Nom/Prénom : Abal Dull
Âge : 63 ans.
Sexe : Féminin
Race : Une des rares naines de ce monde.
Particularité : Un air toujours le plus jovial qu’elle peut, malgré la perte de tous ses proches.
Alignement : Neutre bon.
Métier : Voyageuse
Classe d'arme : Corps à corps et à distance.
/!\ Il vaut mieux lire l’histoire avant le reste, on comprend mieux ainsi.
Équipement : L’équipement est produit par Abal Dull.
Une armure : légère mais solide, elle met bien en valeur les formes généreuses de la naine tout en les protégeant, et englobe correctement sa tête, en un casque surmontée de deux cornes d’or, embelli par de la fourrure de vughtan.
[Un marteau de guerre : maniable, son manche est entouré d’un liserai d’or qui y court en spirale, sa tête est faite de métal dur et noir.
Une arbalète : petite, très discrète et légère, Abal a réussi à combiner la force et la précision, avec ses carreaux fins, surmontés d’une pointe en diamant.
Un couteau : aiguisé, tranchant, destiné plus à la végétation qu’au combat.
Description physique : Abal Dull mesure un mètre dix-neuf, sa silhouette est très masculine, mais elle est plus musclée que grasse. Malgré cette apparence mâle, son visage rappelle terriblement sa féminité, cette petite frimousse attendrissante : des cheveux roux, deux yeux perçants, un air rarement méchant. En effet, dès qu’elle le peut, Abal sourit, elle aime cela. Sentir son visage illuminé lui redonne du courage. Elle a le teint légèrement hâlé par les nombreuses années de voyage au soleil. Elle porte une grande cicatrice au niveau de la cuisse droite après un combat avec une araignée géante.
Description mentale : Cette naine possède un lourd passé chargé de pertes proches, pourtant, elle garde un aspect jovial et tranquille. Elle aime beaucoup faire rire et rendre service, partager un bon repas avec d’autres personnes sympathiques. Abal aime plaire parmi les siens, voir un nain se retourner sur elle avec un sourire… pourtant, elle reste très timide quand on la flatte… Mise au travail dès son jeune âge, cette naine est courageuse et volontaire, prête à défendre une noble cause ou à aider l’une de ses connaissances. Enfin, Abal Dull se méfit grandement des Drows, en a même parfois peur, à cause de sa mère qui s'est faite assassiner par l'un d'eux.
Histoire :
Abal Dull est née à Almia, la cité creusée dans la roche par les nains. Jusqu’à ses quarante-sept ans, elle est restée dans sa ville d’origine, chez son père pour le moins aisé. En effet, son géniteur Bieder était un forgeron fort renommé dans la région, et sa mère Kisin, morte assassinée par un Drow quand Abal avait dix-huit ans ( on ne connut jamais la raison de ce meurtre ) laissa un héritage conséquent en abandonnant derrière elle sa bijouterie. Ainsi, Abal vécut une enfance tranquille, sans compter le décès de sa mère, qui lui laissa une profonde blessure. C’était l’ignorance qui l’affectait le plus : pourquoi cet assassinat ? Tout ce qui lui reste maintenant est la grande méfiance, voire l’hostilité face à n’importe quel Drow. Elle resta prostrée une année, dans sa petite chambre de pierres glacées, n’osant plus sortir, de peur qu’on ne la tue à son tour. Bieder fit des pieds et des mains pour la sortir de cette torpeur, il lui enseigna l’art du forgeron. Abal, passionnée, se révéla très douée dans ce domaine après deux ans d’apprentissage assidu, quotidien. Elle frappait le fer avec force et précision, se délectait de la chaleur incandescente du métal qui lui éclairait le visage, toujours concentré. Epées, arbalètes, boucliers, Bieder lui apprit toutes les techniques et astuces qu’il connaissait, puis l’embaucha dans son atelier. Abal, ravie, enchaînait la construction des armes en ajoutant toujours sa touche personnelle. Elle était une des seules naines de la cité, et avait un instinct esthétique plus poussé que la plupart des nains mâles de son entourage. Ainsi, ces travaux étaient non seulement de bonne qualité, mais devenaient souvent de véritables œuvres d’art. Elle ajoutait toujours une moulure d’or, une pointe de diamant parfaitement taillée, que lui rapportaient les jeunes nains mineurs, qu’elle aimait séduire et qui aimaient ses baisers contre un morceau de minerai précieux. Elle les frappait d’un sourire comme elle frappait le fer, aucun ne résistait une minute.
Quand la naine eut 40 ans, son père mourut de vieillesse et lui laissa son atelier, qui battait son plein en ce temps là. Mais Abal se trouva à s’ennuyer. Elle se lassa du bruit du marteau sur l’enclume, qui la suivait même dans son sommeil, de la chaleur qui ne tarissait pas, de ses mains noires de poussière métallique, et même de ces prétendants qui étaient restés là, avec leurs morceaux d’or et de diamant. Puis, même la cité commençait à la terrifier. Finir ses jours sous ce ciel de pierre l’affolait, cette ville que seules les torches éclairaient. Elle voulait voir du pays, le dessus de sa montagne, les prairies, les autres races. En effet, elle n’avait dû sortir de la ville qu’une dizaine de fois dans sa vie, car la peur des Drows étaient toujours présente.
Jusqu’au jour où, à quarante-sept ans, la curiosité gagna sur la frayeur. Abal utilisa une dernière fois ces compétences de forgeron. Plus que talentueuse, elle était expérimentée et mit toute sa vigueur dans l’armement qu’elle emporterait avec elle. Elle choisit les métaux les plus légers et résistants, pour construire un marteau de guerre, une arbalète, de petite taille pour la discrétion et le confort pendant le voyage, une armure peu encombrante, puis un couteau long et tranchant. Elle choisit le marteau car elle avait l’habitude de manier cet instrument, même si le grand marteau de guerre était différent de celui posé sur son enclume. Avec précision, elle construit une arbalète de très petite taille, même par rapport à un nain, en fabriquant des carreaux plus que tranchants, surmontés d’une pointe de diamant, fins et fendant l’air. Enfin, le couteau lui servirait plus à découper la végétation tenace que les entrailles de ses ennemis, bien qu’il pouvait lui servir en situation hostile.
Abal dénicha une carte de Miradelphia, rassembla des provisions jusqu’à une prochaine escale, emporta quelques vêtements, et quelques outils de son atelier, qu’elle laissa à un de ses cousins qui avait toujours envié cette entreprise. Ainsi, de forgeronne, elle devint voyageuse. Au dernier moment, Telir, un prétendant qui lui était resté fidèle, décida de l’accompagner dans ses aventures. Durant treize longues années, ils explorèrent les terres ensemble, s’aimant tendrement et bravant de nombreux dangers jusqu’à la mer Olienne, pour revenir au centre des terres, repartir à l’est, revenir au nord, tout cela par pur plaisir. Le compagnon de la naine lui apprit à se battre, plus à se défendre qu’à attaquer, mais elle finit par bien manier ses armes.
Par malheur, un soir de marche, à la lisière de la forêt d’Aduram, Telir se fit piquer par une Araignée Géante. Abal se battit comme elle put pour le défendre, mais la force de l’arachnide était mille fois supérieure que celle de ses bras, même prolongés par un marteau. Seul le soleil réussit à faire fuir le monstre, mais le nain était mort depuis longtemps.
Au jour d’aujourd’hui, la naine continue à errer, plus qu’à voyager. Trois ans déjà que Telir est mort, vingt et un qu’elle n’a plus de famille. Elle marche, marche encore, à la recherche d’une terre accueillante, d’un foyer.
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