[Festivité] Un vol bien étrange..[PV Adria]

Le jeune homme avait retenus un léger sourire amuser en voyant l’air enjouer de la demoiselle. C’était la première fois qu’il voyait quelqu’un d’aussi enjouer à rencontrer des gens, mais loin de fendre son expression neutre suite à cette constatations, il se dit que parier ne lui rapporterais bien au final, peut-être plus tard. Le voleur n’était pas réellement vexer de voir que la jeune femme se concentrait sur la joute, il lui en fallait d’avantage et même encore, il n’était pas sur de pouvoir se sentir vexer par quelconque situation vu dans laquelle il se trouvait présentement. Il avait hésité à répondre à la question, car elle aurait pu découvrir ce qu’il était réellement, mais vu l’accoutrement dans lequel il se présentait à elle. Hormidéas releva un instant les yeux vers la sylvaine afin d’écouter ce qu’elle avait à dire, mais ne répondit pas. Il ne trouvait pas qu’elle était trop bavarde, au moins sa l’empêchait de trop en dire, puisqu’il n’aimait pas particulièrement la discussion, préférant la solitude à tout autre chose.

Seulement, ce n’était pas tant de révélé son identité à une presque qu’inconnue qui l’intéressait, mais l’amulette. Revirant la situation à son avantage, il lui posa une question en lien avec l’amulette qui risquait de fort l’intéresser si celle-ci s’avérait être négative, ainsi, il n’aurait pas à ce soucier d’un quelconque prétendant qui risquerait de lui faire la peau s’il se risquerait en la ville d’Erac.

" En fait non, c'est tout ce qu'il me reste de mes parents. Enfin, j'imagine, je l'ai depuis toute petite et je n'ai pas connu ma famille. J'aime à penser que ça me vient d'eux. "

Le voleur fronça un moment les sourcils, mais reprit rapidement un air neutre pour ne pas l’alerter sur ses intentions. Il comprenait exactement ce qu’elle pouvait ressentir de côté-là. Lui non plus n’avait pas eu la chance de connaître ses parents, alors le fait de penser qu’ils aient pu lui laisser un quelconque présent, le laissait un peu perplexe. Seulement, oserait-il voler un présent qui lui avait peut-être été offert par ses parents, sachant que lui-même n’en avait pas? Méditant sur la question, il tourna son regard vers le chevalier blessé qui quittaient l’ère de tournois. Le pauvre n’avait pas eu la chance de se faire valoir comme il l’aurait pu. L’intérêt du jeune homme c’était rapidement retourner vers le bijou, comme attirer par sa valeur.

" Et vous connaissez beaucoup de "prétendants" qui laisseraient leur promise se balader toute seule dans la foule ? "

- Eh bien…Si ma promisse serait capable de se battre comme une duelliste ou bien procèderais quelconque facultés pour se défendre, je ne croit pas pouvoir lui refuser un tel plaisir…

Il avait prit soin de parler de sorte à ce qu’elle ne pense pas qu’il y est quelconque promise à son bras. Jamais il n’avait voulu s’encombrer d’une compagne, préférant la solitude, le souffle de liberté qu’il avait sur son propre pouvoir décisionnel le satisfaisait amplement. De plus, les paroles prononcées sur les facultés ne signifiaient pas qu’il savait qu’elle était magicienne, loin de là. Le jeune homme regarda la demoiselle droit dans les yeux alors qu’elle lui demandait s’il était joaillier. Pour un peu, il aurait presque pouffé de rire, dans un sens, on pouvait dire qu’il l’était, mais a sa manière. Seulement, celle-ci ne semblait pas du tout en rester là et poursuivit sur ses déductions grâce à l’accoutrement qu’il portait. La voici maintenant qu’elle le prenait pour un mercenaire. C’était vrai qu’il savait se servir de ses armes, mais jamais pour servir une noble cause ou bien pour un contrat, uniquement pour le plaisir du vol et s’il se faisait prendre par cet importun.

" Ou alors aventurier ? "

Sur ce point, elle n’avait pas totalement tord. Le jeune homme ne se formalisais pas tellement sur ce genre d’interrogatoire, elle saurait assez rapidement ce qu’il était, à son plus grand malheur. Hormidéas ne répondit pas immédiatement a la jeune femme, voyant qu’elle s’empourprait légèrement suite à son interrogatoire.

" Désolée... Je suis encore trop curieuse. "

Un léger sourire vint naître au coin ses lèvres du voleur. C’était un sourire qui se voulait plus poli qu’amuser par la situation. C’était lui qui cherchait à savoir ce qu’elle était réellement et la voici qu’elle réussissait à tourner la situation dans un sens nouveau. Croisant les bras sur son torse pour jeter un dernier regard au tournoi, il se concentra de nouveau sur les yeux noisette de la jeune femme en préservant un regard neutre.

- Vous n’avez nulle besoin de vous excuser, la curiosité n’est-elle pas source de connaissance?

La plupart du temps, les gens qui faisait preuve de curiosité était de grand savant ou simplement des gens qui désiraient en savoir plus sur leur adversaire, mais vu la délicatesse de l’elfe, il se doutait bien qu’elle n’avait pas un mauvais fond derrière ses interrogations. Rebattant son capuchon sur sa tignasse blonde, il se tourna dos au tournois, puis murmurant;

- Je vous laisse méditer sur ma profession, nous en reparlerons forcément lorsque nous aurons le loisir de se croiser à nouveau, si ce plaisir nous est permis. Je vous laisse à votre contemplation des joutes.

N’accordant pas un dernier regard à la jeune femme, il se fraya un chemin parmi la foule afin de gagner l’auberge où il avait élu domicile pour le temps des festivités. Il devait réfléchir au meilleur moyen de voler l’amulette de la demoiselle, restais plus qu’à savoir s’il en avait toujours envi. Pourquoi se laisserait-il attendrir par les sentiments après tout? Ce n’était pas du tout son genre et le remord ne risquerais pas de germer dans son esprit. Seulement, il se demandait s’il devrait se rendre en la ville d’Erac afin de pouvoir lui subtiliser l’objet ou bien l’occasion se présenterait plus tôt que prévu? Se rappelant qu’elle arborait un accoutrement plutôt noble, celle-ci devrait être présente pendant les festivités du soir, ce qui risquait d’être une nouvelle occasion pour lui de s’en emparer.

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La soirée commençait à s’installer dans la cité humaine, mais les festivités ne cessaient par pour autant. Le jeune homme avait prit soin de changer de vêtement afin d’arborer une tenu sombre, lui permettant ainsi de se fondre parmi les ombres. Un lieu avait été aménagé afin de permettre aux danseurs et aux musiciens de s’installer afin de répandre l’esprit festif dans l’esprit des gens. Se mettant un peu à l’écart des gens qui s’amusaient à courtiser les quelques demoiselles présente, le jeune homme tant qu’a lui observait chacun des visages et leurs bourses afin de savoir qui il pourrait bien voler ce soir. Alors que son regard se posait sur un groupe de danseur qui semblait maîtriser l’ensemble des danses à merveille, il vit vaguement du coin de l’œil une paysanne s’approcher de lui avec un sourire enjôleur. Fronçant légèrement les sourcils, le jeune homme se tourna au dernier moment vers cette dernière afin de savoir de quoi elle avait l’air. Elle n’était pas assez riche pour lui, puis ne possédait aucun atout possible de l’intéresser.

- Eh bien messire, auriez vous l’amabilité d’invitez une demoiselle à danser?

- Je…J’ai...déjà une compagne de danse, voyez-vous?

Le jeune homme avait bredouillé ses quelques paroles, puis prenant la main de la première dame près de lui, il l’attirant doucement vers la piste de danse en évitant de la regarder. Lorsqu’ils furent sur la piste, il enlaça doucement la demoiselle et pris sa main de sorte à pouvoir danser. Quel ne fut pas sa surprise lorsqu’il osa finalement croiser le regard de celle qu’il avait choisi à l’improviste. Le voleur c’était dépêcher de choisir une jeune femme afin d’éviter le pire avec la paysanne et voilà qu’il tombait sur la sylvaine portant le nom d’Adria. Commençant tout de même à suivre le rythme de la musique, il plongea son regard dans celui de la jeune femme.

- On dirait que ce plaisir nous a été accordé. Alors dites-moi, que pensez vous de ma profession maintenant que vous y avez méditez?

Tandis que leurs corps suivaient la musique engendrer par les musiciens, le regard de l’humain soutenait celui de la jeune femme. Il attendait le moment opportun pour commettre son crime, mais en aurait-il seulement l’occasion?

" Peut-être étais-je en train de fuir quelqu’un qui voulait attenter à ma liberté ? Seulement, si le fait de m’être imposé en tant que cavalier vous importune, je peux me retirer et vous laissez aller comme bon vous semble. "

Adria secoua la tête avec un petit rire, indiquant qu'elle n'en avait nulle envie. Oh, elle n'allait pas se fâcher pour si peu ! Il aurait au moins eu le mérite de bien la faire rire ! Elle était souriante, pour poursuivre la conversation, mais elle perdit brièvement le sourire quand il parla de contrat. Ce n'était pas vraiment qu'elle s'inquiétait de savoir ce qu'il lui voulait, elle le voyait mal décider tout à coup de l'assassiner après l'avoir invitée à danser, mais... ça faisait un drôle d'écho en elle qu'elle n'était pas sûre d'apprécier. Elle n'aimait pas remuer le passé. D'ailleurs, elle retrouva bien vite le sourire, oubliant cet incident tellement infime. Peut-être même n'avait-il pas eu le temps de remarquer son changement d'attitude.

" Parce que vous êtes un bavard qui s'ignore, peut-être ? " finit-elle par répondre, avec une pointe de moquerie, malgré un léger temps de retard.

Il était stoïque au possible, comme s'il craignait qu'elle ne découvre elle ne savait quoi. Au fond, en plus de l'intriguer, cela l'amusait beaucoup. Cherchait-elle réellement à savoir ? En fait, c'était plus un jeu qu'autre chose, qui pour elle ne prêtait pas à conséquence.

" Peut-être suis-je un pirate qui vient vous kidnapper pour une rançon ? "

La jeune fille fut heureuse de voir qu'il se détendait un peu, consentant enfin à lui opposer un sourire un peu amusé. Elle laissa échapper un nouveau rire en rétorquant gentiment :

" Alors vous faites un piètre pirate car vous avez bien mal choisi votre victime si votre but est d'extorquer de l'argent ! "

Personne ne paierait le moindre sou pour elle... Quoique, en y réfléchissant, Nakor lui avait dit tenir à elle, c'était réconfortant de ne plus penser en terme de "je suis seule au monde". Sauf qu'elle voyait mal le magicien payer sagement pour sa liberté, elle doutait qu'il soit aussi arrangeant !

Hormideas était-il réellement un pirate ? Possible, mais alors elle se demandait bien ce qu'il pouvait faire à des lieux de la mer... Elle ne poussa pas plus loin ses questions, considérant qu'il s'agissait sans doute plutôt d'une plaisanterie qu'autre chose. Faisant à nouveau attention à la danse, elle la laissa se dérouler, suivant le rythme avec légèreté, chantant à mi-voix un air qui se mêlait à la musique, la teintant d'accents elfiques. Cette dernière finit par prendre fin et Adria termina par une révérence gracieuse, comme cela se faisait, parce qu'elle aimait bien faire les choses correctement et que le côté spectacle des danses lui plaisait bien.

La jeune fille fut cependant surprise de voir que le jeune homme revenait sur ses soi-disant compétences. Ça l'intriguait tant que cela ? Jetant un coup d'œil à sa dague, elle hocha la tête, acquiesçant :

" J'avoue ne pas savoir m'en servir, mais c'est dissuasif, parfois... "

Elle haussa les épaules, estimant que ça n'avait guère d'importance, avant d'enchainer avant d'avoir réellement réfléchi, sur le ton de la plaisanterie :

" Eh ! Peut-être pourrais-je effectivement vous réduire en cendres d'un simple claquement de doigts ? "

C'était le genre de phrase toute faite que n'importe qui pouvait dire, magicien ou non. Seulement, en y réfléchissant - ce qu'elle avait tendance à faire après coup - ça n'avait rien de réellement drôle quand on connaissait le part de vérité qu'il y avait là-dedans. Elle préférait ne pas y penser, c'était trop... macabre à son gout. Elle ne risquait pas de s'en vanter et, si elle n'avait pas laissé sa langue réagir plus vite que sa tête, elle n'aurait jamais fait de l'humour sur le sujet. Elle n'eut cependant pas le temps de se reprendre car Hormideas entreprit de la soulever, l'emportant à l'écart avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir.

Quand il le déposa à terre, elle le dévisagea avec de grands yeux ou se mêlait l'amusement, la peur et l'incertitude. C'était bien la première fois qu'elle était confrontée à ce genre de situation ! D'ailleurs, il avait même réussi à la faire taire !

" Maintenant que je vous ai kidnappée comme un gentilhomme, me diriez vous ce qui ce cache derrière cette joie de vivre qui semble tellement naturelle pour vous ? "

Ne faisant pas mine de bouger d'un pas, elle le regarda s'éloigner, les bras croisés, se demandant avec amusement quand il s'apercevrait qu'elle ne l'avait pas suivi. Son inquiétude avait fondu comme neige au soleil, mais elle estimait devoir tout de même le mettre en garde, aussi elle répondit pour commencer :

" A votre place, j'éviterais de recommencer ce genre de numéro. "

Ce n'était pas une menace pour tenter de l'effrayer, ni une plaisanterie, mais une constatation. Le ton était celui d'un conseil amical mais elle n'en était pas moins sérieuse pour une fois. Elle connaissait son amulette : un coup elle laissait lui arriver n'importe quoi sans réagir et l'instant d'après elle envoyait valser quelqu'un qui l'avait malencontreusement bousculée ! Cette fois, rien, mais la prochaine... Il valait mieux ne pas tenter.

Elle avait décroisé ses bras, ne gardant jamais bien longtemps une
attitude aussi fermée. Puis, repoussant l'avertissement au second plan, elle décida de répondre à sa première question :

" Pourquoi n'aurais-je aucune joie de vivre ? Vous avez de drôles de questions ! Ce serait plutôt à moi de vous demander pourquoi vous semblez si... fermé au monde qui vous entoure ? "

Bon, faire remarquer à quelqu'un qu'il n'avait pas l'air ouvert, il y avait sans doute mieux pour le mettre à l'aise, mais encore une fois, la psychologie d'Adria laissait souvent à désirer ! Elle s'était adossée au mur le plus proche, n'ayant aucune intention de le suivre elle ne savait où. Insouciante, oui, mais, comme il l'avait compris, pas inconsciente pour autant. Ici, il y avait encore des passants. Se méfiait-elle ? Pas réellement, en fait, mais bon...

" Ce qui me fait arriver à la question suivante : pourquoi me parler, à moi ? "

Oui, Adria ne s'intéressait pas souvent aux autres mais, quand ça lui arrivait, elle ne lâchait pas aussi facilement l'affaire !