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| Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] | |
| | Auteur | Message |
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Drystan
Ancien
Nombre de messages : 1737 Âge : 35 Date d'inscription : 30/05/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 49 ans (42ème Jour de Barkios, An 967:X) Taille : 1,88m Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] Dim 12 Juil 2009 - 13:02 | |
| Les vents du changement soufflaient à présent sur Diantra, des petits bouleversements non pas déplaisant mais importants avaient lieu et même si ce n'était pas forcément dans ses attributions, il y avait certaines choses dont il voulait s'occuper, des attentions qu'il ne voulait au final pas s'attribuer mais qui devait être afin d'assurer le confort des nouveaux occupants du château. Sa priorité sur l'instant était la rumeur partant de la venue de la noble et riche marchande, la Dame Noblegriffon. Depuis sa capture et certains épisodes en Serramire et son duc, amant de la dame, elle avait été invitée à s'installer à Diantra et il fallait au mieux débuter son séjour d'une durée indéterminée, l'aider à surmonter l'épreuve de la capture là où, semble t'il, Merwyn n'avait pas su y faire, ce qui ne le surprenait guère en fait... Le duc était aussi fin avec les femmes de grandes noblesses et de grandes vertus qu'en diplomatie... Il était sans doute très heureux qu'il sut par son titre s'attirer les faveurs de femmes qui ne demandaient pas à être subtilement courtisées, se contentant de la couche d'un des puissants seigneurs du royaume pour se satisfaire.
Mais il n'était pas là question de lui, désormais, par son entretien avec le Roi, il avait été décidé d'appeler le noble à plus de responsabilité, de maturité et de sagesse... Il ne faisait néanmoins aucun doute qu'une erreur de trop serait commise, et son regard à présent se portait sur les illustres alliés de Merwyn, enfin sortis d'une ombre insoupçonnée, il fallait tout de même dire qu'aucune visite, pas même la venue de messagers ou de représentants de l'un et de l'autre n'avaient été signalés par des rapports... Un instant, en apprenant et découvrant cela, Arthur s'était demandé si les deux nobles ne possédaient pas des qualités télépathiques et s'étaient consultés par l'intermédiaire d'un flot de pensées qu'il ne pouvait voir. Ces affaires le préoccupaient, et il avait demandé à ses hommes de Sainte-Berthilde d’être plus que jamais attentif, il fallait se montrer prudent à cet instant où les tensions n’étaient toujours pas calmées…
Mais pour l’heure, ses pas le dirigeaient vers les appartements de la petite duchesse, Dame Ashenie de Sephren auquel il souhaitait rendre visite, parlé de certaines choses qui lui tenaient à cœur et qu’il savait pouvant intéresser la jeune fille, c’était aussi pour son plaisir, car partager des mots avec cette demoiselle l’apaisait, sa voix, son visage et la pureté qui la différenciait de la majorité des courtisans était un réconfort dont il avait besoin, dans lequel il souhaitait se réfugier, même peu de temps, avant de replonger dans ces affaires et toute la pression qu’elles entraînaient. La tension dans le nord du pays, l’enlèvement de la Dame de Soltariel, bien qu’il ne pouvait y faire grand-chose qu’attendre de recevoir les rapports dont il craignait désormais le contenu, amenait à un lourd poids, c’était la première fois depuis qu’il était Chef des Services Secrets de sa Majesté qu’il subissait autant, mais qu’importe, la vague ne le balayera pas, pas tout de suite.
Mais contrairement aux précédentes visites Arthur, toujours portant une de ses superbes tenues verte avocat confectionnées sur mesure par des artisans tisserand de Langehack, mais toujours en simplicité et en élégance, contrairement à la personne auquelle il rendait visite, il ne se perdait pas dans des ornements superflus, était accompagné par un homme qui pouvait être désigné comme étant un colosse par ceux qui le croisait. Gaëtan, ainsi se nomme l'accompagnateur, était un homme impressionnant et rien n'était négligé pour cultiver cet effet que sa taille et sa carrure offrait. Il affichait une trentaine déjà bien entamée - il a 35 ans - et dépassait le noble d'une dizaine de centimètres - ce qui l'amenait à environ cent quatre-vingt dix-sept centimètres - pour une musculature bien plus développer que celui qui le précédait, il faut dire que sa spécialité était le combat et un crâne dénué de toute pilosité. Depuis plus d'un an, les deux hommes se cottoyaient et la complicité entre les deux s'étaient bien vite développée, tant et si bien que celui qui était désormais le chef de la garde personnelle d'Arthur, constituée modestement de quatre personnes, il n'était pas un duc, mais il aimait à se sentir en sécurité, surtout avec son rang de représentant, était le seul, avec le couple royal à connaître le secret de la fonction d'Arthur, ce qui mettait sur ses larges épaules une pression qu'il portait bien. Autrefois soldat dans l'infanterie, il n'avait pas à la base la vocation d'un garde du corps mais après une rencontre hasardeuse et une discussion, les deux hommes s'étaient entendus et Arthur avait fait joué son influence pour l'avoir à son service, ainsi que les trois autres. En ce jour, il contrastait encore avec le noble, portant une tenue simple, sans élégance couvrant une cotte de maille dissimulée, le tout était surplombée par une cape le couvrant totalement, mais ouverte au devant. Une lanière, passant en travers soutenue par l'épaule rejoignait une ceinture de cuir portant une épée bâtarde et son fourreau, simple dans la conception, c'était une lame d'une fabrication soignée très équilibré, idéal pour un combattant de sa trempe. Mais il était normal de ne pas le voir, contrairement au garde du corps de la personne qu'il allait voir, car lors des réceptions, des visites ou dans le château, il n'était nul besoin d'être présent, il avait foi en les compétences de son employeur dans ces situations, sa charge était surtout dans les voyages et les zones sensibles, ou bien un service particulier demandé par Arthur en personne, comme ici, ou lors d'entretien sensible, comme avec le Roi. Dans le cas présent, Gaëtan avait une tâche bien précise et avait été prévenu au préalable, ce qui l'avait fait sourire et promettait de l'amuser.
Enfin, ils arrivèrent à proximité des appartements de la demoiselle, attirant l'attention de Sayole et des gardes, cessant les plaisanteries qu'ils se disaient l'un à l'autre et reprenaient leurs sérieux, la situation le voulait, et le contraste fut immédiat, du visage sympathique, souriant franchement, riant même avec retenu, il en était venu à un sérieux sans équivoque, un brin de froideur envers le garde du corps. D'un mouvement de la tête, Gaëtan salua son "collègue" bien plus jeune ainsi que les deux gardes alors qu'Arthur lui s'adressait directement, sans salut d'aucune sorte à ces hommes.
- Bonjour Sayole... Pourrais-tu prévenir Dame Ashenie que je souhaite la voir et discuter avec elle ?
Son ton respectueux n'appelait néanmoins à aucune négociation, et il ne désirait pas perdre du temps avec lui... Surtout après la dernière expérience qui avait failli coûter la vie d'une femme qui s'avérait être cousine d'une duchesse et désormais régence de Soltariel...
Dernière édition par Arthur de Melasinir le Sam 8 Aoû 2009 - 16:18, édité 1 fois |
| | | SaYoLe
Humain
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| Sujet: Re: Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] Dim 12 Juil 2009 - 14:56 | |
| Devant la porte, SaYoLe se remettait doucement de sa rencontre si troublante avec le Gardien. Il ne comprenait toujours pas ce qu’il s’était passé, lui qui n’accordait aucun crédit aux dieux ou à la destiné. Il avait été incapable de bouger, incapable de réagir et ce type avait fait naître un rêve éveiller juste devant ses yeux… Depuis, il essayait de comprendre, sans jamais y parvenir…
Soudain, des bruits se firent entendre, des bruits de pas. Le visage de SaYoLe, caché derrière son masque se figea. Finit le temps des rêveries, le travail reprenait ses droits. Ses yeux se figèrent dans un froid glaciale lorsqu’il reconnue Arthur arriver au détour du couloir. Il supportait le représentant du SSR de moins en moins… Il lui avait offert une chance de découvrir le moyen de sauver Ashenie de la none et de sa mère, et lui se tournait les pouces… Enfin, ce tourner les pousses étaient un grand mot… Il tournait plutôt autour de sa protégée… Sans rien dire il le regarda s’approcher, se retenant l’envie de lui lancer à la figure tout son dégout… Devant le monde, il se voulait gentil et prévoyant, pourtant il snobait les gardes ducaux comme s’ils n’existaient pas, son ton envers lui était des plus irrespectueux, sans compte qu’il tournant autour d’une fille qui était deux fois plus jeune que lui…
Alors qu’Arthur formulait sa demande, les yeux gris du Garde du Corps se posèrent sur le colosse. Il était vraiment impressionnant, et il se demandait si ce géants était aussi lent qu’il le laissait croire ou qu’il se révélait être un terrible combattant. Dans les deux cas, il ne souhaitait pas vérifier la véracité de ses pensées. D’un mouvement de tête, il appela les Gardes Ducaux qui virent encadrer les deux nouveaux arrivants. SaYoLe voulait une nouvelle fois signifier que son rang ne valait rien ici. La personne qui l’accompagnait ne semblait pas avoir de rang social élevé, sinon il se serai empressé de l’annoncer lors des présentations. Un soldats ou un garde du corps.. Dans les deux cas il semblait soumis aux ordres d’Arthur. Sa voix s’éleva alors, calme et sereine, retrouvant sa puissance depuis que ses quintes de toux s’était calmées.
Votre ton n’est guère plaisant Seigneur Arthur de Melasinir… Ni votre venue accompagnée…
Ses yeux allèrent de l’un à l’autre, essayant de comprendre la relation qui les unissait.
Comme vous le savez déjà, si Dame Ashenie de Langehack accepte votre présence dans ses appartements, vous ne pourrez y pénétrer que sans armes… Je demanderai aussi à ce que votre accompagnateur reste à l’autre bout de ce couloir durant tout l’entretient…
Sans dévier son regard et sans attendre de réponse, il frappa trois fois sur la porte. Après un silence, elle s’ouvrit légèrement, arrêter par le talon du Garde du Corps.
Page, veuillez prévenir que le noble Arthur de Melasinir demande audience… Merci…
Amoureux de la jeune femme, même s’il essayait de se débarrasser de ses sentiments, il ne supportait pas l’idée d’un entretient privé entre eux sans sa présence. Il demandera donc à être présent, néanmoins, à l’abri des regards, il ne pouvait s’opposer à se qu’ils restent totalement seuls, car la sœur Bonté n’en saurait rien… Son pied encore disposé devant la porte pour empêcher son ouverture totale, il attendait la réponse de sa protégée. Mais il attendait surtout que le colosse qui lui faisait face retourne au bout du couloir… |
| | | Drystan
Ancien
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| Sujet: Re: Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] Dim 12 Juil 2009 - 15:46 | |
| Un léger sourire amusé apparu simultanément sur le visage de Gaëtan et Arthur quand les gardes vinrent l'encadrer, son garde avait toujours cet effet chez les autres hommes et il ne put jamais, sauf dans des cas extrèmement sensible, cérémonieux et sérieux retenir ce léger sourire qui s'effaça bien vite... Gaëtan était pourtant loin d'être un monstre, sa compagne, car il était marié et avec Arthur, pouvait vivre cette relation sans problème, le traitait même de grand nounours. Un caractère attachant et loin d'être dur, c'était en tout cas ce auquel il avait droit... Ses ennemis, les adversaires de Gaëtan eux n'avait pas ce privilège et devait subir les coups d'un guerrier qui, loin d'être le meilleur, savait se débarasser de la plupart des adversaires, et Sayole était loin d'être un problème, de part sa jeune et son inexpérience.
Il n'avait plus envie d'être plaisant avec Sayole depuis qu'il avait comprit qu'au fond, qu'il usait de ses principes de garde du corps à l'extrême, qu'il ne se souciait pas des vies humaines. Alors qu'il aurait pu s'en faire un ami, le caractère du jeune homme l'en avait dissuadé, il ne voulait plus lui plaire, il ne voulait plus le traiter mieux que cette ombre qu'il s'evertuait à devenir... Il ne souhaitait pas exister, ne plus avoir d'identité ? Et bien soit, alors Arthur ne lui donnerait rien de ce qu'il offrait normalement au genre humain, le respect, la courtoisie, la sympathie... Toutes ces choses, Sayole les refusait par ce caractère, cette inhumanité, et maintenant qu'il en voyait les conséquences, il trouvait le moyen de se plaindre... Quelle ironie.
Les conditions étaient connues et prévisible, bien que le fond du couloir soit une distance assez gênante... Sayole était intransigeant quand à son rôle mais empêchait un semblable de faire correctement son devoir ? Ce n'était pas un souci en soit, la proximité de Gaëtan n'était pas importante, pas près de lui en tout cas, et ça n'était en rien le programme qu'ils avaient mis en place. Il tourna la tête vers son accompagnateur et lui adressa des mots, le respect, la chaleur amicale et la sympathie qui liait les deux hommes étaient grande malgré la différence des rangs.
- Gaëtan... Je crois que ce jeune homme a peur que tu ne tentes quelques chose contre lui... Accèdes donc à ses exigences, ce n'est pas un souci de toutes manières... Je te remercie mon ami.
Les deux hommes se saluèrent en un sourire entendu, chacun savait ce qu'il devait faire, surtout Gaëtan... Il salua une nouvelle fois les gardes et se recula jusqu'au fond du couloir où il se posa, dos au mur, croisant les bras sans désormais détourner son regard des quatre hommes. Arthur en revint à Sayole, la chaleur s'en était allé pour une simple courtoisie de cour, les traits faussés pour un respect protocolaire mais non ressenti.
- Maintenant qu'il est éloigné, je n'ai plus la moindre arme à ma disposition, Sayole...
Ce qui était vrai, bien entendu... Quelle utilité aurait une arme dans ce château, surtout avec son garde du corps à proximité ? |
| | | SaYoLe
Humain
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| Sujet: Re: Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] Dim 12 Juil 2009 - 17:13 | |
| Ses yeux gris observèrent ce joli petit manège alors que ses lèvres, elles aussi caché par son masque restaient clauses. Il n’était pas nécessaire de parler. Le Noble pensait qu’il voulait se débarrasser du garde par peur de sa sécurité. Mais c’était juste pour éviter d’avoir quelqu’un dans les pattes s’il avait besoin d’intervenir… Il n’était pas bon d’avoir quelqu’un d’armée aussi prêt d’une porte qui s’ouvrait vers l’extérieur…
Il observa le colosse partir. Dans un sens, il aurait espéré qu’il pose quelques problèmes, cela lui aurait donné une excuse pour ne pas autoriser l’accès à la jeune femme. Il avait vraiment du mal à rester calme devant la perceptive de cette entrevue privé. Il connaissait le comportement et les bases de mentalité de la jeune femme, et il se doutait que le faux sourire et la bonne manière de l’homme qui était devant lui la charmeront… Etait-il jaloux ? Peut-être… En tout cas, cela lui donnait une nouvelle occasion de prouver qu’il n’était pas amoureux d’elle en ne réagissant pas… La voix du noble s’éleva à nouveau, le respect n’était que de façade, c’était évident même pour le jeune Garde du Corps… D’une voix calme, il répondit :
Si cela ne vous dérange pas, j’aimerai que cela soit vérifier. Vous connaissez mon manque de confiance…
Une simple formule de politesse, cette fouille ne souffrait pas de refus. D’un geste de la main, il indiqua à l’un des gardes d’effectuer cette vérification. Celui si palpa avec application le corps du représentant du SSR, vérifiant soigneusement l’absence d’arme ou de toute autre objet. Une fois ceci fait, il se recula, indiquant d’un signe de tête qu’il n’avait rien trouvé. Les deux gardes tournèrent alors les talons et reprirent leur place au milieu du couloir, barrant la route à garde d’Arthur au cas où il voulait se diriger vers la porte. Doucement, ses yeux se posèrent sur ceux du noble qui lui faisait face, soutenant son regard avec un faible sourire caché par son masque.
Il ne vous reste plus qu’à attendre le bon gré de la Demoiselle Ashenie de Langehack…
Une phrase simple, mais qui laissait comprendre que si cela n’en tenait qu’a lui, il ne serai jamais accepter dans les appartements… Le pied toujours devant la porte pour empécher qu’elle soit ouverte entièrement, il soutenait le regard du noble tout en attendant la réponse de sa protégée.
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| | | Drystan
Ancien
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| Sujet: Re: Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] Ven 17 Juil 2009 - 21:16 | |
| Le chant d'une harpe contait les merveilles du plus délicieux des sentiment, louange pure et claire, dénuée de toutes fausses notes au fabuleux amour, bercait ses pas, les portant avec la légèreté d'une plume, l'envoûtant et le couvrant d'un voile de sons brillants et de chaleur, empli d'une tendresse permanente et enivrante... Son coeur endormi s'était éveillé, désireux de répondre à l'appel, ajouter sa voix à cette mélodie touchante, désireux même d'apporter au choeur ses paroles, ses propres sentiments étouffés par la raison... Arthur était une nouvelle fois conquit, envahit par un sentiment de bien-être comparable à celui qu'offre les cieux chaque soir, il se sentait partir, oubliait tout de la pression qu'il venait de traverser, oubliant que l'ombre des plus plus beaux tableaux que peignait la douce duchesse pouvait briser la beauté de l'instant sans le moindre remord car dénué de toute sensibilité au réel charme de ce que ce monde peut apporter, il briserait l'intensité de l'instant pour ses caprices d'enfant, parce que la belle protégée avait usé d'un autre chemin que celui qu'il voulait...
Il revint quelques instants à la réalité, afin, par quelques efforts, de se souvenir des derniers instants précédents le bain musical... Il y avait l'ombre, la noirceur d'un tableau délicat, prétendue protectrice de la pureté, soucieuse de son bien-être mais véritable cage à l'épanouissement de la vertu, bloquant ce chemin. Il y eut cet évènement soudain, le guide poussant la porte avec une force inattendue, bousculant et faisant s'écrouler l'équilibre de l'ombre, l'écartant même de la porte... Il y eut ce regard du guide, dirigé sur lui, et ses paroles, de simples mots, invitation à le suivre, à pénétrer en ce lieu d'abord garder par la noirceur et sa propre réaction, rapide, vive afin d'empêcher l'être sombre d'y poser une nouvelle volonté de contrôler... La porte s'était refermée, la tension et l'obscurité brumeuse s'évanouit, laissant place à la douce mélodie, la lumière délicate et pure de l'endroit.
Il suivit le guide jusque dans le petit salon, source du chant angélique qui couvrait et menait ses pas, posant son regard sur l'interprete, la petite duchesse s'ajoutait une nouvelle qualité, un nouveau trait de beauté appréciable. C'est à regret, désolé qu'il la vit mettre un terme à la mélodie amoureuse, à ce chant sans pareil pour poser son regard sur lui, l'être aux deux facettes, l'union d'une ombre et d'une lumière, la regrettable semi-déchéance d'un être autrefois pur ayant fait le choix de la sacrifier pour mieux la servir. Son regard émeraude exprimait un intense mélange d'émotions, de sentiments, de sensations contradictoires s'accordant en l'instant... Il y avait l'admiration, la perdition devant tant de beauté, autant celle que dévoilait à son regard la jeune fille que celle de la mélodie encore présente, la reconnaissance d'avoir pu dévoiler à ses sens un tel chant mais aussi la confusion, l'excuse et l'expression désolé de celui qui savait aprrécier mais qui venait d'interrompre... Ce bouillon en ébulition apparaissait sans couverture, sans que rien ne le retienne, car Arthur n'avait pas eu le reflexe de tenter de dissimuler quoique ce soit, égaré dans les notes.
Encore en ce jour, elle était magnifique, la perle de Langehack... Comme à chacune des rencontres, ses charmes, la pure beauté et l'innocence de ses traits étaient mis en avant par cette sublime et subtile robe, issue des meilleurs artisans de son pays, de tout le royaume même, sans doute. Il s'en détourna un instant, s'adressant au page avec respect et douceur.
- Merci beaucoup... Tu peux te retirer à présent.
Il respectait et appréciait bien plus un page que Sayole, c'était une vérité qui pouvait surprendre mais elle était bien réelle. L'ombre avait perdu toutes possibilités d'obtenir la sympathie du noble et par ses pouvoirs, ses fonctions il n'avait pas l'intention de s'abaisser à s'attribuer les faveurs d'un être comme lui, il n'en avait plus besoin, même pour cette histoire de rachat qui aurait permit d'en apprendre plus sur Aegar... Les affaires de Serramire lui avait offert plus que ne le pouvait le garde du corps. Trop longtemps, à son sens, l'on avait laissé penser à ce jeune homme qu'il était tout puissant, qu'il pouvait augmenter sa condition, ou plutôt abaisser celle des nobles à des êtres suppliants la bonté de l'amoureux jaloux qui savait son sentiment incapable d'être veritablement vécu et qui abusait de sa fonction pour ne permettre à aucun de la posséder... Arthur, sans être véritablement intéressé par l'amour, ne lui offrirait plus rien, ne concèderait plus à la moindre attention, il se contenterait de se plier à des demandes tenant de la sécurité, mais laisserait les caprices de côté.
Il en vint à la petite duchesse et s'inclina dans une révérence courtoise avant de s'adresser à elle, le chant mélodieux et grave et ici pleine d'une franchise et de l'admiration portée de chacune des discussions glissait à nouveau entre ses lèvres, attendant l'écho agréable de la voix de la douce demoiselle...
- Je vous remercie, Dame Ashenie, d'avoir accepté de me recevoir lors de cette visite si soudaine et vous prie de m'excuser d'avoir interrompu si belle mélodie. Je vous prie également de recevoir mes félicitations et toutes mon admiration pour ce chant délicat dont j'ai pu quelques instants profiter, c'était merveilleux, léger et un plaisir immense, et pour cela, je tiens à vous remercier. |
| | | SaYoLe
Humain
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| Sujet: Re: Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] Ven 17 Juil 2009 - 21:50 | |
| La porte venait se s’ouvrir brusquement. Si tout c’était passé comme il l’avait prévu, son talon aurait bloqué aisément la porte, bloquant le page, lui permettant de demander dans un moment voler à Ashenie si elle souhaitait sa présence… Mais tout ne s’était pas passer comme prévu. Trop perdu dans ses pensées, il n’avait pas entendu les pas du page, n’avait pas prêté attention ai loquet de la porte qui s’ouvrait, et malheureusement pour lui, le destin avait fait le reste. En effet, hasard de la vie, signe de dieux, ou simple mauvais placement, la poigner avait heurté de plein fouet la colonne vertébrale de jeune homme… Sous ce coup inattendu et douloureux malgré la protection de la cape doublée de maille, ses poumons eux n’avaient pas supportés.
Le souffle coupé, la tête légèrement tournante, il n’eut pas le temps ni la puissance pour réagir. La seule chose qu’il pu faire fut de retenir la quinte de toux qu’il sentait venir le temps que la porte se claque… Lorsque le bois entré en contacte avec la pierre de l’encadrement, il laissa son mal refaire son apparition. Une main appuyé contre le mur, l’autre sur son torse, le jeune homme se plia presque en deux, prit de spasme des plus douloureux, les poumons en feu, la gorge et maintenant les lèvres en sang. Après un ultime spasme, tout s’arrêta et il se redressa doucement, les yeux perdu dans le vide de la douleur. Il lui fallu plusieurs seconde pour s’assurer qu’il pouvait respirer de nouveau sans craindre de tousser avant de reprendre ses esprit… Maudissant intérieurement sa maladie et l’action du page, il sortit un mouchoir rouge de l’une de ses poche, souleva son masque et s’employa a faire disparaitre les traces sanglantes de se qu’il venait de se passer.
Il venait d’éviter le pire en montrant sa faiblesse au représentant du SSR, mais avait raté l’occasion d’être présent pendant cet entretient… Il n’appréciait pas le noble qui paraissait trop hautain et trop entreprenant à son goût, mais que pouvait-il y faire ? Ashenie avait donné son accord, il n’avait pas d’armes, la Duchesse n’était pas là pour en faire une excuse à la purification, et la Béraude ainsi que la nourrice se trouvaient à l’intérieur…
D’un mouvement, il reprit sa place, de nouveau avec ce regard de glace qu’il déposa sur la colosse qui était rester au bout du couloir, espérant qu’il n’avait pas vu se qu’il venait de lui arrivé. D’un mouvement de recule, il s’adossa une nouvelle fois au mur, avec délicatesse pour ne pas lui donner une nouvelle envie de toussé et attendit, une fois encore…
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| | | Ashenie De Sephren
Ancien
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| Sujet: Re: Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] Mar 21 Juil 2009 - 7:57 | |
| Les rayons d’or chantaient les délicates mélopées d’une aube céleste, au creux des parfums enivrants d’une volupté charnelle, teinté de ces irrésistibles envies, mets odorants et délicats, dévorant les narines et les sens de toute la splendeur d’une âme virtuose. La senteur tendre de la rose se mêlait aux caresses fruitées de la pèche, et des fruits rouges onctueux, sanguins, laissant une suavité colorer imbiber faiblement l’air des ses transcendances illusoires. Le petit salon de la damoiselle de Sephren rayonnait habilement sous la lumière du jour, délicat et finement travaillé, aux ombrages tendres et aux filaments argentés, dorés, cristallisé dans le faste tumultueux et noble de la maison de Langehack, dont la vertu faisait la renommée.
Sur les tendresses suaves, dont les monts épars dessinaient les courbes du paradis, s’élevait la petite poupée de Sephren, œuvre même d’une délicatesse tendre et travaillée, sourire de lumière baigné de faste et d’organdi, aux parfums céleste du repos. La blancheur des voiles s’accordait au tissu de nacre et d’or, œuvre même des mains artisanales aux doigtés de féerie. La magnificence était le miroir de Langehack, trônant haut sous ses vertus de merveilles. Le tissu fin émanait d’une haute qualité, tissé dans les soies diverses, aux pièces mélangeant la dentelle à L’organza, et la flanelle au satin. Un décolleté ample se brodait d’une dentelle, descendant en deux lignes parallèle et se rejoignant au nombril, suivant les courbes du corps. De longues manches évasées aux motifs bleutés, brodés d’organza scintillante tombaient par delà son sillage. La longue robe ample se parait de pans de satin, tournoyant en mille entrelacements autour de la pucelle de Sephren. Pourtant l’éclat immaculé scintillait sous les délicates caresses de l’astre solaire, réfléchissant les couleurs fusionnées de l’arc-en-ciel en un blanc éblouissant. La crinoline ample laissait une forme parabolique au bas de la robe, dessinant ces aléas de noblesse digne. Des souliers à talons ivoire trônaient fièrement, orné d’une rose blanche en leur pointe, évidemment cachée par la robe, trainant le sol. Une longue traine en voiles de soie d’argent trainait sur son sillage, semblant à une constellation d’ailes de fées magnifiquement tissées. Ses cheveux paraissaient à une rose éclose, dont les pétales étaient dessinés de fins pans de chevelures entrelacés. Deux tresses partant des tempes dévalaient ses épaules, et devant elle, jusqu’à sa taille, mêlant quelques fils d’or et quelques saphirs entrelacés. Une tiare de cristal trônait sur front, laissant un fin diadème orner son front avec éclat, semblant à une rose d’ivoire. Un voile immaculé et transparent dévalait son crâne et par delà son dos, jusqu’à ses cuisses. Ses mains gantées au doigté délicat pinçaient, virtuoses, les cordes de sa harpe féérique.
La mélodie virevoltait en une magistrale mélopée, envoûtant l’air et ses aléas, lents et délicats. Les notes dessinaient de longues et suaves courbes mélodieuses, semblable à ces longs chants éperdus des dames, priant au cœur des dolmens de pierre blanche. Les symphonies de l’espoir langoureux attendant le retour improbable du mythe amoureux se mêlaient aux douceurs passionnelles, suivant les accords tendres, évoquant, ça et là, les plus grandes figures amoureuses des quatre contrées. Berçant l’âme même dans une délicatesse marquée, la symphonie envoûtait les sens dans une cérémonie de splendeur. Prenant fin, elle se tournait lentement vers le sieur de Melasinir, dévisageant ses traits protecteurs.
Les émanations des boucliers d’argent virevoltaient des les yeux de la pucelle, semblable à un ouragan déchaîné, et pourtant aux vertus protectrices. Dans l’antre du mal, la salvation câline était le seuil même d’un néon d’argent, luciole d’un espoir viril pourtant étouffé dans l’œuf, œuvre d’une Bonté dominatrice et sulfureuse, baignant la dame dans le sang. Ashenie contemplait les traits à présents connu du sieur de Melasinir, avec cette compassion intense qui émanait d’elle à chaque regard, chaque embrasement, chaque douceur de l’âme au creux d’un étau tendre, un écrin au trésor magnifique, un dernier pan de l’âme. Les braises tournoyantes dessinaient les langues des démons, tressées en une finesse féminine, déjà sublimée par la tendresse de la beauté virginale.
D’un mouvement de tête accordé, les femmes suivantes se retiraient dans le sillage de l’homme bouclier, souriantes toutes deux dans une complicité douce. Le calme pacifiait la pièce, lorsque les notes du long requiem amoureux touchaient à leur fin. La vie dansait dans le calme des quatre murs, accueillant à présent un couple d’intimité, pourtant loin des jeux amoureux, abrité de ces dignités de cour, et de cette pureté de Langehack.
La voix de l’homme emplissait l’air d’une suavité grave et languissante, tournoyant autour de la belle avec un éclat sans non, œuvre même d’une magnificence câline. La douceur de sa voix illuminait le visage d’Ashenie, étirant ses traits à la manière d’une étoile brillante du sourire, une œuvre même de lumière, artisanat subtile que l’homme semblait se plaire à tisser, œuvrant dans le but certain du bien être de la pucelle. Le corps de celle-ci avait suivit la mélodie de son hôte, et s’était redressé du tabouret aux pieds d’or, sur lequel des anges tournoyaient avec passion. Les courbes de la danse domptaient celles du corps, le courbant en une longue révérence soyeuse et délicate, respectueuse et longue. Restant encore au plus près du sol, la damoiselle relevait la tête sous le tintement des bijoux, et les plis de la soie.
La voix de la pucelle s’élevait alors en réponse à la grave mélodie d’Arthur de Melasinir, lente et délicate, haute, dépassant allègrement le diapason, et restant pourtant d’une sérénité apaisante. Les méandres de la symphonie ouvraient même les visages en sourires mélodieux, et continuait la vertu des rossignols éperdus. Une sainte tendresse entre lassait, palpable, la douceur abondante au creux de sa voix, se mêlant à cette compassion intense, accordée à son visage lumineux. Sa déclaration semblait provenir du cœur, et avec sincérité, ne doutant des bonnes intentions de son hôte.
« - Ne craignez point, Sir de Melasinir, d’interrompre ces mélodies quotidiennes. Si leurs compositeurs de génie m’inspirent à suivirent leur tracent, et à créer ces univers langoureux, elles ne sont que moins agréable à votre présence qui me ravit, sir. Je suis en effet heureuse de vous recevoir dans mon salon, et permettez moi de vous adresser mes plus respectueux hommages, et mes remerciements quant aux douceurs que vous faites naître dans mon sourire. Peut-être désirez-vous quelque chose?»
La damoiselle se relevait doucement sous les quelques échos de sa voix cristalline, contemplant l’homme avec douceur. Les épaules tirées vers l’arrière laissaient une poitrine bombée et un dis cambré sous une posture digne. Ses mains liées rappelaient la qualité virginale de la femme, presque fille, dont la jeunesse lumineuse suivait les astres de volupté soyeux. |
| | | Drystan
Ancien
Nombre de messages : 1737 Âge : 35 Date d'inscription : 30/05/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 49 ans (42ème Jour de Barkios, An 967:X) Taille : 1,88m Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Visite à la Vertu de Langehack. [Annulé] Jeu 30 Juil 2009 - 15:58 | |
| Déjà sa voix balayait les doutes naissant, création des tensions qui l’avaient parcouru avant d’entrer dans ce divin sanctuaire de douceur apaisante… Un temps, il s’était interrogé, se demandant si il n’aurait pas mieux fait de demeurer dans ses appartements ou bien prendre l’air, se perdant dans les jardins, mais quand les premières notes de la mélodie de la vierge lui parvinrent, tout s’évanouit, il ne demeurait que la beauté dans l’une de ses plus grandes représentations, l’un des chants les plus délicats que l’on pouvait se plaire à entendre dans le Sombre Monde… Pourquoi ces épaules fragiles, cette jeune fille adorable et bienveillante devait-elle être la seule qui lui vint à l’esprit quand il eut le sentiment d’un besoin de trouver un cadre paisible quand se multipliait les tensions… Toujours les mêmes conflits, et cette promesse qu’il ne parvenait pas à tenir… Le sentiment amer, l’appréhension de l’échec, cette voix malsaine offrant l’impression d’être incapable de quoique ce soit le rongeait mais il ne devait pas faillir, il ne pouvait se permettre d’échouer alors que tout allait en ce sens… Il avait déjà eu un espoir, mais ces ravisseurs semblaient avoir été bien plus rapide qu’il ne l’avait soupçonné, désireux semble t’il de s’enfuir bien loin du royaume et il fut étonnant qu’ils y parvinrent avant qu’il n’ait pu les repérer clairement pour les suivre. La botte était devenue plus grosse, peut-être trop pour lui et il y avait l’idée d’empêcher la régente impulsive de faire une bêtise inutile, celle de se rendre peut-être même jusqu’au cœur des Terres Stériles, en Elda. Il n’était pas arrogant au point de ne pouvoir accepter l’idée d’échouer, il n’aimait simplement pas, car cela pouvait coûter des vies, et l’idée de ne pas tenir une promesse ne lui plaisait guère…
Pourtant, il eut un instant une hésitation qui eut comme manifestation l’esquisse d’un pas en arrière, il était prit d’un regret, celui d’être venu car il ne pouvait pas, il ne devait pas s’appuyer sur elle, bien trop jeune, bien trop fragile et il voulait l’épargner, tout simplement… Il repensa à Gaëtan qu’il avait dérangé pour au besoin contraindre Sayole au respect mais surtout, à le maintenir dehors et demeurer attentif à ses gestes. Il repensa à la demoiselle qu’il avait interrompue et dérangeait en cet instant et tout cela le poussa à ne pas reculer… Il devait juste oublier ses soucis et y voir simplement le partage d’un instant, de mots avec une jeune personne qu’il estimait tant.
Il s’avança, ses traits d’abord marqués par la pointe d’hésitation reprenaient la douceur que la pucelle avait toujours connue de lui, une tendresse protectrice et sincère envers elle. La posture de la jeune fille, mettant en avant ses charmes la montrait digne, mais c’était à ses yeux cérémonieux et elle n’avait point besoin de ces choses pour l’être à son regard.
- Vos remerciements me touchent bien que je ne les mérite pas… Mais je vous en prie, ma Demoiselle, ne vous dérangez pas pour moi et réinstallez vous.
Une voix douce et une petite pointe suppliante afin qu’elle l’écoute… Quand elle fut assit, l’invitant à prendre place également, et qu’il fut installé, il ferma un instant les yeux, son visage affichait une expression paisible, tellement paisible… En cet instant il était bien, un répit accordé et offert par une délicieuse présence… Ce n’est pas les dieux qu’il loua et remercia en l’instant, c’était elle, juste elle.
- Et bien, peut-être que quelques rafraichissements de quelque nature que ce soit, cela m’importe peu, pour accompagner serait les bienvenus… Mais je suppose que la question ne porte pas là-dessus.
Il y avait un ton plaisant, une pointe d’amusement avant de reprendre plus sérieusement, du moins, l’aurait il voulu.
- Hm… Je ne veux que partager un peu de temps avec vous… Qu’importe la discussion, qu’elle soit tournée vers vous, vers moi, là n’est pas la question… Je ne veux qu’échanger quelques paroles pouvant paraître sans grande utilité pour le simple plaisir de discuter et perdre du temps à le faire, en votre agréable et douce compagnie… Si bien sûr il s’avérait que vous aviez à faire et que vous ne puissiez vous permettre pareille fantaisie, je saurais le comprendre et je vous laisserais à vos occupations… Autrement, n’attendez pas de moi de la précision dans mes désirs, me voila un simple fugueur, fuyant, le temps je l’espère d’une discussion avec vous, quelques lourdes responsabilités dont je vous épargnerais volontiers et que je préfère savoir au dehors… Pareille demande saurait m’être accordée, ma Demoiselle ?
Quand on est habitué au sérieux de l’homme, les petites pointes de plaisanterie pourraient paraître troublante… L’idée même d’imaginer l’homme capable de prendre plaisir à « perdre du temps » pouvait être étrange et pourtant, il était capable de ces choses… Il posa son regard bienveillant, un sourire plaisant et inédit pour la jeune fille affiché sur son visage. |
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