cela lui avait déjà fait le coup il y avait de cela 2 ans, mais le mal avait disparu pendant un long moment avant de revenir ce soir même… Il ne savait pas encore comment allait évoluer cette toux, mais que cela allait partir d’elle-même comme elle n’avait déjà fait. Affichant un sourire de rigueur malgré son étonnement à la prise de distance d’Ange il répondit :

J’ai beau être amoureux, je ne suis pas stupide. Si je n’étais pas apte à tenir mon rang auprès d’Ashenie, j’aurai déjà laissé ma place… Je ne mettrai jamais en danger sa sécurité en par négligence.

Tout était vrai, pour le moment, cette toux venait juste de revenir, elle avait déjà disparu une fois et ne l’avait pas handicapé plus cas cela à l’époque….

Ne vous inquiétez pas pour moi. Comme vous pouvez vous en doute, ce genre de discutions est rare, très rare pour moi, je me dois donc de la savourer. Je ne suis qu’une Ombre et rien de plus. Je suis autant à ma place ici avec vous que dans ma chambre.

Il afficha de nouveau un sourire avant de poser le regard sur les armes de la jeune femme, objet de polémique qui avait eut lieux quelques instants avant.

Je serai apte à me battre contre vous si un jour nos routes se recroise, ne vous en faites pas pour cela.

Ses yeux se déplacèrent alors vers sa blessure, un peut septique. Il connaissait les rudiments de la médecine, mais pas aussi bien qu’elle. Il ne pouvait donc pas la contredire, mais il restait étonné de la différence entre son état de tout à l’heure et celui qu’elle arborait maintenant.

Vous me voyez heureux que cela ne fut rien de grave, après cette soirée, je dois avouer que j’aurai regretté de vous voire mourir.

Puis ses yeux remontèrent pour chercher le bleu d’Ange, de nouveau un sourire en coin. Il suivit son regard vers le ciel, comprenant que leur discussion touchera à sa fin lorsque le soleil serai la.

Veuillez pardonner ma curiosité, mais vous avez éludé ma question. Si vous attendez que le jour se lève, c’est que le voyage qui vous attend est bien long sinon vous ne seriez plus la.
Au vu de tout se que vous venez d’obtenir sur ma personne, pourriez vous me renvoyer cet avantage et m’expliquant où vous vous rendez et sa raison ?

La question avait uniquement pour but de continuer la conversation et de satisfaire sa curiosité. Il était évident qu’ils ne se recroiseraient probablement jamais, chose qu’il regrettait dans un sens, car il commençait à l’apprécier, mais revoir la seule personne qui connait son secret n’était pas vraiment quelques chose de plaisant…

Le jeune homme semblait un brin susceptible quand il s'agissait de ses aptitudes a protégé dame Ashenie. Fougueux en toute chose, mais pouvait elle réellement le lui reprochait, alors qu'en bien des cas, elle agirait comme lui.

Je ne dénigrai en rien vos aptitudes a ce poste, je voulais juste vous faire remarqué que si vous ne vous faisiez pas soigné rapidement, vous auriez peut être a laissé votre place auprès de Dame Asthénie ...

Elle aurait aimé faire plus pour lui, il aurait été parfait inconnu dans la rue, elle lui aurait sans doute prodigué ses soins, mais il y'avait eu l'épisode château et elle ne pouvait prendre ce risque a moins qu'il ne lui ai demandé assistance. Elle devrait dont se fié a ses dires quand a son état, bien qu'elle ne soit guére convaincue de ses paroles.

Une ombre, vous êtes plus que cela.. De par votre métier, vous vous devez peut être d'être transparent, mais pour le reste vous avez le droit d'être aussi visible que la noblesse que vous servez.. Ne les laissez jamais vous faire croire le contraire.

Une pointe de désapprobation dans sa voix , une bref lueur d'amertume en son regard. Pour sur elle n'apprécie pas les privilèges que s'accorde la noblesse, pourtant son attitude reste si neutre qu'il serait difficile d'en juré.

Alors je prends bonne note de votre demande, mais sachez que je me bats rarement pour autre chose que ma survie, il sera difficile d'obtenir un combat ... Mais qui sait il pourrait être amusant de mettre un garde du corps au tapis.

Sourire entendu, petite provocation. De toute façon il y'a si peu de chance que cela arrive. Oh pas qu'elle ne puisse pas le battre, mais il serait grande coïncidence qu'un jour leurs chemins se croisent à nouveau.

Des regrets... Allons bon, n'aviez vous point dit que seule la vie de votre protégée compté ?? Et puis si j'étais morte cette conversation n'aurait pas eu lieu et vous n'auriez eu nul raison de regretté quoi que ce soit.

Pas qu'elle ne trouve pas touchant que finalement il se rende compte que sa mort n'aurait pas été un acte bien, mais elle ne se leurrait pas. Sans cette discutions, si la situation se rejouait, le jeune homme agirait de la meme façon que la premère fois .. Et pour cause, il ne protégeait pas qu'un colis, c'était tellement plus pour lui ... C'était aussi la femme qu'il aimé.

Chercheriez vous a obtenir de ma personne quelques renseignements a utilisé a mon désavantage de peur que je ne trahisse vos mots ...

Elle plonge son regard dans le sien, légèrement taquine de par la lueur qui brille en ses yeux bleus.

N'ayez crainte, nul paroles issues de cette conversation ne quittera mes lèvres ... Jamais, vous pouvez dont dormir sur vos deux oreilles.

Elle lui sourit alors qu'au dessus de leurs tètes, le soleil se lève les inondant de sa douce lumière.

Il est vrai que mon voyage est assez long, trois a quatres jours selon ma marche et pour satisfaire votre curiosité, je fais route vers Ydrill , je vais voir ma cousine qui vit non loin et que je n'ai pas vue depuis fort longtemps.

Vérité pure, point de mensonge, point de cachoteries, simplement une vérité sans détail, mais il n'y'a guère besoin d'en dire plus, elle a répondue a sa question et ce en tout point.

Elle rajuste son sac, vérifie ne rien avoir oublié et entreprend de rendre un certain équilibre a son chignon avant que ses pas ne reprennent les chemins de la route. Puis son regard se reporte sur lui, l'heure des adieux allait sonnée.

La conversation allait bientôt toucher à sa fin alors que sa respiration était maintenant revenue à la normale. Il était encore secouer du retour de ce mal… Ses yeux se levèrent pour observer le ciel qui commençait à s’illuminé, annonçant le départ d’Ange.
Le Garde du Corps reporta son attention sur son interlocutrice et répondit doucement :

N’y voyez aucune attaque ou menace, mais vous en savez beaucoup sur moi. Je ne sais pas se qui m’a pousser à vous parler autant. Mais sachez que si je pensais que nos chemins seraient ammener à se recroiser ou que vous revoyez Ashenie cette conversation n’aurai pas eut lieux. Vous n’avez quasiment aucune chance côtoyer les nobles qui l’entourent également. Néanmoins, si j’apprends que mes mots sont arrivé à d’autres oreilles que la votre, ce n’est pas un combat amical que vous aurez à livrer. Il est des secrets qui ne sont pas mon de révéler.

Mais pour vous répondre non, je ne cherche pas des informations pour avoir un point de pression sur vous, mais simplement pour en apprendre plus que la seule personne qui en sait autant sur moi…

Il afficha un sourire, il ne la menaçait pas, mais l’informait d’un possible futur même si étrangement, elle lui inspirait une confiance presque sans limite. Pourquoi, il ne le savait pas, et il ne le saurait probablement jamais. Mais une chose était sûr, ses yeux bleus l’attiraient comme s’ils étaient un bref vestige de son passé. Drôles de pensées que celles de cet homme en cet instant.

Je pense que le moment de votre départ vient d’apparaitre.

Il se releva doucement, se redressant en jouant légèrement de ses muscles pour vérifier que cette pause ne les avait pas engourdis. Ses yeux gris se plongèrent une dernière fois dans le bleu d’Ange alors qu’il tendait doucement sa main vers elle :

Je vous souhaite une bonne route en espérant que vos retrouvailles soient aussi joyeuses que vous l’escomptez.
Peut-être que nous nous croiserons à nouveau, mais si c’est dans la cadre de mon travail, cette conversation n’aura aucun impact sur mon attitude.

Décidément la conversation se terminée a l'image des débuts, sous forme de quelques menaces voilées.. Dans le fond cela était triste, Ange était la première a ne pas aimé devoir faire confiance, mais quand le moment était venu de le faire, il fallait savoir assumé son choix et le respecté. De plus que croyait il, qu'elle irait raconter cela au premier venu. Non, ses menaces, bien que demies menaces n'avaient pas lieu d'être, dommage qu'il les aI proféré.

Vous accordez trop d'importance a vos paroles, je ne vois pas dans quel but, il me servirait de les révélés. Une fois encore, nulles crainte a avoir la dessus.

Son attitude est redevenue des plus neutres et des plus lointaines, plus de petits sourires pour adoucir le tout. Sauf des petits sourires mentaux quand a ses mots. Dieu si le jeune homme savait combien il était loin de la vérité, il n'aimerait sans doute pas cela.. Loin de la. La noblesse, pauvre bougre qui comme tant d'autres croyait que votre rang se lisait en votre visage. Qu'importe, il n'avait pas à le savoir et probablement qu'il ne le saurait jamais.

En effet, c'est ici que nos chemins se quittent..

Elle le regarde un moment navrée que la conversation se soit terminée par un genre de menaces voilées qui venaient quelques peut ternir le reste, quoi que dans le fond n'était ce pas mieux ainsi. Redevenir a des débuts qui auraient du être leur seule forme de relation.. Ange n'aimait pas s'attachée, il était dont mieux de gardé un souvenir mi amer.

Elle se saisie de sa main, la serrant en la sienne, elle apprécie le geste. Le jeune homme a deviné que le baise main n'était point le genre d'une dame telle qu'elle, mais si il avait su son rang, aurait il agit de même.. Qu'importe !! L'ombre d'un sourire se dessine sur ses lèvres.

Mieux vaut que les dieux ne nous accordent point de nouvelle rencontre en ce cas, car je n'oublierai pas vos mots ...

Une fois encore elle est mi amère quand aux paroles du jeune homme, capable de gentillesse, mais seulement a la demande de la situation, dans le fond elle en est triste mais pour lui. Il est d'une certaine manière lui aussi a l'image de celle qu'il aime prisonnier d'une certaine forme de prison.

Prenez bien garde a vous et veillez bien sur dame Ashénie, je souhaite infiniment qu'un jour vous la libériez de la prison qui est sienne ...

Elle relâche sa main, vérifie ses armes et son sac, son regard croise le sien une dernière fois. Oui ses mots étaient sincères, elle souhaité ardâment pour ces deux la, une fin heureuse. Malheureusement les chances de le recroisés lui ou dame Ashénie étant infime, peu de chance qu'elle sache le dénouement de tout cela. A moine que par le plus grand des bonheurs, leur amour s'affiche au grand jour amenant la rumeur jusqu'a ses oreilles, car nul doute qu'un garde du corps et une futur duchesse cela ferait grand bruit.

Elle sourie a cette pensée, le faste de la noblesse en prendrait un coup et ça leur donnerait une leçon plus que méritée sur le sens de la vie et le droit d'aimé. Son regard se détourne du jeune homme, son sourire ne l'ayant pas quitté.

Un bref signe de tète par une simple inclination, puis elle lui tourne le dos. Ses pas l'entrainant loin du parc, faisant rapidement d'elle une simple ombre aux yeux de l’homme.. Curieuse nuit, curieuse rencontre, curieuse attitude et curieusement le tout avait fini par être des plus agréables.. L'univers a de bien drôles de manières parfois.

Il n'y'avait plus qu'a prié pour que l'univers soit aussi clément quand a son retour en la demeure familiale ... De la clémence, elle en aurait besoin quand on savait le pourquoi de ce voyage. Elle soupire doucement, résignée, aussi craintive que en hâte de retrouvée sa chère Ambre, pendant que ses pas la portent vers les chemins de Solaria.

Les paroles étaient durs malgré l’échange de sourire alors que les deux interlocuteurs d’une nuit se saluaient. SaYoLe ne répondit rien, il ne le voulait pas. Tout comme Ange, même s’il ne le savait pas, il ne pouvait se permettre d’attache ou d’amis. Finir de cette façon était la meilleure chose qu’il pouvait espérer.

Il la regarda partir après qu’elle est lâché sa main, répondant faiblement à son sourire tout en savourant sans doute pour la dernière fois le bleus de ses yeux. Figé sur place, il la regarda s’éloigner, répondant à son dernier salut d’un bref hochement de tête.

Bon voyage…

Un murmure plus qu’un adieu. Vraiment, cette conversation avait été des plus étonnantes… Heureusement qu’il ne la recroiserai plus… Elle en savait trop. Si elle côtoyait le milieu de la noblesse, ces sentiments seraient sans doute révéler rapidement aux yeux de monde. Quelle connerie...Un instant de faiblesse qui ne devrai plus jamais se reproduire. Pourtant cela lui avait fait du bien…

Lorsqu’elle disparu pour de bon au gré de sa route, SaYoLe tourna les talons pour poser son regard vers le château et les appartements d’Ashenie. D’un mouvement lent de la main, il attrapa son masque et le porta à son visage. Alors qu’il réglait les dernières attaches, ses yeux gris redevinrent d’un froid glaciale. De nouveau, il reprenait le costume qu’il n’aurait jamais du quitter, celui de l’ombre…

Les yeux bleus d’Ange encore à l’esprit, il se mit en marche pour reprendre son poste alors qu’il pensait sa protéger n’allait pas tarder à se réveiller.

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