Un Murmure porté par les flots [Hellyor]

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Lun 9 Nov 2009 - 17:15

Le fait que le sourire malicieux de la demoiselle avait refroidit ses ardeurs ne prouvait en rien qu’il ne la désirait plus. Il la désirait comme un homme pouvait désirer la liberté, comme un oiseau pouvait aimer voler. Seulement, il voulait en connaître la signification, il ne voulait pas tomber dans un piège quelconque. C’était facile de désirer l’image qu’on pouvait se faire d’une femme, mais c’était beaucoup plus difficile, une fois fait, de s’en délaisser et ainsi mettre de côtés les sentiments. La question à savoir désormais était de savoir, s’il allait céder une nouvelle fois ou réussir à réprimer son envi de la posséder? Le jeune homme cherchait toujours le regarde de la demoiselle, c’était pour lui, une façon beaucoup plus simple de savoir ce qu’elle ressentait, puisque les yeux étaient les miroirs de l’âme et rien ne pouvait les trahir. Jouait-elle un jeu ou était-elle sincère sur ses intentions ainsi cambré? Le jeune homme voulait dormir avec la demoiselle, mais il ne pouvait pas se résoudre à délaisser cette barrière qu’il avait immiscé entre eux.

Les souvenirs qu’avait faits ressortie la demie dans l’esprit du jeune homme n’avait absolument rien de joyeux. Il pouvait facilement revivre cette fameuse nuit où ses parents furent assassiner par des drows, seulement parce que ceux-ci avait une pulsion de sang qu’ils ne pouvaient réprimer. C’était ce qu’il détestait le plus chez ses créatures; leur soif de sang. Il se remémorait ses évènements tandis que son regard était rêveur et que sa voix débitais mécaniquement les images qui défilaient à l’intérieur de son esprit. Il savait, certes, que la jeune femme avait du sang drow qui coulait dans ses veines, mais elle avait tout de même une part d’humain qui s’y mélangeait. De plus, il ne pouvait s’y résoudre à la détester, puisqu’il avait envi d’elle, la désirait. Le jeune homme ne pouvait supporter de voir la jeune femme dans cette position, peu avantageuse de la femme pour lui. Il choisit donc de la transporter lui-même sur la couchette, puisqu’elle ne semblait pas avoir l’intention de bouger de cet endroit. Le déposant sur son lit, tandis que son cœur battais à tout rompre, le jeune homme n’avait su résister à la douce envi qui lui avait assaillit l’ensemble du corps.

Maintenant, il avait posé une question à laquelle il attendait une réponse de sa part. Il avait répondu avec franchise aux questions posées par la jeune femme, alors pourquoi lui, ne pourrait-il pas en avoir des sincères provenant de sa part? Le jeune homme planta son regard flamboyant dans le regard maintenant triste de la demoiselle. Qu’avait-il dit pour que son expression change du tout au tout? La voilà qui, cependant, murmurait les récits de son propre passer. Ainsi avait-elle renié tout ce qui faisait de quelqu’un, quelqu’un. Et maintenant, elle parlait de nouveau de ce Il, mais qui était-il à la fin? Le jeune homme se posait toujours la même question. Si ce « Il » était son mari, alors elle lui était infidèle avec lui, mais si celui-ci était un dieu, alors maintenant sa prenait tout son importance. Peut-être était-elle prêtresse et il l’ignorait, si cela était le cas, la désirer n’était-il pas un pêcher en sois? Seulement, il ne pouvait pas se résoudre à mettre fin à ce désir qui le consumait corps et âme de façon à ce que cela pouvait presque frôler la folie. Était-ce cela réellement aimé, désirer, envier..? Il n’aurait su le dire, ni même l’exprimer d’une quelconque façon.

Le rôdeur ne pouvait plus attendre, cette proximité qu’il espérait tant, céda rapidement face à lui. Il avait eu envi de l’embrasser et l’instant d’après voila qu’il était entrain de le faire, à peine conscient du moment qu’il y avait eu entre. Son regard de feu était plonger dans le regard vermeil de la demoiselle, ainsi, il ne pouvait pas s’arracher à ses contemplations. Elle avait beau avoir, les yeux, les traits, la finesse de sa race, il ne pouvait lui en vouloir ou même la détester. Elle ne semblait pas être comme tout les drows, du moins c’était ce qu’il espérait en son fort intérieur. Tandis que, son torse dénuder se rapprochait dangereusement de la poitrine de la semi, celle-ci se frottais d’avantage, de façon à exciter d’avantage les sens du jeune homme. Le jeune homme se trouvait désormais en position de force par rapport à la jeune femme, mais celui-ci rompit le contact au moment où cela devenait de plus en plus intéressant. Il la regardait de façon à connaître ses traits, par cœur, comme si par la suite, il aurait voulu la dessiner, la peindre.

Le rôdeur frissonna légèrement lorsque les doigts fins de la jeune femme vinrent se poser sur la cicatrice qui striait son épaule. Son regard vint se poser sur ses doigts, tandis que ceux-ci continuais leur course sur cette cicatrice. Elle datait un peu, mais lui remémorait certain bon souvenir. De plus, elle était toujours apparente, puisqu’elle avait été profonde. La voila qui de nouveau, brisais le silence qui n’était jusqu'à alors, briser par le bruit de leur respiration.

Embrasse nôtre culte, Hellyor, Il n'attend que de te compter parmi ses enfants. Si tu acceptes de le servir en échange je serai tienne si tel est ton désir...

Fronçant les sourcils, le jeune homme regarda la demoiselle directement dans les yeux. Elle voulait que lui, rejoigne son culte. Il ne savait absolument rien à propos de ce fameux culte et encore moins sur ce dieu. Mis à part, que ses fidèles avaient une certaine fascination pour cette individus. Il ne comprenait pas réellement, si il rejoignait son culte, elle serait sienne, mais était-ce simplement pour le voir rejoindre les rangs. Hellyor ne voulait pas qu’elle paie de son corps afin qu’il entre, il ne voulait tout simplement pas un tel prix de compensation. Il la voulait, certes, mais pas pour assouvir un quelconque besoin d’adeptes…Se relevant, le jeune homme se retrouva maintenant debout, ayant quitté la couchette. Dos à elle, il commença par faire un pas lent en direction de la table. Il avait peut-être mal compris, mais il voulait s’en assurer. Se tournant vers elle, il leva les bras dans les airs, d’une façon presque grotesque.

- Ne m’aimes tu pas? Tu veux te donner à moi, afin que j’entre dans ton culte, donc j’ignore tout. Je ne veux pas goûter à ton corps dans ses conditions. Je veux, que cela sois réciproque. De plus, avant de choisir si oui ou non, je rejoins ton culte, je dois en savoir d’avantage sur ton dieu, sur ses intentions, le but de sa religion.

C’était peut-être un peu trop d’emportement, mais jamais il ne voulait voir une femme rabaisser à l’état d’objet afin d’assouvir un quelconque but. Il voulait qu’elle ait le choix de ses actes, de ses pensées, de ses désirs. Il voulait la savoir amoureuse de lui, avant de faire un quelconque geste qui irait plus loin que les simples baisers. Le jeune homme laissa retomber ses bras le long de son corps, plantant son regard dans le sien, attendant une réponse. Peu importe soit-elle, il voulait une réponse, de sa bouche.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mer 11 Nov 2009 - 2:38

Sabbryn venait de lui faire cette proposition qui aurait pu paraître entreprenante voir indécente s'il n'y avait pas tout ce contexte autour. Car le demi elfe la désirait, il avait envie d'elle, elle pouvait le sentir, le deviner. Elle n'avait juste qu'à plonger son regard dans le sien pour capter cette étincelle qui faisait d'elle, de son corps un objet de convoitise.
Elle avait été envoyée sur ces terres reculées au milieu de la mer dans un seul but: ramener des âmes. Pour cela, elle était prête à payer le prix qu'il faudrait pour réussir à bien sa mission. Elle n'avait pas le droit de faillir. Elle prendrait le temps qu'il faudrait mais elle se devait de ramener des âmes ou des futurs enfants qui passeraient le rite d'initiation à Abyssea, ville maitresse où les enfants du Chaos vivaient.
Alors qu'elle lui faisait cette proposition, les doigts de la semi caressaient en un doux effleurement la cicatrice de son épaule. Elle put sentir que cela le fit frissonner. De plaisirs, d'envie ou de souvenirs douloureux? Elle n'avait pas la réponse mais son corps réagissait de lui même à ses caresses.
Sa demande eut pour effet de faire froncer les sourcils du demi qui la fixa avec intensité. Elle était toujours allongée sous lui, une main se baladant sur son bras musclé. Il se redressa cassant ainsi le contact charnel qui s'était créé entre eux. Sabbryn fit une petite moue de mécontentement mais il ne put le voir car il lui faisait dos à présent. Il se dirigeait vers la table mais quand il fut qu'à un mètre de celle ci, il se retourna et commença à agiter les bras d'une façon qui fit sourire intérieurement la semi car le discourt qu'il tenait ne portait guère à la rigolade.
Le ton était des plus sérieux. Il voulait qu'elle se donne à lui car elle le désirait réellement et non se marchander pour son culte dont il ignorait encore tout. Il voulait savoir qui était ce Il dont elle parlait, il voulait connaître son culte avant de dire oui. Aussi quand il laissa retomber ses bras le long de son corps pour planter son regard dans le sien, elle se redressa, les jambes pliées sous ses fesses, il avait alors une vue sur son décolleté en plus de celle de son regard.
Par quoi commencer? Elle ignorait ce qu'elle devait lui répondre en premier. Mais quoi qu'il en soit son ton se fit doux. Elle prit alors la décision de parler de son culte, de son dieu.

Son nom est le Chaos. Dieu oublié de tous mais qui pourtant est bien plus présent que les autres qui l'ont renié et rejeté. Nous, ses enfants, devons lui dédier des âmes afin de lui rendre sa puissance d'antan. Tout le monde n'en est pas capable car pour cela il faut renier ses croyances, ces dieux égoïstes. Il est bon avec ses enfants, leur octroyant certains de ses biens faits car il efface peines et douleurs du coeur de ceux qui ont souffert. Il n'est pas sectaire sur la race de ses enfants, aussi nous vivons tous ensemble dans sa cité.

Elle prit une profonde respiration. Elle se leva du lit et se dirigea alors vers Hellyor sans lâcher pour autant son regard. Une fois à son niveau, elle porta une main sur le visage du demi. Ses doigts parcourraient le contour de sa joue, s'entremêlant par moment dans ses cheveux.
Se levant sur la pointe des pieds, sa poitrine collée au torse dénudé du demi elfe, elle approcha ses lèvres des siennes comme si elle allait l'embrasser.
Son souffle était chaud et un peu humide. Ses lèvres frôlaient avec indécence celles du demi quand elle dit ces paroles.

Aimer est une chose que j'ignore... Peut être ai je trop souffert par amour pour aimer à nouveau... Mais ce qui est sûr...

Elle ne finit pas sa phrase planquant ses lèvres sur les siennes en un baiser qui n'était ni tendre ni doux mais passionné. Fermant les yeux, alors qu'elle apposait ses lèvres tel un sceau, elle ne se recula point attendant que ce soit lui qui la repousse si jamais il en avait vraiment envie. Son coeur palpitait dans sa poitrine, et il pouvait bien le sentir alors que sa poitrine s'écrasait sur son torse.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Mar 17 Nov 2009 - 13:49

Les douces caresses de la demoiselle contre son épaule, plaisait énormément au demi-elfe, mais il devait savoir, comprendre, pourquoi elle faisait tout sa. C’était vital pour lui. La proposition que la jeune femme lui fit, eu fini de rendre sceptique le jeune homme. Certes, il la désirait, mais pas au point qu’elle se donne uniquement à lui pour qu’il la rejoigne. Se tournant finalement vers elle alors qu’il avait rompu ce contact charnel qui lui plaisait temps, Hellyor plongea son regard dans les yeux vermeils de la demoiselle. Il n’aurait aucun problème à la suivre si ses sentiments y étaient, mais avant tout, il devait connaître le culte de ce dieu. Le jeune homme essayais de maintenir ses yeux planter dans son regard, tandis qu’il aurait pu plonger le sien dans son décolleter. Peu importe ce qu’elle lui dirait, il était prêt à l’entendre, prêt à l’écouter.

Son nom est le Chaos. Dieu oublié de tous mais qui pourtant est bien plus présent que les autres qui l'ont renié et rejeté. Nous, ses enfants, devons lui dédier des âmes afin de lui rendre sa puissance d'antan. Tout le monde n'en est pas capable car pour cela il faut renier ses croyances, ces dieux égoïstes. Il est bon avec ses enfants, leur octroyant certains de ses biens faits car il efface peines et douleurs du cœur de ceux qui ont souffert. Il n'est pas sectaire sur la race de ses enfants, aussi nous vivons tous ensemble dans sa cité.

Tous ensembles? Donc il devait y avoir des drows, mais aussi des elfes? Le jeune homme fronça alors les sourcils en essayant de mieux assimiler ce qu’elle venait de lui dire. Ainsi, c’était cela que d’être enfant du Chaos. Il avait vaguement entendu cette expression lors de ses voyages, mais jamais il n’avait rencontré quelqu’un en faisant parti, mis à part la jeune femme. En y réfléchissant bien, Hellyor n’avait pas réellement croyance depuis la mort de ses parents, puisqu’il ne considérait pas que prier pourrait l’aider ni avoir pu changer le destin de ses tristes parents. Serait-il prêt à renier tout ce don il était afin d’être auprès de la demoiselle ou bien préférait-il rester ici? Reclus du reste du monde? Continuant de réfléchir tandis qu’elle se levait, le jeune homme avait un certain regard absent, mais ne perdait aucun gestes acquiescé par la demi pour se diriger jusqu'à lui. Lorsqu’elle fut rendue à proximité de lui, le jeune homme retrouva le sens complet de la réalité et soutint le regard de la demoiselle, toujours planté dans le sien. Le bout de ses oreilles frémir tandis qu’il sentait la douceur et la finesse des doigts de la jeune femme caresser sa joue, tel un souffle de vent. Jamais il ne pourrait résister à pareille envi, pas dans ses conditions, pas tant qu’elle serait là, ainsi devant lui.

Son souffle devint un peu plus saccadé tandis que la jeune femme réduisait la distance qui régnait entre leurs visages. Il sentait le souffle chaud et humide de la jeune femme filtrer entre ses lèvres entrouverte, mais ne fit aucun geste pour combler l’espace qui les séparait, voyant qu’elle voulait lui dire d’autres paroles.

Aimer est une chose que j'ignore... Peut être ai je trop souffert par amour pour aimer à nouveau... Mais ce qui est sûr...

Les mots qui s’étaient échapper furent vite combler par un long et passionner baiser que le jeune homme lui rendit avec un mélange de tendresse et de passion. Ne pouvant retenir ses envies plus longtemps, Hellyor attrapa la jeune femme par la taille en l’attirant d’avantage contre lui afin de coller complètement son bassin contre le sien. Il pouvait entendre les palpitations du cours de la demi, tandis que leur baiser devenait de plus en plus fougueux, mais toujours avec autant de passion. N’y tenant plus, le jeune homme se pencha légèrement en glissant ses mains le long des cuisses la demoiselle et la souleva, sans rompre le baiser et se dirigea vers le lit. Déposant le corps chaud et doux de la demoiselle sur la couchette il mit fin au baiser pour la contempler directement dans les yeux, essouffler par le baiser passionner et fougueux qu’ils venaient de se donner. Du bout de ses longs doigts, Hellyor vint caresser la peau dénudé du cou de la semi, tout en y déposant plusieurs tendres baisers.

- Je n’ai aucunement l’intention de briser le cœur d’une aussi belle demoiselle, mais j’aimerais lui montrer ce qu’est véritablement l’amour.

Suite à ses paroles qui avaient étés murmuré, comme si quelqu’un d’autre aurait pu les entendre, le jeune homme vint doucement se coucher au dessus du corps élancé et fin de la jeune femme en effleurant ses lèvres du bout ses siennes. Il voulait simplement commencer par la faire languir, mais bientôt ce fut lui qui n’y tenait plus et l’embrassa avec une tendresse tel que jamais personne n’aurais pu l’embrasser avant. Caressant les reins de la jeune femme du bout des doigts, Hellyor y prit vite plaisir et glissa bientôt une main sur la cuisse dénudé de Sabbryn tout en laissant son souffle chaud caresser sa peau. Son cœur palpitait dans sa poitrine comme jamais avant il n’avait pu palpiter, l’excitation grimpait en lui tel un fauve prit par une partie de chasse. Elle pouvait l’entendre battre, le ressentir dans tout son être qu’il la désirait, qu’il voulait la posséder à lui seul pour l’éternité.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Dim 22 Nov 2009 - 16:10

Sans finir sa phrase, Sabbryn venait d'embrasser le demi qui lui rendit son baiser avec passion. Elle sentit les mains d'Hellyor se poser sur ses hanches, l'entrainant ainsi plus près de lui, collant leur bassin l'un à l'autre. Le baiser ne fut pas rompu, il continuait toujours avec cette même passion, cette envie. La jeune semi pouvait sentir à présent toute l'ardeur du demi. Alors qu'il se penchait quelque peu sans quitter ses lèvres, elle bascula également dans le même mouvement. Le contact d'une de ses mains ne se fit plus sentir sur sa hanche mais descendante sur le long de sa cuisse en une douce caresse. Quand sa main atteignit le pli de son genoux, il la souleva de terre.
Les bras autour de son cou, sa main sur son épaule, l'autre sur son genoux, elle était à présent dans ses bras alors que fine distance à peine palpable s'était immiscé entre leurs lèvres. La respiration rapide de la demoiselle se faisait sentir en un souffle chaud sur les lèvres du demi. Les craquements du plancher trahissaient le fait qu'Hellyor se mouvait, il se dirigeait vers le lit sur lequel il déposa le corps offert de Sabbryn.
Leur regard se noyant l'un dans l'autre, les respirations étaient rapides et audibles. Sa main se baladait sur son cou qu'il embrassait par moment avant de lui dire qu'il ne désirait pas la faire souffrir mais simplement lui montrer ce qu'était le véritable amour. Le véritable amour pouvait il existait? Cela semblait impensable à Sabbryn, seule la luxure rythmait la vie des gens et non un sentiment de quelconque amour.
Ses yeux plantés dans les siens, le demi prit position au dessus d'elle. Sabbryn put sentir le poids retenu du jeune homme quand celui ci était allongé en partie sur elle. Les lèvres s'effleuraient sans jamais s'embrasser comme si un petit jeu s'était installé entre les deux demis. Lequel craquerait en premier? Sabbryn, maitresse d'elle même respirait profondément alors qu'Hellyor n'en pouvait pu de ce petit jeu qu'il avait instauré. Ce fut lui qui craqua le premier et embrassa la Sabbryn.
Le contact doux et ferme de sa main sur les reins de la jeune femme lui donnèrent quelques frissons qu'il put voir. Cette main descendant toujours plus bas caressa sa cuisse nue. La respiration de Sabbryn se faisait saccadée alors qu'elle fermait les yeux, s'abandonnant aux mains du demi. Elle était à cet instant sa prisonnière, prisonnière de ses caresses, de ses envies, de lui...

Je … Tu...

Ces deux mots filtrèrent de ses lèvres douces alors qu'Hellyor continuait à s'appliquer à caresser les cuisses de la semi. Quand sa main remontait sur sa hanche, celle ci soulevait par la même occasion le pan de chemise dévoilant son intimité plaquée contre le bassin du demi où elle pouvait sentir à travers le tissu du pantalon sa vigueur et son ardeur.

Sujet: Re: Un Murmure porté par les flots [Hellyor] Lun 30 Nov 2009 - 14:25

Le jeune homme sentait son ardeur devenir de plus en plus grande tandis qu’il s’approchait de sa couchette avec la demoiselle en main. Jamais il ne pourrait y résister bien longtemps. C’était la première fois qu’une femme lui faisait un tel effet, même après aussi peu de temps après l’avoir rencontrer. Le rôdeur ne pouvait plus nier ses sentiments ni même son désir ardent pour la demie. Il aurait beau se mentir à lui-même, c’était humainement impossible pour lui se refluer d’avantage ses envies. Un léger sourire vint naitre à la commissure de ses lèvres tandis que de léger frisson se faisait sentir chez sa partenaire. Le jeune homme effleurait doucement les lèvres de la demie, alors que la respiration de celle-ci devenait de plus en plus saccader, trahissant par la même occasion son envie. Prisonnière entre ses bras, jamais un bourreau n’aurait pu faire de plus délicates attentions envers sa prisonnière.

Je … Tu...

Ses quelques mots qui avaient filtré entre les douces lèvres de la jeune femme ne semblèrent pas déranger le moins du monde Hellyor, puisque ses caresses devinrent de plus en plus ardente. Un long frisson parcourut l’échine du jeune homme tandis qu’il sentait l’intimité de la demoiselle se frotter contre la sienne, séparer par un simple morceau de tissu. Le rôdeur délaissa finalement les lèvres de la jeune femme en descendant lentement dans le cou de celle-ci, puis du bout des doigts, il en vint à défaire lentement les boutons qui retenaient la chemise sur le corps fin de celle-ci. Lorsque l’ensemble des boutons fut défait, dévoilant ainsi sa poitrine généreuse, Hellyor glissa une main ferme et muscler sur l’un de ses seins, mais une douce caresse pouvait se faire sentir du côté de la semi. Délaissant un moment les doux baisers, le rôdeur plongea son regard dans celui-ci de Sabbyn en essayant d’y lire une quelconque appréhension par ce qui allait suivre. C’était forcément sa première à ce donné ainsi à un homme, puisqu’il avait été le premier homme à l’embrasser comme il l’avait fait. Puis lentement, un posa ses mains se sortent à les faires glisser le long du corps de la jeune femme afin d’y retirer complètement la chemise, la mettant maintenant totalement nue face à lui. Ce n’était pas la première fois qu’il la voyait nue, mais cette vision lui fit particulièrement plaisir.

Déposant une main près de son corps, il reprit ses chastes baisers dans le cou de la demoiselle et descendit de plus en plus vers la poitrine de celle-ci. Lorsqu’il y arriva, il laissa sa bouche s’attarder un moment sur le bout de ceux-ci, jouant de la langue avec les tétons de celle-ci. Ses doigts tant qu’a eux en vinrent à caresser subtilement l’entre-jambe de sa partenaire, puis s’aventurèrent un instant dans son intimité. Le jeune homme frissonna légèrement en sentant tout l’ardeur qui pouvait maintenant se faire sentir dans son pantalon. Il avait tellement envi de faire qu’un avec elle, que les caresses en devenaient presque pressente. Retirant finalement ses doigts, il caressa les reins de la jeune femme tout en effleurant ses lèvres pour mêler son souffle chaud au sien. De sa main libre, il en vint à retirer son pantalon de sorte à ce qu’ainsi, leurs intimités puissent se frôler, s’apprivoiser avant de ne faire qu’un. Ses lèvres capturèrent celle de la semie entre les siennes dans un doux baiser, tandis qu’il pénétrait en elle de façon douce et passionner. Ses mouvements de bassins devenaient de plus en plus intenses tandis que son plaisir ne faisait que croître entre les bras de la jeune femme. Jamais il n’avait ressentit une telle intensité et cela ne lui déplaisait guère. De longs frissons pouvaient se laisser percevoir sur sa peau et dans tout son être. Son cœur battait la chamade et le feu qui brûlait en lui se faisais toujours de plus en plus violant. N’y tenant plus, son plaisir finit par éclater au cœur même de l’intimité de la jeune femme. Le jeune homme décolla lentement ses lèvres de celle de la jeune femme, puis la regarda dans les yeux sans prononcer une parole. Il ne pouvait exprimer en mots ce qu’il ressentait, mais tout cela pouvait s’y lire dans son regard. Pour certain, cela n’aurais parut que luxure sans amour, mais c’était totalement faux. Caressant doucement la joue de la demoiselle, il scella finalement l’acte de plaisir par un doux baiser qui en disant long sur ses sentiments envers elle.

Alors que Sabbryn venait de prononcer ces deux mots, les caresses d'Hellyor se firent plus intenses, plus prononcées. L'intensité du baiser ne désemplit pas mais changea de locatisation sur le corps de la semi car ses lèvres passèrent de sa bouche à son cou.
Son souffle s'accélèrait sans qu'elle ne sache trop pourquoi. C'était la même sensation que lorsqu'elle était dans le lit de sa jumelle à se laisser aller sous ses caresses. Cette sensation ne se faisait que grandissante quand il déboutonnait un à un les boutons de sa chemise.
Quand il eut fini, il écarta le tissu découvrant ainsi la jeune femme nue et offerte à ses caresses, à ses baisers. Il plongea son regard dans le sien comme pour y lire une certaine appréhension. Mais il n'y découvrit rien. La semi allait certes être touchée pour la première fois par un homme mais elle l'avait déjà été auparavant par sa soeur. Aussi Sabbryn connaissait le plaisir que provoquait les caresses, le passage d'une langue et autres gestes érotiques.
Se laissant faire, elle regardait Hellyor car il venait semble t-il de faire son choix. En la faisant sienne, son âme appartiendrait au Chaos. Elle aurait donc ce qu'elle était venue chercher, par contre le rythe de passage aurait lieu à Abyssea même.
Sa main était sur sa poitrine jouant avec l'arrondi de celle ci. Une main dans le dos de Hellyor, elle laissait ses doigts fins parcourir son échine éffleurant les cicatrices de son dos. De son autre main, il dégagea complètement les pans de la chemise pour avoir une vue d'ensemble sur son corps dénudé.

Les lèvres se soudèrent à nouveau. Un baiser passionné et tendre à la fois qui descendit à nouveau sur le corps de Sabbryn. Hellyor laissa ses lèvres descendre sur la poitrine de sa victime qui n'en était pas vraiment une. Jouant avec elle du bout de sa langue, cela fit diversion le temps qu'il laisse glisser un doigt dans l'intimité humide de la demoiselle avant de le retirer après quelques secondes dans cette chaude cavité.
Sous ses doigts, la semi put sentir cet amant frissonner de désir. Il n'en pouvait plus alors qu'elle arrivait parfaitement à ne rien laisser transparaitre hors mis un souffle un peu sacadé et rapide. Les souffles se mélangèrent pendant une courte pause où il retira son entrave vestimentaire. Hellyor était à présent nu entre les cuisses de Sabbryn.
Alors que le demi vint à gouter à nouveau le plaisir de ses lèvres, il la pénétra. La sensation fut à peine douloureuse laissant un fin gémissement filtrer des lèvres de la semi. Une fois cette sensation passée, elle le laissa faire. Le va et vient allait en s'intensifiant.
La peau de Hellyor frissonnait, son coeur battait la chamade, la jeune femme put sentir qu'il était sur le point de venir. Alors qu'il venait de se répendre en elle, il décolla ses lèvres pour la fixer. Les joues de la demoiselle étaient rouges, sa peau légèrement humide et son souffle court. Elle avait éprouvé du plaisir, un plaisir différent que celui qu'elle avait ressenti dans les bras de sa jumelle.
Pas un mot, il resta silencieux mais l'embrassa tendrement pour sceller son amour. Elle le vit alors rouler sur le côté, sur le dos, récupérant son souffle.

Sabbryn se releva et s'assit sur le lit, elle lui faisait dos mais tourna la tête pour le regarder allongé sur toute sa longueur. Le médaillon qu'elle portait à son cou se mit à luire de sa sombre clareté. On l'appelait. Il fallait qu'elle rentre.
Comme Hellyor avait fait son choix, il viendrait avec elle. D'une voix quelque peu anxieuse, elle murmura alors en détournant son visage de lui, fixant le mur.

Demain matin, je devrai partir d'ici. On m'attend à Abyssea... Comme tu as fait ton choix, nous partirons donc ensemble au lever du jour.

Elle était peut être là depuis moins de 24h mais cela faisait déjà vingt jours qu'elle était partie de chez elle. Elle ne reviendrait donc pas seule. Se rallongeant sur le dos à côté de lui, il put voir le médaillon briller d'une aura noire.
Le Murmure ferma les yeux mais ne s'endormit pas pour autant. Elle réfléchissait à la raison pour laquelle on la rappelait aussi vite. Que se passait il à Abyssea? Se collant à Hellyor, elle posa sa tête sur son torse, une main sur son pectoraux et sa jambe s'emmêlant avec la sienne. Elle passerait le reste de la nuit ainsi dans ses bras.

Alors que ses caresses devenaient de plus en plus intenses, le jeune homme pouvait sentir le désir qui montait en lui. Ne faisant rien pour le dissimuler, ses caresses devinrent de plus en plus intenses sur le corps de la semi. Un petit sourire avait point sur ses lèvres en sentant le souffle de la demoiselle devenir un peu plus saccader sous ses caresses. Hellyor savait parfaitement qu’en prenant totalement la demoiselle, il devrait la suivre jusqu’au temple du chaos et devenir l’un des leurs, mais cela, il s’en fichait. Puisque, en ce moment même, seul importait de la faire sienne. Finissant par céder complètement à son désir, le jeune homme la fit sienne de façon d’abord lente et passionner, puis alla en s’intensifiant. Son plaisir éclata alors, puis son regard flamboyant c’était plonger dans celui de la jeune femme. Celle-ci était légèrement rouge et le jeune homme pouvait clairement voir qu’elle aussi avait ressenti un certain plaisir dans cet acte.

Se couchant lentement sur le côté pour récupérer son souffle, le jeune homme tourna la tête vers la demoiselle avec un léger sourire. Jamais il n’aurais cru possible de pouvoir s’éprendre d’une sombre. Il détestait tellement les drows, mais celle-ci ne l’était pas complètement et avait quelque chose de différent. Peut-être était-ce dans sa façon de le regarder ou simplement dans ses gestes. Alors qu’elle s’assoyait pour lui faire dos, le jeune homme leva sa main vers elle en caressant doucement son dos du bout des doigts. Il aimait le toucher doux de sa peau contre ses doigts. Le jeune homme suivit le regard de la sombre, alors que celle prenait la parole.

Demain matin, je devrai partir d'ici. On m'attend à Abyssea... Comme tu as fait ton choix, nous partirons donc ensemble au lever du jour.

Il y avait quelque chose d’anxieux dans sa voix, mais le jeune homme ne préféra pas relever. Le rôdeur savait parfaitement qu’ils devraient quittés cette petite demeure, mais il se demandait pourquoi la quitter aussi vite. Il sourit lorsque celle-ci venait à s’étendre près de lui, posant une main sur son torse et entre mêlant leur corps. Le rôdeur glissa son bras derrière la silhouette de la demoiselle et caressa son dos du bout des doigts. Il enfouit doucement son visage dans la chevelure de la demie et murmura :

- Nous prendrons le navire qui quitte le port un peu avant l’aube, ainsi nous seront en mesure de prendre des chevaux et de voyager plus rapidement vers Abyssea.

C’est sur ses paroles que le jeune homme s’endormi, humant le doux parfum de la demoiselle. Il eu un sommeil dépourvu de rêve et réparateur suite aux nuits blanche qui avaient précédées. Se réveillant au petit matin, peu avant l’aube, le jeune homme se tourna un moment vers la silhouette endormie de la jeune femme, puis se hissa doucement hors du lit. Il devrait commencer à préparer les choses pour leur voyage, car celui-ci risquais d’être long et peu agréable s’ils ne préparaient pas leurs provisions. Enfilant un pantalon, il se tourna vers la semi, puis glissa doucement une couverture sur celle-ci afin de s’assurer qu’elle ne prenne pas froid. Le feu avait gardé une température agréable dans la pièce unique, mais il était désormais éteint. Il enfila ensuite une chemise avant de se diriger vers le feu pour en remettre quelques bûches, le temps qu’ils se préparent. Avec lenteur, il commença à mettre ses effets personnels dans un sac, laissant les choses qu’il ne considérait pas comme étant utile à transporter. Il se tourna un moment vers la jeune femme, alors qu’il avait entendu un léger froissement du coté du lit.

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