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| Dans la richesse vient l'Art [Ydril] | |
| | Auteur | Message |
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Diogene di Systolì
Humain
Nombre de messages : 99 Âge : 114 Date d'inscription : 05/09/2010
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| Sujet: Dans la richesse vient l'Art [Ydril] Dim 5 Déc 2010 - 19:12 | |
| - Le Comté d'Ydil a écrit:
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Chanteurs, Mages, troubadours,peintres,..
Vous qui par votre talent dans l'art vous distinguez dans le royaume, vous qui par votre érudition et votre sagesse marquait votre temps, vous qui par votre talent dans la magie apparaissait comme les dieux de votre art,... Ils vous semble que le monde de désintéresse à votre création, détrompez vous, le Comte d'Ydril dans sa passion pour l'art, convie les plus grands des artistes à se présenter dans son domaine, pour les plus talentueux, il se porteras mécène et fera la promotion vos créations!
Amis artistes, Amis magiciens, Amis dont votre talent marque,
Venez en Ydril ! La ville d'Ydrill face à l'arrivé de tant d'artiste avait recouvert les rues principales de draps colorés, et chaque rues semblait être en fête. La deuxième plus grande ville humaine se montrait dans tout ses recoins des plus hospitalier pour la venue de ses artistes. Alors que plusieurs d'entre eux était déjà arrivé, d'autre arrivait et d'autres encore était sur le chemin. Preuve de la richesse débordante du comté et de leur dévouement pour l'Art, le Comte avait fait réservé les chambres d'auberges pour les artistes (qui obtenait un petit cachet rouge dès leurs arrivé en ville), et retirer les taxes pour diminuer les coûts. les Artistes devait ensuite se présenter au Bureau de l'Intendant du Palais d'Ydril, qui se trouvait à l'entré de ce dit palais, et obtenir ainsi une heure de passage devant le Comte et son jury. |
| | | Arcane Legalena
Humain
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| Sujet: Re: Dans la richesse vient l'Art [Ydril] Lun 6 Déc 2010 - 16:00 | |
| L’horizon était lointain, le voile avait bel et bien imposé son joug sur tout le territoire et le soleil avait perdu de sa prestance en même temps que l’automne avait pris ses quartiers sur la nature avoisinante. Voila déjà 3 jours qu’Arcane venait de quitter les siens, contrainte par la volonté de son père à prendre route vers Diantra, la capitale humaine. Son visage était triste, confiné dans un désarroi total, mais n’en perdait pas moins les traits de sa beauté naturelle. Ses souvenirs prenaient place dans ses pensées, sa mère depuis peu disparue, son père enfermé dans sa propre solitude, sa famille essayant en vain de s’enrichir. Pourquoi tant de responsabilités venaient-elles de tomber sur une jeune fille d’à peine 18 ans, qui sortait tout juste de son enfance ? Tant de questions sans réponses, et pourtant, elle n’avait d’autre choix que d’avancer. Il lui fallait se construire une nouvelle vie, pour les besoin de celle de son père qu’elle chérissait tant. Mais où aller ? Où dormir ? Et que faire lorsqu’elle aura mis pied à terre à Diantra ? Un véritable brouillard tomba sur la route qu’elle traversait et éloigna toutes ses pensées loin de la vérité soudaine. Vêtue d’une robe de soi blanche aux coutures dorées, elle apposa une cape ocre sur son dos puis la noua à ses épaules afin de se protéger de la brume. Elle câlina tendrement le museau du cheval qui l’avait accompagné jusqu’ici, lui donna une pomme, puis se remit en selle.
Je me demande où cela va nous mener … Allons-y … dit-elle dans un soupir d’une tristesse non cachée
Ce n’est que quelques heures plus tard qu’elle put enfin apercevoir quelques maisons sur les abords, et ce qui ressemblait à une vaste demeure, ou plutôt un château, au loin. Un peu sur la droite, de hauts mâts se dessinaient dans le cadre d’un ciel ombragé, surement un port. Et sur la gauche …
Oyé, oyé, Artistes en tout genre, peintres, chanteurs, mages, venez en Ydril !! Votre talent sera magnifié, le comte se fera mécène des plus talentueux. Tout est compris et …
C’était un enfant, qui tenait un nombre impressionnant de tracts dans ses mains et qui les agitait dans tous les sens en criant un texte certainement appris par cœur. Sa voix était chantante, ce qui tira un sourire imperceptible à la jeune femme. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas entendu pareille voix pure et innocente.
Bonjour petit enfant … Dit-elle en s’approchant doucement du petit être, De quoi parles-tu exactement ?
C’est le comte d’Ydril, il fait appel aux artistes en tout genre, la ville est déjà en fête … répondit-il en plongeant ses petits yeux bleu azur dans ceux d’Arcane.
Elle avait presque envie de sourire en le voyant ainsi, mais de sombres pensées revenaient sans cesse perturber ses envies les plus profondes. Alors qu’elle allait lui demander dans quelle direction elle devait se tourner, il lui montra de lui-même l’endroit, en pointant de ses doigts d’enfant le château au loin. Le remerciant d’un signe de tête, elle lui offrit de quoi faire un goûter puis reprit route vers ce qui pourrait bien changer sa propre vie.
La ville arborait de jolies couleurs chatoyantes par cette saison d’automne, les rues étaient même parsemées de fleurs, le malheur semblait être bien loin de cette ville. « Un comte qui s’intéresse à l’art ? Voila bien une chose que je n’avais jamais vue. Et puis pourquoi pas ? Si je ne tente pas ma chance maintenant, je ne le ferais jamais. Et même si père se refuse maintenant à ce que j’exerce mon art, ca peut au moins me permettre de survivre pour un temps … » Le palais apparut enfin, et sa grande porte se voyait déjà courtisée par de nombreux personnages, des mages reconnaissables à leur grande toge, des peintres encombrés de leurs toiles, et de femmes toutes plus belles que les unes que les autres issues d’une noblesse certaine. En vérité, Arcane se sentait mal à l’aise devant cette richesse étalée aux yeux de tous. Mais peu importe, « on est poussé par notre destin » lui répétait souvent sa mère. C’est ainsi qu’elle se faufila parmi la multitude d’artistes déjà présents. Sa longue chevelure blonde ondulait joliment sur ses épaules, ses yeux d’un bleu profond contrastant avec sa peau de nacre. Si belle et pourtant si fragile. Elle commença à douter alors qu’elle arrivait devant la porte du « Bureau de l’intendant ». Elle n’avait pas chanter depuis plusieurs mois déjà, et craignait que sa voix ne soit à la hauteur des personnes influentes qui allait certainement l’auditionner. Elle s’approcha d’un homme, qui lui tournait le dos, en grande discussion avec une personne de la noblesse, et l’interpella délicatement en faisant entendre une voix douce et un peu timide.
Excusez-moi, c’est bien ici que l’on doit se présenter pour être auditionné ? Je viens tout juste d’arriver, et je dois avouer que je suis un peu perdue dans cette immensité…
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| | | Diogene di Systolì
Humain
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| Sujet: Re: Dans la richesse vient l'Art [Ydril] Mer 8 Déc 2010 - 19:41 | |
| Le vieux intendant du palais en avait jamais vu autant, ils arrivaient par cohue, des artistes, des magiciens, des saltimbanques, et puis quoi d'autres, des charlatans à la recherche d'une bonne arnaque ! Et lui, pauvre vieillard après vingt ans de services auprès des Comtes le voilà maintenant destiné à devoir supporter ça. Et encore quand il ne chantait pas, il se mettait à faire des acrobaties et parfois bien d'autre chose étrange, des gens du nord tout ça, on savait bien ici qu'il ne fallait pas se fier à un gars du nord, s'ils n'étaient pas fou ils étaient perfide, il suffit de regarder l'ancien Duc de Serramire, un bon exemple de ce qu'on pensait ici de tout ces Nordiques.
Et en voilà une autre qui non contente de doubler tout le monde allez directement déranger le vieux intendant, pris dans une discussion avec le Noble Garlyas de Ponsac, elle ne se déranger pas oh non, elle était bien du nord celle là, quoiqu'elle gardait un air de politesse, une femme de Diantra sûrement ou une Langegoise. Rien ne fallait les femmes Ydryaines, bien éduqué, courtoise, et de surcroît belle comme une mer, mais aussi notons le terrible quand il était nécessaire comme les tempêtes qui frappait souvent le long des côtes !
-Et bien ma petite dame vous ne savez pas qu'il faut faire la queue et surtout attendre derrière le bureau que vous voyez là, sinon je pense pas que je pourrez faire grand chose.
Le vieux intendant résolu de ne pas laisser une miette à cette femme qui venez le déranger dans ses discussions, et oui après tout il avait bien le droit de s'arrêter pour parler! Du pourtant quitter son interlocuteur qui se sentant de trop et ayant obtenu les papiers nécessaires repartait à vive allure vers le palais. Pourtant à la vu titanesque du nombre d'artistes présent, il se résolu à faire une exception et ne pas perdre un temps précieux à parler avec l'autre pour l'envoyer derrière les autres.
S'asseyant sur son bureau il tira un registre, et descendant doucement son doigts, il arrive au prochain temps, le lendemain en fin de journée. Plongeant sa plume dans l'encre noir, il demanda le nom, la profession, l'ancienneté, là ou elle avait travaillé avant, et quelques autres informations dont il ne se souvenez absolument pas après les avoir écrit.
-Demain en fin de journée, vous irez directement à la salle Vermal, elle se trouve à l'intérieur des murailles du palais, c'est le grand théâtre, vous trouverez, et c'est suffisamment bien gardé pour qu'on ne vous trouve pas là ou vous ne devriez pas être ! Le vieux intendant attendait qu'elle parte, mais à son air déconfit elle devait s'attendre à passer le jour même, et sans avoir réellement fait attention à l'entrée de la ville avait raté les cachets rouges et les quelques dizaines de personnes postées devant pour donner une auberge ou elle trouverait une chambre de libre! Bien, vous ne savez apparemment pas faire attention à ce qui vous entoure, enfin vous ne serez qu'une de plus,voilà un cachet rouge, vous le perdez pas c'est ce qui vous identifie comme ayant un accès au palais avec votre nom, quant à un endroit ou dormir vous trouverez une chambre dans... Il consulta un registre, « Le clochard Ysarois», voilà maintenant partez et sachez attendre votre tour la prochaine fois.
La poussant vers l'extérieur, le pauvre vieux intendant se remit au travail, non content de sa tâche,et bien obligé de la faire lui même, ses quatre acolytes était déjà à l'œuvre, et quant à demander d'autres personnes,impensable, il fallait de la dextérité pour tant de travail de précision !
Il faudrait attendre le lendemain pour la jeune artiste, avant de se rentre face à l'entrée du palais, en montant les trente-cinq marches décorées de chaque côté par des statues éveillant les grands faits d'armes du Comté, puis en présentant son cachet rouge et avec son nom, elle recevrait alors un cachet jaune frappé du sceau de l'Intendance du jour lui permettant un accès au palais la journée. Là elle contemplerait la grandeur d'Ydril, car monté sur la haute colline ou se situé le palais son regard courra sur les plages d'Emeil à l'ouest, et sur les falaises d'Ornarc à l'est, avant de plonger amoureusement son regard vers la mer agité et ou l'horizon laisse rêver de bien étrange songes. Puis passant ce qu'on appelle la muraille, n'étant rien de plus qu'un jolie mur de pierre blanche, ou à l'intérieur des colonnes laisse les balade se faire autour du parc du Comte, ou lac et autre merveille avait été planté ici, puis ce serait dans le théâtre peu loin de l'entrée que se jouerait sa place et son sort d'artiste. |
| | | Arcane Legalena
Humain
Nombre de messages : 192 Âge : 33 Date d'inscription : 13/06/2009
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| Sujet: Re: Dans la richesse vient l'Art [Ydril] Dim 12 Déc 2010 - 23:29 | |
| L’homme auprès duquel elle venait de demander une aide précieuse, s’était retourné vers elle. Il n’était plus tout jeune, et ses longues années d’expériences auprès d’autres personnes influentes se faisaient déjà ressentir sur les traits fatigués de son visage, mais il gardait néanmoins une certaine prestance. Un homme digne et non peu fier de sa personne, cela se ressentait.
Et bien ma petite dame vous ne savez pas qu'il faut faire la queue et surtout attendre derrière le bureau que vous voyez là, sinon je ne pense pas que je pourrai faire grand chose.
Et bien excusez-moi dans ce cas, mais les quelques personnes ici présentes sont surement plus capables de lire vos indications fantômes …
Audace. C’était le maître mot de ses dernières paroles auprès d’un homme qui, elle le comprit très vite, était l'intendant. Se retournant et faisant face aux centaines de personnes qui attendaient depuis sans doute des heures devant ce bureau, elle eût une mince grimace, s’excusant à elle-même de leur avoir en quelque sorte passer devant. Mais l'intendant semblait apte à pouvoir répondre à sa question, si bien que c’est lui qui lui en posa de nouvelles.
Nom ? Profession ? Expériences ? …
Arcane Legalena, je suis cantatrice, mais d’aucune expérience si ce n’est en école, …
Aucun diplôme, rien. A vrai dire, elle chantait depuis son plus jeune âge auprès de sa mère qui était autrefois une cantatrice de renom mais qui laissa sa carrière pour vivre avec un homme dans les hauteurs de la campagne. Son père lui avait bien offert quelques cours en école où elle apprit le piano, la flûte, mais aussi à maîtriser sa voix. Mais chanter devant un jury compétent était loin des mélodies qu’elle s’amusait à chanter avec ses domestiques comme seules oreilles. Elle se fichait éperdument de ce qu’il pouvait bien penser, mais malgré cela, quelque chose semblait chiffonner Arcane dans l’habitude de ce cher homme, imbus de sa personne. Elle le laissa finir, prit le cachet rouge qu’il lui tendit, puis ajusta sa cape de velours sur ses épaules avant de se pencher délicatement vers le comte, et d’une voix toujours aussi douce …
Avant de vous permettre de me faire des leçons de moral, vous feriez mieux d’apprendre le respect, et le respect de l’autre en ce qui vous concerne. Sur ce, je vous remercie et vous souhaite une bonne soirée …
Lui dit-elle, avant de finalement détourner les talons. Certes il lui avait accordé une audience, mais son ton désagréable avait eu raison d’elle. Elle avait de l’audace, et cela lui vaudra surement bien des malheurs, mais elle savait rester courtoise et polie même lorsqu’elle dévoilait ses plus profonds ressentiments. Elle rejoignit donc son cheval, puis après quelques minutes se présenta au « clochard Ysarois ». L’endroit n’était ni le plus luxueux, ni le plus pauvre, mais pour une nuit il conviendrait parfaitement. Quelques ivrognes peuplaient les tables, quelques marins aussi et beaucoup la regardèrent d’un œil aguicheur, tandis que d’autres vantaient les mérites de la ville et du fait d’être Ysarois.
Et bien ici, on peut dire qu’ils sont fiers de ce qu’ils sont … Ils en oublieraient même d’où ils viennent pour la plupart … pensa-t-elle tout bas, avant de rejoindre sa chambre donnée, où elle s’endormit non sans quelques difficultées.
Le lendemain
A l’aube, elle s’était levée pour faire un petit tour rapide de la ville, avait déjeuner, puis s’était vêtue d’une longue robe de soie rouge et d’une petite ceinture dorée pour serrer sa taille, de quelques fleurs qu’elle aimait à mettre dans ses cheveux puis avait sellé son cheval afin de se rendre au palais. Les quelques gardes postés à l’entrée la laissèrent presque instinctivement passer, après quoi elle présenta son cachet rouge qui se fit remplacer par un autre jaune. Enfin elle s’avança jusqu’à l’entrée, apercevant ici et là, en tournant la tête, quelques uns des plus beaux paysages que contenait Ydril. Mais ce qui l’attirait le plus était la mer, l’océan, cette immensité d’eau qui s’étendait à perte de vue, et dont sa mère lui contait autrefois les plus belles légendes. Une légende qu’elle n’avait jamais pu voir, ni même approcher, et qui l’émerveillait depuis sa tendre enfance. Cette douce mélodie que font les vagues lorsqu’elles viennent à mourir sur les grains de sable fin, ou la chanson orchestrée des hautes vagues qui viennent frapper un rocher en pleine tempête. Revenant à elle-même, elle se dirigea vers la petite file qui s’était déjà formée, se postant derrière l’un des nombreux artistes présents. Elle devait faire bonne figure, et pourtant ca n’était pas avec sa remarque de la veille qu’elle allait s’attirer de la sympathie, elle le savait, et commençait déjà un peu à le regretter. Mais maintenant qu’elle était là, elle n’avait plus rien à perdre. Elle était qui elle était et le plus important maintenant était de poursuivre le choix de son père devenu sien. Arcane soupira faiblement, la journée allait être longue …
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| | | Diogene di Systolì
Humain
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| Sujet: Re: Dans la richesse vient l'Art [Ydril] Ven 17 Déc 2010 - 19:07 | |
| Le maître de réception, qui abandonnant ses manières accoutumées, adaptées à la noblesse avait eut pour charge de s'occuper de l'administration de l'arrivée, de passage et d'accueil (qu'il oublia bien volontiers) des artistes. Haut de sa taille agréable, le poil bien rabattu, portant pourpoints verdâtres, il aimait se donner un air « chic », pour complaire aux dames de hautes compagnies. Mais même pour son occupation, il arborait ce même air qui était devenu à force d'habitude sa manière de vivre (ce qui avait comme mauvais effet de contrarier sa femme!).
Et le voilà qui appela par nom les différents artistes ayant le privilège de pénétrer dans le jardin du château, et dans une de ses charmantes salles selon leurs fonctions. Les mages, illusionnistes et autres saltimbanques étaient déjà passé, maintenant il lui incombait les cantatrices, baryton et chanteurs de tout horizons et professions.
-Dame Farlaso, Erlus Mactol,...... Dame Legalena,...., Le voilà avec une dizaine de gens du chant.
Les amenant à l'opéra, il les fit passer à travers le doux jardin, enfin une parti tout du moins, celle des roses et jolies plantes bleus et vertes dont le nom lui échappait autant qu'il ne les avait jamais appris. Et le voilà entrant, non pas par l'entrée première, mais par celle donnant aux coulisses, soit celle de derrière, où d'un au revoir et un chaleureux, « que les dieux vous accompagne », retourna à l'entrée voir les danseuses (avec un pas rapide qui déplairait à sa femme autant que sa toilette !). Ce fut un des maître d'opéra qui prit le relais, faisant entrer les chanteurs dans les coulisses.
-Bien mes amis, maintenant il faut faire vos preuves, vous interprèterez le « Chant des femmes-poissons » de Falar Verni, un classique que vous devez connaître. Soyez talentueux le comte lui même assiste à la représentation, et accordera une entrevue à vous tous s'ils vous jugent doué ! Pour les rôles je vous les distribuent ….
Donnant ainsi les rôles, il incomba à Dame Legalena celui de Pauliana, la femme poisson dont le marin c'était épris et mourut en se noyant cherchant à la rejoindre. Tragique et drame se mêlant dans cette œuvre, le Comte l'appréciait avec un humour bien noir mais aussi une affection d'enfant. Et voilà que déjà le public attendait avec impatience, non content d'être prévenu si tard, de ne pas se connaître, les artistes avait à peine quelques minutes pour se préparer, les costumes étaient posés, et un assistant du décor et autres artifices expliqua rapidement l'aspect technique et ennuyeux que nous tairons ici par soucis de commodité.
Ce serait compliqué et difficile, et c'est bien pour cela que Sire le Comte assis dans sa loge était venu voir et entendre, aimant l'opéra mais aussi espérant trouver dans ces chanteurs ceux qui pourront devenir les futurs représentants de son Comté pour l'Opéra. |
| | | Arcane Legalena
Humain
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| Sujet: Re: Dans la richesse vient l'Art [Ydril] Lun 27 Déc 2010 - 14:44 | |
| C’était enfin le grand jour, le jour où Arcane avait enfin grandie en prenant en main sa propre vie, contre l’avis certain de son père qui ne fut pas mis au courant de ce choix. Le choix de chanter de nouveau, un plaisir qui fut interdit dès lors que la joie de sa mère fût enterrée en même temps que son corps. Elle s’était levée tôt pour ce grand jour, et avait laissé son cheval et seul ami, à l’entrée du château. Des nobles dames avaient rejoints les grandes portes, des dames et seigneurs qui avaient reçu une éducation artistique bien plus grande que la sienne, habillés de ses magnifiques tissus de soie dorée, et de robes aux broderies d’une tradition artisanale, elles étaient de celles qui faisaient les plus belles beautés autant pour leurs traits naturels que pour leurs voix. Ca en était presque magique. Alors que la plupart des personnes présentes bavardaient de choses et d’autres dans un brouhaha ambiant, le maître de réception arriva enfin, habillé d’un pourpoint verdâtre qui lui donnait l’allure d’un grand homme, donna enfin les noms des nombreux artistes. Dame Farlaso, Erlus Mactol,...... Dame Legalena,....Les chanteurs se suivants un à un, ils traversèrent le plus jardin qu’Arcane n’eu jamais vu de sa vie. Les roses bordaient le chemin de leurs couleurs chatoyantes, et les parterres entiers étaient couverts de lilas, d’arômes et autres plantes majestueuses. Ils finirent ensuite leur marche dans les coulisses de l’opéra, où très vite ils distribuèrent les rôles. Bien mes amis, maintenant il faut faire vos preuves, vous interprèterez le « Chant des femmes-poissons » de Falar Verni, un classique que vous devez connaître. Soyez talentueux le comte lui même assiste à la représentation, et accordera une entrevue à vous tous s'ils vous jugent doué ! Pour les rôles je vous les distribue ….Falar Verni, l’une des opérettes que sa mère lui avait apprises il y a peu de temps, serait-ce un bon présage pour elle ? Tout s’enchaîna très vite, les décors étaient d’hors et déjà préparés, les maquilleuses s’affairaient autour d’eux, les costumes leurs étaient distribués, et voilà qu’il lui incombait l’un des plus grands rôles, celle de Pauliana, la femme poisson, celle que sa mère aimait à jouer lors de ses quelques représentations et que son père aimait à écouter avec une certaine affection. Arcane esquissa un mince sourire, c’était la chance de sa vie, et arrivée jusqu’ici elle ne devait plus tenter de faire demi-tour, il était trop tard. Enfin elle enfila son costume au tissu pailleté comme les écailles des sirènes qu’on voyait dans les légendes, et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf, elle fût propulsée au milieu de la scène. Une centaine de personnes était venue pour assister à la représentation, malgré tout un peu improvisée, et elle s’était entendue dire que le comte lui-même y assistait. Sous le feu des projecteurs, la présente scène était celle de la rencontre entre l’homme et la sirène, sur les océans aux douces harmonies. Rien ne pouvait arriver, c’était à elle, elle devait le faire … Pour son père, pour elle et « pour ma mère » pensa-t-elle tout bas, avant de se laisser envahir par la douce musique et de se lancer. Sa longue chevelure blonde et bouclée virevoltait au fur et à mesure qu’elle commença à s’agiter dans de jolies arabesques. Puis le son de sa voix, doux et pur à la fois, se fit enfin entendre, résonnant parmi les derniers murmures dans la salle jusqu’à ce qu’un silence total s’installe doucement, et que la magie des voix présentes fasse son effet. ( musique) Loin dans le monde entier Les villages passent comme des rêves Les rivières et les collines La forêt et les ruisseaux
Balladant dans l'air, flottant dans le ciel ... Flottant dans l'air ... ...Lorsque la scène fut finie, Arcane disparue de nouveau dans les coulisses, submergée par l’émotion qu’elle venait elle-même d’exprimer dans cette chanson. Elle n’avait pas eu le courage de voir si elle pouvait apercevoir le comte, ou quelques autres personnes plus ou moins influentes. Un autre chanteur, Marius Lenwik de son nom, vint la féliciter avant de lui rappeler que le final restait à faire. Cette représentation, bien qu’improvisée pour les jeunes artistes postulants, avait été bel et bien une réussite à en entendre les applaudissements qui commençaient à s’élever de la salle. Leur sort à tous était joué, et maintenant seul le choix de ceux qui auraient le privilège appartenait au comte. Arcane redoutait cet instant qui ne saurait tarder, tout autant qu’elle savait pertinemment que cette chance pourrait probablement changer sa vie à tout jamais. |
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