Apparences trompeuses [Cassiopée][fini]

Le vin.

Viktor vida la carafe d'alcool de Millet dans le vers qui se trouvait à côté de lui avant de l'avaler d'un trait. Une nouvelle bouteille vide. Titubant un peu, le baron de Missède se dirigea vers le meuble qui servait de stock à tout les baron avant lui. Les seigneurs de Missède avaient en effet trouvé cela plus pratique et moins affolant pour les sujet du château qu'en temps de crise, leur dirigeant reste enfermé dans son bureau à travailler sur la situation plutôt que de le voir ouvrir la porte pour enchainer à un rythme soutenus les bouteilles.

Bon. Le résultat restait le même. Mais au moins, les serviteurs du palais avaient moins conscience de la quantité d'alcool qu'allait ingurgiter leur baron au court de la journée.

C'est titubant plus encore après une rasade but au goulot que Viktor reprit le chemin de son bureau.

Bureau auquel il ne parvint pas. Vaincu par une nouvelle rasade d'alcool et par les nuits blanches qu'il enchainait, le jeune homme s'effondra par terre. À mi chemin de son objectif.

Cassiopée ne dormait pas beaucoup. Toujours une cible de cauchemar incessant, elle ne fermait pas l’œil de la nuit. Elle errait dans les couloirs, en pensant que quelqu’un l’approcherait. Pourquoi rêvait-elle toujours à son frère, alors que c’était Lyrin qu’elle aimait ? Pourquoi Viktor était-il toujours mort. Elle ne voulait pas la mort de son frère. Elle l’aimait sans croire qu’il y avait de l’affection, entre eux, mais le détestait aussi.

En passant près du bureau, elle entendit le carnage du bureau. Elle hésita longtemps, regardant la poignée. Elle ne pouvait pas entrer c’était la règle. Elle le savait parfaitement. Et s’il était en train de mourir ? Comme dans son rêve ?

Viktor ? Viktor ?

Pas de réponse, elle ouvrit la porte et découvrit son frère affalé au sol. Voyant le verre, elle su qu’il avait un peu trop picolé. Elle referma la porte et alla près du corps de son frère. Le seul avantage d’avoir été servante était la force qu’elle avait. Elle traina Viktor jusqu’à une couchette, ou il passait son temps.

Elle écarta quelques mèches de cheveux et soupira.

Mon pauvre Viktor.

Ella alla checher une compresse d’eau froide et la déposa sur sin front.

Viktor était totalement apathique. Il sentit qu'on lui passait quelque chose sur le visage. Il y avait quelqu'un avec lui. Mais il n'en avait strictement rien à faire. Tout se qu'il voulait, c'était faire cesser ces voix dans sa tête. Cette voix en fait. Quelques mots qui revenaient sans arrêt. Encore et encore.

La voix perdue d'Agniezka.

Le baron se mit à sangloter. Il n'en pouvait plus. Il devait tenir. Tenir encore et encore. Mais il n'avait plus envie de tenir. Il avait envie de boire lui.

« Ma bouteille, marmonna-t-il. »

Il n'avait toujours pas repéré que c'était Cassiopée qui était en train de s'occuper de lui. Et puis, dans son état d'ébriété, cela n'avait pas grand intérêt pour lui. Il voulait juste s'enivrer plus encore pour oublier tout se qui était en train de lui arriver et tout se qui lui était arrivé.

« Ma bouteille. J'veu boire. J'veu m'saouler. »

Il se pencha dangereusement sur le côté avant de retrouver son équilibre par un véritable miracle, il n'y avait pas d'autre mot.

« Faut faire petter l'bouchon. »

Comme s'il venait de dire quelque chose de particulièrement drôle, le jeune baron éclata de rire.

Elle entendait les murmures de son frère, mais elle n’osait pas appeler Nane. Elle savait quoi faire avec lui. Cassiopée le détestait, non, elle l’enviait. Son cœur meurtri se mit à saigner lorsqu’elle entendit son frère pleurer.

Viktor je vous en pris.

Désespoir, il voulait encore boire. Que faire ? Elle avait été habituée à des soirées bien arrosées. Amédée ne s’en plaignait pas, mais Viktor ne supporterait pas plus.

Viktor c’est Cassiopée.

Elle tenta de le retenir et mais en vain,il voulait picoler encore.

La jeune femme quitta la pièce en quatrième vitesse et revint avec de l’eau froide. Il avait eu le temps de s’emparer d’un autre verre. Cassiopée le lui retira des mains et claqua l’armoire.

Vous allez cesser de boire, maintenant.

Incapable de retenir son geste, elle jeta un verre d’eau dans la figure de son frère. De l’eau si froide, qu’elle aurait réveillé un mort vivant. *Elle attrappa son frère et l’aida à marcher
.
Vous ne pouvez pas continuer comme cela.

Elle avait poser sa main sur sa joue. Fallait-il qu’elle voit son frère en plein déchéance pour éprouver de la sympathie ? Tout était plus facile avant. Tout, même les histoires de cœur. Une larme se tenait en retrait dans le coin de son œil.

Je ne supporte pas de vous voir ainsi.

Viktor regarda Cassiopée quitter le bureau en quatrième vitesse. Le baron poussa un soupire et réussi à se redresser. Quelques instants plus tard, il était sur ses jambes, vacillant, manquant de s'effondrer à chacun de ses pas. Mais, les dieux seuls savaient comment, il parvenait néanmoins à tenir debout.

Et hop. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, il avait une nouvelle bouteille en main.

Et...une petite rasade pour papa qui avait engendré une sœur bâtarde dont il ne savait même pas l'existence il y a trois semaines. Et...une autre petite rasade pour sa mère, abominable garce qui le détestait plus que tout. Et encore une pour sa sœur qui allait se tirer dans les bras de son beau chevalier Lyrin et couler le parfait amour avec tout plein de petites attentions, de câlins et de bisous. Beurk. Il en avait envie de vomir. Oh...y faut pas oublier la plus importante. Celle qui fait tout le tout. Et qui chapeaute toutes les autres. Pis, pis c'est important. Alors à Agniezka. À elle et aux serments d'amour et de bonheur. Puissent-ils toujours raisonné dans votre cœur et vous guider sur le droit chemin quant vous apprenez que cette sale petite garde qui disait vous aimer est allée écarter les cuisses pour le premier trouvions venu.

Alors à l'amour. Qui vous fait dégobiller tripes et boyaux. Mais naaaaaan. Faut arrêté de tout voir en noir. Allé. Faut prendre les choses du bon côté. Bientôt, c'est lui qui allait l'écarter la paire de cuisses. Mais qu'est-ce que se serait mignon tout plein. Hein? Mais si mais si. C'est pour le bien de Missède. Il allait passer le restant de ses jours accroché à une femme qu'il n'allait pas aimer alors pourquoi s'en faire?

Et puis, de toute façon, il y a copine bouteille.

Ah. Cassiopée revenait.

« Viens boire un coup p'tite sœur. Tu vas voir, c'est de l'extra bon. Eh. Milésimé. »

Viktor éclata de rire.

« Ah je sais pas se que ça veux dire. Mais c'est marrant non? Milésimé. »

Sauf que Cassiopée semblait bien moins amusée par cela que lui. Elle attrapa la flasque qu'elle alla remettre dans l'armoire dont elle claqua la porte.

« Vous allez cesser de boire, maintenant. »

« Roooooh, tu es pas dr... »

Et hop. En prime, il venait de se prendre un vers d'eau glacé en pleine figure. Viktor était un peu éberlué. Le vers l'avait fait sortir de sa torpeur, mais à peine. Il était toujours largement sous l'emprise de l'alcool. Aussi, quant Cassiopée le prit pour l'aider à marcher, il se débattit un peu. Il n'avait pas envie qu'elle l'aide.

« Vous ne pouvez pas continuer comme cela. »

Dommage. Il en avait bien l'intention. Et puis qui est-ce qui allait l'empêcher de se saouler bien tranquillement? Il allait faire la chose qui le répugnait le plus au monde alors s'il avait envie de se saouler, il était tout de même assez grand pour le décider tout seul sans que l'autre enquiquineuse ne vienne fourrer son nez dans ses affaire.

D'un geste, il échappa à la main de Cassiopée.

« Je ne supporte pas de vous voir ainsi. »

Viktor émis un ricanement.

« Je pense qu'on sait tout le deux qui il nous faut remercier. »

Le baron haussa les épaules.

« Je vais très bien. Mais j'ai soif. »

Avant que Cassiopée ait put l'en empêcher, il avait à nouveau saisit sa flasque et regagnait son bureau.

« Il me reste pleins de choses à faire. Il y a...beaucoup de papier. »

Alors que Viktor allait vers son bureau, les Cinqs semblèrent abandonner Viktor qui, une nouvelle rasade avalée, le baron chuta, laissant simplement échapper un ''Oh zut''.

Cassiopée en avait le mal de Coeur. Pourquoi agissait-il ainsi ? Si elle avait pu, elle aurait fait appel à Lyrin. Il ne voulait peut être pas parlé avec sa sœur batarde. Elle comprenait le mal qu’elle lui causait. Elle se sentait fautive, même si Karina et Agniezka ne l’aidaient pas. Elle avait mal au cœur de le laisser dans cet état.

« Viktor, nous sommes en plein milieu de la nuit. Je ne veux pas boire. Nous prendrons une bouteille lorsque vous serez mieux. »

Elle ne savait plus quoi faire. Demandé de l’aide ou dépendre de elle-même. Qui viendrait aider, Cassie pour un baron trop saoul.

« Je pense qu'on sait tout le deux qui il nous faut remercier. »

Les deux pestes. Karina et l’autre qui avait pris la fuite. Mais le temps de réflexion de Cassiopée ne s’éternisa pas puisque Viktor tomba. Elle prit place au sol, comme faisait les enfants et prit les mains de Viktor.

« La boisson vous va très mal, mon frère. »

Elle avait souvent vu Daniel boire dans les dernières années. Elle se demandait si les deux hommes n’avaient pas la même raison.

« Elles sont idiotes. Elles ne veulent pas votre bien. Moi si. Pour la première fois, je sais que je peux faire du bien à une personne. Je demande qu’à bien vouloir vous connaitre. Je peux comprendre votre mal. Si Lyrin décidait de tout laisser tomber, je serais malheureuse, et je n,ai pas non plus envie de vous quitter "

Elle marqua une pause se jeta dans les bras de son frère.

« Je vous connais si peu et j’ai déjà beaucoup d’affection. »

La jeune promise du chevalier soupira. Elle n’en voulait, pas à personne. Si les dieux avaient ecrit leur rencontre ainsi, personne n’y changerait rien. Cassiopée était prête à paraitre à Missède.

« Un mois avant sa mort, soit le jour ou ma mère mourut. Il avait décidé de m’envoyer, ici. Il m’a dit qu’un jour je te rencontrerais. J’aurais pu vous le dire le premier jour. J’avais peur. Nane savait, mais je lui ai imploré un silence. Je ne savais pas que un jour je devrais affronter ce monstre. À nous deux,nous avons plus de chance. »

Elle regardait le baron avec des yeux doux, oubliant presque qu’il était bourré.

« Nous n’avons pas besoin d’elles.

Alors que Viktor était tranquillement en train de gesticuler par terre pour tenter de se relever (se qui était assez difficile avec un coup dans le nez en en refusant catégoriquement de lâcher sa bouteille), Cassiopée vient lui prendre les mains.

« La boisson vous va très mal, mon frère. »

Bof. Pour être honnête, il s'en moquait pas mal de se que cela pouvait bien faire. Si ça lui allait ou pas. Ça le soulageait de se retrouver ivre. Il oubliait pendant un temps tout se qu'il avait à faire. Tout se qu'on attendait de lui ou bien d'autres choses de ce type. Alors qu'importe si elle trouvait que la boisson ne lui convenait pas. Si pour elle, de boire ne lui allait pas, eh bien c'était bien dommage. Lui il trouvait en revanche que c'était tout à fait se qu'il lui fallait.

« Elles sont idiotes. Elles ne veulent pas votre bien. Moi si. Pour la première fois, je sais que je peux faire du bien à une personne. Je demande qu’à bien vouloir vous connaitre. Je peux comprendre votre mal. Si Lyrin décidait de tout laisser tomber, je serais malheureuse, et je n,ai pas non plus envie de vous quitter "

Viktor se renfrogna un peu, mais avait qu'il ait vraiment le temps de dire quoi que se soit, elle s'était jeté dans ses bras pour le serrer contre elle.

« Je vous connais si peu et j’ai déjà beaucoup d’affection...Un mois avant sa mort, soit le jour ou ma mère mourut. Il avait décidé de m’envoyer, ici. Il m’a dit qu’un jour je te rencontrerais. J’aurais pu vous le dire le premier jour. J’avais peur. Nane savait, mais je lui ai imploré un silence. Je ne savais pas que un jour je devrais affronter ce monstre. À nous deux,nous avons plus de chance. »

Elle était en train de plonger ses yeux dans le regard un epu embrumé de Viktor qui était même en train de se faire l'étrange remarque qu'il ne savait pas du tout de qui elle était en train de lui parler. Enfin, pour le moment, les vapeurs d'alcool l'empêchait encore de faire le lien.

« Nous n’avons pas besoin d’elles. »

Viktor poussa un grognement et s'adossa contre son bureau.

« Mais j'ai personne moi, se plaignit-il comme si c'était un enfant à qui on avait pas acheté un jouet que tout les autres avaient. »

Il fit une tentative pour se relever. Qui fut un échec total. Allé, on vas se consoler. Et une petite rasade supplémentaire pour se donner du courage.

« Toi, tu vas partir avec...l'autre là. Et pis...et pis...Agni, elle es partie. Et pis, je vais être tout seul. »

Et voilà. Pauvre Cassiopée. Elle avait à présent écopé d'un frère au vin triste.

Viktor se précipita de façon aussi maladroite que possible dans les bras de sa demi sœur en pleurant comme une madeleine.

« Je vais être tout seul. »

Cassiopée comprit que le vin ne venait que du fait que Agniezka l’avait quitté et qu’elle en ferait autant, une fois mariée. Incapable de comprendre l’aspect de l’enfant derrière l’homme, elle l’accueillit dans ses bras.

Ne pleurez pas, je ne vous quitterez pas. Je serais la, même si j’épouse Lyrin.

Elle l’embrassa sur le front et soupira. Elle détestait la Séraphin, pour avoir mis son frère dans un tel état. Il venait la chercher, l’aimer et elle elle trouvait le moyen de fuir.

Ne pleurez pas Agniezka. Vous lui devez rien et elle tout, mais ne comptez pas sur elle. Elle ne reviendra pas. Ne vous faites point du mal avec cette immonde qui vous a laissé comme un enfant laisse sa vulgaire poupée de chiffon, quand elle grandit.

Elle étreignit son frère, comme elle le pouvait. Elle l’avait toujours cru dur, et peu trop sérieux. Profitant des pleurs de son frère, elle éloigna la bouteille de vin.

Mon frère est baron et est la personne que j’aime et j’admire le plus. J’ai besoin de lui, autant que celui que j’appellerais mon mari.

Elle resserra son étreinte et soupira.

Pourquoi avait-elle fait ca. Aurait-elle attendu qu’il la retire de sa prison doré, pour que ? Non, ou peut-être que oui. Cassiopée en était sure.

Lyrin et moi avons eu un coup de foudre. Peut-être que la Dame de la Roseraie, saura combler votre cœur, mon frère.

Elle l’aida à se relever et l’amena jusqu'à un petit lit improvisé.

Vous lui avez tout donné. Elle avait une chance de tout reprendre pour le mieux. Elle ne l’a pas prise parce qu’elle est lâche. Ne buvez pas pour elle. Elle est un mauvais souvenir, pour la baronnie. Tout ce qui reste c’est moi et votre future épouse, qui saura je le sais vous aimer.

Doucement, Cassiopée le prit dans ses bras. Sobre, Viktor l'aurait sans doute repoussé. Mais s'il avait été sobre, jamais il ne se serait comporté ainsi d'un autre côté. Alors au point ou il en était, il n'avait plus guère de choses à prouver à Cassiopée. Et encore moins la possibilité de jouer les gros durs. Il se laissa donc aller dans les bras de sa jeune sœur.

« Ne pleurez pas, je ne vous quitterez pas. Je serais la, même si j’épouse Lyrin. »

Viktor se blottit contre elle alors qu'elle parlait. La laissant déposer un baiser sur son visage avant qu'elle ne continue.

« Ne pleurez pas Agniezka. Vous lui devez rien et elle tout, mais ne comptez pas sur elle. Elle ne reviendra pas. Ne vous faites point du mal avec cette immonde qui vous a laissé comme un enfant laisse sa vulgaire poupée de chiffon, quand elle grandit. »

Les sanglots de Viktor révélé par un certain abus d'alcool redoublèrent alors que Cassiopée le serrait plus fort encore contre elle et en profitait d'ailleurs pour lui subtiliser sa bouteille. Eh oui regardez qu'elle est fourbe la petite sœur. Elle lui fait de la peine pour qu'il oublie certaines choses et ne pense plus à sa copine bouteille. Et du coup, avant qu'il ne s'en rende compte, hop. Plus de copine bouteille. C'est fourbe.

« Mon frère est baron et est la personne que j’aime et j’admire le plus. J’ai besoin de lui, autant que celui que j’appellerais mon mari. Lyrin et moi avons eu un coup de foudre. Peut-être que la Dame de la Roseraie, saura combler votre cœur, mon frère. »

Nan. La dame de la Roseraie, elle était gentille, mais elle lui ferait des jolis moupiards et point barre. Il ne demandait rien de plus parce que de toute façon, personne ne voulait quoi que se soit de plus de sa part. Alors ça servait à quoi hein? On voulait des héritiers. Eh ben il allaient en donner à Missède des héritiers. Mais par les Cinq. Qu'elle ne s'avise pas de toucher à son cœur celle là.

Cassiopée l'aida à se relever et à s'installer dans la banquette qui servirait sans doute pour ce soir de lit au baron.

« Vous lui avez tout donné. Elle avait une chance de tout reprendre pour le mieux. Elle ne l’a pas prise parce qu’elle est lâche. Ne buvez pas pour elle. Elle est un mauvais souvenir, pour la baronnie. Tout ce qui reste c’est moi et votre future épouse, qui saura je le sais vous aimer. »

Viktor n'avais pas tout entendu. Non pas par un manque d'attention ou parce qu'il s'en moquait. Mais confis dans l'alcool et avec toutes les heures de sommeil qu'il avait perdu au court des semaines passées, il avait fini par abdiquer et s'était endormis.

Cassiopée berça son frère. Elle avait pris soin de fermer la porte et de la verrouiller.

Elle se sentait mal envers Viktor, mais ce soir, elle n'avait pus de dédin, parce qu'elle l'avait vu dans une position faible. Elle ne lui en voulit pas, mais elle savait que cela occasionnait chez elle des changements de perception.

Je serais toujours la,pour vous. Vous êtes ma seule famille, notre père et ma mère sont morts. Il ne me reste que mon frère.

La jeune femme essuya les larmes de Vikor. Elle devait lui faire mal, pour qu'il comprenne.

Lorsqu'i s'endormit, elle l'étendit et marcha sur la pointe des pieds afin de dénicher une couverture. Elle l'embrassa sur le front et vint pour quitter lorsqu'elle rbroussa le chemin.

Elle prit la chaise du baron, la traina près de la banquette et s'endormit près de lui pour e veiller.

Elle l'avait fait pour une immonde personne, elle le ferait pour son frère.

Assise, les jambes près de son corps, elle regarda son frère. Daniel n'aurait jamais supporté faire un autre enfant avec Karina. Elle avait toujous aimé cet homme, dans sa haine. Ils avaient choisi son nom, pour l'adoration de Daniel des étoiles. Elle savait que même si elle osait le détester il l'avait tenu en vie. Muni d'une seule couverture, elle s'endormit

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