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 Elya de Lanthaloran

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Elya
Elfe
Elya


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Âge : 34
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Niveau Magique : Archimage.
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MessageSujet: Elya de Lanthaloran   Elya de Lanthaloran I_icon_minitimeMar 1 Juin 2010 - 21:07

Nom & Prénom : Lanthaloran & Elya
Âge : S'approche des trois siècles
Race : Elfe
Sexe : Femelle

Particularité : Il y a cinquante ans, une tentative plus ambitieuse que les autres dans la découverte de ses limites l’a presque poussée dans les bras de Tyra. Sauvée in extremis par son père, elle est sortie changée de cette expérience. Présentant en permanence un visage distrait, elle réagit rarement comme on pourrait s’y attendre et tout porte à croire qu’elle ne regarde plus le monde avec un regard semblable au nôtre.

Alignement : Neutre neutre
Métier : Esclave concubine d'un despote drow
Classe d’arme : Magie (Archimage)

Equipement : Elya ne possédait rien en propre du temps de sa vie en Anaëh. Les choses n'ont guère changé désormais. Elle porte ce qu'on lui dit de porter, se pare des bijoux qu'on lui donne, sans jamais se poser de question.

Description physique : Elle est une fille de Kÿria. Issue de ce peuple élancé, sa silhouette est toute en longueur, ses formes discrètes se perdent bien souvent dans des vêtements qu’elle affectionne ample, ne supportant plus tout ce qui peut l’oppresser d’une façon ou d’une autre. Ses cheveux jadis aussi noirs que ceux du restent de sa famille ont bruni/ Ce n’est pas la seule manifestation physique de l’accident de la jeune elfe. Ses yeux eux aussi ont perdu leur couleur pourtant si particulière, à mi-chemin entre l’azur de son père et le mauve de sa mère, pour se parer du noisette qui affuble d’ordinaire les iris humains.
Souvent mal coiffée, elle ne devait jusqu’à la mort de sa mère sa mise impeccable qu’à l’obstination que mettait Elycia à la coiffer et l’habiller.

Description mentale : L’accident qui faillit marquer la fin de la courte vie d’Elya est un événement incontournable qui vint bouleverser beaucoup de choses. Avant de frôler la mort, elle était une jeune femme ambitieuse et travailleuse. Mue par l’orgueil d’être « la favorite » de son père, elle s’est toujours donnée beaucoup de mal afin de combler ses attentes, voir même de les anticiper. Sa magie était une compagne, une amie, qu’elle tentait d’apprivoiser sans réellement écouter les appels à la prudence de Dyarque. Elle était fière de ce dont elle était capable, et ne se gênait pas pour le montrer sournoisement à Nyrlae, sa sœur dénuée de la moindre étincelle du don qui faisait la renommée de leur père. En réalité, s’il se maudit pour ce qui s’est produit, et s’il est en effet en partie responsable, il n’est pas l’unique coupable, et ce qui arrivait à la jeune femme est en grande partie sa propre faute. Ainsi, sans être une peste, elle n’était pas un ange.
Désormais, tout est différent, et elle n’est plus ni l’un ni l’autre. Elle est à part, et ses pensées semblent continuellement ailleurs. Son regard se fixe au hasard, et ne bouge plus pendant parfois plusieurs heures. Cependant, elle n’est pas totalement déconnectée de la réalité, et elle peut sans peine soutenir une conversation. Loin d’être idiote, elle développe simplement une intelligence différente, ses remarques sont pertinentes mais souvent décalées. Le bien et le mal ne sont plus des notions qu’elle reconnaît, et elle laissera parler son instinct, aussi étrange soit le comportement soufflé. Elle reste très attachée à sa magie, et donne parfois l’impression de lui parler, penchant la tête dans un sens puis dans l’autre, esquissant un léger sourire sans réelle raison.

Histoire : Il est des histoires qui s’écrivent par le fil d’une épée, d’autres se perdent dans l’encre qu’elles ont fait couler. Dans le cas d’Elya, ce serait plutôt dans la peur et les larmes qu’elle provoqua voilà quelques cinquante ans, quand l’enfant capricieuse et ambitieuse fit une erreur qui allait lui coûter plus cher qu’elle n’aurait jamais pu l’imaginer. Et pourtant, rien ne laissait présager un tel revirement. Fille de Dyarque et Elycia de Lanthaloran, elle était promise à un avenir radieux. Très tôt, le mage qu’était son père décela un potentiel qui, à ses yeux, pouvait rapidement dépasser le sien. Quand on savait qu’à l’époque, il était en phase de supplanter ses confrères de l’académie d’Aëlandir, et que pour beaucoup c’était chose faite depuis un ou deux siècles quand il prit le trône d’Alëandir offert par Dragan, on comprend qu’Elya n’était donc pas une jeune elfe comme les autres. Elle s’appliqua donc à satisfaire les espoirs de son père, faisant son possible pour réussir les exercices qu’il lui proposait inlassablement. Parfois, elle tentait même de le surprendre, explorant par elle-même les pistes qu’il laissait filtrer dans son discours. Elle arrêta bien vite de l’en informer, ne pouvant supporter le regard azuré qu’il lui lançait dans ces cas là. Cela ne la convint pas, pourtant, de s’arrêter, et c’est là que fut sa véritable erreur.

Bien entendu, si elle était la fille de son père et lui réservait beaucoup de son attention, cela ne l’empêchait pas aussi de passer du temps avec sa mère et sa sœur. La pauvre Nyrlae ne le comprit sans doute jamais réellement, mais sa cadette mit souvent en avant sa relation privilégiée avec Dyarque, aussi sournoisement que consciemment, mais toujours l’air de rien. Cela ne l’empêchait pas de l’adorer, de jouer avec elle et de bavarder dans les jardins sous le clair de lune, mais sa plus grande joie restait de lui faire des démonstrations de ses dons et de lui parler de ses discussions avec leur père. Peut-être est-ce la raison qui poussa Nyrlae à se rapprocher autant de leur mère.

A la différence de Dyarque, qui dominait la matière, ce fut l’esprit qui s’attira les affinités d’Elya. Très vite, elle comprit comment manier l’illusion. Ses premiers essais étaient assez désastreux, ses cubes n’étaient pas réellement droits et ils se dissipaient dès qu’un détail venait la distraire, mais à force de travail, elle parvint à s’approprier des formes plus complexes, à les mouvoir, les faire interagir, et même à convaincre l’esprit de leur réalité au touché. A l’apogée de son art, elle pouvait recréer une scène déjà vécu. Vaniteuse, d’une certaine façon, elle aimait se donner une voix digne du chant d’un oiseau, et elle fit même croire à sa sœur qu’elle maitriser parfaitement le tir à l’arc. Il fallut l’intervention de son père et maître mage pour la convaincre que la magie n’était pas chose à prendre à la légère, mais la convaincre ne fut pas sans peine. Qu'importait, à ses yeux, les discours de raison. Reconnue comme l'une des praticiennes les plus talentueuses de sa génération, elle voyait le monde s'agenouiller à ses pieds.

Et puis, il y eut l’accident. Une tentative de trop, une visée hors de portée, la magie qui jusqu’alors s’était toujours docilement soumise à sa volonté se rebella avec la fougue d’un étalon paniqué, et elle ne put supporter le choc que cela occasionna. Elle hurla puis s’effondra, et doucement, commença à partir. Elle crut sentir une étreinte, douce bien que froide, mais son père en décida autrement. Eloignant les bras de Tyra, au péril même de sa vie, il parvint à sauver sa fille, mais ils furent deux à en payer le prix. L’épisode accéléra la dégradation du corps du vieux mage, faisant même blanchir certains de ses cheveux, alors que sa fille voyait ses cheveux et ses yeux brunir tandis que d’étranges marques brunâtres naissaient sur ses joues. Après cela, rien ne fut plus pareil. Comme ailleurs, elle regarde le monde avec un prisme dont elle est la seule à connaître la réelle nature. Ses dons se bridèrent d’eux-mêmes, réaction d’autoprotection ou punition de la magie elle-même, nul ne le sait, pas même Dyarque qui ne chercha jamais à réellement résoudre le mystère. Elle était comme un pantin brisé, aux gestes saccadés et aux articulations bloquées. Pourtant, cela ne signifiait pas la fin de son art, et telle la marionnette qui se découvre de nouveaux mouvements grâce à une articulation déformée, elle découvrit presque intuitivement d’autres façons d’user de sa magie. Son père ne le sut jamais, bien entendu, et tous pensèrent qu’elle abandonna la voie des arcanes, mais en réalité, elle s’y immisça plus profondément. La nature de ses dons changea d'ailleurs drastiquement. Frappée par la magie elle-même, qui s'était rebellée car trop malmenée, son esprit traumatisé se ferma de lui-même à la pratique qui avait toujours été la sienne. Elya devint ainsi une mage qui ne faisait pas de magie. Par contre, elle gagna la capacité de la voir — en tout cas, c'est ainsi qu'elle le décrit — et de la manipuler avec une précision presque chirurgicale. Cette capacité unique lui permit de devenir une arme de choix contre ses anciens confrères car, de fait, elle devint capable de perturber les flux qu'ils voulaient manipuler ; cette capacité effraya le monde magique elfique, qui la désigna rapidement persona non grata.

Elle prospéra dans le calme, se rapprochant à sa façon de sa sœur, s’éloignant de son père qui revoyait ses regrets et ses remords quand il fixait ses marques, sans se laisser troubler le moins du monde. Seule la disparition de sa mère parvint à la faire réagir, lui arrachant des larmes que personne ne vit, si bien que tous crurent que cela non plus ne l’affectait pas. Elle ne fut pas surprise quand son père décida de l’envoyer auprès du Roi des Hommes, et se plia à son choix sans protester. Elle n’émit pas plus de commentaire quant au choix de son escorte, souriant à Dragan sans réellement le voir. Elle forma le roi d'alors, un jeune fougueux nommé Trystan. Il est dit que les murs du château royal tremblaient encore plusieurs années après son départ de ses querelles avec le mage de la cour, le très particulier Nakor. Quand il fut décidé que sa mission à Diantra était terminée, ils reprirent la route vers Alëandir ; malheureusement, l'escorte ne parvint jamais jusqu'au Trône Blanc.

La petite troupe se trouva être la victime d'une embuscade dont on ne sut jamais grand chose, sinon qu'elle fut mortellement efficace. Elya fut capturée et et ramenée en Estrévent, ou elle fut balotée entre esclavagistes ne sachant pas réellement quoi faire d'elle. Peu connue en dehors du Palais d'Alëandir et des frondaisons de Daranovar, il fallut trois ans pour qu'un autre esclave, elfe lui aussi, finisse par la reconnaître. Il le rapporta à son maître, un ancien officier du IVe Ost qui, comme d'autres, avaient su s'arroger un domaine. Sans savoir ce qu'il ferait de son trophé, il acheta la Princesse. Quand il découvrit la nature de ses talents, il ne s'en félicita que plus et désormais, la pauvrette l'accompagne partout où il va.

Capacités magiques : Devenue incapable d'user de la magie au sens traditionnel du terme, Elya n'est plus une praticienne comme les autres. Jadis maître illusionniste aux talents reconnus et souvent jalousés — surtout au vu de son jeune âge — elle est désormais à la merci du monde qui l'entoure. Elle incarne néanmoins le pire cauchemar de ses confrères et est une arme de choix contre n'importe quel mage. En effet, depuis son accident, Elya sent et voit la magie avec une acuité redoutable. Mieux, elle est capable de la manipuler avec une précision chirurgicale, ce qui lui ouvre un champ de possibilité impressionnant. Notamment, elle peut perturber la formation d'un sort avant même que ce dernier ne soit libéré. Les effets potentiels sont variés : elle pourra atténuer ou accentuer les effets d'un sortilège ou bien les dissiper totalement. Sa très grande maitrise lui permet de se frotter de la sorte avec la plupart des mages vivant sur Miradelphia. Cela dit, rien n'empêchera ses victimes de simplement lui sauter à la gorge. En ce sens, elle peut se réjouir d'avoir trouver, en la personne de son maître et propriétaire, un protecteur enviable qui n'hésite jamais à user de ses talents.


Dernière édition par Elya le Mar 29 Sep 2015 - 13:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Elya de Lanthaloran   Elya de Lanthaloran I_icon_minitimeSam 19 Sep 2015 - 19:37

Ancienne fiche:

Et voila !
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MessageSujet: Re: Elya de Lanthaloran   Elya de Lanthaloran I_icon_minitimeMar 29 Sep 2015 - 20:30

J'ai bien aimé ! Pour la forme :

Elya de Lanthaloran Tampon13
Validation de fiches, comment faire ?

Code:
[Métier] : Esclave-Concubine

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Magie

[Alignement] : Neutre Neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Elya de Lanthaloran   Elya de Lanthaloran I_icon_minitime

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