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 Les rencontres faite le soir [PV: Reawen]

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Anhim
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MessageSujet: Les rencontres faite le soir [PV: Reawen]   Les rencontres faite le soir [PV: Reawen] I_icon_minitimeMar 16 Mar 2010 - 6:53

Anhim errait entre les arbres, il ne cherchait aucun lieux, seulement un moment. Il avait quitté les plaines d'Atral depuis déjà plusieurs heures et se trouvait maintenant au beau milieu d'une forêt qui avait presque entièrement repris vie. Après avoir passé un long moment avec d'autres de sa race, blanc de cheveux et de peau, ils s'étaient séparés. Avide de retrouver le calme et la beauté de la nature en cette saison, il s'était dirigé vers les grands arbres qui abritaient des centaines de vies.

Le chant des oiseaux avaient accompagnées les mélodies de sa flûte et la vue de leurs envols l'avait fait rêver. Mais enfin arrive l'instant qu'il attendait, le moment qu'il cherchait. Comble de bonheur, l'espace sur lequel il était tombé était tout aussi enchanteur. Il s'assit sur une pierre qui bordurait un petit ruisseau qui disparaîtrait sans aucun doute dans quelques mois. Le regard posé sur la cime des arbres, il les vis prendre feu, s'embraser avec la couronne du soleil, un spectacle magnifique.

La forêt se fit alors silencieuse, les animaux tiraient leurs révérences quittaient les lieux pour la soirée à venir. Il était trop tôt pour que la vie nocturne ne se réveil, et il faisait trop tard pour les animaux diurnes. Le musicien restait donc seul, assis sur son rocher. Se croyant unique témoin de se spectacle il sortit son rebec, la beauté pouvait se marier au silence, mais tout était tellement plus joli avec des belles notes.

Le musicien resta ainsi, accompagnant un miracle de la nature avec son œuvre, une bien pâle comparaison mais il ne connaissait rien de mieux. Il laissait glisser l'arc lentement sur les cordes, étirant chaque notes, n'en produisant que le moindre possible; une œuvre simple, calme et respectueuse.

Le soleil n'avait pas encore finit sa décente que le morceau de l'hybride prit fin. Il posa son instrument à côté de lui sans quitter des yeux le spectacle."Presque cents ans, et ce spectacle ne se fait jamais vieux." Le musicien soupira, heureux de ce trouver ou il était. Il se déplaça de quelques mètres et coucha son dos sur l'herbe, la tête se reposant sur ses bras croisés, il ferma les yeux, écoutant la vie nocturne qui commençait enfin à se réveiller.

Anhim entendit des bruits derrières lui mais n'y fit aucunement attention, les animaux étaient des créatures curieuses, lui était un nouvel intrus; une visite était donc à prévoir. Cependant quelques instant après il entendit un sifflement, un bruit typiquement humain.

"Cent ans, et bien mon vieux t'est pas tout jeune."

Curieux, le musicien ouvrit les yeux et vit, se penchant au dessus de lui, un homme paré d'un manteau de fourrure, de pantalon troués et d'une dentition presque jaunâtre. Prenant son temps, Anhim se redressa et fit face à l'homme. Une fois sur pied, il se fendit d'une légère révérence en saluant l'étranger. "Bonjour à vous, je me nomme Anhim, musicien errant."

En se redressant, l'hybride vit deux autres hommes, ressemblant fortement au premier, s'approcher de lui. Le musicien n'avait plus aucun doute sur sa situation présente, mais que pouvait-il faire? Il n'était ni combattant ni gazelle, son meilleur choix restait la comédie ou une intervention divine.

Toujours avec un sourire, le musicien continua comme si de rien n'était."Êtes-vous des marchands, ou de simples voyageurs? Ce n'est pas tout les jours que je croise quelqu'un si tard le soire."

Le sourire que lui fit alors le première homme effaça toute trace de doute, ces trois hommes n'étaient pas ici afin de profiter du claire de lune.

[HRP]*croise les doigts en espérant que les dieux envoient une certaine elfe

Si jamais quelqu'un est intéresser par la musique qui passait dans ma tête lors de coucher de soleil -> ici

Bon RP.[/HRP]
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Reawen Amaniel
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MessageSujet: Re: Les rencontres faite le soir [PV: Reawen]   Les rencontres faite le soir [PV: Reawen] I_icon_minitimeMer 17 Mar 2010 - 13:15

« (…) Je ne suis Personne. Me fréquenter est un luxe, passer outre, une coutume. Je suis celle que l’on croise. Celle que l’on devance. De cet acquis, je ne cherche à me soustraire. Sociable, bien que farouche, l’on ne me dompte pas. L’on ne m’apprivoise pas. Libre, dit-on. Je conteste. Je vais et je viens, mais jamais ne m’égare. De mon passé, bribes de mémoire. Esquisses inachevées de toiles singulières, que je ne saurai retracer. (…) »


(¯`•.¸¸.•´¯`•.¸¸.->


Une, deux. Là, les minutes s’écoulaient en un ruisseau maussade et monotone. Combien passées, tandis que je me tapissais à l’ombre d’un chêne. S’il m’était en un sens donné de me mouvoir, ici et là, je préférais sans conteste à cela l’intime bienveillance de quelque asile éphémère et ne pouvais me résoudre à rompre l’illusion.

Quelques craquements sourds de part et d’autre du sentier, et voici que mes doigts tendaient langoureusement la corde de mon doux compagnon d’infortune. Ma venue en ces lieux relevait de l’ordre du hasard. Hasard néanmoins douteux, je le concevais. Pour autant, je ne pouvais décemment en cette heure me soustraire à l’esquisse qui prenait forme peu à peu. La raison. La conscience, diront-ils. Rien, pourtant, ne me liait à ce rôdeur malchanceux. Rien, non plus, ne me poussait à veiller sur ses pas. L’imprudent. Le voici qui se redressait, celui que désormais, je dévisageais. Nulle gène apparente, car à ses yeux, inexistante.


« Bonjour à vous, je me nomme Anhim, musicien errant. »


Le voici, lui, présentant sa nuque à son bourreau. Salutations que je jugeais comme futiles. Maladroites et bien mal venues. En tout être, un instinct. Préservation de l’espèce, survie propre. Le mien m’incitait à ne plus ciller. A son écoute, je laissais pour compte chaque événement parasite, chaque bruit, chaque odeur susceptible de me distraire. Ainsi m’était-il plus aisé d’assurer la vivacité d’une intervention précipitée. Je poussais là la chose jusqu’à détendre la corde maintenue jusque là en un geste mécanique. Je ne pouvais dès lors en aucun cas me permettre de compter sur ce type d’échange. Le terrain et le contexte ne s’y prêtaient pas. Je laissais alors quelques instants plus tard la paume de ma main s’emparer de la lame savamment lacée autour de ma taille. Le combat au corps à corps était loin de mon domaine de prédilection. Néanmoins, je possédais d’ores et déjà les acquis nécessaires.


« Des marchands ? Des voyageurs ? Ha ! Voyez-vous cela, mes amis ! Ne sommes nous pas d’honnêtes hommes ? »


Lassée par cet échange, je me redressais et me décidais à me joindre aux réjouissances. D’un pas aérien et en quelques enjambées, je rejoignais les protagonistes présents. Nulle permission ne m’était nécessaire. Nul accord. J’allais et venais au gré de mon bon vouloir. Des pas qui me mèneront alors aux côtés de cet homme aux Douces Mélodies. Un pas en avant, je lui accordais un vague coup d’œil. Il ne semblait aucunement prétendre à appartenir à quelconque ordre guerrier. Bien tôt, cependant, je pivotais et lui tournais le dos, sans un mot. Le masque que j’arborais désormais était placide, distant. Mes iris allaient de l’un, à l’autre, en un mutisme oppressant.


« Voyez-vous cela..! La chance tourne, mes amis… »


Haussant les sourcils, je me campais doucement sur mes positions, en un déplacement minime. Je ne pouvais me permettre de me reposer sur quelques suppositions, et préférais prendre les devants, achevant de me positionner devant le Musicien. Ainsi, nul danger immédiat quant à sa personne. Je conservais un mutisme serein. Face à cela, l’agacement qui, surement, prenait place sur les traits de ces interlocuteurs que trop assurés.


« Hé bien ! Auriez-vous perdu votre langue ? »


L’esquisse d’un sourire se dessinait alors à la commissure de mes lèvres. Contraste saisissant pour celui qui ne pouvait prétendre à me connaître. Je laissais une main repositionner le tissu soyeux lacé autour de mon poignet, avant de reporter mon attention sur celui qui, désormais, affichait un empressement manifeste.


« Qu’il en soit ainsi ! Emparez-vous de leurs biens. Peu m’importe les moyens. Ne perdons pas de temps ici. »


Le temps de quelques secondes, je discernais la confusion.

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MessageSujet: Re: Les rencontres faite le soir [PV: Reawen]   Les rencontres faite le soir [PV: Reawen] I_icon_minitimeJeu 18 Mar 2010 - 0:58

Le musicien ne faisait que gagner du temps, simplement repoussé l'inévitable. Le plus gros des trois était entré dans son jeu, sans aucun doute afin de faire de la comédie, mais cela n'en dérangeait pas moins le musicien. Malheureusement, une fois le rire passé, ils reprirent leurs airs et redevinrent menaçants, près à prendre autant bien que vie. Ne voyant aucun échappatoire, un sourire effleura de nouveau ses lèvres. Il avait décider d'oublier les trois hommes, et passerait ses derniers moment à rêver des anciennes heures, des jours et nuits enchantées.

Les pas se rapprochèrent de lui, mais déjà il se séparait de ce monde, jusqu'à ce qu'un semblant de brise passe à ses côtés. Ouvrant les yeux il vit une jeune femme se tenant à quelque pas de lui. Elle passa un regard bref sur le musicien avant de ce placer devant lui, entre les trois hommes. Anhim l'observa un moment, toujours indécis sur la réalité de ce qu'il voyait. Devant lui se dressait une jeune femme, sans nul doute elfe. Elle avait des cheveux d'un rouge foncé, comme le musicien n'en avait jamais vu; une peau pâle et des yeux dont il n'avait pu voire la couleur.

Elle restait muette devant l'assaut verbal des hommes, les ignorait-elle ou était-elle sourde, Anhim n'aurait sut le dire. Le musicien résista l'envie de reculer de quelques pas, la jeune femme qui se tenait devant lui avait l'air sur d'elle, mais il ne pouvait pas laisser une autre personne prendre de risques pour lui.

Les paroles de la brute continuèrent, mais Anhim ne vit toujours aucune réaction chez l'elfe. L'agacement gagnait les trois hommes tout comme la peur commençait à gagner l'hybride. C'est alors qu'il la vit ajuster un tissu sur ses poignets. Ce seul mouvement, dirait-ont, finit par faire céder la brute et au même moment rassurer le musicien. Il n'arrivait pas à voire son visage, mais il devinait un regard vide, cachant une flamme de vie. Il n'avait que vu de rares querelles armées dans sa vie, mais reconnaissait quelques une des actions de l'elfe. Zebron, un combattant avait eu les mêmes actions devant le danger; rester de marbre, attendre le bon moment et puis frappé.

Au moment ou l'homme prononçait ses ordres, le musicien recula, non de peur, mais il se savait dans le chemin. Si une bataille devait naître, il se savait d'aucune grande utilité, il ne pourrait après tout qu'assommer quelqu'un avec son rebec, et encore.

Une hésitation traversa un instant les deux autres brigands, allaient-ils vraiment s'attaquer à elle? Si ils avaient le moindre de bon sens ils quitteraient les lieux immédiatement, mais cela ne semblait pas vouloir ce produire. Ayant probablement peur de se trouver seul face à cette curieuse femme, la brute beugla aux deux hommes.

"Allez bande de fillettes, ce n'est qu'une seule femme."

L'homme avait presque craché le dernier mot, Anhim se douta que cette erreur serait-une dont l'homme se souviendrait pendant des lunes et des lunes, si il n'aurait pas rejoins les esprits avant. Le combat semblait inévitable, le musicien était partagé; il ne voulait pas laissé l'elfe seul à combattre, mais il se savait pire qu'un jeune écuyer humain. N'arrivant pas à prendre de décisions il resta figé sur place, indécis, alors que la suite ne manquerait pas de se dérouler d'un instant à l'autre.
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MessageSujet: Re: Les rencontres faite le soir [PV: Reawen]   Les rencontres faite le soir [PV: Reawen] I_icon_minitimeJeu 18 Mar 2010 - 15:30

Les Humains. Cupides. Egocentriques. Ne voici donc là qu’un exemple de plus. Je ne pouvais décemment me résoudre à ce qui allait suivre. Pour autant, je ne pouvais en aucun cas m’y soustraire. Ainsi allaient les évènements. "Nous ne sommes que des pions, menés en un sens vers un dessein qui nous échappe." Je n’aurai pu assurer sans faille que le tableau prenant forme entrait de quelques façons que ce soit en une esquisse plus imposante. Des êtres en un renouvellement perpétuel. Inachevés. Indécis. Cruels et inconscients. Telle fut mon éducation.

Ainsi le duel prit son envol. Je me tenais alors prête, tandis que la lame rencontrait la mienne. Une note singulière et contrastée. Spontanément, je prenais pour habitude de me repositionner en mon point de départ. Cet endroit même où il m’était plus aisé d’intervenir en cas de nécessité, quant à un quelconque danger à l’encontre du Musicien. Bien trop tôt, cependant, ce stratagème fut décelé, et ce fut une voix rauque qui s’exclama.


« L’Homme ! »


J’émis une protestation sourde, tandis que mes opposants se détournaient de moi. Je ne pouvais admettre une telle issue. Ainsi, je m’élançais et rattrapais le plus lent en sa course, ne manquant pas de le faire trébucher. La faible lueur ambiante n’allait aucunement en leur avantage. Jouissant de la maladresse de la Race, je bondissais à nouveau, recouvrant bien assez tôt une avance certaine, minime soit-elle. Je vins finalement à me placer entre la proie et le chasseur. Une courbe avait été tracée, menaçant de s’abattre sur le Musicien. Levant le bras, j’y mettais un terme. Obstacle de cuir. Un cuir souple qui pourtant semblera tempérer l’attaque. Là je sentais l’entaille. La chaire meurtrie. Sans outre procès, je repoussais désormais l’assaillant.


« Reculez… »


Je ponctuais ce simple mot d’une bienveillance nouvelle, tandis que mes iris se portaient une brève seconde sur Anhim. M’en détournant à nouveau, j’estimais dès lors mes paroles pour acquises, et considérais le musicien plus en retrait. Le contraire aurait sans nul doute été bien malhabile de sa part. J’attendais dorénavant l’assaut prochain, et ne pu que dissimuler une certaine stupeur tandis qu’une voix s’élevait en un claquement dur.


« Assez ! »


Le « chef de meute » - tel semblait-il – pénétrait sur le territoire. Je le discernais sans mal, bombant le torse, relevant les épaules. Tel un mâle dominant devant une carcasse, les mâles soumis cédèrent à ce caprice, et en vinrent à reculer. Je considérais la situation, et m’amusais de la mimique arborée. Grotesque. J’en vins alors à suivre sa main qui, doucement, descendra derrière sa nuque. Lorsqu’elle fut ramenée plus en avant, j’y découvrais une lame grossière, émoussée.


« Bande d’incapables ! Je me charge d’eux. »


Un sourire naissant, j’analysais avec soin ce brusque revirement de situation. Loin de sous estimer ce nouvel adversaire, il m’était plus aisé de ne plus avoir à me soucier de ses deux compagnon, bien que conservant un œil attentif quant à leurs faits et gestes. Ne m’accordant guère plus de temps à ces réflexions, j’observais la lame qui, d’ores et déjà, venait à ma rencontre. En quête de l’instant propice, je campais sur ma position. Finalement, j’en vins à fléchir les genoux. Détendant la jambe en un arc de cercle, je fauchais les jambes de l’imprudent qui, déstabilisé, prendra un temps certain avant de recouvrer un certain équilibre. Je saisissais moi-même cet instant pour reprendre mes appuis, reculant d’un pas.

Bien tôt, je le vis revenir en charge. Désormais, la lame vint en réponse à la lame. Chaque mouvement se devait d’être précis. La réponse vive et équivalente. La faille inexistante. Je m’adaptais à son rythme, puis le poussais plus en avant, gagnant en amplitude et en vitesse. Je me mouvais et ne lui laissais guère de répit. J’entendais sa respiration, plus rapide, plus saccadée, oppressée. La fatigue s’insinuait peu à peu dans ses bras, gagnant la plus infime parcelle de son corps. Quant à moi, je maintenais ce rythme, inlassable et ne cherchant nullement à prendre le dessus. Je le laissais sans peine aller à moi, et l’accueillais.

L’instant propice, j’en vins à avancer d’un pas. Puis d’un second. Ainsi nous dansions, tandis que je le poussais à la retraite. Toujours plus en avant. Je sentais son attention se relâcher, et cela sera sans grande surprise que l’homme trébuchera sur une branche, tombant à terre de tout son long, tandis que sa lame échappait à sa poigne. M’accroupissant, je m’installais au dessus de son torse. Là je maintenais ses bras au sol, y reposant mes genoux. Ma lame, quant à elle, vint à la rencontre de sa gorge.


« Aidez-m…. »


J’augmentais la pression de la lame sur sa chaire. Un sifflement entre mes dents vint à marquer ma désapprobation, tandis que je me reposais de tout mon poids. La fatigue jouant, il ne tentera aucunement de se soustraire à cette emprise. Alors, pour la première fois, je pris la peine de m’adresser à lui. Le ton de ma voix était neutre, monotone.


« Sans importance. Tes compagnons sont bien loin en cette heure. »


Je ne manquais pas de relever le coup d’œil porté en arrière, ni même les lèvres s’arrondir de stupeur, tandis qu’il découvrait la désertion de ses compères. Je relâchais un tant soit peu mon emprise, le ramenant ainsi à ma personne. Je le jaugeais, haussant les sourcils. Son visage se décomposait, peu à peu. Sans doute aurait-il été bien aisé d’augmenter la pression de la lame, et de mettre un terme à tout cela. Je n’entrais pourtant pas en ce jeu et en venait à clore le combat, tandis que je me redressais, relâchant mon emprise. Bien trop tôt, cela dit, car voici la main se refermant sur mon avant bras. Déstabilisée, je ne pu retenir un bref gémissement face à la morsure de la lame sur mon flanc. Reprenant mes appuis, je laissais alors ma propre dague achever le travail, allant à la rencontre de mon adversaire.

Je mis un certain temps à me redresser, la paume de ma main reposant sur mon côté, en une pression constante. Lorsque finalement je recouvrais mon équilibre, j’arborais un nouveau masque de froideur. Un coup d’œil en direction du Musicien, et, assurée de sa pleine santé, je me détournais, allant m’agenouiller plus en retrait. Là, je délassais le cuir entaillé d’où perlait un mince filet de sang. Une plaie que je jugeais comme superficielle, et dont je me détournais rapidement. Alors désormais, je procédais méthodiquement pour m’occuper de celle qui, en mon côté gauche, teintait de pourpre ma tenue.




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Anhim
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MessageSujet: Re: Les rencontres faite le soir [PV: Reawen]   Les rencontres faite le soir [PV: Reawen] I_icon_minitimeSam 20 Mar 2010 - 6:52

L'hybride entendit les deux lames s'entre choquées, tintées au milieu de cette nuit qui était resté silencieuse. La paix ne régnait plus dans les environs, cela même la faune l'avait remarquer et avait décidé de rester en sécurité. La note métallique flotta encore un moment dans l'air et puis se tue afin de laisser place à une myriade de sons sourds et aigus. Les mouvements de l'elfe restait toujours fluides et précis, elle avait sans aucun doute un stratagème, ou du moins des idées précises pour cette bataille. Les hommes eux agissaient comme il fallait s'y attendre, en temps que brutes, sans finesses ni agilités.

Le spectacle qui se passait devant lui, ou il n'était qu'observateur, avait quelque chose d'envoûtant et de répugnant. Anhim n'arrivait à comprendre comment une personne pouvait aimer se battre, prendre la vie d'un autre être sans vrais raisons.

"L'homme!"

La voix perça l'air qui s'était fait silencieuse un court instant, et il n fallut pas longtemps afin que le musicien comprenne de quoi il en retournait. D'un seul mouvement, les brigands se désintéressèrent de l'elfe et coururent vers lui. Surpris par ce retournement de situation, il eu quelques pas de reculs, essayant en vain de mettre quelconque distance entre lui et ses assaillants. Du coin de l'œil il vit un des deux hommes tomber face contre terre alors que le premier se rapprochait toujours. Seulement quelques pas séparaient les deux mâles, quand, à la surprise des deux, une ombre vint se placer entre eux; l'elfe, Reawen, venait de regagner son terrain.

Frustré de se voir ainsi dérangé, l'homme tenta sa chance et attaqua le musicien. Ce dernier leva son bras afin de se protéger, cependant il ne sentit rien, aucune douleurs, aucun choc. Il leva le regard et vit l'elfe qui retenait la lame avec son bras. Avant de ne pouvoir comprendre comment elle avait réussit un tel exploit sans se faire mal, elle lui donna un ordre clair et précis. Il hésita un moment, mais il ne put trouver de bons arguments afin d'aller à l'encontre de ce qu'elle ordonnait. Avant de devoir me secourir elle ne risquait rien, maintenant lors de la bataille elle ne s'est que blessé afin de me protéger.

Sans plus attendre le musicien recula, s'éloignant quelque peu du lieu de combat sans pour autant quitter l'elfe des yeux. C'est alors qu'il vit celui qui avait fait naître les ennuies; il avança sur le champ de bataille, sortant, à son tour, une lame. Bien que l'épée ne semblait pas très bien entretenue, Anhim ne doutait pas qu'elle restait dangereuse.

La brute démarra une course vers son adversaire, qui elle ne bougeait aucunement. Anhim n'arrivait à comprendre pourquoi elle ne se déplaçait pas, cela ne faisait aucun bon sens; et puis tout se produisit à une vitesse foudroyante. L'homme se fit trébucher mais repartit immédiatement à la charge, ignorant ce qui venait de se produire. La note métallique vint de nouveau flotté dans les airs, bientôt accompagné de plusieurs de ses sœurs. Un nouveau bal venait de commencer entre deux épéiste, accompagné de leurs propres musique.

Étant un ignorant presque complet dans l'art de la lame, le musicien eut de la difficulté afin de savoir qui conservait le dessus, l'elfe jouait-elle la comédie ou était-elle vraiment prit en égale par cet homme? Le bal continua encore un bon moment, ou Anhim se sentit complétement inutile, il ne pouvait rien faire à part déranger Reawen, quand l'homme finit par trébucher sur un branche morte.

Beaucoup plus rapide que la pensée du musicien, l'elfe se retrouva sur la brute, le tenant immobile. Il le vit passer de la peur au désespoirs en quelques instants, réalisant qu'il se trouvait dorénavant seul. Bientôt Reawen desserra son étreinte, et Anhim souffla, n'ayant réaliser qu'il avait retenu sa respiration. Voire l'homme si près de la mort, même si celui-ci l'aurait tué, ne l'enchantait aucunement. Le combat semblait terminé, l'elfe avait gagné et l'homme s'était rendu, du moins c'est ce qui semblait s'être produit jusqu'à ce que l'homme reprenne une lame en main et n'attaque de nouveau.

Le musicien ne put voire ce qu'il avait réussit à faire, mais le faible bruit de l'elfe parvenu à ses oreilles, le premier signe de douleur qu'il n'aie entendue d'elle. Le musicien fit quelques pas vers l'avant quand il la vit plonger sa lame sur l'homme vaincu. Il aurait souhaité détourner le regard, ne voulant aucunement voire ce qui allait suivre mais ne fut pas aussi rapide que le mouvement de la guerrière. Le temps sembla alors se figer, voulant conserver ce moment d'horreur, de mort et de peur.

Après un moment qui sembla dura beaucoup trop longtemps au goût du musicien, l'elfe se redressa tenant son flanc gauche. Elle eu un regard rapide vers lui et puis s'éloigna et s'agenouilla à quelques pas de là. Il la vit enlever un morceau de cuir de son bras, d'où s'était formé une entaille; mais elle sembla juger cela sans importance et passa à son flanc. C'est alors que le musicien vit la tunique de sa sauveuse teinté de rouge.

Alors même qu'elle s'occupait d'exposer la plaie, Anhim franchit la distance qui les séparaient rapidement et puis s'accroupit devant celle à qui il devait, sans aucun doutes, sa vie. Il passa son regard de la plaie au visage de Reawen et son visage s'assombrit d'un coup. Ce qu'il voyait devant lui fit remonter de douloureux souvenirs. À la place de l'elfe inconnu, il vit Indis, la compagne qu'il avait perdu depuis si longtemps, celle qu'il avait vu souffrir de la même sorte que celle qui se tenait devant elle.

Réalisant lors qu'il ne quittait pas des yeux le regard de Reawen, il observa de nouveau la plaie. Elle ne semblait pas avoir atteins quelconque organe important, mais cela Anhim ne pouvait que deviner; cependant quelque soit le cas elle perdait du sang, et cela seulement suffisait souvent à tuer quelqu'un.

Il posa de nouveau son regard dans les yeux de l'elfe, "Écoutez, je suis certain que vous avez envie de faire ceci toute seule, mais croyez moi je peux vous aider... c'est d'ailleurs la moindre des choses que je peux faire; mais il ne faut pas perdre trop de temps." Elle sembla hésiter mais Anhim ne s'était pas attendue à une réponse immédiate, au lieu il se redressa et retira sa chemise. Il fallait faire un garrot, et faute de mieux il prendrait ce qu'il avait sur lui. Il fit un estimé rapide et puis déchira la chemise, heureusement celle-ci était légère et quelque peu usé, ce qui facilita la tâche. Il retira ensuite le rebec de son dos et décrocha la sangle en cuir.

Il s'agenouilla de nouveau devant Reawen, les deux matériaux en main. "Je sais que cela fera sans doute mal, mais si vous voulez que je vous aide il va falloir garder votre dos droit pendant un moment" Elle hésita encore un moment, et Anhim se demandait bien si elle aurait été capable de refuser, de se laisser se vider de son sang simplement pour ne pas avoir envie de recevoir de l'aide. Elle finit cependant par acquiescer et le musicien ne perdit pas de temps. Il plaça doucement le premier lambeau de chemise sur la plaie, le laissant s'imbiber du sang qui s'était déjà écoulé. Une fois satisfait il le remplaça par le deuxième morceau et passa la sangle de cuir par dessus.

Alors qu'il se pencha afin de faire passer la sangle dans le dos de la blessée, il lui murmura quelques mots. "Désoler, mais ceci va faire mal." Il n'attendit aucune réponses et serra la sangle afin qu'elle garde une pression constante sur le tissu. Il improvisa une attache rapide afin de garder la sangle en place et puis recula un peu.

Il la regarda un moment, cherchant une faute quelque part mais ne trouva rien au premier coup d'œil, sauf une image qui lui revint à l'esprit. "Il faut que je vous remercie, la dernière fois que j'ai fait ceci j'ai reçu un coup de pied en échange." L'image d'Indis le foudroyant un coup de pied à l'estomac, en réponse à la douleur et le choc le fit sourire, cette fois-ci au moins il s'en tirais à meilleurs compte.

"Au fait, cela ne vous fait pas trop mal? Ce n'est pas trop serré?"
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MessageSujet: Re: Les rencontres faite le soir [PV: Reawen]   Les rencontres faite le soir [PV: Reawen] I_icon_minitimeDim 21 Mar 2010 - 22:59

(HRP : Double excuse : -1- navrée pour le temps avant de répondre… Pas évident d’avoir du temps pour soi lorsque l’on est logé chez quelqu’un… Il faut s’adapter… -2- Post un peu court, mais je suis vraiment fatiguée… Journée assez longue… Donc éviter de se coucher trop tard ce soir… Il faut se lever tôt demain… Dur de bosser le dimanche :()


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Quitte. Nous l’étions d’ores et déjà. Je ne quémandais nul service en réponse à mes actes. Je n’avais, qui plus est, nul mérite quant à ceux-là. Je m’étais portée en sa faveur de mon plein gré, et par ce fait, me jugeais seule responsable des conséquences. Pourtant, je cédais désormais sans plus protester, tandis qu’Anhim s’afférait à mon côté.

La sangle vint à se resserrer soudainement autour de ma taille, et le souffle coupé, je refermais ma main sur le tissu imbibé. Je ne le vis alors pas reculer, le travail achevé : nauséeuse, je fermais les yeux et tentais vainement d’inspirer plus sereinement. La douleur, lancinante, tardait à se tarir. Après quelques minutes, j’abandonnais l’idée de faire taire la douleur, et décidais me porter mon attention à quelconque distraction alentour. Cela sera sur ses paroles que je me portais alors. Pour autant, je ne les commentais pas. Que pouvais-je ajouter ? Ses souvenirs lui étaient propres, et leur sens profond m’échappait momentanément. Aussi conservais-je un mutisme curieusement prononcé, au moment même où il en venait à quérir assurance de sa bonne œuvre.


« Au fait, cela ne vous fait pas trop mal? Ce n'est pas trop serré? »


En réponse à son interrogation, je secouais doucement la tête, en signe de négation, puis prenais appui sur le tronc de l’arbre afin de me redresser. Inspirant longuement, je parvenais tant bien que mal à me remettre sur pied, et m’adossais contre l’écorce. Là, je fermais les yeux, en proie à un vertige passager, bien que fortement désagréable. Quelques secondes de plus, et voici que je jaugeais le jeune homme qui se tenait désormais à quelques pas de ma personne. Sans un mot. Le Silence était à nouveau maître des lieux, et je mis un certain temps avant de me décider à y mettre un terme.


« Merci… »


Un mot, un seul. Bien que tourmentée, je parvenais à esquisser l’ombre d’un sourire, avant de recouvrer un visage placide, neutre. A la lueur de l’Astre naissant, je devinais sans mal les traits du Musicien. L’obscurité ambiante ne m’incommodait nullement, et c’est après quelques secondes de plus que je me décidais avec peine à quitter mon appui. Prudemment, je revenais sur mes pas, laçant ma lame à mon côté.

Parvenue à l’endroit désiré, je m’agenouillais une nouvelle fois. Face à moi, ce corps, inerte. Glissant ma main sur le visage de l’inconscient, je scellais ses paupières. Sa vie contre celle d’un autre. Ainsi allaient les choses. Ce scénario ne m’était pas étranger. Cela en valait-il la peine ? Je jetais un coup d’œil par dessus mon épaule, et acquiesçais pour moi même : oui, sans nul doute. Cette conviction n’aurait su être le fruit d’une intuition passagère. J’étais intimement convaincue de ce fait, et ne pourrais en démordre. Le contraire aurait sonné le début d’une errance dans laquelle je ne souhaitais m’aventurer. Il n’était en ce sens guère judicieux de s’attarder sur quelques interrogations futiles.

Je n’aspirais guère à m’attarder. Pour autant, laisser cet homme en ces lieux ne me réjouissais aucunement. Nul remords. Nulle miséricorde. Simple désire de conserver ces terres saines et d’en extraire la souillure. Dilemme que voilà. Qu’il était doux en ces instants de recourir à quelques tours de passe-passe. Je ne prétendais en aucun cas maîtriser l’art précieux de la magie, n’en renais pas non plus les bénéfices. Qu’importe, car en cette heure, nous étions uniques voyageurs. Finalement, je me décidais à ma redresser à nouveau, émettant une plainte brève tandis que je sollicitais la chaire meurtrie. Debout, je vacillais et recouvrais en hâte un appui stable.

Furtivement, j’examinais mon compagnon. Le combat ne semblait aucunement s’être porté à sa rencontre, néanmoins, je m’assurais de sa bonne santé. Indemne. Nul doute là dessus. Apaisée, je me détournais une nouvelle fois, retournant à quelques préoccupations présentes.

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Anhim
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MessageSujet: Re: Les rencontres faite le soir [PV: Reawen]   Les rencontres faite le soir [PV: Reawen] I_icon_minitimeMar 23 Mar 2010 - 4:46

La jeune elfe lui indiqua sans la moindre hésitation qu'elle ne souffrait pas du traitement qu'il lui avait infligé. Mais la réalité était rarement celle que l'ont annonce, surtout a des inconnus. Reawen essayait de ne pas trop faire paraître sa souffrance n'essayant pas pour autant de la cacher complétement. Il la vit essayer de se relever et fut tenté un instant de la retenir ou du moins l'aidé, mais se retenu; il ne connaissait presque rien de cette elfe mais son comportement ne lui était pas complétement inconnu. Nombreux étaient ceux qui se muraient dans le silence, qui n'aimaient que vivre avec eux même, de et part leurs propres moyens. Le musicien comprenait le besoin de solitude, mais le silence était quelque chose qui n'aurait jamais aucun sens pour lui.

Plus rapidement qu'il ne l'aurait cru d'une personne dans son état, Reawen fut de nouveau sur pied, certes au prix de plusieurs efforts, mais cela ne changeait rien. Anhim ne savait ce qu'il devait ressentir; devait-il être heureux de la voire se tenir debout, ou contrarié qu'elle se lève, devait-il même porter ce genre de jugements?

Le silence s'était installé entre les deux sans que le musicien ne le remarque, prit dans ses pensées, jusqu'à ce qu'elle rompe la douce monotonie. Un simple mot, prononcé trop souvent d'après certains, mais selon l'hybride, le mot n'était utilisé que trop rarement. Il leva le regard et vit l'ombre d'un sourire naître sur le visage de celle qui se tenait devant lui. À cette vue Anhim se redressa et sourit à son tour, un visage heureux avait toujours réussit à le mettre de bonne humeur, une simple expression de contentement.

Elle finit par passer non loin de lui, revenant sur les lieux du combat mais ce qu'elle fit Anhim l'ignorait; il ne voulait pas le savoir. N'ayant aucune idée si elle cherchait de l'argent ou souhaitait apaisé l'âme des morts, il préféra ne pas prendre de chance et garda son dos tourné à la scène, le regard fixé sur le tronc ou s'était appuyé Reawen. C'est alors que quelques gouttes de sang réfléchir les rayons de la lune, faisant songer au musicien qu'il n'avait aucune vraie idée sur la quantité de sang qu'avait perdu la guerrière. Le sang qu'elle avait perdu afin de le défendre, elle payait un grand prix et ne semblait vouloir aucune compensation, elle ne semblait que vouloir reprendre sa vie solitaire. Cette idée le dérangeait, il n'allait quand même pas la laisser repartir de la sorte.

Anhim se retourna au son d'un léger bruit qu'avait émis sa compagne du moment, sans nul doute avait-elle essayer de pousser son corps plus qu'elle ne le devait. Il la vit tituber un court instant avant de se reprendre et se tenir comme si de rien n'était. Il ne parvenu pas à voire si elle l'observait, mais quelques instant plus tard elle s'éloigna de nouveau.

C'est alors qu'Anhim sourit; Pourquoi pas après tout, cela ne me coûtera rien. Il prit son rebec en main, et se dirigea vers Reawen. Il ne fit aucun efforts afin de marcher de façon silencieuse, la dernière chose qu'il voulait était de surprendre l'elfe; quoi qu'il doutait réussir si l'idée lui était venue. Une fois que seuls quelques pas les séparaient, il prit la parole d'un air gaie; certes une mort venait de se produire, mais pour autant qu'il le savait une autre n'était pas encore impossible. "Je n'aime généralement pas joué le rôle paternel, mais je ne crois vraiment pas que se tenir ne soit la meilleure idée pour vous."

Il attendit un court moment, guettant la réaction de celle devant lui. "Il y a un rocher qui fait une très bonne chaise près du ruisseau, vous n'avez qu'à le demander et je m'occupe de... ce que vous faites." Réalisant qu'il avait peut-être dépasser les bornes de la politesse, il continua toujours sur le même ton heureux. "Ou alors je vous fait part d'un joli morceau de musique... qu'en dites vous?"
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