Un Murmure porté par les flots [Hellyor]

Sujet: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mar 20 Oct 2009 - 16:20

Attention à partir de la 3ème page, sujet a tendance érotique. Ame prude, s'abstenir.

L'hiver, morte saison, régnait toujours en maître attendant d'être chassé par le printemps qui tardait à montrer ses douceurs. La neige avait tout recouvert sur son passage mais les quelques rayons de soleil qui transperçaient les nuages arrivaient à peine à faire fondre cette masse blanche. Tout était mort, tout était stérile, les marais étaient gelés, une couche épaisse de glace emprisonnait l'eau nauséabonde de ce triste lieu.
Sabbryn se préparait à quitter Abyssea, elle avait pour mission de porter la parole de Chaos en dehors de ces terres putrides. C'est donc avec ce froid glacial que derrière elle se dessinait dans la brume, la vision vaporeuse et floue de la cité. Elle espérait être à la hauteur de cette lourde tache, ramenant avec elle soit des futurs enfants, soit des proies pour étancher la soif de son dieu.

Sabbryn avait marché pendant près de deux semaines à travers les terres stériles pour enfin se retrouver nez à nez avec la mer, dix huit longs jours à marcher, à souffrir. Ses pieds nus avaient subit la dureté du sol, les gelures du froid mais elle n'avait pas encore fini son voyage, elle le sentait au plus profond d'elle. Elle ne s'arrêterait que lorsqu'elle sentirait au plus profond de son être, de son âme qu'elle était au bon endroit. Ses pas étaient guidés comme quand elle se retrouva face à Abyssea.
Quelque chose l'appelait derrière cette vaste étendue d'eau, il fallait qu'elle traverse. Comme un signe de la providence, son regard se porta sur une barque bâchée d'un épais lin comme pour préserver l'embarcation des intempéries hivernales. Elle s'avança alors vers ce signe qui avait été mis sur sa route. La jeune semi poussa la barque sur les galets pour la mettre à l'eau, se blessant un peu plus en glissant sur la vase et se coupant avec les morceaux de coquillages cassés qui s'étaient glissés entre les épais cailloux.

Sabbryn ne connaissait rien à la navigation, cela aurait put être des plus dangereux que de prendre le large seule risquant de mourir sous les flots en cas de tempête. Le voyage maritime se passa sans aucune encombre, rien, pas un remous, le vent soufflait simplement une légère brise poussant la barque sur l'immense étendue d'eau qui se trouvait à perte de vue. Par moment, des nageoires caudales se faisaient voir à la surface offrant un ballet aquatique à cette spectatrice qui ne s'émut pas devant ce spectacle qui pourtant en aurait émerveillé plus d'un.
La nuit tomba, la fatigue enveloppa la jeune semi qui s'assoupit tirant simplement sur elle, la bâche de lin pour se couvrir, elle se laissa porter sur les flots. Chaos guiderait cette embarcation pour qu'elle arrive à bon port. Deux jours passèrent quand enfin la terre se dessinait au loin, se rapprochant de cette terre bénite ou maudite, les courants maritimes poussaient la barque sur les flots. Le ciel se faisait plus gris, plus lourd annonçant une tempête à venir.

Alors qu'il commençait à choir quelques gouttes fines d'une pluie diluvienne, la barque heurta le sable avec violence. Elle était enfin arrivée sur ce qui sembla être une île. Elle descendit sans prendre la précaution de vérifier qu'elle était bel et bien sur le rivage car en réalité elle avait heurté un banc de sable. Seul le bas de sa robe trempait dans l'eau saline et fraiche. Le fond de l'air était plutôt doux, le printemps avait enfin dénié montrer le bout de son nez mais la tempête elle aussi arrivait à grands pas. Le rivage n'était plus qu'à deux mètres, n'arrivant pas à pousser la barque, Sabbryn se lança dans l'eau pour parcourir cette courte distance. Doucement le sol dévalait sous ses pieds, et elle se retrouva avec l'eau jusqu'au niveau de la poitrine. Continuant à avancer, elle arriva enfin sur la berge, trempée des pieds à la tête mais saine et sauve.

Un peu plus au loin se dessinait une cabane, la pluie s'intensifia. Le froid, la fatigue et la faim poussèrent la semi à se diriger vers cette cabane le temps de se reposer, se réchauffer et attendre que la pluie passe. Ouvrant la porte en grand, le vent s'engouffra faisant bouger les filets étendus sur un crochet. Elle n'avait pas prit la peine de frapper ni de vérifier que personne ne se trouva dans la cabane. Un bruit de respiration se fit entendre derrière elle, ce n'était pas un animal mais une respiration humaine. Quand elle se retourna, elle fit un semi elfe, debout qui la fixait. Ses yeux brillants dans la pénombre lui firent peur, elle eut un mouvement de recul se coinçant un pied dans un filet de pêche qui jonchait le sol, faisant de Sabbryn une prisonnière qui se retrouva coincée entre une table et cette personne inconnue. Elle le fixait sans jamais baisser le regard, attendant un geste ou une parole de sa part. L'eau coulait sur le sol, formant une flaque à l'odeur iodée sur le plancher de la cabane qui craquait à chaque pas.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mer 21 Oct 2009 - 20:05

Cette saison froide que l’on appelait communément hiver, commençait à faire s’écouler ses fines couches de fraîcheur sur les territoires ambiant. Un léger tapis blanc couvrait les chaumières ainsi que le paysage qui s’offrait au voyageur. Un jeune homme était justement posté à la fenêtre d’une auberge humaine, entrain d’observer leurs activités avant que la saison froide ne prenne d’avantage de place. Son regard vint se perdre sur l’immensité du paysage qui s’étendait devant ses yeux. Jamais il ne pourrait revoir une cité aussi belle que celle des humains, mais il était temps pour lui de laisser cette chambre, qu’il occupait depuis quelques mois, à un autre que lui. Se retournant vers le mobilier qui lui servait de chambre, il mis l’ensemble de ses effets dans son sac de voyage et quitta l’auberge dans un regard en arrière. Elle lui rappelait beaucoup trop de souvenir, souvent douloureux, mais certains étaient heureux.

Il ne savait pas exactement où ses pas allaient le mener, mais il désirait passer outre-mer cette fois. Un changement de décor, lui ferait surment le plus grand des biens. De plus, il n’avait jamais prit un navire de sa vie, ce serait une nouvelle expérience pour lui. Il était vrai que les rôdeurs prenaient rarement les navires, puisqu’ils opéraient sur le continent même. Le jeune homme choisi finalement d’aller au port le plus près afin de limiter la marche à pied. Après une dizaine de jours de marche, le rôdeur commençait à attendre des bruits de gens et l’odeur de la mer était près. Ses sens aiguisés lui permettaient de sentir et d’entendre les choses avant qu’elles ne se trouvent face à lui. Arrivant finalement au port où l’activités humaine était forte dominante, Hellyor se dirigea immédiatement vers l’une des navires qui étaient accoster aux quais.

Le rôdeur s’informa auprès du capitaine qui se tenait sur les quais et lui demanda vers quelle île ils partaient. Celui-ci répondit qu’ils allaient faire un arrêt à Nelen afin de débarquer une partie de leur marchandise. Hellyor offrit donc ses services au capitaine afin de pouvoir faire la traverser jusqu'à l’île en question. Celui-ci eu un air suspect, mais fini par accepter l’offre que l’homme lui faisait. En fait les oreilles pointues d’Hellyor étaient dissimulées sous son ample capuchon et ses dagues étaient finement dissimuler afin que le capitaine ne pense pas qu’il était dangereux. La traversé fut longue et pénible pour quelqu’un tel que le rôdeur, mais il savourait chaque moment de sa nouveau voyage. Un beau matin, le capitaine sonna la cloche et tous se rassemblèrent sur le pont afin de voir ce qu’il voulait. C’est alors qu’ils firent tous la terre qui se trouvait à l’horizon, l’île de Nelen. Majestueuse en même temps d’être terrifiante.

Après des heures de précautions et de maniement de câble, le bateau fini sa course dans un énorme port qui semblait peu habité. Les gens se faisaient rate sur cette île isoler. Prenant soin de remercier le capitaine avant de débarquer du navire, Hellyor chercha une petite auberge où il pourrait finalement prendre un repas sain et délicieux. Il trouva sur sa route une petite auberge tout à fait modeste, mais qui lui servit l’un des meilleurs repas qu’il n’avait jamais mangé. Il s’informa auprès de l’aubergiste afin de trouver un endroit où il pourrait s’établir de façon permanente pour un bout de temps. Celui-ci lui donna le nom d’un pêcheur qui se trouvait non loin de la mer et qui aurais besoin de quelqu’un pour lui prêter main forte. Hellyor remercia l’aubergiste et se dirigea vers le lieu que lui avait indiquer l’homme. Lorsqu’il arriva en vu de la modeste demeure, le jeune homme fut quelques peu sceptique, mais il alla quand même bon train cogner à la porte de l’homme.

- Qu’est-ce que vous me voulez?!

- J’aimerais pouvoir vous aidez et que vous me logiez pendant un temps, ci possible?

Le pêcheur ouvrit grande sa porte et dévisagea le rôdeur d’un air grognon. Hellyor était tout de même bien bâti avec ses entraînements de rôdeur et grâce à sa moitié humaine. Le pêcheur eu l’air satisfait de ce qu’il avait devant les yeux et hocha doucement la tête en invita le jeune homme à l’intérieur. Là, il commença un peu à apprendre le métier de pêcheur. Certes, il retournerait faire sa vie de rôdeur, mais pour le moment, ce métier lui convenait amplement. Un jour, alors qu’il revenait d’une journée de pêche peu fructueuse, Hellyor retrouve le vieil homme très mal en point. Celui-ci toussa et vomissait à grande flaque. Le vieil homme rendit son dernier souffle quelques jours après et céda tout ce qu’il possédait à Hellyor. Il lui fit donc de modestes funérailles et continua malgré tout à opérer le métier temporaire qu’il avait. Le printemps commençait à peine à pointer le bout de son nez, l’hiver quittait bientôt le monde afin de laisser place au douce effluve du printemps.

Alors qu’il se trouvait sur l’une des falaises les plus haute, il discerna au loin, une légère embarcation qui se faisait guider par les vagues. Elle tanguait lentement vers le rivage. Le jeune homme plissa les yeux afin de pouvoir améliorer sa vision et remarqua qu’une jeune femme se trouvait à bord de celle-ci. Elle n’avait pas l’air d’avoir les connaissances pour diriger à bien cette embarcation. Se levant afin d’avoir une meilleure vue, Hellyor fixait la course du petit navire et vis qu’il fonçait droit sur un banc de sable. La pluie s’intensifia alors lorsque la petite embarcation fut prit dans l’un des bancs de sable qui se trouvait près du rivage. Il observa l’inconnue qui avait sauter directement dans l’eau et se trouvait maintenant à n’en avoir jusqu'à la poitrine. Cette vision n’était pas pour déplaire au jeune homme, seulement il devait aller l’aider au plus vite. Cheveux dans le vent, il courut le plus rapidement possible jusqu’à la cabane du vieux pêcheur. Seulement, lorsqu’il arriva sur place, essouffler et épuiser, personne n’était à bord de l’embarcation. Elle était déserte. Il suivit avec précaution les traces de pas qui se trouvait dans le sol, celle-ci menaient directement dans la maison qu’il habitais désormais.

Lentement, il sorti l’une de ses dagues et la glissa le long de son bras, afin de la dissimuler au regard de l’inconnue. On ne pouvait jamais savoir ce que les femmes faisaient. Il avait bien rencontré une femme guerrière. Avançant lentement sur les galets, il se retrouva rapidement dans l’embrassure de la porte et se retrouva face à face avec l’inconnue. Elle se trouvait dos à lui pour le moment et il ne pouvait discerner qu’un dos frêle et des pieds en très mauvais était. Cette examen fut de brève durer, car la voici qui se retournais afin de faire face au demi-elfe. Ses yeux plongèrent alors dans ceux de la demoiselle qui se trouvait maintenant face à lui. Ses vêtements étaient trempés, elle était mal en point et elle avait forcément négligé de se nourrir. Ce qu’elle pouvait voir, elle, c’était un homme grand et bien bâti, trempé. Sans savoir pourquoi, Hellyor n’était pas en colère qu’elle ce soit introduit chez lui, mais plus surpris qu’une demi-drow vienne sur cette île. Il croyait fermement que ceux-ci restaient terré dans leur trou. N’aimait pas particulièrement les drow, Hellyor fit un pas en avant pour essayer de savoir ses intentions, il fut surprit de voir la jeune femme reculer et se prendre dans l’un de ses filets. Elle était craintive et un peu perdue à la fois. Son regard semblait fier et puissant, mais pas assez pour ébranler le demi.

Avec une précaution infinie, il referma la porte derrière lui, ce qui plongea la pièce dans le noir total. Il se dirigea vers la table et prit le temps d’allumer une chandelle afin de pouvoir y voir plus clair. Ses yeux étaient habitués, mais il aimait tout de même voir quelque chose de clair et précis, surtout lorsqu’il s’agit d’une femme qui entrait ainsi dans sa demeure. Lorsque cela fut fait, il tourna son regard vers la jeune femme en croisant les bras sur son torse. Ses vêtements à lui étaient trempés aussi puisqu’il n’avait pas prit la précaution de mettre une cape ce matin là. Il voulait savoir ce qu’elle venait faire ici et pourquoi diable avoir naviguée ainsi seule! S’approchant d’elle, il sorti sa dague et ne la quitta pas des yeux. Il ne voulait pas qu’elle pense qu’il allait l’attaquer. Prenant le filet dans lequel elle était prit, Hellyor le coupa net, permettant ainsi à la demi de voyager plus librement dans la demeure.

- Dit moi, quel est ton nom? Et que fait tu ici?

Il avait les bras croisés, sur ton torse, mais n’avait jamais lâcher la dague qu’il tenait entre les mains. Simple mesure de précaution. De plus, elle avait du sang drow qui coulait dans ses veines, rien pour le mettre en confiance, puisque la chose qu’il détestait le plus au monde, c’était les drows. Sans demander son avis, il se dirigea vers une petite armoire d’où il sorti un paquet de bandage et de lotion qui lui permettrais de soigner ses engelures et ses plaies. Seulement, avant de lui venir en aide, il attendait une réponse de sa part.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mer 21 Oct 2009 - 21:57

Le bruit de l'eau tombant sur le sol, le silence, le bruit des respirations s'entre mêlant, il se tenait face à elle la fixant, la dévisageant. Elle était une demi comme lui sauf que lui puisait ses origines chez les elfes alors qu'elle chez les sombres. Ces deux êtres n'étaient pas fait pour se rencontrer et pourtant, ils se tenaient face à face, ne détachant leur regard par méfiance.
Ce demi qui lui faisait face était de belle stature et elle remarqua que lui aussi était mouillé. En même temps dehors il pleuvait à torrent, il était donc normal qu'au vue des intempéries, il soit également trempé.

Elle le vit s'éloigner pour fermer la porte. Ils furent tous deux plongés dans l'obscurité. Elle suivait ses déplacements au son des planches de bois qui craquaient sous son poids, trahissant ainsi ses mouvements. La lueur rouge d'une chandelle vint illuminer un peu ce sombre endroit, faisant danser les ombres sur le mur. Il se rapprocha d'elle, lui faisant face, gardant son regard dans le sien mais elle remarqua tout de même qu'il venait de sortir une dague. Elle resta silencieuse, stoïque. Une douce quiétude s'était emparée d'elle, c'était la même sensation que lorsqu'elle était arrivée au temple de Chaos. Elle savait au fond d'elle qu'elle était au bon endroit.
La fatigue et la faim contre lesquelles Sabbryn avait tant lutté durant ces vingts longs jours eurent enfin raison d'elle. Il la délivra de ce filet, de ce piège, la fixant bras croisés en lui demandant qui elle était et ce qu'elle faisait ici.

Elle n'eut pas le temps de répondre à ses questions que le bruit d'un choc se fit entendre sur le sol. C'était Sabbryn qui venait de tomber inconsciente. Dans sa chute, le médaillon qui était dissimulé dans son corsage révéla son sombre éclat aux yeux du demi elfe. C'était une pierre noire, noire comme la nuit, le miroir de son âme. La jeune semi était étendue sur le sol alors que les filets rampaient autour d'elle comme des serpents autour de leur proie, sa respiration était rapide, haletante. L'humidité de ses vêtements la faisait frissonner.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Jeu 22 Oct 2009 - 15:40

Le jeune homme avait resté étonner en voyant que la jeune femme ne réagissait pas face à sa dague. C’était comme si elle était sereine de se trouver à cette endroit précis. Après lui avoir posé la question à laquelle il attendait toujours une réponse, Hellyor fut surprit de la voir s’effondrer de la sorte. Sans prendre d’avantage de précaution, il se dirigea à grande enjamber vers elle et commença par vérifier qu’elle respirait toujours. Sa respiration était rapide et haletante, mais elle respirait encore, c’était l’important. Glissant l’un de ses bras derrières sont dos et l’autre sous ses genoux, Hellyor souleva le corps de la demoiselle et vint le déposer avec douceur sur le lit. Les yeux rouge du jeune homme parcouru la silhouette étendu, puis finirent leur examen sur les pieds écorchés. Il les prit dans ses mains afin de vérifier leur état et grogna en voyant que plusieurs entailles étaient profonde et risquait de s’infecter s’il ne les soignait pas. Mais que diable avait-elle bien pu faire pour les abimer ainsi!?

Il avait remarqué plutôt que les vêtements de la jeune femme étaient complètement tremper dû à la pluie et surtout aux faits qu’elle est sautée de l’embarcation afin de gagner le rivage. Cela la faisait frissonner. N’attendant par une seconde de plus, il lui retira ses vêtements avec une précaution infinie, il ne voulait pas la réveiller et il ne faisait cela que parce qu’il ne voulait pas qu’elle soit d’avantage mal en point. Lorsqu’elle fut totalement mise à nue, le jeune homme se dirigea vers une étagère et prit l’un de ses chandails et un pantalon afin de lui mettre. Ainsi, elle ne risquait pas de prendre froid et de couvrir une quelconque maladie qui pourrait la conduire jusqu'à la mort. Il l’habilla encore une fois avec une précaution infinie, prenant soin de ne pas regarder la peau dénuder de la demoiselle. Il prit ensuite une énorme couverture qu’il déposa sur elle afin qu’elle puisse garder son corps au chaud. Le rôdeur fixa les traits de la jeune inconnue avec une certaine méfiance, mais il ne laissait jamais paraître quoique ce soit sur son visage.

Il prit le temps d’allumer un feu afin de réchauffer l’air ambiant de la petite demeure et décida de panser les plaies de la jeune femme. Prenant soin de réchauffer l’eau avant de l’utiliser, les pas d’Hellyor regagnèrent la couchette où il commença par nettoyer les plaies profonde de la demoiselle. L’une d’entre elles portaient même un caillou en son creux. Lorsqu’il eu fini de nettoyer l’ensemble des pieds et des plaies, il mit une petite couche d’onguent et pansa les pieds de la demi. Tout ce qui lui restait à faire maintenant c’était d’attendre de voir comment la situation allait tourner. En s’améliorant, l’espérait-il. Alors qu’il se dirigeait à nouveau vers le feu, il entrevu une petite pierre qui reluisait dans le coin des filets, exactement où la jeune femme était tombé. Il s’accroupit en prenant la pierre en question et la retourna dans tout les sens afin de trouver une signification à celle-ci. Seulement, ce n’était qu’une pierre noire et jamais auparavant il n’avait pu observer une pierre de la sorte. C’était forcément une pierre quelconque ou bien une pierre qui provenait du territoire drow. Sans réfléchir, Hellyor la déposa sur la table.

Pour le moment, il devait commencer par retirer ses vêtements et aller pêcher un poisson afin de pouvoir alimenter la demoiselle. Selon son état, Hellyor pouvait voir qu’elle ne s’était pas substancer depuis un bon moment déjà. Sans prendre le temps de se changer, puisque c’était inutile étant donner qu’il retournait à l’extérieur, il prit l’un des filets et un harpon en s’aventurant dans la pluie battante. Laissant ainsi la jeune femme seule. Il se dirigea vers l’endroit où il pêchait la plus part du temps, puis commença à essayer de prendre une proie. Après une heure de pêche, il avait réussi à harponner plusieurs poisson qui leurs serviraient de repas. Revenant à grande enjamber vers la demeure, il entra, puis referma la porte derrière lui en vérifiant si la couche était toujours occuper. Voyant qu’elle l’était toujours, Hellyor se sentit soulager, puis déposa ses produits de pêche dans un énorme sceau rempli d’eau.

Retirant finalement ses vêtements à son tour, il vérifia que la jeune femme dormait toujours, puisqu’il ne désirait pas s’exhiber devant elle, du moins pas avant fait une connaissance plus approfondie de ses intentions. Lorsqu’il fut habillé avec des vêtements secs, il mit ses vêtements trempé sur l’une des chaises près du foyer et déposa le vêtement que la demoiselle portait quelques heures plutôt. Le rôdeur se dirigea vers le sceau rempli de poisson et commença à les préparer pour un éventuel repas. Le reste allait servir pour les prochains jours à venir. Le demi-elfe fit cuire les quelques morceaux de poisson et lorsque le tout fut préparer, il senti un froissement, suivit d’un craquement de lit sur le côté droit. Se tournant vers la couchette, il fixait la demi d’un air neutre. Égal à lui-même. La pierre noire trônait toujours sur le coin de la modeste table.

- Je t'ai préparer quelque choses à manger pour que tu puisse te nourrir. J'ai déposé t'es vêtements sur la chaise qui se trouve là, afin qu'il puisse sécher.

Déposait la nourriture devant l'une des chaises, Hellyor fixait la jeune femme avec un regard insistant pour que celle-ci vienne manger. Si elle était incapable de bouger ou bien de se nourrir, il allait devoir le faire, puisqu'il ne voulait pas être responsable de sa mort et encore moins qu'elle se meurent devant lui.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Ven 23 Oct 2009 - 11:58

Malgré son inconscience, elle sentait le regard du demi sur elfe sur elle. Un bras dans son dos, un autre sous ses genoux, elle se sentit soulevée de terre. Parallèlement, la chaine qui maintenait le médaillon tirait autour de son cou puis plus rien. Elle venait de se rompre, libérant sa poitrine de ce présent d'une très grande valeur pour elle. Le seul lien qui la rattachait encore à une quelconque conscience venait de disparaître et elle sombra définitivement dans cette douce inconscience, cette torpeur.

Déposée sur le lit, mise à nue, réchauffée, soignée. Elle ne sentit rien de tout cela. Le demi s'absenta partant pécher pour le réveille de la demoiselle endormie. La chaleur montait peu à peu dans la cabane du fait du feu qui crépitait dans l'âtre de la cheminée que le jeune homme avait ravivé avant de s'en aller.

La porte se rouvrit près d'une heure plus tard, laissant le vent s'engouffrer dans la cabane alors que la pluie battait toujours sur le carreau. Elle était toujours là, dans le lit, au chaud, endormie.
Le bruissement des vêtements du demi, le plancher qui craque commençaient à tirer Sabbryn de son sommeil. Tournant la tête dans un mince gémissement, les yeux toujours clos, elle commençait lentement à reprendre conscience.

Alors qu'il était là à vider quelques poissons, elle ouvrit le yeux. Elle ne sentait plus sur sa poitrine le contact glacé de son médaillon, de cette pierre. Elle se redressa dans le lit, portant à son cou ses mains tâtant son buste à la recherche du médaillon. Mais il n'y était pas. Où était il? La semi semblait inquiète de ce simple fait et non de sentir sur son corps des vêtements qui n'étaient pas les siens.

Il lui adressa la parole, lui indiquant que ses vêtements étaient en train de sécher et qu'un repas l'attendait. Elle ne prêta pas attention à ses paroles beaucoup plus troublée par l'absence de son médaillon.
Elle tourna alors le visage vers lui, le regard terrifié, elle lui demanda alors d'une voix angoissée.

Où est il?

Elle était toujours dans le lit, attendant une réponse, les mains parcourant toujours son buste comme si cela n'était qu'un cauchemar, une illusion. Il pouvait aisément comprendre de quoi elle voulait parler. Elle n'avait d'ailleurs pas remarqué qu'il avait été déposé sur la table et qu'il n'attendait qu'elle. Allait il lui dire ou allait il la laisser dans l'ignorance? Sabbryn semblait profondément perturbée par cette absence comme s'il avait un quelconque impact sur sa vie, sa raison.

Elle fixait toujours le demi alors que ses yeux se gorgeaient de cette humidité si bien connue que l'on nomme des larmes. Elle se faisait violence pour ne pas pleurer devant cet inconnu mais elle était bouleversée par ses pertes inexcusable dont on lui ferait des reproches par la suite car le lien avait été rompu. La Voix le savait car ce médaillon était un lien direct avec la prêtresse, son guide...

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Sam 24 Oct 2009 - 0:34

Le jeune homme avait perçu les mouvements de la demoiselle sur son buste, mais n’avait pas compris exactement ce qu’il en relevait. Alors que son visage se tournait vers lui avec des traits crispés, Hellyor commença finalement à s’inquiéter de la situation dans laquelle se trouvait la demi. Elle paraissait troubler et ne cessait de toucher l’endroit où se trouvait son corsage une heure plutôt. C’est alors qu’il se remémora la scène où elle s’évanouissait et la pierre qui se trouvait sur le sol. Cette inquiétude devait être liée à la pierre. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien représenter pour elle? Il se le demandait.

Où est il?

C’est trois mots confirmèrent les doutes que le jeune homme avait. Alors qu’il attendait qu’elle daigne se lever pour venir manger et ainsi qu’elle voit la pierre sur le soin de la table, il vit les yeux de la jeune femme s’humidifier et se transformer en larmes. Voyant qu’il ne tirerais rien d’elle temps et aussi longtemps qu’elle n’aurait pas retrouvé sa pierre autour de son cou, il décida donc de la lui rendre, mais il demanderait ce qu’elle peu bien signifier pour elle d’abord. Cependant, si elle décide de ne pas répondre à ses questions, il devra céder à ses caprices.

Prenant la pierre entre ses larges mains, le rôdeur s’approcha avec lenteur et prit l’assiette de la demi dans son autre main, puis se dirigea vers la couche. Il prit soin de ne pas trop s’approcher d’elle pour ne pas être vulnérable et déposa l’assiette sur une boite en bois se trouvant près du lit et plongea son regard dans celui de la demi troublés par la perte de sa pierre. Elle devait énormément signifier pour elle si elle se mettait dans un tel état. Il essayait d’y lire quelques choses qui pourraient l’informer sur les intentions de la demoiselle, seulement elle était beaucoup trop troublée par la pierre. Le jeune homme tenait la pierre dans l’une de ses mains et prit doucement la main de la jeune femme en y déposant la pierre noir afin qu’elle soit soulagé et qu’elle puisse répondre à ses questions. C’était rare de voir une demi-drow aussi éloigner de son territoire.

Il se remit debout et déposa l’assiette sur la couchette afin que la jeune femme puisse enfin se nourrir. Elle commençait à reprendre des couleurs, certes, mais elle devait mourir de faim après ne pas avoir mangé.

- Dit moi quel est ton nom et qu’est-ce que tu viens faire ici?

Le jeune homme n’avait pas pour habitude de faire des formules de politesse et encore moins lorsqu’une jeune demoiselle s’introduisait chez lui sans lui demander son avis. De plus, selon les traits et le développement physique de le demi, il ne lui donnait pas plus d’une cinquantaine d’années. Ce n'était qu'une simple déduction, le rôdeur n'avait pas l'habitude de croiser des demis et encore moins des demi-drow. Il la fixait toujours avec ses yeux rouge vif.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Sam 24 Oct 2009 - 1:33

Il s'avança lentement vers le lit, dans une main l'assiette, dans l'autre le médaillon dont seule la chaine dépassait de sa main qui était refermée dessus. Son regard suivait cette main avec une attention particulière. C'était donc lui qui avait en sa possession son médaillon. Il fallait qu'elle le récupère à tout prix.
Il se stoppa avant d'arriver au lit et déposa l'assiette sur une petite caisse de bois. Elle fixait toujours sa main, celle qui renfermait son bijou. Le regard rouge du demi plongeant dans celui de la semi pouvait voir sans nul problème les larmes naissantes. Prenant sa main, écartant sa paume, il y laissa glisser son médaillon, lui rendant son précieux bijou.
Elle inclina la tête pour le remercier et rattacha la chaine autour de son cou. Malgré cela, il était trop tard, Elle savait. Elle poussa un soupire qui n'était ni du soulagement ni de la lassitude.
Il se releva et se saisit de l'assiette qu'il déposa sur le lit. Il lui redemanda une nouvelle fois son nom et ce qu'elle faisait ici, chez lui, sur cette île.

Sabbryn... mon nom est Sabbryn.

Sa voix n'avait aucune intonation quand elle lui répondit. Elle était d'une triste monotonie malgré le fait qu'elle soit douce. Son regard se porta alors sur l'assiette, elle avait faim. Cela faisait une bonne vingtaine de jour qu'elle n'avait pas prit un vrai repas. Portant une main vers l'assiette, elle ne se soucia pas de l'absence de couverts et prit entre son pouce et son index un morceau de la chair rosée du poisson pour le porter à ses lèvres avant de répondre à la suite de sa question.

Où sommes nous exactement? Je l'ignore... Je suis là où je dois être, portée par une sensation qui guide mes pas et me conduit jusqu'à destination.

Elle n'avait pas menti car elle ignorait où elle se trouvait, elle savait juste qu'elle avait traversé terre et mer pour se retrouver en ce lieu. Elle continua à manger ce poisson, préférant les chairs à demi cuite et encore rosée. Le goût du sang lui manquait. C'est alors qu'elle se soucia enfin d'un détail qui aurait dû être le premier qu'elle aurait dû se soucier: ses vêtements.
La semi était vêtu d'un chandail et d'un pantalon, signifiant qu'elle avait été dévêtue à son insu. Elle se saisit de la couverture sur ses jambes pour la remonter par reflex sur sa poitrine comme si elle eut été nue. Cette sensation étrange hantait son esprit. C'était la première fois qu'un homme voyait son corps nu et cela la troublait. Elle baissa le regard pour ne pas croiser celui du demi qui avait violé son intimité en la déshabillant, un malaise s'immisça en elle.

Pourquoi?

Ce fut les seules paroles qu'elle réussit à prononcer. La voix basse presque inaudible, il fallait tendre l'oreille pour les entendre. Au vu de la proximité et de la faculté de l'ouïe des elfes, il était fort à parier qu'il avait entendu sa question. L'assiette demeurait sur lit, le poisson éventré sur les flancs après que la couverture fut remontée sur son corps.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Sam 24 Oct 2009 - 20:24

Alors qu’il regagnait l’endroit où son repas reposait, le jeune homme entendit la jeune femme soupirer. Cela devait être en lien avec le médaillon. Que pouvait-il bien représenter pour elle?

Sabbryn... mon nom est Sabbryn.

Le rôdeur eu un léger hochement de tête comme pour attendre qu’elle continue ses explications. Elle devait au moins savoir ce qu’elle faisait ici et pourquoi elle y était. On ne pouvait pas arriver sur une terre quelconque à l’improviste, surtout que l’île de Nelen était à deux jours de navigation du port. Seulement la voix de la demi sonnait douce à l’oreille du jeune homme et il fut même étonner de vouloir la réentendre. Il commença à manger pour cacher à la jeune femme qu’il attendait toujours une réponse de sa par. Seul le bruit de leur respiration brisait le silence ainsi que le crépitement du bois que le feu ne cessait de brûler.

Où sommes-nous exactement? Je l'ignore... Je suis là où je dois être, portée par une sensation qui guide mes pas et me conduit jusqu'à destination.

Le demi-elfe haussa les sourcils en attendant cette réponse. Elle avait navigué au hasard et c’était retrouver sur l’île de Nelen par hasard. Peut-être qu’elle mentait afin de se couvrir, mais le jeune homme en doutais, à entendre le ton de sa voix et son regard, elle avait réellement l’air de dire la vérité. Mais comment avait-elle bien pu trouver l’île sur un océan aussi vaste? Il se tourna vers la jeune femme lorsqu’il entendit des froissements des vêtements. Elle semblait finalement se soucier du fait qu’elle se trouvait dans ses vêtements à lui et non dans ceux dans lesquelles elle était arrivée. Il eu un léger sourire en voyant le geste superflus de la jeune femme afin de se cacher de lui. Comme elle avait l’air jeune, c’était peut-être dû au fait que c’était le premier à l’avoir vu nue et l’avoir touché. Seulement, il n’aurait pas pu la laisser dans ses vêtements trempés, car elle aurait réellement attrapé une vilaine toux qui l’aurait cloué au lit pendant un bon moment. Il croisa les bras sur son torse, ne laissant paraître aucunement son amusement face à ce spectacle. Elle fuyait son regard, ce qui eu pour effet d’amuse un peu plus le demi-elfe. La plupart du temps, il n’était pas du genre à s’amuser du mal l’aise des autres, mais là, c’était la première fois qu’il créait un tel mal l’aise.

Pourquoi?

Ce simple mot avait été prononcer avec tellement de douceur et faiblement, que le jeune homme aurait pu avoir de la difficulté à l’entendre s’il n’aurait pas été à moitié elfe. La réponse lui semblait évidente, mais elle ne le paraissait pas autant pour la jeune femme.

- T’es vêtements étaient tremper, je ne pouvais pas te laisser ainsi. Ça te trouble à ce point qu’un inconnu dont tu ne sais même pas le nom, t’ai déshabillé?

Le jeune homme ne faisait que cela pour provoquer un plus grand mal l’aise chez elle. De plus, malgré le fait qu’il l’ai déshabillé afin de la changer, il avait prit soin de ne pas regarder les formes de la jeune femme afin de les laisser à sa discretion. Seulement, ça, elle ne le savait pas.

- Tu te trouve sur l’île de Nelen au large du continent. J’aimerais savoir comment tu as fait pour naviguer pendant deux jours de temps et atteindre l’île sans t’être perdu ne mer?

Ses yeux flamboyants était cramponner à ceux de la jeune femme et attendait toujours de savoir les intentions de celle-ci. Elle ne semblait pas dangereuse pour le moment, mais on ne savait jamais avec les demi-drow. Il avait tout les deux un point en commun, le fait qu’il sois demi, mais les deux races desquelles ils étaient demi, étaient complètement opposer sur les sens morals et affectif.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Dim 25 Oct 2009 - 1:04

Le demi s'était à nouveau attablé à la place où il se trouvait avant de venir vers Sabbryn pour lui apporter l'assiette et son médaillon. Elle le vit lever un sourcil comme si son explication sur sa venue en ce lieu perdu au milieu de la mer était une aberration en soi. Comment croire une étrangère qui prétendait s'être laissée porter les flots avant de se retrouver ici. Elle pouvait imaginer qu'il ne la croirait pas mais cela n'avait aucune importance pour elle. Elle n'avait pas besoin d'être crue pour savoir ce qui était vrai ou non.
Un mince sourire se dessina sur ses lèvres alors que la semi s'enfonçait dans ce malaise que cet inconnu avait créé en la déshabillant. Bien qu'il essayait de ne pas laisser transparaître que cela l'amusait, elle n'était pas dupe et s'en rendait compte.
Il répondit à sa question alors qu'elle remontait sur son corps la couverture avec cette fausse pudeur qui caractérisait cet instant. Il répondit d'ailleurs à sa question par une autre question. Que pouvait elle répondre à cela? Elle hocha simplement de la tête sans dire mot. Ce hochement de la tête signifiait que oui. Le fait qu'elle ait été déshabillée et vue nue par un inconnu avait de quoi la déstabiliser. Aussi elle ne se laissa pas démonter et lui renvoya dans une tonalité plate, une question de rhétorique bête et méchante?

Car vous ne seriez pas troublé à ma place, si une demoiselle inconnue vous déshabillait dans votre sommeil, messire...? Quel est votre nom? Vous connaissez le mien mais j'ignore toujours le votre...

Il lui demanda alors comment elle avait fait pour naviguer durant près de deux jours sans se perdre en pleine mer. Comme lui dire qu'elle n'était pas vraiment seule... Peut être était il trop tôt pour lui parler de son dieu et de ce qu'il faisait pour ses enfants.

Il m'a guidé car Il voulait que j'arrive jusque ici.

Ce Il qui était il? C'était son dieu, Chaos, dieu rejeté et maudit qui venait pourtant en aide à ceux qui en avait besoin. Quand elle lui parla de lui, elle avait relevé les yeux plongeant ainsi son regard vermeil dans le sien.
Malgré le fait qu'il soit demi elfe, il avait les yeux caractéristiques de son sang, un rouge flamboyant. Elle n'avait pas peur de noyer son regard dans le sien car elle sentait au fond d'elle qu'il ne lui ferait rien. Peut être serait il un futur enfant, dans tous les cas, Sabbryn essaierait de trouver ses failles afin de faire la propagande de sa communauté, de son dieu. Elle voulait ramener avec elle un potentiel enfant. Dans tous les cas, soit il deviendrait l'un des leurs soit il serait sa victime, le choix ne pouvait être autre.
Elle continua à le fixer alors qu'elle relâchait peu à peu la couverture, rabaissant ses mains sur ses jambes.
Comme il était à table, elle voulut faire de même par politesse, car elle ne pouvait se montrer grossière envers ce demi. Passant les jambes par dessus le lit, ses pieds touchèrent enfin le sol. Elle se mit debout mais comme elle était faible musculairement à cause de son manque de force, elle vacilla sous le regard du demi, chancelant, manquant même de tomber.
Elle ne fit que quelques pas, trop pour se laisser retomber sur le lit et pas assez pour atteindre la chaise. Elle sentait ses jambes se dérober sous elle. La retiendra t-il avant qu'elle ne tombe?

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mar 27 Oct 2009 - 4:04

Le jeune homme ne s’attendait pas à ce que la jeune femme répondre à sa question. C’était simplement une pique afin de la mettre d’avantage mal à l’aise. Il fut même surprit de voir qu’elle avait du répartie et qu’elle pouvait répondre à ses petites piques qui n’avaient absolument rien de personnel. Certes, il aimait voir la jeune femme ainsi troublée par le fait qu’il l’ai vu nue, mais jamais il n’avait osé regarder ses formes en profondeur. Il n’était pas de ceux qui se plaisaient de profiter du corps de femme et en avoir une en permanence dans son lit. Certes, il aurait été aussi mal à l’aise de voir une jeune femme le déshabiller, mais si c’était une question de nécessité pour le soigner et lui éviter une fièvre, il n’aurait rien dit contre cela. De plus si la jeune inconnue en question aurait été aussi belle que celle qui se trouvait en face de lui, jamais il ne s’y aurais opposé. Son nom? Était-il prudent de lui donner son nom, alors qu’il connaissait à peine le sien?

Sans lui laisser le temps de répondre son nom, la jeune femme continua à répondre au sienne. « Il » Elle avait employé ce mot comme si cette personne était une divinité. Un être suprême qui avait raison à tout et qui pouvait la guider comme une sorte de guide spirituel. Il désirait en savoir d’avantage sur ce Il, mais le moment n’était peut-être pas approprier pour connaître d’avantage cette inconnue venue des flots. Alors qu’il voulu se concentrer sur son assiette, le regard vermeil de la demoiselle vint se planter dans le sien et le rôdeur ne pu se soustraire à ce regard. Il avait quelque chose de fascinant. Quoi? Il l’ignorait, mais il soutient son regard sans brocher, sans essayer de s’y soustraire. Peut-être qu’il essayait de lui prouver qu’il ne se laisserais pas intimider par une inconnue ou seulement ne pouvait-il pas s’en détacher?

Le demi-elfe plongea finalement son regard dans ce qui semblait être son repas, lorsque la jeune femme avait entreprit de venir s’attabler avec lui. Il ne lui demandait pourtant pas de faire un effort aussi surhumain après tout ce qu’elle avait endurer, il pouvait comprendre que c’était par politesse, mais elle devait éviter de marcher sur ses pieds le temps que le tout sois enfin remit en état. De plus sa faiblesse musculaire ne lui permettait pas de faire une distance, aussi courte fut-elle. Du coin de l’œil, il perçu les quelques pas de la jeune femme sur le plancher, puis vit simplement à sa démarche qu’elle ne serais pas en mesure de parcourir la distance qui la séparait de la table. Comme au ralenti, elle commençait à peine à perdre pied, que le jeune homme se levait de sa chaise et glissait un bras derrière elle afin de la retenir. La scène n’avais durer que quelques secondes, mais aurait pu paraître plus courte pour quelqu’un qui était entrain de tomber.

- Hellyor…Je me nomme Hellyor…

C’est quelques mots avaient été murmurer à l’oreille de la jeune femme tandis que le demi-elfe la souleva dans ses bras afin de la reconduire jusqu’au lit. Elle ne devait pas bouger de là temps et aussi longtemps qu’elle n’aurais pas la force de se lever et il y veillerais nuit et jours s’il le fallais. Il ne la laisserait pas quitter l’île dans un état pareille. Le rôdeur la déposa sur la couchette en plongeant son regard dans celui de la sombre demi.

- Ne tâchez pas de bougez de cette endroit avant d’en avoir la force, même si cela est par politesse à mon égard.

Il s’éloigna peu à peu de cette couchette qui devait être la sienne en temps normal et retourna près de son assiette. Se trouvant dos à la jeune inconnue, il tourna légèrement la tête vers elle, dissimulant un demi sourire.

- Cela n’aurais point mis mal à l’aise de me faire dévêtir par une demoiselle telle que vous, si cela aurait été pour me soignez.

Le rôdeur ne chercha pas à croiser le regard de la jeune femme lorsqu'il eu prononcer ses quelques paroles. Il empoigna son assiette et sans prévenir, il vint s'asseoir sur la couche afin de permettre à la demoiselle d'éviter de marcher et ainsi se blesser d'avantage sur quelconque choses qui pouvait jucher la pièce. Il prit place aux côtés de la demi en prenant quelques bouchées dans son assiette. Il n'était pas le meilleur cuisinier du monde, mais au moins sa nourriture était mangeable.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mar 27 Oct 2009 - 20:31

Alors qu'elle avait son regard vermeil plongeait dans celui rougeoyant du demi, celui ci ne sembla pas vouloir se soustraire à ce regard. Il la fixait et elle le fixait. Lequel des deux lacherait prise le premier? Lui ou elle?
Au bout de quelques minutes qui parurent longues alors qu'elles étaient courtes en réalité, le demi baissa les yeux pour les porter sur son assiette. C'était donc lui qui avait cédé le premier, elle avait gagné cette bataille dans ce jeu de regard. Elle avait eu cet ascendant sur lui, ce qui serait un potentiel atout pour la suite.

Elle perdait l'équilibre, ses jambes s'affaiblissant sous son corps encore trop fragile. Il lui faudrait du sang pour se remettre. Le baiser sanguinolant que les enfants du Chaos donnaient avait pour vertus de régénérer leur état physique. Mais il n'était pas question pour le moment de s'abreuver de sang, il était trop tôt si elle ne voulait pas effrayer le demi.
Alors qu'elle tombait, le bruit de sa chaise se renversant, claquant sur le plancher se fit entendre dans ce silence quasi religieux. Le demi venait de s'élancer pour la rattraper avant que Sabbryn ne finisse sa course éffondrée sur le sol de la cabane.
Alors qu'elle était dans ses bras, serrée contre lui,elle pouvait entendre sa respiration chaude la couvrir dans un halo. Elle entendait les battements de son coeur, de son sang qui circulait avec une grande rapidité dans ses veines. Sang dont elle aimerait tellement gouter, une fois, juste une fois.
C'est alors qu'elle avait la bouche légèrement entre ouverte à cette idée, que le son de la voix du demi vint la sortir de ses pensées. Il venait de lui dire son nom, ainsi il se nommait Hellyor.
Soulevée de terre, il la porta dans ses bras, elle les bras entourant son cou, le regardant, plongeant à nouveau son regard dans le sien.
Il se dirigea vers le lit et l'y déposa délicatement. Une étrange sensation envahit Sabbryn. Etait ce cela que d'être dans les bras d'un homme? Il lui dit alors de ne pas quitter le lit avec un semblant d'autorité. Le caractère de la demoiselle fit qu'elle ne chercha pas à aller contre. Elle inclina simplement la tête en guise d'acceptation.

Hellyor répondit alors à la question quelque peu indiscrète que Sabbryn lui avait posée: s'il ne se serait pas senti troublé si comme elle, il avait été dévêti par une inconnu alors qu'il serait inconscient. La réponse qui fut donnée n'était pas vraiment ce qu'attendait la semi, car il avoua à mi mot que si cette inconnue aurait été elle, cela ne l'aurait pas gêné. Le regard d'Hellyor se fit fuyant alors qu'il lui disait cela, il ne put donc voir que cette réponse troubla Sabbryn dont les joues prirent une teinte légèrement rosée.
Elle le vit se relever mais avec son assiette en main cette fois pour venir s'asseoir à côté d'elle sur le lit. Elle le regarda un bref instant avant de reprendre en main son assiette et de continuer à émietter la chair tendre et rose du poisson entre ses doigts avant de la porter à ses lèvres pour la manger. Fixant son assiette, ce poisson mort et cuisiné, elle lui dit alors d'un ton neutre qui ne refflettait aucune émotion.

C'est vous qui l'avait péché?

Elle tenta de faire la conversation même si elle n'était pas intéressée par la réponse. C'était juste pour éviter ce silence pesant qui régnait dans la cabane. Elle continua d'ailleurs à fixer son assiette, sans vraiment se soucier du contenu, dégageant les arrêtes, les plaçant sur le rebord de l'assiette. Son regard se porta alors sur le côté.
A ce moment, elle vit que ses pieds étaient enduits d'un épais cataplasme. Cela devait être lui qui s'était chargé de cela également. Que dire? Elle tourna son regard vers Hellyor avant d'ajouter un mot, un simple mot qu'il comprendrait ou pas.

Merci pour...

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mer 28 Oct 2009 - 3:31

Le jeune homme avait senti le regarde de la demi sur lui, alors qu’il la transportais jusqu’en lieu sûr, c’est-à-dire jusqu'à la couchette. Ainsi elle pourrait reprendre des forces et ne pas tenter quoi que ce soit afin de se montrer cordial envers lui. Fait surprenant, elle ne riposta pas au propos du jeune homme lorsque celui-ci lui intima de rester sur la couchette. Il croyait qu’elle allait faire sa brave et essayer courageusement de se donner raison, mais elle préférait plutôt lui donner raison à lui, un demi-elfe. Le rôdeur avait peut-être une fausse perception des drows ou bien essayait-elle simplement de la tromper par des propos d’obéissance. Il ne savait pas trop comment avait réagi la jeune femme à sa réponse, puisqu’il se trouvait lui-même dos à elle. Il ne voulait pas qu’elle voit un le léger trouble qui dansait dans ses yeux. Seulement, juste au silence qui s’en suivit, il pu voir qu’il avait réussi une fois de plus, à la mettre mal à l’aise ou bien c’était de la gêne?

Alors qu’il se trouvait auprès de la demoiselle et pouvait parfaitement entendre son souffle régulier se répandre dans l’air, elle lui posa une question à laquelle il ne s’y attendait pas.

- Oui. Je l’ai pêché lorsque vous étiez inconsciente afin que vous puissiez vous nourrir.

Suivant le regard de la jeune femme, qui ne prêtais pas vraiment attention à ce qu’il disait, il vit qu’elle fixait les bandages qu’il avait lui-même confectionner afin que les plaies de s’infecte pas
Merci pour...

Les propos de la demi furent interrompu par quelques coup donné à la porte. Tournant le regard vers la porte, Hellyor fit signe à la jeune femme se ne pas prononcer un mot. Il se demandait qui cela pouvait bien être. Les gens ne venaient pas le voir en général pour du poisson, ils attendaient que le poisson vienne à eux. Se levant de la couchette, il se dirigea vers la porte, puis l’ouvrit avec lenteur afin d’être sur de ne pas se faire prendre par un voleur. Devant lui, se tenait n homme robuste, de taille moyenne qui le fixait de ses yeux marron. Il n’avait rien d’extraordinaire, mais il était reconnu pour être la sentinelle de la ville. Les gens n’aimaient pas recevoir des étranger sur cette île et encore moins des étrangers clandestin, hors c’était ce que la demoiselle était. Croisant les bras sur son torse l’air peu intimidé par la venu du nouvel homme, Hellyor attendait que celui-ci parle en premier. Ce qui ne tardait pas à arriver.

- Je viens te voir, puisque nous avions cru voir une petite embarcation qui c’était échouer non loin d’ici. De plus, lorsque nous avons retrouvé l’embarcation, celle-ci était complètement vide et ne contenais aucune présence humaine ou autre. Est-ce que tu aurait vu quelqu’un d’inhabituel rôder dans le coin..?

- Tu veux dire quelque chose d’autre qu’un rôdeur? Parce que si c’est un rôdeur que tu chercher, il se trouve exactement devant toi.

Voyant que le jeune homme ne changeais toujours pas d’expression après avoir lancer cette pique à l’autre homme, celui-ci adopta une position un peu plus menaçante. Cela n’impressionna pas d’avantage le demi-elfe qui resta les bras croiser tout en dévisageant l’homme.

- Est-ce que tu cache cet inconnu chez toi? Quel qu’il soit?

- Non. Pourquoi est-ce que j’hébergerais quelqu’un que je ne connais pas? Et qui rôde en plus.

Seconde pique, qui fini d’énerver l’homme à la porte. C’était un humain qui pensait être un dieu et cela tapait énormément sur le système de jeune homme. Les têtes enflés dans son genre, sa ne lui plaisait guère et s’amusais toujours de l’énerver ainsi de la sorte. Avec un dernier regard menaçant, il s’en alla, laissant ainsi les deux demi dans la petite chaumière. La pluie battait toujours à l’extérieur et emplissait la petite baie d’une petite bruine qui dissimulait la petite embarcation au regard. Demain, il devrait s’occuper d’aller la charger.

La question à ce posé désormais était ; pourquoi avait-il menti au sujet de la demie? Après tout, elle n’était qu’une inconnue qu’il avait soigné et trouver chez lui par une journée pluvieuse. Refermant la porte derrière lui, il tourna son regard flamboyant vers celui de la jeune femme, comme pour trouver réponse à ses questions. Mais, il n’y trouva aucune réponse, mais plutôt une autre série de question. Ce sentait-il obliger de la protéger ou bien désirait-il la protéger? C’est questions resterait pour l’instant, sans réponse...

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Lun 2 Nov 2009 - 21:48

A sa question si c'était lui qui l'avait péché, il lui répondit par l'affirmative. Ainsi donc il l'avait péché pour elle, pour qu'elle puisse se nourrir. Quelle délicat attention! Délicate peut être mais il devait certainement y avoir une raison pour qu'il la nourrisse et qu'il la soigne. Que demanderait il en retour car dans la vie tout avait un prix. Quel serai le sien?
Des coups à la porte. Qui pouvait venir par cette pluie battante frapper à la cabane d'Hellyor. Tous les regards convergèrent vers la porte puis elle détourna son regard de la porte avant de regarder le demi avec air de questionnement. Alors qu'elle allait lui demander il lui fit signe de la main et du regard de ne dire mot, de se taire, de rester muette comme une carpe. Elle ne savait pas trop pourquoi elle devait se taire mais elle s'exécuta sans chercher à contredire cet ordre.
Elle le regarda se lever et se diriger vers la porte qu'il ouvrit d'un geste lent. Le grincement de la porte se fit bien entendre, lent et aigüe à la fois.
Une silhouette se dessina dans l'embrasure de la porte, une silhouette d'homme, de taille moyenne. Ce ne fut que cela qu'elle vit de cette personne qui avait frappé à leur porte. Dehors la pluie faisait toujours rage. Les gouttes d'eau battaient la terre et les carreaux de la cabane faisant résonner leur écho donnant un peu plus l'impression de vide et de silence que la cabane dégageait.

Se renfonçant un peu plus dans l'alcôve du lit, le bruit du parquet craquant se fit entendre sous les pieds du lit. Mais heureusement qu'à ce moment là, l'inconnu prit la parole. Un dialogue dont elle ne perdit aucune miette se déroula. C'était de elle qu'on parlait, elle était le sujet de cette conversation. Les villageois semblaient vouloir la traquer comme un animal sauvage, alors qu'Hellyor feinta le fait de ne pas l'avoir vue ni croisée. L'homme finit par partir en maugréant, cet échange n'avait pas donné ce qu'il espérait et tant mieux pour la jeune semi.
La porte se referma sur le même grincement, lent et aigüe. Le demi se retourna sur elle, la regardant avec ce regard flamboyant qui semblait plein de questions demeurant sans réponse.
Sabbryn, dans l'ombre de l'alcôve du lit, demanda d'une voix murmurante.

Pourquoi avoir cacher ma présence à cet homme?

Cette question devrait normalement apporter une réponse. Encore fallait il qu'Hellyor veuille y répondre. Elle le regardait vaguement mais quand son regard croisa le sien, elle détourna le sien avec une fausse pudeur. Ce demi la troublait, comme cela pouvait il être?
Sabbryn s'allongea sur le lit, sur le côté, avant de se laisser rouler sur le ventre. Déposant son menton dans le creux de ses mains, le visage ainsi relevée, elle lui dit alors..

Vous prenez un risque en me dissimulant ainsi de la sorte. Si les gens l'apprennent vous pourriez être banni pour avoir voulu protéger une étrangère. J'apprécie votre geste mais vous auriez pu me livrer, Il m'aurait protéger...

Elle posa alors sa tête sur le lit, sur ses bras croisés avant de fermer les yeux. Il se tenait toujours près de la porte. Le silence revint dans la cabane. Seul le cliquetis de l'eau se faisait entendre dans la pièce au milieu de leur respiration. Les craquements sur le sol trahissaient le fait qu'Hellyor était en train de se mouvoir mais la semi venait de s'endormir, épuisée par son état et par son voyage.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mar 3 Nov 2009 - 13:39

Certes, les questions qui paraissaient dans le regard du jeune homme, allaient forcément restées sans réponse. Seulement, il ne pouvait s’empêcher de les pensées et de chercher des réponses à celles-ci. Le rôdeur avait perçu le craquement sourd du parquet lorsque la jeune femme avait bougé, mais il fit comme si de rien était, puisque l’homme avait les yeux braquer sur lui. Il ne voulait pas trahir la présence de la demi en ses lieux.

Pourquoi avoir caché ma présence à cet homme?

Posait-elle sincèrement la question ou bien ce n’était que pour connaître ses intentions. Le jeune homme savait que les demi étaient à peine tolérés sur cette île, puisqu’ils étaient considérer impur, alors vu une demi drow, cela aurait pu d’avantage troubler les gens de cette petite île. Leur regard ce croisèrent et il sut alors qu’elle posait sincèrement la question. Elle n’avait pas l’air de connaître grand-chose à la vie, sinon elle aurait immédiatement perçu les mauvaises intentions de celui-ci. Son regard restait malgré tout poser sur la silhouette qui s’allongeais maintenant sur le lit. Comment lui fournir une réponse qui n’allait pas l’effrayer?

Vous prenez un risque en me dissimulant ainsi de la sorte. Si les gens l'apprennent vous pourriez être banni pour avoir voulu protéger une étrangère. J'apprécie votre geste mais vous auriez pu me livrer, Il m'aurait protégé...

- Je m’en moque bien de courir un risque, puisque votre vie compte beaucoup plus que cela. Et même si je serais banni de cette île, j’aurai toujours le continent qui serait prêt à m’accueillir.

Il ne répondit pas cependant pour ce qui en était du "Il". Il ne comprenait toujours pas de qui il s'agissait et il ne voulait pas forcer la main à la jeune femme pour qu'elle lui parle de ce "Il". N’ayant pas bougé de là où il était, le jeune homme fini par acquiescer quelques pas en direction de la couchette, mais voilà que la jeune femme était déjà endormie. Fronçant les sourcils, le rôdeur s’assis sur le coin de la table de façon à ce que son visage sois plonger sur celui de la jeune endormie. Lorsqu’elle était endormie ainsi, ses traits étaient fin et doux, héritier de ses origines drow. Elle avait beau être une descendante drow, elle n’avait absolument rien de mauvais en elle, du moins pour ce qu’Hellyor connaissais d’elle. Se tournant finalement vers ses dagues, il prit une petite pierre à aiguiser tout en ne quittant pas la jeune femme du regard. Pourquoi la fascinait-il autant? Il saurait su dire et cette question sans réponse le tracassait.

Aiguisant ses lames pour être sur que celles-ci sois tranchante, le regard flamboyant du jeune femme parcourrait la silhouette de haut en bas et de bas en haut. Cette silhouette attirait Hellyor en quelques sortes. Déposant la dague qu’il avait alors en main, le rôdeur se leva et commença à avancer doucement vers la jeune femme endormie. Sa respiration était beaucoup plus calme que lorsqu’il l’avait retrouvé, ainsi elle allait vite s’en remettre avec les soins qu’il lui avait donnés. C’était une bonne nouvelle pour elle, mais peut-être pas pour lui. Arrivant finalement à la couchette, le rôdeur prit une couverture et la l’étendit lentement sur le corps frêle de la demoiselle, ainsi elle ne prendrais pas froid. Alors que ses mains arrivaient aux épaules de la demi, son cœur commença à battre de façon rapide et complètement discontinu. Ce n’était pas dans ses habitudes.

Se redressant alors, pour vérifier que son corps battait normalement, il remarqua que celui-ci avait retrouver son rythme normal. Fronçant de nouveau les sourcils, il se pencha pour s’assurer de ses doutes. Ceux-ci furent confirmés, lorsque son cœur s’emballa de nouveau au contact de la peau de la jeune femme. Il l’avait pourtant changé, vu dans ses plus simples atouts et son corps trouvait déjà le moyen d’être attirer par cette inconnue. C’est alors, que ses yeux tombèrent sur les lèvres de l’étrangère. Elles avaient tellement l’air douce au contact et appétissante. N’y tenant plus, le jeune homme se pencha lentement, s’assura que la demoiselle n’était toujours pas réveiller et effleura lentement les lèvres de celle-ci en y déposa un tendre baiser.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mer 4 Nov 2009 - 12:51

Hellyor était resté près de la porte, il la regardait s'allonger sans détourner son regard d'elle. Il répondit alors à sa question sur le fait qu'il la dissimulait. Ainsi il lui avoua que sa vie était bien plus précieuse que les risques qu'il pouvait encourir à la cacher de la sorte. Mais que devait elle comprendre à cela? Il ne savait pas qui elle était réellement alors comment savait il qu'elle était précieuse. Car oui, elle était précieuse, elle était rien mais tout à la fois pour de nombreux fidèles du culte de Chaos.
Il avoua également qu'au pire s'il était banni, il pourrait toujours se réfugier sur le continent. Sabbryn en déduit donc que lui non plus n'était pas de cette petite île nommée Nelen. Il était un étranger tout comme elle. Comment était arrivé sur cette île? Se risquerait elle à poser la question? Sans doute, elle posait toujours des questions sans se soucier si elles pouvaient gêner ou pas même si les réponses ne l'intéressait pas plus que cela.

Il n'avait toujours pas bougé de là où il se trouvait depuis qu'il avait refermé la porte après le départ du villageois. Il restait là, droit, debout, les bras croisé sur son torse. Alors que elle, allongée, sombrait lentement dans une douce torpeur. Elle venait de s'endormir.
Des craquements sur le sol de bois, Hellyor avait enfin décidé à se mouvoir. Il se dirigea vers le centre de la pièce. Des bruits de polissage se firent entendre dans le silence glacial de la cabane. Rien de tout cela n'éveilla la belle endormie. Elle demeurait paisible.
Ce fut couverture en main, qu'il déposa avec la plus grande délicatesse sur son corps la couverture pour qu'elle ne prenne pas froid. Elle sentait son souffle chaud au creux de son cou mais était ce un rêve ou la réalité. Le froid a nouveau avant de sentir à nouveau ce souffle dans le creux de ce cou dévoilé.

Dormant toujours, calmement, paisiblement, une chose dont jamais elle ne se serait doutée arriva. Le demi se pencha sur elle et profita de son sommeil pour lui voler un baiser. Ce contact des lèvres qu'elle connaissait si bien mais jamais de la gente masculine l'éveilla. Elle ouvrit les yeux à ce contact, découvrant penché sur elle Hellyor, ses lèvres sur les siennes.
Prise de panique, elle mordit la lèvre inférieur du demi avant d'avoir un mouvement de recul se retrouvant dos au mur de la cabane. Son souffle était rapide comme celui d'un animal que l'on traquait. Elle fixait le demi de son regard vermeil, on pouvait y lire la peur dans son regard. Pourquoi avait elle peur? Elle n'avait pas la réponse elle même, alors comment trouver une réponse à cela.
Hellyor pouvait voir que la semi était comme pétrifiée par la peur. Tenterait il quelque chose pour la calmer? Machinalement, la jeune femme porta les doigts de sa main droite à ses lèvres, effleurant du bout des doigts ses lèvres comme pour être sûre que cela n'avait jamais eu lieu mais elle sentait encore ce contact tendre et chaud, ce goût boisé et maritime mais également l'odeur de ce sang chaud et âpre à la fois. Sans réellement s'en rendre compte elle passa sur ses lèvres sa langue pour y lécher le sang du demi. Ce goût, cette chaleur, comment pourrait elle les oublier à présent? Elle n'avait maintenant qu'une seule envie: lui, son sang.
Elle fixait les lèvres d'Hellyor avec envie. Non pas qu'elle voulait l'embrasser mais ce sang qui dégoulinait lui faisait envie. Ses sens étaient en éveil. Son envie étant plus forte que sa peur, ce fut les yeux pétillants qu'elle avança vers lui, mordant légèrement sa lèvre inférieure.
A genoux sur le lit, lui faisant face, elle passa une main derrière la nuque du jeune homme. Plongeant son regard dans le sien, elle avança son visage vers lui. Alors que ses lèvres effleuraient les siennes en ce qui sembla être un baiser, elle commença à lécher le sang chaud qui sortait encore de la morsure qu'elle lui avait faite.

Alors qu'elle lui appliquait le baiser du vampire, les blessures à ses pieds se fermèrent. Se reculant un peu, après avoir absorbé un peu de ce sang, de son sang, elle passa le revers de sa main sur ses lèvres pour essuyer le sang qui perlait encore avant de passer sa langue dessus pour n'en laisser aucune goutte.
Il pouvait voir là, sa véritable nature. Elle était enfant du Chaos, de ceux qui offrent des âmes à leur dieu et qui se nourrissent de sang pour se remettre de leur blessure. Elle le fixa avec un sourire qui aurait glacé le sang de plus d'une personne. D'une main, elle détacha les bandages à ses pieds. Les blessures avaient disparu, grâce au sang absorbé.
Elle s'étira, faisant basculer sa tête sur le côté, laissant entendre le craquement de son ossature. Puis d'une voix murmurante, sans réelle intonation mais où l'on pouvait tout de même discerner une pointe de contentement, elle lui dit.

Merci beaucoup, je me sens mieux à présent. J'espère ne pas vous avoir fait trop mal...

Etait ce sincère où simplement une phrase bêtement sortie pour ne pas effrayer cet agneau innocent. Cela personne ne pourrait le dire mais une chose était sûre, ce « merci » était réel. Il lui fallait du sang pour se remettre au plus vite et il venait de lui offrir bien malgré lui ce dont elle avait besoin. Maintenant la donne avait changé et la demoiselle n'était plus aussi inoffensive que cela.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mer 4 Nov 2009 - 14:16

Jamais il n’aurait cru voir la jeune femme se réveilla au moment même où il avait déposé ses lèvres contre les siennes. Ce genre de chose ne pouvait arriver qu’a lui. Comment pourrait-il lui expliquer ce qu’il en était. En fait, il n’avait pas grand-chose à expliquer mis à part son envi de l’embrasser. C’est alors, que la jeune femme lui mordit la lèvre avant de s’éloigner de lui comme s’il portait la peste. Fronçant les sourcils, Hellyor porta lentement le bout de ses doigts fins jusqu'à ses lèvres et toucha le sang qui commençait à perler sur celle-ci. C’était une réaction compréhensible, puisqu’il l’avait fait alors qu’elle n’en était pas consciente et qu’il était un parfait inconnu pour elle. Plongeant son regard dans celui vermeil de la demoiselle, le jeune homme grimaça légèrement en voyant la peur qu’il pouvait y lire. Jamais il n’avait voulu créer une telle impression chez l’inconnue.

Le rôdeur ne fit aucunt geste envers la demoiselle pour la rassurer. Il croyait qu’elle avait désormais beaucoup trop peur de lui pour l’approcher de quelconque façon. Ses yeux flamboyant se perdaient dans le regard vermeil de la jeune femme. Il observait ses gestes de façon à mieux la connaître. Le jeune homme perçu le mouvement de langue de la demi sur ses lèvres afin d’y récupérer le sang. Pourquoi diable lichait-elle son sang. Il en eu bien assez vite la réponse. Le demi senti le regard vermeil de l’inconnue sur ses lèvres, puis la voyant approcher il fronça légèrement les sourcils. Ainsi, elle avait mis sa peur de côté pour s’approcher d’avantage de lui? Il soutient son regard lorsqu’elle approcha, mais ne compris pas immédiatement pourquoi elle l’attirait vers lui. Le contact douceâtre des lèvres de la demi contre les siennes le rendirent content pendant un moment, jusqu'à temps qu’il sente quelque chose sur la plaie qu’elle lui avait fait.

Les yeux flamboyant du jeune homme se plantèrent dans le regard de la demi. Que lui avait-elle fait? Tout ce qu’il savait en cette instant précis, c’était qu’elle lui avait prit une partie du sang qui coulait de sa plaie et que maintenant, directement devant lui, elle s’y donnait à cœur joie avec le sang qui lui restais sur les lèvres. Le sourire qu’elle lui fit alors aurait pu glacer le sang d’une centaine de personnes, mais pas celui d’Hellyor. Il la fixait, bras croiser sur le torse et attendait que son petit manège s’achève. Comment avait-il pu croire quoique ce soit, puisqu’il ne connaissait absolument rien d’elle. Il délaissa finalement le regard vermeil de la jeune femme et laissa le sien glisser le long de sa fine silhouette jusqu’au bandage qui laissait maintenant voir des pieds intact et en très bonne forme.

Merci beaucoup, je me sens mieux à présent. J'espère ne pas vous avoir fait trop mal...

Ce dernier, ne croyait pas que la phrase était totalement sincère. Elle aurait bien pu en choisir un autre, comme l’homme qui c’était présenter à la porte quelques minutes plutôt, mais non. Elle avait choisie le sang d’un demi, tout comme elle. Se tournant dos à elle, le rôdeur contourna la table, afin de mettre une certaine distance entre eux, puis il prit place sur une petite chaise tout à faire modeste en regardant la jeune femme. Il devait savoir et pour savoir, il devait lui poser quelques questions auxquelles elle devrait répondre.

- Dit moi exactement ce que tu fais ici? Et pourquoi est-ce que tu m’as prit mon sang..? T’es une sorte de…vampire..?

Hellyor avait vaguement entendu parler de ses êtres qui se nourrissaient principalement du sang de leur victime. Il se demandait bien si son sang était appétissant, mais reprit un visage impassible en attendant sa réponse. Elle n’avait plus l’air de la frêle inconnue qu’il avait rencontré, mais d’une femme pleine de force et complètement dans ses moyens. Avait-elle apprit l’art du combat ou bien ne faisait que montrer un caractère qui n’était pas le sien? Tout dépendait.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mer 4 Nov 2009 - 15:22

Quand elle vint à se reculer pour la première fois, il ne bougea pas, ne faisant aucun geste pour ne pas accentuer sa peur naissante. Il restait simplement là à la regarder, la déshabiller du regard. Quand elle s'approcha de lui pour lui apposer le baiser du vampire, il resta là, immobile. L'effleurement de leurs lèvres avaient endormi une quelconque méfiance qui aurait pu naitre avant qu'elle n'absorbe son sang. Se reculant à nouveau pour lécher le reste du sang qui se trouvait sur ses lèvres, il la regarda avant de lui faire dos quand elle le remercia pour... cette guérison, ce sang.
Il lui faisait dos avant de s'installer bras croisés sur une chaise derrière la table. Par ce geste, il mettait de la distance entre eux. Ce geste était il volontaire ou motivé par la peur? Peur qu'elle aurait fait naitre en se nourrissant de son sang.
Il continuait à la fixait mais son regard était vide d'une quelconque peur. Il lui posa alors une question. Il voulait savoir qui elle était réellement. Maintenant elle ne pouvait pu le cacher aussi elle lui donna cette réponse qu'il attendait. Mais celle ci ce fit dans un rire de moquerie. Elle se moquait du fait qu'il la prenait pour un vampire.

Non du tout! Je ne suis pas un vampire mais seulement une semi drow comme vous pouvez le voir. Comme je vous l'ai déjà dit, je suis ici car Il a guidé mes pas jusqu'à cette île. Je suis ici pour une seule raison, porter la parole de mon dieu.

Léchant alors sa lèvre inférieure, elle reprit concernant son sang. Toujours à voix murmurante, susurrante, le fixant dans les yeux.

Votre sang?! Pour une seule et simple raison: me guérir. Non pas que vos cataplasmes ne fonctionnent pas mais le sang a des vertus que beaucoup ignorent. Il se révèle être un remède des plus puissants pour les disciples de mon maitre et dieu. Si vous le désirez vous pourriez connaître cela également, il n'y a qu'une condition en échange de ses bienfaits. Un rien, un tout petit rien pour nous ses enfants alors que pour lui c'est tout.

Elle le regarda à nouveau puis baissa le regard, une question lui brûla les lèvres. Elle voulait une réponse. Comme elle venait de répondre à ses questions, il devait faire de même.

J'aurai une question à mon tour à vous poser. J'ai répondu avec sincérité aux vôtres, j'espère donc que vous ferez de même à la mienne.

Elle porta alors ses doigts à ses lèvres, effleurant leur surface douce et rosée avant de lui demander simplement dans un seul mot.

Pourquoi?

Par cette parole, elle faisait référence au baiser volé qu'il avait tenté de lui dérober alors qu'elle était endormie. Il est vrai que ce baiser ne lui avait pas été déplaisant tout comme le fait qu'il l'ait prise dans ses bras quelques instants plus tôt. Elle avait put sentir son coeur s'emballait, écoutant ses battements irréguliers. La dernière fois qu'elle avait ressenti ce genre de sensation était lorsque la Voix l'avait embrassée. Mais là, ce n'était pas pour une femme que son coeur s'emballait mais pour un homme, un demi elfe de surcroit. Qu'avait il de si spéciale pour qu'il lui fasse cet effet?
Elle releva le regard de façon assez timide alors que le regard flamboyant d'Hellyor la transperçait comme s'il eut été des flèches. Que se passait il? Éprouverait elle un quelconque sentiment pour lui?

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mer 4 Nov 2009 - 20:02

Il attendait la réponse avec une certaine impatience dans le regard. Le rôdeur voulait être informé sur l’inconnue qu’il avait protégée des humains. Il n’avait pas mis une distance entre eux parce qu’il avait peur d’elle, mais simplement qu’ainsi elle ne recommencerait pas à lui voler son sang. De plus, s’ils restaient trop longtemps à proximité, le jeune homme allait de nouveau avoir le cœur qui allait s’emballer et sa, il ne le voulait pas, du moins, pour le moment. Le rire de la jeune femme emplit le silence pesant qui régnait dans la pièce. Ainsi, elle trouvait cela amusant de voir qu’il pensait qu’elle était un vampire. Certes, c’était saugrenu, mais pas impossible…Bon, oui c’était impossible, mais on ne savait jamais avec les drow.

Non du tout! Je ne suis pas un vampire mais seulement une semi drow comme vous pouvez le voir. Comme je vous l'ai déjà dit, je suis ici car Il a guidé mes pas jusqu'à cette île. Je suis ici pour une seule raison, porter la parole de mon dieu.

Un froncement de sourcil de la pare du demi accompagna les paroles de la jeune inconnue. Ainsi, elle n’était que guider par son dieu. Mais quel dieu pouvait-il bien être pour faire boire du sang à ses disciples. Il écoutait les propos de la jeune femme avec un certain intérêt. Le sang pouvait guérir les plaies, mais pourquoi seul les enfants de ce « dieu » étaient en mesure d’être guéris par le sang des autres? Hellyor commençait à peine à comprendre, que la voilà qui lui proposais à rejoindre son culte. Elle voulait qu’il boive du sang lui aussi? Jamais. Il devrait avoir beaucoup plus d’information sur ce dieu avant de commencer à croire qu’il existe réellement.

Le jeune homme avait soutenue le regard de la jeune femme jusque là, mais celle-ci brisa le lien qui c’était établis entre leur regard, même qu’elle paraissait gêner par ce qu’elle pensait. À quoi pouvait-elle bien penser ainsi?

J'aurai une question à mon tour à vous poser. J'ai répondu avec sincérité aux vôtres, j'espère donc que vous ferez de même à la mienne

Haussant un sourcil en la regardant, il décroisa les bras de sur son torse afin de lui signifier qu’il était prêt à entendre la question, mais pas nécessairement près à y répondre. Tout cela dépendant de l’amplitude de la réponse et surtout si la question était censée ou non. Ses yeux suivirent les gestes de la demoiselle jusqu'à ses lèvres et il comprit immédiatement vers quoi sa question serait tournée.

Pourquoi?

Les yeux du jeune homme s’attardèrent un instant sur les lèvres rosées de la demi. Il repensait au contact de celle-ci contre les siennes, dissimulant le plaisir que cette caresse lui avait causé, le jeune homme planta son regard flamboyant dans celui vermeil de la jeune femme. Désirait-il réellement répondre à cette question ou bien l’éviterait-il? Pour lui, la réponse semblait évidente, mais pour la jeune femme, elle le paraissait beaucoup moins. Le regard timide de la demoiselle eu raison de son impartialité, puis il se leva en contournant de nouveau la table. Il voulait s’assurer de lui-même que toutes les plaies de ses pieds c’étaient bien refermer et qu’elle ne risquait plus rien. La plaie qu’elle lui avait faite sur la lèvre inférieure était déjà en processus de guérison.

Avec une certaine prudence, le jeune homme s’assis sur la couchette où se trouvait les pieds de l’inconnue. Prenant l’un des pieds de celle-ci, il fronça les sourcils en prenant un air méthodique et concentrer. C’était vrai que toutes ses plaies c’étaient refermer et il n’en restait aucune trace. Le sang aurait-il réellement des vertus bénéfiques? Toujours le regard concentré, il répondit finalement à sa question. Il se devait d’être honnête à son tour.

- Je vous ai embrassé simplement parce qu’une envie incontrôlable m’attirait vers vous. J’avais envi de goûter la saveur de vos lèvres…Je m’excuse si je vous ai froissé d’une quelconque manière.

Ses quelques paroles avaient été murmurées en prenant soin d’éviter le regard vermeil de la jeune femme. Il y avait de ses choses qu’il n’était pas capable d’avouer à une femme directement dans les yeux. Cela le gênait, surtout lorsque celle-ci le troublait autant. Sans lâcher le pied de la demoiselle, Hellyor releva les yeux et planta à nouveau son regard dans les yeux de la jeune femme. Malgré qu’il l’ai déjà embrassé, il ne pouvait empêcher son regard de voler entre les lèvres de celle-ci et ses yeux. Tout deux l’attirait énormément et il n’aurais su dire pourquoi.

N'y tenant plus, le jeune homme délaissa finalement le pied qu'il était entrai d'examiner et approcha lentement sa tête vers celle de la demi. Comment réagirait-elle lorsqu'elle connaîtrais ses intentions. Guider par son envi, le jeune homme commença par laisser son souffle chaud parcourir les lèvres de l'inconnue, puis les effleura en une douce caresse. La douceur de ses lèvres l'enivrait d'une certaine façon. Les collants complètement en un tendre baiser, le jeune homme alla jusqu'a poser sa main sur la joue de la demi. Allait-elle le frapper ou bien le mordre à nouveau? Sans n'y tenir compte, il continua de l'embrasser.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Jeu 5 Nov 2009 - 14:11

Hellyor continuait à la fixer bien qu'elle venait de baisser son regard comme puis fuir le sien. Elle remarqua tout de même qu'il décroisa les bras de sur son torse comme s'il était réceptif à ce qu'elle pouvait dire, comme si une barrière venait de tomber. Il suivait les gestes de la demoiselle avec un certain intérêt. Quand elle porta ses doigts à ses lèvres, il comprit avant même qu'elle énonce sa question sur quoi elle allait porter. Oui c'était sur ce baiser. Ce baiser dérobé, volé, le premier qu'elle recevait de la gente masculine.
Alors qu'il observa ses lèvres, leurs regards se croisèrent à nouveau. Cette fois, elle soutint son regard, ne lâchant pas prise, elle ne voulait pas montrer que cette situation la mettait mal à l'aise. Le contact visuel fut à nouveau rompu, non par le fait que le semi détourna le regard mais parce qu'Hellyor venait de se redresser pour se mettre debout.
Il se tenait debout à présent, toujours derrière cette table qui créait un fossé entre les deux demi. Elle suivit des yeux son déplacement dans la pièce qui sous chacun de ses pas faisait craquer les lames du parquet. Il vint alors à s'assoir près d'elle sur la couchette, au niveau de ses pieds, conservant ainsi une distance entre eux.

Une main vint se poser sur sa cheville, cette main était chaude, c'était celle d'Hellyor qui prenait en main son pied comme pour s'assurer de la disparition complète de ses plaies. Il observa les pieds fins de la demoiselle qui consentait à les lui laisser observer. Cela faisait un élément de poids, une preuve de plus sur la grandeur de son dieu et des bienfaits qu'il dispensait à ses enfants.
La réponse enfin se fit entendre. Lui répondrait il avec honnêteté ou inventerait il une excuse? A l'écoute de sa réponse, elle ne sut que penser réellement de cela. Etait ce vrai ou pas? Quoiqu'il en soit, si cette réponse était vraie, elle avait donc un certain pouvoir sur lui s'il désirait ainsi ses lèvres. Cela pourrait lui être bien utile par la suite, mais pour quoi faire. Pour le moment rien, seul l'avenir nous le dira. En tout cas ces paroles semblaient être sincères car pour la première fois, ce fut Hellyor qui détourna le regard, qui fuyait le regard envoutant de Sabbryn. De plus il avait répondu cela à mi mot comme une confession qu'il ne voulait pas dire, comme un enfant timide.
Il releva ses pupilles flamboyantes pour les planter à nouveau dans celle de le semi, il conservait toujours son pied entre ses mains comme si par ce geste, il voulait la garder là, près de lui, prisonnière ne pouvant s'enfuir.
Elle remarqua que son regard ne savait où se poser. Sur ses lèvres ou sur ses yeux? Les deux semblaient envouter le jeune homme. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Sabbryn, c'était un sourire sans réelle émotion mais un sourire tout de même. Avec ce sourire s'accompagna la délivrance de son pied, il venait de libérer sa cheville de cette étreinte pour mieux se rapprocher d'elle.

Sabbryn n'avait pas bougé, elle demeurait telle une statue de glace sur le lit, fixant simplement Hellyor du regard alors qu'il se rapprochait dangereusement de son visage. Pourquoi se rapprochait il comme cela? Que voulait il faire? La réponse se fit bien vite connaître. Elle sentit son souffle chaud, légèrement haletant sur son visage, sur sa bouche, sur ses lèvres qu'il effleura en une douce caresse. Ainsi il avait envie de l'embrasser à nouveau. Pleinement consciente de ce qui allait se passer, elle se laissa faire, soumise, offerte à ses lèvres qui allaient à nouveau goûter sa douceur, son parfum ensorcelant.
Le rythme cardiaque de la demoiselle s'accéléra, elle ne comprenait pas pourquoi alors qu'elle sentait son souffle sur sa peau, elle désirait qu'il l'embrasse. Etait ce le goût de son sang qui lui avait fait perdre quelque peu la raison ou alors autre chose? Quoiqu'il en soit quand Hellyor déposa finalement ses lèvres sur les siennes, elle ne recula point. Elle resta sans faire un mouvement, fermant simplement les yeux.
Cette main chaude vint effleurer la courbe de son visage avant de le prendre dans sa paume qui se faisait moite et légèrement tremblante. Alors que leurs lèvres restaient collées les unes aux autres, elle ne fit rien. S'il n'avait pas eu le baiser du vampire auparavant sans doute l'aurait elle giflé mais là, elle garda ses mains sur le lit.
Lentement, Sabbryn vint à effleurer du revers de la main le visage du demi avant de laisser glisser ses doigts derrière sa nuque, le gardant ainsi prisonnier de ce contact charnel sensuel. Les lèvres toujours scellées, son coeur s'emballait, il ne s'était pas emballait comme cela depuis bien longtemps, depuis cette nuit tragique ou par une montée de jalousie, elle avait tué sa jumelle. Etait ce cela que l'on éprouvait lorsqu'on était dans les bras d'un homme? Que lui arrivait il? Elle ne pouvait décoller ses lèvres des siennes.
Ce qui a la base était un baiser pris sans qu'elle ne le lui accorde se transforma en un baiser qu'elle lui donna. C'était sa façon à elle de le remercier pour ce qu'il lui avait donné, son sang. Ce précieux liquide qui lui avait valu de se rétablir en un rien de temps. De plus, par ce geste, elle lui montrait qu'elle n'était pas un monstre sanguinaire mais bel et bien une jeune femme faite de chair et de sang.
Sabbryn recula légèrement la tête tout en ouvrant les yeux délicatement. Ses yeux couleur vermeil pétillaient d'une étrange lueur. Sa lèvre inférieur captive entre ses incisives, ses joues prirent une teinte halée alors qu'une bouffée de chaleur s'empara de son corps. Elle le regarda simplement avec une certaine envie, un certain appétit. De quoi avait elle envie à cet instant présent? De ses lèvres, de son sang, de lui?

Je...

Murmura t-elle, confuse. Il put pour la première fois remarquer une réelle intonation dans sa voix. A peine eut elle murmurer ce mot, ce simple mot qu'elle se leva précipitamment du lit et se dirigea en direction de la porte laissant le demi sur la couchette avec un vide à la place où se tenait la demoiselle il n'y a encore que quelques secondes.
Alors que dehors la pluie battait toujours la terre avec violence, elle posa sa main sur la poignée et en un geste rapide l'ouvrit. Se précipitant à l'extérieur, la porte resta ouverte en grand sur son passage.
Elle avança alors à pas lent, alors que la pluie battait toujours son plein. Sa silhouette fine se dessinait avec difficulté dans cette aura grisâtre qui régnait en ces lieux. L'eau ruisselait sur son visage formant dans sa chevelure, sur ses boucles défaites des perles d'eau. Les bras le long du corps alors que les vêtements qu'elle portait lui collaient à la peau laissant voir la courbure de son corps, de ses seins, elle avançait en direction de la mer.
Elle monta sur un rocher qui se trouvait là, et s'assit, face à la mer, cette étendue d'eau qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Cette vision l'envoutait, observant l'horizon alors que dans le ciel un éclair vint à pourfendre les cieux ténébreux. Quelques secondes après se fit entendre le tonnerre.
Elle tourna la tête en direction de la cabane. Alors que de la cheminée s'échappait une fumée grise et épaisse, elle remarqua la silhouette d'Hellyor dans l'embrasure de la porte. Elle détourna aussitôt le regard pour fixer les ondes aqueuses.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Jeu 5 Nov 2009 - 21:20

Le jeune homme avait remarqué le léger sourire qui avait montré le bout de son nez lorsque ses yeux hésitaient entre ses lèvres douce et chaleureuse ou bien ses yeux pétillant. Que signifiait ce sourire? Il ne pouvait pas réellement en être sur, peut-être était-ce parce qu’elle aimait voir les hommes succomber à son charme ou simplement parce que sa lui plaisait de la voir, lui, succomber à ses charmes. Il ne pouvait résister à l’attraction qui l’attirait vers elle. Il n’aurait su dire pourquoi, mais l’envi était beaucoup trop importante pour lui pour ne pas y céder complètement. Le rôdeur ne cherchait pas à précipiter les choses, seulement les vivres, les sentir de façon à ce que sont corps puisse parer toute éventualité. Seulement, l’expression soumise de la jeune femme, le laissa premièrement perplexe, mais décida quand même d’aller jusqu’au bout de son geste. Au moins, si elle le repoussait par la suite, il aurait pu avoir le plaisir de gouter une seconde fois à la douceur de ses lèvres et à leur goût exquis. Malgré l’inaction de la jeune femme lors du premier instant du baiser, il savait qu’elle était réceptive en quelque sorte, puisqu’elle ne l’avait pas repoussé et n’avait pas choisie de le gifler. Elle aurait bien pu, puisqu’elle avait retrouvé toutes ses forces.

Fermant les yeux à son tour afin de profiter de cette douceur, il avait posé sa main sans s’en rendre compte contre la joue de celle-ci. Il voulait sentir la peau douce et sensuelle de la demoiselle sous ses doigts fin et long. Il s’en rendit seulement compte de se contact lorsqu’il sentit les doigts de la jeune femme venir effleurer les siens en une douce caresse. Il eu un léger frisson lorsque le bout de ses doigts fin effleurer sa nuque. Elle lui procurait un certain plaisir dans cette simple caresse qui aurait pu paraître anodine pour certains, mais pas pour lui. Il n’essaya pas d’y échapper, par peur de briser le moment ou par plaisir? Par plaisir tout simplement. Sans même s’en rendre compte, le silence pesant qui régnait quelques minutes plutôt dans la pièce était remplacer par les battements de son cœur. Celui-ci battait contre son torse de façon anormal. Comme s’il cherchait lui aussi à aller rejoindre le cœur qui battait contre la poitrine de la demoiselle. La sentant finalement céder sous ses lèvres, le jeune homme laissa naître un léger sourire au coin de ses lèvres, délaissant ainsi son air impénétrable et froid.

Le baiser commença alors à devenir de plus en plus tendre. Seulement une question demeurait dans la tête du jeune homme. Pourquoi cédait-elle maintenant? Lui était-elle reconnaissance de son don de sang improviser ou bien cherchait-elle à lui prouver qu’elle était bel et bien une jeune femme comme les autres? Pour le moment, il s’en fichait éperdument, il pourrait bien se la poser plus tard, il ne voudrait briser ce moment pour rien au monde. Alors que sa tête commençait à s’enivrer d’avantage du goût de ses lèvres, elle mit fin au contact qui les unissaient depuis maintenant un petit moment. Ouvrant les yeux à son tour, il planta son regard flamboyant dans le sien avec un mélange d’envi et de déception. En quoi était-il déçu? Que le contact avait été rompu ou bien du fait que peut-être jamais ils allaient recommencer? Les deux étaient forcément la meilleure des réponses. Il voulait y goûter d’avantage, même plus longtemps. Voulant découvrir à nouveau la saveur qui reposais sur ses lèvres rosées et douces. La lueur qui pétillait dans les yeux vermeil de la demoiselle lui laissais croire qu’elle aussi voudrait peut-être recommencer l’expérience, qu’elle aurait aimé le contact de leurs lèvres qui ne faisaient qu’un pendant un infime moment. Le teint légèrement roser de la jeune femme vint confirmer ce qu’il pendant déjà. De son côté, il su retenir un petit côté timide qui le caractérisait si bien. C’était rare qu’il se laissait aller ainsi et maintenant que c’était fait, il avait envi de recommencer.

Je...

Seulement, même s’il aurait eu tout l’envie du monde à vouloir recommencer, elle ne lui laissa pas l’occasion, puisque la voici qui se dirigeais vers la porte. La place qu’avait occupée la jeune femme quelques secondaires plutôt, était maintenant un espace froid et e dénudé de chaleur. Ses yeux suivaient ses moindres gestes, tandis qu’elle ouvrait la porte sur la pluie battante, le jeune homme fronçait les sourcils. L’avait-il choqué en cédant à ses envies. Surment pas, puisqu’elle avait aussi répondu avec un regard qui en disait long sur ce qu’elle désirait. Lorsqu’elle sorti à l’extérieur, le jeune homme se précipita à quitter la couchette et se dirigeant à grand pas vers la porte qu’elle avait laissé ouverte. Finalement arriver dans l’embrassure de celle-ci, Hellyor pu voir qu’elle avait déjà parcouru une certaine distance et que ses vêtements étaient entièrement tremper, comme lorsqu’il l’avait trouvé, quelques heures plutôt. Ses formes de femme transparaissaient à travers le tissu trempé de sa chemise. Lorsqu’il la voyait ainsi, sa seule envi était d’aller la rejoindre et la ramener dans la cabane, seulement la voici qui avançant de nouveau vers les flots. Craignant qu’elle rejoigne l’embarcation dans laquelle elle était arrivée, il acquiesça quelques pas de plus, le rapprochant de l’extérieur. Que cherchait-elle donc ainsi? Il fini par comprendre lorsqu’elle prit place sur l’énorme rocher qui permettait une excellente vu sur l’horizon azur qu’était la mer. Il la voyait comme sous un nouveau jour. Quelque chose de mystérieux s’en échappait et cela ne faisait que lui plaire d’avantage.

C’est alors qu’il était absorbé par la contemplation de sa silhouette, qu’il remarqua le regard vermeil de la jeune femme. Malgré la brume et la pluie battante, il pouvait les voir d’distinctement qui le fixait. Seulement, la voici qu’elle évitait de la regarder. Avait-elle honte ou bien ne savait-elle pas comment réagir face à ce qui venait de se passer? Son regard vermeil s’accordait parfaitement avec le teint de l’eau en temps calme, c’était peut-être pour cela qu’il l’attirait autant, parce que cela lui permettais de se calmer en quelque sorte. Sortant finalement sous la pluie battante, ses pieds s’enfoncèrent légèrement dans le sol, tandis que ses pas le menait jusqu’à l’endroit où se tenait la demoiselle. Alors que ses jambes le portaient jusqu'à la demoiselle, le jeune homme ne la quittait pas des yeux. Ses yeux suivaient chaque courbe visible de son corps, le détaillant, cherchant à n’en voir d’avantage qu’il n’en laissait paraître. Certes, il l’avait déjà vu complètement dénuder, sans vêtements pour la couvrir, mais à cette instant, il n’avait pas prit soin de les regarder comme il les regardait désormais, puisque cela aurait été impolie. Tandis, que de fine gouttelettes venait s’échouer contre son visage, ses vêtements tremper laissait transparaître un torse frissonnant non dû à la pluie, mais par ce que sa vue lui offrait comme image. On aurait dit une peinture qui ne comptait aucun paysage, seulement une femme assise sur un rocher, livrer à ses pensées. Il pouvait sentir les battements de son cœur accélérer tandis que ses pas réduisaient la distance qui le séparait de cette douce vue.

Franchissant finalement les derniers pas qui le séparaient de ce cœur qui battait, le jeune homme posa son regard sur la silhouette de celle-ci sans dire mot. L’observant seulement comme un peintre l’aurait fait avant de commencer les exquises de sa toile. Qu’allait-elle faire maintenant qu’il était à proximité et l’attendait sous une pluie battante? Allait-elle fuir à nouveau ses sentiments ou bien céder tête première à ses douces chimères qu’étaient les sentiments. Ne tenant plus à attendre, le rôdeur monta sur la roche à son tour et se posta face à la demoiselle, de façon qu’elle ne voit que lui, simplement lui, et rien d’autre. Sans attendre qu’elle réagisse, le jeune homme se plaça à ses côtés et se pencha de façon à pouvoir la prendre dans ses bras. La soulevant, il laissa son regard parcourir le corps de celle-ci, puis se concentra de nouveau dans ce regard. Que voulait-elle de lui? Sans prévenir, il descendit du rocher, demoiselle en bras, et se dirigea vers la cabane qui s’étendait à l’horizon. Son cœur battait la chamade alors que son corps était à proximité du sien, comme s’il voulait s’harmoniser avec ses battements à elle. Ne pouvant plus résister à leur proximité, il la déposa sur le sol de façon à ce qu’elle puisse se mettre debout et la fixa directement dans les yeux.

Sans plus attendre, se perdant dans son regard, il déposa une main assez musclé sur la joue de la demoiselle et l’attira vers lui en déposant ses lèvres contre les siennes. Jamais il n’avait ressenti un tel bien être. Une telle envi de proximité avec un corps étranger. La pluie continuait toujours à battre la baie alors que les lèvres du jeune homme embrassaient tendrement celle de la demie. Se fine gouttes venaient s’échouer contre leurs lèvres comme si elles voulaient souligner l’union de celles-ci. Hellyor prit alors la main de la jeune femme avec sa main libre en y mêlant ses doigts long et fin. Uni ainsi, il n’avait aucune envi de la voir retourner sur le rocher, encore moins sans lui. La chaleur qui se propageait dans son corps était douce, telle une caresse venant du plus profond des enfers.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Jeu 5 Nov 2009 - 23:40

Bon j'ai été inspirée par cette scène donc j'ai fait un petit dessin pour l'illustrer ^^
Par contre j'ai pas pu le scanner donc ce n'est qu'une photo que j'ai réussit à prendre avant que mon appareil rende une fois de plus l'âme entre mes doigts.

Spoiler:

Alors qu'elle venait de quitter la cabane, laissant un vide sans vie et sans chaleur face au demi, ce dernier se mit en tête de la suivre. Alors qu'elle avançait vers le large, elle avait parfaitement entendu les lames du plancher craquer trahissant ainsi les gestes d'Hellyor.
Malgré cela, elle continua à se diriger sous la pluie battante vers le rivage. Quand il fut enfin à la porte, elle était déjà à bonne distance. On aurait pu croire qu'elle allait chercher à fuir l'île, reprendre son embarcation de fortune et repartir mais du tout. Elle voulait simplement le tester, voir ce qu'il était prêt à faire.
Alors que l'orage commençait à gronder, il avait parcouru la centaine de mètres qui les séparaient. Il avançait en la fixant, elle sentait son regard la transpercer. Il arriva enfin à sa hauteur. Elle ne détourna pas le regard de l'horizon continuant de fixer les ondes salines qui dansaient avec le ciel.
Un éclair, la foudre venait de crever une nouvelle fois le ciel noir. Cette fois le tonnerre se fit entendre plus sourd et plus proche. Sabbryn semblait fasciner par les éléments qui se déchainaient sous son regard. Certain regarde un ballet avec émotion, elle c'est les éclairs qui dansent dans les astres.
Le ciel se fit plus sombre comme si la voûte céleste venait de s'abattre sur les terres. On pouvait entendre le bruit des branches s'effondrant dans la forêt qui se situait à quelques mètres d'eux. Quoiqu'il arrive il n'était pas bon de rester dehors, par cette pluie, cet orage, cette nuit.

Hellyor grimpa sur le rocher sur lequel s'était installé la demoiselle qui fixait l'horizon. Les gouttes d'eau ruisselaient sur son visage. Il se tenait face à elle mais son regard ne changea pas, il resta fixe. Elle jouait avec ses nerfs, c'était ce qu'elle voulait, désirait.
Il s'installa à ses côtés, elle put sentir la chaleur de son corps alors qu'il passait délicatement un bras autour de sa taille, l'enlaçant avec la plus grande délicatesse avant de la soulever de ce rocher sur lequel elle avait élu domicile. Elle n'avait pas sourcillé, se laissant soulevée de terre. Elle passa simplement ses bras autour du cou du jeune demi.
Il scruta son corps avant de laisser son regard se replonger dans ses yeux vermeils. Elle ne dit toujours rien. Alors qu'il descendait du rocher avec son joli paquet dans les bras, elle posa sa tête sur son torse écoutant ainsi les battements de son coeur. Ceux ci étaient irréguliers, rapides. Pourquoi son coeur s'emballait il ainsi? C'est la tête contre son torse que Sabbryn baissa les yeux pour ne rien fixer du tout. Son souffle chaud et humide à la fois se faisait vaporeux sur la peau du demi, elle pouvait par ce geste humer son parfum.
Si Hellyor baissait à cette instant le regard, il pourrait être le spectateur de cette chemise de coton qui collait à la peau de la jeune femme, plaquant le tissu contre sa poitrine laissant transparaître une poitrine ronde et légèrement volumineuse. Il pourrait voir également sa poitrine se soulever irrégulièrement à chaque respiration qu'elle prenait. Elle semblait troublée d'être dans ses bras, ainsi collée à lui mais ne le montra pas tout du moins c'est ce qu'elle pensait.

Ils étaient de retour près de la cabane, un peu en amont. L'arbre qui se trouvait devant les marches n'avait pas eu le temps de refaire son feuillage entièrement et par conséquence la pluie filtrait entre ses branches clairsemées. Le tonnerre gronda à nouveau. Cette fois la foudre était tombée à une distance assez proche. Il faudrait attendre le lendemain pour voir les dégâts causés par la tempête. Pour le moment, il faisait nuit et il était risqué de vouloir rester dehors seule. Peut être était ce pour cela qu'il s'était élancé à sa poursuite?
Hellyor venait de la déposer avec la plus grande des précautions à terre. L'eau ruisselait sur ses boucles, son visage, son corps pour finir leur course en une flaque sur la terre déjà inondée par les intempéries. Elle releva son regard pour le plonger dans celui du demi. Ce regard rouge pour un demi elfe avait quelque chose d'envoutant. Pourquoi était elle ainsi attirée par lui? Le Chaos l'avait mis sur son chemin mais pour quelle raison?
Une main, sa main vint de ses longs doigts lui effleurer la joue avant de la caler dans sa paume. Elle se sentit dans un mouvement attirée à lui, il venait d'un geste brusque mais rempli de douceur à la fois de l'attirer contre son torse. Collée à lui, elle pouvait sentir sa chaleur malgré leurs vêtements trempés. A rester ainsi, ils allaient prendre froid surtout que les gouttes d'eau continuaient leurs courses pour venir choir sur le visage des deux demis.
Un baiser, il venait à nouveau de coller ses lèvres aux siennes sans en demander la permission. Alors qu'une main lui caressait le visage, une seconde lui prit la main et entremêla ses doigts fins aux siens. Elle était ainsi sa prisonnière ne pouvant fuir de cette étreinte qu'il lui imposait. Mais avait elle envie de fuir? Là était la question.
Alors qu'elle aurait pu se débattre, le gifler, elle ferma les paupières sous le contact de ses lèvres sur les siennes. Savourant cet échange, elle se laissa transporter par ce baiser. Pourquoi le fait qu'il l'embrasse annihilait toutes ses volontés les reléguant à l'état de poussière?

Ouvrant délicatement les yeux, elle fit un pas de recul mais comme ses doigts étaient toujours entrelacés à ceux du demi, elle ne put se reculer complètement et se retrouva dos à l'arbre, prisonnière entre ce corps de bois et ce corps de chair. Son souffle était rapide, haletant. Le regard baissé, elle se mordait la lèvre inférieure avec ses incisives. Ce geste trahissait l'envie de la demoiselle de recommencer mais cela n'était pas concevable tant qu'il ne serait pas des leurs. C'était ainsi, elle ne se donnerait complètement à lui que le jour où il ferait parti de leurs rangs.
Elle releva le regard et un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle dit alors d'une voix douce mais toujours avec le même vide dans ses propos.

A rester ainsi, nous allons prendre froid et je ne compte pas que vous me déshabillez une seconde fois. Rentrons!

Déposant un baiser sur ses lèvres, elle l'attira avec elle dans la cabane, refermant la porte derrière leur passage dans un énième grondement du ciel. Les doigts toujours enlaçaient, ils étaient à présent à l'abri des intempéries à moins que le toit de la cabane ne cède sous les bourrasques du vent.
Les vêtements de la jeune femme attendaient patiemment sur une chaise, ils étaient secs. Elle lança un regard au demi puis bien qu'il la tienne toujours par la main, elle se dirigea vers la chaise. D'une main, elle défit un à un les boutons de la chemise laissant apparaître sa peau blanche, sa poitrine sous le regard du demi.
Retirant le bras de libre de la manche, elle laissa glisser la chemise trempée sur la seconde qui céda sous cette vision. Hellyor semblait ne plus savoir où regarder. Relevant ses cheveux, elle les essora en les exerçant une pression de ses mains avant de détacher le lien du pantalon qu'elle laissa glisser sur ses chevilles.
Sabbryn était à présent nue sous le regard du demi. Elle lui fit alors face, offrant à sa vue son corps ainsi dénudé. Elle avait l'intention de le mettre mal à l'aise. Opération réussie? Elle plongea son regard dans le sien, se rapprochant de lui.
Quand elle fut presque collée à lui, elle se mit sur la pointe des pieds et murmura à son oreille pointue.

Auriez vous une serviette que je puisse me sécher avant d'enfiler ma robe?

Reculant légèrement ses lèvres de son oreille, son souffle chaud s'évapora sur la nuque du demi. Elle resta un instant comme cela, humant simplement cette odeur boisée que le jeune homme dégageait.
Lentement, elle se laissa retomber pieds plats, son visage dissimulé par le torse imposant du rôdeur. Le regard baissé, elle ne releva pas le regard volontairement. Elle resta debout comme cela un instant, simplement sans faire le moindre geste, sans prononcer le moindre mot.[b]

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Ven 6 Nov 2009 - 19:15

Qu’importais pourquoi elle avait décidé de quitter la cabane, tout ce qui importait c’était qu’elle soit près de lui, désormais. Voulant la sentir près de lui, sans jamais vouloir ressentir le vide qu’il avait ressenti lorsqu’elle avait fuie. Son attirance ne se limitait pas seulement à l’attirance physique qu’elle pouvait provoquer chez lui, mais aussi qu’elle créait un mystère autour de sa personne et le jeune homme voulait à tout prix le percer. Comme si sa vie allait maintenant dépendre de s’il allait réussir à percer ce fameux mystère ou non. Un pincement au cœur l’avait surpris lorsque la jeune femme n’avait aucunement réagis lorsqu’il c’était mis face à elle. Comme s’il était invisible. Était-il rendu aussi dépendant de cette demie qu’il en perdait la raison? Nul n’aurait su dire pour le moment. Aucune réaction venant de sa part lorsqu’il la souleva pour la ramener à la maison. Avait-il mal lu l’expression qu’il avait lue dans ce regard vermeil quelques minutes plus tôt? Impossible, l’envi y était facilement perceptible, ainsi que le désir, alors cherchait-elle maintenant à le tester? À jouer avec ses nerfs? La présence de la jeune femme à proximité de lui, l’enivrait, mais le troublait à la fois. Jamais il n’avait ressenti pareille sensation et il se demandait comment faire pour gérer ce genre de choses.

Seulement, le rôdeur ne tenait plus face à l’indifférence que lui avait démontré la demoiselle lorsqu’il l’avait prit dans ses bras. Il l’avait déposé sur le sol et sans attendre, il l’avait fait prisonnière de son baiser. La proximité qui régnait désormais entre leurs deux corps ne pouvait que troubler d’avantage le jeune homme, mais répandait en lui une douce chaleur à laquelle il n’aurait sût refuser l’étreinte. Hellyor ne sentais pas la morsure de froid contre sa peau, tout ce qu’il sentait pour le moment, désirait, était le contact des lèvres de la demi contre les siennes, accueillant la chaleur que cela provoquais en lui. Seulement, alors qu’il espérait que ce baiser ne se terminer jamais, la voila qu’elle reculait à nouveau afin de mettre fin à cette échange corporel contre leurs corps. Malheureusement pour elle ou heureusement pour lui, elle ne pu aller bien loin, puisque l’arbre qui se dressais derrière elle, lui barra la route, comme s’il voulait lui aussi que cette instant se prolonge. Elle devra choisir entre le bois ou le chair. Pour lui, le choix était simple, mais pour elle? L’était-il autant? Les yeux furtif du demi-elfe vint poser leurs pupilles sur les lèvres de la jeune femme. Elle était entrain de mordre sa lèvre inférieur, comme si elle avait envi de recommencer, mais ne pouvait s’y résoudre, pour des raisons dont il ignorait tout. Croisant son regard au moment où celui-ci se relevait, il le soutient pendant un instant, l’air impénétrable, qu’attendait-elle de lui après tout? La pluie ne c’était en rien diminuer, même qu’elle commençait à s’intensifier d’avantage.

A rester ainsi, nous allons prendre froid et je ne compte pas que vous me déshabillez une seconde fois.

Alors que ses paroles s’échappaient de ses lèvres, celles-ci vinrent finir leur course contre les siennes, y cueillant un premier baiser venant de la jeune femme. Finalement, la demoiselle tira le jeune homme qui commença par démontrer une légère résistance, mais qui céda peu de temps après. Il la suivit donc d’un pas lent et calculer jusqu'à la demeure qui était maintenant battu par les éléments. Lorsqu’ils eurent franchi la porte de la petite cabane, celle-ci se refermèrent sur eux pour les laisser dans cette chaleur que le feu répandait dans la cabane. Il ne voulait pas séparer ses doigts des siens, c’est comme si une volonté propre lui interdisait de le faire. La seule question était de savoir, s’il voulait réellement lâcher cette main ou bien voulait-il y rester souder? Suivant la moindre de ses gestes du regard, il suivit la jeune femme jusqu'à ses vêtements qui étaient désormais sec et attendait juste d’être enfilés. Sentant son cœur s’accélérer au moment où la demoiselle porta sa main libre jusqu’aux boutons de sa chemise. Serrant la mâchoire lentement, le jeune homme observa le spectacle qui s’offrait désormais devant lui. Sa respiration devint de plus en plus haletante, tandis que la chemise trempée glissait le long des épaules de la semi, découvrant une peau blanche et une poitrine ferme. Ses yeux flamboyants détaillaient chaque partie du corps visible que lui offrait la jeune femme. Essayait-il de l’amadouer ou bien de le mettre mal à l’aise par cette vision digne des plus grand paysages? Le jeune homme descendit alors son regard, tandis que le pantalon glissa le long des jambes de la jeune femme. Des jambes fines et douces. Son cœur s’accélérait en découvrant une nouvelle partie de peau, il battait à tout rompre, remplaçant le silence qui régnait dans la pièce.

C’est alors qu’elle lui faisait fasse, que le jeune homme croyait qu’il allait céder à ses pulsions envers elle. Avec grande difficulté, il se concentra sur ce regard vermeil qui la caractérisait et ne fixa pas la peau maintenant dénuder qui s’offrant à lui. La vue de son cœur le gênais un peu, mais pas de là à le rendre mal à l’aise. Il affirmait totalement son attirance envers elle et ne tenta en aucune façon de la cacher. N’acquiesçant aucun geste de recul au moment où elle s’approcha de lui, comme pour tenter le diable en personne, il attendit, tout simplement, les bras du long du corps, qu’elle daigne lui dire ce qu’elle voulait.

Auriez-vous une serviette que je puisse me sécher avant d'enfiler ma robe?

Tandis que ses paroles étaient murmurées à ses oreilles, le rôdeur senti le souffle chaud et régulier de la jeune femme se perdre contre sa peau. Essayant de calmer sa respiration haletante, le jeune homme tentais temps bien que mal de contrôler l’envi de la toucher. Elle était tellement près, mais tellement loin à la fois. Il ne pouvait se résoudre à la toucher, pas de cette façon. Levant doucement ses doigts fins et les tendant vers la peau dénudée de la demie, il en vint à effleurer doucement ses reins, mais retint son geste en se tournant dos à elle. Non, il ne devait pas céder de la sorte. Se retenir et se concentrer sur les paroles qu’elle lui avait dites. Une serviette, il devait trouver une serviette pour la couvrir, sinon toute sa volonté de résistance s’effondrerais en croisant de nouveau ce regard vermeil. Commençant à se diriger vers une armoire, le demi ouvra l’une des portes en farfouillant le plus rapidement possible. Il avait l’impression d’étouffer dans cette cabane ou bien était-ce l’impression du désir qui croitrais en lui? Il n’aurait su le dire, mais il réussi finalement à mettre la main sur une longue serviette de coton. Refermant la porte de l’armoire, il ouvrit la serviette en grand et s’avança de façon à dissimuler la peau dénudé de la jeune femme. S’il la voyait de nouveau ainsi, jamais il ne résisterait. Lorsqu’il fut suffisamment près, ses bras vinrent épouser les contours du corps de la demoiselle comme une étreinte et la serviette enveloppa son corps au même moment. Ne s’éloignant pas pour l’instant, il resta là, à proximité de son corps et soutenait son regard avec un air de défi dans le regard. Que cherchait-elle à provoquer chez lui? Ses mains, ses bras étaient toujours autour d’elle et ne la quittaient pas, seulement après plusieurs minutes à la regarder ainsi, le jeune homme se tourna dos à elle.

Il se dirigea vers la même armoire et en ressorti une nouvelle chemise ainsi qu’un pantalon sec avec lesquelles il pourrait se changer. Les déposants sur la table, ses yeux flamboyant se plantaient dans ceux de la jeune femme, tandis que ses mains commençaient à débouter les premiers boutons de sa chemise, laissant entrevoir un torse musclé et bien en chair. Ses yeux laissait transparaître une légère envi, mais il ne voulait pas lui céder, du moins pas pour le moment. Retirant sa chemise, le jeune homme la déposa sur l’une des chaises et entreprit de retirer son pantalon, il se tourna néanmoins dos à demoiselle afin qu’elle ne puisse voir l’ensemble. Hellyor détestais être vu totalement nue et il n’aimait pas particulièrement être troublé comme la demoiselle le troublait. Retirant totalement son pantalon, le jeune homme entreprit de se sécher à son tour et enfila le nouveau pantalon qu’il avait déposé sur le coin de la table. Torse nu, il se tourna face à la jeune femme pour savoir où elle en était avec ses vêtements. Le silence était de nouveau perceptible dans la pièce. Le corps du jeune homme se soulevait au rythme de ses respirations et ses yeux flamboyant cherchait toujours à comprend, mais quoi? Parce qu’il c’était sécher les cheveux, ceux-ci étaient disposés d’une façon tout à fait grotesque, mais les yeux de jeune homme ne manquais pas moins d’intensité en se plantant dans les siens. La nuit commençait déja à pointer le bout de son nez, tandis que les deux jeunes gens se fixaient.

- Vous prendrez la couchette pour dormir.

Ça voix masculine, mais douce tout de même s'éleva en brisant le silence qui planait toujours autour d'eux. Il ne voulais pas la laisser dormir sur une chaise ou autre et il aurait trouver déplacer qu'ils dorment dans le même lit, puisqu'il n'y en avait qu'un seul.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Ven 6 Nov 2009 - 21:42

Elle l'ignorait quand il vint se placer devant elle sur le rocher. Poupée docile, elle se laissa porter et entrainer sous l'arbre. A écouter le corps du demi, elle put se rendre compte que celui ci battait avec irrégularité, preuve que par ce geste, elle avait réussit à ébranler cette image bourrue. Il semblait attiré par elle, comme le serait une abeille par le miel. Elle était ce miel, cette source d'interrogations, de mystères et d'envie. Pourquoi la désirait il ainsi?
Les pieds dans le sable, elle se retrouva plaquée contre le tronc de l'arbre. Elle ne put bouger, fuir comme elle l'aurait fait sinon... Le vent soufflait dehors et la peau du demi se fit frissonnante, la semi remarqua ce frisson qui le parcourut. Elle ne perdit pas une miette de cette vision alors qu'elle conservée captive sa lèvre sous le regard d'Hellyor.
Un baiser donné, cette fois, conclus cette péripétie sous la pluie car la jeune femme l'entraina en direction de la cabane. Au début, il ne sembla pas vouloir la suivre mais il n'avait pas vraiment le choix s'il ne voulait pas lacher sa main. Il se retrouva alors dans son sillage, alors que le sol conservait les traces de pas de la demoiselle. La marque de son pied dans le sol se remplit bien vite de l'eau qui continuait à se déverser avec intensité. La pluie alla en s'intensifiant. Les éléments se déchainaient.

Ils étaient enfin au chaud, bercés par la douce chaleur que les flammes créaient dans cette antre, rien que pour eux. La jeune femme voulait voir jusqu'où elle pouvait déstabiliser le demi. Il l'avait déjà vue nue, aussi son corps ne devait pu avoir de secret pour lui. Mais entre la fois où il l'avait dévêtue par nécessité et maintenant, il y avait une différence majeur. Car à présent il la désirait pour une raison obscure.
Il suivait le moindre de ses faits et gestes du regard, elle le captivait au plus au point. Tel le papillon qui était captivé par la lumière d'une flamme dansante sur une chandelle, il se brulerait les ailes s'il s'en approchait trop. Car il ne faut pas oublier que la demoiselle est dangereuse. Son but est de répandre le sang et offrir des âmes à son dieu. Elle n'était pas une candide ingénue que la vue du sang aurait fait se pâmer.
Elle remarqua toute la peine qu'il essaya de mettre à ne garder son regard que sur son visage au lieu de le laisser vagabonder sur ses courbes voluptueuses. Elle était désirée, objet de convoitise que le demi elfe aurait aimé faire sien.
Le silence de la pièce fut remplaçait par les battements du coeur d'Hellyor. Ses battements étaient audibles si on tendait bien l'oreille. La demoiselle ne s'en émut point et continua son manège sans se soucier des dégâts qu'elle pourrait engendrer en agissant ainsi. Ce petit jeu était dangereux aussi bien pour lui que pour elle car elle était nue et que s'il était rustre; cédant à ses pulsions il aurait tôt fait de la culbuter sur la couchette pour abuser d'elle. Mais elle pouvait lire dans son regard qu'il ne le ferait pas. Il tentait de se contrôler tant bien que mal devant cette âme pécheresse qui tentait de le faire succomber à ses charmes.

Un murmure vint choir à ses oreilles en une douce caresse. Elle venait de lui demander de quoi se sécher mais il resta un temps là, immobile. Avec toute la volonté du monde qu'il mettait pour ne pas la toucher, il ne put s'empêcher d'effleurer du bout de ses doigts les reins de la jeune femme. Un sourire rempli de malice se dessina sur les lèvres de la jeune femme quand elle sentit le contact de ses doigts tremblant sur sa peau. Il venait de franchir une nouvelle barrière, un pas de plus qui le rapprochait de ce qu'elle espérait, de son but.
Il la planta là. Elle ne bougea ni ne broncha pas. Elle suivit simplement de l'oreille son parcours dans la pièce. Elle fixait le mur sans rien dire, sans se retourner. Le bruit d'une porte s'ouvrit puis celui du linge qu'on retournait. Il tentait de lui trouver une serviette pour qu'elle puisse se sécher. La porte se referma et les lames du plancher craquèrent à nouveau jusqu'à ce qu'elle sente sa présence dans son dos.
A ce moment, elle se retourna, lui faisant face, relevant le visage pour observer son visage, son regard. Il avait les bras grands ouverts tenant dans chaque main, une extrémité de la serviette. Elle fit un pas vers lui alors qu'il refermait son étreinte, l'enveloppant dans cette étole de coton. Ils se fixaient l'un l'autre, scrutant leur regard par défi, par envie. Il conserva son étreinte un instant .

A présent, il choisit de lui faire dos comme pour ne plus à avoir à soutenir la candeur de son regard vermeil. Elle le vit cette fois se diriger vers l'armoire qu'il ouvrit à nouveau pour en sortir des vêtements propres et secs. Ceux de Sabbryn étaient secs, aussi elle pouvait les remettre si elle le désirait. Mais elle préféra jouer encore un peu avec lui.
Les vêtements du demi furent déposés sur la table. Elle avança en direction de l'âtre crépitante, se plaçant devant les flammes dansantes. Il lui faisait toujours face alors qu'il déboutonnait un à un et lentement les boutons de sa chemise, dévoilant ainsi un torse musclé et imberbe. Ses yeux suivirent ses mains quand il déposa sa chemise trempée sur le dossier de la chaise située près du feu. Il était à présent torse nu, encore humide de la pluie et de la chemise.
Il lui fit a nouveau dos. Pendant ce temps, Sabbryn en profita pour laisser tomber l'étoffe de coton au sol et de se saisir de la chemise sèche déposée sur la table. Hellyor venait à cet instant de retirer son pantalon. La semi le vit nu dans son intégralité mais de dos, elle put observer la courbure de ses fesses mais également des cicatrices qui serpentaient sur son dos. Que lui était il arrivé pour être marqué de la sorte? Il venait d'enfiler un nouveau pantalon mais resta torse nu.
Se retournant alors, il ne vit rien qu'une pièce vide, les vêtements de Sabbryn toujours sur la chaise alors que sa chemise qu'il avait sortie avait disparue. Les flammes de la cheminée projetaient l'ombre de la semi sur les murs de la cabane. Elle n'avait pas disparu, elle se tenait à demi allongée sur la serviette de coton.
La chemise qu'elle avait passée était à moitié boutonnée. Les boutons du bas étaient dans leur encoche mais ceux du dessus laissaient apercevoir l'arrondi de sa poitrine, son buste. Le corps à moitié allongé, reposant sur les coudes, la tête basculée en arrière, elle secoua sa chevelure ondulée. Les jambes allongées, l'une relevée faisant remonter la chemise sur ses reins, le dos légèrement cambrées, cette vision de pure délice était là pour ne perturber qu'un peu plus l'état d'esprit d'Hellyor.
Le demi lui indiqua que cette nuit, elle prendrait la couchette. Elle acquiesça d'un geste de la tête mais elle lui demanda à voix basse.

Et vous où dormirez vous?

La demoiselle était elle prête à partager sa couche? Cela n'en était pas pour le moins sur. Elle voulait savoir s'il dormirait à terre, sur une chaise ou si elle l'avait tellement captivé pour qu'il se risque à rester près d'elle le temps d'une nuit durant. Cette question était bien évidement sans arrière pensée, quoique …

J'ai pu remarqué des cicatrices dans votre dos. Si cela ne vous dérange pas, j'aimerai que vous me racontiez.

Elle poussa un soupire avant de s'allonger sur le sol, étendant les bras au dessus de sa tête et de s'étirer alors que son dos prenait une cambrure sensuelle, offrant la vue de ses cuisses dévoilées à Hellyor. Cette petite n'était que pêchés, Hellyor y succomberait il?

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Sam 7 Nov 2009 - 0:58

Le sourire rempli de malice que lui avait lancé la jeune femme, alors qu’il effleurant ses reins, l’avait quelque peu refroidit sur ses ardeurs présente. S’éloignant d’elle, le jeune homme mettait un point d’honneur sur sa façon de se contrôler. Après tout, elle n’était arrivé que depuis quelques heures à peine et n’avait pas encore dormir en ces lieux, si ce n’est que pour reprendre des forces. Le jeune homme ne voulait pas de quelqu’un qui se joue de lui et il n’allait plus succomber aussi facilement à ses charmes. La froideur prenait de nouveau place dans son regard et l’impassibilité sur ses traits. Malgré tout, il conserva ses bras autour d’elle pendant un petit moment, il ne cacherait pas que cela lui faisais toujours de l’effet, mais son visage ne changeais pas d’expression tant qu’a leur proximité. Maintenant qu’elle avait de quoi ce sécher, c’était à son tour d’enfiler de nouveau vêtement et ainsi sécher les autres qui étaient trempés. Ses oreilles pointus avait capté les légers craquements de parquet lorsque la jeune femme c’était approcher de lui, mais il s’en soucia pas. De toute façon, que voudrait-elle bien lui faire? Il avait senti les froissements d’un vêtement et de nouveau les craquement se faisait entendre, mais s’éloignant de lui

Se retournant finalement vers la silhouette de la demoiselle, celle-ci était étendu de façon assez provocatrice, que la plupart des hommes y auraient immédiatement céder, mais pas Hellyor. Haussant un sourcil, le jeune homme remarqua alors qu’elle lui avait volé sa chemise afin de la mettre elle-même sur ses épaules et la reboutonner. Son torse toujours dévoiler, laissais entrevoir certaine cicatrice profonde et majeur qui ne pouvait laisser indifférent personne, même pas elle. Le jeune homme se demandait ce qu’elle essayait de faire? Un moment elle était une jeune femme timide et douce et la minute d’ensuite, elle jouait les femmes sensuelles prêtes à croquer un homme. Elle se trouvait allonger sur la serviette qu’il lui avait donner quelques instant plutôt, avec un air qui donnait chaud au demi. Il devait avouer que ses yeux flamboyant parcouraient la peau dénudé de la jeune femme, alors que la chemise descendait de façon à montrer ses reins. Plantant un regard impénétrable dans celui de la jeune femme, le rôdeur croisa les bras sur son torse afin de lui montrer que cette vision exquise qu’elle lui montrais n’allais pas le faire céder aussi facilement. Certes, il était attirer par elle, mais il ne voulais pas coucher avec une femme pour qu’ensuite elle l’utilise. Il devait réellement vouloir être auprès d’elle sans être obligé de changer de caractère ou de façon de vivre.

Alors qu’il lui disait qu’elle allait prendre la couche pour dormir, elle hocha la tête de façon à ce que ses cheveux ondulent comme une cascade d’eau froide venant s’échouer dans un tourbillon de bruine. Sa voix résonna alors, brisant le nouveau silence qui c’était installer entre eux.

Et vous où dormirez vous?

Pourquoi voulait-elle savoir cela? L’important c’était qu’elle avait la meilleure couchette, non? C’était peut-être un sous-entendu pour qu’il prenne la couche avec elle, mais il s’en doutait. Parfois elle l’air hésitante, mais là, c’était tout le contraire. Entreprenante comme jamais. Elle voulait forcément lui demander quelque chose pour agir de la sorte. Agissait-elle de sa propre volonté ou bien à ce « Il » ?

- Je dormirai sur la chaise qui se trouve dans le coin, près du feu.

Il pointa la chaise dans le coin, mais sans nécessairement la regarder, laissant son regard rouge sang dans celui de la demoiselle. Resterait-il réellement sur la chaise pendant tout la nuit, alors que son corps était tout près de lui, à quelques pas.

J'ai pu remarquer des cicatrices dans votre dos. Si cela ne vous dérange pas, j'aimerai que vous me racontiez.

Il fronça les sourcils sans la quitter du regard. Ainsi elle aussi elle l’avait regardé pendant qu’il était entrain de se changer? Tirant la chaise vers lui, le jeune homme y prit place dans quitter la demoiselle du regard. Pourquoi voulait-elle savoir d’où sa venait? Après tout, personne ne s’en souciait, il se contentait de fuir cette vue qui leur était déplaisante. Prenant une grande respiration, tandis qu’il entendait soupirer la demoiselle lorsqu’elle s’allongeant, il se demanda comment aborder le sujet, plutôt s’il devait le faire. Serrant la mâchoire, Hellyor essaya de rester concentrer sur le regard vermeil et non les cuisses qui se dévoilaient à son regard. Détournant finalement le regard, il laissa son regard vagabonder sur les flammes qui dansait dans la cheminer.

- Lorsque j’étais jeune, pendant une nuit sans lune, mes parents furent assassinés par des drows qui cherchaient simplement à se mettre des esclaves sous la main. Depuis cette époque, je voue une haine sans égal envers les drows, parce qu’ils ont tués tout mon village, je suis le dernier survivant. Avec la haine dans le corps, j’ai entreprit plusieurs combat avec certains d’entre eux, mais je fus blessé à plusieurs reprises, expliquant certaines de mes cicatrices. Ensuite, dans la ville de Diantra…Je suis intervenu entre plusieurs gardes et une femme. Des sentinelles m’ont tirés dessus parce que j’oser menacer l’un d’entre eux.

Suite à ses paroles, il caressa du bout des doigts son épaule ou une cicatrice était visible. Il en avait aussi une dans le secteur qui se situait près des reins. Le regard rêveur, le jeune homme sorti finalement de ses souvenirs en tournant ses yeux vers la demoiselle. Se levant, il remit la chaise en place, puis enjambant les quelques pas qui le séparaient de la silhouette étendus sur le sol. Lorsqu’il fut finalement arrivé à ses côtés, avec un effort de volontés ultime, le jeune homme s’accroupit à ses cotés et la souleva dans ses bras. Elle devait aller se reposer, son voyage avait dû être long et pénible. Il parcourra la distance qui le séparait de la couchette et l’étendit dessus. Retirant ses bras il ne se releva par pour autant, voulant humer le parfum que la demie dégageait.

- Pourquoi vouloir en savoir d’avantage sur mon passé?

Il la fixait de ses yeux flamboyant, attendant qu’elle répondre à sa question. Il voulait aussi savoir comment elle allait réagir par leur nouvelle proximité. Allait-elle redevenir la femme timide qui l’attirait ou la femme sensuelle qui ne le laissait pas indifférent? Seulement, leur proximité devenait de plus proche et le jeune homme ne pu réprimer d'avantage ses envies d'avant. Sentant la chaleur monter en lui tel un fourneau, il déposa une main de chaque côtés de la fine silhouette de la semi et s'approcha avec une douceur calculer. Il voulais absolument savoir ce qu'il allait lire dans les yeux de celle-ci avant de continuer. Serrant un peu la mâchoire, le jeune homme s'approcha d'avantage jusqu'a ce que leurs lèvres se retrouvèrent à s'effleurer. Pourquoi ce contact l'enivrait-il autant. Provoquait-il la même réaction en elle ou bien c'était à sens unique? Les battements de son coeur s'accélérait tandis que ses lèvres se collaient complètement à celle de la demoiselle, afin d'y déposer un tendre baiser. Il approcha d'avantage son torse vers la poitrine de la jeune femme de façon à ce que ce son corps commence à grimper sur le lit. Une telle chaleur s'échappait de celui-ci que la demoiselle devait en sentir l'impact contre sa peau. Le baiser se prolongea, alors que le jeune homme fermais les yeux afin de profiter de cette douceur chimèrique.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Sam 7 Nov 2009 - 5:03

Autre inspiration donc autre dessin

Spoiler:

Le sourire qui s'était dessinait sur les lèvres de Sabbryn sembla refroidir les ardeurs d'Hellyor car il cessa tout mouvement pour mettre une distance entre eux. Ne la désirait il plus? Ou avait il peur d'elle à présent? Nous n'aurons pas la réponse, je le crains fort. Il sembla résolu à ne plus lui céder mais l'envie et le désir qu'elle avait su faire naitre chez lui viendrai bien vite à faire tomber cette résolution qui deviendrait bien vite obsolète.
Son regard se glaça, il devint froid et distant à la fois. Malgré cela il conservait toujours ses bras autour d'elle, l'enlaçant légèrement. Quel étrange paradoxe, il la désirait et pourtant il la repoussait. Clefs en mains, c'était à la semi de le faire changer d'avis sur elle, sur tout.
Le vide se fit, il s'était éloigné définitivement d'elle pour aller s'habiller. Il lui faisait dos, offrant le spectacle de sa nudité, de ses cicatrices. Cela laissa suffisamment de temps à la jeune femme pour se vêtir de sa chemise et s'allonger en toute innocence bien entendu sur le sol de la cabane au près des flammes qui crépitaient dans l'âtre de la cheminée.
Il haussa un sourcil mais était ce pour le fait qu'elle soit dans sa chemise ou à cause de sa position à forte connotation sensuelle. Leurs regards se croisèrent une nouvelle fois pour se figer l'un dans l'autre. Ce jeu de regard battait son plein alors que la pluie battait les carreaux de la cabane. Elle le vit croiser ses bras sur son torse comme s'il mettait un peu plus une barrière entre eux, entre ses envies d'elle.

La question du lieu où il dormirait tomba, brisant le silence qui s'était installé. Elle attendait une réponse de sa part, la lui donnerait il. Finalement, elle n'eut pas longtemps à attendre car il désigna une chaise un peu en retraie près de la cheminée indiquant que ce serait sur celle ci qu'il passerait la nuit. Mensonge ou vérité? Avait il réellement l'intention de passer la nuit sur cette chaise sans doute inconfortable à s'en retrouver courbaturé le lendemain matin au réveil? Il semblait déterminé, rien ne servait de le faire changer d'avis pour le moment.
La seconde demande de la part de Sabbryn eut pour prime réponse un nouveau froncement de sourcils. Elle était consciente que sa demande pouvait le mettre mal à l'aise et qu'il refuserait sans doute de partager cela avec elle, une parfaite inconnue rencontrée quelques heures plus tôt.
Le grincement d'une chaise glissant sur le parquet se fit entendre. Il prit place sur cette chaise sans pour autant céder le contact visuel qui s'était installé entre les deux demi. Alors qu'elle se laissa glisser sur le dos en une douce cambrure dévoilant ses formes, il choisit de planter son regard flamboyant sur autre chose.

Son regard se fit à nouveau distant, fixant les flammes dansantes dans l'âtre. Il commença à lui raconter son histoire. Ainsi sa famille avait péri de la mains des drows. Il devait donc avoir cette race en horreur plus que n'importe quelle autre race. Elle avait juste car il avoua leur porter une haine sans faille. Cela était compréhensible.
Sabbryn, elle était semi drow. Il devait donc la haïr également mais dans ce cas pourquoi la désirait il autant. Tant de questions qui resteraient sans réponse. Il était peut être mieux ainsi car elle ne désirait pas se savoir haïe pour des actes qu'elle n'avait pas commis.
Ses blessures, ses cicatrices étaient les vestiges de combat qu'il avait eu avec ceux dont elle partageait la race. Un point pourtant les rapprochait, leur côté humain. C'était peut être cela qui faisait qu'il ne la détestait pas complètement. Mais également de son geste pour protéger une demoiselle en détresse face à des gardes. Peut être était ce pour cela qu'il lui était venu en aide, pensant qu'elle était elle aussi en détresse.
Elle l'observa caresser la boursoufflure qu'il avait à l'épaule, trace d'un de ses combats passés. Son regard distant changea comme s'il revenait à la réalité après ces souvenirs nostalgiques qu'elle avait fait remonter à la surface.

Le parquet craqua, encore et toujours. Il se levait de sa chaise alors que la demoiselle fixait le plafond avec une certaine mélancolie. Il l'observa allongée dans cette position un instant avant de venir s'accroupir à côté d'elle, laissant son regard vagabonder sur son visage, sur son corps.
Les bras du demi se firent sentir sous son corps pour la soulever de terre. Un sous sa nuque, l'autre au creux de ses genoux. Alors qu'il la portait dans ses bras une nouvelle fois comme si elle ne pouvait marcher par elle même, il la conduisit sur le lit, sur lequel il l'étendit avec délicatesse.
Elle le regardait sans vraiment comprendre son geste. Il se releva légèrement mais garda cette proximité. Pencher sur elle tel un prince charmant sur sa princesse, il respirait le parfum de la peau de Sabbryn.
Un murmure s'envola à son oreille, tel le chant d'un rossignol. Il lui demanda pourquoi elle voulait savoir cela, sa vie, son passé. Tournant le regard dans sa direction, elle entrouvrit légèrement les lèvres. Un souffle chaud en sortit en un soupire alors que son regard se fit triste, amer et nostalgique. Allait elle lui répondre ou bien esquiver la réponse en lui renvoyant une autre question pour dissimuler le fait qu'elle ne voulait pas y répondre.
Il venait de lui répondre avec sincérité à sa requête sur l'origine de ses cicatrices, elle se devait de faire de même. Ses lèvres se mirent à bouger et un fin filet de voix en sortit presque inaudible avec une pointe d'amertume en arrière fond.

Nous avons tous nos démons. J'ai renié ma famille, mes croyances et ma déesse. Abandonnée de tous, Il est le seul à être venu me délivrer de la souffrance qui me rongeait. Il est bon avec ses enfants et les protège. Il pourrait vous aider également non pas à oublier mais à ne plus ressentir ni douleur ni tristesse...

A peine eut elle le temps de finir sa phrase que le vide qui se trouvait entre eux deux se combla. Une main de chaque côté de sa taille, elle était en dessous de lui, incapable de bouger. Il se pencha un peu plus sur elle, réduisant ce fossé entre leur corps. Le regard de la jeune semi continua à se noyer dans celui du demi mais la tristesse l'avait déserté laissant place à de l'inquiétude. Qu'allait il se passer à présent? Elle n'en avait aucune idée...
Le visage d'Hellyor se pencha un peu plus sur le sien. Leurs lèvres s'effleuraient en de douces caresses mêlées à leur souffle rapide et chaud. Il pouvait sentir la poitrine de la demoiselle se soulever à chacune de ses respiration, frôlant un peu plus son torse dénudé.
Elle leva doucement un avant bras qui s'appuya sur celui d'Hellyor avant de poser sa main légèrement tremblante sur son épaule. Le contact de leurs lèvres se fit plus pesant, il était en train de l'embrasser une fois de plus. Elle ferma les yeux et se laissa innocemment faire alors que leur corps se rapprochant forçait le demi à monter sur le lit s'il ne voulait pas rompre le contact charnel de sa peau sur la sienne.

Il se tenait à présent au dessus d'elle alors qu'elle était allongée sur le lit sans possibilité de fuite. Elle conserva ses paupières closes quand les lèvres du demi s'éloignèrent des siennes créant un vide, un manque. Rouvrant délicatement ses prunelles, elle soupira avant de prendre entre ses incisives sa lèvre inférieure la rendant un peu plus rouge sous cette douce morsure.
Du bout de ses doigts fins, elle lui caressa l'épaule, effleurant la cicatrice qui se trouvait à cette endroit en une accorte caresse. Ses lèvres s'écartant avec délicatesse laissèrent un soupire s'échapper.
D'une voix enjôleuse dont pour la première fois, il put entendre une véritable intonation, elle susurra ces paroles à son oreille en redressant quelque peu sa tête, laissant ainsi sa gorge déployée au contact de ses lèvres.

Embrasse nôtre culte, Hellyor, Il n'attend que de te compter parmi ses enfants. Si tu acceptes de le servir en échange je serai tienne si tel est ton désir...

Suaves paroles qui se firent entendre aux oreilles pointues du demi. La jeune femme, enfant du Chaos, disciple de l'oracle, Murmure de la Voix, venait de proposer à Hellyor de faire parti des leurs. Allait il accepter sa proposition? En échange de son intégration à son culte voué à Chaos, elle s'offrirait à lui si sa volonté était de la posséder, de ne faire plus qu'une avec elle.
Détail important qui passa peut être inaperçu, en lui donnant cette opportunité, en lui faisant cette offre, elle avait cité pour la première fois son nom faisant s'effondrer une nouvelle barrière entre eux. De plus, naturellement la semi le tutoya alors que depuis le début de leur rencontre elle avait usé du vouvoiement qui mettait une barrière entre eux, une de plus venait de tomber.
Sabbryn ne semblait pas pleinement consciente de ce qu'une telle promesse pouvait engendrer. Elle était prête à payer de son corps le fait qu'il les rejoignent. Elle avait envie d'être sienne mais étant fille du Chaos, elle ne pouvait se donner qu'à un des siens. Ceci était une façon comme une autre de lui dire le désir qu'elle éprouvait pour lui même si cela était de façon plus subtile comme si ses actes étaient dictés par un tiers.
Elle attendait une réponse de sa part. Allait elle lui céder ou alors cela ne dépasserait pas que de chastes baisers. Hellyor avait toutes les cartes en mains, à lui maintenant de faire son choix. Quoiqu'il en soit, elle laissa retomber sa tête sur le lit, effleurant sa joue, ses lèvres de son souffle.

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