Ilsith Johhansen [Paysanne][Validée]

Bien le bonjour Miradelphia (:


Nom/Prénom : Ilsith Johhansen
Âge : humainement 27 ans, mais ses prédispositions génétiques lui en font paraître seulement 18
Sexe : Féminin
Race : Demi-Drow
Lieu de Naissance : Bourg-Miheldam, Marquisat de Ste-Berthilde
Lieu de Résidence : Bourg-Miheldam, Marquisat de Ste-Berthilde
Particularité : Hormis son curieux métissage, Ilsith ne possède pas vraiment de particularités. Comme pour tous les demi-drows, le mélange des hommes et des sombres a laissé des marques bien distinctes des deux races antagonistes.
Alignement : Neutre
Métier : Paysanne, travaille dans la seule possession de sa famille à la récolte de divers fruits et légumes. Elle sait aussi cuisiner, coudre et broder, mais il s'agit plus d'occupations secondaires que de réelles professions.
Classe d'arme : Aucune, Ilsith ne sait pas se battre, et elle ne connait rien à la magie.
Équipement : Quelques outils de travail, une petit besace en guise de garde manger. Des breloques qui l'accompagnent partout, des souvenirs matériels.


Description physique :
Sa mère pensait qu'en résultant du mélange d'ethnies différentes, Ilsith héritait tout de même d'un bon nombre de caractéristiques humaines, mais, bien qu'approximativement de la même taille que la plupart des femmes adultes, des divergences raciales subsistes. Sa corpulence est moins développée, son corps gracile, svelte lui donne l'air fragile et légère. Sa peau trahie aussi le sang Drow qui coule dans ses veines : pâle comme si la maladie la rongeait constamment. Des yeux d'un rouge éteint donnent un peu de couleur à ce visage de marbre, et de longues oreilles d'elfe pointent timidement d'une chevelure terne.
Malgré cette description peu avantageuse, ses traits sont d'une finesse inexpliquée pour les humains, et considérée comme une des leurs, Ilsith serait une des plus jolies. Mais comparée aux véritables Elfes Noirs, elle n'est qu'une triste beauté, fade, un tableau inachevé, voir bâclé.

Yeux : Grands, d'un rouge profond mais vides.
Cheveux : Longs, très longs. Informes, de nombreuses mèches éparses et rebelles. Leur couleur étant si terne, il est impossible de savoir s'ils sont blonds ou blancs, ils ne témoignent donc en rien de la vieillesse de la demoiselle.
Vestimentaire : Comme tous les paysans elle ne possède pas une garde robe digne de ce nom, mais, coquette, elle aime prendre soin de son apparence, afin de toujours être un minimum présentable. Elle s'habille de robes classiques, qu'elle coud elle même (activité qu'elle pratique beaucoup l'histoire de se changer les esprits quant à son labeur), robes plus pratiques et fonctionnelles que jolies.


Description mentale :
Bien que physiquement elle soit plus apparentée aux sombres, mentalement, elle ressemble aux humains. De nature tranquille, calme, discrète, elle se méfie cependant de l'inconnu et agit toujours avec appréhension.
Pacifique, douce, attentive, elle sait prêter attention aux autres sans pour autant se mettre en retrait, elle est de bon conseil, généreuse, simple et sans prétentions, quoi qu'un peu fière, parfois. Comme les Drow, elle se refuse à l'amour, chose qu'elle accepte, qu'elle conçoit, mais qu'elle juge, trop facilement sans doute, car elle est tiraillée entre ses deux ascendances à ce niveau là, qui de son cœur ou de sa raison doit l'emporter ?
Ayant toujours grandi avec des humains et jamais au contact de Drow, elle ne peut se comporter comme eux, mais les Hommes restent malgré tout méfiants en sa présence, ce qui la ronge toujours un peu plus. Sage, Ilsith est aussi très curieuse, avide d'en apprendre toujours plus et de découvrir de nouvelles horizons.


Histoire :

Citation :

I. Des origines troublées

L'histoire d'Ilsith n'est ni tragique, ni merveilleuse, celle de sa famille et de ses origines... un peu plus dramatique. Les Johhansen étaient une très ancienne famille de modestes paysans, loin d'être riches, mais avec un petit champ comme unique possession agricole, leur permettant de vivre convenablement pour leur classe sociale.

La maisonnée menait une existence tranquille et sans ombres, jusqu'au jour où une troupe de Drows, ennemis du Royaume, envahirent le Marquisat de Sainte Berthilde, contrée où se trouvait le Bourg-Miheldam, village où résidait les Johhansens.
Terribles et cruels, les Drow pillèrent la bourgade, ses environs, et capturèrent un petit nombre d'habitants, à défaut de les massacrer. La mère d'Ilsith, Mathilde Johhansen, faisait partie de cette triste prise d'otage, et fut emmenée de force aux environs du Puy d'Elda, où elle subit les pires sévisses par ces êtres d'une race inconnue. Elle survécu plusieurs années, ainsi prisonnière des Drows.

Un jour, un des leurs, sûrement par pitié, fit fuir les rescapés humains de l'attaque. Ils sortirent presque sans encombres de l'enceinte du terrifiant Puy d'Elda, accompagné par cet être étrange aux manières plutôt singulières comparées aux autres Drows, qui les faisaient passer par des endroits tout aussi dangereux que nécessaires à leur fuite. Quand enfin le petit groupe arriva dans les contrées humaines, le Drow les laissa à leur destin et s'en retourna vers les terres de ces ancêtres.
Mathilde retourna au Bourg-Miheldam et retrouva les possessions de sa famille, mais la maladie avait décimé ses ancêtres et elle était à présent la seule Johhansen de la région.

Quelques mois après son retour, la jeune femme tomba gravement malade, du moins, c'est ce qu'elle croyait. Les gens du village pensèrent d'abord à des séquelles de son passé atroce, ou bien un mal venu tout droit de ce peuple maudit … Ils n'avaient pas tord, et le verdict des guérisseurs, mages et autres prédicateurs furent sans appel : Mathilde était enceinte.
Enceinte ? Mais elle n'avait pas d'époux, ni de fiancé ! Pis encore, pas de terre, et pas d'argent pour subvenir aux besoins d'un nouveau-né, et comment l'élever convenablement ?
Malgré toutes ces interrogations , certes, fondées, l'instinct maternel prit vite le dessus et Mathilde se décida à donner naissance au fruit de cette grossesse improbable.



II. Prémisses d'une vie différente

C'est ainsi que naquit la petite et frêle Ilsith, enfant blême au visage d'ange. Elle apparut tout de suite comme différente, magnifique et terrifiante à la fois, la pauvre Mathilde en était elle même effrayée, son enfant ne lui ressemblait en rien.
On découvrit bientôt que la petite était était une sang-mêlée, ce qui expliquait ses caractéristiques physiques : son teint blafard, ses yeux pourpres la finesse de ses traits, et surtout ses oreilles pointues. La nouvelle résonna comme un coup de tonnerre dans le village, et Mathilde Johhansen et sa fille durent affronter la peur viscérale des habitants à l'encontre des Drows.
Ilsith était en fait le fruit d'un des nombreux viols qu'avait subit sa mère lors de sa captivité, son père était donc un parfait inconnu, il en était certainement mieux ainsi.

Les années passèrent, Ilsith grandissait doucement, et non à vue d'œil comme les enfants humains, mais cela ne contrariait plus Mathilde, qui chérissait et considérait sa fille comme si elle avait été tout à fait normale.
Elle reçut une éducation stricte, bien que pauvre, et du très tôt travailler aux champs pour aider sa mère. Toutes deux n'entretenaient pas une relation ordinaire, Ilsith se contentait de respecter celle qui l'avait élevé, elle savait qu'elles étaient différentes, et Mathilde, aveuglée par l'avis et le jugement des autres, faisait tout pour faire passer Ilsith pour une humaine pure souche, dénigrant ce qui faisait d'elle un être exceptionnel.



III. Un présent serein

La vie au Bourg-Miheldam n'était pas si difficile pour Ilsith, son travail avec sa mère lui prenant beaucoup de temps, elle ne pouvait guère s'intéresser à ce qu'il se passait autour. Mais il est vrai que socialement, ce n'était pas vraiment ça : la plupart des enfants n'appréciaient pas la présence d'Ilsith, elle était donc seule, alors que les autres jouaient gaiement ensemble.
Le seul qui lui portait de l'intérêt était le fils du petit noble du coin, Droalith de Cahmorvan, et de petits moments passés ensembles ils ne se quittèrent plus. Ils passaient tout leur temps ensemble, au grand damn de leur familles et devinrent les meilleurs amis du monde.
Mais les sentiments fraternels de Droalith ne coordonnaient pas avec les pulsion sentimentales d'Ilsith, car en effet, petit à petit, elle avait succombé au charmes de son compagnon, mais elle se refusait à lui avouer, ou encore à se laisser aller à cette faiblesse.
Tout était tranquille, paisible, au Bourg-Miheldam, où commence l'aventure de la douce Ilsith et de Droalith l'impétueux.

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