Aux rumeurs du fossoyeur | RP Sickert

8ème jour, 1ennéade, Barkios, 11ème cycle, an 9

La taverne du "Pirate givré" était encore ouverte comme à son habitude. Positionnée sur les quais de Meca, elle se donnait un très bonne endroit pour touts pirates prêt à larguer ou à  lâcher l'ancre. Nombreux pirates festoyaient leur départ en cette soirée de Barkios, les pirates les plus connus étaient présents, tous prêt à vider le Rhum de la taverne, prêtre à se défendre convenablement face, avec des tonneaux de Rhum, à toute cette pègre. Dans toute cette foule, on y reconnaissait des trognes de vieux loups-de-mer, Zurgo le Briselame, Jean Froidsac, Vincent Serein. Touts ces noms qui firent résonner d'écho le bar comme la vie de Meca. Chacun à leur manière, Mais ces personnes sont que trop peu importantes pour en parler, Notre histoire se tourne vers un homme imposant. A en juger, il mesure bien un mètre quatre vingt, peut-être. Il sentait la mer à plein nez, cet homme avait du vécu sur un rafiot malgré son jeune âge. Un cache-oeil vert pour cacher un drame, celui d'avoir été attaqué par des ennemis, de cruels et sanguinaires enfoirés. Une choppe de Rhum à la main, afin d'éponger sa soif d'aventure et d'action.

« Myran ! Comme je suis ravis de te voir ! Alors, tu as réussi à trouver ce que tu cherchais à Thaar ? » Lui dit un homme assez âgé, grâce à lui, nous pouvons en déduire que cette personne que l'on regardait depuis tout ce temps dans cette horde de saoul, s'appelle Myran.

« Malheureusement, non, Sasha, à vrai dire… Ce vieil homme est aussi dure à trouver qu'une puterelle vierge … Mais j'en demeure pas, je suis sûr que les cinq écouteront mon appel et que cette fois, ils me mettront sur la bonne voie, elle le mérite. » Répondit Myran en se tournant pour faire dos au comptoir.

Cet homme dont parlé Myran était certainement l'archimage Nakor, établi non-loin de Naelis. Ce chercheur d'âme est à sa recherche pour celle qu'il aime et qu'il chérie, mage de terre, elle s'était mise en quête d'un havre de paix afin d'étudier cette art éternelle qu'est la magie. Se promettant à elle, notre amoureux se mit en quête de le retrouver afin de pouvoir faire plaisir à sa belle, malheureusement, ce ne fut pas chose facile vu le temps d'arrêt qu'il avait à Thaar. Myran était le capitaine du « William », il avait à son bord une quarantaine d'hommes, beaucoup d'entre eux le respectait par le courage et la confiance qu'accorder le capitaine. Ce loup-de-mer était un véritable fervent des cinq, les dieux existaient, c'était prouvé, il fallait aimer et chérir ce que ces êtres avaient crées.

« Voyez-vous, je trouve que ce monde est véritablement fascinant, les cinq ont travaillés sur un aspect qui dépasse l'entendement. Dit Myran à Sasha. C'est sûr que je m'avise surtout d'admirer la création d'Eris, à la fois océan et divinité, ce qui est tout-à-fait normal comme je suis un loup-de-mer. Ils ont fait en sorte que les multiples êtres qui vivent sur cette terre soit en harmonie. Enfin, je me dois de rencontrer quelqu'un mon ami, je vous prie de m'excuser il ne devrait plus tarder. »

Myran avait mandé une personne, une personne dont Sepiida connaissait bien, Belair, qui était autrefois son second, malheureusement avec l'attaque du « Fo » et  de la marine marchande. Le capitaine du « Fo » finit par être laisser pour mort, personne n'en connaît la triste vérité, ce meurtre reste en réalité un on-dit et il est temps de mettre main basse sur cet acte, savoir si cela était vrai ou faux. Notre capitaine savait que Belair viendrait à la taverne, il se devait de le rencontrer, c'était assez crucial pour lui.

BELAIR (PNJ)

Qu’est-c'quy veut ?
J’sais pas.
Pourquoi tu y vas ?
Pour savoir c’quy veut.
Tout seul ?
Tu veux tu v'nir ?
Non.
Non.

Belair n’est pas le plus grand des pirates, mais assurément, il est massif. Et étonnamment, il n’a même pas besoin de toussoter ou de pousser les gens pour passer. On s’écarte sur son chemin. Pas parce qu’on le respecte particulièrement, mais surtout parce que personne ne veut être bousculé par Belair. On y a jadis laissé trop de dents, trop d’ecchymoses, trop d’os fracturés. On perd trop de sang quand on se fait bousculer par Belair. Parce que Belair ne se fait bousculer qu’une seule fois et il ne laisse la chance à personne de le bousculer une seconde fois. De plus, depuis dix ans, on l'évite soigneusement, et c'est très bien comme ça.

Bélair entre à l'intérieur du Pirate Givré l'air de passe inaperçu. Mais rarement, il passe inaperçu. Tout le monde connaît Bélair. On le craint comme on le respecte. Mais tout le monde préfère faire avant de ne pas le remarquer, au cas où celui que lui remarquerait soit quelqu'un qui ne veut pas se faire remarquer de lui. Trop de gens ont des dettes envers lui. Des dettes qu'il ne réclame jamais, mais qu'on espère quand même qu'elles ne soient jamais réclamées. Il jette un coup d'oeil autour de lui et pose les yeux sur sa cible. Indéchiffrable, son air mauvais habituel sur le visage, beaucoup moins agréable que par le passé, notons-le, il se dirige vers la table déjà occupée et se laisse tomber sur la chaise.

Qu'est-ce que tu veux ?

Sans violence, mais sans aucune trace de délicatesse. Bélair n'a aucune délicatesse. Mais de toute évidence, il n'a pas très envie d'être là. Pourquoi est-il venu alors ? Pour savoir ce quil veut. Par pure curiosité. Qu'est ce qu'il veut le p’tit gars ? A moins que ce soit une demande ? Les vautours du Petit Fo ont, leur sobriquet le dit, la réputation d’être des charognards et de récupérer ce que les autre laissent derrière. Pas que les pirates de Meca soient particulièrement difficile sur la nature d'un butin, mais les vautours récupérait tout. Du butin conventionnel aux carcasses de navires abîmés, il s'emparaient de tout.