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 Quand il n'y a qu'à se baisser pour saisir moult richesses

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Semoras d'Olyssea
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Semoras d'Olyssea


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MessageSujet: Quand il n'y a qu'à se baisser pour saisir moult richesses   Quand il n'y a qu'à se baisser pour saisir moult richesses I_icon_minitimeDim 19 Juil 2009 - 23:08

La riante cité de Breda, sise dans le pays de Gelden, au nord d’Olyssea, paraissait plus agitée qu’un prêtre égaré dans les lupanars de Sharas. Il y avait de cela une lune, le baron avait donné l’ordre à monsieur de Lömwar, son architecte, de remettre en état les hourds dont étaient doublées les murailles et de s’assurer du « convenable état des mâchicoulis dont sont bellement dotées mes tours ». Evidemment, la rumeur de guerre n’avait pas tardé à enfler, et ce d’autant plus lorsqu’une poignée de jours plus tard arrivèrent près d’un millier de ces reîtres et autres gredins formant « Les Compagnies Sharasiennes ».

Messire Luskendale, suzerain de Breda, eut la désagréable tâche de nourrir cette troupe ainsi que leurs montures, car il avait pris la fantaisie au sire d’Olyssea de tous les monter, quand ils ne l’étaient pas encore à leur engagement. Fantaisie, à vrai dire, point dépourvue de sens aux vues des menaces qui pesaient sur lui. Son marquis mandait ses osts afin d’aller défaire le sire Baudoin, baron d’Oësgard, qui avait eu la fort bonne idée de chasser, en homme d’honneur, l’Armée dite des « Divins » de ses terres. Semoras ayant agit de même, il ne pouvait que s’interroger sur un comportement pour le moins contradictoire de la part de son suzerain.

Cependant, après de longs jours d’attente, il devint évident que, contrairement à ce que les diverses levées de troupes au sein du marquisat laissaient entendre, Olyssea ne subirait par l’ire des sires vindicatifs. On déplorait, à Breda, déjà de nombreuses affaires sordides où les compagnies se trouvaient mêlées, et ce plutôt de « on ne peut plus près » que de loin. Tout meurtriers qu’ils soient, une fois lancés dans les terres ennemies, ces hommes n’étaient nullement faits pour patienter paisiblement au sein des cités. Les renvoyer devenait une nécessité. Les capitaines des compagnies furent réunis, on leur paya leur dû, à vrai dire on ne peut plus maigre du fait du peu de temps de leur engagement, et leur annonça que leurs services n’étaient, à l’heure actuelle, plus nécessaires.

Suite à cela, réunis à l’initiative du capitaine Slhan Bhëm, dit « Le Fol », les officiers Sharasiens délibérèrent longuement, dans l’auberge répondant au nom du « Larron velu ». Reîtres pour la plupart, ils peinaient à envisager un conflit dont ils ne sauraient tirer profit et, en l’occurrence, leur déception était grande. Moult cornes à boires furent vidées et moult justaucorps souillés, avant qu’une décision de soit prise. Ils possédaient des montures, des armes (et certains rappelèrent, à cors et à cris « des attributs virils ! Pas comme les (là, les victimes variaient en fonction de l’homme qui avait la parole) » )
Olyssea rechignait à leur offrir l’opportunité de s’enrichir, aussi le feraient-ils sous la bannière des Compagnies Libres. Déjà, on parlait des mille cinq cents scylléens qui les précédaient, également démobilisés par leur sire, et qui, telle une nuée de charognards, profitaient, pour ne pas dire abusaient, de l’opulente Serramire, dont le regard et les forces étaient braquées sur Oësgard.

« Messieurs, la grande catin du Nord est là, cuisses grand’escartées et n’attend plus que notre vit pour nous faire don de ses bontés ! Couard celui qui n’ose ! » scanda un Slhan qui s’imaginait déjà les jouissances que ses rapines lui permettraient de s’offrir.

Le lendemain, les Compagnies Libres se mirent en route, pour le nord…
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Hannibal de Roch
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Hannibal de Roch


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MessageSujet: Re: Quand il n'y a qu'à se baisser pour saisir moult richesses   Quand il n'y a qu'à se baisser pour saisir moult richesses I_icon_minitimeMar 21 Juil 2009 - 12:19

« - Compagnons, nous ne sommes plus en Royaume Humain », beugla Otho Glenn, le chef de la bande de pillards présentement embarqués sur les dix boutres de la compagnie de marchande des Trois Saisons. En effet, la flotte venait de dépasser la pointe des terres Serramiroises, et naviguait donc dans des eaux sans maîtres, si ce n’est les créatures de légende qui peuplent ces flots verdâtres. Otho est un Scylléen pur souche. Il cumulait tous les traits de sa région : roublard, bravache, grande gueule, macho au possible. Comme tout Scylléen qui se respecte, il portait de larges vêtements bouffants et colorés avec extravagance. Les crocs de son immense moustache laissait présager le type de prédateur qu’il était. Un brigand sans foi ni loi, un écorcheur, un brûleur de pieds, un bouilleur d’enfants ! Sa tête passa dans la cale puante où attendaient, blanc comme des linges, une centaine de reîtres. Otho éclata de rire en voyant les faces maladives de ses hommes, peu habitués à voyager autrement que sur leur pattes. Lui, son père était pêcheur, et très tôt il avait pu apprendre à contrôler son corps en mer.
« - Haut les cœurs mes braves, nous débarquons ce soir à la lueur de la lune ! Et après, les pucelles Serramiroises ne le seront plus, et leur or le notre ! »

Un rugissement de joie suivie ces paroles. Enfin on allait quitter ce satané rafiot ! Enfin il y a allait avoir bataille, pillage et rapines ! Les plus motivés saisirent leurs armes pour les briquer une dernière fois avant le débarquement. C’était merveille que de voir ces rudes pillards frotter avec application leurs cuirasses, morions, coutelas, arbalètes et dagues. Tous portaient ces uniformes bariolés si chers à ces « brigands en uniformes », comme on les appelle, que sont les soldats Scylléens.

Otho remonta sur le pont, et s’approcha du capitaine du navire :

« - Nous nous sommes donc compris pour le reste ? »

Le marin lui lança un coup d’œil goguenard.

« -Tout est entendu…nous resterons non loin des côtes et au signal nous vous rembarquons fissa avec votre butin.
-Parfait…le comte vous récompensera grassement.
-Je lui fait confiance de ce côté là…nous nous connaissons depuis fort longtemps. »


Une lueur nostalgique s’alluma dans l’œil du marin à l’évocation de temps passés. Yalak était de ses quelques hommes qui connaissait des pans entiers de la vie d’Hannibal de Roch, avant qu’il n’entre dans le grand jeu de la cour. Otho ne fit néanmoins pas plus attention que cela aux paroles du capitaine du navire et porta un regard carnassier sur les côtes.

« - Serramire nous voilà… »

Par réflexe, il dégaina son katzgelber, une courte épée à la large lame, et fit couler son pouce du long. Le sang coulerait sous peu.

L’or aussi.
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