Une chasse au drow

Manoroth avait voyagé pendant quelques jour vers le compté d’Odélian. Il en avait assez de dormir à l’extérieur. Quand il arriva dans un petit village, il s’était empressé de prendre une chambre dans un petit hôtel simple, mais très bien entretenu.

Ce matin là, Manoroth se réveilla de bonne humeur. Il s’empressa de s’habiller, il prit ses affaires et descendit au café pour prendre son petit déjeuné. Pendant qu’il dégustait son bon lait chaud, il entendit une personne passer en courant poursuivit par des gardes, mais il n’y prêta aucune attention.


Ne le laissez pas s’échapper !!!! Criât l’un d’eux.


Puis les bruits de s’éloignèrent.


Son petit déjeuner terminer, il sortit de l’hôtel et décida de profité du beau temps. Il quitta la petite bourgade pour aller se promener en forêt. Il arriva à la lisière de la forêt, et se mit a suivre un petit sentier qu’il quitta un peu plus tard pour se chercher un petit coin dégager et calme ou il pourrait faire la sieste. Il repéra un arbre solitaire dont le tronc était plus large que les autres. Il s’assit, s’appuya contre celui-ci et ferma les yeux.

Il entendait de petit bruit d’animaux, sentait l’odeur des plantes tandis qu’une petite brise lui caressait la joue…

Soudain il rouvrit les yeux. Quelqu’un était passé près de lui en courant, poursuivit par des un petit groupe de soldat dont le claquement des plaques de leur armure se faisait entendre. Il avait entendu un de ceux-ci crier :

Tu ne m’échapperas pas saleté de drow !!!!

Sa curiosité l’obligea à les suivre. Il arriva à proximité d’une clairière ou les soldats s’était arrêté. Il remarqua un drow au milieu de ceux-ci. Il était encerclé. Manoroth n’aimant pas les affrontements déloyaux décida de l’aider.

Il contempla autour de lui et vit de gros cailloux qu’il ramassa. Et il se mit à contempler la scène. Un soldat s’approcha du drow :

Enfin je te tiens… Tu va regretter de m’avoir fais courir autant.

Il regarda ses soldats et ordonna :

Attaqu….

Un caillou s’était abattu violement contre la tempe du soldat. Celui-ci s’écroula dans un bruit sourd. Les sous fifres dégainèrent leur épée et contemplèrent les alentours de la clairière quand soudain un deuxième caillou vola vers un soldat qui l’évita de peu.

Manoroth sorti de sa cachette et, dégainant son épée, lança :


Vous avez deux options, ou vous fuyez, ou vous nous affrontez. Si vous choisissez la deuxième option, vous risquez de ne plus pouvoir manger que de la soupe jusqu'à la fin de votre vie !

Manoroth contemplait la scène. Les soldats prenaient peur, apparemment il avait fait sensation avec son arrivée soudaine. Ils commençaient à reculer.

Manoroth était soulagé, il n’aurait pas à utiliser son épée, une pensée qui s’envola rapidement quand il vît la dague du drow se planter dans le ventre de l’un des soldats. Il accouru vers le soldat et contempla la blessure. Il n’y avait plus rien à faire, le soldat allait mourir.

Une fois les soldats partis, le drow s’approcha du blessé. Il contempla la blessure, sortie sa lame du corp du blessé et lui trancha la gorge.

Le drow se releva remercia Manoroth.


Je te dois des remerciements, étranger, tu es arrivé juste à temps. Peu de demi-sangs auraient ainsi aidés un drow. Je suis Harkaas, mercenaire. Et toi, qui es-tu ?

Manoroth le regarda sans dire un mot, puis il répondit :

Je suis Manoroth… Tu sais, tu n’avait pas besoin de le tuer, il n’y était pour rien lui… Ce n’était qu’un soldat qui suivait les ordres… De plus on va être recherché par les humains maintenant !

Manoroth le regarda s’enfoncer dans les bois sans bouger… Il réfléchissait. Il hésitait. qu’allait-il se passer s’il le laissait partir seul ? Plaisantait-il quand il parlait la ferme isolé ?

Non, je ne pense pas se dit-il.

Il ne lui faisait pas confiance, la manière dont il avait tuer cet homme, sans hésitation, sans pitié, lui faisait presque peur.

Il décida de le suivre. Peut être l’empêcherait il de faire une nouvelle victime, c’était la pensé qui l’aida dans sa décision.

Il se dépêcha de le rattrapé.

Manoroth détestait ce battre, mais malgré cela, il adorait les armes, et par-dessus tout les lames depuis qu’il avait obtenue Erode. Durant tout le trajet, il fixait sans arrêt la hache d’Harkaas. Elle paraissait ancienne, mais tranchante et maniable. Après quelques minutes de silence, il ne put s’empêcher de demander :

C’est une belle hache que tu as là, où l’as-tu obtenue ?

Après la triste histoire d’Harkaas, Manoroth s’imaginait la scène, mais il n’arrivait pas à concevoir que Harkaas, le drow qui ne laisse personne l’attaquer sans répliquer ait tout simplement fuit devant ses assaillant.

Harkaas sortit Manoroth de ses pensé en lui agrippant le bras. Il lui montrait une petite ferme isolée proche de la bordure de la forêt. Une femme était apparue à la porte. Elle était jeune, et portais un panier vide. Elle traversa la cours puis revînt un instant plus tard avec un panier d’œufs.

Une fois la femme rentré, Haarkas l’entraina vers la petite maison.

Non… qu’est ce qu’il va faire maintenant, se disait Manoroth.

S’approchant de la maison Manoroth s’arrêta net.

Ne voudrais-tu pas plutôt marcher vers une petite ville et aller boire et manger dans une taverne ? De plus si nous attaquons cette ferme, nous serons recherchés… Moi je n’ai nulle par ou aller à part rester dans les contré humaine ou je suis plus ou moins bien accepter… Je suis recherché dans les contrées drow… J’ai tuer un garde dans une taverne…

Sérieusement, oublie cette idée, je te le payerai ton repas…


Manoroth le fixa… Il pensait à ce qu’Harkaas allait répondre…

(HRP: Désolé pour l'attente, j'ai eu une semaine chargé...)

Harkaas fixa longuement Manoroth avant de répondre.

Tu oublies une chose, mon cher. Tu ressembles suffisamment à un humain pour pouvoir rentrer dans une de leurs villes, t’asseoir dans une taverne et commander un bon repas. Avant que la guerre n’éclate, moi aussi je le pouvais. Mais aujourd’hui, il suffit que j’y mette les pieds pour être en danger. Tous les drows sont des cibles en territoire humain, et je ne fais pas exception.

Le rôdeur demi-sang intriguait de plus en plus le mercenaire. D’abord les soldats dans la clairière, maintenant les fermiers… Harkaas avait la vague impression que Manoroth craignait qu’une catastrophe n’arrive à la moindre effusion de sang.

Curieux d’en savoir plus sur son étrange compagnon, le borgne décida de le provoquer délibérément et d’attiser sa colère. Saisissant le rôdeur par les épaules, il s’écria :

Par tous les dieux sombres, laisse donc parler ton vrai sang ! Ton sang drow ! As-tu donc passé trop de temps avec les humains au point de les craindre ? Nous sommes destinés à régner sur Miradelphia, ne l’oublie pas. Les humains n’existent que pour nous servir. Quelques uns d’entre eux méritent notre respect, c’est vrai, mais la plupart ne sont rien face à notre incommensurable puissance !

Désignant la petite ferme du doigt, il ajouta :

Et si tu veux être sur que personne ne puisse te reconnaître, débarrasses toi donc des témoins avant de partir

Lâchant un rire démoniaque, Harkaas pénétra dans la cour de la ferme. Dégainant sa hache de guerre, il en testa l’affûtage du doigt. La petite goutte de sang qui perla lorsque son pouce frôla la lame le rassura. Le drow courut jusqu’à la maison dont il ouvrit la porte d’un coup de pied et y entrât.

Un hurlement de terreur s’y fit bientôt entendre…

Par tous les dieux sombres, laisse donc parler ton vrai sang ! Ton sang drow ! As-tu donc passé trop de temps avec les humains au point de les craindre ? Nous sommes destinés à régner sur Miradelphia, ne l’oublie pas. Les humains n’existent que pour nous servir. Quelques uns d’entre eux méritent notre respect, c’est vrai, mais la plupart ne sont rien face à notre incommensurable puissance !

Ces mots clouèrent Manoroth sur place. La puissance, cette même puissance qui tua l’assassin de son père adoptif, cette puissance qui tua le soldat de la taverne… Cette puissance, Manoroth n’en voulait pas. A cause de celle-ci, trop de gens le craignait. Ce qu’Harkaas ne savait pas, c’est que cette puissance, il ne la contrôlait pas.

Manoroth n’entendit que partiellement la dernière phrase d’Harkaas.

… personne … puisse te reconnaître, débarrasses toi … témoins …


Soudain le cri strident de la femme lui fit reprendre conscience. Sortant son épée, Manoroth se rua dans la maison. Son cœur battait rapidement et son corps tremblait.

En entrant dans la maison, il fût à moitié soulagé. Harkaas se tenait devant lui sa dague sous le coup de la jeune femme dont les larmes coulaient le long de ses joues.

Harkaas laisse là ! Tu n’as pas besoin de la tuer pour pouvoir manger ! Elle ne t’a rien fait !

Le sang commençait à chauffer dans ses veines. Un voile noir passa devant les yeux de Manoroth. Il commençait à avoir peur.

Manoroth se détendit quand Harkaas lâcha la femme. Il avait remarqué qu’Harkaas avait brièvement secoué la tête en la lâchant. Le drow avait repéré un reblochon de Tiéna. Manoroth le vît s’assoir et se couper impatiemment une tranche.

Pendant qu’Harkaas dégustait son morceau de fromage, Manoroth regarda la jeune femme. Elle était plutôt jolie. Elle avait de beaux yeux bleus ainsi qu’une longue chevelure blonde. Elle portait une robe bleue ainsi qu’un tablier blanc.

Manoroth croisant le regard terrifié de la femme baissa les yeux. Ses joues rougirent. Il fouilla dans sa bourse et sortit 2 S qu’il jeta aux pieds de la jeune femme.

Je suis désolé… C’est pour le dédommagement, je n’ai que ça.

Sur l’invitation d’Harkaas, il s’assit en face de lui. Entre temps le drow s’était emparé d’une bouteille de vin et d’une miche de pain. Manoroth sentit son estomac crié famine en regardant le borgne manger. L’odeur du vin et du fromage devînt très vite irrésistible. Manoroth repéra un couteau sur sa droite qu’il prit et se coupa un morceau de pain et de fromage.

Maintenant détendu, Manoroth demanda au drow :

Alors que viens faire un drow dans des contrées humaine ?

Manoroth écouta avec attention le récit d’Harkaas. Il ne fût pas étonner d’entendre qu’il avait tué son supérieur hiérarchique, il ne voyait pas du tout le borgne obéir aux ordres de quelqu’un, quant au faites qu’il était devenu mercenaire ne l’étonnait pas non plus car il l’avait vu à l’œuvre quelques heure plutôt.

Une fois son histoire terminé, Harkaas poursuivit :

Mais assez parlé de moi. Tu es un guerrier et tu sais te battre, cela est évident. Pourtant, depuis que je t’ai rencontré, tu sembles éviter toute forme de violence. Pourquoi ?

Manoroth fixa quelques instant l’entrée de la pièce pour être sur que la jeune femme n’entende pas. Puis il se retourna et répondit :

En réalité, j’adore me battre en duel, mais je déteste faire couler le sang. Pour moi chaque être a droit à la vie. Je pense qu’aucun homme, drow ou nain n’a le droit d’ôter la vie d’autrui. Imagine, le soldat que tu a tué, avait peut être une famille… ou peut être fait des orphelin. Je hais créer de la souffrance envers les autres. Je le sais, c’est cherché loin, mais si plus de gens pensait comme moi, cette guerre ne se serait pas déclenchée.

Manoroth hésita un instant, mais Harkaas avait été franc avec lui alors il décida de puorsuivre.

Par ailleur, j’ai été témoin de chose étrange…

Mes parents sont morts massacrés par les drows et donc j’ai été recueilli par un vieil homme. C’est lui qui m’a appris à survivre. Mais un jour où je rentrais de la pêche, j’ai retrouvé mon père adoptif étendu au sol. Quelques minutes après un brigand m’a menacé avec cette épée (il montra Erode). Quelques secondes après, je me suis retrouvé a genoux devant la dépouille du brigand, mes mains plein de sang et ma dague planter dans son cœur.

Il m’est arrivé la même chose un soir lorsque je travaillais comme videur dans une taverne. Un soldat trop soûl pour se controler avait menacé un vieil homme assis à une table. Et quelques secondes après, la même chose s’était produite. Je visse mes mains plein de sang ainsi que mon épée. C’est à cause de ça que je suis recherché dans les contrées drow.

Depuis j’ai peur quand
je me bat, je ne veux plus faire de victime.


A cet
instant, la jeune femme entra avec une bouteille de vin et un jambon. Elle paraissait
plus rassurée.

Manoroth fût surpris. Il n’aurait jamais cru rencontrer quelqu’un connaissant cet état second. Même Manoroth ne connaissait pas ce nom. Après quelques instants, Harkaas se leva.

Suis moi, je voudrais te montrer quelque chose, dit-il à l'intention du rôdeur.

Manoroth le suivit, en prenant soin de prendre Erode. Il se demandait qu’est-ce qu’il allait lui montrer.

Alors, qu’est-ce que tu … Il sentit soudain une forte douleur à la hauteur de son ventre ce qui lui coupa le souffle. Il se plia en deux. Il n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait que sa mâchoire se mit à lui faire horriblement mal. Pris au dépourvu, Manoroth ne pût se concentrer. Son corps devenait lourd, il commençait à voir trouble…

Relève toi … ton arme ou par les … je t’embroche … un lapin. L’heure … venue pour toi d’affronter … démons !

Manoroth n’avait entendu que partiellement ce qu’Harkaas lui avait dit. Il dégaina Erode. Le soleil se reflétant contre sa lame orangé, donnait l’impression que la lame s’emflammait.

Harkaas chargea Manoroth, lui transperçant sa défense fébrile et lui assaini un immense coup de poing au visage.

Encaissant se coup de poing Manoroth tomba au sol. Sa tête était lourde, ses membres engourdit et sa vue se troublait de plus en plus. Il sentit un liquide chaud couler le long de ses lèvres puis il ne sentit plus rien. Un voile noir se baissa devant les yeux de Manoroth.

WAhaahahaha enfin ! Sa fesait un moment que je n’étais pas sortit.

Manoroth se releva. Passant sa langue sur ses lèvres.

J’aime ce goût, celui du sang. Je suis impatient de goûter le tiens ! Tu va regretter de m’avoir fait sortir, ainsi que de m’avoir amoché !!!!

Levant son épée il chargea Harkaas à une vitesse quasi surhumaine.

PREPARE TOI A REJOINDRE TES VICTIMES DANS L’HAUT DElA !! AHAHAHA !

Dans la tête de Manoroth :


Manoroth avait froid, il ouvra les yeux pour se rendre compte qu’il flottait dans un vide absolu. Il paniqua pendant quelques secondes avant de se calmer.

Mais qu’est-ce qu’il passe ! Ou suis-je, ou est passé Harkaas, la femme et la ferme ?

Une faible voix se fit entendre puis plus rien. Manoroth essayait de repérer la source du bruit, mais en vain. Quelques secondes plus tard, des sons de choc violent et des voix plus forte cette fois se firent entendre, mais ils s’évanouirent autant rapidement que le premier. Soudain, Manoroth se sentit aspiré dans les profondeurs obscures et il eu un flash.

Ressaisis-toi …roth ! Ce d…on n’est p… toi ! T… vaux …ux que c…la !

Mais il retourna rapidement dans un état de suspension. Comprenant de plus en plus ce qui lui arrivait, son teint pâli.

Non, l’imbécile ! Il a réveillé … ma rage.

Non non NON ! Aller Mano réveille toi, tu dois te réveiller, sinon dieux sait ce que tu va retrouver à tes pieds !!!

Mais rien y fait…



Retour au combat :


Ahahahaha tu crois que tu va réussir réveiller se couard comme ça, oublie cette idée là, tu va mourir !

Il frappa Harkaas à la hauteur de la taille, une attaque qui aurait été paré aisément si elle n’était pas suivi dans demi tour rapide et d’une attaque sur le coté opposé. Harkaas pris par surprise para maladroitement le coup et recula de quelques pas.

La rage de Manoroth grandissait peu à peu, elle serait bientôt à son sommet et autant Harkaas que Manoroth serait en danger. L’un devant affronter un démon enragé, l’autre baissant sa garde et laissant sa rage le guider risquerais à tout moment de subir un coup fatal.