Abryel Lösgar d'Ambelrash [Porte-lame]

Particularité :
- Abryel à un sens de l'orientation marqué, il a suivi un entrainement de survie en milieu sauvage, ce qui lui octroie aussi nombre de notions en ce qui concerne la faune et la flore, ainsi qu'en pistage.
- Suite à une éducation noble, il a reçu un enseignement martial, il possède donc une bonne brette, notamment avec les épées à deux mains. Il a bien évidemment eu le droit à l'équitation et quelques rudiments au maniement de la lance de cavalerie, avec laquelle il faut l'admettre il est fort médiocre. Pour compléter et achever, il a été initié à la chasse, donc au maniement de l'arc, où il excelle.


Équipement :

Abryel porte généralement une brigandine de cuir, des brassards de même matière sur-plaqués d'airain, des cuissardes, un pantalon ainsi qu'une chemise carmine. Il dissimule sous ses etoffes un cache-coeur de bore. Enveloppant son bardage, il se couvre d'une ample houppelande de velours grenat.
Il possède pour toute arme, une lame espadon glissée dans un étui dorsal, en baudrier, héritage familial de la Maison d'Ambelrash, cette épée de près de sept pieds ne peut être maniée qu'à deux mains, elle oscille entre l'or pour la garde et le bore pour la lame.
Il garde aussi une petite giberne dans laquelle il emmagasine quelques herbes narcotiques ainsi qu'une pipe ivoirine.

Description psychologique :


Abryel est un maraudeur qui se refuse à éprouver sa condition. D'où son mépris pour les lois, d'où ses écarts, il n'hésitera pas à enfreindre les codes établis, en suivant sa propre voie. Il respecte cependant une ligne de conduite et fait preuve d'honneur, si ce n'est pas de loyauté. Il "glisse" a travers le temps, comme il l'aime a l'affirmer, en suivant le courant. De son exil à nos jours, s'est forgée sa personnalité. Il a toujours été, de son vivant, un esprit fuyant et indomptable. Aucun dogme, aucune caste, aucun groupe n'ont su le séduire. Pas même les promesses de gloire, d'ascendance et de richesses. Il se refuse a suivre une doctrine quelle qu'elle soit, car il se qualifie de libre penseur, et suivre selon lui un groupe, est un frein à la réflexion.
Il semble être alangui par une sérénité inébranlable, mais il ne faut pas s'y fier, car Abryel est en proie comme tout homme à sa 'bête', il sera donc rarement le premier a sortir le fer, mais il a, jusqu'ici, été le dernier a le rengainer ... Lorsqu'il se laisse porter par sa rage, ce faux stoïque peut faire montre d'une cruauté sans égal. Si bien que définir les limites de sa sauvagerie devient difficile. Mais réussir a meurtrir l'ego de ce baladin, parvenir a titiller son coté primitif demande beaucoup "d'égards" et d'intelligence. En somme Abryel est un être imprévisible, vif et particulièrement calculateur en dépit de ses pertes de contrôle. Mais ce qui le caractérise le plus est sa soif constante de connaissance, de découverte, le dernier fils D'Ambelrash n'est rien de plus qu'un Maraudeur. Un éternel arpenteur qui caché au milieu des hommes se divertit. Se découvre ... S'oublie par moments.
En apparence cependant, il jouit d'un certain magnétisme et il semble dégager une nimbe apaisante. Son éducation lui permet de ne pas être confondu avec les quelques pégus du coin, il a du vocabulaire, le sens de la déférence et un charisme non-négligeable.

Description physique :

Abryel a la carrure d'un combattant, et il en porte les outrages. Il est déjà à noter qu'il est de grande taille, surtout en comparaison des fils du sud. Il doit au moins mesurer une toise et un demi-pieds, son corps ciselé et musculeux ne s'affiche pas de prime abord. Mais il est taillé, taillé par le feu mordant des combats et des passes d'armes, ses bras aux galbes saillants et dessinés en témoignent. Forgé au poids de la lame.
Son visage carré porte des contours abrupts, contraste marqué avec ses traits, qui sont eux d'une finesse marquée. Sur sa peau, légèrement hâlée, se marque cependant un sillon, une balafre qui lézarde sa joue gauche, cette rigole cercle chacun de ses sourires, cette large 'fossette' cependant les travesti rapidement en 'rictus'. Sur son crâne coule une chevelure cuivrée, raide et domptée. Une barbe de quelques jours ronge généralement le bas de sa frimousse, quand il ne prends pas soin de la tailler en un balbo élégant.
Si il porte des attributs qui pourraient faire saliver les fermiers du coin, son bardage n'est pas en très bon état. Sa cape partiellement déchirée et bardée d'accrocs, sa brigandine mal traitée et encore marquée de poinçons de lames, de sang séchée et de terre, lui donnent l'air d'un Maraudeur ou d'un vagabond. Il doit donc généralement miser sur son charme naturel pour approcher les gens sans s'attirer de regards farouches ou de mouvements de recul ... Si ce n'est d'oeillades circonspectes et de manicles baguées agrippées à leurs bourses.


Histoire :

Abryel est le fils d'une noble maison. Celle d'une lignée de combattants, de héros de guerre et plus particulièrement, de chevaliers. La Maison d'Ambelrash a eu sa place et surtout sa gloire. Au grand tournoi royal de Diantra plus particulièrement. Tenant un bourg et quelques lieux-dits aux abords de la somptueuse forêt d'Aduram, le Seigneur Börel d'Ambelrash fut chargé de surveiller les activités des créatures qu'abritait le voile feuillus de la forêt. Il parvint a protéger les siens de la peste, des batailles ... Non sans s'engager auprès des armées.
Abryel donc, fils du Solstice d'été, suivi les enseignements de son géniteur et fut chargé de tenir les affaires du Patriarche d'Ambelrash durant ses nombreuses expéditions. Rapidement chargé par le poids des responsabilités, des tentatives multipliées d'intimidations des hommes de son père, il se résolu a ne pas suivre la voie qui avait été tracée pour lui.
Mais il arrive que d'autres sentiers se dessinent, un des hommes du Roy, avait décidé d'implanter un de ses conseillers dans la demeure de Börel, jugeant que le rôle du chevalier ne valait pas un éventuel pieds a terre dans un autre fief. Le seigneur d'Ambelrash vint donc réclamer une audience auprès du Roi, mais pris par d'autres obligations, celui-ci confia l'affaire au Seigneur Sadorn, qui n'était autre que le responsable de cette triste affaire. Ce 'contentieux' fut donc étouffé par le proche du Roi.
Outré par un accord, qu'il pensait appuyé par l'aval du Monarque, alors qu'il venait de faire front pour sa gloire lors de l'insurrection du printemps 999, il décida de s'insurger.
Trystan n'y porta pas attention, jusqu'à ce que le Seigneur Sadorn, soit retrouvé assassiné et que son corps soit exposé dans la cour du petit Domaine de Börel. Celui-ci n'avait d'ailleurs pas perdu son temps en formant un groupuscule para-militaire, adoptant la contrebande d'opiacés et de reliques. Cela ne lui profita pas bien longtemps car la Milice de Diantra vint le destituer de son domaine et de ses biens, biens que le groupuscule de gardes corrompus compta bien évidemment comme taxe léonine. Le Seigneur Borël, lui, fut chargé pour l'assassinat de Sadorn et condamné a être jeté et oublié dans une geôle pourrissante. Il parvint cependant a échapper a la vigilance de la milice lors de son transfert vers Diantra. La Maison d'Ambelrash est donc un poids pour Abryel, qui s'est choisi un autre nom, celui de Lösgar, un autre héritage familial. Un esprit libre et un épique combattant de sa lignée, qui avait construit sur ses faits d'armes et malgré son statut de nomade, la grande gloire de sa descendance. Abryel abandonna alors Börel, a une vie de voleur et de vendeur itinérant, en décidant d'arpenter les terres de Mira, en quête de nouvelles découvertes, de nouvelles cultures, en quête d'une véritable quête.
Il porte pour seul souvenir de ses aïeuls, l'épée ancestrale de la famille, nommée, Furvlandas, lame espadon qui a traversé les âges. Ce geste de son père comportait cependant une condition, il se devait de regagner l'honneur et la gloire de la maison d'Ambelrash. En attendant ce jour, il ne s'appellera qu'Abryel Lösgar.

Il parcoure les routes en psalmodiant.

« Si tu bois les serments d'un orateur, craches les lui au visage ;
Sois aussi libre de penser que de te suffire.
Si les fulgurations de la fatalité te criblent, accepte les sans outrage ;
Sois aussi vide de lamentations qu'un martyr. »

" Même si il doit céder, mis à l'épreuve, il se brise mais ne plie pas "

« Si la peur convulse tes appendices, elle effritera ta brette ;
Sois aussi inébranlable que l'écueil.
Si la pluie veut t'éroder, alors devient hermétique à ses gouttelettes ;
Sois implacable et laisses la rosée à ton seuil. »

" Il est malléable au crépitement des flammes, mais toujours intouchable "

« Si la gloire te double, porte la avec humilité, sans la hisser ;
Sois aussi désempli de fabulations qu'un livre vierge.
Si la tâche te parait impraticable, ne laisses pas la raison te guider ;
Sois aussi imprévisible que ta flamberge ... »

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