Dolce
Elfe
Nombre de messages : 769 Âge : 35 Date d'inscription : 08/11/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Dolce Lìvìan [Seigneur Protecteur de l'Epine d'Or] Jeu 31 Déc 2009 - 15:01 | |
| > Ce qui n'a pas de sens à un sens supérieur à ce qui en a.
[Gustave Flaubert] | --------------------------------------------- | { Nom & Prénom }{ Age }Quatre-cent-soixante-treize ans.
{ Sexe }{ Race }| --------------------------------------------- | { Alignement }Communauté de la Lumière.
{ Métier }Marquis de l'épine dorée & Calligraphe & Mage & Stratège.
{ Classe d'Arme }| --------------------------------------------- | { Equipement }Vestimentaire : L'apparence est de toutes les relations, de toutes les races et de toutes les religions. Elle est importante pour le Lien, mais Dolce a appris à allier le pratique et le confortable, le beau et le sobre pour s'offrir un juste milieux. Attention, sobriété ne veux pas dire obligatoirement couleurs sombre... Dolce n'en porte pratiquement jamais, préfèrent les couleurs pales et les teintes pastels. Il y a des codes partout, dans les mots comme dans les couleurs et chaque couleur à pour lui une symbolique. Libre à vous de l'interpréter comme bon vous semble, je doute que vous obteniez une quelqu'un réponse de sa part.
Bijou : Sobre. Vous ne trouverez jamais sur Dolce des lourds bijoux d'or qui prouveraient sa richesse... et l'enchaineraient au sol. Dolce prône la liberté, l'envol... Le seul bijou qu'il porte et possède est un Lien sacré par les dieux, une alliance. La promesse d'un Amour à double sens qu'il partage avec sa moitié qu'il a nommé "Cuivìë" c'est-à-dire "vie". Simple anneau, il se sépare en deux au dessus du doigt, un des arceaux passe sur l'autre et dedans sont incrustées sept petites Etanelles aux couleurs changeante selon l'œil qui l'a regarde et la lumière présente sur les lieux. Cuivìë a pour jumelle Oìalë au doigt de Joy. Plus que de l'Amour qui les unies, Cuivìë tire son nom de la particularité que Dolce y a fait ajouter, chaque Etanelle contient une dose conséquente d'énergie qui pourraient lui sauver la vie lors d'un exercice ou d'un combat magique. Encore un secret qui unie le joli couple.
Armes : La magie est celeste, la magie est grande... mais à de nombreuses reprises, ce n'est pas elle qui à offert quelques minutes de vie en plus à Dolce. Son épée répond au doux nom de "Wilya" ce qui signifie air. En effet, entre les mains habiles et expérimentées de Dolce, elle fend l'air et rétablie l'air autour de son possesseur. Atachée à sa ceinture pour ses sorties, Dolce la porte assez rarement dans l'enceinte d'Aleandir ou en sécurité dans sa demeure. Il la garde néanmoins proche au cas où il aurait à s'en servir. Il la garde dans un fourreau de cuir entre le blanc et l'écru, à l'intérieur de celui ci se trouve une fine étoffe de soie rouge cousue sur les bords du fourreau. Wilya est une épée longue à double tranchant de très bonne facture d'environ quatre-vingt centimètres et travaillée à partir d'un alliage de qualité lui permettant plus de maniabilité tout en gardant un poids d'environ deux kilogrammes.. Sa poignée est constituée de fines bandelettes d'un cuir aussi noir que celui du fourreau enroulées autour de l'acier pour que le combattant de se blesse pas ou que cela ne marque pas sa main après de longues heures d'entraînement. Au niveau des quillons sur la garde sont gravés de multiples inscriptions à la gloire des deux déesses : Elenwë et Tari. L'arme dont Dolce ne se sépare jamais a été faîte sur mesure.
{ Description mentale }Ecrire c'est toujours revenir à ce qui nous a fait partir. Haine, Amour, Jalousie... Voilà bien des sentiments qui, s'ils sont poussés à l'extrême peuvent rendre fou de douleur et tuer plus surement qu'une lame. Les sentiments sont puissants, ils envahissent chaque recoins du corps pour imprégner chaque petite parcelle de chaire du corps. Les personnes à qui Dolce a offert son âme dénuée de masque se comptent sur les doigts d'une main estropiée. Dolce n'est pas parfait malgré les années qui passent et ses efforts, ce premier point est capital pour le cerner. Dolce ressent avec beaucoup d'intensité chacun de ses sentiments, frôlant du bout du doigt la limite invisible avant l'excès. L'apprentissage des Lettres lui a appris la patience et le silence, une analyse et un esprit critique exacerbé. Quand il parle ses mots sont justes, chaque geste de son interlocuteur a été étudié avec soin et il tentera de faire passer ses messages en douceur sans une once de provocation malgré un ton souvent amer et quelques paroles cyniques se tachant parfois de défaitisme. Seule faille au masque, lorsque le ténor s'emballe sur un sujet familier on sent l'intensité brulante du feu de la passion envouter son entourage et entacher le masque d'homme calme et réfléchit. Dolce voit dans l'écriture bien plus qu'une échappatoire, il confie aux lettres chacune de ses émotions et de ses pensées, plus encore il y relate ses rêves. Comment peut-on avoir quelque regrets lorsque les actes manqués prennent vie dans quelques récits ? Bien évidemment, tous ces écrits ne sont accessibles qu'à lui ou à sa dulcinée en qui il a la plus entière confiance. Attention néanmoins, à chaque lettre écrite, Dolce sombre un peu plus dans le rêve des vies et des évènements... Une limite infime à ne pas traverser dans cette société où à la moindre erreur la toile de l'araignée se referme sur vous.
{ Description physique }L'Homme qui croit voir est aveugle. Il existe beaucoup de proverbes pour condamner les aprioris au premier regard. S'ils sont écoutés, ils ne sont pas appliqués et beaucoup de relations se basent sur un premier regard plus que sur quelques paroles. Comment percevrez-vous Dolce ? Dolce a hérité de la beauté de sa race, ses traits sont très fins et sa peau d'ivoire lui donne l'aspect d'une de ses statues de marbre antiques que l'on peut contempler pendant des heures et des heures et qui ont traversé les siècles. Sa stabilisation s'étend faîte dans son jeune âge il ne semble pas avoir bien plus de vingt-cinq ans. Son masque de dureté et de froideur hautaine aurait tendance à vieillir ce visage sans rides. Un nez droit, des lèvres fines et rosées, des sourcils légèrement plus foncés que le blé de ses cheveux... Le plus marquant chez Dolce, ce sont ses yeux d'un gris profond et puissant. Ceux-ci oscillent selon la luminosité entre la couleur de ces ciels d'hiver chargés de nuages pluvieux et la couleur plus claire et délicate de l'argile. De tout son être, Dolce dégage une aura de puissance et d'orgueil. Ses manières éternellement irrévocables, ses postures gracieuses et droites... Ce corps magnifiquement ciselé d'une musculature nerveuse par l'entrainement sur plusieurs siècles laisse à présager un dangereux prédateur, il inspire parfois même parfois la peur par son calme olympien et le rictus sur ses lèvres qui relève légèrement son coin gauche dans un sourire satisfait. Si vous réussissez à vous approchez suffisamment près, vous sentirez peut-être une délicate flagrance d'orchidée sauvage due aux quelques fleurs séchées qu'il laisse en permanence dans sa penderie.
| --------------------------------------------- | { Histoire }Elenwë offre la vie, Tari la reprend. A l'aube de la naissance de Dolce, les deux déesse travaillèrent de père. Yvraè donna naissance à un fils avec difficulté, elle fut trop faible pour sortir le deuxième enfant qu'elle avait hébergée durant neuf mois dans son ventre. On perdit la mère et la fille. La vie aurait pu s'arrêter par cette matinée enneigée de Favriüs alors que la douleur brisait les coeurs et faisait couler les larmes, mais il ne fallait pas. Une flamme de vie s'allumait en ce bébé et il ne fallait pas la laisser s'éteindre. Olphìn prit son fils entre ses bras et lui adressa quelques mots teintés d'une douleur extrême.
- Dolce. Puisse ce nom t'apporter un peu de la douceur qui t'a été volée cette nuit.
Si les premières années furent difficiles pour Olphìn. Certains se moquent des elfes qui meurent parfois par amour, mais pour qu'elle autre raison mourir lorsqu'on a l'éternité devant soi ? Chaque jour, la flamme de vie de Dolce réchauffait les coeurs et offrait à son père une minute de vie de plus... Pour l'espoir, pour voir grandir son fils unique. Celui-ci se révéla être un petit garçon très intelligent aux facultés de compréhensions rapide et très curieux. Il vouait une confiance infinie en son père et sa famille, s'il ne devait manquer qu'une seule chose à l'enfant, c'était sans doute un esprit critique de tout ce que ses proches lui disaient. On lui apprit le respect de la Déesse Mère, puis avec plus de difficultées le respect de l'intimité des autres. Il trouva plus tard sa place dans un groupe composé de six autres enfants et d'un mentor chargé de leur apprendre l'Histoire, la religion et tout ce qui peut servir à la vie future des enfants elfes. Dolce se confiait peu et entretenait avec ses camarades des liens cordiaux, mais loins des grandes amitiées racontées dans les balades de quelques musiciens errant en quête d'autres récits. Il apprenait vite sous le regard attentif d'un père qui, s'il n'était pas très démonstratif, était tout de même aimant. Loin des rondeurs de l'enfance, les années passèrent et laissèrent place à un beau jeune homme vivant entre ses multiples leçons et ses longues balades en forêt avec son meilleur ami Yvìan. Bien qu'on eut décelé chez Dolce des pouvoirs magiques puissant, Olphìn ne voulut pas laisser son fils passer à côté de l'art du combat à l'épée, à la dague, à l'arc et tout ceci lui fut enseigné en même temps que le pouvoir du feu. Encore une fois, si Dolce ne se montrait pas particulièrement brillant, il effectua ses études avec brio entre l'académie elfique et les mentors que son père lui payait, voulant toujours plus de connaissances pour son fils unique. La famille Lìvìan était riche et leur noblesse n'était aucunement contesté puisque l'on retrouvait chez chacun plus qu'un titre : une noblesse de l'âme. Pour faciliter les études de Dolce, Olphìn avait achetée une belle maison à Alëandir munie d'un grand jardin où poussait de nombreuses fleurs odorantes ou simplement là pour leurs couleurs majestueuses.
La passion poignante de Dolce pour les Lettres fut découverte autour de son deuxième siècle au détour d'un couloir de l'Académie Magique d'Alëandir. Comme si son emploi du temps n'était pas assez chargé, Dolce se lia d'amitié avec un vieil elfe atypique puisque s'il ne pratiquait pas la magie et ne maniait que peu les armes, il trouvait sa magie dans les mots. S'amusant à décrypter les caractères à travers certains échanges épistolaires. Le troisième apprentissage de Dolce débutait ainsi.
On lui avait appris bon nombre de choses, on l'avait préparé tout au long de sa vie, mais il était une chose que Dolce n'avait jamais considéré pleinement : la guerre. Ne pouvant se résoudre à voir son père partir au combat pour ne peut-être jamais revenir, Dolce prit la décision de l'accompagner. L'un et l'autre s'en sortirent vivant, mais la vue du sang rependant les vallées avaient retourné le coeur de Dolce, lui avait ouvert les yeux sur une réalité qu'il n'avait jamais envisagée bien confortablement installé dans sa maison paradisiaque de la cité éternelle. Cette bataille - la Guerre dure toujours à l'heure actuelle - marqua très profondément l'elfe. Son caractère changea énormément, pour la première fois, il commença à revêtir un masque hautain et froid comme pour se protéger de ses cauchemars qui le hantent encore. Dolce commençait à se faire connaître dans la société comme un noble prometteur d'un grand avenir. Se renfermant plus encore sur lui-même, l'apprentissage de la calligraphie et de l'analyse de chacun fut son refuge durant de nombreuses années.
Une rencontre inatendue allait bouleverser la vie du jeune homme à l'aube de ses 275 ans. Dolce avait quitté la cité éternelle avec l'intention de se balader le long des rives du grand et majestueux lac Uraal. Il avait emporter avec lui une lettre d'Yvìan, lui relatant son périple en terres humaines. Dolce s'amusait à lire l'excitation de son ami lorsqu'il avait écrit la lettre, elle se lisait partout ou presque, ses lettres étaient déformées, plus rondes, mais on voyait facilement qu'il n'avait pas pris énormément de temps pour écrire. Alors qu'un sourire s'épanouissait sur ses lèvres, un bruit dans l'eau attira son attention. Et pour la première fois il la vit. Ses longs cheveux bleus étaient détachés et sa robe blanche flottait sur l'eau qui arrivait environ à mi-cuisse de l'elfe. Il resta pétrifié alors que son coeur s'emballait. Qui pouvait donc être cette elfe magnifique ? Tout chez elle le fascinait. Oui, sans doute aurait-il du s'éloigner, l'oublier... mais comme si ses jambes avaient refusé de l'écouter, il s'approcha jusqu'à toucher l'eau ou presque sans pouvoir détacher ses yeux d'elle. Au moins eut-il la décence de ne pas avoir la bouche ouverte. Ils échangèrent quelques mots, lesquels ? S'en souvenait-il seulement après les avoir prononcé alors qu'il se perdait dans les yeux de la belle. Etait-ce ça, l'Amour ? Perdre tout son sang-froid et s'émerveiller devant une créature divine ? La discussion s'intensifia et Dolce se découvrit des capacités humoristiques méconnues jusqu'alors. Les bavardages durèrent jusqu'à la nuit où ils rentrèrent tout deux à Alëandir avec la promesse de se revoir très vite.
Cette promesse fut tenue et au peu de temps après, on put entendre parler des fiançailles du couple. Ce mariage alliait deux nobles et grandes familles mais il aurait fallu être aveugle pour ne pas se rendre compte de l'amour qui liait les deux êtres plus surement qu'un contrat. C'est à cette période que Dolce commença à se faire connaître comme mage... et comme stratège plus ou moins malgré lui. On appréciait son approche calme et sensée des évènements, sa retenue et ses idées novatrices concernant la défense du royaume elfique principalement. En effet, la marque qu'avait laissé sa première bataille en lui ne disparaissait pas tout à fait encore et tenter de calculer des stratégies d'attaques ne faisaient que le perturber à lui rappeler de vieilles images choquantes. Malgré cette avancée sociale qui lui prenait de plus en plus de temps, Dolce profitait de chaque moment de temps libre pour aller voir sa dulcinée. Néanmoins, tous les deux soucieux de respecter les usages, Dolce ne prenait pas de risque insensé et lorsque Joy était atteinte de ce qu'ils nommaient "petit problème hormonaux", les deux amants échangeaient une correspondante épistolaire soutenue.
Les années passèrent encore et encore, l'amour de Joy et Dolce se renforçant chaque jour plus. Il fut enfin convenu d'une date d'importance dans la vie des deux amants : Leur mariage. Ils avaient su s'apprendre et patienté tout deux pour prendre cette décision d'unir leurs noms pour l'éternité. Qui n'aurait donc pas vu les gestes attentionnés de Dolce à son égard ? La flamme d'amour brillant dans ses yeux ? Personne ne pouvait songer à une autre évidence qu'ils étaient nés l'un pour l'autre et que ce mariage n'était que l'accomplissement de la volonté divine. Ce fameux jour, Dolce a atteint le paroxysme de la joie et du bonheur lorsqu'après une attente qui lui parut interminable couplée aux sept jours de séparation, il la vit. Rayonnante et plus belle que dans tous ses rêves, venir unir sa main à la sienne pour l'éternité et plus encore.
Le couple emménagea dans une belle et grande demeure non loin d'Alëandir et donnant sur le lac d'Uraal, lieu de leur rencontre. Ils y coulèrent des jours heureux, se séparant le minimum possible. Soixante-deux ans passèrent jusqu'à cette lettre... Signe d'une confiance profonde et à la fois de travail supplémentaire. Rima-Marcil venait de disparaître on ne sait où et le Conseil venait lui offrir le titre de Marquis de l'Epine Dorée de part son lien de parenté avec le dernier marquis disparu - il semblerait qu'ils aient une arrière-grand-mère commune... Et pour les compétences de nombreuses fois éprouvées. Ainsi, le conseil ne prenait pas de risque concernant le nouveau marquis qu'ils savaient irréprochable en tous points et un intelligent stratège.
A l'aube d'une guerre qui bouleversera le monde de Miradelphia, les grands discutent, forment des alliances... Il faut croire que désormais, Dolce sera des discussions.
Dernière édition par Dolce le Jeu 7 Jan 2010 - 13:13, édité 1 fois |
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Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: Dolce Lìvìan [Seigneur Protecteur de l'Epine d'Or] Jeu 7 Jan 2010 - 12:36 | |
| Alours... *arrive en retard, mais arrive quand même* Le choc de la guerre n'a rien à voir avec l'apparence figée de Dolce, c'est une réaction tout à fait normal et commune chez les elfes L'arrière grand-mère commune est certes une bonne chose, mais pas suffisante. Il faut appuyer le fait que ce sont les capacités de Dolce qui ont joué. Voilou. |
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Dolce
Elfe
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| Sujet: Re: Dolce Lìvìan [Seigneur Protecteur de l'Epine d'Or] Jeu 7 Jan 2010 - 13:14 | |
| Voilà, c'est corrigé :D J'ai enlevé que cela figeait son apparence, et j'ai rajouté quelques lignes sur le "pourquoi il a eu le titre". Est-ce suffisant ? |
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Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans (né en 972) Taille : Niveau Magique : Avatar
| Sujet: Re: Dolce Lìvìan [Seigneur Protecteur de l'Epine d'Or] Ven 8 Jan 2010 - 17:03 | |
| Je valide, tu connais le chemin, maintenant |
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