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| Un pied-tendre parmi les marins [Kassandra] | |
| | Auteur | Message |
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Jek le Magnifique
Humain
Nombre de messages : 32 Âge : 35 Date d'inscription : 14/06/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Un pied-tendre parmi les marins [Kassandra] Jeu 22 Oct 2009 - 15:56 | |
| A l’arrivée à Meca, la dizaine d’anciens esclaves qui avaient choisi de suivre les pirates furent débarqués sans beaucoup de mots. Il leur fut donné une maigre part des marchandises prises sur le navire, représentant tout de même pour chacun un petit pécule de départ pour pouvoir vivre sur l’île le temps de s’intégrer. Ils furent lâchés là sans plus de cérémonie, car les marins durent s’occuper du navire capturé et faire leur rapport à leurs autorités. Autour de Jeklan, la jetée grouillait de vie. Il n’était pas coutumier des régions côtières, et voir une si grande quantité d’individus se concentrant sur une bande de terre de cinq mètres de large ne lui était pas familier ; il avait plutôt l’habitude des marchés, où certes il y avait beaucoup de monde, mais où on ne manquait jamais de place pour circuler… Il était loin d’être agoraphobe, mais le fait d’arriver dans une nouvelle ville par bateau était une première. Et celui de mettre le pied sur une île était tout aussi nouveau! Enfin… Au moins n’était-il plus ballotté par le roulis. Car le moins que l’on pût dire, c’est que Jek n’avait pas le pied marin!
Le jeune vagabond était donc perdu au milieu des bateaux, et n’arrivait pas à voir à plus de trois mètres tant la foule se pressant au bord de l’eau était dense : certains déchargeaient ou chargeaient des marchandises, d’autres négociaient dur, d’autres encore réparaient leur navire, et l’on pouvait même entrapercevoir au loin, à travers le défilé des visages, un énorme trois-mâts en cale sèche, une cinquantaine de marins s’affairant sur des trous béant dans sa coque. Jek se dit que finalement ce lieu regorgeait de vie, et se rappela ce qu’il avait entendu, notamment durant sa très courte période d’esclavage, au sujet des pirates de Meca : sur cette île, il paraissait que tous pouvaient manger à leur faim, qu’il n’y avait pas de mendiants, que chacun avait droit à une reconnaissance personnelle, et pouvait vivre, même avec… hum de faibles capacités. Faisant tout pour oublier qu’il se trouvait dans un port, Jek retint finalement qu’il était dans une merveilleuse ville, où bien des rencontres l’attendaient… Mais encore fallait-il faire ces rencontres!
L’apprenti escroc se fraya donc un passage à travers la foule, remontant la jetée. Il pénétra plus avant dans la ville, apparemment dans une des rues les plus commerçantes au vu du passage qui y régnait. Une fois qu’il se fut suffisamment éloigné de la côte, il prit le temps de s’asseoir sur un tonneau en devanture d’une boutique afin de souffler, de réaliser sa situation… et de détailler quelque peu les visages qui se présentaient à lui. Les passants pouvaient passer pour peu fréquentables de prime abord, mais au cours de sa courte expérience de voleur et d’escroc, Jek avait appris que se fier à l’apparence n’était pas une bonne chose. A commencer par lui-même bien sûr… Quoiqu’il en soit, les Mécaïens étaient pour la plupart déjà relativement âgés : contrairement à ce qu’il avait connu en Ydril ou à Diantra, ici, on ne voyait que très peu d’enfants jouant dans les ruelles ou dans les arrières-boutiques. Ils avaient l’air d’avoir une expérience assez dure de la vie, une bonne partie portant des cicatrices bien visibles. Aussi, le visage rougeaud de bien des hommes laissait supposer que la réputation des alcools produits sur l’île n’était pas usurpée, et que leur rareté à l’extérieur de Meca n’était pas due qu’à un défaut de production…
Après cette brève observation de la physionomie autochtone, Jeklan descendit de son tonneau et entra dans la taverne la plus proche. Là, il passa d’abord inaperçu au milieu du brouhaha ambiant. Il jeta ça et là un œil au contenu des verres afin de savoir ce qu’il pourrait bien prendre… Les boissons étaient d’origines diverses, mais leur dénominateur commun semblait bien être une propension non négligeable à la destruction du gosier et à l’inflammation du tube digestif en général. Au moins Jek pourrait-il avoir de nouveaux produits pour mener des expériences chimiques en vue de nouveaux numéros de prestidigitation!… Finalement, Jek s’accouda au comptoir et héla le tavernier pour commander une bière : valeur sûre. Comme l’échoppe était bondée, il resta là pour quelque temps et repensa à ce qu’il allait faire maintenant.
Comme il n’était pas question d’arnaquer les autres habitants de l’île tant que Jek vivrait parmi eux, il devait trouver un autre métier pour s’occuper, voire gagner sa croûte. Il n’était pas prêt à travailler dans un commerce, car cela lui rappellerait trop le continent : il avait besoin d’un métier plus dépaysant, afin de réellement prendre un nouveau départ. Et puis, il devait se former pour avoir une opportunité de quitter un jour l’île, à la recherche de son amie Olana, et de son frère Galen… Il voulait donc s’engager comme mousse à bord d’un navire de pirates. Cette idée avait fait son chemin dans l’esprit du jeune homme au cours du trajet jusqu’à Meca, et il était désormais résolu. Il finit sa bière, la paya et demanda rapidement au tavernier si des navires recrutaient en ce moment dans le port. Il répondit avec un rire gras qu’il n’en savait rien, que Jek devrait aller voir par lui-même et que ça ne ferait pas de mal à sa musculature de passer quelque temps sur un bateau… Le jeune escroc sourit poliment et partit sans demander son reste.
Il prit le chemin inverse du précédent et arriva de nouveau sur les docks. Là, il chercha des yeux un navire à quai qui semblait suffisamment peu occupé pour lui conascrer du temps. Mais… il n’eut pas à chercher bien longtemps, car une subite et sublime vision se présenta devant ses yeux ébahis : sur un quai, à deux pas d’un grand bâtiment à la figure de proue majestueuse gardé par deux pirates, trônait, assise sur un tonneau, une sublime jeune femme, à peu près du même âge que Jek. Ses magnifiques jambes, que laissaient largement entrevoir sa courte jupe, étaient croisées en une posture aguicheuse, et ses courbes généreuses étaient accentuées par son port assez cambré. Entourée d’une demi-douzaine de marins qui riaient avec elle, la beauté adressait à la cantonade des sourires malicieux et des regards coquins à la cantonade, tous deux soulignés par un maquillage rouge vif, celui-ci faisant ressortir les reflets roux de sa longue chevelure.
A cette vue, Jek resta quelque temps interloqué. S’il s’était attendu à voir d’aussi belles jeunes femmes sur cette île! Et au vu du sabre qui pendait à son côté, cette superbe damoiselle faisait en plus partie d’un équipage! Passé ce temps de surprise, Jek se dit que ceci était une opportunité de faire d’une pierre deux coups : s’il se liait (d’une manière ou d’une autre) avec cette jeune femme, il pourrait avoir de la – très agréable – compagnie pour les mois à venir, et cela lui permettrait éventuellement de trouver un équipage plus rapidement… Il prit donc son courage à deux mains, bien décidé à faire un truc dingue avant que le peu de bon sens dont il peut faire preuve ne revienne à la charge et ne le dissuade de s’incruster au milieu de l’équipage. Il saisit, dans sa poche, une des fioles qu’il avait achetées dans une échoppe proche de la taverne, la déboucha, y versa une petite poudre (achetée également… hum bref), boucha le tout, secoua la bouteille d’Orangina et lança le mélange aux pieds de l’assemblée de marins. Le verre se brisa, libérant la réaction qui s’était produite dans l’ustensile, consistant en… un épais brouillard bleu ciel, qui boucha la vue des matelots(et de la divine créature). Dans le même temps, Jek bondit, subtilisa au passage le chapeau d’un des pirates, se le mit sur le chef et grimpa sur un tas de caisses posé non loin. Quand le brouillard fut dissipé par les vents marins, la vue qui s’offrit aux matelots fut époustouflante : une espèce de gringalet habillé tout de vert avait revêtu, en guise de châle, un pan de voile qui traînait, portait sur le crâne un bicorne (qu’il avait mis de travers), avait, au bout de ses bras tendus en croix, deux courts morceaux de bois qu’il tenait comme des dagues de lancer, et était dos au petit groupe, à contrejour, en une posture qui se voulait élégante et impressionnante pour une carrure qui n’était ni l’une, ni l’autre… Bref, un spectacle qui promettait d’être navrant.
Brusquement, Jek se retourna, croisa ses « dagues » devant lui et sourit à peine à son maigre public. Les mots qu’il prononça, jamais aucun des marins ne devait les oublier :
« Salut à vous, fiers et braves matelots ! Je suis Jek le Grand, Jek le Magnifique, et je vais vous ébahir par la grandeur de ma magie! Jamais sur votre île certes paradisiaque, mais complètement isolée, on ne vit et on ne verra de prodige aussi grand! Maintenant… ADMIREZ! »
Et sur ce cri, il lança un de ses premiers petits bâtons dans le tonneau sur lequel était assis la jeune pirate. Le bout de bois retomba mollement au sol, puis produisit une petite explosion laissant retomber sans grâce une flaque d’un liquide orangé peu engageant… Pendant quelques secondes, rien ne se passa. Puis, Jek descendit de son perchoir, se pencha au sol et mit la main à plat dans la petite flaque. Il ferma délicatement le poing puis le ressortit du liquide, et les spectateurs virent avec étonnement qu’il tenait… deux roses, l’une rouge, l’autre jaune! Il tendit (non sans un sourire ravageur) la première fleur à la charmante pirate et mit la seconde entre ses dents. Dans sa main, il avait écrit « Wahou! C’est magnifique! », en prévision de ce qui dirait sûrement la jeune femme, avec dans l'autre main « Pas autant que vous ». Est-ce que ça marcherait?... |
| | | Kassandra
Ancien
Nombre de messages : 1120 Âge : 32 Date d'inscription : 23/09/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
| Sujet: Re: Un pied-tendre parmi les marins [Kassandra] Lun 26 Oct 2009 - 16:30 | |
| L'île de Meca regorgeait de pirates, d'alcool et de bateaux tous aussi chargés les uns que les autres, comme chaque jour que les Dieux faisaient sur Miradelphia. Et comme chacun le savait également, l'agitation sur les quais était coutumière. Personne n'échappait à ce continuel vacarme familier et quasiment rassurant pour chaque mousse, second ou capitaine : entendre les pirates brailler, les matrones envoyer des bourrades à leurs maris et les rires gras des taverniers s'échapper des fenêtres des auberges surpeuplées, avait dans le fond, quelque chose de confortable, qui vous donnait du baume au coeur. Un natif de la terre insulaire se serait tout de suite senti chez lui, dans son élément.
Le souci, quand on ne peut cependant ni profiter des délices du rhum, ni se délecter d'errer dans les ruelles, c'est qu'on finit vite par tourner en rond. Surtout quand l'équipage de l'Onirique attend les nouvelles de son capitaine et que personne ne savait ce qui se tramait là haut, dans la bâtisse où le conseil des Leaders décidait du sort du dénommé Ajilah. Qui ne spéculait pas sur ce sujet sur le pont ? Qu'il fut simple matelot ou haut-gradé dans la hiérarchie du navire, chacun y allait de son conseil, son avis, quitte à ce que certains esprits s'échauffent et finissent par régler leur différent stupide par un jeu de boisson ou un bon poing bien senti. Kassandra se sentait parfois profondément condescendante face à des esprits peu élevés, mais ne le montrait pas : ils étaient pirates, elle n'attendait pas de ses collègues qu'ils se mettent à philosopher, et préférait de toute manière avoir en face d'elle des gros balourds qui disaient oui à tous ses mots sous prétexte qu'elle avait de "lourds arguments", qu'une bande d'aristocrates coincés. Cependant, la rouquine ne rechignait jamais face à un peu de subtilité.
C'est pourquoi elle s'ennuyait ferme sur le pont, attendant que le sort de leur dirigeant tombe. Elle ne s'inquiétait pas outre mesure ; l'humaine le connaissait juste assez pour savoir qu'il s'en sortirait, et elle avait une certaine confiance dans les actes de cet homme, qu'elle ne savait expliquer : bien qu'elle ne lui aurait rien confié pour le moment, Kassandra sentait que s'il agissait ainsi, c'est parce qu'il avait ses desseins nettement tracés, chaque coup et chaque déplacement de pion sur l'échiquier de la stratégie étant soigneusement étudié. C'était donc mue d'un sentiment d'agacement général face à autant d'inquiétude dissimulée que la rouquine fila doux, profitant de la distraction générale pour s'échapper discrètement, descendant de la flotte d'un pas nonchalant pour aller se dégourdir les jambes sur le quai, quand soudain ...
« Bah ca alors ! Mais c'est la p'tite à Rham' ! Qu'est-ce que tu fous là ? »
Tournant doucement son menton dans la direction où une voix bourrue l'interpellait, la rouquine reconnut - non sans ressentir d'amertume intérieure - une connaissance, un de ces vieux pirates qui suintaient la bière et la vinasse, mais très "aimable" au demeurant, du moins pour un pirate. S'avançant vers lui, la jeune femme regretta aussi que sa jupe fut si courte face à un tel porc, c'était bien le genre de types à qui elle n'aurait pas montré ses jambes hâlées, si bien sûr elle avait eu un quelconque sens de la pudeur. L'homme ou plutôt l'ours, nommé Karl, était entouré de trois ou quatre gaillards avec qui il parlait, et qui n'étaient que vaguement familiers à la pirate. Cette dernière se rassura en sachant que son fidèle sabre était à ses côtés, et que même si la menace rouquine semblait inoffensive, ces messieurs ne viendraient guère l’ennuyer trop longtemps par peur d’entamer sa patience.
« Eh bien Karl, ça fait un bail. Ma parole, j’ai failli ne pas te reconnaître sans ta bouteille fétiche ! »
Sa réplique fit naître quelques rires barbares de la demi-douzaine de compagnons qui cernaient ce bon vieux Karl qui passa sa main dans sa barbe emmêlée par l’air salé, non sans lui aussi rire dans un grognement masculin. Après tout, il fallait bien avouer que cette petite n’était pas désagréable bien au contraire : belle, jeune, avec ce caractère des matrones de Meca. Dommage qu’elle soit encore surveillée d’un œil lointain par son capitaine de père … Et dommage qu’il soit si facilement berné par les regards de sous-entendus que Kassandra lançait pour la forme à la tribu de primates face à elle. Se permettant quelques vanités qu’aucun des mâles ne lui refusa évidemment, elle s’adossa paisiblement à un tonneau, les écoutant bavasser.
« Et alors Kassandra ? Tu r’viens d’jà au bercail ? » « On t’a manqué, hein ? » « Il est au courant Rhamyr ? S’tu veux j’t’accompagnerais bien, moi … »
Ils étaient … Les mots lui venaient rapidement mais n’étaient guère convenables venant de la bouche d’une jolie femme. Elle se retint donc de tout commentaire incongru, ouvrant la bouche pour répondre à leur flot de curiosité plus ou moins malsaine … Quand une détonation retentit brusquement dans un bruit de verrerie qui éclate au sol.
BAM !
Un épais brouillard d’un bleu intense se répandit, dissimulant avec une chance certaine le faciès ingrat des pirates qui, tout aussi perplexes et aveuglés que la rouquine, pestaient et agitaient sûrement leurs bras dans un mouvement lourd et maladroit pour se débarrasser du nuage de couleur. Kassandra, elle, resta immobile, prête à dégainer son sabre, et prête à plaquer sa main gauche contre ses lèvres et son nez, quand elle finit par se rendre compte que ce nuage vif n’avait aucune odeur et rien de dangereux, et déjà il se dissipait… Interloquée, la jeune humaine se redressa, mais n’eut pas le temps d’esquisser une réaction où de se moquer d’un des crétins qui avaient laissé échapper par terre une potion ratée quelconque. Son œil fut attiré comme un aimant par la silhouette d’un « gringalet » - comparé à ces gros tas, c’était franchement flatteur – de dos, les bras brandis en l’air et dans la posture victorieuse, mais à peine armé de ce qui étaient des fagots de bois, l’étoffe d’une voile trouvée on-ne-sait-où battant furieusement contre le torse de l’inconnu qui s’en était enveloppé. Il se tenait là, dressé comme la statue héroïque d’un guerrier mort au combat, tout là haut, sur cette caisse de poissons qui devrait bientôt être livrée. Ca promettait d’être, comme qui dirait … Intéressant.
Les mots du mousse – à en juger par son couvre-chef – lui arrachèrent l’esquisse d’un gloussement. Mais elle ne retint pas sa surprise quand le cabri qu’il était bondit au sol et après avoir jeté l’une de ses épées improvisées en direction du tonneau où elle était, un des bouts de bois frôlant son pied. Karl voulut réagir, mais la jeune rouquine semblait tant attentive face aux facéties de ce jeune inconnu qu’il resta immobile, se jurant de régler son compte plus tard à celui-là.
De la flaque orange qui se répandait à ses pieds naquirent deux jolies fleurs, l’une rose rouge et l’autre jaune. La première lui fut destinée, chose qu’elle avait prévu dès la première pétale apparue – non sans un certain orgueil -, alors que la deuxième fut coincée dans la blanche dentition du magicien improvisé. Les yeux violets de la pirate observèrent d’un air goguenard le visage jeune et l’air charmeur de ce blondinet, à qui elle ravit avec un sourire malicieux sa rose, lâchant dans un ton à peine ironique un large..
« Wahou, c’est magnifique ! »
Pathétique aurait aussi été correct, désopilant eut parfaitement sa place également, mais la rouquine trouvait au moins son tour de magie dix fois plus distrayant que les balourds qui l’accompagnaient et qui, perplexes et béats, allaient recommencer à s’agiter incessamment sous peu. Dans la tentative de surenchérir face à la moue ravageuse du magicien en herbe, la rouquine dessina de la main droite un baiser imaginaire qu’elle envoya de la main droite vers le blondinet. Geste purement taquin.
Elle n’avait cependant pas vu le plus « époustouflant », lorsque son interlocuteur ouvrit doucement ses mains à la suite de ses paroles ; et c’est non sans être cette fois ci réellement surprise qu’elle vit les mots qu’elle avait dits à l’instant se dépeindre sur les doigts agiles de l’homme. Comment avait-il fait ? … Bon, admettons que la supposition selon laquelle beaucoup de femmes auraient dit ça puisse être plausible. Mais tout de même. Et ce « Pas autant que vous » … Retenant à nouveau un éclat de rire, la rouquine se contenta d’un regard plus qu’intéressé et malicieux en direction du jeune homme courageux, il fallait le reconnaître.
« Eh bien. Et qu’est-ce que vous allez faire maintenant ? Transformer ces messieurs en lapins… Messire Jek ? »
La blague fut appréciée par les pirates alentours, bien que la familiarité et l’accent acidulé avec lequel Kassandra souffla le prénom du prestidigitateur en rendit plus d’un envieux sur ce coup là.
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