Ultime Concile sur le Lac [Elsorel Athaar]

Est – ce que le soleil, astre lumineux aux milliers de bras chaleureux qui nous envelopper, se lèvera demain, sinon jamais je ne suis pas la pour le voir ? Sûrement, mais à quel prix ? Voilé du sang maculant de notre ennemie, j’osais l’espérer, mais à la vue de la situation, du nôtre en majorité sûrement. Les renforts commençaient à affluer vers Éraison, ce le plus rapidement possible. Les vagues affluentes et noirs d’ennemies se briseraient bientôt contre le fort Ellyrion. Qu’est – ce que je faisais ici ? J’étais venue pour mes frères et sœurs, sûrement, en tout cas c’était l’excuse que je me remontais depuis un certain temps. Je ne voulais même pas penser au pourquoi de ma venue, tout ce que je savais, c’était que le sang du champ de bataille me causerait certainement des crises, ça c’était un problème. Berserker en mon genre, rien ne m’arrêtait dans ses moments la. C’est pourquoi je laissais mes comparses elfes, agglutinés, assoiffé des discours et nerveux pour la bataille qui suivrait, pour aller rejoindre un lac que j’avais repéré tout près. Peut – importe ce qu’il y aura là bas, cela me calmerait certainement mieux que ce boucan que faisaient les soldats. C’était un son continue et puissant qui m’harcelait les oreilles sans répit. Sans plus attendre, je me mis en marche, assez rapidement au début, comme si je cherchais à fuir quelque chose, puis je ralentissais progressivement au fur et à mesure que le son diminuait. Lentement j’atteignis ce lac, paisible. Aucune vague … enfin presque. Une petite vague, infime, mais elle était là. Pourtant, il ne pleuvait pas, à en juger par le ciel. Lentement je suivis le cheminement de la vague pour découvrir que je n’étais pas seul.


Effectivement, accroupie juste devant moi, il y avait une elfe, qui semblait pleurer à en juger de la provenance des vaguelettes. Je m’approchais doucement, sans un bruit puis l’observait un moment de loin. Lentement je pris place près d’elle sans autre forme de cérémonie pour le moment. Sans doute j’attendis le bon moment pour prendre la parole. Je suivais son regard pour voire ce à quoi elle s’Adressait plus tôt.



- Dame Elfe, désoler de vous déranger en ce moment. J’ai vue votre tristesse emplir ce petit étang et n’est pu m’empêcher de venir à votre rencontre. Si je peux, d’une façon ou d’une autre, vous aidez, faite le moi savoir.


Sur ce, je n’ajoutai rien qui soit susceptible de l’accabler ou la rendre plus triste. J’espérais seulement qu’elle ne me jugerais pas déplacer.