Grand jour en Actellys, grand jour que le premier jour du royaume du Nord, nommé le royaume d'Homion, ce qui signifie en Ancien Actellyens Liberté, quoique la traduction plus Liberion, ou un mot à dérivé du premier. Mais le nom importe peu, tout du moins celui-là, car tous attendait de savoir qui était la fille d'Aranel. La rumeur ayant traversé les frontières, et le froid hiver. Le couronnement de ce rat fade de Rima, surnommé ici l'opportuniste, ayant réduit la plus part des Actellyens au bord de la mort. Personne n'avait oublié!
Mais la nouvelle de ce matin réveilla l'ardeur guérrière et salvatrice de tout un peuple. Aux doux cris de « Vive le Nord libre » ou encore « Sécession et Indépendance », et bien d'autres, le peuple comprenant alors qu'enfin, ENFIN, le nord se décider à réveiller les vieux contes d'indépendance, se souvenant de la lutte de Numil et d'Osmanel, se rappelant le rêve des pères de leurs pères, les enfants criait de joie, et les parents en pleurait.
La musique emplit Actellys, et tout les Pontriens et même les Tuliniens venait, en groupe de dizaine, et de centaines, montant sur la place de Numil, on y chantait, on y danser, et on parler de Vioron, de Rima et de autres Ducs, la moquerie étant autorisé avec les sarcasmes, et quel joie, Actellys était de milles couleurs et de milles farces. Oubliant toute entrave, toute règle, l'amour était là avec la fête, prémisse de la futur nuit qui éclairait le nord pendant milles ans.
Mais ne passons pas trop de temps sur ce sujet, pour aller au vif de l'événement, là ou on sacrait un roi, ici on sacrait une reine. Encore inconnu de son peuple, tous se massait devant le palais, sur le balcon, on verrait cette reine, et on l'acclamerait, avant de se rendre au temple de Tari pour la couronner.
C'est donc ainsi qu'apparut la reine, le soleil éclairant le balcon, où apparaissait Arkus et Crotal, les trois autres étaient derrière, apparemment tous avait reconnu la reine car elle allait apparaître devant les yeux de son peuple. Le silence s'établit, les musiciens s'arrêtèrent, et tous attendaient, le souffle coupé, aucun bruit ne venant perturbé la jeune damoiselle qui s'avançait d'un pas calme, elle paraissait sûr d'elle pourtant son cœur battait comme milles tambours de guerre. Elle portait une robe blanche, d'une pureté total, on voyait de loin des arabesques dessiné dessus, ses chaussures étaient faites en verre par les souffleurs de Tuliniac. Ses mains étaient posé le long de son corps avant de passer sur les rembarres du balcon, ses yeux bleu azur scrutés ses sujets, cherchant une tête connu, sa bouche restait neutre, et sa beauté éclairait Actellys. De ses cinquante années, elle en paraissait pourtant en faire plus, aux yeux d'un humain une fillette de douze ans. Pourtant de fillette elle n'avait rien ce jour là, changeait par ses futurs suivantes, elle tenait plus de la dame.
-Notre Baronne, et bientôt reine, Lilïanë, première du nom, fille de feu Aranel d'Actellys et d'Elina de Pontrac, une aube se lève, un espoir apparaît, Numilo Perak Lu'r Pine.
Suivant les mots d'Arkus, les colombes furent lâchés, s'envolant devant le balcon, les Lys blanc jeté dans la foule, les cris de joie poussés, les chants interdit furent chanté, ceux de la liberté, ceux du nord, ceux de Numil et de ses pairs, les chants d'Actellys. La foule était en extase, ainsi Aranel avait une fille, sa beauté rappelait à tous la femme de leur premier baron historique, rappelait la baronne Nolicia. Lilïanë, déjà appelait la Reine Lily, apportait avec sa grâce un espoir pour ses gens.
-Actellyens, Pontriens, Tuliniens, soyez tous bénis, car ce jour-ci est le jour de notre gloire, le jour de notre liberté, le jour d'un nouveau commencement pour nous tous.
Ainsi parla Lily Ière, récitant une phrase qu'elle avait appris le matin même, ne sachant pas trop ce qui était vrai ou pas, cachant sa timidité, et obéissant à son grand père et à celui qu'elle avait toujours cru être son père, elle était arrivé là ou elle était perdu, dans la plus haute sphère d'Actellys, à un titre jamais atteint, pourtant elle n'était pas heureuse, elle regrettait un temps ancien, mais accomplissait son devoir, encadrait et obéissant au Conseil de Régence.
La reine descendit du palais jusqu'à la cathédrale en carrosse, entouré d'Aranoriens, avec le conseil de Régence à ses cotés, le peuple suivait en continuant à chanter, chacun tenant un lys blanc dans ses mains. La ville était décoré de partout, fleurs, rubans, rien n'avait était omis, et devant la cathédrale, un tapis de soie rouge mené à l'intérieur, entouré de fleur toute blanche.
Ainsi Lilïanë entra dans la cathédrale, passant devant des statues d'anciens barons ou Héros de ce pays, passant devant Numil le fondateur, devant Osmanel le réformateur, et devant Aranel son père. Elle passait devant des tableaux représentant la bataille du Vantran en ère Gulsil, devant les feux de Pontrac, devant miles exploit de ce pays, fier de son identité, et rejetant toute soumission aux étrangers septentrionale.
Lily s'avança vers le fond de la salle, devant une immense tapisserie, devant elle, Arkus attendait, ce serait lui qui la couronnerait, le Doyen de la baronnie. Attendant que le peuple se tasse dans la cathédrale, et que le conseil encadre la reine, Lily tremblait légèrement, elle était perdu ne sachant pas trop que faire, elle avait appris les formulations à dire, et les gestes à faire, mais elle avait peur, elle croisa le regard de son père adoptif et retrouva son calme, tandis que sa mère, celle que la petite avait toujours cru être sa marraine se trouvait dans le conseil de régence, près de Crotal, à trembler de peur pour sa fille, devenant le symbole d'une révolte au sein du Grand royaume elfique.
-Bénis ce jour, Tari, bénis ce jour Kyria, car aujourd'hui, devant nous, accède au trône une nouvelle de tes enfants, protège là des ennemies, et fait d'elle une femme forte, fait d'elle notre reine à tous, fait d'elle la reine du Nord.
Le silence tomba doucement, enveloppant le peuple dans ses voiles de mystère.
-Lilïanë, Elina, Yterna, d'Actellys et de Pontrac, soit fier de ce que nous te remettons aujourd'hui, que ton cœur reste pur, et que tes actes soit glorieux, que ton nom soit célèbre, et ton règne honorifique. Prend le sceptre de Pontrac pour diriger cette ville, que tu n'oublie jamais que les Pontriens ont combattu pour notre installation, prend la bague de Tuliniac, et n'oublie pas que les Tuliniens ont œuvré pour notre grandeur, prend le Numilion symbole d'Actellys et de notre culture, défends le peuple contre ses ennemies, et n'oublie jamais qui ont fait de nous des elfes telles que nous le sommes.
La Ravienne fut glissé à son doigt (la bague ayant était rajusté aux siens), le Numilion glissé à son goût, le diamant venant embellirent sa robe blanche. Tandis que l'Yrick fut confié à sa main gauche, il ne manquait plus que la couronne. Cette dernière avait été forgé il y a peu, dans de l'or le plus pur, serti des joyaux les plus beaux du Nord, la couronne était la plus belle conçu par le Nord, la plus mystérieuse, et le plus fantastique, on y voyait des inscriptions illisible d'aussi loin, mais le tout rayonnait.
-Lilïanë accepte tu le trône du Nord, accepte tu de protéger ton peuple; accepte de diriger les tiens dans les temps durs et les temps doux, avec justice, ferveur, et amour?
-Je l'accepte, par les Cinq, je reconnaît l'étoile protectrice, je reconnaît le numilion, et je reconnaît les miens. Je jure sur ma vie de ne pas me dérober à mes fonctions, de ne pas oublier qui je suis, de ne pas oublier les justes et de punir les vils, Alrës, Opulsc Nuir'er Perts.
La salle répéta la dernière phrase, signifiant, Autour, Voit, Respire et Vie. La phrase de Numil lorsqu'il arriva ici, la phrase que tous répète à la fin de leur prière, la phrase de rêve et d'espoir.
-Soit reconnu par tous comme notre reine, soit reconnut par tous comme notre dirigeante, soit notre reine.
Arkus leva la couronne avant de la déposer sur la tête de la nouvelle reine d'Homion, sur le nouveau espoir de liberté de cette zone, la jeune reine se leva, et le peuple cria, chanta, pleura, le royaume du Nord était née, et le resterais.