|
| Le doux air marin... [Ambre Royssal] | |
| | Auteur | Message |
---|
Elassa
Humain
Nombre de messages : 93 Âge : 33 Date d'inscription : 25/06/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Le doux air marin... [Ambre Royssal] Sam 18 Juil 2009 - 10:13 | |
| - Hey ! Toi ! Arrête donc de lambiner, va nettoyer le pont ! Tout de suite !
La voix tonitruante du capitaine à quelques centimètres de son oreille avait fait sursauter Elassa. Il en fallait pourtant beaucoup pour y arriver mais cet homme avait le don de surgir au moment où l'on s'y attendait le moins et la portée de sa voix était impressionnante, elle n'allait jamais - ou très rarement -, en dessous du cri. Dans ce cas, il avait hurlé et Elassa commençait à croire qu'elle serait sourde lorsqu'elle arriverait sur l'île de Meca. Seule une demi-journée s'était écoulée cependant depuis qu'elle s'était faite engager comme matelot sur ce bateau de pêche.
La jeune femme s'exécuta sans prononcer un mot. Elle s'efforcait de ne pas faire attention au ton qu'il prenait avec elle et au peu de respect dont il faisait preuve. C'était dur et plusieurs fois depuis qu'elle était ici, elle s'était sentie au bord de l'énervement. Il faut dire qu'elle n'était pas habituée à recevoir des ordres et généralement, lorsqu'on lui en donnait, cela finissait par une bagarre. Elle aurait préféré être un simple passager qui n'a de comptes à rendre à personne durant la traversée mais elle n'avait plus un sou sur elle, pas suffisamment en tout cas pour cela. Elle avait donc été contrainte de devenir une simple employée, devant obéir aux ordres sans broncher. Si seulement il demandait les choses gentiment, ce serait plus facile. Mais Elassa avait tout de même déjà été confrontée au monde du travail, elle savait faire son maximum pour que l'on lui donne le moins d'ordres possibles et pour ainsi préserver son calme.
Au moment où le capitaine lui était tombé dessus, elle était tombée en admiration devant la beauté des reflets du soleil sur l'océan. L'eau miroitait et elle n'avait pu s'empêcher d'arrêter sa besogne pour l'observer. A peine s'était-elle arrêtée que le capitaine était arrivé et elle avait du s'arracher à la contemplation de l'océan pour se concentrer sur l'eau de son sceau, devenue boueuse au contact du pont. Depuis combien de temps n'avait-il pas été nettoyé ? Elle avait eut quelques difficultés à se faire engager sur un rafiot. Elle avait commencé à demander de bateau en bateau mais à chaque fois, elle se faisait chasser. Pourquoi ? Elle ne l'avait pas comprit au début, puis elle s'était rappelé l'effet qu'elle faisait à son entourage : elle faisait peur. Elle avait donc du travailler sur son apparence. Elle avait troqué sa majestueuse robe drapée contre des habits d'homme, passant plus inaperçus. Ensuite, elle s'était efforcée de coller un sourire, même infime sur son visage et d'avoir une voix un peu plus chaleureuse. Grâce à cela, elle avait finit par être engagée.
Même quelque peu "déguisée", elle ne passait tout de même pas inaperçue et les autres membres de l'équipage restaient à distance à sa plus grande satisfaction. Elle avait aussi constaté qu'ils bavardaient sur elle lorsqu'elle avait le dos tourné. Elle était incontestablement l'événement de la traversée, jamais un individu aussi étrange avait fait route avec eux. Elassa ne prenait pas garde à tout cela, elle faisait son travail dans son coin, ne parlant à personne, ne regardant personne. Elle devait rester dans sa bulle de manière à être aussi hermétique que possible à son entourage et lui éviter ainsi de nombreux ennuis. Parfois, un matelot lui lançait une bourrade, elle l'ignorait tout simplement. Il avait beau insister, elle faisait comme s'il n'était pas là. En temps normal, ce comportement en aurait énervé plus d'un mais le capitaine interdisait formellement toutes les bagarres. Un semeur de troubles se retrouvait systématiquement balancé par-dessus bord.
Dernière édition par Elassa le Sam 18 Juil 2009 - 14:31, édité 1 fois |
| | | Ambre Royssal
Humain
Nombre de messages : 64 Date d'inscription : 30/06/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Le doux air marin... [Ambre Royssal] Sam 18 Juil 2009 - 13:34 | |
| -Répète ça si tu l'ose ! -... -Bien. Je vois que tu as subitement perdu l'usage de la parole ! Le marin saisit d'une poigne de fer le col de Ambre et entreprit de la secouer énergiquement de droite à gauche puis de haut en bas. La jeune femme sentait la nausée la gagner peu à peu. Le commandant du vieux rafiot arriva juste à temps pour la libérer de l'emprise du matelot dont le sang froid avoisinait les zéro. Il avait déjà levé le poing qu'il s'apprêtait à abattre rageusement sur sa victime. Le capitaine hurla d'une voix qui ne laissait place à aucune répartie que tout le monde reprenne son poste. Les marins, sans discuter, se remirent à leurs multiples besognes. Par la suite, il se tourna vers les fauteurs de trouble. Il n'en restait en l'occurence plus qu'un, l'autre étant trop occupée à rendre son petit-déjeuner par dessus bord qui n'était pas passé après avoir tant été remué. Le commandant s'approcha de Ambre et lui donna une grande tape dans le dos qui anéantit le reste de forces qui lui restaient. Il la tira sans ménagement vers le matelot et exigea des explications sur ce qui s'était passé quelques minutes plus tôt. Il ne supportait pas les altercations sur son bateau et quoi que puissent raconter les fautifs, il ne les laisserait pas s'en sortir si facilement. Le marin, au tempérament plus qu'explosif, vociféra des explications à peine compréhensibles : -Monsieur, cette jeune...idiote s'est permi d'essuyer ses pompes sur le sol fraîchement récuré par mes soins et non contente de cet acte, elle a ri et a dit en gros que la mer devait être particulièrement boueuse pour que le plancher soit si sale ! Le marin ajouta quelques propos sexistes qui ne méritent guère d'être relevés. Le capitaine soupira devant la raison de l'empoignade qui, à ses yeux, n'avait pas le moindre intérêt. Ces deux oiseaux là n'allaient pas faire long feu sur son bateau, c'était une certitude. Dès qu'ils auraient jeté l'ancre, il les mettrait à la porte. Pour le moment, il les aurait bien balancés tout deux par dessus la rembarde. Mais le voyage venait à peine de commencer et plonger les marins dans un état de terreur en voyant deux des leurs offerts aux requins ne lui semblait pas être une excellente idée. Il congédia les coupables et se mit à la recherche d'une nouvelle proie. Il la trouva bientôt, en la présence d'une femme qui rêvassait. Il lui ôta l'envie de recommencer en lui brisant les tympans. Pendant ce temps, Ambre était retournée occuper ses cuisines. Elle était de corvée d'épluchage de patates. Ceci étant une activité toute nouvelle pour elle, elle se débrouillait comme elle pouvait, c'est à dire mal. Ce soir les marins auraient une mauvaise surprise. Ils se rassasieraient d'épluchures, Ambre ayant considéré le légume en lui même comme un déchet. Mais cette activité l'agaça rapidement au plus haut point. Elle laissa tomber son couteau mais garda en main la pomme de terre qu'elle était en train de soulager de sa peau. Elle se glissa hors de la cuisine et gravit les escaliers jusqu'au pont supérieur. Les hommes s'activaient et elle reconnut au loin le marin qui l'avait agressé. Elle se méfiait de lui comme de la peste. Dans l'idée de se venger de l'affront de tout à l'heure, elle s'approcha de lui à pas de loups et visa soigneusement sa tête avec la pomme de terre. Le projectile dévia de sa trajectoire, atterit un peu plus loin, et heurta la tête d'une jeune femme qui passait la serpillère. |
| | | Elassa
Humain
Nombre de messages : 93 Âge : 33 Date d'inscription : 25/06/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Le doux air marin... [Ambre Royssal] Sam 18 Juil 2009 - 14:22 | |
| Elassa s'activait depuis plusieurs heures déjà mais le pont semblait toujours aussi sale. Elle ne chômait pas pourtant. Elle frottait frénétiquement, usant de toutes sortes d'objets : brosses, balais, serpillères, couteaux même pour retirer des amas de terre... mais rien n'y faisait. Ce n'était pas un pont magique, non. En vérité, pas le moindre des membres de l'équipage n'avaient de respect pour son travail. Tous passaient et repassaient avec leurs botes sales et puantes. Mais ce n'était pas le pire, certains lui mettaient des bâtons dans les roues de leur propre volonté. Toutes les cinq minutes, elle entendait son sceau d'eau se renverser, répandant la crasse sur le pont qu'elle avait nettoyé et ce indéfiniment. Elle avait de grandes difficultés à contenir sa colère. Plusieurs fois elle fut fortement tentée de leur rabaisser le caquet. Un seul coup, un seul suffirait à tous les faire taire. Mais elle savait que le capitaine ne la portait déjà pas dans son cœur, que ferait-il si elle donnait des coups à ses matelots ?
Ainsi Elassa continuait inlassablement son travail. Au bout d'un moment, elle s'arrêta et regarda autour d'elle. Il lui faudrait user de sa tête si elle ne pouvait user de ses poings. Pour commencer, elle vida son sceau, dont l'eau était devenue noire, par-dessus bord. Elle le remplit de nouveau et, au lieu de le laisser sur place comme elle l'avait fait jusque-là, le vida tout entier sur le pont. Elle répéta la manœuvre bon nombre de fois jusqu'à ce que tout le pont soit couvert d'eau. Là elle commença à frotter avec une serpillère. Elle réduisait ainsi les possibilités que les matelots avaient de lui saboter le travail. Ils continuèrent à marcher sur le pont avec leur bottes boueuses mais le sol était tellement trempé qu'a la longue leurs chausses étaient propres et ne faisaient plus le moindre mal. Le pont commençait à avoir un peu d'allure et la tâche était plus facile. Elle en oublia même l'humiliation de sa servitude.
Cela ne dura pas. Alors qu'elle continuait à passer la serpillère, elle reçut quelque chose dans la figure. Ce n'était pas très dur et cela ne lui fit aucun mal. Aucun mal physique. Elle observa le projectile. Une pomme de terre, quelqu'un lui avait lancé une pomme de terre dans la figure. Qui donc avait osé ? Elle releva la tête et regarda dans la direction d'où pouvait provenir la pomme de terre. Une femme se trouvait dans l'angle. Le seul endroit d'où pouvait provenir cette pomme de terre était celui où cette femme se trouvait. Elassa fit face à cette femme et lui jeta un regard noir, un regard à glacer le sang. Elle se contenta de cela, elle se détourna et retourna à sa tâche.
Elle détestait en être réduite à cela. Elle ne pouvait se défendre. Elle aurait pu utiliser des mots mais elle savait que lorsqu'elle entamait une discussion avec son adversaire, celui-ci l'exaspérait tellement qu'elle finissait toujours par en venir aux mains. Pourtant elle était quelqu'un qui pouvait parfaitement décharger toute sa froideur, toute sa colère dans des mots menaçants. Mais avec son caractère si changeant et le Fléau qui pouvait la prendre à tout instant, elle n'osait pas se risquer à cela. Il fallait cependant qu'elle trouve une solution. Elle était le bouc émissaire de la traversée. Elle devait trouver un moyen pour se faire respecter et renverser la situation sans s'attirer les foudres du capitaine. Pour le moment, elle continuerait à ignorer tout le monde. Tandis qu'elle nettoyait encore et encore, son esprit n'était plus tellement à cette tâche, elle cherchait un moyen aviser d'imposer sa loi. Son esprit bouillonnait d'idées et de possibilités. Elle en examinait chacun avec précision et en réduisait ainsi la liste peu à peu. |
| | | Ambre Royssal
Humain
Nombre de messages : 64 Date d'inscription : 30/06/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Le doux air marin... [Ambre Royssal] Lun 20 Juil 2009 - 14:09 | |
| La pomme de terre replongea mollement non loin de sa victime. Celle-ci se tourna vivement vers Ambre et lui lança un regard entre la fureur et la rage, dans tout les cas, un regard peu engageant. Puis elle se détourna et poursuivit son oeuvre qui consistait à nettoyer le pont jusque dans ses moindres recoins. Cette femme était vêtue comme les autres occupants du bateau et semblait être tout à fait banale, à ceci près que son visage était des plus singuliers. Un disque, certainement en argent, reposait sur son front et on observait une inscription sur son cou. Mais plus curieux encore, étaient ses yeux. Au moment où elle avait fixé Ambre, une flamme était passée dans son regard, au sens propre du terme. En effet, ses yeux s'étaient teintés de rouge avant de retrouver leur couleur originelle, quand elle avait détourné la tête. Ambre était trop stupéfaite pour esquisser un mouvement. Pendant un long moment, elle n'osa bouger. Elle observait attentivement la femme vaquer à ses occupations, sans se permettre, ne serais-ce qu'une demi-seconde, de jeter un coup d'oeil alentour. Elle briserait le sortilège. Désormais, elle était sous l'emprise de la puissante magie de cette inconnue. Après un certain laps de temps, un marin qui l'observait de loin, s'inquiéta d'un tel manque de réactivité de la part de cette jeune femme qui était pourtant des plus extravertie. Il l'avait souvent vue, au cours de la traversée, courir dans tout les sens en désignant les gros poissons qui aparaissaient aux abords du vieux rafiot, plongeant puis réapparaissant à leur guise. Quoiqu'il en soit, cette passivité n'était pas caractéristique de Ambre et le matelot décida de s'enquérir de sa santé à l'interéssée. Il s'approcha d'elle, claqua des doigts devant ses yeux éteints puis comme rien ne se produisit, il alla alerter le capitaine, occupé à cet instant à passer ses nerfs sur un malheureux employé sans la moindre expérience. Quand il entendit le nom de la jeune femme, une expression furibonde apparut sur son visage, mais à bien regarder, on apercevait la mine réjouie du prédateur qu'il était. Il se rua sur sa proie qui n'amorça pas un geste pour fuir. Il lui hurla, son nez épaté touchant presque celui de Ambre, ces paroles : -Alors comme ça, on se permet de glander sur MON navire ! On se permet de semer la zizanie et d'empêcher mes hommes de faire leur boulot correctement ! Soit, nous sommes dans une zone où l'eau est particulièrement agitée, mais je suis un homme généreux et en attendant des eaux plus calmes, où je pourrai me désencombrer de ta présence, tu seras enfermée à fond de cale !
Ceci dit, il l'agrippa par le bras et l'entraîna dans les "cachots" improvisés. Avant de disparaître dans les profondeurs du bateau, il lança à la femme qui passait la serpillère de les rejoindre une fois sa tâche menée à bien. |
| | | Elassa
Humain
Nombre de messages : 93 Âge : 33 Date d'inscription : 25/06/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Le doux air marin... [Ambre Royssal] Mer 22 Juil 2009 - 14:14 | |
| Elassa ne prêta pas la moindre attention de plus à la jeune femme. Elle ne remarqua pas l'effet qu'elle avait eut sur elle ni la manière dont celle-ci se paralysa. Elle était perdue dans ses calculs, ses suppositions et ses plans futurs. Une stratégie naquit dans sa tête. Elle fut tirée de ses pensées par la douce voix du capitaine qui retentit non loin de là. Il hurlait à longueur de journée, toujours à l'affut de la moindre erreur de la part de ses employés. Il ne ratait jamais une occasion de postillonner sur quelqu'un. Ses cibles favorites étaient les garçons jeunes et peu expérimentés, facilement impressionnables, et les femmes. En résumé, tous ceux qui ne possédaient pas des muscles à la place du cerveau était plus susceptible que les autres de s'attirer les foudres du capitaine. Dès les premières heures depuis le départ, Elassa avait remarqué cela. Elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert et si elle n'avait pas eut à travailler toute la journée et qu'elle avait pu l'observer, elle aurait pu prévoir avec certitude tous les endroits où il allait frapper et aussi de quelle manière. Elle n'avait cependant pas de temps à perdre.
Elle tourna la tête pour voir qui était sa victime cette fois. C'était la femme qui lui avait lancé une pomme de terre dans la figure. Elle n'avait pas bougé d'un pouce depuis tout à l'heure et semblait paralysée. Les postillons et l'haleine de l'homme ne la tirèrent pas de son immobilité. Elle était comme absente. Son corps demeurait mais son esprit semblait être allé faire un tour. Le capitaine ne supporta pas ce manque de réactivité et la conduit à fond de cale. Avant cela, il lui ordonna de les rejoindre en bas. La situation était pour le moins étrange. Elassa ne comprenait pas vraiment pourquoi il fallait enfermer cette femme qui, même si elle rêvassait, n'avait pas causé de désordre majeur. Elle supposa qu'elle lui en avait déjà fait voir de toutes les couleurs et que c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Elle se rendit compte qu'elle ignorait totalement ce qui se passait sur le bateau ni combien de personnes il comptait à bord. Cela lui avait semblé avoir peu d'importance jusqu'ici mais elle se dit qu'il serait plus judicieux d'observer avec plus d'attention. Cela pourrait se révéler utile plus tard.
Elle retourna à son travail tranquillement, ne se pressant nullement pour arriver plus vite à fond de cale. Une fois qu'elle jugea le pont suffisamment reluisant, elle se dirigea vers les profondeurs du bateau. Elle se trouva nez à nez avec le capitaine qui lui jeta un regard furibond. Derrière lui se tenait la femme, elle avait les mains dans le dos. Était-elle attachée ? Le capitaine approcha son petit visage rouge de colère d'Elassa et se mit à hurler :
- Ventre-Dieu ! Où étais-tu, souillon ? Une demi-heure, une demi-heure que j'attends comme un idiot ! Me prendrais-tu pour un idiot ?
Elassa ne répondit pas. A quoi bon ? Il n'écouterait pas. Elle soutint son regard. Il continua, lui postillonnant à la figure plus que jamais.
- Je n'ai pas que ça à faire que d'attendre les glandeuses dans ton genre ! Quand je dis tu descend, tu descend ! Est-ce si compliqué ? Comment faire pour te faire entrer un peu de jugeote dans ta petite cervelle de moineau ? (tandis qu'il prononçait ces mots, il tapota de son index le front d'Elassa avec violence. Elle avait de plus en plus de mal à se contenir) Tu entends tête de piaf ? Je-ne-veux-pas-passer-mon-temps-à-courir-après-toi ! Sacrebleu ! mais qui m'a envoyé une idiote pareille ? Qu'ai-je donc fait pour mériter pareille pénitence ? (Il secoua frénétiquement les bras en l'air puis reporta son attention sur Elassa.) Tu apporteras sa nourriture à cette idiote chaque jour et si je te reprend une seule fois à rêvasser, elle aura un compagnon de cellule ! Tu feras aussi le travail qu'elle était censée faire ! Tu préparera les repas ! ET QUE ÇA SAUTE !
Sur ce, il s'en alla, laissant Elassa méditer ce qu'il venait de dire. Elle s'essuya le visage, un peu plus et elle mourrait noyée sous les postillons, sa dernière réplique l'avait submergée. Voila qu'elle se retrouvait avec le double de travail. Elle n'avait pourtant rien fait. Elle jeta un regard noir à la cause de tout ses problèmes et dit d'un ton tranchant et glacial.
- Je te remercie. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le doux air marin... [Ambre Royssal] | |
| |
| | | | Le doux air marin... [Ambre Royssal] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |