[Terminé] Préparation et Imagination (Libre)

Révérie avait quittée la ville pour venir en terre elfe comme prévue. La elle devait se renseigner dans les archives pour savoir si un enfant comme elle avait été enregistrée a la date de sa naissance. C’était peu être une personne importante âpres tout ou encore un simple ou une simple elfe qui avait abandonné sa fille par peur de se que son peuple lui ferais subir ?

Toujours est’ il que la veille elle avait rencontrée un humain qui lui avait permit de trouver l’auberge, il était devenue assez proche pour avoir à présent dans le cœur de la jeune femme une place de compagnon de voyage. Si bien sur un jour elle le revoyait. Au petit matin, avant même le chant du coq elle était partie a la cathédrale et la ou lui avais simplement dit de se renseigner chez ceux qu’on l’avais vu naitre, les elfes. Enfin c’est ce qu’elle espérait, elle ne se voyait pas infiltrer les terres drow pour leurs demander l’air supérieur : bonjour je recherche à savoir si une enfant mi drow, mi elfe est née il y à 120 ans et des poussières. Avouez que les chances de survie a se genre de commando suicide avoisinait le néant distordu.

Bref, elle avait atteint le lac il y à de cela a peine une demi heure et la première chose qu’elle fit fut de défaire son arme pour se plonger dans l’eau. Qu’elle plaisir de sentir le liquide effacer toute trace du voyage. Elle resta sous l’eau un temps, jusqu’as se que ses poumons la brule avant d’enfin ressortir, laissant l’eau glisser et vagabonder sur ses courbes les plus délicate tout en lui offrant un frisson. La suite fut bien plus drôle, la ou se trouvais ses affaires étaient juste derrière l’homme qui se tenait début l’air vagabond. En quoi cela aurait bien pu la gêner ? Elle passa a son coté comme si il lui était invisible et entrepris de se rhabiller. Elle enfila un morceau de tissu fin, qui laissa le bas de ses reins, voir même son postérieur a vrai dire a nue pour enfin d’asseoir sur le roché et entreprendre enfiler son armure, chose assez longue d’ailleurs. Puis d’une voix glacial mais mélodieuse elle demanda.

« Vous me semblez bien pensif… y as t’il une raison a cela ? »

Ira, ira pas... Il n'arrivait pas à se décider. Quelque chose dans l'attitude de l'homme le dérangeait... Ce visage caché par exemple, ou bien une façon de positionner son corps ou de se mouvoir. Un homme qui lui semblait dangereux. Quand à la beauté des eaux... Signal d'alarme enclenché : elle avait du sang d'elfe noir dans les veines! Bon là, ça faisait un peu trop... Ils conversaient tranquillement, certes, mais ils étaient en territoire elfe et Dragan devait savoir s'ils étaient néfastes ou pas pour son peuple.

D'un geste fluide, il sortit de sa cachette, dévoilant sa haute taille et son corps souple et mince aux deux étrangers. Quelque chose dans l'attitude de l'homme lui fit comprendre qu'il ne le surprenait pas à sortir comme ça. Il avait été repéré? Par un simple humain? Ou il rouillait, ou l'autre était vraiment très fort. Il se força à rejeter de son esprit l'image de cette nymphe envoutante qui venait de lui échauffer les sangs et s'approcha des deux compères, le visage détendu, mais le regard dur.

- "Désolé d'interrompre ce moment poétique, mais j'aimerais savoir ce qu'un humain et une..."

Il hésita un instant en observant l'elfe. Demie elfe? Demie Drow? Il avait son air seigneural, entendez par là saupoudré d'arrogance, et jaugeait du regard les deux intrus.

- "Sang mêlée font ici?"

Son regard s'attardait surtout sur la demie drow, aussi curieux que méfiant, avec un brin d'admiration toutefois. Elle était trop belle pour être ignorée. Cependant, il n'oubliait pas l'homme pour autant. Ils étaient en territoire elfique, ils avaient plutôt intêret à montrer patte blanche.

Et oui, Révérie était loin, très mais alors très loin d’être laide. Son corps sculpter dans une nacre clair, a la peau souple et à la texture visiblement douce était un don de son métissage. Elle leva à peine son sourcil, ses yeux blancs à la fine couleur bleuté se fixant sur l’humain.

« Belle dite vous ? Les humains ont décidément des gouts qui me dépassent. D’abord Eldis qui me juge comme étant de confiance et à présent vous qui me dite belle. Il serait bon que les elfes et les drow pensent comme vous de moi. Hélas les uns me traite d’hérésie les autres en veulent a ma vie. Je pense donc que votre avis ne doit pas être partagé par tous. »

Elle enfila son bustier, laissant son ventre à l’air libre, un ventre plat et finement musclé de manière a ne point en porter de marque disgracieuse. Puis enfin s’accorda le bas, laissant finir l’homme qui l’observait. Cela ne la dérangeait pas, âpres tout ses frères d’arme, ou plutôt de poings l’avait toujours vue nue et chacun savait qu’aucun n’avais jamais eu l’audace de poser sa main sur elle. La suite des propos de l’humain lui laissaient son visage gravé tel le marbre. A l’expression inexistante…

« Mon arme ? Être mon corps ? … je crois bien que vous avez raison mais que votre raisonnement est mauvais. Je n’ai pas besoin de… »

Sa phrase et sa voix d’ange furent coupée par l’arrivée inopinée d’un elfe. Le port princier, tout comme elle et l’air arrogant des gens digne et fier de leurs supériorité… un bourgeois ou plus qui sais. Tout en passant sa main sous sa cape elle en sortie des bandages qu’elle se mit en devoir d’appliquer sur ses mains, cachant ses phalanges meurtries et abimée par les années d’entrainement. Pourtant le reste de ses mains était des plus fines et délicates. Se redressant elle regarda l’elfe dans les yeux, ses yeux blanc, bleu, si étrange et énigmatique semblaient vouloir percer l’âme de Dragan quand enfin elle répondit.

« Je nageai âpres un long voyage pour retourner dans mes terres natales, et sachez que la sang mêlée vous dit bien des choses car elle est avant tout une elfe quelque soit les sang qui compose son être. Et que fait un nobliau ici, seul, sans garde ni protection aucun ? … »

Elle avait tout les trait d’une noble, son soutiens excellent, un air digne, calme et apaisant à la fois, elle n’avait de la drow que la couleur blanche de ses cheveux et quelques détailles par-ci par-là. Elle reprit en soupirant, bandant ses secondes mains.

« Comment un drow et un elfe ont-ils réussit a concevoir une enfant comme moi dans se monde si étriqué ou les gens se fit a ce qu’il voit… »

Puis elle repris a l’attention de l’elfe.

« Car oui, quoi que vous en pensiez j’ai un sang tout aussi elfe qui coule dans mes veines et la raison de ma présence ici ne regarde que ceux qui en ont le droit. Pour cet homme je ne le connais pas… une rencontre fortuite. Ha… j’y pense, il est peut polie de ne point se présenter messire alors je vais faire ce que votre arrogance à effacer de vos bonnes manières. »
S’inclinant avec prestance et souplesse.

« Révérie Méthérence, Moine du Monastère D’Exalange et Métisse comme vous me l’avez si bien fait remarquer. »

Ohoh, la demoiselle avait du répondant et ne se laissait pas intimider facilement. C'était tout à son honneur bien sûr, mais peut-être aurait-il été judicieux pour elle de faire profil bas. Heureusement, Dragan n'était pas spécialement un nerveux de l'épée qui sortait sa lame à la moindre contrariété. La preuve, elle était toujours dans son fourreau alors qu'il s'adressait à ces deux inconnus. Il préférait les paroles au choc des armes. Il espérait que là encore, il désamorçerait la situation de quelques mots habiles.

Et force était de constater que c'était lui qui avait fait monter l'atmosphère d'un cran en les agressant ainsi verbalement, même s'il était resté poli.

- "Je serais curieux de savoir ce que vous me dites plus en détail mademoiselle. Quand à ma présence ici, n'inversez pas les rôles, j'habite les Terres Elfiques depuis ma naissance, ce n'est pas à moi de me justifier. Cependant, vous tirez des conclusions bien hâtives, qui vous dit que je suis seul?"

Un sourire recourba ses lèvres pleines. Oui, il était seul, mais il n'avait pas toujors besoin d'une escorte poiur aller partout, surtout quand c'était simplement pour goûter à la sérénité du lieu. Et puis, il n'était pas totalement sans défenses non plus. Il observa l'attitude de cette drôle d'elfe, fière elle aussi, et d'une beauté... Hum, il valait mieux qu'il se concentre sur autre chose. Elle posa alors une question qui n'attendait pas de réponses. Comment en effet, la race noble des elfes avait-elle pu forniquer avec la race avilissante des drows. Oui, ça dépassait son entendement. Il se retint de suggérer un viol, c'était grossier et pas du tout approprié. Cependant, son agressivité retomba. Surtout qu'elle lui reprocha son manque de politesse et se présenta. Cette fois, l'elfe laissa échapper un petit rire amusé.

L'homme n'était pas resté silencieux. Il était là pour les mêmes raisons que Dragan apparemment et elle, pour le simple plaisir de se baigner. Il soupira.

- "Non, ce n'est pas un crime... Mais nous sommes loin des temps de paix où la présence d'intrus serait passée inaperçue. Vous comprendrez certainement ce point de vue. Et étrangement, converser avec un homme qui se dissimule sous un capuchon ne m'aide pas à être convaincu de vos bonnes intentions."

Là dessus, l'homme renchérit en lui demandant qui il était. C'était incroyable ce culot quand même! Lui demander à lui de se présenter alors que l'étranger ne le faisait même pas de lui-même. Ce n'était pas lui qui était en tord!

- "Je pourrais vous rétorquer qu'il serait plus séant que vous décliniez votre identité, mais soit, comme l'a si finement fait remarquer mademoiselle à la langue bien pendue, mes bonnes manières ont disparu sous les assauts de... ah oui, mon arrogance."

Il lança un petit regard à la fois hautain et amusé sur Révérie.

- "Je m'appelle Dragan Tiril, Comte d'Ardamir. Satisfaits?"

Il les regarda tour à tour, avant de terminer :

- "Je préfère ne pas me fier à ce que je peux lire dans ses yeux... ou dans les votres. La duplicité a bien des visages, drows le plus souvent... Mais il y a des exceptions."

C'était une sorte d'ouverture pour elle, une façon de lui dire qu'il ne la mettait pas d'emblée dans les nuisibles. A elle de lui prouver qui elle était. Il n'avait rien contre les demi-elfes. Il était plus tolérant que bien des siens. Vivre avec un demi elfe aidait grandement pour cela. Mais sa tolérance avait des limites, qui pouvaient encore être repoussées.

Voila que le sang bleu s’emballait dans une fausse sureté, si d’aventure il avait tenté de prendre les deux personnes a l’épée il aurait surement été bien plus que surpris. La jeune femme se doutait a la vue des mouvements de l’humain qu’il devait en savoir bien plus long sur le maniement des armes qu’il ne le dira et a part les légère cale de la paume du noble que la jeune femme ne manqua pas de noter il n’avais surement pas une expérience de l’épée autrement plus poussée, du moins c’est ce qu’elle pensait. Mais il avait une arme que la jeune femme appréciait, son verbe et sa langue bien faite. Il avait repris un peu de hauteur et de noblesse dans l’estime de la jeune femme qui lui dit :

« Ce qui me dit que vous êtes seul ? Simple, pas un bruit, pas une seul présence dans les feuillages et … ha oui… pas d’hommes à proximité. Mes yeux et mon ouïe me font rarement défaut. J’ai des sens aussi aigué que ceux d’une elfe et d’une drow… »

Puis un calme revint un peu, l’elfe laissa un soupir lui échapper avant de reprendre la parole. Si on repoussait son caractère qui a première vue n’était pas des plus agréable il fallait bien avouer qu’il n’était pas désagréable de sa personne. Il était l’un des premiers vrai elfe qu’elle voyait et surtout aussi attirant. Tout en le fixant, surement un peu trop, elle passa un de ses doigts malicieux sur ses lèvres comme pour prendre un air pensif faussement exécuté. Elle observait sa musculature qu’elle jugea malgré les vêtements peu être un peu fine comparé aux humains du monastère. Pour la taille il avait bien plus de dix centimètres qu’elle minimum. Enfin l’autre chose la troublant vue l’âge apparent qu’il arborait, un age plus mur, sage, en humain elle aurait dit à peine 22… ou peut être plus alors qu’elle paraissait a peine sortie de l’enfance avec son minois de 16 printemps tout au plus.

Puis elle l’entendit à peine lui lancer un pique, trop afférée dans l’examinassions de l’elfe mais elle fut prise durant quelques secondes dans un regard qu’il lui lança et auquel son visage ne pu pas répondre hélas. Aucune expression, son cœur devait rester de glace mais âpres sa présentation forcée elle s’inclina à nouveau en laissant sa voix s’échapper.

« Enchantée… »

S’approchant de sa cape elle lui fit donc dos un instant et se pencha pour prendre le parchemin, le bas de son armure cachet l’essentiel, laissant ainsi ses cuisses libres de tout mouvement plus ou moins spectaculaire qu’elle devrait faire en cas de combat, offrant ainsi une vue adorable durant un temps très court puis s’approchant de l’elfe, elle déposa dans sa main une lettre au cachet sceller.

« Cette lettre de la chapelle ou plutôt de la cathédral de Diantra me donne droit a faire appelle aux archives des naissances et des familles de la bibliothèque de Alëandir. J’ai besoin de les consulter pour trouver la trace d’une personne. Mon ordre m’as envoyée hors du domaine pour cette unique raison. Sachez également que le monastère d’Exalange est régit par l’ordre et la discipline, que seul les humains y sont admit et que je fus une exception. J’ai prouvée que mon sang n’était pas impur et ne penchait ni vers la destruction ni vers la morte gratuite. Si je donne la mort sachez que c’est uniquement en cas de défense si aucune autre façon de survit ne m’est possible. »

Passant ses mains dans ses cheveux faits d’un blanc pur elle fit un geste presque divin. Repoussant de la main les cheveux humide qui lui collait la peau elle sembla pendant un instant ressemblé à une peinture, vous savez de celle que les peintres font quand une muse des plus dignes d’admiration se présente ? Et bien dite vous que pendant une fraction de secondes vos yeux sont figé par se mouvement si simple et pourtant beau. Une fois se jette fait elle les regroupa pour les placer sur son épaule et pouvoir les nouer rapidement pour planter a nouveau son regard dans celui de l’elfe et s’approchant assez prés lui dit.

« Satisfait ou je dois en prime faire mes preuves dans ma loyauté pour mon établissement ? »

L'elfe ne disait rien alors que la demoiselle lui rétorquait qu'il était bel et bien seul, ne serait-ce que parce qu'elle n'entendait aucun autre bruit trahissant une quelconque présence. Il eut un sourire ironique et s'inclina galamment devant elle.

- "En plus d'être belle, vous êtes perspicace. Vous êtes pleine de surprises Révérie."

Elle se déclara enchantée de le connaître. Il devait faire appel à tout son contrôle et ses talents de dissimulateur pour ne pas céder à l'envie de laisser ses yeux errer sur cette silhouette appétissante et si peu vêtue. C'était incroyable de porter une armure de cette façon! Ce n'était pas loyal, ça devait distraire l'ennemi!

Elle s'approcha alors de lui et lui remit une lettre. un peu étonné, il l'écouta lui raconter ce qu'elle faisait là et ce qu'était cette lettre. Il sentit son coeur cesser de battre quand elle rejeta ses cheveux en arrière. Elle était trop belle et cela la rendait infiniment dangereuse. Il baissa le regard sur la lettre, la décacheta et lut exactement ce qu'elle venait de lui dire.

- "Vous êtes délicieusement insolente, le savez-vous? J'espère que vous ne faites pas cela avec tous ceux que vous croisez..."

C'est alors que l'homme lui fit remarquer qu'il ferait mieux de surveiller les frontières du Sud plutôt que le lac. Dragan eut comme une expression de lassitude, enfin, ce qui s'y apparentait chez un elfe.

- "Je sais. Et pour information, je n'étais pas ici en patrouille, alors épargnez-moi vos sarcasmes. Et je ne sais toujours pas qui vous êtes. Vous prétendez être ici en toute innocence, soit, alors votre identité n'a pas à rester secrète, honnête voyageur."

Il avait appuyé sur le "honnête", de façon à montrer qu'il n'était pas dupe. Cet homme-là ne lui inspirait pas confiance. D'abord, cette manie de rester caché, ensuite, sa façon de lui répondre. Enfin, il y avait quelque chose de félin dans ses gestes, comme quelqu'un habitué à contrôler la moindre fibre de son corps. Sans compter qu'il avait entendu Dragan. Bref, cet homme était louche.

Il se concentra alors sur Révérie, lui faisant la leçon sur son esprit frondeur et bravache... sans peur. Personne n'était sans peur, il fallait être inconscient pour ignorer la peur. C'était elle qui aiguillonait, elle qui servait d'avertissement. L'homme fit allusion aux combats contre les drows, aux tortures et Dragan en déduisit qu'il parlait en connaissance de causes.

- "Vous devriez prendre en compte ce qu'il dit Révérie... Notre inconnu semble savoir de quoi il parle."

Sa voix était dénuée de tout sentiment, mais son regard était acéré. Il proposa alors à la jeune femme :

- "Souhaitez-vous que je vous guide dans votre quête? Cette lettre est authentique et ce serait manquer à mon devoir que de vous laisser vous débrouiller."

Et puis ainsi, il garderait un oeil sur elle. Quand à l'homme, il parlait beaucoup des autres, mais ne livrait rien de lui. Et cela agaçait l'elfe.

- "Vous êtes prompts à vous exprimer à notre propos, mais votre langue semble irrémédiablement paralysée quand il s'agit de nous faire part de vos attentions."

« Vous indignez mon intelligence si vous osiez prétendre le contraire Mon seigneur, j’ai été élevée dans l’art de la littérature et du développement intellectuel tout autant que dans celui de la guerre. »

Elle le laissa lire la lettre et il lui offrit le doux nom d’insolente. Elle ne l’était pas, enfin le pensait-elle… quoi que.

« Je ne me savait pas si insolente Dragan, vous venez de m’en apprendre plus sur moi-même. Je vous en remercie. »

Ironique ? Non du tout, juste sardonique. Elle dorait voir se seigneur elfe se jouer d’elle comme elle se jouer de lui et s’émoustillait de le voir réagir de manière inattendu a chacune de ses joutes verbales des plus délicate et légères.

Elle laisse par contre de coté le sujet portant sur la protection des frontière, elle n’en avait cure âpres tout mais se mi en mémoire d’éviter tout de même de croiser un drow, le dernier qu’elle avait eu le plaisir de voir lui avait laissé un souvenir cuisant. Enfin tout cela remontait a loin. Mais quoi qu’il en soit les deux males semblait ne pas vouloir laisser l’autre gagner du terrain et tout deux était sur la défensive avec l’autre ou du moins n’était t’il pas en bon terme et plutôt suspicieux.

Puis voila que l’humain se met à faire de la théorie mentale avec… du sable. Soit, Révérie l’écouta débiter un certains nombre de parole avant de lui dire ouvertement.

« Qui m’as dit sans peur ? Je ne crois pas moi-même vous avoir dit ceci, j’ai certaine peur dont une qui vous ferais frémir quand bien même vous y seriez habituée. Mais la peur n’est t’elle pas la petite mort qui conduit a l’oblitération de l’âme ? Pour ce qui est de cette dernière d’ailleurs je la connais bien plus que vous ne le pensez, savez vous l’effet que cela fait de grandir avec des gens, de les aimez et de les appréciez, de les considérer comme vos frère et de devoir au bout de votre formation de moine les tuer pour que le grand prêtre vous juge digne ou nom d’être la main protectrice de dieu ? Sachez aussi que mon sang ne me permet pas beaucoup de liberté et que la torture n’est pas forcément faite à ceux que l’on croit. Comme disait mon maitre, ce n’est pas parce qu’on ne vois rien que le corps est indemne. Quand à ma beauté il est simple de la préserver je n’ai pas une peau qui se laisse facilement teinter.»

Tout en disant ses mots elle plongea son regard blanc dans celui de l’humain, le scrutant et arriver a environ la moitie de ses dires ses yeux trouvaient durant a peine un battement de paupière une violente teinte rouge sur un font noir. L’humain se demanderait sans doute longtemps si ce n’était pas le fruit de son imagination. La suite fut un comble pour elle-même, l’homme s’approcha de son oreille pour murmurer quelques mots qui la révoltaient intérieurement, mais pour ne point laisser son sang bouillir elle préféra ne rien y répondre. La suite l’apaisa quelque peu tout de même et s’inclinant a nouveau elle dit d’une voix toujours aussi neutre mais chantante.

« Se serait avec joie que d’être guidée par vous. Je ne serai que bien trop capable de me perdre en se lieux. »

Enfin le seigneur fit par de son impression d’abandon de langue quand il posait une question sur l’homme et cela arracha un sourire a Révérie, un sourire tout juste éclos mais offrant a son visage une parure magnifique.

Une lueur amusée dans dans les prunelles glacées du Comte alors que Rébérie lui disait avoir dévellopé son sens de l'art, de même que son intelligence et l'art de se battre. Ce n'était pas pour lui déplaire. Révérie, en plus d'être belle à mourir, avait de l'esprit et de la répartie, ainsi qu'un don prononcé pour la conversation. Insolente, frondeuse, oui, mais que cela lui allait bien! Et voilà qu'elle se permettait de l'appeler par son prénom, ignorant toutes les convenances dues à son rang. pas de Seigneur, pas de révérence, même pas un air plus humble. Rien du tout. Ces deux-là étaient des étrangers et ne savaient rien de la hiérarchie elfique...

- "Je peux encore vous éclairer de mon savoir Révérie si vous le souhaitez."

Les paroles étaient mi-sarcastiques, mi amusées, en réponse à l'ironie dont faisait preuve la demie drow. Il n'en prenait pas ombrage, pas encore, mais il voulait qu'elle comprenne qu'il n'était pas stupide et ne prenait pas ses compliments déguisés au premier degrès. En revanche, l'homme le rappela vite à une humeur moins légère alors qu'il débitait un discours assez moralisateur. Des choses qui le dépassaient? Vraiment?

- "Ne faites pas de conjectures hasardeuses sur ce qui peut me dépasser ou non. Vous semblez désirer conserver tout votre mystère, bien, mais vous devez comprendre qu'il me faut m'assurer que vous n'êtes pas un danger pour les miens."

Il n'aimait pas trop la façon dont l'homme parlait des elfes. Surtout qu'il avait plutôt raison concernant leur intolérance concernant le sang mêlé de Révérie et que c'était désagréable de l'entendre dans la bouche d'un étranger. Et cela décida le noble à accompagner Révérie jusqu'à sa destination, ne serait-ce que pour assurer sa sécurité. Certains elfes étaient des excités de l'arc... Alors qu'en compagnie de Dragan, elle ne risquerait rien, sauf les assauts du Noble qui ne manqueraient pas de survenir.

- "Je ne demande pas sa confiance. Mais je l'escorterais là où elle doit se rendre."

Il revint à Révérie et reprit pour elle :

- "Ce serait effectivement dommage que vous vous perdiez dans nos forêts. J'en serais profondément navré."

Sincérité? ironie? Cette fois, difficile de deviner et même lui ne le savait pas. Il était certain d'agir au nom de l'honneur : cette femme, quelque soit sa race, avait été envoyée par un monastère et il serait malvenu qu'elle soit tuée par les elfes lors de cette mission. Alors, l'homme lui posa une question qui surprit l'elfe. Il se tut quelques secondes, avant de répliquer sincèrement :

- "Oui, bien sûr. C'est sans doute le plus noble des combats, bien qu'il soit aussi sanglants que les autres. Pourquoi?"

Elle en savait plus qu’il ne le pensait sur les convenances elfique mais cela faisait partie du petit jeu qui se créait entre eux âpres tout non ? L’un l’autre se provoquait juste par plaisir de la réplique qui en découlerait comme un enfant s’amusant de voir le ricochet d’une pierre qu’il eu lancée sur l’eau calme d’un lac. Il lui proposa de l’éclairer d’avantage a cela bien sur elle répliqua de manière audacieuse.

« Je ne suis pas sur de supportée d’être illuminée par votre génie, peu être que quand je me serais renseignée sur la requêtes de mes pères je pourrais en supporter d’avantages et pourrez m’éblouir de votre savoir. »

Elle trouvait cela terriblement excitant et amusant de le taquiner de la sorte, elle se demandait bien qu’elle serait sa réaction mais elle ne pu vraiment le savoir…La jeune femme fut une fois encore la victime toute désignée de l’humain et elle soupira en murmurant.

« Je crois tout de même être assez grande pour me protéger. Je déteste les gens comme vous qui s’implique des les affaires d’autrui sans en avoir demandé ni la permission ni si il en avait le droit ou besoin. »

Elle fulminait intérieurement de ses conseils inutiles, la croyait’ il sotte ? Bien sur elle ne l’était pas et ne le serait jamais. Dragan pris d’une certaine manière un semblant de défense, il l’escorterait donc et quelque part la protégerait de ses frères. Elle le remercierait plus tard, quand il ne serait plus en devoir d’écouter un vil moralisateur de champs. Puis il lui avoua qu’il serait navré si jamais elle se perdait dans ses forets, elle eu envie de lâcher un petit rire mais se l’interdit, préférant lui lancer un regard complice qui en dit bien plus long. La dernière question de l’humain perturba la jeune femme. La liberté… qu’elle ironie du sort. Elle se permit de répondre même si elle n’était pas concernée par la question.

"La liberté, c’est terriblement idiot de parler de ça. La liberté, personne ne peut la posséder, voyez vous, un roi est esclave de ses subordonnées, les paysans de ses maitres, le clergé de son dieu, les vagabond du temps qu’il fait. Personne ne peut gouter la vrai liberté sans chaine ni entrave. Sortez vous ses idées saugrenue de la tête, elles ne servent qu’as justifié des bains de sang tout aussi grand que les autres comme l’as si justement dit le seigneur Dragan."

Prenant sa cape elle s’en habilla et dit d’un ton ferme et sans doute énervée par les propos de l’humain. Elle, une demi, une métisse était sans doute la mieux placée pour avoir réfléchie a la liberté.

« Bien, je pense que tarder d’avantage risque de ne pas aider mes pères. J’ai voyagée une partie de la nuit et du jour et j’avoue qu’il me tarde d’avoir les informations que je souhaite avoir pour trouver un lieu ou me reposer. La fatigue s’empare doucement de moi et cela me gênerait fortement de devoir dormir a la belle étoile parce que je n’ai pas eu le loisir de chercher une auberge. »

[pardon pour l'attente]

La petite joute verbale engagée avec Révérie lui plaisait infiniment et en venait à éclipser son aversion pour son sang drow. Il s'attachait à son esprit, plutôt qu'à son sang. C'était faire preuve d'une grande ouverture d'esprit pour un elfe, mais aussi d'une impreudence qui pourrait être fatale. Il en avait conscience et essayait de conserver à l'esprit qui elle était, mais sans grand succès. Il ne voyait qu'une elfe magnifique, qui lui échauffait les sangs et le ravissait par sa vivacité d'esprit. Dangereux mélange dont il aurait du, avant tout, se méfier.

- "Dans ma grande miséricorde, je vous promet de commencer par la discrète flamme d'une bougie, afin de vous habituer à mon génie, pour terminer à l'éclat aveuglant du soleil, alors."

L'elfe se faisait à la fois charmeur et amusant, la plus sûre des combinaisons pour séduire. mais voulait-il vraiment la séduire, en sachant pertinamment que cela déboucherait sur une impasse?

L'humain anonyme semblait prendre à coeur la protection de la demi-drow, ce qui avait le don de taper sur les nerfs de la métisse. Cela dit, il n'avait pas tort, elle était un peu trop... franche? pour que cela ne lui joue pas des tours. C'était pour cela que l'elfe s'était proposé de l'escorter. En se compagnie, elle serait en sécurité en territoire elfique... Ce n'était pas un engagement très contraignant, il fallait juste espérer qu'il n'était pas en train de commettre une énorme erreur en se laissant amadouer par deux grands yeux innocents. Ou par ce sourire complice qu'elle lui décocha alors qu'il parlait de se perdre dans la forêt. Cela fit naître quelques images plus que torrides qu'il chassa de ses pensées au prix d'un effort énorme. Pourvu qu'elle ne s'aperçoive pas de l'effet qu'elle provoquait chez lui.

Heureusement, l'humain intervint fort opportunément, le forçant à se consacrer sur autre chose que sur l'image du corps nu et offert de la demi drow. Révérie répondit avec philosophie au concept même de liberté et l'elfe ne put s'empêcher de lui jeter un coup d'oeil admiratif. Elle décida alors que ces palabres avaient assez duré et s'enveloppa de sa cape.

- "Pourtant, dormir à la belle étoile a son charme également."

Il siffla alors et quelques instants après, un superbe étalon noir sortit lui aussi des fourrés. Dragan se saisit de sa bride et flatta le museau de l'animal, avant de s'interrompre quand la voix de l'homme résonna à nouveau. Il parlait du lac... L'elfe porta son regard sur les eaux calmes, l'air soudain bien grave. L'homme venait de soulever un point important et son ton donnait à Dragan l'impression d'une information capitale. Il regarda à son tour Révérie, curieux, mais aussi inquiet désormais, bien qu'il n'en montra rien.

Dragan lui avoua que dormir à la belle étoile n’était pas si désagréable, bien sur elle n’en rata rien du sous entendu bien cachée la dessous. Enfin depuis quelques secondes elle avait bien vue comment il la regardait avec une envie certaine, comme un enfant devant une friandise. Il lui plaisait bien, et puis de toute façon elle devait a tout pris oublier ce qui avait faillit advenir entre elle et l’humain. Les humains étaient finalement destinés à mourir un jour ou l’autre non ? Et aux vus de l’âge d’Eldis quand il serait au bout de sa vie elle serait tout juste a son âge le plus beau.

Soupirant doucement en repoussant de sa main cette pensée elle préféra se concentrer sur le présent et faillit rougir en voyant simplement l’arrivée de l’animal majestueux et la complicité avec son maitre. Mais finalement ses joues ne se teintèrent pas, à son plus grand soulagement. S’approchant alors doucement, d’un pas léger et souple, l’humain ouvrit encore la bouche, mais pas pour dire quelque chose de désagréable. Il semblait bel et bien franc sur sa question de ce qu’avait ressentit Révérie dans l’eau. Réfléchissante un peu en regardant de ses yeux si étrange l’eau elle laissa sa voix doucement s’élever.

« Je me suis bien plus difficilement harmonisée avec l’onde terrestre de l’eau qu’as mon habitude, quelque chose troublait l’eau. Mais n’ayant jamais eu le plaisir de me baigner dans des yeux en terre elfique je supposais qu’il ne s’agissait que d’une différence de la terre elle-même. Mais quand je n’ai pas vue le moindre poisson je suis sortie immédiatement, et la nous nous sommes vue. Je ne sais si cela est normal, mais je n’ai pas préférée rester dans une eau morte. »

Abandonnant de son regard l’étendu d’eau elle se retourna vers l’humain.

« Ai-je répondu à votre question ? »

Puis posant son regard dans celui de Dragan elle y décela de l’inquiétude et à cela elle répondit doucement.

« Je suis une moine, j’ai été immunisée a beaucoup de poison et de maladie, sauf si il s’agit d’une magie ou d’un mal inconnue je ne risque rien, mais prévenez votre peuple. Il se peut que l’eau ne soit en effet pas normale. Je voulais directement en parler une fois que j’en serais sur mais voyez vous, notre ami m’as devancé. »

Elle savait que si il était question d’un sort ou d’un poison non répertorié elle serait malade, mais inutile d’inquiéter ses gens, elle s’en sortirait seule, comme elle l’avait toujours fait. La solitude, c’était peu être ça la solution. S’approchant doucement de l’étalon elle ne voulait plus regarder l’humain, il l’avait bien trop mise à jour pour une première rencontre et surtout, avait tenté de la protéger, la croyait t’il trop faible ?

L'elfe se taisait, écoutait et observait. C'était la meilleure façon d'apprendre et de comprendre. Révérie sembla se radoucir alors que l'humain lui demandait si elle n'avait rien ressentit dans l'eau. instinctivement, le regard bleu glace du Sylvain se dirigea vers l'étendue paisible. Il entendit la voix de la demi drow s'élever pour répondre qu'effectivement, elle avait sentit quelque chose d'étrange, mais avait mis cela sur le compte de l'eau elfique et non d'un quelconque... empoisonnement?

Comment l'homme pouvait-il mieux être au courant qu'un elfe? Comment savait-il que l'eau était empoisonnée avcant tout le monde? Révérie tenta bien de le rassurer en assurant qu'elle était immunisée contre toutes sortes de poisons, mais Dragan ne fut guère convaincu. Cependant, ils se perdaient peut-être en conjectures hasardeuses. L'absence d'activité pouvait s'expliquer autrement que par une tentative d'empoisonnement, non?

L'homme pourtant, semblait convaincu que cela n'était pas naturel et alla même jusqu'à accuser les Drows. De toutes façons, c'était toujours de la faute des Drows... Il assura à Révérie que les elfes noirs n'hésiteraient pas à empoisonner tout le monde, même les sang mêlés.

- "Comme s'ils accordaient une quelconque importance à leurs enfants naturels..."

C'était plus galant que de parler de bâtards, mais c'était la vérité. Et sur ce pioint, les elfes ne valaient guère mieux que leurs cousins à la peau ébène. Il lui donna alors rendez-vous au Nord si elle tombait malade. Dragan objecta :

- "Je doute qu'elle puisse voyager dans ce cas."

C'est là que l'humain le regarda et lui parla d'une voix sèche, mais d'égal à égal, de guerrier à guerrier. il fut partagé entre la colère face à cet irrespect et l'approbation. Il se contenta de hocher la tête.

- "Comme je l'ai toujours fait."

Là dessus, l'étranger les quitta, sans plus un mot. Résultat, Dragan avait encore la tête pleine d'interrogations qu'il n'assouvirait jamais. Il soupira et se tourna vers Révérie.

- "Si vous ne voulez pas goûter aux joies du campement à la belle étoile, je vous conseille de partir maintenant. Pluis rien ne nous retient ici."

Il invita alors la jeune elfe à grimper sur l'étalon. L'elfe montait à crue, pas de selles donc, cela rendrait le voyage plus agréable.