Judith d'Aphel [ Comtesse d'Ydril ]

Nom/Prénom : Judith d'Aphel
Âge : 23 ans
Sexe : Fémiinin
Race : Humaine
Particularité : Aucune

Alignement : Neutre
Métier : Comtesse d'Ydril
Classe d'arme : Aucune

Équipement : Judith dispose de tout ce qui se trouve sur ses domaines. En plus de cela, elle jouit d'une garde-robe considérable, quoique assez réduite pour une dame de Sybrondil de son importance. Elle affectionne châles et chapeaux, qu'elle a en quantité.

Description physique : La jeune comtesse d'Ydril n'égale pas les belles dames de la cour royale. Frêle et pâle, elle aurait pu faire penser à une petite chose fragile si son visage était un peu moins fermé. Souvent affligé d'une expression neutre voire placide, le faciès de la noble, entouré d'une chevelure auburn souvent tenue, manque de beauté. Oh ! la comtesse jouit de la beauté du diable et des bénéfices d'un corps entretenu et ménagé, certes, mais elle n'a rien de la vraie beauté des princesses, la calme joliesse des reines ou le charme divin des duchesses. Venant excuser son apparence fragile, elle dispose d'une poitrine avantageuse et de hanche solide, qui offrira à son seigneur et maître des héritiers robustes.

S'inspirant beaucoup de son père, elle porte des vêtements riches, certes, mais dénués de couleurs criardes. C'est, pour elle, un moyen de se distinguer de la noblesse sybrondilienne, coquette voire gandine, pour laquelle elle a une indifférence mêlée d'envie et de crainte. Lorsqu'elle s'adonne à son loisir préféré, la volerie, elle se pare de costumes de veneurs, certes, mais arrangés par ses dames de compagnie, qui n'oublient pas de transformer ses habits masculins pour leur offrir une touche féminine.

Description mentale : Jeune fille de la noblesse aphellienne, la jeune comtesse d'Ydril est très attachée aux choses du culte et aux traditions. Cloîtrée dès son plus jeune âge dans un temple de Néera, elle y apprit les langues anciennes, la musique et la poésie ; élevée dans l'esprit des saintes écritures et le conservatisme que l'on peut trouver dans certains monastère, elle en garda un profond lien avec le religieux. Cependant, lors de son retour brutal dans la vie profane, lorsqu'elle était exhibée comme l'héritière d'Aphel et que la noblesse locale intriga pour l'épouser ou la renverser, elle perdit ses illusions et devint une femme de poigne. Régnant dans l'ombre, elle n'en restait pas moins une femme qui, sans pour autant envahir les activités masculines, jouait de son statut d'héritière puis de dame pour faire valoir ses intérêts et ses droits. Elle manque cruellement de morale, car elle sacrifia sur l'autel de la politique ce qu'elle croit être des fioritures, des joyaux inutiles que les précieux exhibent pour leur amour d'eux-mêmes.

Histoire : Allasten d'Aphel. Ce nom brilla, illustre, parmi les hommes de Sybrondil pendant des décennies. Guerrier redouté, gentilhomme révéré, ami d'Ifchêl et conseiller de la cour, le seigneur d'Aphel tenait la dragée haute aux barons et aux comtes. Homme réfléchi et intelligent, il était épris d'un profond désir de paix. La paix et la sécurité pour le bon peuple sybrondilien, notamment les Aphelliens, voilà ce qu'il désirait. Mais pour le seigneur, cette paix ne pouvait être maintenue qu'au prix d'une armée imposante. La paix des armes était la seule qui résisterait aux velléités du temps, des princes et de la Fortune. Accompagnant pendant des décennies le baron Ifchêl dans son inflation militaire, il dirigea avec rigueur et passion les armées de son suzerain, intendant et conseiller militaire de Son Excellence dans les pires moments comme dans les meilleurs. Le pays, alors, n'était pas si paisible. Ysari survivait mal à des passations de pouvoir aussi multiples que violentes, et Pharem, au nord-est, était le refuge des pendards et des brigands. Sybrondil demandait la protection avant de demander le pain.

Cette situation persista quelques dizaines d'années, allant se détériorant. Les troubles se calmaient au moins à l'est, les impôts pesaient sur les bourgeois, qui commençaient à se plaindre ; enfin, le roi Ifchêl dépérissait. Les légions n'avaient plus lieu d'être. Allasten, à la mort de son suzerain et au sacre du nouveau baron, s'adapta pourtant bien à cette nouvelle ère qui commençait, une ère où les épées n'avaient plus leur place. Courtisan délicat, homme du sérail efficace, il sut se ménager une place importante dans la nouvelle cour de Sybrondil. Manoeuvre politique ? Lassitude à l'égard du modèle d'Ifchêl ? On ne le saura jamais, car cinq ans après la remise du Scepte blanc à Erestor de Sybrondil, Allasten mourut d'une maladie fulgurante. On n'eut pas le temps de poser des questions sur cette mort étrange : la succession commençait à Aphel.

C'était donc quatre ans auparavant que commençait vraiment la vie de Judith d'Aphel, lorsqu'on l'extirpa de son cloître, où on la préservait des affres de la vie, la gorgeant de contemplations, de musiques et de litanies. Cruelle erreur de la part de son père, qui dut, à la mort de son fils unique, faire découvrir à sa fille les réalités de la noblesse, à elle, la dernière héritière du sang d'Allasten. Malheureusement, Allasten, trop occupé à sa propre survie au sein de la cour du baron, n'eut pas le temps de trouver un digne époux à sa fille, et lorsqu'il disparut, quelques mois après le retour de Judith, les grands seigneurs d'Aphel et des environs se jetèrent sur l'héritière.

Judith, otage, objet de tous les princes de la région, vécut dans la peur et la frustration. Convoitée pour ses terres, Judith le pion était sujette aux négociations, aux agressions, aux enlèvements. Elle fut mariée trois fois ; jamais plus de trois jours. Pendant quatre ans, les conflits autour de sa personne se succédaient, parfois meurtriers, toujours difficiles. Elle sacrifia toute sa dignité durant ses sombres jours, elle, la petite princesse sortie du temple et bercée de chansons courtoises. L'amour avait été foulé aux pieds, la confiance était devenue un luxe trop coûteux et l'honneur une notion dénuée de tout sens.

Profondément changée par cette période si difficile, elle comprit au prix de douloureuses expériences ce qui comptait, ce qui valait la peine et le sang. Se préserver, préserver sa race étaient ses premiers objectifs. Survivre, protéger sa maisonnée, Judith s'était promise d'y parvenir, comme son père s'était juré, des années durant (elle aurait dit des siècles !) d'offrir la sécurité à tout un peuple. Ô père ! ce père qui sut porter les peines de tout Sybrondil, alors qu'elle n'arrivait pas à offrir la quiétude à ses familiers les plus proches.

Il fallait un homme. Judith, malgré le clan qu'elle avait amassé autour d'elle (principalement des nobles fatigués des querelles et des vassaux fidèles à la famille d'Aphel), comprit qu'elle était vouée à devenir une femme mariée. Elle le serait, de gré ou de force, alors autant trouver le parti le plus acceptable, le plus fort. Les prétendants se succédaient sans répit, des petits seigneurs régnant sur une poignée de chevaliers, habitant une vieille tour ou gouvernant quelque bourg. Les grands seigneurs se faisaient de plus en plus audacieux, mais Judith tint bon, refusant d'accorder à un homme incapable de la protéger sa main et le fief de sa famille. Cependant, lorsque Kalgar de Systolie fut sacré comte d'Ydril, le choix fut évident, et après quelques semaines et plusieurs rencontres, la dame d'Aphel se maria avec le comte d'Ydril.

Bien que femme discrète, la comtesse devint une des conseillères du comte d'Ydril. Introduite dans le cercle privé de ce dernier, elle était aux faits des dernières affaires, et lorsque son seigneur et maître s'absentait, elle prenait en main la gestion des affaires comtales, comme toute bonne comtesse se le doit en cas de vacance du seigneur.


[J'ai l'autorisation de Kalgar de Systolie pour jouer sa douce. ^^]
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Comment trouves-tu le forum ? : Très bien.
Comment as-tu connu le forum ? : J'en ai parlé avec Kalgar.
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Je ne sais plus :/

Bonjour et bienvenue

Une petite chose sur ta fiche :
Rompre un mariage c'est très difficile dans la noblesse et je doute qu'elle ait pu être mariée et "divorcée" trois fois de suite Ca doit prendre plus de trois jours pour rompre un mariage. En général c'est l'homme qui répudie sa femme parce qu'elle ne lui donne pas d'enfants. Il faudrait que tu trouves des raison à ces rapides séparations.

Sais-tu ce que devient Kalgar ? Cela fait plusieurs mois que nous ne l'avons pas vu connecté... Ainsi , que devient le Comté ?

Ses différents maris ont été tués. Pour Kalgar, il y a longtemps que j'ai l'adresse de ce forum. Je sais qu'il travaillait pendant ces vacances puis allait se reposer je ne sais plus où. Je pense qu'il a laissé sa vie online le temps des grandes vacances, mais je ne peux jurer de rien.

Eh bien dans ce cas il faut que tu expliques comment fonctionne le comté durant son absence , ce que tu fais pour le tenir par exemple.

Voilà, j'ai ajouté un paragraphe où j'expliquais que la comtesse gérait les terres de son mari lors de ses absences. Cependant, si le joueur est absent irl, son personnage n'en est pas moins présent sur son domaine (enfin je pense ^^).

Je valide !

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon jeu !