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| Le monstre du couloir | |
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Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Le monstre du couloir Mer 24 Juin 2009 - 23:27 | |
| Il se demande encore ce qu'il peut bien foutre ici. Plaqué contre un mur, il se glisse en douce à l'intérieur du manoir Solaria. C'est facile. Vraiment plus facile qu'il ne l'aurait cru. Même les ruelles désertes de Meca étaient plus achalandées. Au moins, y'avait des rats. Ici, rien. Il a bien croisé quelques personnes, mais très peu armées. Surtout des domestiques. À croire que c'est férié. Il aurait pu tous les tuer, mais il n'en voit pas l'intérêt. Il vient en visite, il ne vient pas tuer. Pourquoi il se cache alors ? Parce qu'il ne devrait pas être ici. Il devrait être à Ydrill, en train de vider bouteilles de rhum et se gaver de femmes. Mais non, il est ici.
En fait non, après ces quelques jours, il devrait être déjà en mer, pour retourner à Meca. Mais non, il est ici. À cette heure le Fossoyeur doit être assez loin au large. Et le capitaine est ici. Sur terre. Belair a du prendre le commandement. Bien. Très bien. Belair est un bon capitaine. Ils vont retrourner à Meca et prévenir le conseil de son absence. Bordel quelle dérouillée il va prendre à son retour. Parce qu'il est impensable que Haize n'y retourne pas. Haize retourne toujours à Meca. Sauf quand il mourra. Ce jour là, c'est au fond de l'eau, qu'il ira.
Il a fait accoster le Fossoyeur, puis fait ce qu'il a à faire d'habitude. S'occuper de son équipage et s'assurer que tout sera prêt pour le départ. Belair n'est pas très style inventaire. Il a fait tout ça, puis il est allée prendre un verre ou deux avec ses camarades. Puis, quand ils ont commencé à fêter, il s'est éclipsé. Personne n'a du s'en étonner, Haize finit toujours par s'éclipser en douce. Une femme, ou quelque chose du genre. Mais Haize revient toujours pile à l'heure du départ. Ils ont du trouver ça bizarre. Il se demande s'ils ont retardé longtemps le départ. Le temps qu'il se chamaillent à savoir qui prendrait la tête, y a sans doute eu quelques giclées de sang sur le pont. Et il ne doute pas que Belair l'a remporté haut la main. Juste pour le principe.
Il marche lentement dnas les couloirs, pour ne pas faire de bruit. S'il a ses armes habituelles, il a troqué sa redingote rouge pour une autre moins officielle. Une redingote de feutre noir. C'est l'automne après tout. Et, contrairement à son habitude sur terre, il ne s'est pas rasé. C'est plus prudent. Il l'était quand il s'est fait coincé par ce salaud d'Aranel. Il n'a pas vraiment peur de se faire prendre à nouveau, mais mieux vaut ne pas tenter le diable. Barbe bien fournie, il l'a tout de même taillé avec soin. Pas la peine d'avoir l'air d'un mendiant non plus, ni d'être négligé.
Après une fouille systématique, il a finit par repérer Ange, son Ange, dans les couloirs. Elle se dirige vers un couloir, à l'étage et elle disparait. Y a vachement personne dans ce manoir. C'est dangereux ! N'importe qui peut entrer ! Il en est la preuve ! Il se dirige dans le couloir où Ange a disparu et observe les lieux. Des bruit à l'intérieur d'une pièce lui font estimer, en toute logique, qu'elle s'y trouve. Il ne lui resque plus qu'à attendre qu'elle en ressorte. C'est fou ce qu'il peut y avoir des recoins dans un couloir. Presque autant que dans une cale dans une même mesure.
Le couloir est sombre, bien qu'il ne soit pas tard. La nuit vient de tomber et visiblement, personne n'est encore passé allumer les torches aux murs. Tant mieux. Il n'y a que très peu de fenêtre, aussi. Tant mieux ça aussi. Il aura la faveur de la pénombre.
Il n'a pas à attendre bien longtemps. Elle n'est peut-être venue que chercher quelque chose. Il l'entend à nouveau bouger à l'intérieur et il s'approche de la porte. Pourvu que personne n'arrive sur les entrefaits. Ce serait gênant pour quelqu'un qui veut passer inaperçu... enfin, sauf d'une seule personne.
Elle ne s'y attend pas. C'est impossible qu'elle s'y attende. Elle ouvre la porte et sort de la pièce. Elle a à peine fait quelques pas dans le couloir qu'une masse sombre la saisit par la taille d'un bras et elle se retrouve avec une main sur la bouche. Déstabilité par l'élan, l'assaillant l'entraîne à l'intérieur, la coince contre le mur le temps de fermer la porte, puis la tire en arrière pour la jeter sur le lit au milieu des peluches... des peluches ? Ow...
Rapidement, il se dirige vers la fenêtre et tire le rideau. Et avant qu'elle n'ait eu le temps de se relever, il est de nouveau sur elle.
- C'est très mal gardé, ici. N'importe qui peut entrer, mon Ange. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Jeu 25 Juin 2009 - 11:37 | |
| Elle marche d'un pas léger dans les couloirs, petite ronde du soir, petite ronde qui salue la nuit qui tombe, petite ronde pour s'assurée que l'intendant, la cousinière et la femme de chambre n'en font pas plus que nécessaire ... Elle ne le supporterait pas, ce serai sa faute, c'est elle qui s'est débarrassé de tout le personnel, enfin débarrassé voila un bien grand mot, congédié, forte somme a l'appuis jusqu'au retour d'Ambre.
Ambre, son cœur se serre, il ne se brise pas, il ne le peut plus, comment brisé ce qui est déjà séparé en un millier d'éclats, les jours avaient passés, un a un, se ressemblant tous, curieusement aussi long qu'ils passaient vite. Monotonie d'amertume et toujours pas la moindre trace d'Ambre.
Un mois, un mois entier de peine et de recherche veine et toujours pas l'ombre d'un indice, Ambre resté introuvable, la peine, le déchirement, l'apitoiement, c'était transformé en colère, colère d'être impuissante, colère d'être bloqué ici plutôt que retourné le monde entier a sa recherche.
Mais Ambre avait voulu que Ange soit celle qui veille sur ses intérêts et elle prenait cela a cœur quelque soit le désagrément que cela lui causé. Et oh dieu combien cela, lui en causait.
Elle se rend compte lassement qu'elle est arrivé a sa chambre, le couloir est sombre, elle n'a guère le courage d'y amené de l'éclairage, de toute façon a quoi bon, la garde était dehors, le peu de domestique restant dormait, il n'y'avait plus qu'elle et cette obscurité était le reflet parfait des pensées qui l'habitaient.
Elle pénètre dans la chambre, oh pas pour dormir, elle a renoncé a essayé depuis un moment déjà, preuve en est l'air si fatigué de son regard pourtant toujours aussi insondable, elle délaisse sa chemise sur un fauteuil, puis entre dans la petite salle de bain attenante.
Un a un elle dépose ses silex sur le rebord du lavabo, laissant sa chevelure tombé en cascade le long de son corps, bientot les bandages, le pantalon et les sous vêtements suivent les silex.. Après une toilette rapide, elle se saisit d'un tissu délicat, soie sauvage..
Quel étrange tableau lui fait face dans le miroir, elle celle qui s'habille en homme, et qui n'a pas une once de féminité ressemble a s'y méprendre a une séductrice des plus habitués, quoi que cet air innocent en son regard est troublant, de plus la demoiselle a l'air passablement gêné d'être ainsi vêtu, pourtant elle est seule.
Mais elle est toujours ce qu'elle est, si peu confiante de ses charmes et toujours a caché sa féminité, pourtant seule trace de coquetterie en plus de sa longue chevelure, cela a toujours été les tenues de nuits portés, uniquement a l'époque ou elle vivait au manoir bien sur.
Elle avait toujours aimait le doux contact, du satin, de la soie et de toute autre matière qui constituait ce genre de vêtement, puis il y'avait ce sentiments de liberté, ce sentiment d'être légère.. Si elle n'en avait plus porté depuis des années, c'est tout naturellement en reprenant sa vie au manoir qu'elle avait repris cette habitude, souvenir d'une autre vie, souvenir d'Ambre et puis l'avantage de vivre dans un manoir, c'est qu'il n'y'avait pas besoin d'être fort couvert .. Point de vent glacial ne venait vous Gellé les entrailles pendant votre sommeil.
Elle adresse une légère grimace a l'inconnue qui lui fait face dans le miroir, grande jeune femme au teint pale, de grand yeux bleu, des lèvres rosés et a la longue chevelure brune dont le corps est étroitement moulée dans une longue nuisette blanche qui touche allégrement le bout de ses pieds, retenue par deux fines bretelles, le vêtement sans décolletté remonte en carré sur sa poitrine jusqu'a la naissance du coup, si le devant ne révèle rien, l'arrière lui en revanche se veut échancré jusqu'a la naissances des reins.
Un vêtement au contact frais, douce, lisse, glissant ... Un vêtement qui ne met que par trop en valeur des formes féminines dont Ange auraient préférés être dépourvus, elle se détourne du miroir et regagne sa chambre, dans le fond ça n'a pas d'importance, nul ne la verra jamais ainsi, la seule a l'avoir vue en pareille tenue fut sa chère Ambre.
Cœur douloureux, elle se détourne du lit, a quoi bon, une fois encore il n'y'aura que retournement lasse et insomnie ou au mieux quelques minutes d'un sommeil cauchemardesque. Elle ouvre à nouveau la porte de sa chambre pour se glissé dans le couloir, un bon thé lui ferait peut être du bien.. De toute façon c'était soit ça, soit se laissé a allée a de sombres pensés et cela, elle ne le faisait que déjà par trop souvent.
Elle à peine fait quelques pas, qu'elle se retrouve la prisonnière d'un homme caché dans la pénombre, elle tente de se débattre, mais l'homme la prise par surprise et la maintient solidement, étouffant ses cris en plaquant une main sur sa bouche.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire avant même que la terreur n'est le temps de s'emparé d'elle, la voila propulsé dans la chambre, d'abord contre le mur, puis sur le lit. Puis tout d'un coup plus rien, elle tente de se relevé mais voila qu'il est à nouveau sur elle.
Elle s'apprête a hurlé tremblante de rage et de peur, avec la perspective alléchante de lui enfoncé un genou a un endroit fort sensible, quand s'élève une voix qu'elle ne connait que trop bien.
- C'est très mal gardé, ici. N'importe qui peut entrer, mon Ange.
Son cœur bâta la chamade, rêverait elle, elle en doute un instant, mais c'est impossible, pour rêvé, il faut dormir, elle plisse les yeux et l'aperçoit enfin dans la pénombre de la chambre, nul doute c'est bien lui.
Haize ??
Elle frissonne sous la caresse de son regard, elle tremble presque sous le poids de ce corps musclé qu'elle n'a pas oublié, oui il est la, son pirate, cet homme qui a tout balayé en son cœur, cet homme que son esprit pleure en secret depuis des semaines.
Elle soutient son regard, ce n'est pas le moment de perdre contenance, elle essaie de se relevé, c'est peine perdue, elle plonge son regard déterminée dans le sien.
Quel est votre but ?? Me faire avoir une attaque ?? Vous ne pouviez pas vous annoncez comme tout le monde ??
Elle soupire doucement, tentant de calmé tant bien que mal le rythme effrénés des battements de son cœur, il ne faut surtout pas qu'elle analyse la situation, ce qui en résulterait risquerait de la mortifié.. Une chambre, sa chambre .. Un lit, son lit .. Un pirate, son pirate .. Sans parlé de sa tenue.
Priant pour ne pas virer à l'écarlate, elle enchaine répondant à son pic.
A part quelques meubles et de la pierre, il n'y'a plus rien de valeur a gardé ici.
Son regard se brise, elle le détourne, allusion manifeste au fait que le seul vrai trésor de ses lieux avait disparu, Ambre. Pendant que ses yeux fixent tout sauf le capitaine, elle sent s'élevé en son cœur cette musique chantante qu'elle ne connait que trop bien et qu'elle a fus il y'a quelques semaines.. Comme si tout n'était déjà pas assez douloureux et compliqué.
Elle pose à nouveau son regard sur lui et ne peut empêcher une de ses mains d'allés caresser doucement d'un doigt léger le visage du capitaine.
Pourquoi êtes vous venus ?? Demande-t-elle lacement d'un regard infiniment triste.
Dieu il ne serait jamais combien elle avait rêvé ce moment, combien l'intonation de sa voix et sa présence lui avait manqué.. Mais si elle avait ardament souhaité tout cela, elle l'avait aussi redouté plus que tout. Tout ça allait devenir maintenant tellement compliqué, que la réalité ne laisserait guère plus de place aux quelques rêves illusoires qu'elle s'était accordé.
Vous n'auriez pas du venir.
Ton peu convaincu ... Ton guére convainquant ... Paroles à peine audible, dont la main qui s'égare toujours sur le visage du capitaine vient nier les mots tout comme des frissons qui la parcoure toujours au contact brulant du corps du capitaine contre le sien ... Non, il n'aurait pas du venir. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Ven 26 Juin 2009 - 3:19 | |
| Elle cesse de se débattre aussitôt. Elle met un moment à le reconnaître et y a de quoi. Il ne s'est pas rasé depuis quoi... un mois ? IL était en mer. Il ne se rase que sur terre. Et là, sur terre, il préfère ne pas être reconnu.
- Haize ??
Il sourit. Elle l'avait tout de même reconnu très rapidement. Pas rasé, pas avec sa redingote rouge, échevelés, sans son catogan habituel, snas ses allures de pirates, mais plutôt de voleur de grands chemins. Elle arriverait à le reconnaître n'importe comment ? Waw ! *_*
- Qui d'autre ?
Il a un bref froncement de sourcil... ouais, qui d'autre, hein ? Un genou sur le matelas, il l'a efficacement coincé entre lui et le dit matelas. Elle ne peut pas s'enfuir, à moins de provoquer un rapprochement qu'elle évite la plupart du temps. Elle n'est pas en position non plus de le repousser. Mieux vaut qu'elle abandonne. Dans tous les cas, il gagne cette manche.
- Quel est votre but ?? Me faire avoir une attaque ?? Vous ne pouviez pas vous annoncez comme tout le monde ?? - Si j'avais pu, je l'aurais fait... - A part quelques meubles et de la pierre, il n'y'a plus rien de valeur a gardé ici.
Elle n'a pas tort. Pour un voleur ou un pirate, pourquoi pas les deux, il n'y a pas grand chose qui vaut son pesant d'écus. Il aurait remarqué autrement. Mais de là à dire qu'il n'y a rien de valeur dans ce manoir... il en avait purtant un à portée de main. C'est pas sa faute si personne d'autre que lui ne l'avait remarqué. Bon, faut dire qu'elle le dissimulait bien sous une tonne de grossiers tissus et... que... et qu'elle ne portait pas en ce moment...
Une légère caresse lui fait lever les yeux, question de cesser de loucher sur tout ce qu'elle ne porte pas en frais de tissus... par chance qu'il fait sombre, très sombre...
- Pourquoi êtes vous venus ?? Parce qu'elle lui avait envoyé une lettre ! Non, mais ! Elle s'attendait à quoi ? Qu'il l'ignore ? Ambre était sa demi soeur. Et Ange son Ange. SON Ange... il n'allait pas la laisser seule. Vous n'auriez pas du venir.
Haize est sans doute le mec le plus con qui puisse exister. Pas con dans le sens stupide, Mais con parce qu'il ne réfléchit pas beaucoup avant de parler. Il sourit.
- On m'a raconté que vous vous baladiez avec presque rien la nuit. J'les ai pas cru et j'ai parié. J'ai perdu. il louche vers le bas et son sourire s'accentue. J'ai visiblement perdu...
C'était faux. Tout était faux. Personne ne l'avait informé. Il n'avait donc rien parié. Il découvrait ça tout seul et ça lui plaisait vachement. Il avait bien fait de venir. Juste pour ça, ça valait la peine de se prendre une dérouillée au retour sur Meca.
Il relève les yeux dans les siens et lui dit exactement ce qu'il a pensé quelques secondes plus tôt.
- Vous m'avez écrit, mon Ange. Vous vous attendiez à quoi ? Que je vous ignore ?
Et lui savait que c'était pas tant à cause d'Ambre qu'à cause de son Ange qu'il était venu. Il pourrait la tenir des heures, coincé entre lui et le lit.
Dernière édition par Haize Sepiida le Sam 27 Juin 2009 - 20:49, édité 1 fois |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Ven 26 Juin 2009 - 6:23 | |
| Qui d'autre ?
En effet, la réponse est toute trouvé, qui oserait pénétrer au manoir en pleine nuit, qui oserait l'appelé mon Ange en prétendant gardé la vie si ce n'est lui ?? Le physique était peut être quelques peu différent comme ses doigts au toucher délicat de son visage avait pue s'en rendre compte, mais comment oublié une voix, qui pendant chaque seconde de longues semaines est venue vous hantés dans la moindre de vos pensées, rappelant douloureusement a votre cœur, sa cruelle absence.
Quand ses lèvres trahissent une pensée qu'elle n'aurait pas voulue forcément émettre a voix haute, elle s'étonne de le voir sourire, dieu si son sourire n'a rien perdu de sa superbe, son arrogance et son don de l'agacé non plus.. Il ne changerait jamais, mais voudrait elle vraiment le voir autrement qu'il n’est.. Le voir autrement qu'en ce pirate qui a créé mille émois en elle, lui ravissant son cœur.
On m'a raconté que vous vous baladiez avec presque rien la nuit. J'les ai pas crus et j'ai parié. J'ai perdu.
Elle retient sa respiration en même temps que la caresse du capitaine sur son corps se fait longue et douloureusement perceptible, dieu elle n'a jamais tant apprécié l'obscurité, si elle tente de calmé les vagues incessantes de sensations qui coulent sur son corps, elle ne retient en rien l'agacement certain que causent les paroles du capitaine, encore point quand il en rajoute avec arrogance.
J'ai visiblement perdu...
Je garantis pirate que si vous ne vous éloignez pas rapidement, vous perdrez bien plus que tout ce que vous avez pue perdre jusqu'alors..
Elle fixe son regard dans le sien, légèrement troublé par sa trop grande proximité, le moindre mouvement la rapproche inexorablement de lui, elle ne peut prendre l'initiative d'une fuite sans au préalable se retrouvé étroitement enlacé a lui.. Sa respiration se fait plus rapide, son cœur bat plus vite.. Non, elle ne bougera pas, du moins sauf si il l'y incite, pour le moment le risque est un risque mesuré, en prendre plus grand serait folie.
Vous m'avez écrit, mon Ange. Vous vous attendiez à quoi ? Que je vous ignore ?
Une fraction de seconde son regard reste bloqué sur le sien, les battements accélérés de son cœur s'arrête, son souffle se coupe.. Elle lui a écrit, dieu parle t'il de sa lettre, celle que le cœur en miette, elle lui a laissait quelques semaines plus tôt avant de filé, brisant irrémédiablement son cœur pour leur bien a tout deux.
Serait il la pour ça, venait il la détrompé de ses mots écrits de la pointe d'un cœur que par déjà trop en sentiments pour le capitaine et qui avait manqué de se faire submergé par un amour dévorant.. Non, impossible.
Puis le moment passe, elle détourne ses yeux, reprenant conscience de toute chose, non, pas cette lettre la, il ne peut parler que de la lettre qu'elle lui a envoyé plus réçament pour l'informé de la disparition.. Oui, il ne peut parler que de cette lettre la, du moins si il est possible d'appeller ses quelques malheureux mots couchés sur le papier une lettre.
Je.. Je ne m'attendais pas à ce que vous veniez..
A vrai dire a quoi s'était elle attendue, a rien sans doute, les dernières semaines avaient été plus que difficiles, l'enfermant dans une douleur sans pareille. Si la lettre avait été envoyée d'un geste naturel envers celui qui était le frère d'Ambre, elle n'avait certes pas réfléchis aux conséquences d'un tel acte.. Elle n'avait pas imaginé qu'il débarquerait, elle n'avait pas imaginé qu'elle se trouvait face à lui.
Je suis dsl pour Ambre.. Je ne l'ai pas retrouvé ..
Son cœur se brise, son regard se baisse, incapable de croisé en le regard d'Haize une quelquonque pitié, oui, elle ne s'était pas attendue qu'il vienne, pas lui le seul dont elle avait vraiment besoin, mais dont elle redoutait le plus la présence, car avec lui impossible de jouait a ce jeu qu'elle manié si bien depuis un mois, impossible avec lui d'avoir l'air impassible et inébranlable.
Son regard se lève a nouveau sur lui, une larme s'égare sur sa joue, pendant que sa voix d'une tristesse infinie qu'il ne lui a jamais connue s'élève rompant la douce tension de la situation, du moins pour l'instant.
Je jure que j'ai tout mit en œuvre .. Je ne l'ai pas retrouvé..
Une autre larme suit la première, elle se tortille, légèrement mal a l'aise, mal a l'aise sous le poids de son regard, mal a laisse dans sa trop grande proximité avec lui, mal a l'aise sur un monceau de nounours qui ne rendent guère agréable la position.. Mal a l'aise de ne pouvoir fuir le flot d'émotion qui l'assaille.
Son regard s'accroche douloureusement au sien, suppliant presque, c'est trop dure, elle ne peut pas craquer, elle ne peut pas se laissé allé a constaté une fois encore la disparition d'Ambre, ce serait comme la perdre une seconde fois, elle essai tant bien que mal de se relevé.
Lâchez moi.. Je vous en pris.
Il devait la lâché, elle devait s'éloigné de lui avant de ne succombé a ce que son corps et son cœur meurtri désiraient ardamant.. Se jeté en les bras du capitaine et pleuré de toutes ses larmes non versés jusqu'a ce qu'elle ne se tarissent au contact rassurant de son torse puissant.
Oui, il devait la lâché ou tout serait perdu.. Car cette fois et malgré tout ses efforts, c'est son cœur qui se refuserait a lâché les sentiments puissant qui la lié au capitaine, l'abnégation ne serait plus possible et les larmes bien plus grande.. Elle essai de fuir à nouveau.. Que peut-elle faire d’autre.. Si ce n'est succombé ... Et ça elle se le refuse .. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Ven 26 Juin 2009 - 22:49 | |
| - Je garantis pirate que si vous ne vous éloignez pas rapidement, vous perdrez bien plus que tout ce que vous avez pue perdre jusqu'alors..
Il lui sourit. Non, il ne bougera pas. Parce qu'il n'en a pas envie. S'éloigner accorderait la victoire à Ange et... il n'est pas prêt à la voir gagner.
Oui, contre toute attente, la première lettre, celle qu'elle lui avait laissé sur le lit de l'auberge avait fait beaucoup plus de dégâts sur son océan intérieur qu'il n'aurait pu s'en douter. Il l'a détesté. Mais il avait stupidement pensé qu'on avait retenu beaucoup trop souvent Ange, contre son gré et qu'il n'allait pas être de ceux là. Il s'est presque persuadé que c'était bien comme ça. Puis la seconde lettre, que lui avait remise sa mère avait balayé toutes ces certitudes là. Il avait embrassé sa mère et fait demi tour. Il n'était même pas entré chez sa mère. Pourtant, arriver ici, au manoir, avait prit beaucoup de temps. En nombre de jours, on s'entend.
- Je.. Je ne m'attendais pas à ce que vous veniez.. - C'est ma demie-soeur, dit-il, comme seule explication. Mais c'était pas tout à fait vrai. - Je suis dsl pour Ambre.. Je ne l'ai pas retrouvé .. Elle n'a pas à être désolée, ce n'est quand même pas sa faute. Une larme perle au coin de son oeil, déborde puis glisse sur sa joue. Il la suit du regard. Je jure que j'ai tout mit en œuvre .. Je ne l'ai pas retrouvé.. - Je vous crois, mon Ange.
Délicatement, il vient essuyer la larme avec son pouce, mais son geste se perd dans l'agitation d'Ange pour se détacher. Il tient bon. Pour une fois qu'il peut l'avoir près.... si près... sans qu'elle soit endormie... sans qu'elle soit agressive.
- Lâchez moi.. Je vous en pris. - Non, répond-il, machinalement.
Machinalement ? Non... ce serait plutôt d'instinct. Il ne veut pas la lâcher. Pas maintenant. Pourtant, il se détache lentement. À contre coeur, parce qu'il préfèrerait s'approcher bien davantage. Il se redresse donc, puis s'assoit à côté d'Ange, sur le lit, avant de se relever, enlever un ourson en peluche et de le balancer sur la pile. Il a un bref moment d'hésitation, comme s'il venait de remarquer les oursons.
- En fait, je crois que les oursons en peluches m'étonnent plus que de vous voir ainsi vêtu... nan, c'est vrai, on m'aurait posé la question, j'aurais cru que vous seriez du genre à décapiter ou éventrer vous nounours... mais il revient aussitôt au sujet qui les intéresse. Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment elle a disparu ?
Ange lui avait fait parvenir une brève lettre. Informative, mais de manière très sommaire. Il manquait de détails. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Sam 27 Juin 2009 - 8:55 | |
| Quand elle obtient ce qu'elle veut et qu'il se détache doucement d'elle, la libérant de son emprise, contre toute attente ce n'est guère un sentiment de victoire qui s'empare d'elle, mais un vide intense, elle en frissonne presque quand l'air de la pièce vient caresser sa peau encore brulante de son contact avec le corps du capitaine.
Elle le regarde s'asseoir sans un mot, elle ne bouge pas, elle reste prostrée, ne sachant pas encore si elle doit fuir, se précipité dans la salle de bain pour se saisir d'une robe de chambre ou bien fuir puis loin encore.
C'est un de ses petits oursons volant non loin d'elle qui la ramène à la réalité sans que pourtant, elle ne soit parvenue à une décision, elle fixe son regard au plafond et l'écoute avec étonnement.
- En fait, je crois que les oursons en peluches m'étonnent plus que de vous voir ainsi vêtu... nan, c'est vrai, on m'aurait posé la question, j'aurais cru que vous seriez du genre à décapiter ou éventrer vous nounours...
Elle se tourne vers lui, si la situation avait été autre, probablement que la remarque l'aurait fait sourire ou peut être bien sortir de ses gonds, était il vraiment sérieux ?? Elle essuie du revers de la main, les larmes qui continuent de coulé sur son visage et se redresse enfin.
Les nounours sont les seules choses en ce monde qui ne vous trahissent jamais..
Elle a lâché la phrase naturellement sans but précis, car c'est la vérité, un nounours on peut tout lui donné, paroles amours, confiance, il écoutera toujours, sera toujours une source de tendresse et de réconfort, ne demandant jamais rien en retour et ne risquant pas de vous blessez .. Oui, c'était pour ça qu'elle aimait tant les nounours, il lui assurait ces sentiments de sécurité et de confiance que l'on ne pouvait pas se permettre avec les êtres humains.
Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment elle a disparu ?
Voila les questions qu'elle redoutait toujours, mais qui ne manquait jamais d'arrivé, pourtant en son cas a lui, il était plus que justifié qu'il les pose et surtout plus que dans son bon droit d'attendre une réponse. Avant d'être celui qui faisait battre bien trop vite son cœur, il était le frère d'Ambre et à ce titre, elle lui devait la vérité.
Elle va se callé contre la tète du lit, ses jambes replié sous ses bras et inspirent profondément pendant que les images assaillent son esprit alors que d'une voix brisé, elle se lance à nouveau dans cette explication au combien trop douloureuse.
Un combat sur les routes.. Elle avait été informée qu'un petit groupe de brigand faisaient des ravages parmi les villageois.. Mais.. Ils étaient bien plus nombreux que ce que disaient les informations donné a Ambre. Ils sont arrivés à trente sur nous..
Les images arrivent en masse dans son esprit, elle revoit Ambre grimpé dans son arbre, dernière image qu'elle a de sa cousine, elle revoit les épées s'entrechoqués, les hommes tombés près d'elle.
Nous n'étions que 6.. Ambre est partie dans un arbre.. Une archère c'était sa place.. Puis j'ai toujours préféré la savoir la haut..
Sourire triste, regard brillant, larme qui vient finir sa course au coin de ses lèvres.
Elle est pleine de fougue, mais son corps a corps n'a jamais était son fort.. C'était dont ma place à moi et au peu d'hommes qui nous accompagnaient..
Son regard se fait dure aussi triste qu'en colère, il perd ce masque d'inébranlabilité qu'elle porte presque en permanence.
Ils étaient trop nombreux, les hommes d'Ambre tombés autour de moi, m'apportant leur soutien au prix de leurs vies et dans cette folie.. Je l'ai perdue.. Je suis dsl, je l'ai perdue de vue juste un instant et quand j'ai relevé la tète, elle n'était plus la..
Elle secoue doucement la tète, le poids de la culpabilité aussi visible que la douleur qui capture ses traits, qu'importe qu'elle se soit battue pour sa survie, qu'importe du nombre important d’homme.. Elle l'avait perdue, elle avait échoué, elle l'avait perdue, c'est tous ce qu'elle voyait, le reste était sans inmportance.
Au bout d'un moment alors que la mort aurait due arriver, un grand nombre d'homme est arrivé, mais au lieu de combattre, ils ont rappellés les autres a eux et ils sont partis sans un mot ...
Elle se lève soudainement, fait quelques pas, fouille en un des tiroirs du secrétaire, avant de revenir s'asseoir sur le bord du lit, se tournant vers lui, tendant une petite feuille de papier.
Falcor.. C'est son faucon.. Il est alors venu m'apporté ceci..
La missive ou Ambre lui léguait tout et l'informait qu'elle serait absente sur une durée indéterminée.
Jamais elle ne nous aurait abandonné, jamais elle ne nous aurait laissé en plein combat moi et ses hommes.. Jamais..
C'était un fait, elle le savait, elle la connaissait, pour elle il n'y'avait rien a prouvé, mais elle devait être sur que Haize lui ne douterait pas de cela, elle ne permettrait pas que l'on doute de sa chère Ambre.
Falcor m'a ensuite conduis non loin de la, les armes et affaires d'Ambre ainsi que son petit loup étaient abandonnés la, confirmant ce que je savais déjà.. Jamais elle ne nous aurait abandonné.
Elle se lève, le visage désormais sèche de toute larme, attrape une robe de chambre de la même matière que le léger tissu qu'elle porte sur elle et la passe négligemment sur ses épaules le visage déterminé.
Vous voulez savoir ce qui est arrivé.. Une trop grande confiance.. Un abus de cette confiance.. L'appât du gain.. Le quotidien perverti de la noblesse.. Car si elle reste introuvable, je sais parfaitement à qui je dois cette peine.
Elle fait quelques pas, va se posté contre la porte de la salle de bain ou elle s'adosse un instant, ses points se serrent, montrant l'intensité de la rage qui l'anime.
Ce traitre d’Oligaro.. Un de nos cousins.. Un de ceux a qui nous avons sauvés la vie et qui aujourd'hui maudit a chaque instant de ne pas avoir su que j'étais la ce jour la et de ne pas m'avoir fait tué.. Car je suis aujourd'hui la seule chose qui le sépare de sa place à Soltariel.
Elle secoue la tète, rajuste une manche de la robe de chambre qui glisse, elle s'est couverte par principe, mais n'a guère la tète a cela, c'est pourquoi elle n'entreprend en rien de se mettre a la recherche du morceau de tissu qui tiendrait la robe de chambre fermé.
Elle le regarde, apprécie un instant la douce vision qu'elle à tant espère revoir pendant des mois, cette vision qui lui a tant manqué.. Puis elle se détourne.
Vous n'auriez pas du venir.. C'est bien trop risqué pour vous.. Si la garde vous était tombée dessus..
Elle ne peut finir sa phrase, elle réprime un frisson, elle ne pouvait pensait a cela, elle ne supporterait pas de le perdre lui aussi.. Non, elle ne pourrait pas le perdre, elle avait besoin de le savoir en vie et heureux, même si cela devait être loin d'elle.
Vous devriez partir maintenant que vous avez ce que vous étiez venu chercher. Je jure que je la retrouverai, vous pouvez partir sans crainte.
Son regard est lointain et ne croise en rien le capitaine, ses paroles lui sont difficiles, elle broie son cœur déjà si fragile, mais c'est un mal nécessaire, sa présence ne lui est que par trop douloureuse, elle lui rappelle oh combien cruellement que ce n'est que passager et que de par ce fait, elle ne peut se laissé allée a ce dont elle a tellement besoin, se glissé dans ses bras et profité de la chaleur réconfortante de son torse. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Sam 27 Juin 2009 - 21:32 | |
| - Les nounours sont les seules choses en ce monde qui ne vous trahissent jamais..
Il hoche la tête et passe des oursons à Ange. Il n'est visiblement pas d'accord, mais il ne s'attarde pas. Il y a plus urgent que la question éthique du bon ou du mal des oursons en peluches.
Il se doit pourtant d'y demander ce qui s'est passé. Il est un peu là pour ça, non ? Oui, oui, bien sûr. Pour Ambre... et Ange. Les réponses tardent à venir, mais Haize attend patiemment. Il se doute que ce doit être difficile pour Ange. Oh, Haize trouve que c'est horrible la disparition d'Ambre, mais il est évidement moins affecté que son Ange. Ambre est sa soeur certes, mais il ne la connaît pas beaucoup.
- Un combat sur les routes.. Elle avait été informée qu'un petit groupe de brigand faisaient des ravages parmi les villageois.. Mais.. Ils étaient bien plus nombreux que ce que disaient les informations donné a Ambre. Ils sont arrivés à trente sur nous...
Les pirates agissent ainsi. Quelques uns se font voir, les autres arrivent derrière. C'est efficace. Dangereux, mais efficace. Mais les pirates attaquent rarement les villageois... à moins de vouloir lancer un message aux nobles et s'ils croient qu'un trésor y est caché. Parfois par pur plaisir, mais ça, ça ne compte pas.
- Nous n'étions que 6.. Ambre est partie dans un arbre.. Une archère c'était sa place.. Puis j'ai toujours préféré la savoir la haut.. Elle est pleine de fougue, mais son corps a corps n'a jamais était son fort.. C'était dont ma place à moi et au peu d'hommes qui nous accompagnaient..
Oh, il sait qu'Ange se défend très bien. Mais il trouve très contrariant son tempérament à foncer au devant du danger... c'était effrayant... et puis la savoir entouré de beaucoup d'hommes... errrr...
- Ils étaient trop nombreux, les hommes d'Ambre tombés autour de moi, m'apportant leur soutien au prix de leurs vies et dans cette folie.. Je l'ai perdue.. Je suis dsl, je l'ai perdue de vue juste un instant et quand j'ai relevé la tète, elle n'était plus la..
Il voit la manifestation de sa douleur, de son remords... pourtant, elle ne devrait pas avoir de remords. Il est convaincu qu'elle a tout fait pour Ambre.
- Ne soyez pas désolée..., dit-il, mais elle ne l'écoute pas vraiment, elle raconte son histoire et il l'écoute. - Au bout d'un moment alors que la mort aurait due arriver, un grand nombre d'homme est arrivé, mais au lieu de combattre, ils ont rappellés les autres a eux et ils sont partis sans un mot ...
Il sursaute presque quand elle se lève et se dirige vers le secrétaire. Elle en sort un papier qu'elle lui tend. Il la parcours rapidement des yeux, tout en écoutant Ange.
- Falcor.. C'est son faucon.. Il est alors venu m'apporté ceci..
Encore heureux que personne n'ait contesté cette lettre. C'était curieux... Ambre portait-elle toujours ce genre de lettre, au cas où ?
- Jamais elle ne nous aurait abandonné, jamais elle ne nous aurait laissé en plein combat moi et ses hommes.. Jamais..
Il hoche la tête. Probablement pas, mais il fallait tout de même le prendre en considération, sans verser dans l'abandon volontaire. Une fuite pour sa survie était possible... mais depuis le temps, elle serait revenue, non ?
- Falcor m'a ensuite conduis non loin de la, les armes et affaires d'Ambre ainsi que son petit loup étaient abandonnés la, confirmant ce que je savais déjà.. Jamais elle ne nous aurait abandonné.
Pour Haize, c'était pas une preuve irréfutable. Un stratagème, peut-être. Il ne laisse rien au hasard. Il pince les lèvres et réfléchit. Il lève les yeux sur Ange, tandis qu'elle enfile un peignoir. Il esquisse une moue, déçu qu'elle se dissimule si rapidement. Il ne se lassait pas pourtant de l'observer si peu vêtue... ça fait changement de l'habitude...
Y a un silence, tandis qu'elle se couvre et qu'il réfléchit à la lettre et au peignoir, puis Ange brise le silence.
- Vous voulez savoir ce qui est arrivé.. Une trop grande confiance.. Un abus de cette confiance.. L'appât du gain.. Le quotidien perverti de la noblesse.. Car si elle reste introuvable, je sais parfaitement à qui je dois cette peine.
Il lève la tête, interrogateur.
- Ah ouais ? - Ce traitre d’Oligaro... il a déjà entendu ce nom quelque part... Un de nos cousins.. Ah, oui, ça lui revient. Un de ceux a qui nous avons sauvés la vie et qui aujourd'hui maudit a chaque instant de ne pas avoir su que j'étais la ce jour la et de ne pas m'avoir fait tué.. Car je suis aujourd'hui la seule chose qui le sépare de sa place à Soltariel.
Ça, ça sonne une alarme chez Haize. Il lève les yeux sur Ange. Le manoir est très mal surveillé. Il y a peu de gens... c'est dangereux... très dangereux... si en plus elle est la seule chose qui sépare cet Oligaro du rang de duc, elle est la prochaine cible.
- Vous n'auriez pas du venir.. C'est bien trop risqué pour vous.. Si la garde vous était tombée dessus..
C'est pas à ça qu'il pense. Il a déjà pensé à tout ça, déjà, avant de venir ici. Il se souvient ce que le roi lui a dit et Haize, à ce moment là, trouvait ça tout à fait raisonnable. Maintenant, par contre, c'était impensable.
- La garde ne m'est pas tombée dessus, je vous assure, tente-t-il de la rassurer. La preuve, personne n'est mort. - Vous devriez partir maintenant que vous avez ce que vous étiez venu chercher. Je jure que je la retrouverai, vous pouvez partir sans crainte.
Qu'est-ce qu'elle en sait de ce qu'il est venu chercher ici ? Elle est bien loin de se douter de la raison de sa présence sur le continent. Et puis, elle est allée se placer à l'autre bout du monde, ou presque. Trop loin à son goût, du moins. Il se lève donc et va poser la lettre sur le secrétaire et s'y appuis des deux mains. Il réfléchit à tout ça.
- Hum...
C'était bien compliqué, tout ça. Il pouvait aisément mettre toute la Marine Marchande à la poursuite de cet Oligaro, mais faudrait expliquer pourquoi et ça c'était délicat. Y'aurait toujours possibilité de prétendre que c'était pour foutre le bordel chez les nobles de Soltariel, mais on finirait par se douter de quelque chose... si Oligaro avait une quelconque puissance, ou un rang susceptible de fournir un motif, ce serait bien. Mais il doutait qu'il y en ait, autrement, il n'aurait pas enlevé Oligaro... si c'est bien lui... Non, pour la MM, le risque était trop grand et rien à y gagner, au fond. Il avait traversé une portion de continent de son propre chef, tout seul... eh bien faudrait qu'il poursuive ainsi. Enfin, pas tout seul... Ange est là. Ou plutôt, c'est lui qui serait avec Ange. Et puis, il n'était pas pour se mentir à lui-même. Il n'était pas là pour Ambre.
Ouaip, le plus simple, c'était de se la jouer solo. Oh, il risquait de se faire tabasser à son retour sur Meca parce qu'ils croiront qu'il a déserté, mais au fond, les pirates étaient des adeptes de la liberté absolue. Ce serait mal vu de le réprimander officiellement. Peu importe, il réfléchira à ça plus tard. Il se retourne vers Ange.
- Je suis ici, maintenant et je ne repartirai pas, affirme-t-il avec assurance. Il franchit la distance qui le sépare d'Ange et l'enveloppe de sa présence. Il s'appuie au mur derrière Ange, un bras de chaque côté d'elle. J'ai bien failli ne pas lire la lettre que vous m'avez laissé à l'auberge, mais je l'ai fait. Jusqu'à il y a quelques secondes, j'étais plutôt d'accord avec votre lettre, mais je viens de changer d'avis. Mais il ne précise pas de quel avis il parle. Il enchaîne sur un autre sujet. En relation certes, mais pas tout à fait. Au risque de vous choquer, mon Ange, je n'ai pas traversé l'Eris, ni une partie du continent, seul, sans mes hommes, au risque de me faire prendre par la garde pour Ambre. Le bleu océanique détaille Ange. C'est pour vous que je suis ici. D'autant plus que vous êtes l'obstacle qui sépare vraisemblablement cet Oligaro de la tête du duché et que la sécurité ici est lamentablement déficiente. Son regard se durcit. Il a brusquement l'air très méchant... un pirate, quoi. La preuve, je suis vraiment très près de vous et personne n'a la moindre idée qu'un pirate se trouve ici. Oui, vous pourriez hurler, mais le temps que quelqu'un rapplique, j'aurais le temps de faire bien des choses et me tirer sans encombre. Oui, Haize Sepiida était un vil pirate, après tout, il savait comment ces choses là fonctionnent. Il s'adoucit. Je ne vous laisserai pas ici toute seule. Je resterai avec vous, ici, ou vous venez avec moi.
Et pour appuyer ses paroles... euh... ou tout simplement parce qu'il en a envie, difficile à dire, il la saisit par la nuque et lui offre un baiser passionné. C'est un baiser ni brusque, ni délicat, un délicieux mélange des deux. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 12:09 | |
| Quand il se lève avec sans autre réaction qu'un "hum", elle retient son souffle, elle s'efforce de ne pas allé vers lui, il allait probablement partir, n'était ce pas ce qu'elle lui avait demandé ?? N'était ce pas ce qu'elle désirait ??
Elle Observe chacun de ses pas indécise, elle lui avait demandé de partir certes, mais de la a dire qu'elle le voulait, c'était compliqué, tout ça était beaucoup trop compliqué. Sa tète lui soufflait une chose, son cœur une autre et c'est finalement a son éternel carapace qu'elle laissait la décision.
A sa grande surprise, il ne s'est point dirigé vers la porte, il n'a point accédé a sa demande, il s'est simplement arrêté devant le secrétaire ou il a déposé la petite lette lettre laissé par Ambre.
Il semble se passé une éternité avant qu'il ne se tourne vers elle, et maintenant quoi ?? Elle retient sa disparition, elle se prépare a ce qui doit être, elle prend sur elle, elle ne devra pas pleurer, elle aurait bien assez de temps pour cela.. Plus tard.. Quand il serait parti.
Je suis ici, maintenant et je ne repartirai pas.
Avant même qu'elle ne puisse comprendre le sens de ses paroles qui créer un émoi sans précédent en son esprit comme en son cœur abattant une vague intense de sentiment sur elle, voila qu'il détruit la faible distance qui les sépare.
Elle déglutie péniblement, elle est acculée au mur, tant prisonnière de ses bras, que de son regard, point de fuite possible, mais le désire t'elle vraiment .. Tremblante, elle s'accroche à son regard retournant en tout sens ses paroles.
Il restait, non c'était impossible, elle avait du mal comprendre, ça ne pouvais pas finir comme ça, ce n'était pas la fin qui allait arriver, c'était illusoire, la fin ils étaient assez intelligents pour la voir tout deux.. Alors à quoi jouait-il.
J'ai bien failli ne pas lire la lettre que vous m'avez laissée à l'auberge, mais je l'ai fait. Jusqu'à il y a quelques secondes, j'étais plutôt d'accord avec votre lettre, mais je viens de changer d'avis.
Sa lettre.. Voila la réponse a une question qui l'avait hanté de longues semaines , a savoir si il avait lu ou non cette lettre qui lui avait mit le cœur en miette, des mots qu'elle avait regretté au combien de fois avoir dit se trouvant tant idiote que lamentable de les avoir écrit, dieu qu'avait il pensé en découvrant ses mots ..
Bien qu'elle n'en laisse rien paraitre, elle est plus qu'ébranlé de savoir qu'il s'était rangé a son avis, c'était la une évidence.. Une évidence douloureuse, mais comment aurait il pue en être autrement, tout comme elle il savait que prétendre autre chose que les mots dans la lettre serait une erreur alors que voulait il dire par j'ai changé d'avis ??
Au risque de vous choquer, mon Ange, je n'ai pas traversé l'Eris, ni une partie du continent, seul, sans mes hommes, au risque de me faire prendre par la garde pour Ambre.
Pendant que le bleu insolent des yeux du capitaine la détaille, elle retient son souffle, alors pourquoi est il la, question que son esprit pose, mais réponse que son cœur ne veut nullement entendre, trop d'espoir, trop de complication.. C'est impossible.
C'est pour vous que je suis ici. D'autant plus que vous êtes l'obstacle qui sépare vraisemblablement cet Oligaro de la tête du duché et que la sécurité ici est lamentablement déficiente.
Une fraction de seconde, elle ne voit plus rien d'autre que ses yeux.. Il est la pour elle, elle est prête à se perdre dans son regard, quand sa jolie carapace dresse a nouveau une barrière au combien nécessaire .. Son sens du devoir encore et toujours, il croit avoir découvert la demoiselle en détresse et veut jouer au preux chevalier rien de plus.
Je serais parfaitement me débrouillé seule .. N'ayez crainte..
Si le mur ne l'acculait pas, elle aurait presque reculé devant le regard d'Haize, un regard plus dure qu'elle ne lui en a jamais vue, pourtant si son cœur flanche, son regard tient bon, toujours aussi insondable et inébranlable .. Du moins l'espère t'elle, elle ne peut se permettre qu'il voit en elle qu'il y'a désormais bien plus que ce qu'elle avait couché sur le papier.. Pourtant ne se l'était elle pas interdis.. Si, oh que si, mais le cœur n'écoute pas toujours la raison.. Loin de la.
La preuve, je suis vraiment très près de vous et personne n'a la moindre idée qu'un pirate se trouve ici. Oui, vous pourriez hurler, mais le temps que quelqu'un rapplique, j'aurais le temps de faire bien des choses et me tirer sans encombre.
Ses yeux agrandissent un instant pendant qu'un frisson parcoure tout son corps, pourquoi fait il cela, pourquoi dit il ses paroles, veut elle qu'elle le déteste ..Impossible de toute façon.
Il y'a mieux a faire que hurler et vous me sous estimeriez, si vous pensiez vous en sortir sans encombres ....
Parole de façades, juste pour lui montré que malgré la situation, il n'est point maitre de ce qui pourrait se passé, elle doit s'accroché a cette idée, surtout quand son regard se fait plus doux menaçant de l'engloutir dans des sentiments qu'elle ne fait que fuir depuis des semaines.
Je ne vous laisserai pas ici toute seule. Je resterai avec vous, ici, ou vous venez avec moi.
Cette fois son cœur s'arrête, pas longtemps certes, mais elle en est sur il s'est arrêté, elle se mord doucement la lèvre pendant que mille sensation l'asseye, son esprit est craintif, son cœur éclate de mille émotion la laissant totalement indécise.. Indécision qui ne fait que croitre quand le pirate s'empare de ses lèvres dans un baiser passionné.
Tout ses sens s'arrêtent, elle est la inerte, immobile, incapable de pensé, la seule chose qui existe ce sont les lèvres du capitaine sur les siennes, ça et les intenses vagues de sensations que ça fais déferlait en son cœur.
En un baiser c’est comme si toutes ses craintes s’envolaient, un baiser et quelques paroles qu’elle avait tant espéré, des paroles désirait si ardament .. C’est comme si d’un baiser, elle scellé ce qu’elle savait déjà.. Elle était sienne.
Elle perd le contrôle, elle le sent, elle doit mettre fin a cela, quand le capitaine s'éloigne alors qu'elle n'a pas ébauché l'ombre d'un mouvement jusqu'alors, son bras se lève pour allé heurter la joue du capitaine dans une gifle magistrale.
Sa main retombe aussi nette, elle reprend son souffle, elle le regarde complètement perdue, tant par le baiser que par son propre geste, elle n'a juste pas réfléchis, c'était juste trop, beaucoup trop. Qu'a t'elle fait ?? Elle se convaint que c'est la seule chose qu'il y'avait a faire. Son regard se fait triste, elle baisse les yeux.
Vous ne pouvez pas resté.. Vous le savez, l'histoire ne finis pas ainsi.. Elle ne peut pas finir comme ça.. Nous ne sommes pas dans une de ses fables idiotes dont ont farci la tète des petites filles.
Elle secoue sa tète, une larme roulant sur sa joue, puis redresse son visage lumineux sur lui, du bout des doigts elle caresse la joue encore rouge du capitaine. Joue meurtrie par son acte illusoire dans le but de se protégé d'une chose qui la déjà totalement faites sienne.
L'histoire ne peut pas finir comme ça.. Le pirate ne tombera jamais amoureux de sa belle, il ne restera jamais près d’elle. Ça ne fini pas comme ça..Pas dans la réalité ... n'est ce pas ??
Et la sans crié gare sans même lui laissé l'ombre d'une seconde pour répondre a cette question dont elle ne veut pas la réponse, elle se plaque contre lui, ses bras entourant sa nuque, pendant que ses lèvres s'empare de celle du capitaine dans un geste aussi tendre que passionné.
C'est un baiser instinctif, nécessaire, un besoin que son corps lui réclamait avant que le pirate reprenne son esprit ou avant qu'elle ne se réveille. Un souvenir volait au souffle du temps avant que tout ne deviénne larmes et amertume.
Pendant que ses lèvres cherchent celles du capitaine, ses mains s'égarent en sa chevelure, l'espace d'un court instant il n'y'a rien d'autre que l'océan d'émotion qui se déverse sur elle pendant que son souffle se mélle a celui du capitaine..
Puis la réalité reprend ses droits, ses mains se détache doucement, elle s'éloigne, à nouveau prostré contre le mur jusqu'a ce que ses lèvres se détachent totalement de celles du capitaine.
Vous ne pouvez pas rester, vous ne vous imaginez même pas dans quoi vous vous lancez.
C'est les yeux brillants et les joues rouge d'une excitation non encore passé qu'elle prononce ses paroles, une voix légèrement enroué peut être bien un point sensuelle si sa voix se pouvait de l'être ... Une voix qui sonne autant comme un avertissement que comme une promesse. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 15:51 | |
| Parce que les baisers doivent un jour cesser, pour qu'ils puissent reprendre plus tard. Il n'avait pas vraiment réfléchit à la situation. Haize ne réfléchissait que lorsqu'il était sur l'adrénaline. Haize Sepiida était un téméraire, quelque peu inconscient, mais la bonne fortune était avec lui. Du moins, c'est ce que sa mère prétendait. Et il savait qu'on pouvait se fier à sa mère. Il recule juste un peu. elle n'a pas bougé... Il recule encore un peu, sous l'impact, visiblement surpris. Oh, il avait déjà reçu des gifles auparavant, des gifles mérités, la plupart du temps, mais celle-là, il ne s'en attendait pas... mais elle avait écrit que... et elle avait dit que... - Aow... il porte la main à sa joue et fronce les sourcils. Il n'avait pas mérité cette claque. J'ai pas mérité ça... grogne-t-il, contrarié... probablement vexé, aussi. Mais tout ça devient secondaire quand il la voit baisser les yeux. Un réflexe... il connaît son histoire, du moins le pire de son histoire... c'est un peu compréhensible... quoique... oui, bon, il lui pardonne tout. - Vous ne pouvez pas resté.. Vous le savez, l'histoire ne finis pas ainsi.. Elle ne peut pas finir comme ça.. Nous ne sommes pas dans une de ses fables idiotes dont ont farci la tète des petites filles. Il hoche la tête. Il n'est pas une petite fille à ce qu'il sache. Non, ils ne sont pas dans une fable. Et il est très au courant. Et il est certain que l'histoire n'est pas terminée. L'histoire ne peut pas finir comme ça.. Le pirate ne tombera jamais amoureux de sa belle, il ne restera jamais près d’elle. Ça ne fini pas comme ça... Pas dans la réalité... n'est ce pas ??Haize s'est toujours beaucoup intéressé au futur. Le futur est précieux. Pas jusqu'à en connaître les détails, ni même la moindre parcelle. Seul le futur en lui-même importe. C'est une garantie de survie. Tant qu'il a un futur, même s,il n'en connaît rien, c'est qu'il est encore vivant. Et il n'y a que la vie qui importe, même s'il donne la mort. Mais de tout ça, il n'a pas vraiment le temps. Cette fois, il doit essuyer un assaut d'Ange. Ce qui est beaucoup plus plaisant que lorsque c'est lui qui lance l'assaut. Il adore être abordé de la sorte... agrou ! Si les mains d'Ange se perdent dans les hauteurs, celles d'Haize se glissent nettement plus bas, sur les délicieuses courbes d'Ange, qu'il a le plaisir de découvrir avec très peu de tissus. Du satin, c'est mince et ça fait changement de rude tissus qu'elle porte habituellement. C'est doux, délicat.. si féminin... richement féminin. Et comme toujours, le baiser doit prendre fin pour mieux reprendre plus tard. Jamais Haize n'est triste qu'un baiser se termine. Surtout quand il est persuadé qu'il y en aura d'autres. Il ne peut plus en être autrement maintenant. - Vous ne pouvez pas rester, vous ne vous imaginez même pas dans quoi vous vous lancez.Contre toute attente, même si elle le repousse, visiblement, mais sans conviction, il sourit et ne s'éloigne pas vraiment. Ses mains enlacent encore ses hanches et il n'a pas l'intention de les lâcher avant qu'elle accepte qu'il restera, point final. - En effet. Ce n'est pas l'Eris. Je suis en territoire presque parfaitement inconnu. Mais même sur l'Eris, à chaque départ, je ne sais pas dans quoi je me lance. L'inconnu ne m'est pas inconnu. Puis l'argument de la mort qui tue lui vient brusquement en tête. N'avez-vous pas écrit que j'avais plus à vivre et plus à offrir que de voguer sur l'Eris ? Alors je vais constater moi-même si vous avez raison ou non. Je peux rester. Et je vais rester.Il a visiblement prit une décision. Et il semble déterminer à s'y tenir. L'éclat du bleu est explicite. Il ne changera pas d'avis. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 16:26 | |
| Quand elle l'a embrassé, tellement prise par le flot de sensation que cela déversait en elle, elle n'a pas pris garde aux mains qui s'égaraient sur sa taille.. Des mains fermes, douces, expertes, solides.. Des mains dont maintenant elle ne sentait que trop la présence brulante sur la fin tissue qui se portait en seul rempart de son corps.
En effet. Ce n'est pas l'Eris. Je suis en territoire presque parfaitement inconnu. Mais même sur l'Eris, à chaque départ, je ne sais pas dans quoi je me lance. L'inconnu ne m'est pas inconnu.
Elle s'efforce de se concentré sur ses paroles, de gardé le regard fixe sur celui du capitaine, oh oui dieu elle s'y efforce, mais comment gardé les idées claires alors que les mains du capitaine s'égarent sur sa taille, déchainant en elle un brasier aussi intense que son désir de fuir.
N'avez-vous pas écrit que j'avais plus à vivre et plus à offrir que de voguer sur l'Eris ? Alors je vais constater moi-même si vous avez raison ou non.
Dieu voila qu'il retourne contre elle ses propres paroles, combien de fois avait il pue lire cette maudite lettre si dure a son cœur pour en ressortir ainsi les arguments qu'elle lui avait donné.. Des arguments destinés à ce que le pirate vive plus.. Oh oui cela elle le désirait, comment le nié, mais jamais elle ne s'était imagine faire partie de l'équation.
Oh oui vous avez bien plus à offrir que cela, je ne renie pas mes mots et je le pense plus que jamais..
Elle pose sa main sur sa joue luttant toujours contre le profond tumulte qui vogue en elle au contact trop prés du capitaine.
Justement ne gâchez pas cela en restant ici ou vous n'obtiendrez jamais ce que vous désirez..
Le regard est triste, mais la voix déterminée, elle doit lui faire comprendre qu'il doit partir, il ne peut en être autrement, sa présence à long terme créera leurs pertes ou tout du moins sa perte a elle. Car le jour du départ, elle se briserait toute entière, si ce n'était pas déjà fait.
Je peux rester. Et je vais rester.
Elle soupire, sa main délaisse la joue du capitaine, elle se saisit des mains qui enserrent sa taille et les écarte a regret.
Dans quelques jours vous regretterez amèrement ce choix .. Eris vous manquerez trop.. Vous ne pouvez vivre loin d’elle.. Vous l'avez dit vous même ..
Elle le repousse doucement, s'écarte de quelques pas et va se posé sur le lit, lui tournant le dos, un petit ours dans les bras, qu'elle maltraite sans le vouloir.
Et resté pourquoi.. Qu’attendez-vous de moi.. Hormis ce que je ne peux vous donnez.. Si vous restez je.. Quand vous partirez..
Quelque soit ses tentatives, elle ne parvient pas au bout de sa phrase, en dire plus, serait se dévoilé bien trop, ce serait aussi prendre le risque de fondre en larmes, mais il devait deviner ce qu'elle voulait dire, si il restait, il était inévitable que son cœur céderait et qu'elle serait prisonnière de cet amour qu'elle avait voulue fuir.. Mais n'étais ce déjà pas trop tard.. Alors que redoutait-elle ??
Elle redoute le moment du départ, car oui, il ne peut en être autrement, dans son esprit un jour le pirate lasse partira, en son esprit elle sait que les gens finissent toujours par vous abandonnez, elle ne connait que ça.. Elle y'ai habitué mais cet abandon la risque bien de la brisé a jamais.
Mais il n'y'a pas que ça, elle ne crains pas que pour elle, c'est pour lui qu'elle a le plus peur, il ne peut pas resté, c'est impossible, c'est folie, c'est bien trop dangereux, un pirate a terre et parmi les nobles, c'est le conduire a la potence, elle s'y refuse.
Elle tourne son visage vers lui, prête a lancé le dernier argument qui lui reste et après quoi .. Après il resterait et elle serait irrémédiablement perdue, mas avant ça elle se battrait bec et ongle.
Regardez vous.. Un pirate, un magnifique pirate certes.. Mais votre allure, votre façon d'être .. Tout en vous crie de cette liberté qui fait de vous un pirate, comment comptez vous resté ici a la vue de tous.. C'est dont la potence que vous voulez, je ne le permettrai pas..
Son regard se brise.
Jamais, si vous n'êtes pas capable de partir, c'est moi qui vous mettrez dehors..
Une larme roule sur sa joue, pourtant sa voix est des plus calmes et des plus fermes, elle est déterminée.
Partez, partez avant que je sois incapable de vous voir franchir ces murs.. Partez rejoindre l'Eris, votre bateau.. Ou mieux partez rencontré une femme qui sera capable de vous donné ce que vous voulez et rendez la heureuse ...
Elle se détourne de lui, s'accroche a son nounours, des larmes ruisselantes sur son visage et lâche dans un dernier souffle.
Partez .. Vous le ferez tot ou tard ...
Ses mots sonnent tellement faux que ça la brise jusqu'aux tréfonds de l'âme, elle n'a jamais voulue le voir loin d'elle, même quand elle criait le contraire, elle a aimé chaque seconde de sa présence depuis le premier instant et c'est ce qui les a conduis la.. Alors pourquoi prononcer pareille paroles alors qu'elle a plus que jamais besoin de lui.
Par ce que si il reste, il sera impossible de nié qu'elle l'aime, impossible de nié que le jour ou il disparaitra, elle ne sera plus rien, car si il y'a un fait qu'elle ne peut plus renier, c'est que bien qu'elle lutte encore, elle est déjà sienne depuis longtemps. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 17:35 | |
| Ange est une vraie femme. Le genre de fille que beaucoup d'hommes ont parlé mais qu'Haize n'avait jamais croisé, semble-t-il. Du moins pas à ce point. Ange était de ces femme qui veulent mais ne veulent pas. Oui, mais non ou Non, mais oui. Le genre de femmes qui arrivaient à rendre cinglé les hommes. Les hommes voulaient ou non, mais ils ne veulent pas en prétendant le contraire. Certaines femmes, oui. Et Ange était le parfait exemple. Tout chez elle se manifestait pour un oui, mais elle s'entêtait à affirmer que non. Elle allait le rendre cinglé. Tôt ou tard. Et quand ce serait fait, il irait se perdre sur l'Océan, deviendrait un pilier de taverne et finirait noyé.
...
Ça ou autre chose, qu'importe, tant qu'il y a un futur. Et puis, ça ou autre chose, pour l'instant, tout ce qui l'intéressait, c'était Ange. Qu'elle le rende cinglé, qu'elle le déchire en mille lambeaux, plus tard, qu'est-ce que ça peut bien faire, hein ? Haize Sepiida est un pirate. Il sont destinés à se noyer ou à être déchirés. Métaphoriquement ou non. Mais Ingrid a toujours prétendu que la bonne fortune est avec lui. Il était grand temps de la provoquer un peu cette bonne fortune. Ange en valait le risque. Il ne savait pas encore pourquoi, mais il en était convaincu. Et qu'il en soit convaincu lui suffisait à lui tenir tête.
Il la rejoint et s'assoit sur le lit, derrière elle. Délicatement, il glisse une mèche de ses cheveux noirs derrière son oreille et pose son menton sur son épaule.
- Cessez de prétendre savoir ce que je veux ou non. Vous n'avez aucune idée de ce que je veux. Et ce n'est pas d'une autre femme. Mais il ne précise pas ce qu'il veut. Ce serait inutile. Il l'a déjà dit de toute façon. Je ne sais pas encore comment je le ferai pour la garde, mais je vais rester ici. Et Ange peut le sentir sourire dans son cou. Le seul moyen de me faire partir sera justement la garde. Je ne reprendrai la mer qu'avec vous, mon Ange. Il y a un bref silence. À moins de me regarder dans les yeux et me dire sans hésiter que vous ne voulez pas de moi près de vous et surtout de le croire. Alors là je partirai.
Et ça insinue clairement que ça ne sera pas de son propre chef. C'est facile de deviner que c'est pas ce qu'il veut, mais pas du tout. Mais il ne craint pas trop. Elle n'y arrivera pas. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 18:09 | |
| Elle le sent s'approché, elle frissonne, bientôt derrière elle le lit s'affaisse sous son poids, il est près si prés qu'il devient difficile de ne pas succombé a l'idée de se blottir contre lui. Résisté elle n'a guère a le faire longtemps, il rompt sans mal la faible distance qui les sépare, glissant délicatement sa main sur ses cheveux avant de posé sa tète sur son épaule.. Elle remercie le ciel, d'avoir posé sur elle un peignoir sans quoi sentir la peau du capitaine sur la sienne aurait été véritable torture et son souffle contre sa nuque suffit déjà à cela.
Cessez de prétendre savoir ce que je veux ou non. Vous n'avez aucune idée de ce que je veux. Et ce n'est pas d'une autre femme.
Elle retient son souffle, son cœur bat avec force, c'est vrai elle ne sait rien de ce qu'il veut, absolument rien, son savoir n'est que supposition et il est un homme alors elle en déduis que forcément il cherche une certaine chose et pourtant il serait facile de se laissé allé a le croire, comme si sa voix l'envoutait seulement par quelques mots, mais quel mots, comment ne pas succombez quand l'homme que bien que sans vous l'avouez vous aimez plus que vous ne devriez vous dit qu'il ne veut pas d'une autre femme que vous ??
Vous êtes un pirate et je suis..
Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle était, elle n'était pas une noble classique, elle n'était pas une guérisseuse classique, elle était une femme avec un manque concret de féminité alors quoi, qu'était elle si ce n'est une femme amoureuse ??
Vous avez besoin de liberté et moi d’engagements.. Vous êtes un homme et vous voudrez forcément certaine chose que je ne peux vous donnés ...
Elle baisse les yeux pendant que ses bras délaissent le petit ours pour se posé sur ses jambes, elle est probablement rouge de confusion mais ce n'est rien, une goutte dans un océan comparé a tout ce qui l'anime en cet instant.. Elle parle bien évidement de ce que désire tout homme .. Ce qu'elle ne put donner sans être sur de ne pas être abandonné.. Et ce qu'elle veut ce serait le privé de cette liberté qu'il aime tant .. Même si il était d'accord, elle ne pourrait certainement pas lui faire cela.
Je ne sais pas encore comment je le ferai pour la garde, mais je vais rester ici.
Dieu cette détermination l'enchante autant qu'elle la brise, si il continu jamais elle n'aura la force de le faire partir, jamais elle ne tiendrait bon, il brisait une a une ses résistances et puis quoi.. Ne voulait elle pas elle même qu'il les brise, après que ne donnerait elle pas pour qu'il reste auprès d'elle, même si c'était forcément illusoire et au final destructeur quand le moment de partir se ferait sentir.
Le seul moyen de me faire partir sera justement la garde.
Vous savez que jamais, je n'enverrai la garde sur vous..
Oh oui, il devait le savoir sans doute trop bien, comment pourrait elle lui faire courir le moindre risque alors qu'elle est prête a le pleuré toute sa vie pour qu'il soit sauf ??
Je ne reprendrai la mer qu'avec vous, mon Ange.
Elle retient son souffle, vraiment, c'es dont ça la finalité, une fois libéré de tout cela, et Ambre retrouvait, il l'emmènerait avec lui, ainsi il ne la laisserait pas dérriérre, elle sent son cœur cognait très fort contre sa poitrine, trop fort. Il a gagné .. Il ne peut pas l'ignoré, elle ne peut pas le laissé partir pas après tout cela.. Pas après ses mots dont elle a rêvé si souvent sans jamais y croire.
Son cœur est au bord de l'explosion, le pirate est infiniment plus tendre que tout ce que l'ont pourrait croire certes, mais certaines choses de sa réputation sont tout sauf fausses, il est aussi irrésistible qu'on le dit, Ange a fais les frais de son irrésistible sourire Haizien.
À moins de me regarder dans les yeux et me dire sans hésiter que vous ne voulez pas de moi près de vous et surtout de le croire. Alors là je partirai.
Elle baisse la tète, elle la secoue doucement, elle en est incapable, comment le pourrait elle .. Cela il ne peut l'ignoré, il s'assure une victoire que de toute façon il aurait eu, dés l'instant ou il avait pénétré dans le manoir, tout était joué, pour le reste le destin se jouerait d’eux.. Elle allait succomber, du moins pour cela.. Il voulait rester, elle ne l'en empêcherait pas, elle profiterait de chaque seconde ou il serait la jusqu'au jour ou c'est lui qui devrait se résoudre à admettre qu'elle avait raison.
Elle se pousse un peu pour pouvoir se tourné vers lui, son regard se pose dans celui du capitaine, sa main va effleurer sa joue.
Je ne peux pas faire ça ... Vous le savez, nous le savons tout les deux.
L'ombre d'un sourire se dessine sur ses lèvres, elle se lève, fais quelques pas vers la porte puis se tourne à nouveau vers lui.
Je crois qu'il va falloir vous trouvez une chambre.
Voila il avait gagné, il restait, elle avait cédé, comment aurait il pu en être autrement alors que son cœur ne désirait rien plus ardamant, tout cela allait devenir si compliqué, si fort et pourtant n'était ce pas la ce qui avait du être depuis le début .. Mais il avait fallut lutter, il avait fallu se battre, il avait fallut aller contre pour que finalement ça soit.. La vie avait parfois de drôles de façons de vous montré le chemin, maintenant resté à savoir ou les conduirai ce chemin. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 21:14 | |
| C'était gagné d'avance. Il ne pouvait pas en être autrement. Ils le savaient tous les deux, en effet. Reste à savoir pourquoi ils ont mit tant de temps à l'accepter... ou du moins à l'assumer. Peut-être de s'en rendre compte. Pourtant, il a toujours été pas mal sur de lui. C'est elle qui avait des doutes. D'un autre côté, c'est pas étonnant. Il est un pirate après tout. Et il avait encore d'autres tours dans sa manche. C'est ce que Haize aimait le plus chez lui-même. Il était imprévisible, surprenant et indigne de confiance. Mais ça personne ne le savait avant qu'il ne soit trop tard. Et les autres ne s'en rendaient jamais compte. Oui, la bonne fortune est avec lui, pas de doutes.
Et elle se lève et s'éloigne, se dirige vers la porte. Bon sang, il faut toujours qu'elle s'éloigne comme ça ? Devrait-il toujours courir derrière pour la rejoindre ? Ça risquait d'être sportif.
- Une chambre ? Visiblement, il cherche le lien, avant de saisir. Il hoche la tête. Oh, oui, mais plus tard, dit-il en balayant l'air de sa main. Il se lève à son tour. Il rejoint Ange et pose la main sur la porte, pour qu'elle ne l'ouvre pas. Ça paraitrait mal si quelqu'un entrer dans la chambre et trouve un type couché dedans. Surtout un type qui refuse de dire qui il est. Il hoche la tête. Je crois pas que ça passerait "Oh, navrée, madame, je suis Haize Sepiida". À moins de vouloir voir rappliquer la garde. Nan, faut changer les faits, mon Ange. Haize Sepiida doit disparaître un moment. Mais j'ai besoin de temps pour y réfléchir...
Et il se détourne de la porte, pour retourner s'assoir sur le lit, pensif. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 21:48 | |
| Une chambre ? Oh, oui, mais plus tard.
Elle le regarde se levé puis s'approchait d'elle, voila qu'il lui bloque à nouveau le chemin et qu'entend il par plus tard, n'est il dont pas fatigué.. Dieu elle souhaite qu'il le soit, pas sur qu'elle supporte un autre baiser sans le besoin manifeste de se blottir dans ses bras pour ne plus en partir.
Ça paraitrait mal si quelqu'un entrer dans la chambre et trouve un type couché dedans. Surtout un type qui refuse de dire qui il ne le croit pas que ça passerait "Oh, navrée, madame, je suis Haize Sepiida". À moins de vouloir voir rappliquer la garde. Nan, faut changer les faits, mon Ange.
L'ombre d'un sourire se dessine sur ses lèvres, c'est un fait certain si un quelquonque domestique le trouvait dans une des chambres, cela ferait beaucoup de bruit et les rumeurs iraient bon train, à vrai dire elle s'en moquait, mais c'est surtout que par chance, cela ne risquait pas d'arrivé.
Vous n'avez aucune crainte à avoir, si vous avez eu tant de facilité a pénétré dans le manoir, c'est que j'ai fais le ménage..
Sourire entendu, il la connait, il doit bien se douté que les domestiques faisant des ronds de jambes toute la journée ce n'est pas pour elle.
Il reste juste l'intendant, une cousinière et une femme de chambre, les deux premiers ne monte jamais a l'étage, quand a la dernière elle ne s'occupe que de ma chambre .. Vous devriez aller vous reposez, le voyage a du vous fatigué.
Et elle avait besoin d'être seule, c'était un fait, elle avait besoin de s'allongé sur son lit, de rêvé autant que pleuré, d'espéré et de craindre, de tout posé a plat, d'examiné le chaos de ses émotions pour savoir ou elle en était et enfin ne plus pensait a rien.
Haize Sepiida doit disparaître un moment. Mais j'ai besoin de temps pour y réfléchir...
Elle le regarde allé s'asseoir sur le lit, indécise un moment sur ce que peuvent bien dire ses paroles puis elle va le rejoindre sur le lit, s'assoit derrière lui et prend son courage a deux mains pour exécuté un geste auquel elle ne résiste pas et dont elle a envie depuis toujours.
Elle glisse ses mains dans la longue chevelure du capitaine à demi blottit contre son dos, pendant que son cœur bat frénétiquement dans sa poitrine rythmant ce moment.
Il est clair que nul ne pourrait douter que vous êtes un pirate. Vos vêtements, votre attitude.. Vos cheveux.
Elle continue de caressé doucement ses cheveux, pensant a tout ce qu'il faudrait pour qu'Haize soit en sécurité, il a raison Haize Sepida ne peut vivre ici, mais alors quoi, elle ne peut se résoudre a lui demandé de changé, elle ne veut pas ça, jamais elle ne lui demanderait, elle l'aime tel qu'il est.
Vous n'avez pas a changé pour moi.. Je ne vous le demande pas.. Mais il est vrai que tant qu'Ambre ne sera pas retrouvé, je me dois de vivre cette vie.. Et cette vie est dangereuse pour Haize Sepida.
Elle lâche a regret ses cheveux et d'un geste balaye le monceau de nounours qui couvre son lit avant de s'allongé un bras au dessus de sa tète et les yeux levés au ciel, dieu que tout cela pouvait être compliqué, comme si cela ne l'était pas assez, comme si faire face a ses sentiments, les gérés, accepté ce que voulait dire la présence d'Haize n'étaient pas assez .. Voila qu'il faudrait gérer au quotidien l'inquiétude qu'elle aurait pour lui et sa sécurité.
A taton elle cherche la main du capitaine, dés qu'elle la trouve, toujours allongé le bras le long du corps, elle noue sa main a celle de Haize, élevant quelques paroles d'une voix timide, se jurant que c'est la dernière fois qu'elle prononcera ses mots.
Etes vous sur que c'est bien la ce que vous voulez ??
Une dernière perche pour lui dire qu'il est libre de partir, qu'elle n'a rien demandé de tout cela, qu'elle ne serait le séparé d'Eris au risque de le voir malheureux.. Une dernière perche aussi pour finir brisé, car oh combien il serait difficile de le voir partir maintenant après les mots échangés, mais c'est un risque à prendre, le capitaine doit être sur, sans quoi ils en pariaient rapidement le prix, elle ne peut pas se permette que sous peu, il se croit enfermés dans une prison.. C'était son choix, elle ne demandait rien, ne réclamait rien et n'exigeait rien.
Si un jour vous deviez changer d’avis.. Sa voix se brise, mais elle poursuit Dites le moi simplement, que jamais je ne sois votre prison mon pirate, je ne le supporterai pas.. Sachez que je n'ai jamais attendu pareil sacrifice de vous.. C'est pour quoi j'ai préféré partir ne laissant derrière moi qu'une lettre..
Une lettre et son cœur, mais cela nul besoin de le précisé, il est encore trop tôt pour prononcé ses mots, un jour peut être, mais mieux ne valait pas se perdre en espoir, mieux valait vivre et voir venir. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 22:44 | |
| - Vous n'avez aucune crainte à avoir, si vous avez eu tant de facilité a pénétré dans le manoir, c'est que j'ai fais le ménage.. - Raison de plus, n'importe qui peut y pénétrer.
Il ne précise en rien le fond de sa pensée. Les rumeurs couraient si rapidement.
- Il reste juste l'intendant, une cousinière et une femme de chambre, les deux premiers ne monte jamais a l'étage, quand a la dernière elle ne s'occupe que de ma chambre .. Vous devriez aller vous reposez, le voyage a du vous fatigué. - J'ai l'habitude des voyages.
Il est pirate après tout, non ? Sa vie n'était qu'un éternel voyage. Des années en voyage, à naviguer. Des mois, toute sa vie, quoi. Jamais au même endroit, même quand il ne bougeait pas. Il a probablement tout vu. Des plus belles choses aux plus horribles.
Elle vient le rejoindre et se glisse derrière lui. Il vient pour se retourner, parce qu'il n'aime pas tourner le dos aux gens, c'est imprudent, mais il n'accomplit pas son geste. elle vient glisser ses doigts dans ses cheveux. Si Haize Sepiida avait été un chat, il se serait mis à ronronner. Il ferme les yeux à demi.
- Il est clair que nul ne pourrait douter que vous êtes un pirate. Vos vêtements, votre attitude.. Vos cheveux.
Ouais, tout ça, c'était à faire disparaître. Et tout le reste. Il fallait tout faire disparaître. Merveilleux projet, presque autant que d'envahir les terres de la noblesse humaine. Un projet qui l'anime et qui est, à première vue, plus facilement réalisable que le but ultime de la Marine Marchande... et du même coup, c'était mettre un pied au coeur même de la fourmilière. S'il ne se faisait pas découvrir, c'était réussir à amasser des tas d'informations pour pouvoir porter un coup fatal un de ces jours.
- Vous n'avez pas a changé pour moi.. Je ne vous le demande pas.. Mais il est vrai que tant qu'Ambre ne sera pas retrouvé, je me dois de vivre cette vie.. Et cette vie est dangereuse pour Haize Sepida.
Oui, jusqu'à ce que Ambre revienne. Ange avait des... responsabilités... et il n'allait pas la laisser seule ici. Trop dangereux. Comme elle avait dit, elle avait fait le ménage... idée risquée... pas assez de personnel... pour assurer sa sécurité. La preuve, il est ici.
- Etes vous sur que c'est bien la ce que vous voulez ??
Un bref silence. Il s'allonge à côté d'elle, appuyé sur son coude. Il ne se lasse pas de l'observer.
- Oui. Ça ne peut pas être plus clair. autrement, faudrait le hurler sur les toits et là, bonjour la discrétion. Je vais commencer à croire que vous voudriez que je m'en aille, dit-il, fine esquisse de sourire. Il se moque un brin. - Si un jour vous deviez changer d’avis.. Dites le moi simplement, que jamais je ne sois votre prison mon pirate, je ne le supporterai pas.. Sachez que je n'ai jamais attendu pareil sacrifice de vous.. C'est pour quoi j'ai préféré partir ne laissant derrière moi qu'une lettre...
Il devient un brin sérieux et pensif. On ne répond pas à ce genre de questions à la légère. Et c'était pas le genre de réflexion habituelle à Haize. Trop abstrait pour lui. Pourtant, en y réfléchissant un instant, la réponse vint aisément.
- Il n'y a sacrifice que lorsqu'on a l'impression de perdre quelque chose, de se priver de quelque chose. Je n'ai pas cette impression.
Pas encore du moins. Mais avec toutes les pensées qui l'agite, il doute que ça viendra avant un très long moment. Tout ce qui lui importe, pour l'instant, c'est de protéger Ange. Il sourit.
- Vous avez laissé une lettre, avant de partir, mais vous m'en avez envoyé une autre. Heureusement, ajoute-t-il, doucement, en observant ses doigts emmêlés avec ceux d'Ange. Et cette vision lui plaît. Il sourit. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 23:19 | |
| Bien sur le pirate n'est pas fatigué, bien sur le pirate a l'habitude des voyages, bien sur le pirate n'est pas prêt de la laissé seule, son pirate.. Quel doux son a son oreille, le pensé était une chose, le pensé en secret a l’abri de tous, ce n'était pas nouveau mais le pensé en le sachant un fait, le pensé avec droit, c'était tout autre.. C'était une charmante musique qui enivrait son cœur. Un peu trop sans doute d'ailleurs.
Elle a tellement conscience de sa présence près d'elle que s'en est douloureux, comme chaque sentiments qui l'habite, tout est merveilleusement douloureux, merveilleusement compliqué, car actuellement tout ce qui compte c'est qu'il soit la.. Si c'est un rêve pas question de se réveillés.
Je vais commencer à croire que vous voudriez que je m'en aille.
Elle pose son regard dans le sien, sincère quoique quelque peu troublé de le sentir si proche, sentant son regard erré sur elle. Est il sérieux, elle a un doute, mais elle ne peut le laissé pensé pareille absurdité, meme si c'est ce qu'a un moment elle a souhaité faire.
Pour votre sécurité et dans un esprit de préservation, je devrai dire oui.. Mais ce serait mensonge, c'est la dernière chose que je souhaite.
Son regard s'en retourne au plafond, il est si dure de se mettre a nue, de dévoilé se qu'elle croyait devoir gardé secret a jamais. C'est si dure et si agréable, aussi dure que la sensation d'être près de lui sans le touché, aussi dure qu'avoir envie de le touché mais d'être trop craintive pour le faire.
Il n'y a sacrifice que lorsqu'on a l'impression de perdre quelque chose, de se priver de quelque chose. Je n'ai pas cette impression.
Ces mots elle ne les attendait pas, ils étaient une surprise a l'image du reste, a l'image de tout ce qui avait été dit, pour elle, il se sacrifiait, du moins il sacrifiait Eris, son bateau, une partie de sa liberté. Pour elle, pour être avec elle, comment ne pas en concevoir un émoi des plus profonds, c'était la chose la plus magnifique que l'ont est faites pour elle et si cela la ravissait, cela la terrifié tout autant.
Vous avez laissé une lettre, avant de partir, mais vous m'en avez envoyé une autre. Heureusement.
Heureusement.. Replacé dans le contexte c'est une drôle d'affirmation, mais c'est pourtant vrai, sans la disparition D'ambre, jamais elle n'aurait écris cette lettre, que serait il advenu alors, serait il jamais revenu vers elle. Y'aurait il jamais eu une quelquonque chance qu'ils se retrouvent, qu'ils échangent ses mots.. Elle se dit confuse, qu’Ambre serit heureuse d'être malgré elle l'origine de tout cela.
Ambre, son cœur se brise, elle s'en veut de l'avoir délaissée de ses pensées pendant de longues minutes, certes cela fait un mois qu'elle ne pense qu'a elle, mais c'est a juste titre, comment aurait il pu en être autrement, mais maintenant elle n'est plus seule .. Il est la.
Elle tourne a nouveau son visage vers lui, détache sa main de la sienne, se retourne brusquement mais seulement pour venir se blottir contre lui, a taton dans un geste dont elle ne se croyait pas capable, elle cherche le bras de Haize qu'elle vient poser sur sa taille avant de soufflé dans un murmure.
Nous allons la retrouvé n'est ce pas ??
Il ne peut douter qu'elle parle d'Ambre, c'est une évidence ne serait ce qu'au ton brisé de sa voix, elle ferme ses paupières humides, depuis quand n'a t'elle pas dormie, depuis quand ne s'est elle pas accordé le repos. Depuis quand n'a t'elle pas était si bien, cette réponse elle la connait. Jamais.
Ainsi dans le rempart des bras de son pirate, elle se sent à l’abri de tout, comme si le monde cessait d'être le temps de leur étreinte, quand il la relâcherait bien sur les questions, la peine, les craintes et le tumulte de ses sentiments reviendraient, mais pour le moment, elle était dans ses bras, elle était sienne et le reste était illusoire. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Dim 28 Juin 2009 - 23:56 | |
| - Pour votre sécurité et dans un esprit de préservation, je devrai dire oui.. Mais ce serait mensonge, c'est la dernière chose que je souhaite.
Il se contente de sourire. Que pourrait-il ajouter de plus. Pas la peine d'en rajouter une couche, elle avouait. Lui, il n'avait pas besoin d'avouer quoi que ce soit, il avait déjà dit et affirmé. C'est elle qu'il avait du convaincre, pas lui. Cependant, il est inquiet. N'aurait-il pas du être nerveux, fébrile, des choix qu'il venait de prendre ? Mais non. Il se sentait étrangement serein, comme si c'était une décision qu'il avait prit depuis longtemps... quand au contraire, il en avait prit la décision il y a moins d'une heure.
Oui, sa mère avait raison. Pas la peine de se questionner quand on est calme. Quand la crainte n'étreint pas le coeur, il faut foncer. Haize Sepiida n'a pas peur. Pas pour l'instant. Pas avec ses choix. Pas ceux là en tout cas. Haize Sepiida est libre. Une liberté absolue. Et ce projet, ce changement l'animait d'une ardeur nouvelle. Non, pas de doutes à avoir, tout ira bien. Suffisait de bien se préparer. Mais pour ça, il devait réfléchir.
- Nous allons la retrouvé n'est ce pas ??
Il se fige, quelques secondes, le temps de suivre le cheminement de pensée d'Ange. Puis il saisit... en même temps que la délicieuse créature près de lui lui saisit la même et la pose autour de sa taille. Bon sang ! Il n'avait rien fait... elle l'avait fait elle-même ! Victoire ! Woohoo !
Mais il doit réfréner son élan de joie, parce que Ange, n'est pas dans le même étant qu'elle. Oui... Ambre. Elle parlait d'Ambre. Elle se blottie contre lui et délicatement, il la serre dans ses bras. Oui, Ambre... il n'avait pas pensé à elle... pas du tout en fait... Ange occupait toute son attention... mais il faudrait y songer... et il fallait être confiant.
- Oui, bien sûr.
En fait, ça dépendait de quelles étaient les intentions des responsables... était-ce vraiment cet Oligaro ? Et puis, s'il voulait mettre la main sur le duché, garder Ambre en vie était stupide. Pourquoi prendre le risque qu'elle s'échappe ? À moins que le duché ne soit pas la raison... c'était louche cette histoire... pourquoi la garder vivante ? À contre coeur, il ne pouvait pas vraiment croire qu'elle soit encore en vie... où alors les nobles de bas étages étaient vraiment stupides... bref, avant de se faire une idée, il fallait trouver le motif de cet enlèvement... le vrai motif... des preuves de ce motif... autrement, c'était que des hypothèses et, pas de doutes, ils allaient tourner en rond à la chercher... mais c'était pas le moment d'en parler à Ange. Plus tard... il devait s'installer avant.
Il serre Ange contre lui, et enroule ses doigts dans ses cheveux. Il doit réfléchir... et elle devait dormir. Elle ne risque rien, il est là. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Le monstre du couloir Lun 29 Juin 2009 - 13:38 | |
| Ces trois mots lâchés comme réponse a son interrogation, ne parvienne guère a la convaincre, le pirate, son pirate semble pessimiste et a juste titre, si elle, elle ne l'est pas, clamant toujours haut et fort que Ambre sera bientôt la, c'est par ce qu'elle ne peut se résoudre à voir le pire, elle ne le supporterait pas. Il avait déjà été bien assez difficile d'accepté sa disparition, alors pensé au pire, ce n'était pas envisageable de toute façon, elle se le refusait.
Ambre reviendrai, il fallait y croire, il fallait le vivre comme un fait, comme une vérité en attente mais qui finirait par se réalisé, c'était soit ça, soit sombré et si elle sombrait, pour sur jamais plus elle ne se relèverait.
A ses tristes pensées s'en mêlent des plus douces, mais aussi plus compliqués sur la soirée qui vient de passée, pourtant la allongée et blottie dans les bras du capitaine caressant doucement la main qui enserre sa taille, elle est comme dans une bulle, pas d'inquiétude sur ce qui arrivera après, pas de question sur ce qui est arrivé avant .. Rien d'autres que la sensation si agréable d'être dans ses bras, faisant de son corps un rempart contre le reste du monde.
Elle sait que quand le matin reprendra ses droits, elle devra faire face a cette soirée, mettre un nom sur ses émotions, analysé sur ce qui a été dit, ce qui a était décidé, mais pour l'instant enveloppée dans la douce tendresse rassurante de son pirate, elle n'y pense pas, elle est calme, détendue, elle laisse la douce torpeur du sommeil venir a elle.
Mon pirate, sil n'est point fâcheux pour votre réputation de dormir près de ma personne, je crois que je vous chercherai chambre demain.. Pour l'instant j'ai bel et bien l'intention de profité de la seule chose qui me donne un sommeil de bébé.. Vous.
Sa voix est légère, ses lèvres forment un sourire rêveur, point de gène, de crainte ou de mal a demandé cela, après tout n'ont ils pas déjà dormi ensembles .. Certes la c'est de sa demande et non par concours de circonstance et probablement que demain ou toute autre nuit, elle en serait mortifiée, mais la, elle est juste bien, comme si cette nuit était hors de toute chose, spéciale.
Doucement ses yeux se ferment, son souffle se fait plus léger, elle dort, elle vogue vers un sommeil agréable et léger, un sommeil qu'elle ne connait qu'entre ses bras qu'elle chérie tant.. Cette nuit, point de cauchemars ne la guetteront, quand aux rêves nul besoin de les voir venir, la réalité en est déjà fortement teinté. |
| | | Haize Sepiida
Humain
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 38 Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Le monstre du couloir Lun 29 Juin 2009 - 21:25 | |
| - Mon pirate, sil n'est point fâcheux pour votre réputation de dormir près de ma personne, je crois que je vous chercherai chambre demain.. Pour l'instant j'ai bel et bien l'intention de profité de la seule chose qui me donne un sommeil de bébé.. Vous.- Profitez, mon Ange, profitez. Je ne demande que ça, rigole-t-il, bien qu'il le pense sincèrement. Ah, oui, qu'elle profite, autant qu'elle le voudra, de toute les manière qu'elle voudra. Il a l'imagination très vaste et pas mal originale. De toute façon, il le découvrira bien. C,est donc tout sourire qu'il la laisse se blottir contre lui et qu'il suit avec attention l'évolution de son repos jusqu'au sommeil. Quand elle s'est endormie et seulement lorsqu'il en est persuadé, il se permet de se laisser aller lui aussi à un léger sommeil. Haize ne dort jamais bien dur... surtout à terre. La houle le berce... mais sur terre, il n'y en a pas. Il donnerait soudainement beaucoup d'écus pour une bouteille de rhum... au moins, ça tangue après. Non. Il ne boit que lorsqu'il est au repos. Et là, c'est loin d'être du repos. Entre deux eaux, il pense soudainement qu'il ne peut tout bonnement pas, au matin, être ici. Non, impossible. Ça ne collerait pas. Il doit faire une arrivée réaliste. Et cette pensée le réveille. Il ne bouge pas un moment, cherchant comment résoudre cet épineux problème. Puis la réponse vient d'elle-même. Il ne doit pas être ici au matin. il s'assure que Ange dort, profondément, puis il se détache, doucement, en prenant son temps, pour la bouger le moins possible. Il prend même la peine de lui caler un ourson sous le bras. Il se lève, silencieusement, puis il se dirige vers le secrétaire et prend un morceau de papier. D'un coup de plume anguleux, il écrit quelque mots, sans signature. Il plie le papier en deux et le pose près d'Ange. Au recto, on peut y voir ces mots : - Citation :
- J'ai bien réfléchit
Et au verso : - Citation :
- Je reviendrai
Pas la peine d'en dire davantage. Il glisse délicatement, en la frôlant à peine, ses doigts dans ses cheveux, puis s'éloigne. Il s'éclipse en silence. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
Nombre de messages : 1020 Âge : 39 Date d'inscription : 06/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Le monstre du couloir Lun 29 Juin 2009 - 22:01 | |
| C'est une sensation de froid intense qui la réveille et pour cause, quand elle cherche a taton la forme chaude qui devrait se trouvé prés d'elle, elle ne trouve rien d'autre que le vide, elle est seule. Elle se redresse brusquement, pas l'ombre d'un pirate a l'horizon, des frissons la parcoure toute entière, a t'elle rêvé cette nuit, ses mots.. Non, impossible, elle ne rêve jamais, la douleur s'abat en son cœur face a cette affirmation, une seule vérité s'impose, c'est qu'il est parti. Parti.. Le mot tourne en boucle dans sa tète encore et encore, non, il n'avait pas pu l'abandonné de la sorte, pas après tout ce qu'il avait dit, il était peut être.. Quoi ?? Sortie, parti se ballade dans le manoir, non jamais il n'aurait pris ce risque. Elle se perd en mille question ou se Melle rage et déstresse quand soudain ses yeux se pose sur un petit papier.. Elle le regarde craintive, qu'est ce .. Une lettre ?? Non, pas une lettre, une lettre voudrait dire ce qu'elle croit et ça elle ne pourraut pas le supporté, pas après hier.. Certes elle devrait être heureuse de le savoir parti avant que les dégâts ne soient plus importants, pourtant il n'en est rien. Fébrile, d'une main tremblante, elle déplie le petit papier abandonné la et en lit les quelques mots. - Citation :
- J'ai bien réfléchit
Réfléchit, mais réfléchit a quoi, au fait de l'abandonné, au fait que tout cela était erreur, réfléchit a quoi.. Les yeux brillants et le cœur craintif, elle retourne en tout sens le petit papier avant de s'apercevoir que le message n'est pas unique. - Citation :
- Je reviendrai
Deux simples petits mots dont ses yeux se délectent, mais dont son cœur refuse d'y prêté fois.. Il reviendrait, c'est ce que tout le monde dit toujours non ?? Et puis quand reviendrait-il, quand il serait a nouveau à terre pour lui faire quelques promesses avant de ne disparaitre a nouveau. Elle ne comprend rien, est elle dont stupide a ce point, non il avait l'air si sincère la veille, alors quoi .. Alors le jour avait fait son œuvre et une fois ses idées en place, le pirate a du décider qu'elle ne valait pas la peine de sacrifié Eris.. Elle secoue la tète ça ou autre chose, les faits restaient les mêmes, il était parti, elle était seule. Elle se laisse retombé sur le lit, la tète enfuie dans les oreillers incapable pour le moment de faire autre chose que de déversé les larmes qui lui brulent les yeux. |
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