Viktor de Missède - Baron de Missède & Chevalier

Nom : de Missède

Prénom : Viktor

Âge : 22 ans

Sexe : Masculin

Race : Humain

Particularité : Viktor est parfois sujet à des crises de convulsions qui se rapportent à de l’hémophilie. Il est toujours très affaiblit après celle-ci.

Alignement : Neutre-bon

Métier : Chevalier et baron de Missède

Classe d'Arme : Corps à corps

Équipement :

L’équipement ?
Viktor est quelqu’un de sobre. Ne vous attendez pas à trouver des brocards d’or ou des diamants à n’en plus finir dans ses appartements ou ses tenues.
Le luxe de la vaste demeure des de Missède le dérange d’ailleurs au plus haut point. Pour lui, cela frise presque l’indécence.
Il va certainement briser le cœur des bijoutiers de la baronnie qui vont tenter de lui vendre leurs marchandises à prix d’or. Non pas qu’il soit radin, mais Viktor préfère largement rester dans la sobriété.

« C’est par la simple élégance que doivent plaire les hommes. »

Le jeune homme applique ce principe à merveille, préférant les tenues légèrement rehaussées aux lourds vêtements chargés de richesses.

Bien sur, il est également chevalier. Viktor accorde en revanche un soin tout particulier à son équipement. Son épée le quitte rarement. Bien qu’elle n’ai pas grand-chose d’exceptionnel, l’arme a été conçue spécialement pour son bras et il la manie donc avec une très grande aisance. La lame est droite et parfaitement aiguisée. Il est inutile d’y chercher une trace d’usure. Le jeune homme en prend trop soin pour cela.


Description physique :

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Viktor n’a pas hérité des traits de sa mère.
Il ressemble beaucoup à son père et ceux qui sont assez âgé pour l’avoir connu à l’âge de son fils jureraient que l’ancien châtelain est de retour. Il est pourtant très différent des précédents barons de Missède.

Nuls cheveux blonds sur sa tête. Sa chevelure mi-longue a la couleur des plumes d’un corbeau. Tout comme ses yeux.

Il semble plutôt chétif au premier abord, voir même fragile. Se n’est pas le genre d’homme qu’on imagine arpenter les champs de bataille. Pourtant, il ne faut pas s’y fier. Sous cette apparence fragile, le jeune homme cache une force physique tout à fait normale.

Son visage ovale à la peau pâle font que la plupart du temps, il semble malade. Là aussi il ne faut pas s’y fier. Malgré le fait qu’il ait tout les ans le nez encombré à l’hiver, les microbes qui parviendront à s’en prendre à lui en dehors de cette date seront suffisamment virulent pour avoir décimer les trois quart de la population humaine avant cela.

Chose à noter, Viktor porte plusieurs cicatrices, conséquences de ses crises de tremblement durant lesquels il est arrivé qu’il se blesse.



Description mentale :

Difficile de cerner Viktor.
Pas bavard, mais cela dépend des fois, il est capable de rester des jours entiers sans prononcer la moindre parole. Ou au contraire, se montrer un bavard insatiable.
D’un naturel solitaire, il est pourtant parfois touché par certaines personnes qu’il prendra sous son aile. Mais cela reste assez rare.
Si jamais il lui arrive de quitter une discutions en courant, ne cherchez ni à le suivre, ni à l’en empêcher. Il pourrait alors se montrer mauvais, voir même violent. Rien ne l’empêchera de partir. Pas même le roi. Il est en effet hors de question pour lui de se laisser voir lorsqu’il se met à trembler. C’est son plus grand secret. Peut de gens savent se qui se passe lorsqu’il s’éclipse aussi brutalement. Et mieux vaut ne pas chercher à le découvrir, vous seriez envoyé sur les roses en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

On lui a déjà proposé une chose à laquelle il répugne : un mariage arrangé. Eh oui. Il faut bien consolider la famille régnante. Mais pour le moment, Viktor s’y est catégoriquement opposé. Il y a fort à parier qu’il freine des deux fers pour cela. Malgré le nombre toujours croissant de prétendantes, il se refuse à faire son choix et évite le sujet avec une remarquable habilité quant celui-ci viens à être évoqué.

Dernier points important à évoquer : sa peur panique de la magie. Si vous faite de la magie devant lui, il y a fort à parier qu’il devienne comme fou et appel à la garde. Non pas qu’il a peur des Arcanes, mais cet art le terrifie. Lorsqu’on sait pourquoi, il est aisé de le comprendre. Même s’il tolère la présence de magiciens dans le palais et le fait que ceux-ci possède leur laboratoire, il faut également préciser que celui-ci est aussi éloigné que possible des appartements du jeune homme et qu’il tolère d’autant mieux les mages que ceux-ci se trouvent loin de lui.


Histoire :

On dit que certaines familles sont maudites. Que certaines branches d’un arbre généalogique meurent sans raison. Juste une malédiction qui frappe les membres d’une famille, les décimant tous les uns après les autres.

C’est le cas des de Missède.

Difficile d’imaginer une famille plus frappée par le malheur et le deuil. Alors que l’avenir de la baronnie semblait parfaitement assuré, la Mort s’invita dans les murs du vaste palais.

Le baron et ses frères périrent. Leurs filles et épouses ne tardèrent pas à les suivre dans la mort. Le jeu de succession commença.

* * *

Toute la famille de Missède était pourtant loin de rouler sur l’or.

Le grand père d’Amédé de Missèd (qui lui-même porta le titre de baron) avait eu plus d’un enfant (heureusement, sinon la lignée serait aujourd’hui éteinte).

Mais la famille de son second fils (Arald de Missède) s’était vue confier une petite châtellenie dans la baronnie florissante. Il n’y eu pas grand-chose à redire sur la régence et la vie d’Arald de Missède. Il se contenta de tenir sa châtelaine et de la faire prospérer.

Non, les problèmes vinrent avec la génération suivante.

Daniel de Missède n’avait en rien hérité du caractère de son père. Trop dépensier, il s’était rapidement retrouvé sans argent et il dut se résoudre à un mariage avec une fille de riche bourgeoisie pour ne pas tomber en déchéance. Karina de Missède, ainsi qu’elle se nommait était (on peut le dire) une excentrique obsédée par la magie. Elle rêvait de devenir une grande magicienne et, même si on ne peut lui nier un certain talent, on ne peut non plus avouer qu’elle faisait preuve d’une grande puissance, ni d’une grade efficacité, bien trop frivole pour cela. S’en était arrivé à un point où sa passion pour les arcanes était devenue proverbiale dans le royaume.

Personne ne sait vraiment qui est le père de Viktor. En effet, Karina eu la réputation d’avoir tout une légion d’amant. Pourtant, peux de gens doutèrent que le garçon fut bien un de Missède. Il ressemblait trop à son père pour qu’on puisse s’y tromper.

Enfin bref. Toujours est-il que Viktor naquit. Dés le départ, les médecins crairent pour sa vie. Il fallait dire que l’enfant n’était pas des plus robuste. C’est le moins qu’on puisse dire. La maladie manqua de l’emporter à deux reprise durant sa première année de vie. Sans doute est-ce en réponse à cela qu’il se montra par la suite plus que résistant.

Les premières années de sa vie ne firent que peux parler d’elles. Enfants discret et maladif, il restait le plus souvent dans son coin à ressasser ses pensées sans se préoccuper des jeux des autres enfants. Sa mère se reconnu sans doute dans cette attitude et se mit en tête de lui enseigner la magie. Grossière erreur. L’enfant n’aimait pas du tout cela. L’idée lui faisait même peur. Mais sa mère insistait encore, encore et encore.

Elle aurait mieux fait de s’abstenir car les choses finirent par dégénérer.

La jeune femme s’était en effet entouré de tout une clique de magiciens sensé faire l’éducation magique de son fils. Mais ils passaient aussi beaucoup de temps dans leurs expériences magiques. Un jour, l’une d’entre elle tourna au drame.

Viktor était au mauvais endroit au mauvais moment lorsqu’une expérience tourna au cauchemar.

Atteint par une vague de magie incontrôlée, le garçonnet fut balayé. Il passa les trois jours suivants à se tordre en tout sens, le corps secoué de mouvement incontrôlé et le visage tordu par une grimace de souffrance. Ces trois jours furent suivit d’une semaine complète d’immobilisme. Les yeux clos, Viktor paraissait mort. Seul le léger souffle qui animait sa poitrine laissait croire qu’il était toujours vivant. Régulièrement, on prenait son pouls pour s’assurer qu’il était toujours en vie.

Après dix jours en enfer, Viktor fini par revenir à la vie. Mais il refusa catégoriquement de se rapprocher de la pièce dans laquelle le drame s’était déroulé. Tout comme il refusait d’entendre à nouveau parler de magie.

Ces dix jours marquèrent profondément le garçon et le condamnèrent à surveiller perpétuellement les moindres réactions de son corps. En effet, même s’il a apprit à les maîtriser en partie, des crises de tremblements le prennent encore de manière régulière. Ces crises le laissant toujours vidé de ses forces pendant de nombreuses heures.

Karina tenta bien d’insister. Mais rien n’y fit. Viktor devenait comme fou si on tentait de pratiquer la magie près de lui. Animé par une peur viscérale pour cet art. Elle abandonna toute tentative lorsque, ayant réussi à traîner Viktor dans sa salle de magie, le garçon se mit à courir en tout sens complètement paniqué, brisant tout les objets qui passait à sa portée et réussissant à s’ouvrir profondément le bras sur un alambic brisé.

Karian laissa tomber toute idée de convertir son fils à la magie. Elle se désintéressa complètement de lui alors qu’il commençait à montrer de l’intérêt pour le métier des armes. Se sentant abandonné (se qui était loin d’être fau), Viktor passa de longues nuits à réclamer sa mère. Mais celle-ci lui envoyait toujours la Vieille Nane, comme l’appelait affectueusement le garçon. La nourrice ne savait que faire et tentait tant bien que mal de faire sortir son jeune maître de ce cercle vicieux dans lequel il semblait s’être plongé. Mais rien n’y fit et les relations entre Viktor et sa mère n’allèrent pas en s’arrangeant. Ils se comportèrent comme des étrangers l’un envers l’autre.

A la mort de son père, Viktor quitta Missède pour rejoindre Serramire et s’endurcir à la frontière tout en mettant en pratique se qu’il avait apprit.

Il était en Alonna lorsqu’il reçut la nouvelle. Par le coup du destin, un jeu du sort et des succession, et un enchaînement improbable d’improbabilité, il était à présent baron de Missède.

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