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| Dandelo [Clown & Magicien] | |
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Dandelo
Humain
Nombre de messages : 542 Âge : 1224 Date d'inscription : 11/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : ~ 25 Taille : Niveau Magique : Arcaniste
| Sujet: Dandelo [Clown & Magicien] Lun 15 Fév 2010 - 13:17 | |
| Nom/Prénoms : Dandelo La tradition veut qu’un enfant non-adopté devenu adulte prenne le nom de l’établissement qui l’a vu grandir. L’orphelinat où Dandelo passa ses dix premières années étant appelé le refuge du Saule-Pleureur, il est aisé de comprendre pourquoi il préfère cacher son appellation en feignant de l’ignorer.Âge : Environ vingt-cinq ans. La précision des services administratifs de l’époque laissait à désirer, surtout en ce qui concerne les enfants abandonnés.Sexe : Masculin [♂] Au moins là-dessus, pas de doute Race : Humain Encore une fois, sa naissance présentant quelques « zones d’ombre », il est impossible de le confirmer à 100%, cependant, d’après ce que l’intéressé et d’autres ont pu voir, il ressemble à n’importe quel homme (mis à part ses facultés magiques, cela va de soi).Particularités : Charmeur il aime séduire les femmes, et il y arrive parfois si bien que l’on pourrait se demander si ces envoûtement sont vraiment étrangers aux sortilèges qu’il conçoit. Sa libido s’en retrouve comblée. Il ne se sépare jamais d’un manteau bigarré dont les ton vifs suffisent à réchauffer une atmosphère ainsi que d’un masque blanc orné de motifs indigos et de plumes versicolores. Cet accoutrement sera décrit plus bas. Une fée, Lucie, l’accompagne où qu’il aille, amoureuse du jeune homme elle ne lui épargne aucune jalousie ni aucun caprice. Elle garde ses tendances manipulatrices pour les autres, réservant ses gentilles qualités au don juan. La magie de Dandelo est spontanée. Il n'a pas besoin de faire appel à des formules ou incantations pour s'en servir.
Alignement : Bonne question. Dandelo n’est ni tout blanc, ni tout noir. On ne peut pas dire qu’il soit gris non-plus Tout dépend de la situation dans laquelle il se trouve. Peut être que son commerce le conduira à quelques illégalités ou que ses aventures charnelles finiront par cocufier quelques bourgeois et aristocrates. Peut être aussi que son serment à l’Arcanum le pousse dans le camp des « gentils ». Il n’est transcendé par aucun idéal bien que la bohème lui fasse de l’œil ; et encore. Le Bien, le Mal, des foutaises racontées aux enfants pour les éduquer. Métier : Clown de luxe en tant de paix Mage-soldat de l’Arcanum et duelliste occasionnel en tant de guerre.
Classe d’arme : Magie – Corps à corps Ses techniques de corps à corps se font toujours en combinaison avec la magie - embrasement du corps, lames de feu, et caetera - sans elle, ne possédant pas d'arme, il est sans autres défenses que ses poings et ses jambes.Equipement : Rien d'autres que ses frusques Et elles sont pour le moins particulières par leur apparence comme vous pourrez le lire plus bas.Description physique : Vêtements
Il est impossible, lorsque l’on croise ce charmant hurluberlu, de ne pas s’interroger sur son curieux accoutrement. Pourtant, tout commence la banale sobriété aventurière du bohème moyen : un pantalon serré taillé dans un velours noir, sans cote, et dénué de tout reflet, qui s’accorde avec des bottines d’un cuir usé assorti à l »obscurité qui habille les jambes. Rentrée dans le falzar, une chemise à la mode « pirate des mers du sud » et au lacet défait – un peu kitsch mais qui fait son effet – laisse facilement deviner sa couleur ivoire d’origine grâce à l’entretien régulier qu’accorde Dandelo à ses vêtements. La suite, c’est une autre affaire. Ça se corse ; ça se monte en couleurs. Et pas à moitié s’il vous plaît. L’avalanche bigarrée commence avec un manteau ample montrant un nuancier de teintes chaudes et rougeoyantes qui contraste sans jurer avec une doublure fabuleuse, offrant une cascade de motifs et de frises variant de l’or au zinzolin. Cette palette versicolore, véritable étendard d’un crépuscule chatoyant auquel on aurait enlevé la tristesse d’une fin de journée, est finalement complétée par un masque blanc orné de langues indigos se tortillant comme des arabesques sur le visage d’argile laqué où prennent racines, plumeaux crins et perles de toutes teintes et de toutes formes qui forgent un mélange insolite, aussi attirant qu’une gourmandise sucrée. Toutes ces couleurs prêtent au personnage des allures d’arc-en-ciel ambulant, un bouffon de guerre déguisé en clown. Visage
L’homme arbore une nonchalance presque provocante dessinée sur des traits caractéristiques de la race humaine sans que l’on parvienne cependant à distinguer plus précisément ses origines. Sa peau ferme et satinée rappelle la couleur de la cannelle, donnant à son teint mat un bronzage exotique qui fut apprécié de caresses par certaines. Ses pas sont suivis d’odeurs de sel et de musc qui rappelaient le bois de cade, le cuir huilé et la fumée en un parfum entêtant d’un charme délétère. Son visage fin à l’expression espiègle est d’une symétrie parfaite qui garantie l’harmonie simple de ses traits. Sa chevelure bistre éclairée par quelques reflets fauves, donnant à ses mèches minces et pointues une couleur puce, descend sur un front plat qui surplombe des sourcils fins et expressifs. Ceux-là même gouvernent des cils fins qui guident discrètement jusqu’à son regard pénétrant qui pétille d’une vivacité envoûtante. Ses yeux sont deux puits azurés dont l’éclat varie du cæruleum au lapis-lazuli et qui entoure ses pupilles impénétrables en une osmose de coloris qui attire le regard des autres presque magnétiquement. Ces deux perles aigue-marine encadrent un nez fin, légèrement recourbé, et pourvu de narines discrètes mais sensibles qui trônent au dessus de la bouche gourmande aux lèvres peu charnues, quoique fermes et bien dessinées, qui se laisse facilement contaminer par un sourire espiègle. Elles peuvent alors dévoiler des dents bien ordonnées à l’émail soigné qui laisse échapper une voix séduisante aux accents rieurs. Corps
Sous son large vêtement se distingue une silhouette élancée dont les détails demeurent cachés par l’étoffe. Cependant, lorsque celle-ci est ôtée, le dessin musculeux qui arpente torse et dos charme et les quelques cicatrices, fines veinures blanches qui s’invitent sur sa peau et achèvent de séduire. De ses épaules trop souvent cachée par l’ample manteau, le regard descend sur les biceps bien proportionné qui précède eux-mêmes des avant bras vigoureux à la pilosité discrète et des poignets souples. À l’instar des doigts, la main est adroite et nerveuse bien qu’il sache maîtriser cette rapidité naturelle pour faire de sa dextérité la plus douce des caresses. Ses hanches saillantes descendent en continuité de sa taille ferme et annonce des jambes à la cuisse harmonieuse et au mollet musclé pour finir sur des pieds bien formé pour le moins basiques. Description mentale : - Pierre le Rouzic a écrit:
Daniel Personnalité : Celui qui sourit
et prénoms aux caractéristiques analoques Aldemar, Amilcar, Dandelo, Domitien, Ernest, Evariste, Gérard, Lambert, Mamert, Théophraste.
» Type caractérologique :
Un caractère à la fois dynamique et tranquille, voir parfois flegmatique en de rares occasions. Ils sont efficaces et n’aime pas être bousculés. Ils ne perdent pas leur sang-froid, même quand les choses vont mal, ce qui les rend difficiles à saisir. Même lorsqu’ils vivent un drame intérieur, ils savent garder le sourire. Ils ne veulent pas ennuyer les autres avec le récit de leurs malheurs qui glissent sur eux, souvent sans les atteindre vraiment.
Là encore nous avons affaire à un psychisme de bonne compagnie. Entendez par là que ce type de caractère ne cherche pas à briller à tout prix. Un regard sur le schéma psycho-structurel nous apprendra que ce psychisme est équilibré, que la volonté et l’activité sont sensiblement du même niveau, et, en face d’eux, une émotivité et unz réactivité bien sages.
Elle est excellente cette intuition ! D’ailleurs, ils sont à l’écoute d’eux même et change difficilement d’avis. Parfois, dans leur conversation, reviendront des phrases comme « j’ai l’impression que … » ou « Je sens que … ». Ecoutez-les et ne cherchez pas à les convaincre à tout prix de faire autre chose !
Elle est profonde et très analytique. Ils vont jusqu’au bout des choses, dans les moindres détails. Ils jugent bien les êtres. Altruistes, ils ressembles à leur végétal totem le houx, qui, été comme hiver, est semblable à lui-même et qui va jusqu’à nous offrir ses fruits rouges, si flatteurs à l’œil, au cœur de la mauvaise saison. Ils ont une grande intuition, une grande séduction et, qualité précieuse, savent être patients et fidèle en amour (bien qu’il soit rare comme nous le verrons ultérieurement que ce sentiment intervienne dans leur vie).
« Ne nous fâchons pas », semblent dire les visages de ces êtres qui sont pour la conciliation, même s’ils n’hésitent pas à montrer les crocs et à les utiliser si cela est nécessaire. Dotés d’une sensibilité exquise, ils ont besoin de sortir, de voir le monde. Avec un très grand sens de l’Autre, jaloux en amitié, ils aiment que leurs amis - peu importent leur sexe ou leur race - leur soient fidèles et présents, à tel point qu’on en arrive à se demander s’ils ne préfèrent pas l’amitié à l’amour. Sociables, ils retombent toujours sur leurs pieds, au propre et au figuré, et leur caractère peut paraître mobile et changeant à un observateur attentif. Ils sont très sensibles aux échecs. En résumé, ce sont des êtres pleins de séduction, un peu lunaires, quelquefois ondoyant comme de l’eau, qui ne réussissent pas grâce à la chance mais par les talents qu’ils possèdent et qui sont le plus souvent remarquables.
Dernière édition par Dandelo le Ven 19 Fév 2010 - 13:44, édité 5 fois |
| | | Dandelo
Humain
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| Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Lun 15 Fév 2010 - 13:17 | |
| Histoire : L’histoire de Dandelo est irrégulière, à l’image de sa vie. On y trouve des gouffres d’ignorance correspondant à certaines périodes de « passage à vide » ou, au contraire, des mines de souvenirs correspondants aux nombreux tournants de son existence. Si quelqu'un à la vanité de penser pouvoir rassembler tous les fragments du puzzle, qu’il essaie. Pour ma part, j’ai échoué dans cette mission. Cependant, je pense pouvoir vous fournir quelques bribes de souvenirs d’une vie, qu’il daigna m’accorder au fur et à mesure de nos rencontres.« Tout a commencé dans les rues de Diantra, près de Notre Dame de Deina, la cathédrale. Il y avait là-bas un petit orphelinat, le Refuge du Saule-Pleureur en référence à l’arbre qui survivait dans la petite cour intérieur de l’établissement tenue par des femmes d’un ordre archaïque avec vœux de chasteté et tout le toutim. Et moi bien-sûr, j’étais dedans. Pourtant, mes parents n’étaient pas morts, même si les vieilles filles qui s’occupaient de nous ne cessaient de me le répéter. Avec le recul, je me demande encore par quel miracle elles ont accepté de recueillir un enfant abandonné à leur porte. C’était un orphelinat, pas un hospice ! Et connaissant la matrone qui dirigeait tout ça, Bertille Dourcy, j’aurais pu crever sous son perron qu’elle n’aurait pas levé le petit doigt. Enfin… J’ai grandit là bas avec une trentaine d’autre garnements de neuf mois à dix ans. Personne ne passait les dix ans. À cet âge les familles n’adoptait pas et le gosse mangeait de plus en plus, du coup on le vendait en toute illégalité à un réseau clandestin de trafic d’esclave qui payait cher la bouche à nourrir. Ça arrondissait les fins de moi pour le Refuge. Bien entendu pour les gosses c’étaient juste une rumeur qu’il se rappelait les uns les autres pour se flanquer la frousse ou empêcher quelqu'un de pousser l’indiscipline trop loin : « Va pas pisser dans la fontaine Tom, ou la grosse Dourcy te vendra aux pègreux ! ». Tu vois le genre.
Comme tu peux t’en douter, toute ma petite enfance, je l’ai passée dans les rues de la capitale, à me battre contre les enfants des caravaniers et à faire les poches du tout Diantra dans les rues fréquentées où les échoppes attiraient les bourses et leur lot de pièces reluisantes. J’avais même découvert un passage par les égouts, qui menait à une drôle de salle effondrée que la végétation envahissait. Le plus surprenant pour moi ce fut de voir du feu sur l’eau. Pas un brasier mais de petites langue de feu ici et là, qui dansait sans qu’on puisse trouver leur braise. J’ai passé quelques temps à les observer sans pourtant oser m’en approcher tellement le phénomène me surprenait. J’ai même fini par en parlé à une des nones lorsque je suis retourné au Saule-Pleureur, mais cette gourdasse m’a sortit que les feu-follet était des esprits du feu qui volaient le corps des jeunes inconscients dans mon genre. Bien sûr à l’époque je l’ai crue, et j’ai pris grand soin d’éviter cette bouche d’égout par la suite préférant retourner batailler avec les caravaniers. Un jour, après qu’on ait flanqué une rouste aux rejetons nomades, on est rentré au refuge, couverts de crasse et de bleus. On s’attendait à prendre une belle engueulade ma la Dourcy avait ses airs fébriles et nous envoya nous débarbouiller en vitesse avant d’aller jouer dans la salle commune où nous attendait une surprise. Et quelle surprise ! Tout excité qu’on était, on a vite fait trempette avant de se ruer dans la pièce indiquée. Et là, stupéfaits, on trouve des jouets et des friandises pour tout le monde. Chacun se précipita, décidé à défendre sa part et tous trouvèrent leur bonheur mis à part Isaac. Moignon – comme on l’avait appelé – était un malformé, né manchot. Cette infirmité faisait de lui le chouchou de la Dourcy et il ne manquait pas de feindre des douleurs impossibles pour la faire accéder à ses désirs. Mais ce jour là, s’il put rassembler quelques jouets avec ses pieds, aucune friandise n’atteint sa bouche et je me souviens encore lui avoir lancé un « pas d’bras, pas d’chocolat » qui avait fait rire tout le monde sauf l’intéressé. Pour une fois qu’aucune none ne le cachait sous ses jupons, ce petit fayot de Moignon avait douillé, et j’en étais plutôt fier. Cependant lorsque la Dourcy me fit appelé du dortoir, j’ai tellement eu les chocottes que je suis allé pisser vite fait pour être sur ne pas faire dans mon pyjama au moment de l’engueulade. Mais, nouvelle surprise de la journée, il n’y eut pas d’engueulade. La Dourcy me parla gentiment, comme jamais elle ne l’avait fait, et me présenta à une jeune femme très belle avec une robe de soie qui brillait comme du satin et un très joli chapeau d’où dépassaient de magnifiques boucles brunes. La dame bavarda un peu avec moi, me demanda mon âge – « neuf ans et demi » avais-je fièrement répondu – et comment j’avais trouvé le trop de chocolat qu’elle avait apporté. Moi je buvais ses paroles et répondait sans détour, incapable de lui mentir. Dire que je lui avais tapé dans l’œil, moi, avec mes mains sale, mes cheveux emmêlés et mes bleus aux jambes ! Elle finit par partir, promettant une nouvelle rencontre tant à moi qu’à la none qui parut si soulagée qu’elle en oublia de m’enguirlander pour Moignon, si elle en avait eu l’intention. Comme promis, la jeune femme revint un certain nombre de fois, un jour par semaine environs. J’ignorais qu’elle faisait alors démarche auprès de sa famille et de son mari pour leur parler d’adoption, elle que la vie avait frappé d’une vile infécondité. La Dourcy s’était adoucie envers moi, comme si l’approche de notre séparation lui avait retiré son animosité habituelle. Moi-même je me préparais en prévision des visites de la belle, qui voulait être ma mère mais dont j’espérais devenir l’amant, avec toute l’innocence de l’enfance bien sûr.
Mais l’hiver arriva avec ses températures meurtrières et fit tomber malade celle que j’appris être la femme d’un aristocrate au nom qui m’échappait. Ce mal ne se montrait pas en symptômes foudroyants mais en une usure fiévreuse qui tuait cette Dame chaque jour un peu plus. Il dura si longtemps, sans que l’on puisse dire si elle s’en sortirait, la plongeant régulièrement dans le coma et lui laissant trop peu de force pour se déplacer, que je fut le premier enfant de l’orphelinat à fêter mes onze ans au Saule-Pleureur. Une visite à la belle nous fut autorisée, et la Dourcy me fit plus beau que jamais. L’entrevue fut courte, pleine de promesse et humide de larmes. Ce fut la dernière fois que je vis cette femme magnifique qui faillit être ma mère, et je sombrais dans un désespoir sans borne, elle m’avait promis que tout irait bien, elle m’avait menti. La Dourcy, bien qu’émue par ce décès et mon chagrin, ne songea qu’à l’avenir. À onze ans et sept mois, il n’y avait guère d’espoir qu’une famille veuille m’adopter et si l’époux aristocrate de ma défunte visiteuse ne voulait pas de moi, elle n’aurait d’autre choix que de me vendre aux esclavagistes. Ayant déjà entr’aperçut le riche homme je savais pertinemment qu’il n’accorderait jamais ce désir d’adoption de sa femme après la mort de celle-ci. Je le maudis intérieurement, me demandant comment elle avait pu aimer un tel homme. J’appris finalement en écoutant aux portes que le marchand d’enfant viendrait me chercher six jours plus tard puisque l’ignoble avait effectivement renié les dernières volontés de sa femme, me livrant à un avenir peu engageant. S’enfuir ne servait à rien. Les enfants solitaires étaient envoyés dans un hospice qui aurait vite fait d’identifier un des gamins du Saule-Pleureur et il n’était pas question de dénoncer l’orphelinat, tous mes amis restés là-bas se retrouveraient sans toit. Je n’avais aucune échappatoire.
Deux jours avant la fin de l’ultimatum, j’eus cependant une illumination. Si rien sur terre ne pouvait ne me venir en aide, j’implorerais les Dieux ! C’est d’ailleurs pour cette idée que je me suis forcé à passer une journée à la cathédrale, enchaînant les prières au lieu d’aller vagabonder. Je m’espérais assez jeune pour que les Cinq aient pitié, oublient mes mauvaises action et se concentre sur mon avenir. Tous les Dieux eurent droit à leur chapelet d’adoration et j’espérais qu’ils veuillent bien m’accorder une piste pour résoudre mon problème. Le soir venu, pas la moindre idée en tête, je me couchais avec des larmes de désespoir. Et je fis un rêve.
Je me trouvais dans la splendide demeure de feu la Dame que j’aimais. Un buffet était dressé devant moi. Et pas n’importe quel buffet, un putain d’buffet ! Je salivais devant des choux gonflés de sauce grenat, des cubes de mousse pailletés, des spirales croustillantes, des galettes parsemées de graines multicolores, des pastilles fondantes au fromage de Diantra, des bouchées du roi Croquemitaine, des mini-beignets à la gelée d’alcool, des oursins de Meca, des toasts à la crème de plancton ou au confit de gésidoux, des tartines entières de passemaille et des gâteaux secs à l’écorce de panetaud. Il y avait encore de craquantes petites pieuvres aux noisettes, des pétales d’oniris imbibés de suc d’airelle, des soufflés d’archilène, des rondelles de sifflure, des arlacons encore vivants trempés dans une sauce au vin, du nougat de Sainte Berthilde aux pépites d’estracelle, des coques d’épinards à sucer, des bâtons de miel salé de Langehack, des boules piquantes au cœur de chêne et des lupus en feuilles dont on jetait la nervure après l’avoir aspirée. Il était servit à profusion des tranches de cake aux dalinives émondées, de noyaux de phlyste macéré dans l’armagnac, des petites bondes séchées à l’ysarienne, quelques bulle d’amarle frit, un long pain de patchanque des îles fourré de crème bleutée, des glaçon de jasmin incandescent, des gélules de poudre d’ourlade qu’on avalait d’un coup pour accroître le choc, des tartelette aux lamelles de coulimille, des fours à l’öesgardienne, des pavés de chocomenthe et des barquettes d’ânes gratinés qu’on prenait entre deux doigts – à la Baudoin – pour sucer dans la croûte le jus d’iode qui servait à la cuisson. Il restait enfin, caché derrière de hautes carafes de liqueur de fume-crâne venue de l’Est, de somptueuse chenille de Kirgan piégée dans la glace et flambée à l’eau de vie au dernier moment, des croquettes d’orinopharingeole cuites à la vapeur pour aller avec des œufs de plastron en gelée, des madeleines-surprises enrobée de tilleul, des empoix saisis à la fonte et des minous de chez Rebattet, des tuiles aux tampes douces-amères qu’il fallait décortiquer rapidement sans perdre la bille d’agrume à l’intérieur qui garantissait son authenticité, et pour finir des cônes glacés à la moutarde qui éclataient dans la bouche et te chantaient un petit air… Je ne sais pas pourquoi j’en ai un souvenir si précis mais le fait est que même en répétant ce rêve toute la semaine je n’aurais jamais pu tout manger. Mais passons : au moment même où j’allais attaquer les choux, une porte s’est ouverte en grinçant et ma dame préférée était entrée doucement. Elle s’était approchée de moi et m’avait fermé la bouche en posant le doigt dessus en me chuchotant d’une voix suave : « Pas de parenté, pas de buffet ! »
Je me suis aussitôt réveillé. J’étais sur le cul. Ce songe me laissait voir à quel point les Dieux avait décidé de rester indifférent à mon malheur. Je serais seul pour ce calvaire.
Le dernier jour arriva donc. Les nones me parlaient avec douceur et la grosse Dourcy alla jusqu'à me resservir plus que Moignon au repas ce qui montra bien à quel point ma situation dans l’orphelinat était précaire. J’ai donc décidé – sans doute inspiré par les clichés dramatiques de l’époque – d’arpenter les lieux de son enfance une dernière fois avant que les mécréants aux ongles sales et à l’haleine de cheval ne fassent main basse sur ma liberté. Je fis tout le tour du « propriétaire » de ma prime innocence : toutes les cachettes du refuge, chaque assise qu’offrait le saule pleureur, les ruelles bondées, les coins de tapage avec les caravaniers juniors, la cathédrale et la façade de la maison de l’Aristocrate qu’avait épousée celle qui s’était éteinte. Sur le chemin du retour, vers dix-huit heures, j’ai traîné du pied en désespérant sur mon avenir. Les seuls qui vont pas aux escalves sont ceux qui savent faire de la magie sans trucage m’avait un jour confié un de ses aîné sur un ton de confidence avant de se faire embarquer une semaine plus tard. Or je n’avait pas la moindre once de talent de ce côté-là. Je poussai un grand soupire et continuai de marcher, shootant régulièrement dans les cailloux qui étaient sur mon chemin. C’est à ce moment que je l’ai vu pour la première fois. Le gaillard faisait bien deux mètre de haut avec une carrure de vétéran. Seuls ses habits trahissaient son appartenance à la pègre. C’était un marchand d’esclave qui était venu me chercher. D’ailleurs la Dourcy marchait avec lui. Peut être était-ce un ancien pensionnaire du Saule-Pleureur ? Quoiqu’il en soit la matrone m’aperçut et me montra du doigt, aussitôt le type accéléra le pas et nos regard se croisèrent. Ses yeux étaient plus froid que l’acier d’une épée avant la bataille, et je ne me faisais aucune illusion quant à la pitié qu’il était capable d’éprouver. Je pensais m’être fait une raison, mais la panique s’empara de moi et je m’enfuis à toutes jambes. Je ne savais pas où aller et le gaillard gagnait du terrain. Soudain, reconnaissant le passage, je me faufilais dans une bouche d’égout. Le conduit m’était familier et se divisait à certains endroits. Je repris ma course sans chercher à dissimuler les splash de mes pas dans l’eau, avant d’avoir passé le premier croisement. De toute façon on m’avait vu descendre. La première intersection arriva, et je pris à droite, sans réfléchir. Le niveau d’eau sale était plus bas ici et j’avançais sur le côté du conduit pour dissimuler le bruit de ma course. Les croisements s’enchaînaient, je laissais le hasard décider pour moi puisque les dieux n’avaient pas voulu m’aider. Peut être que cette irréflexion égarerait mon poursuivant…
L’intersection suivante me rappela un souvenir remontant à deux ou trois année. De la lumière dansait au fond. Les feux-follets ! J’ignorais à l’époque que leur association à des entités éthérées n’était que pure superstition mais j’espérais qu’ils acceptent de me protéger et que la peur qu’ils inspirent éloigne le danger. Je fis le tour de la pièce pour m’installer au couvert d’un pan de plafond effondré. Cela me cachait de l’arrivée du tunnel tout en me laissant voir l’une des flammèches dansantes. J’en avais dénombré sept en traversant la salle. Je ne me laissais pas de les regarder. Les feux sans braise me fascinaient, leur reflets saccadés me captivaient. C’était comme si ces flammes exécutait une chorégraphie dont elles-seules connaissaient la nature et le sens. Comme si elles détenaient un secret. J’aurais pu rester des heures à les admirer, mais une suite de pas bruyants et précipités m’apprit que le ravisseur était arrivé. Je devins immobile, allant jusqu’à retenir ma respiration. Les pas ralentirent avant de reprendre, lents, posés, maîtrisés. L’homme s’arrêta à nouveau. « Je sais que tu es ici Dandelo. » Sa voix était grave. Bien trop grave à mon goût. Et sifflante. Un peu comme le bruit du vent qui résonne dans une profonde caverne. Sa voix me terrorisait et je restai silencieux. « Inutile de te cacher, je ne te veux aucun mal, tu n’as pas besoin de te défiler. » Silence. « À moins que tu ne sois un lâche. Es-tu un lâche Dandelo ? » Cette remarque me fit bouillir. Moi un lâche ? Ce n’était pas moi qui m’attaquais à un enfant. J’étais même courageux, je me battais vaillamment contre les fils de caravanier et j’avais déjà sauvé quelques uns de mes camarades de leur jets de pierre. D’habitude ce genre de réplique n’aurait pas entamé ma flegme, mais l’adrénaline qui courait dans mes veines avait exacerbé mes émotions et je suis sorti de mon abri en criant : « NON ! » Je type a sourit, et j’ai compris que j’étais fichu. « Je savais que tu étais courageux. La vie est pleine de défi et d’épreuve, tu ne dois pas les fuir mais les affronter. Alors viens avec moi. - Non, je ne peux pas, avais-je articulé sans trop savoir pourquoi. - Tu ne peux pas ? Ou tu ne veux pas ? Avait-il répondu, glacial. Voyant que je restais silencieux il a reprit : - Rien ne te retient ici Dandelo. Tu n’a jamais eu de famille, tu n’en aura jamais. - Vous vous trompez ! Les larmes me montaient aux yeux. - Soeur Dourcy t’a-t-elle dit que tu n’étais pas orphelin ? Tes parents t'ont abandonné Dandelo, ils ne voulaient pas de toi. Et ensuite, il y a eu cette dame, mais elle est morte et son mari t’a justement rejeté. J’essayais de retenir mes larmes devant ces paroles qui me transperçaient le cœur. Et il continua : - Il faut te rendre à l’évidence, tu es la cause de tous ces malheurs, alors ne fait pas d’histoire et suis moi. » C’est la goutte qui a fait déborder le vase. Un tourbillon d’émotion s’est emparé de moi. Tristesse, désespoir, fureur, haine. Tous ces sentiments semblaient s’être accumulés comme la lie d’un mousseux avant l’expulsion gazeuse. Et j’ai explosé : « NON ! » Les larmes ont sauté de mes yeux tandis que je fermais ces derniers à l’instar de tout mon corps qui s’était crispé. Il y eut un grand bruit et je perçut vive lumière sous mes paupières et vive chaleur sur ma peau. Ne pouvant contenir ma surprise, je rouvris les yeux. Les feux-follets dansaient avec une ardeur décuplée et les végétations alentour étaient calcinées. Certaines feuilles voletaient, brillant d’un éclat flamboyant. Que s’était-il passé ? Des pas précipité relevèrent mon visage vers mon interlocuteur qui s’était également retourné. C’était la Dourcy. Elle nous regarda, l’un et l’autre, ouvrit la bouche la referma avant de finalement baisser la tête. « Bertille, lâcha finalement le colosse, je ne peux pas prendre cet enfant. La magie n’est pas tolérée chez les esclaves. - La … Magie ? Haleta la none. - Ce garçon vient d’utiliser un pouvoir. Ces feux follets sont devenus plus grands que moi et ont carbonisé tout ce qu’il y avait autour d’eux alors même que le petit s’énervait. »
Moi-même, j’étais trop stupéfait pour parler. Moi ? Un magicien ? C’était impossible. »
Dernière édition par Dandelo le Jeu 18 Fév 2010 - 18:01, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Lun 15 Fév 2010 - 13:18 | |
| « Tu m’excuseras mais le souvenir de ce qui s'est passé après est une affaire personnelle, m’a confié Dandelo à la fin de ce premier récit, je ne rentrerais pas dans les détails. D’accord ? Bien on peut passer à la suite. Cette suite se passe après quelques années qu’il serait aussi ennuyeux qu’inutile de détailler, il suffit de poser le cadre : j’étais sans logement, sans famille et sans argent. J’avais des pouvoirs magique mais mon absence de formation me rendait incapable de les utiliser. Ils répondaient à mes fortes émotions de plus en plus souvent, comme si un mur avait été détruit. Mais sans le moindre contrôle - et même s'il elle m'avait déjà sortie de quelques mauvais pas - cette magie était imprévisible, dangereuse pour moi et pour les autres. J'étais une bombe ambulante. La seule instance qui aurait pu m’apprendre à me servir de mes pouvoirs était l’Arcanum mais accéder aux prestigieux enseignements de ses membres n’était pas donné, il fallait même montrer une bourse sacrément bien fournie.
Je me suis donc fait une raison et j’ai commencé une vie de bohème. Après avoir trouvé quelques attributs coloré, j’ai commencé à jouer les clowns par ci par là, contre de l’argent. Je vivais sur les routes et dormais à la belle étoile la plupart du temps. Mais je me sentais bien dans cette vie libre. Peut être était du au fait que j’avais faillit devenir esclave. Les Dieux le savent, je m’en fichais. Enfin. Je fis deux fois le tour du Royaume avant de retourner à Diantra. J’y ai retrouvé quelques coins familiers avec émotions avant de me mettre en quête d’une occasion d’officier une de mes prestations clownesques moyennant finance. Il se trouva qu’il se donnait une réception chez un riche mécène de la cité en l’honneur d’un vieux couple aristocrate de ses amis. Je rencontrais le bougre qui m’engagea généreusement laissa à ses valets le soin de me donner les détails de la soirée. Détails que j’ai oubliés depuis le temps, mais ils ne sont pas essentiels pour ce qui va suivre. La réception se passait le jour même et je fis mon numéro sans incidence mais que je remarquais qu’une des dames dont les rides trahissaient l’âge me regardait bien plus et bien différemment des autres. Je tâchais d’oublier cette curiosité et empochais mon salaire avant de retourner à l’auberge. Le lendemain matin, un messager avait apporté une missive portant une invitation d’une aristocrate dont le nom m’était inconnu mais que je sentais être la quadragénaire de la veille.
Intuition ou pas, je me présentais au domicile précisé sur la carte que j’avais gardé en gage de laissez-passer. Un valet m’ouvrit et me pria de le suivre dans l’antichambre et d’y rester pendant qu’il allait prévenir la Dame. Cela fait, il revînt me chercher pour m’introduire auprès d’elle. Il y eu un silence embarrassé que je tuai finalement : « En quoi puis-je vous être utile ma Dame ? - Je… Cela va vous paraître étrange, avait-elle répondu. - Peu importe. - Je voudrais… une mèche de vos cheveux. » C’était vraiment bizarre, mais j’ai obtempéré et, avec la lame qui rasait habituellement ma barbe, je découpais une des mèches qui garnissaient le haut de mon crâne et la lui tendit avant de reprendre : « C’est tout ce qui vous feriez plaisir ? Je peux… - Asseyez-vous je vous prie. » Je m’exécutai alors qu’elle tirait le tiroir d’une commode voisine de son assise pour en sortir un médaillon d’argent finement ciselé. Elle l’ouvrit sans que je puisse voir le, contenu du bijou et le rapprocha de la mèche que je venais de lui donner, comme pour comparer. « Je doute que mes cheveux puisse avoir autant de valeur que… - Regardez. » Je me penchais en avant pour observer par dessus son bras l’objet de la comparaison. Surprise, le médaillon contenait quelques cheveux courts de la même teinte que les miens. Ils étaient identiques. - Quand avez-vous… balbutiais-je. - Il y a seize ans. Juste avant de déposer un enfant que je ne pouvais garder sur les marches du Refuge du Saule-Pleureur. » J’ai du resté coi pendant deux bonnes minutes avant de pouvoir fermer la bouche. Cette inconnue m’annonçait quand même qu’elle était ma mère. Elle était doté d’une chevelure bistre mais je me souvins que son mari avaitn les cheveux ailes de corbeau. D’où me viendrait donc les nuances légèrement rousse qui agrémentait le brun de mes propres cheveux pour les faire puce ? Je fit cette remarque à la Dame qui eut un sourire gêné en répondant : « J’ai dis que vous étiez mon fils, mais je n’ai en aucun cas évoqué le moindre lien de parenté vous rattachant à mon époux. Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire, Dandelo, moi la première.» C’est vrai qu’on avait plein de chose à discuter. Elle m’a raconté comment son époux, dans une période secrètement libertine, avait connu de grave dérive mentale, le rapprochant chaque jour un peu plus étroitement des gens de son sexe en dépit de la gente féminine, et même de la raison. Il avait à ce point perdu les pédales, qu’il en était venu à observer ses gens d’une manière tout à fait inopportune et malsaine. Il alla même jusqu’à nouer des relations avec des gens fort peu recommandable qui menait des trafics humains dans la capitale. Il cherchait un giton qui pourrait assouvir ses désirs délétères, et on lui en fournit un. Sa peau était sombre ce qui jurait atrocement avec ses cheveux roux, et elle ne pus que s’interroger sur son propre charme en voyant que son mari la délaissait pour une telle personne. Cet homme était un pauvre miséreux, qui n’avait même pas été informé de la nature de sa présence dans la demeure. Bien que personne ne soit au courant, l’honneur de la dame était souillé, mais elle eut pitié de lui qui ne semblait pas partager les intérêts de son mari. Le temps les rapprocha, et il n’était pas rare qu’il lui confie son calvaire en pleurant. On lui avait volé sa liberté, son humanité, et à présent on lui arrachait sa dignité. « Son désespoir m’émût et notre relation devînt de plus en plus intime, allant finalement jusqu’à notre union charnelle. J’ignorais alors qu’il m’avait offert un locataire, toi Dandelo. » Je n’ai pas relevé, attendant qu’elle poursuive son récit. Elle me raconta ensuite comment elle avait facilement pu cacher sa grossesse en évitant son mari qui ne s’intéressait plus à elle, et en partant régulièrement en voyage. Ce manège dura, mais le mari se lassa des hommes et voulut retrouver sa femme. Elle avait quitté la capitale depuis plusieurs mois, officiellement en visite chez sa famille qui vivait en Langehack. Cependant, après avoir apporté une missive sur place, le messager revînt avec une nouvelle claire : l’épouse n’était pas chez ses parents. Elle avait, en réalité, élu domicile dans les faubourgs de la capitale, dans un mignon cottage où le giton venait s’informé de sa santé et de son amour dès que le mari vaquait à ses activités d’aristocrate. Une enquête rapide mena l’époux à la maison où la femme enfantait.
« Et tu es né. Mon mari et moi avons eu une longue discussion. L’homme que nous nous étions inconsciemment partagé fut exécuté discrètement, et il m’ordonna de me débarrasser de toi. »
Mais n’ayant pas eu le courage de me jeter à l’eau elle m’avait abandonné devant l’orphelinat. C’est cliché, hein, mais bon... Elle m’a demandé ce que j’allais faire maintenant. Je lui ai répondu que je voulais rencontrer mon beau père. Elle m’a regardé longuement avant de me demander de revenir le soir. Qu’elle nous présenterait. Et je suis parti en m’interrogeant sur les motivations de cette femme. Etait-elle lasse de mentir ? Se sentait-elle coupable ? Peu importait, cette révélation arrivait à point nommé. Seule ma curiosité serait insatisfaite d’un tel retournement.
J’ai erré pendant quelques heures dans les rues de la capitale, marchant lentement et laissant tout le monde se laisser surprendre par mon costume. Finalement je me suis posé dans une taverne et j’ai bu en repensant aux différents parents que je m’étais imaginé pendant mon enfance. Au final j’étais le gosse inavoué d’une bourgeoise et d’un giton. Encore aujourd’hui ça me laisse amer. Je me suis même demandé si je n’aurais pas préféré ne rien savoir. Mais en définitive, sans ça, je serais resté un clown toute ma vie. Maintenant je suis un clown et un magicien, une sorte de bouffon de guerre quoi. Enfin, j’ai enchaîné les verres en me demandant pourquoi j’avais bien pu vouloir rencontrer l’autre tordu de service qui avait exigé ma disparition. Voulais-je lui montrer qu’il avait échoué ? Non ce genre de provocation n’amenait que des ennuis. Chaque chose a son utilité, il fallait que je trouve celle de ce savoir, je le sentais. Mais au final le sentir n’a pas changé grand-chose et j’ai du retourner dans la demeure de ma génitrice pour l’entrevue prévue, sans la moindre idée de ce que je pourrais dire à l’odieux. Le valet me conduisit à nouveau dans l’antichambre, mais ce fut son employeuse qui vînt me chercher pour m’introduire auprès de son époux. « Cristobal, dit-elle, voici mon fils. » L’autre s’était doucement retourné et avais frémis de méprit en me voyant. Il avait hoché la tête avant de demander à sa femme ce que je lui voulait. Cette réplique me fit bouillir de l'intérieur et je dus faire un effort pour répondre d'une voix trahie par mon émotion : « Il me semble que notre langue est la même, je devrais être capable de vous comprendre et de vous répondre. Il n’est nul besoin d’une interprète. » Il avait à nouveau vibré, de fureur cette fois-ci, mais je m’en foutais, je venais de mettre le doigt sur ce que j’allais lui demander : « Fort bien. Maintenant que j’ai capté votre attention je vais tenter de vous dicter ma volonté avant de la perdre à nouveau : je voudrais de l’argent. - Et pourquoi accéderions-nous à vos désirs, se moqua l’intéressé après un bref ricannement. - Parce que sinon j’irais brailler en ville que vous avez été aveuglé par vos insanité homosexuelle au point de devenir cocu. » Le sexagénaire rougit sous la menace et tonna : « Je pourrais vous faire taire ! - Vous en êtes sûr ? » Ai-je doucement demandé en allumant d'une discrète friction de pierre à feu le mouchoir trempé d'alcool que je dissimulais derrière ma main. La flamme dépassa ma main et je fis un effort de volonté pour dissimuler la gêne que m'inspirait la chaleur. Le visage écarlate blêmit aussitôt, mais la colère n’avait pas quitté la voix de mon interlocuteur lorsqu’il déclara finalement : « Combien voulez vous ? » Je l’avais ferré.
Environs cinq minutes plus tard, la porte claquait derrière moi dans une de mes poches pesais un petit bout de papier, une note de l’aristocrate signée de sa main, qui me permettait de retirer de ses comptes, la somme nécessaire à l’intégration de l’Arcanum et de ses prestigieux enseignements. »
Dernière édition par Dandelo le Mer 17 Fév 2010 - 20:21, édité 1 fois |
| | | Dandelo
Humain
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| Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Lun 15 Fév 2010 - 13:21 | |
| « N’insiste pas je ne peux rien te dire. Je peux te raconter ce qui se passe autour, mais l’entraînement en lui-même, je ne peux pas. L’Arcanum est une instance éminente et prestigieuse. Si tous ses secrets se répandaient, ce serait désastreux, pour le Cercle et pour le Royaume. S’ils l’apprenaient, ils nous tueraient tous les deux. Donc, ce n’est pas la peine de me le redemander plus tard : je ne te décrirais pas ces enseignements. Compris ? Bien. Où en étions-nous ? Ah oui, l’arrivée. Je quittais donc mon beau père avec sa note en poche, un billet qui me permettrait de tirer une belle somme de son coffre au comptoir. Au début, quand j’ai dit à l’employé que je voulais tout emporter, il m’a regardé avec des yeux ronds. C’est vrai que je n’avais pas réalisé quel poids sa représentait. J’ai du me trimballer jusqu’à la tour de l’Arcanum avec un sac rempli de lingot sur les épaules pendant qu’un autre type en prenait un sur les siennes et m’accompagnait. Mais quelle bâtisse ! L’édifice montait en flèche pour chatouiller le ciel, surplombant largement le reste de la capitale. Elle était faite de pierre gravée de fresques et de légendes dont la blancheur ressemblait à l’ivoire. Je suis entré en levant la tête pour admirer l’intérieur autant que mon cou meurtri par l’or me le permettait. Mais je n’ai pu voir que des marches avant qu’un homme sans âge n’accapare mon attention. J’ai posé les lingots sur son comptoir et mon aide fit de même avant de partir avec son pourboire. Mon nouvel interlocuteur ressemblait à un rocher. Non pas par l’apparence, mais par la richesse des expressions qui décorait son visage. Il encaissa l’or sans qu’un pli ne marque sa figure puis il prit en note mes références pour l’administration. Avant que je n’aie le temps de m’en rendre compte, j’étais devenu un élève de l’Arcanum.
Ensuite le type m’a demandé de le suivre vers les escaliers, et là, j’ai bien faillis avoir une attaque. Les marches montaient en colimaçon, du rez-de-chaussée au dernier et seul étage. Je suis resté béat une bonne trentaine de seconde avant que l’autre enflure qui avait commencé l’escalade de me demande d’avancer sans attendre. Et l’ascension a commencé… … jusqu’à ce qu’enfin, je passe la dernière marche, les jambes raides et la peau moite. L’étage était beaucoup plus vaste que ce à quoi je m’attendais aux vues du rez-de-chaussée. Mon guide m’a demandé de patienter une minute le temps qu’il consulte un registre. Cinquante-neuf secondes plus tard, le pavé se referma et il m’intima de le suivre. Pendant que nous marchions, je lui ai demandé comment l'instance magique prestigieuse qu'était l'Arcanium pouvait se contenter d'un étage dans une tour qui était, certes, haute mais pas des plus vaste. Il a répondu d'un ton monocorde que peu de magicien passait de temps dans la tour. Certains étaient en mission, d'autres menait leur petit bonhomme de chemin dans l'attente d'une convocation. Il y en avait même qui étudiait en dehors de la tour.
L’homme me guida jusqu’à un espèce d’espace « détente » avec buvette, blanquette et banquette. Il m’amena jusqu’à un autre type et lâcha de sa voix plate. « Maître Hiéronymus, je vous présente votre nouvel élève, il… - QUOI ? » L’homme s’était levé. Son teint basané se fonçait dans les crevasses et les rides qui malmenaient sa peau qui serrait mal son corps osseux. Une barbe blanche et hirsute tombait jusqu’à son entrejambe. Exactement le cliché du vieil enchanteur que tout le monde prend pour un fou mais qui est plus rusé qu’un serpent. Les contes que j’écoutais au Saule-Pleureur en étaient bourrés. Celui-là semblait furieux. « Votre nouvel appren… - JE NE VEUX PAS D’APPRENTI ! » Un autre type lui cria de se calmer. Le vieux lui fit un geste odieux du bras mais cessa de crier lorsqu’il reprit avec animosité : « Lorsque je suis entré dans ce Cercle j’ai bien précisé que je n’enseignerais pas alors qu’un autre pouvais le faire. Confiez-le à l’autre là-bas, sont dernier élève viens d’être diplômé. - Mr. Séraphin Petit-Boudin n’est pas qualifié pour apprendre quoique ce soit à ce jeune homme. Vous êtes le seul qui puisse lui enseigner à "dompter" le pouvoir flamboyant qui dort dans son coeur. » Le vieux ouvrit la bouche et la referma. Il réfléchit un instant puis il se renfrogna et hocha la tête en grognant. Satisfait, le bonhomme d’accueil tourna les talons pour me laisser avec mon professeur. Ce dernier avala le fond de sa bière d’un trait avant de se lever en s’essuyant la bouche d’un revers du bras. Il me fit visiter les différentes salles de l’étage avant de retourner à la Pause où je l’avais rencontré. Il commanda à nouveau, pour lui. N’y tenant plus et appréhendant la réponse je demandai : « Et… On dort où ? - Pas ici en tout cas. - Il y a une manière spéciale pour monter sans effort, maintenant que je suis apprenti ? - L’effort physique façonne l’esprit. Tu monteras ces escaliers à pieds jusqu’à la fin de ton apprentissage. »
Au départ j’ai pensé qu’il disait ça pour me faire peur dans l’espoir que j’abandonne ma formation puisqu’apparemment il ne voulait pas d’élève, mais j’ai tenu le coup et j’ai monté les mille deux cents soixante dix-sept marches chaque jour. Oui Monsieur. J’en ai chié.
Mais au fil des jours, des semaines, des mois et des années, ma maîtrise de la magie ne cessait de s’améliorer. Le pouvoir qui m'habitait était devenu le mien. Je veux dire par là que je savais enfin m'en servir volontairement. Le feu était devenu mon élément, j’en faisais quasiment ce que je voulais, en restant attentif à ne pas me vider de mon énergie. De l’embrasement à distance à la boule de feu géante. Chaque leçon apportait son lot de technique jalousement gardée secrète par mon Maître, même aux autres Arcanistes. Il m’apprit même à laisser la flamme prendre le dessus, embrasant la totalité ou seulement une partie de mon corps sans pourtant lui causer de dégât ou encore à souffler des flammes, à les modeler, et caetera. Enfin tu vois le topo, j’étais devenu un mage puissant. Hiéronymus m’avait enseigné tout ses secrets.
Et le grand jour est arrivé : répétition du serment et remise du diplôme.
Pour rentrer dans le Cercle de l’Arcanum, en plus de payer une somme faramineuse tu dois prêter serment : en échange de l’enseignement que tu va recevoir et des privilèges qu’il va t’accorder, tu dois défendre la couronne. Concrètement ça veut dire que ce que tu fais ce que tu veux de ta vie mais que quand tu reçois une convocation pour une bataille tu y va fissa et tu fiche une rouste à l’ennemi du Royaume. À la fin de l’apprentissage tu répète ce serment. Je l’ai fait, en espérant que la paix s’installe pour longtemps. Le diplôme atteste simplement de ton niveau magique. Tout le monde ne possédant pas les mêmes facultés, ça sert à échelonner les pouvoirs. Tu vois le topo quoi, mon pouvoir était reconnu, j'était devenu un éminent membre du prestigieux Arcanum. La classe internationale !
Mais, passons, fort de mon expérience et du salaire que m’octroyait mon appartenance au cercle de l’Arcanum je repris ma vie d’artiste, mon spectacle renforcé de tours de magie que les gens applaudissaient fort bien. Lucie, la fée que j’avais rencontrée à lors de ma formation dans la tour de l’Arcanum me suivait partout. Nous vivions pour le moins tranquillement, même si elle usait de ses propres facultées magique pour éloigner les filles qui s'approchaient trop de moi à son goût. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et j’ai été convoqué.
J’étais dans le Duché de Soltariel lorsque j’ai été prévenu. Des nobles menaient une guerre civile contre le Royaume. Je devais rallier Erac pour participer à la contre-offensive royale visant à reprendre Diantra aux mains des félons. Quand je pensais à la guerre, j’avais toujours imaginé me battre contre des peuplée de drows aux frontières septentrionales du royaume. Mais là c’était complètement différent. J’allais devoir me battre contre des humains. J’en avais sûrement croisé certains lors de mes précédents périples. J’allais devoir les tuer, ou ils me tueraient.
Les affrontements furent rudes. Ce que j’ai vu là-bas, la violence, ces carnages, toute cette horreur vient encore hanter mon esprit. Le sol était jonché de cadavres massacrés dont les viscères trempaient dans le sang et la poussière. J’ai cru mourir trop de fois, j’ai même faillit m’ôter moi-même la vie. Chaque croisement, chaque coin de rue, chaque maison pouvait contenir son lot d’ennemis. Et dans l’ardeur des affrontements, les lances m’assaillaient de toute part. Les épées transperçaient les chairs dans des bruits sec suivit de cris de souffrance et les volée de flèches voilaient de soleil avant de répandre la mort dans les rangs des deux camps. C’était une boucherie sans nom. Ceux qui survivait à l’acier devenaient fou et perdait toute humanité. Mais je devais y aller. Je devais tuer. C’était mon job.
Enfin maintenant que toute cette histoire est finie, j’ai pu reprendre ma vie de nomade. Je voyage dans tout le royaume pour y dispenser mes numéros. J’y visite les contrée, j’y goutte les mets et j’y séduis les femmes. Je compte bien profiter de la vie avant ma prochaine convocation, ce sera peut être la dernière. Mais pour l’instant je ne m’inquiète pas trop. Certes les drows ont finalement attaqués au nord, mais je sors d’affrontements éprouvants. Je ne devrais pas retourner au front avant longtemps. Du moins je l’espère.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Comment trouves-tu le forum : Un peu plus peuplé chaque jour Comment as-tu connu le forum : Par Baudoin l'année dernière Crédits : KidchanDouble-compte [Mi'kaï] autorisé par Lilianna.
Dernière édition par Dandelo le Mer 17 Fév 2010 - 20:33, édité 2 fois |
| | | Aerandir
En attente de validation.. Nombre de messages : 789 Âge : 40 Date d'inscription : 28/04/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Religieux | Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Lun 15 Fév 2010 - 16:13 | |
| Bonjour, bonjour,
Alors là....
Euh...J'aime bien la fiche, c'est bien écrit, mais j'ai un ENORME doute sur ton démon du feu. Il va falloir que je demande l'humble avis du staff, mais il me semble ce genre de créature plus ou moins divine n'existe pas du tout sur Mira.
Personnellement, je ne serais pas pour, surtout qu'apparement, tu tire ton pouvoir de lui et en le liant a Mogar, c'est du domaine de la magie divine donc adepte ou prêtre dont la liste de sorts est déjà établie. |
| | | Dandelo
Humain
Nombre de messages : 542 Âge : 1224 Date d'inscription : 11/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : ~ 25 Taille : Niveau Magique : Arcaniste
| Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Lun 15 Fév 2010 - 17:32 | |
| C'est pas de la magie divine puisqu'en le liant à moi, je l'émancipe de Mogar, sa puissance s'en retrouve largement limitée. C'est pas un truc puissant, un esprit de pacotille qui fait juste déclancheur. Seul un esprit n'est rien mais combiné à l'humain c'est là qu'il donne de la puissance. T'inquiète hein, je vais pas faire le grosbill |
| | | Ethan
Drow
Nombre de messages : 310 Âge : 32 Date d'inscription : 14/04/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Maître
| Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Lun 15 Fév 2010 - 19:15 | |
| Alors... si l'on excepte les particularités (qui sont reprises après, on va les traiter avec le reste... ) tout est bon jusqu'à l'histoire. Coté histoire : Pas de Parques ici, c'est romain et strictement romain . Ici tu prie les Cinq, ou l'un en particulier selon ta prière. - Citation :
- Ensuite le type m’a demandé de le suivre vers les escaliers, et là, j’ai bien faillis avoir une attaque. Les marches montaient en colimaçon, du rez-de-chaussée au dernier et seul étage. Je suis resté béat une bonne trentaine de seconde avant que l’autre enflure qui avait commencé l’escalade de me demande d’avancer sans attendre. Et l’ascension a commencé…
… jusqu’à ce qu’enfin, je passe la dernière marche, les jambes raides et la peau moite. L’étage était beaucoup plus vaste que ce à quoi je m’attendais aux vues du rez-de-chaussée. Mon guide m’a demandé de patienter une minute le temps qu’il consulte un registre. Cinquante-neuf secondes plus tard, le pavé se referma et il m’intima de le suivre. Pendant que nous marchions, je lui ai demandé comment pouvait tenir un si grand espace dans un si petit étage, il m’a dit que ma vision me jouait des tours, que le sortilège de confinement qui avait fait rentré les salles du Cercles dans la tour n’était pas si puissant. Frimeur. L'Arcanum dispose certes de moyens plus... "élaborés" que ceux de la plèbe grouillante des non-mages, mais de là à enfermer tout un étage dans une tour via un sortilège de confinement ? Peu probable : la magie ne s'utilise que pour un besoin, et même pour ça... ça fait justement un peu trop "frime" et superflu - Citation :
- L’amulette, c’est un sort qui prouve ton appartenance à l’Arcanum. On te donne la formule et tu dois la répéter en pensant à un objet, ou une partie de ton corps voir une personne qui deviendra ton amulette. Personne ne sait ce qu’est ton amulette mais elle permet de reconnaître les membres de l’Arcanum.
Nan : pour reconnaître un membre de l'Arcanum t'as... eh bien, ses dons et sa parole. Avec très certainement une note dans leurs registres, toutefois pour les consulter... eh bien il faut probablement une autorisation quelconque Pour Lucie, on verra ça en même temps que la magie : y'a quelques détails qui clochent, mais je vais avoir besoin que tu puisses me répondre en direct pour régler ça x) Et pour finir... tu remarqueras qu'il y a un gros point que j'ai soigneusement laissé de coté tout au long de la lecture : tes dons. Et ça, il va falloir qu'on en discute avec des réponses en temps réel, sinon ça va vraiment prendre trois plombes et on sera même pas sûrs qu'on se soit réellement bien compris... xD Bref... je répète la question déjà posée : t'as msn (ou skype) et un peu de temps pour qu'on puisse causer ? |
| | | Dandelo
Humain
Nombre de messages : 542 Âge : 1224 Date d'inscription : 11/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : ~ 25 Taille : Niveau Magique : Arcaniste
| Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Mar 16 Fév 2010 - 7:15 | |
| Alors, il y a deux trois petite chose que tu m'as mis qui peuvent être corrigée sans attendre une rencontre éventuelle sur msn MP renvoyé: • Pour les Parques, je dois avouer que j'ai vraiment pas fait gaffe en écrivant, je corrige ça illico. • En revanche pour ce qui est de la tour à un étage, c'est pas de moi, c'est du Background: - Trystan a écrit:
- Tour de l’Arcanum
Les Magistères s’affairent déjà dans leurs expériences et leurs réflexions, la tête plongé au cœur de la voute céleste et ou dans les vieux manuscrits qui sont présents dans la bibliothèque. La Tour se dresse de manière triomphale dans le ciel et domine la cité de Diantra, il n’y a qu’un seul étage. Les marches garées de runes dont la montée parait éternelle nous emmène au cœur de la salle de l’Arcanum. Il règne une atmosphère unique aussi étrange que savante, chargée par le mystique il s’y passe souvent des phénomènes étranges et c’est un véritable voile de mystère qui règne dans les esprits. De là Trystan dirige de sa main les grands rituels et officie le mystère qui s’y trame et qui y vit. Depuis qu'il est devenu roi, c'est Ascilin, son Intendant, qui gère l'Aracanum, suppléant Trystan. Ça vient du descriptif du Fort de Diantra, je pense que c'est assez explicite • L'amulette par contre, c'est une pure et simple invention, tout à fait inutile mais que je trouvait marrante. Du coup je supprime Et pour le reste, msn |
| | | Ethan
Drow
Nombre de messages : 310 Âge : 32 Date d'inscription : 14/04/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Maître
| Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Mar 16 Fév 2010 - 19:12 | |
| Je n'ai pas nié la "tour à un étage", mais le "sort de confinement" que tu lui ajoute à la volée Bref... le reste en direct |
| | | Ethan
Drow
Nombre de messages : 310 Âge : 32 Date d'inscription : 14/04/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Maître
| Sujet: Re: Dandelo [Clown & Magicien] Ven 19 Fév 2010 - 12:39 | |
| - Foire au RP ~ Pour chercher (et éventuellement trouver ) des compagnons de RP.
- Inventaire ~ Un petit topic pour suivre l'évolution de ton personnage. C'est obligatoire, alors au boulot
- Le comptoir ~ Pour gérer tes sous. Très important, ça... enfin, c'est obligatoire aussi, de toute façon.
En outre, tu peux toujours venir embêter un parrain potentiel en demandant un parrainage, si tu as des questions. Sinon, toute autre question, suggestion, blabla peut être posée dans la si bien nommée partie Questions & Suggestions.
- De plus, comme tu es mage tu as gagné le droit d'aller fouiner du coté des règles sur la Magie, et de venir demander tes sorts du coté des Demandes. Une fois tamponnés, pense bien à les afficher dans ton Inventaire... et ce n'est (encore une fois ) pas facultatif.
Enjoy
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