Les voiles noires tombaient drus et ténébreux, triste nuit et triste vie, la mort étrangle les braves, arrachant à l'enfant la vie, pour laisser le vieux souffrir. Tombe pluie, tombe à torrent, verse des flots irréguliers comme dix milles larmes des cieux, plongent nous dans la tristesse, envoie nous dans la mélancolie et le désespoir, et toi mort affreuse prend nous. Prend le peu de vie qu'il nous reste, prend la dernière étincelle, prend le souffle de cette vie si frigide, prend la chaleur du corps et la douceur du spirituel. Cruel destin, incapable de former la vie, prend ce qu'il reste de nous et disparaît dans ta sombre tour. Pourtant tu ne prends pas, tu laisse, et laisse encore, nul nom pour cela, cruauté serait trop doux.
Perçant à travers tes sombres desseins, l'espoir demeure, don de la nature, pour permettre à tes enfants de vivre, ou malédiction qui rend la souffrance plus dure, mais plus lointaine. Car quand l'espoir se brise il ne reste nul vie, il ne reste nul raison, il ne reste rien! Contemple ton œuvre triste dieu, contemple le malheur de tes enfants, contemple ton œuvre, réjoui toi, rit et pleure avec nous. Rejoins la marche funèbre, et rejoins tes frères pour festoyer, rejoins les rangs des éternelles, et soit ravis, tu as réussi! Pluie sombre pluie, noies moi dans tes filets, déchire ma chair, et brise mes os, renvoie moi dans le monde de l'Au delà, ou je ne serais qu'une âme errante.
La vie ne sors pas, et le solitaire reste, sans but, sans raison, sans avenir, dépossédé de toute envie, vidé de tout espoir. Il pars, capuchon baissé, arme à la ceinture, bottes au pied, larmes aux yeux. Ils quittent ce monde de faste et d'avenir, il quitte cet endroit de beauté et immondice, il disparaît, ne laissant que son nom derrière lui, caché par une nuit sans lune, par le froid mordant de l'hiver arrivant, par la douceur de la pluie, il s'évanouit dans les airs. Errant parmi les ombres et les ténèbres, la mort le laisse partir, et vivre encore et encore.
Seul il s'évanouit dans la nuit, son nom elfique disparaissant avec lui, ses fonctions devenant vacantes, sa vie s'évanouissant, il erre dans le monde. Bienvenue à toi rôdeur, chevalier perdu, être sans but, bienvenue à toi parmi les âmes en peine, prend ton cheval, prend tes armes, et pars sur les routes du royaume, change de nom, change de vie, change d'existence, Aranel tu étais, Errant tu est, et seras. Disparaît dans cette nuit et plus personne n'entendras parler de ton nom, disparaît âme en peine.
Ainsi disparut l'ambassadeur elfique, sur un cheval noir, franchissant les portes de la capitale humaine sans une lettre derrière lui, sans un mot à ses amis, sans rien, laissant sa maison, son bureau, ses œuvres seul et isolé.
~~~O~~~
Les rumeurs n'attendirent pas longtemps, juste l'aube, pour parcourir la cour et la ville, lâche et traître furent prononçaient, mais personne ne pus donner de raison valable, l'Ambassade elfique devrais se trouver un nouveau dirigeant, l'Armée des divins devait se relevait ou disparaître, la baronnie d'Actellys choisir son conseil de régence, et le monde oublier le Demi-elfe, ennemies des Barons humains.
Ambassade Elfique chez les humains : Inoccupé.
Armée des Divins: Reprise par un joueur, détruite, ou dirigé par un PNJ (en cours).
Baronnie d'Actellys: Dirigé par le conseil du Nord (PNJs).
Aranel: Erre dans le monde.
Sujet: Sans vertu, il ne reste que l'errance.. 
Sam 22 Aoû 2009 - 18:04
