Arrivée nocturne[PV](fini)

Le regard du semi changea un bref instant, la drow le remarqua. Ce dernier pensait quelque chose mais à quoi? A elle? A lui? A eux? Rien ne pouvait laisser présager le fond de sa pensée. Peut être n'était ce pas important? Elle le sentait lentement s'engouffrer en elle mais quelque chose le stoppa net dans sa démarche. Alors qu'il était à l'entrée de sa féminité, il se recula. La drow fut déçue car il n'avait pas cédé à ses pulsions, à ses envies de la posséder. D'une voix taquine, il lui annonça la couleur. Si elle le voulait, cela devait se mériter... La drow le regarda, on pouvait aisément voir qu'elle était déçue de cette réponse. Aussi rompant tout contacte, elle se laissa basculer sur le flanc lui faisant dos, dans un air boudeur. Comment allait il réagir à cette situation?

Alors qu'elle glissait délicatement sur le côté, un baiser délicat accompagné d'un effleurement de la main vinrent choir sur son sein. Capitulait il devant ce caprice? Non, car son autre main vint à caresser sa toison avant que ses doigts ne cherchent à pénétrer sa cavité chaude et humide. Elle sentit l'insertion de ses doigts en elle, et le mouvement de va et vient qu'il exécutait en elle allait en s'intensifiant. La drow laissa sortir une soupire d'aise et de plaisirs.

Aggripant la main de Thirit qui titillait son intimité, elle la retira, repoussant par de même les caresses sur sa poitrine. Elle le poussa violement, puis s'allongea sur le ventre. Ainsi positionnée, elle s'empara du drap et le fit glisser sur la courbure de ses reins, sa chevelure ébène venant couvrir son dos, elle plia ses bras devant elle et inclina la tête en direction du semi drow. Elle lui dit d'un ton agacé.

Si c'est comme cela que tu le prends, je préfère dormir!

Elle posa sa tête sur ses bras croisés et ferma les yeux. Le but ultime de la manoeuvre était de le déconcerté, d'atisser enconre plus son désir pour elle au point que ce soit lui qui ne puisse plus se controler et qu'il passe à l'acte.

Le soupire qu’elle avait laissé échapper ne fit que doper le désir du Demi Drow qui redouble d’ardeur. Elle la sentait frémit sous ses doigts et sa langue, une excitation plus que partager, et qu’il comptait décupler jusqu'à ce qu’elle cède à ses caprices. Ses doigts allaient et venait en à elle une vitesse folle jusqu'à se qu’elle l’arrête, d’un mouvement agrippant sa main pour la retirer. Le regard de Thirit était plus qu’interrogateur. A quoi jouait-elle ?! Elle changeait d’avis ? Elle capitulait ?... Il ne comprenait pas, leur petit jeu avait pourtant parfaitement commencé…

Repoussé en arrière il se retrouva sur les genoux, nue, l’observant s’allonger sur le ventre, se recouvrir, et clamer de son ton agacé qu’elle préférait dormir… Il ne comprit pas vraiment, avait-elle mal prit le fait qu’il comptait jouer un peu avant de passer à l’acte ?... êtes-ce la fin ?... Non !
Il ne s’avouera pas vaincu... Pas comme ça…

Sans un mot, il avança doucement, passant une jambe de chaque coté des siennes, remontant jusqu'à s’installer doucement sur le bas de son fessier. Avec délicatesses, il déposa ses mains sur le bas de son dos, glissant doucement en une pression plus marqué, remontant le long de son dos, démarrant un doux massage, écartant ses cheveux sur le coté pour accéder sans contraire à sa douce peau. Il remontait le long de son dos en un massage sensuel et doux, s’attardant sur ses épaules et sa nuque avec douceur avant de descendre le long de ses cotes, effleurant sa poitrine du bout de ses doigts. Doucement il se pencha sur elle, collant son torse à son dos et murmura à son oreille.

Préfères-tu vraiment dormir et reste comme ça ?
Ou..

Doucement, il lui agrippa l’oreille entre ses lèvres et glissa ses mains entre le matelas et son corps afin d’atteindre sa poitrine avec délicatesse.

Ou tu acceptes t’offrir à un condamné sa dernière nuit…

La mine déconfite du semi drow était un régal aux yeux de la drow, cela était une victoire en soi, l'ammenant à faire des efforts pour conquérir son corps. Nedylene le sentit lentement se placer sur elle, à califourchon par dessus elle, sur le drap recouvrant son anatomie. Passive, elle fit mine de rien remarquer et les yeux toujours clos, elle se laissa caresser en un doux massage.

Les mains remontant le long de sa colonne vertébrale dans une pression légère lui firent se dessiner sur ses lèvres un petit sourire de bien être. A ce moment là, elle se sentait bien ce massage improvisé pourrait bien éviter à Thirit de rendre son dernier soupire à la fin de la nuit mais seule la suite des évènements pourra réellement le dire... Balayant de la main ses cheveux pour ne pas gèner ce tendre moment, il remontait vers ses épaules, sa nuque. La sensation d'effleurement du bout des doigts de sa poitrine n'était pas désagréable, elle sentait par se mouvement que Thirit se penchait sur elle. Son torse musclé apposé à la cambrure naturelle de son dos, il lui murmura à l'oreille avant de laisser ses lèvres jouer avec celle ci, et de sa main glisser tel un serpent entre le matelat et son corps dans le seul but de prendre son sein dans sa main.

Elle rouvrit les yeux, et se laissa glisser sur le côté alors que lui était toujours sur elle. Elle le fixait alors qu'elle achevait sa rotation pour être sous lui allongée sur le dos. Redressant le buste quelque peu, elle passa délicatement une main derrière ses homoplates et exerça une pression vers elle, l'invitant ainsi à s'allonger sur elle. Ses doigts entrelaçaient les siens, en accompagnant le mouvement de ses bras qui s'allongeait au dessus de leur tête. Ses lèvres frôlant les siennes, elle laissa sortir taquinement.

Je n'ai jamais dit que j'avais sommeil... Et si tu veux que je m'offre à toi, retire ce linceul qui sera tien prochainement.

Il la sentit doucement ce mouvoir juste après qu’elle est recouvert les yeux. Le sourire qu’il avait pu apercevoir lui indiquait que son petit massage avait fait son effet… Avait-il définitivement gagner, ou était-ce de nouveau un petit mouvement calculé pour continuer de lui faire garder espoir ? De nouveau, les questions s’effacèrent au moment ou la vision de sa poitrine de révélait à lui alors qu’il terminait sa rotation… Ses yeux se posèrent sur ses seins ainsi à l’aire libre, à une distance largement à porter de ses mains et de ses lèvres… Oui il la désirait plus que tout à cet instant, et son corps trahissait parfaitement son désir…

Soudain, il sentit sa main derrière son dos, déclenchant un long frisson qui remonta toute sa colonne vertébrale. Ce n’est pas un regard amoureux dont il gratifia la Drow, mais la passion, le désir et l’excitation s’y reflétaient tous et sans aucune barrière.
Doucement, et avec délicatesse il se laissa emporter par ses bras, s’allongeant sur elle, leurs intimités respectives séparés par le drap alors que son torse s’enfonçait non sans délice contre sa poitrine… Il sentait ses seins contre lui, sa peau douce contre la sienne, leur corps battre de ce désir visiblement commun alors que son esprit se laissait vagabonder sur le possible déroulement de la soirée et l’extase qui en résultera…
Leurs lèvres se frôlèrent alors que, maintenant, totalement allonger sur elles, ses doigts mêlés aux siens étaient attirer au dessus de leur têtes. Il reposait sur elle, tels deux amants enivré d’une même passion… C’est alors qu’elle parla, l’invitant à aller plus loin… Sa propre réponse ne tarda pas : Il l’embrassa, apposant ses lèvres au siennes, la dévirant avec passion dans un baiser doux et délicat, mais trahissant son désir et son envie de coucher avec elle… Pendant ce temps, son corps ondula doucement, usant de ses jambes pour doucement, les débarrasser du drap sans rompre se contacte plus agréable.
Après avoir finit de le chasser d’un dernier mouvement du pied, le drap finit sa course contre les planches de la casse dans un bruissement quasi silencieux. Ils pouvaient maintenant sentir toute la peau de la sa partenaire, installer sur elle, son entre jambe aux portes de son intimité, porte qui pouvait être franchit par un mouvement de l’un ou de l’autre.

D’un coup, il leur fit effectuer une roulade sur le coter, échangeant les positions, l’installant sur elle, laissant les jambes de la drow encadrer les siennes. Doucement, il rompit le baiser et souffla à son oreille:

Puisque ce linceul sera mien bientôt, je vous appartiens jusqu’à ce que ce soit le cas.

Cette manipulation avait l'effet escompté, il était mûr, prêt à tomber dans le fatl piège de la drow qui lentement tissait une toile de désir intense autour de lui. Comme une marionnette sous les caprices de Nedylen, Thirit allait être son pantin le temps que la nuit passe.

Il était pour ainsi dire cuit à point car il avait scédé à la tentation en repoussant le drap qui séparait leur deux corps nus. Ce simple morceau de tissue qui était à la fois une barrière à l'objet de la convoitise du semi et à la fois son unique chance de garder la vie sauve. Reculant de plus en plus sur sa chaire dénudée pour finir sa course sur le sol de la mezzanine, le drap ne fut bientôt plus qu'un simple souvenir.

Ma promiscuité de leurs entre jambes semblait ne tenait qu'à un fil qui était sur le point de se rompre. Mais qui en serait l'instigateur? Lui ou elle? Elle pouvait le sentir dur entre ses cuisses quand d'un coup Thirit la fit basculer pour qu'elle se retrouve à cheval suur lui. Dans ce mouvement, ce qui devait arriver arriva, la drow receva en elle ce phallus. Etait ce un coup calculé du jeune homme ou le pur hazard? En tout cas ses dernières paroles laissaient présager une volonté de sa part.

Le sentant en elle, profondemment, elle commença un lent mouvement de bassin rappelant celui de Thirit il y a peu. Elle s'inclina sur lui, sa poitrine touchant le torse du semi, ses lèvres descendant en direction des siennes pour cueillir un baiser.

C’était fait.. Oui c’était fait… La dernière barrière venait de tomber. Impossible de dire si c’était délibérer ou non, dans les deux cas, il était trop tard pour faire marche arrière. Il se sentait en elle, profondément, dans son intimité, dans la douceur et la moiteur de la féminité… Il étouffa un gémissement en de mordant la lèvre alors que sa partenaire de penchait sur lui en entament un mouvement de bassin qui donnant un long frisson au Demi-Drow.

Il sentit de nouveau la poitrine de Nedylene contre lui alors qu’elle venait l’embrasser. Bien entendu, un baiser qui lui fut rendu avec passion ! Thirit redressa même la tête afin de rencontrer ses lèvres plus rapidement, prit d’une envie plus qu’intense. Il ne se souciait de rien, pas de la suite, pas du lendemain, pas de ses menaces de morts et encore moins de leur fuite prochaine. Tout se qui l’intéressait sur l’instant présent était de satisfaire son désir et augmenter le plaisir qui grandissait en lui.

Alors que leur baiser perdurait avec passion, il déposa ses mains sur les hanches de la jeune femme, ondulant également pour répondre à son mouvement, commencer bouger en symbiose pour démarrer un mouvement de va et vient doux et délicat, pourtant si intense… Agrippé à sa peau, il usait de ses mains pour lui donner le rythme, accélérant doucement rompant le baiser laisser échapper un gémissement de plaisir alors que son regard s’enivrait de celui de sa compagne.

Doucement, ses mains glissèrent sur sa peau, remontant son dos dans une caresse sensuelle et douce. L’un de ses bras vint se placer derrière la nuque de la drow pour l’attirer de nouveau à lui et l’embrasser alors que son autre main venait de rejoindre de nouveau sa poitrine, s’y répandant avec délectation.

Toutes les barrières étaient tombé, leur corps entrelacer, leur cœur battant en symbiose, leurs lèvres sellées l’une à l’autre alors que son membre se répondant en elle en un va et vient de plus en plus insistant, donnant lieux à des tremblements de plaisir couplé à des gémissements. C’était peut-être sa dernières nuit, et sa seule chance de survie résidait dans le fait d’user de tout ses charmes et de toutes son expérience pour apporter à Nedylene une extase et une nuit parfaite afin qu’elle l’épargne au lever du soleil…

Lorsqu'elle se pencha sur lui, pour l'embrasser, il se mordit la lèvre inférieur à l'endroit même où la drow l'avait mordu. Cette seconde morsure eut pour effet de refaire saigner la lèvre qui s'était depuis un moment arrêtée mais qui demeurait fragile avec tous ces baisers échangés. Le sang coula à nouveau. Alors qu'elle se penchait pour lui déposer un baiser, elle ne put s'empêcher de passer sa langue sur la blessure encore fraiche. Sa langue léchait le sang qui perlait, ce goût âcre et chaud avait un certain effet sur la drow car cela l'excitait encore plus.

A ce moment précis, elle était captivée par une seule chose: le goût du sang. Elle en oublia même un court instant qu'il était en elle et que le lendemain, elle allait lui faire payer le prix le plus cher qu'il ne payera jamais: sa vie. Ce moment d'inatention ne dura pas car Thirit accompagna le mouvement de bassin de la drow par un mouvement de va et de vient, lui remettant les idées en place sur ce qu'elle faisait et compter faire.

Un gémissement de plaisirs se fit entendre. Venait il de lui ou d'elle? A première vue, de lui car la drow n'avait pas encore jouie. Les mouvements s'accélérants, la pénétration se faisant plus profonde, la drow avait un souffle de plus en plus rapide poussant de petits soupires de plaisirs. Se redressant après ce baiser au goût de sang, la drow pencha la tête vers l'arrière, sa chevelure dans le dos lui caressait les reins. Thirit avait alors en vue la totalité de la gorge de la drow qui laissait vagabonder ses mains sur le torse de son amant.

Une main vint la ramener contre son corps. Le contact de leur peau se touchant avait quelque chose d'érotique, d'ennivrant. Un baiser encore un, toujours plus doux et désireux que le précédent venait se poser sur les lèvres de la drow. Le plaisirs montait en elle, petit à petit quand elle laissa échapper un gémissement de plaisir qu'elle essayait tant bien que mal d'étouffer en mordant l'épaule de son partenaire. Plus le plaisir était intense et plus elle serrait les dents sur la chaire qu'elle meurtrissait du demi drow.

Comme elle était de la gente féminine, elle pouvait encore jouir plusieurs fois d'ici que son partenaire se laisse aller en elle. Mais cette jouissance était comme un signe de victoire du semi sur elle. C'était la première fois qu'elle éprouvait cette sensation. Son souffle et les battements de son coeur étaient beaucoup plus rapide que si elle était au repos, sa peau était moite et frisonnait au moindre contact des mains de Thirit sur elle.

Elle lui murmura au creux de l'oreille d'un ton plutôt engageant ce qu'elle avait potentiellement l'intention de faire.

Il se pourrait bien que je tépargne ensuite si...

Elle n'eut pas fini sa phrase qu'un nouveau gémissement de plaisir s'empara d'elle.

Il continuait, continuait encore ce mouvement de va et vient tellement plaisant. Chaque mouvement, chaque sensation, chaque glissement, chaque contact donnait échos à une soupire de plaisir. Son corps trahissait son désir par ses tremblements, la contraction de ses muscles, la moiteur de sa peau…

L’hémoglobine qui s’échangeait en même temps que le baiser donnait une saveur particulaire à tout cela. Non pas par la douleur, mais par le symbole et le gout du sang… Etai-ce le coter drow en lui qui faisait surface lors de ce plaisir charnel ? Personne ne pourrait le savoir, même lui, et il ne voulait pas s’en soucis. Tout ce qui lui importait en cet instant était son plaisir, mais également celui de sa partenaire. Contrairement à certain, il n’était pas homme à se satisfaire de son seul plaisir. Plus sa compagne de lit prenait du plaisir, plus il la poussait vers l’extase et plus il éprouvait de désir…

Elle se redressa, lui offrant sa poitrine. Une vision qui ne pouvait pas rester sans effet ! Doucement il se redressa pour déposer ses lèvres contre sa poitrine, la dévorant avec délice et passion, embrassant sa peau, léchant ses seins, suçant avec plus ou moins de force suivant les endroits, donnant lieux à de léger bruit de succion. Les mouvements de son bassin s’adaptèrent à cette nouvelle posture, remplaçant le mouvement de va et vient par une ondulation des plus exquises alors que ses mains glissaient dans son dos pour pousser d’avantage sa poitrine vers ses lèvres. Ses doigts agripèrent ses cheveux, la tirant en arrière afin que son cou reste offert et qu’il puisse s’en saisir, la mordillant parfois.

Puis, doucement, ils s’allongèrent de nouveau pour un énième baiser. La passion avec laquelle il l’embrassait faisait échos au plaisir qu’il sentait monter en elle. Soudain, elle dévia son visage, mordant son épaule, augmentant la pression de plus en plus, déclenchant une douleur qui ne faisait qu’ajouter à son plaisir. Etait-ce un gémissement qu’il entendait ? Même s’il ne pu pas le jurer, il sentit le corps de Nedylene frissonner dans ses bras, son intimité se crisper sur son sexe, signe qu’elle jouissait. Cette réaction n’eut pour effet que d’augmenter son plaisir et sa satisfaction, redoublant d’effort, de mouvement. Ses mains se baladaient maintenant sur la totalité de son corps, glissant sur sa peau devenue humide, caressant ses cuisses, ses reins, son dos, ses hanches, ses bras… Chaque recoin de sa peau était cajolé avec expérience et délicatesse.

Il la sentait frissonner, augmentant encore et toujours son plaisir. Soudain il entendit la raisonnante de sa voix non loin de son oreille. Ses mots flottaient dans son esprit sans vraiment y trouver de raisonnante, le plaisir et le désir y avait trop de place pour qu’il y prête attention, aussi il ne répondit pas tout de suite, accélérant avec force ses pénétrations alors qu’elle gémissait, cherchant à augmenter encore et encore l’extase de sa compagne d’une nuit. Plus elle montrait son plaisir et plus il redoublait d’ardeur, toujours plus désireux de la faire monter dans l’échèle du plaisir et de la passion. Cette nuit portait vraiment tout ses promesses…

Enfin, il se décida à répondre, sans pour autant arrêter ses caresses, mordillant son oreille, y répandant son souffle chaud qui soufflait sur son oreille aux rythmes des battements de son cœur et de son plaisir :

M’épargner si ?

Un nouveau jeu, immédiatement après, il se redressa, l’emmener avant lui pour que les deux partenaires se retrouvent assit, continuant les pénétrations, les mouvements, les caresses, augmentant encore le contact entre leur dos corps, s’enfonçant plus profondément en elle, comme s’il cherchait à voire si elle était encore capable de répondre sous ses assauts répétés…

Des baisers, des caresses et ce mouvement de va et de vient en elle toujours plus intense faisaient monter le plaisir et le désir au creux de ses reins. De petits gémissement accompagnaient cette danse sensuelle et pénétrante. L'intensité de cet échange fit oublier aux deux amants le temps qui passait. A travers la lucarne, les premiers rayons du soleil jouaient avec la fraîcheur de la nuit qui fuyait. L'aube pointait le bout de son nez. Dans un énième gémissement, venant des deux partenaires, une sensation d'extrème moiteur se fit sentir en elle. C'était Thirit qui venait en elle, l'ébat se finissant ainsi.

Une fois la besogne faite, la drow se releva alors que le semi était toujours allongé sur le matelat. Elle se dirigea vers le comptoir du bar, sans dire mot. Son pied léger descendait les marches de la mezzanine. Elle ne le regarda même pas avançant avec une idée en tête. Le comptoir était en vu, une fois qu'elle fut derrière, elle se baissa. Comme elle était hors de portée de vue, elle récupéra sa prime dague qui avait glissé sous le comptoir alors que de sa seconde main, elle prit une bouteille dans la cavité du comptoir. Se relevant, la bouteille bien visible à la main, alors que la dague était encore dissimulée sous le bois mais dans sa main, prête à être utilisée. Elle regarda en direction de la mezzanine et lui dit.

Tu veux un verre?

Elle ouvrit la bouteille, et servit deux verres, un pour elle, l'autre pour lui. Ils attendaient sur le comptoir que le semi veuille bien descendre. Elle le tuerait là sur place, il fallait juste qu'il vienne à elle. Le soleil était à présent plus présent à travers la lucarne ce qui avait pour effet d'illuminer la cache. Elle lui avait qu'il mourrait le matin, elle comptait bien honorer cette promesse.

Une nuit… Magnifique…
Les corps qui s’enlacent, qui se frôlent, qui se découvrent, des mouvements, brutaux, doux, tendre, délicat. Des soupires, des tremblements, des gémissements, des frissons, des contractions…
De la douleur, du plaisir, de l’extase… Tous les ingrédients pour une nuit des plus torrides !
Oui ! Cette nuit avait tenue ses promesses, tardant jusqu'au lever du jour, se terminant dans une jouissance combiné et un énième gémissement. Il venait de se répandre en elle, s’allongeant sur le corps de sa partenaire dans un dernier baiser…

Alors qu’elle quittait le lieu de leur ébats, lui se retourna, s’allongeant sur le dos, la peau moite, le souffle encore rapide et chaud, ses yeux tourner vers le plafond, revisitant les actes de la nuit en songe. Il ne suivit par les mouvements de Nedylene, mais ses oreilles la suivaient. Il connaissait chaque planche et son craquement caractéristique, il pouvait savoir ou il se trouvait. Il entendit deux verre se remplir doucement suivit de l’invitation de sa futur meurtrière.

Pourquoi pas…

Doucement il se redressa, totalement nue. Il fit quelques pas et attrape un nouveau pantalon, qu’il enfila doucement. Puis il se saisit de diverse lanière pourvue de crochet qu’il relia à son habit. Attrapant une serviette qu’il trempa dans de l’eau fraiche, il se débarbouilla rapidement, remplaçant la transpiration par cette eau douce et froide, donnant la chaire de poule à Thirit. Rafraichit et nettoyer, il passa la serviette sur ses épaules et descendit les marches, un léger sourire aux lèvres. Oui il savait se qu’il l’attendait, pourtant il n’en avait pas peur… Toujours son inconscience chronique… Néanmoins, il ne comptait pas mourir…

Doucement, il se glissa du même coter du comptoir qu’elle, sans pour autant quitter ses yeux. Il vint se positionner juste derrière, elle, effleurant son corps toujours nu de son torse. Il glissa doucement une main sur son épaule dans un doux massage alors que l’autre allait se saisir de son verre. Elle était pour ainsi dire nue dans ses bras, contre lui, son torse effleurait son dos. Doucement, il pencha la tête pour déposer un délicat baiser sur son cou, comme un remerciement. Il leva le verre devant elle pour trinquer :

Dans ce cas, à notre nuit passée, et à ma mort prochaine…

Il vint alors la rejoindre en bas sauf qu'à l'inverse de la drow, il s'était rhabillé. Quand elle le vit descendre de l'escalier avec son pantalon équipé de ses crochets, elle esquisça un sourire. Cela promettait d'être bien plus intéressant que s'il avait été sans défense. D'un ton froid, elle lui lança un regard.

Je vois que tu t'es rhabillé. Aurais tu peur?

Il passa alors derrière elle, son torse accolé à son dos, elle pouvait sentir un contact humide et froid de l'eau qu'il avait passée sur lui dans le but de se rafraichir. Une main sur son épaule, un baiser déposé au creux de son cou, il leva le verre de vin qui attendait sur le comptoir et trinqua à sa mort future. Nedylene trinqua avec lui, levant son verre vers le sien.

A ta mort imminante!

Le mot choisit indiquait qu'elle n'allait pas tarder à attaquer. Elle se retourna lentement pour lui faire face, le verre dans une main, la dague dissimulée dans son dos de l'autre. Elle porta le verre à ses lèvres et but une gorgée avant le poser sur le comptoir. Sa main ainsi libre, Nedylene lui caressa les flancs en le fixant droit dans les yeux. Délicatement et sans un bruit, sa main qui tenait la dague sortit de derrière son dos, elle était prête à le frapper. Mais avant elle le remercia pour son aide et cette nuit.

Merci pour tout!

D'un coup sec, elle planta la dague au niveau de son ventre. La lame était enfoncée de huit bon centimètre dans sa chaire. Elle retira la dague comme elle l'avait enfoncée, laissant une trainée abondante de sang qui s'écoulait de la plaie. Ce sang qui se déversait hors du corps de Thirit éclabousa légèrement le corps toujours nue de la drow. La main tenant le dague était pleine de sang qui gouttait sur le sol formant une tache rouge au sol. Elle continua à le fixer droit dans les yeux, et renouvella l'opération avec la même vitesse faisant une nouvelle antaille plus profonde que la précédente non loin de la première. Cette fois ci, elle laissa sa main sur la dague enfoncée dans son corps.

Sa question lui fit afficher un large sourire. Non elle se trompait, de toute manière, il était prêt à mourir, même s’il ne comptait pas se laisser faire.

Non, je tiens juste à ne pas que l’on retrouve mon corps nu, un peu de décence ne fait pas de mal.

Installé contre elle, il trinqua, portant son verre à sa bouche, couvrant le corps de la drow du regard, encore subjugué par leur nuit. Ses souvenirs le hantaient encore. Elle était maintenant face à lui, révélant une nouvelle fois sa poitrine.

A notre nuit…

Allait-elle vraiment tenter de le tuer ? Bonne question, et une question qui lui donna une réponse rapidement. Un merci, qui surprit tant Thirit qu’il perdit toute attention, se crispant au moment du premier coup de couteau, mettant plusieurs seconde à se rendre compte de se qu’il venait de lui arriver. Ses yeux rouges se posèrent incrédules sur son propre sang qui coulait sur la peau de la drow. Il remonta ses yeux dans les siens, c’était un regard surpris, et plutôt perdu, loin d’un regard noire que l’on aurait plus attendre. Le 2e coup de couteau lui fit perdre encore plus de vie dans ses yeux. Le 2e coup lui avait fait mal, vraiment… Son corps trembla doucement, et du sang lui remontait dans la gorge, commençant à couler du coin de ses lèvres…
Dans un dernier sursaut, il attrapa ses lanière et les lança sur le coter, tirant dans ses dernières forces pour les retirer vers lui. Les trois crochets qui y étaient relié revinrent à grande vitesses, s’enfonçant dans les cotes de la Nedylene. Son regard perdait son intensité de secondes en seconde. Avec ses dernières forces, il tira sur les lanières, l’attirant ainsi contre lui. Il inclina la tête, déposant un dernier baiser ensanglanter dans le coup de sa belle meurtrière, amour d’une nuit, tueuse de jour…
Doucement, toute force le quitta dans un soupire il glissa le long de son corps, laissant son sang se répondre sur sa partenaire. Le couteau quitta sa chaire et il s’écroula. Les Crochets le suivirent, quittant le corps de la Drow dans le sang. Allonger dans son sang, son corps trembla alors que sa respiration se faisait hésitant… Doucement, tout se calma, ses yeux se fermèrent, la main encore crispé sur sa lanière. Sa respiration se fit de plus en plus lente, presque imperceptible….

Le premier coup eut pour effet que Thirit resta tétanisé devant ce sang qui s'écoulait de lui avant de lancer un regard d'incmpréhension à la drow. Elle le fixait d'un regard lointain, sans émotions. Sous le deuxième coup, elle sentit les tremblements du corps du semi drow avant de voir son sang s'écouler lentement à travers ses lèvres. Cette fois, ce n'était pas le sang qui venait de ses lèvres mais celui qui remontait du plus profond de ses entrailles.

Elle le vit lancer ses crochets, tentait il de fuir? Cela était trop tard car le moindre mouvement risquait de lui faire rendre son dernier souffle plus rapidement que ce que la drow espérait. Les crochets revinrent en s'enfonçant dans la chair de Nedylene qui ne put s'empêcher de grimacer sous la douleur aiguë de l'acier qui déchirait sa peau. Elle était prisonnière de ces griffes, ne pouvant sans libérer dans l'immédiat. Thirit l'attira à elle pour lui déposer sur les lèvres un dernier baiser comme un adieu.

Elle le vit tomber au sol dans un fracas sourd, sa dague lui resta entre les mains et les crochets plantés dans son corps avec la pression exercée lors de sa chute lui déchira les côtes dans trois profondes blessures sur le flanc gauche. Elle le regarda gisant au sol et convulsant dans une mare de sang qui se formait sous son corps.

Blessée grièvement, elle se dirigea vers la mezzanine en se tenant les côtes. Elle chercha alors une chemise à enfiler dans les affaires du semi, elle s'empara ensuite du drap et redescendit pour le mettre sur le corps. Le blanc du drap devint rapidement rouge en buvant le liquide qui se répandait. Elle s'habilla avec beaucoup de difficultés, prit sa sacoche et partit sans prendre le temps de ramasser ses deux perce mailles envoyés par Thirit aux quatre coins de la pièce.

Il faisait à présent jour dehors, la drow n'avait pas le choix, elle devait partir à la recherche d'un médecin si elle ne voulait pas subir le même sort funeste que le semi. Sur le toit, elle eut du mal à se diriger et cela fut une véritable épreuve que d'en descendre.

Un bruit sourd se fit entendre. La drow venait de tomber alors qu'elle descendait du toit par une échelle. Allongée sur le dos, elle resta là se tenant les flanc et toussant. Du sang sortit au coin de ses lèvres. Le tissu de la chemise buvait le sang de la plaie. Lentement elle passa en position longitudinale afin de se relever sans faire trop d'effort. La ruelle était sombre mais elle ne pouvait y rester car elle était sans issue. Elle devait affronter la rue et ses passants. Longeant les murs, elle parcourut une cinquantaine de mètre avant de s'écrouler. La douleur était vive et lancinante, le sang coulait en abondance, s'il n'y avait pas eu cette chute elle aurait pu continuer de marcher mais là cela lui était impossible.

Les regards se posaient sur elle. Alors que sa vue se brouillait, elle demanda de l'aide aux passants.

S'il vous plait, ... aidez m...

Un bruit de métal se faisait entendre, ce cliquetis du fer se faisait se rapprochant. La garde arrivait. Si elle ne fuyait pas dans l'instant, elle serait tuée cela ne faisait aucun doute là dessus. Elle tenta de se relever mais les forces lui manquait, son sang se vidait petit à petit. La blessure n'était pas mortelle en soit mais cela l'affaiblissait beaucoup. Dans un dernier effort, elle se releva et fit quelques pas supplémentaires en direction de ce qui semblait être une forge car devant une enclume avec un marteau posé dessus, et des chevaux attendant bien tranquilement de se faire ferrer. Le bruit du martellement du fer chaud cacha son arrivée peut discrète. Elle détacha le bride d'un cheval avant de se hisser dessus péniblement. Elle le lança à plein galop dans les ruelles étroites du faubourg, manquant d'écraser les passants. Les habitants criaient.

A la garde! Oh voleur! Un drow!

La garde était à pied et quand elle arriva, Nedylene s'était déjà enfuie, cavalant à vive allure sur l'équidé. Sa blessure la faisait terriblement souffrir, sa vue se brouillait. Elle continuait à galoper en direction de la forêt, elle fuyait cette ville maudite à la recherche d'un endroit calme pour penser sa blessure. Elle était à présent bien loin de Diantra, se dirigeant vers le Nord.

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