Sirya Val'Henan [Timonier du Fossoyeur]

Nom/Prénom : Sirya Val'henan
Âge : 69 ans [25 ans apparent]
Sexe : Féminin
Race : Demi elfe
Particularité : Ambidextre

Alignement : Neutre
Métier :Timonier a bord du Fossoyeur [vu avec Ekaitz]/ Prêtresse d'Arcamenel
Classe d'arme : Corps à corps/ Magie

Équipement :

Sirya possède une dague au manche d'argent, cadeau de sa mère, sur la garde, gravé avec soin, une rose enlaçant un miroir, symbole d'Arcamenel. La lame est fine, simple, ornée d'une minuscule rose en sa pointe. Cette dague trouve une soeur parfaite en une rapière aux ornements identiques, si ce n'est le prénom de sa mère gravé en language elfique le long de la lame.

Description physique :

Belle, sensuelle, grâcieuse ? Certains de ses adjectifs pourraient lui convenir, mais ce qui frappe en premier lieu, c'est sa froideur apparente. La ligne de sa bouche, qui aurait put être ronde et langoureuse se pinçait de dureté. Son regard translucide dans lequel pourrait dormir mille et une promesses n'exprime rien de plus qu'un bleu glacial. Sa posture, droite et frondeuse, ou la courbe pleine de ses hanches, là est sa seule conssécion a la sensualité. Sa longue chevelure blonde voit ses vagues indomptées emprisonnées dans un lien de cuir grossier, dégageant ses oreilles dont elle ne conçoit aucune honte particulière. Son attitude entière ressemble a un roc inébranlable et si vous deviez vivre entourée d'hommes, vous sauriez pourquoi. Cela dit, cette impression contraste parfois avec sa façon de vêtir, parlez de provocation, elle vous rétorquera praticité. En effet, elle laisse vagabonder sans gêne aucune votre imagination en arbhorant des tenues aussi moulantes qu'une seconde peau, mais de dévoilant aucun carré de chair. Une opposition a elle toute seule, ne parvenant pas toujours a réprimer la sensualité qui s'échappe de ses gestes, toujours précis, calculé mais terriblement langoureux.

Description mentale :

Sirya est changeante par bien des côtés, mais il est une chose que nous ne pouvons ignorer et c'est sans conteste la distance qu'elle applique entre elle et les autres. Une ligne invisible néanmoins bien présente, une frontière que l'on ne franchit pas avec désinvolture et facilité. Sa confiance est un don qu'elle vous accorde avec dignité mais le parcours n'est pas sans embûches. Froide et sèche, elle le restera longtemps a vos yeux si vous ne savez percer au delà. Sa volonté est telle que parfois, même un mur serait friable a ses côtés. Mais derrière cette façade de glace demeure parfois l'éclat d'un regard enfantin qui s'émerveille devant les beautés d'Alëandir, un air rêveur qui se peint sur son visage, comme nostalgique. Ou alors un rire, léger et grave qui s'étirait jusqu'à ses yeux qui prenaient alors la couleur des mers du Sud là où le soleil les réchauffes. Mais ceci est une face cachée qui n'apparait que rarement. Outre cela, Sirya est doté d'un esprit analytique aigu et d'une organisation sans faille. De sa mère, elle a hérité un don certain pour le chant et le dessin, mais il sont rares les instants où elle gratifie l'équipage d'un chant mélodieux vantant les beautés sulfureuses d'Eris. Son trait sûr et infaillible lui a permet l'élaboration de carte et d'itinéraire précis de même, elle connait sur le bout des doigts la carte du ciel, enseignement de son père. Perdant rarement son sang froid, elle est une alliée de poids lors de combats ou d'abordage sauvage. Mais d'aucun dirait que cette femme sur sa tour d'ivoire pêchait par orgueil a ne vouloir se lier avec le commun des mortels.



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Histoire :

Peut on dire qu'Arcamenel soit vénéré a sa juste mesure au sein même du peuple sylvain ? Peut on affirmer sans mentir que nombre de ses adeptes fasse partit de la noble race ? Il est difficile de concevoir l'édification d'un temple au sein même du royaume de Kyrïa et pourtant, pourtant, il existe bel et bien, petit, caché entre les arbres millénaires de la forêt d'Anaëth. Modeste batiment mêlant harmoniquement l'art sylvain et la rudesse de l'homme dans sa confection. Il démontre a merveille ce que peu être le dieu de l'Amour. Bien que parfois loué avec ferveur, il reste tout de même onjet de méfiance pour le peuple éternel, lui si peu enclin aux élans du coeur. Mais on ne peut pas dire qu'Aracamenel n'existe pas sur les terres immortelles et il est idéalement représenté par sa Grande Prêtresse. Femme elfe a la douceur exemplaire, qui, sous l'éducation que lui prodigua ses propres parents, sut s'affranchir de la froideur qui animait les siens pour se jeter a corps perdu dans les bras d'un dieu honni par certain, adoré par d'autre. Luinil Val'Henan était donc son nom et le point de départ de notre histoire.

Luinil était une femme à l'âme douce mais a la volonté de fer, elle dirigeait avec efficacité et discrétion le temple dont elle avait la charge, veillant a ne pas heurter par trop d'éclat les autres religieux installés en Alëandir. Elle souriait parfois de voir des nobles venir la voir sous couvert de déguisement, qu'y avait il de honteux a désirer l'amour ? Mais ses lèvres demeuraient closes, sauf lorsque venait l'instant de chanter a la gloire d'Arcamenel. Agée de quatre siècle, Luinil avait trouvé un équilibre serein au sein de son peuple et attendait sagement le tour que lui jouerait son dieu. Et celui ci ne tarda pas, alliant l'improbable pour un temps seulement, car le dieu est égoïste et ce qu'il offre il le reprend parfois. Mais Luinil a toujours accepté son enseignement avec sérénité. Savait elle ce qui l'attendait ce jour où elle prépara son voyage au delà de ses terres ? Savait elle quel serait son destin ? Non bien sur, mais elle le sut alors même que son regard croisa celui d'un homme. Un humain, ephémère et changeant, fascinant par cette flamme qui l'animait. Que pensa-t-il lui en voyant cette elfe au port altier ? D'une beauté envoutante a son regard mortel ? Nul ne le dit, mais tous on été témoin d'une étrange parade amoureuse, d'une danse immémoriable qui n'avait pour seul maitre qu'un dieu prisonnier d'une ile. Le voyage qui la conduit aux abords de l'ile du Sanctuaire demeura en son coeur comme un diamant étincellant, même si elle savait parfaitement que jamais sa vie ne serait liée a celle d'un mortel. Le séparer de la mer ou quitter son dieu étaient des actes qu'ils ne pouvaient consentir sans s'étioler l'un comme l'autre. Aussi la séparation était inévitable, irrémédiable et ils l'acceptèrent avec une étrange résignation. Seulement, Luinil ne revint pas seule de son voyage et elle acceuillit cet être qui grandissait en son sein avec une joie éclatante. La vie était précieuse, quelquelle soit. Au fil des saisons, le ventre de la Grande Prêtresse s'arrondissait, aussi surement que son teint s'épanouissait faisant d'elle, durant un temps, la plus belle femme d'Anaëth.

La petite Sirya vit le jour alors même que se déroulait au temple une fête en l'honneur d'Arcamenel. Certains y virent une bénédiction, d'autre au contraire, une malediction, mais la Grande Prêtresse bénit ce jour comme étant l'un des plus beau de sa vie. Elle avait connu l'amour et cet amour lui donnait un trésor a chérir. La vie avait été généreuse avec elle. La maternité ne déchargea pas Luinil de ses devoirs divins, seulement, ils étaient désormais fait en compagnie d'un bébé qui parfois, cassait l'harmonie d'un chant par un cri strident. Nul doute possible, la petite fille avait hérité de l'organe vocal de sa mère, chuchotaitons en sourient dans l'ombre. Bien que vivant en marge de la société d'Alëandir, Luinil et sa fille n'en était pas moins acceptées, même si la jeune femme pouvait parfois sentir une légère méfiance émaner des siens a l'égard de sa fille. Sirya grandit dans une armosphère de chaleur divine et de froideur elfique mais elle n'en conçu pas de rancoeur particulière, si ce n'est une méfiance naturelle qui rendait ses relations avec les autres enfants laborieuses. Enfant trop sérieuse pour son âge, elle avait vite apprit a ne pas s'attacher durablement car un jour ou l'autre son sang humain était pointé du doigt. Lorsqu'elle eut atteint l'âge de 12 ans, sa mère l'initia aux cultes d'Arcamenel et Sirya apprenait vite les rouages divins aux côtés de sa mère, mais ce n'était pas encore suffisant pour rassasié la curiosité de la jeune enfant. Chaque jour, elle demandait un peu plus, revelant par là son ascendance et sa mère la regardait en souriant. Vers l'âge de 15 ans, du moins, est ce là l'âge que lui donnerait un homme, Luinil lui trouva un maitre d'arme parmi les guerriers d'Alëandir, bien que réticente a l'idée que sa fille puisse un jour manier la mort, elle ne pouvait pas résister a l'insistance dont celle ci faisait preuve. A partir de ce jour, l'enseignement de la jeune semi elfe fut double et elle se revela douée dans l'un comme dans l'autre. Douée oui, mais elle savait qu'elle n'atteindrait jamais l'excellence des elfes, handicapée par son côté humain, mais qu'importe, cela ne l'empechait pas de tenter.

Ainsi, elle continua a vivre et a grandir en Alëandir durant encore 20 ans. Vingt longues années qui l'a marquèrent a peine, glissant sur son visage mais modelant son corps. Désormais, nul ne pouvait mettre en doute sa ressemblance avec sa mère, car de Luinil, elle avait tout, tout sauf les yeux. Deux joyaux saphir qui rapellaient a sa mère des instants hors du temps. Sirya avait hérité de son père son prénom et un regard azur des plus pur...Elle avait 47 ans, s'était vue investie de la prêtrise, maniait ses lames avec agilité, a défaut de force brute mais il restait tout de même au fond de son coeur une zone d'ombre, un voile qui ne s'était pas levé. Sa mère l'aimait, son dieu l'aimait, mais elle n'était pas satisfaite, pas encore. Elle avait des questions et seule sa mère en possédait les réponses. Durant son enfance, Sirya avait grandit en notant les différences qu'il existait entre elle et les autres enfants. Sa croissance plus rapide, sa maladresse, ou même les élans irréfléchit qui avait bercé sa jeunesse, autant de points qui marquèrent se qu'elle était et surtout ce qu'elle n'était pas. Luinil ne lui avait jamais caché ses origines, elle lui avait apprit a en être fière malgré tout, mais aujourd'hui, Sirya voulait savoir.

Salino Ertyk.

Un nom murmuré avec un sourire nostalgique par sa mère, un air qui lui prouva si cela avait dût, qu'elle n'était pas née d'une erreur. Luiniel l'a mise en garde tout de même, Salino était un humain, un être sur qui le temps trace ses marques, peut être même était il mort, peut être était il mourrant, oui peut être, mais cela n'arrêta pas Sirya et ce fut un matin d'été qui vit son départ. Elle jeta dans son sac ses affaires, sa robe de cérémonie, ses armes de facture elfique et sa mère lui offrit un cheval fort et résistant, capable de traverser les terres sans difficultés. A sa ceinture, une bourse garnie et sur sa joue un baiser éternel. Dire qu'elle eut des remords ou des regrets était peut être un peu fort, mais elle savait sans nul doute qu'elle ne reviendra pas de ci tôt en terres elfes.

Son voyage dura plus d'un mois avant qu'elle n'atteigne Ydril et son port. Elle découvrait en chemin le monde des hommes, ses dangers comme ses merveilles et une part d'elle lui disait qu'elle appartenait a ce monde. Oh, elle n'oublierait jamais Alëandir, et y reviendrait souvent, c'était une promesse faite a sa mère, mais son être vibrait avec l'univers ephémère des hommes. Sirya pouvait être naïve du monde humain, elle n'en restait pas moins sur ses gardes. Elle fut courtisée, faillit même s'y laisser prendre, elle fut agressée, risquant son corps et sa vie, découvrit la fraternité qui pouvait unir deux personnes, mais là n'était pas le but de son voyage non. Lorsqu'elle atteignit enfin Ydril, elle entreprit ses recherches, arpentant les docks jusqu'à ce qu'on lui apprenne où se trouvait son père. Il était vivant, du moins l'était encore, mais se faisait bien vieillissant, elle n'avait donc plus de temps a perdre. Elle négocia une place a bord d'un navire, sans savoir qu'elle y reviendrait un jour et qu'il serait pour elle comme un second foyer et vogua a traver Eris jusqu'à l'ile de Meca.

Là, son labeur se compliqua, pourquoi ? Elle ne le sut que plus tard, lorsqu'enfin, on lui permet d'approcher Salino Ertyk. C'était un vieillard maintenant, bien loin de l'homme fort et jeune qui avait séduit sa mère autrefois, mais elle reconnu l'étincelle qui brillait dans ses yeux, car elle possédait la même. Quand a elle, sa ressemblance avec Luinil était si frappante, qu'il ne douta jamais de sa filliation.

Si les début furent laborieux, craintifs et méfiants, ils se réchauffèrent rapidement. A travers Salino, Sirya découvrit la mer et ses secrets, ses merveilles aussi. Salino lui apprit tout ce qu'il savait, communiquant sa passion pour Eris a sa fille. Il n'avait plus longtemps a vivre et il le savait, la mort se rapprochait de jour en jour alors qu'elle épargnerait sa fille durant encore des siècles. Il l'introduisit auprès de la MM, corporation crainte et en même temps respectée, amoureuse de la liberté, ne regardant pas la race de ses membres. Sirya découvrit autre chose, quelque chose qu'elle aima sans se poser de question, même si elle n'entra pas dans la MM, elle la cotoyait de manière fugace de par son père, Capitaine a la retraite. Néera accorda a Salino un sursis de 15 ans auprès de Sirya, peu à peu, elle l'avait remplacé dans ses taches, dessinant pour lui, remplaçant sa main qui devenait malhabile et tremblante. Il était dorénavant courant de croiser le veil homme avec sa fille, si jeune et fraiche a ses côtés et lorsqu'il mourru, Sirya savait que son chemin était tout tracé.

Profitant de la réputation de son père, de son nom que pourtant, elle ne portait pas pour se faire embaucher sur le Fossoyeur. Croire que cela fut aussi facile est vérité, mais il lui fallait désormais faire ses preuves si elle voulait être acceptée en tant que Timonier et non comme une femme cherchant le grand frisson en fricottant avec les marins. Elle menaça, lança quelques coups de poings et même, estropia pour enfin être prise au sérieux. De Haize Sepiida, elle avait respect et écoute et c'était tout ce qu'elle demandait. Il lui fallut a peine un mois pour s'affirmer en tant que Timonier et non paire de seins, et encore un de plus pour que l'on cesse de tenter de la séduire.


Aujourd'hui, elle reste fidèle a l'équipage et embrasse avec eux cette esprit de liberté qui l'envahit lorsqu'elle navigue, cela aurait pu duré longtemps si le Capitaine n'avait pas disparu, plongeant la MM et le Fossoyeur dans l'indécision. Mais chaque homme est remplaçable et Haize le fut a son tour par Bélair, une forte tête qui aboyait beaucoup mais qui la laissait en général tranquille, mais elle se demandait tout de même...Qu'allait devenir le Fossoyeur ?

Qu'il est lassant de... n'avoir RIEN à dire !



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