Retrouver son Roi... Vite! [Qui veut]

Leland Gaunt était dans le château depuis le début. Tout avais été prévu dans les moindres détails. Le Roi et sa famille avait fuient. Le bataille avait été livrée dans les rue de la ville. Et cette dernière était à présent livrée aux flammes. Les traîtres étaient partit, mais un certain nombres d'acharnés continuaient à se battre dans les rues. La villle étai gouvernée par le chaos et les flammes n'allaient pas tarder à s'attaquer au château lui-même. Dans les rues ont pouvait certainement voir déambuler quelques pauvres âmes qui avaient subit la bataille. Des personnes qui n'avaient rien à voir avec les querelles des nobles. De braves personnes qui, toute l'année, travaillaient pour que les nobles puissent manger en suffisance aors qu'eaux-même mourraient de fin. De temps à autres, des bruits de combats devaient s'élever dans les rues.

Il fallait partir. Vite. Le château n'allait certainement pas tarder à être touché par les flammes. Et alors, il n'y aurait plus grand chose à faire. Il ne resterait plus qu'à s'en aller retrouver le Roi. Il aurait besoin des conseilles de sont Chancelier. Il faudrait trouver le moyen de châtier les traîtres et de se montrer miséricordieux à la fois. Il faudrait tout de même être capable de mater cette rébellion et de rappeller qui était le maître dans se pays. L'attaque de la cité royale était une borne à ne pas dépasser. Et pour le coup, elle l'était et de loin. Avant de partir, avant de quitter le château où il était né, où il avait grandit, où il avait apprit les métier des armes, puis celui de conseiller, il devait tout de même se rendre dans les hauts lieux du gouvernements. Paut-être trouverait-il quelques documents qui pourraient encore être utile au souverain.

Il se dirigea tout d'abord vers la salle du trône, d'un pas rapide et déterminé. le pas d'un militaire. Le pas d'un homme qui ne se laisserai pas faire s'il devait affronter un hommes dans les murs du château. DAns la salle du Trône, il ne trouva rien de plus que quelques réclamations de la populace. Rien qui puisse être d'une grande utilité au souverain une fois qu'il l'aurai rejoint. Il se dirigea ensuite vers les appartements royaux. DAns la chambre du Roi, il y avait quelques dossiers. Il ne se permit en aucun cas de regarder de quoi il s'agissait, mais il les prit tous. Peut être seraient il utiles par la suite. Puis, il sortit du palais.

Il traversa la cours. il s'arrêta à l'armurerie. il prit ses deux épées courtes, qu'il rangea dans son dos, comme d'habitude. puis il attrappa son Estramençon qu'il passa à sa taille. il passa une armure légère et cette fois-ci, sortit définitivement du palais. Il passa le pont levis. et se retrourna juste à temps pour voir les premières flammes lêcher les murs du château. Il resta là un long moment, n'en croyant pas ses yeux.

[j'éspère avoir bien saisit l'histoire... si jamais n'ésitez pas à me le dire.]

Les insurgés se déversaient depuis les alentours de Diantra dans la ville en flots quasi ininterrompu, baignant la capitale humaine d’effluves de viols, de rapines, de violences, de sang et de cruauté. Le Lys d’Or tenait sa position, semblable à un phare doré qui subissait les affres d’une tempête vociférante, faite de lames et de boucliers. L’étendard du Lys claquait au-dessus de la mêlée farouche, symbolisant le fol espoir d’une victoire sur les rebelles. Au côté de celui-ci, Keshem pourfendit un nouvel adversaire de sa hallebarde, alors que les assaillants semblaient reculer quelques instants, donnant quelques instants de répit bienvenu à la Garde Royale. Les loyalistes blessaient furent tous acheminés vers la cour intérieure du château, où les herboristes et les mages s’attelaient à panser les blessures, alors que le colosse ôtait son heaume pour pouvoir reprendre son souffle.

Ses yeux dépareillés observait les pavés rougis du sang des Humains, rebelles ou fidèles, se mêlant dans la même teinte carmin et poisseuse. Diantra la Belle, Diantra l’Indomptable, Diantra l’Imprenable … Tous les surnoms du monde étaient dérisoires face au spectacle qui s’offrait aux yeux dépareillés du chevalier. Des pans entiers de la ville brulaient et les cris de femmes se faisant violer par plusieurs soudards résonnaient jusqu’aux hautes tours du château. Les rebelles revinrent à l’assaut, innombrables, et le colosse remit son heaume juste à temps avant de voir une flèche ricocher sur son sommet … Ouf … Les ordres fusèrent dans les rangs, déjà étrillés, des chevaliers et le Lys se replia petit à petit vers la cour, conscient du massacre qu’il pouvait subir. Les insurgés chargeaient en beuglant des cris de guerres et des insultes, alors que les combats reprenaient de plus bel. Keshem avait céder sa place en première ligne, dans l’ordre et la discipline, et marquait l’arrière garde alors que chaque rang prenait la place du précédent. Toujours un chouïa distrait, le colosse laissa son regard vagabonder sur ses arrières, voyant un homme, encombrés de dossiers traversaient la cour, presque serienement.

Mais … Qu’est-ce qui fout c’ui-là ?!

Il s’éloigna un instant du rang, pour héler l’imprudent.

Hey ! … Messire ! Restez pas là ! Oh ! Hey ! Là-bas !

Il s’approcha de l’homme qui semblait le regarder bizarrement … Par les Cinq, le Chancelier !!

Qu’est-ce que vous faites, là ? … Vous avez pas évacuer le château avec le Roi ?

Alors que Leland regardait le château avec une mélancolie croisante, il fût interompu dans ses souvenirs pas une voix qui le hêllait. Le ton, s'il avait grandit dans une famille de la noblesse et avait été prédestiné au poste de Chancelier, l'aurait choqué. Mais par chance pour le soldat qui s'adressait à lui, il était issu du peuple et ne s'offusquait pas de si peu.
C'était un soldat du Lys. Un déffenseur du château... Un homme d'honneur en somme. Il le laissa donc s'approcher, lui permettant de voir à qui il s'adressait. Une fois que le soldat fût assez proche pour le reconnaître, il lui demanda se qu'il faisait là. Il semblait, à juste titre d'ailleurs, se demander pourquoi Leland n'avait pas fuit avec le Roi. Il était tout de même le Chancelier...

Leland lui sourit tristement. Lui adressant un regard empreint de tristesse et d'incompréhenssion. Puis, il tourna à nouveau son regard vers le château, et les soldats du Lys qui en protégeaient l'accès.

C'est du beau travail, soldat. Quoiqu'un brin superflu il me semble. Si vous parvenez à les empêcher d'entrer, se sera les flammes qui auront raison des murs. J'admire votre travail.

Puis, il poursuivit.

Non, je ne suis pas partit avec le Roi. Je suis resté pour sauver se qui pouvait l'être. J'ai avec un certain nombre de documents qui pourront peut-être lui être utiles.

Puis, laissant son instinct de militaire reprendre complètement le dessus, il regarda le soldat droit dans les yeux, comme le fait un supérieur face ä un subalterne. mais sans que l'autre ne puisse se sentir dénigré dans son estime.

Où en est la situation, soldat?

Keshem se tenait devant le Chancelier, qui observait avec un certain soulagement le grand chevalier qui lui faisait face. Lerr écouta l’homme, légèrement amer, qui encourageait les chevaliers du Lys avec des mots bien défaitistes ?

C'est du beau travail, soldat. Quoiqu'un brin superflu il me semble. Si vous parvenez à les empêcher d'entrer, se sera les flammes qui auront raison des murs. J'admire votre travail.

Le colosse observa l’homme grisonnant derrière la visière de son casque et ne put s’empêcher de faire une remarque, bien qu’insolente et légèrement déplacée.

Superflu ? … A qui devez-vous votre survie à l’heure actuelle, Messire ?

Le « Messire » qui veut que cette phrase ne soit pas pris pour de la provocation. Pourtant, pas d’attitude provocante derrière cette phrase, juste un petit rappel du devoir du Lys, être l’ultime rempart défensif, comme l’avait voulu Charles de Hautval, disparu depuis bien longtemps maintenant. Le Chancelier Gaunt poursuivit, sans vraiment tenir compte de l’objection a demi silencieuse du chevalier.

Non, je ne suis pas parti avec le Roi. Je suis resté pour sauver se qui pouvait l'être. J'ai avec un certain nombre de documents qui pourront peut-être lui être utiles.

Keshem fit un petit signe de la tête, comprenant que le Chancelier défendait le Roi, sa famille et Diantra à sa manière, sans armes, certes mais avec efficacité. La paperasse qui débordait des bras du Chancelier devait être des informations importantes qui ne devaient pas tomber sous la main des séditieux. Le conseiller du Roi poursuivit

Où en est la situation, soldat?

Comme pour lui répondre, une note cuivrée résonna alors que les pairs de Lerr continuaient de reculer, cédant du terrain devant les coups implacables des félons. La retraite ? … Non, dans le Lys d’Or, on appelait ça un repli stratégique. Le résultat était sensiblement le même, le château serait bientôt le théâtre de carnage, comme partout ailleurs dans la ville. Le chevalier observa ses frères d’armes se débandaient lentement et il s’apprêta à rejoindre la curée, bien que son devoir consistait à mettre le Chancelier à l’abri. Il n’était pas fait pour réfléchir et résoudre des dilemmes, ce n’est plus un secret. Il posa une main sur l’épaule de Gaunt et l’emmena rapidement vers le château, en jettant de petits coups d’œil en arrière, inquiet de voir les premiers insurgés versaient leurs sangs dans la cour du château de Diantra. Il répondit seulement à son interlocuteur.

La situation est désespérée, Chancelier … Il faut vous évacuer … Suivez moi et faites vite !

Le ton était un peu anxieux, il fallait l’évacuer, oui … Mais comment faire ? L’ancien bûcheron se maudit d’avoir été distrait lors de l’apprentissage des entrées des passages secrets. Il avait trouvé ça long et peu utile, et pourtant … Comment aurait-il pu penser que Diantra serait en proie à une attaque ? Grand nigaud ! Le fracas du métal rencontrant le métal bourdonnait de plus en plus dans la cour, alors que le duo gagnait la « Salle des Miroirs ». Bon, maintenant, il fallait trouver quel miroir dissimulé le chemin de la liberté, et le colosse, qui avait ôté son casque pendant la course, observait les reflets en se grattant la tête. Il inspecta les dorures qui les entouraient, cherchant le « levier » des portes de la sécurité, puis s’adressa sans chercher ses mots à son compère.

Messire, si vous voulez vivre … Aidez-moi à trouver ce fichu bouton !!

Voilà qui lui apprendrait à écouter ! Le grand chevalier observait chaque dorures qui entourées les grands miroirs, cherchant l’ouverture du passage dissimulé sans vraiment de succès. Le chancelier semblait plus à l’aise et traversa la pièce d’un pas alerte en tentant de rassurer Lerr.

Reprenez vous soldat! Je ne suis pas le plus important de vos soucis pour l'heure.

D’un geste vif, Gaunt tira sur le petit bouton dissimulé dans l’œil d’un lion qui trônait triomphalement au dessus des glaces. Un clic, puis un bruit de frottement précédèrent l’ouverture du passage. Le chancelier s’engouffra dans le passage et se tourna vers Keshem, qui hésitait un petit moment entre escorter le personnage ou défendre le château auprès de ses frères.

Voulez vous m'accompagner, Soldat? Il ne s'agirait pas de trahison, c'est pour me proteger que vous partiriez et je n'aurait pas de mal à le faire comprendre au roi.

Le colosse observa Leland, tentant de trouver les mots pour décliner son invitation poliment. Son devoir était de défendre le château, et il le défendrait jusqu’au bout, comme un chevalier du Lys se devait de le faire. Les éclats de voix et les tintements métalliques s’approchaient dangereusement et Lerr s’adressa au chancelier.

Faites vite Chancelier. Le temps pre …

La parole fut coupée nette par un carreau venant se ficher dans l’épaule du géant, lui arrachant un grognement. Le maudit projectile avait trouvé une faille entre les plaques d’armure qui couvrait l’ancien bûcheron. Il poussa légèrement le chancelier plus avant et se jetta sur le lion permettant de sceller l’entrée du passage sombre. Il déclara au chancelier avant que la porte ne se ferme

Hâtez vous, Monseigneur ! Gagnez Erac et retrouvez le Roi !

Il s’affessa alors en soufflant, laissant la douleur l’envahir lentement. Il tenta de se rattraper aux moulures mais ne fit qu’emporter un grand miroir avec lui et s’écroula sur le sol frais, alors que du sang suintait depuis l’armure. La grande glace se brisa en rencontrant le corps du colosse qui fut assommé sur le coup. Il resta allongé, inconscient, alors que le Lys se faisait massacrer en prenant son rôle de dernier rempart trop à cœur.