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| Par une journée annonçant la lune ... | |
| | Auteur | Message |
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Markvart Salarius
Nain
Nombre de messages : 80 Âge : 39 Date d'inscription : 29/12/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 160 ans actuellement Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Par une journée annonçant la lune ... Dim 12 Déc 2010 - 20:26 | |
| Le Voile s'en était allé, avec lui disparaissait les dernières semaines de stress et de crise qui l'avait accompagné. Dans l'ensemble la région d'Oesgärd avait été épargnée par la colère des Dieux, étant située à la jonction des zones d'Arcamenel, de Néera et de la divinité des Elfes. Les rumeurs les plus folles avaient courues jusqu'à la Citadelle de la région, attisa les craintes et les superstitions des populations. Mais, la plus grande crainte avait été celle des dirigeants de la province qui voyaient là une faille dans leurs défenses. En effet, la nuit perpétuelle avait donnée l'occasion à de nombreux brigands de traverser la frontière sous le couvert des ténèbres, profitant du fait que le système de défense des frontières n'avait pas encore été terminé. L'armée d'Oesgärd n'avait pas chômée durant le Voile afin de maintenir l'ordre dans les places fortes et les campagnes. De nombreuses rixes avaient éclatées mais, avec la fin du Voile, le calme revenait peu à peu.
Pour Egmont, le temps de souffler était venu. La mission que lui avait confié le Roi arriverait bientôt à son terme et Oësgard retrouverait une puissance méritée et dont elle avait été privée depuis la fin de la guerre civile. L'armée avait été réformée et regarnie, les forteresses en passe d'être reconstruites et améliorées. L'économie de la province était relancée grâce à l'escorte des convois marchands et à l'exploitation des régions minières. Le commerce fluvial ainsi que la fourniture des matières minières aux autres provinces avait dopé l'économie des cités. Désormais, Oësgard fournissait des pièces de qualités, des armes et des armures en échange de grains et de blé. D'ici un an ou deux, les choses seraient revenues à la normale et la province serait la gardienne incontournable des frontières. Et il le fallait, suite à la nouvelle guerre menée par les Drows contre les Elfes, il fallait redoubler de vigilance le long des montagnes et du fleuve frontalier.
Mais, tout se ferait en son temps, aujourd'hui le vieux régent s'autorisait une pause sur les remparts de la citadelle, observant les étendues que dominaient les remparts inexpugnables d'Oësgard. Il y avait encore beaucoup à faire mais il était satisfait de la direction prise par ses travaux. Installé dans un fauteuil, une petite table à coté de lui et sur laquelle était disposée divers parchemins et matériels d'écriture, Egmont lisait les derniers rapports en provenance des frontières. |
| | | Hamaÿeb
Humain
Nombre de messages : 27 Âge : 64 Date d'inscription : 14/11/2010
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| Sujet: Re: Par une journée annonçant la lune ... Dim 12 Déc 2010 - 20:56 | |
| Si l’ordre était revenu tant bien que mal, le calme n’était pas dans tous les esprits, et certains seigneurs, encore ivres des ingérences de la Couronne dans leurs affaires, purent, à la faveur de la Malenuit et des changements orchestrés par le régent d’Oësgard, Egmont de Syliana, comploter à leur aise, sous le couvert de la nuit éternelle. Les assassinats s’étaient multipliés dans les coupes gorges et autres venelles obscures, et les reîtres faisaient leur beurre au service d’un noble ambitieux ou aux dépens d’une caravane isolée. Les troupes étaient de tous les combats, mais l’obscurité qui régnait offrait aux brigands et aux portent-glaives un terrain aussi avantageux que profitable.
Hamaÿeb était de l’un d’eux. Ayant fui l’Ithri’Vaan après avoir trahi son maître, il essayait de s’éloigner le plus possible de l’influence de ce dernier et des possibles agents qu’il aurait lancé à ses trousses. Débarquant sur les côtes péninsulaires pendant le Voile, il était remonté jusqu'au nord et atteignit rapidement Oësgard, où il jouit, comme tant d’autres, du climat de violence et d’anonymat qu’offrait l’éclipse à tous les malfrats du monde. Assassin efficace, il fut mis en contact avec un homme qui disait travailler « por le salute di nostre bel païs » et qui brisa le mur des sabirs locaux en faisant mirer au Zurthan une bourse pleine de pièces d’or. La somme était considérable, tout comme la cible. Egmont de Syliana, rien que ça. En quelques semaines de séjour dans le septentrion royal, Hamaÿeb avait appris, parfois à ses dépens, qu’il valait mieux se défier du régent d’Oësgard et de ses soldats, bien que ces derniers pussent être plus souples que lui.
Après une poignée de main et quelques souverains d’or d’avance sur sa paie, le Zurthan commença à s’informer sur la forteresse d’Oësgard, s’entretenant avec certains marmitons, graissant la patte à un garde ou deux. D’après les informations, le défi était de taille. A cette pensée, l’étranger ne pouvait s’empêcher de sourire sinistrement. Plusieurs jours plus tard, le sicaire s’attaqua aux murailles du bastion. L’occasion était parfaite. Le Voile s’était levé quelques jours auparavant, et on ne cessait pas de célébrer l’heureux événement. Ainsi, les soldats qui ne contrôlaient pas les mouvements de liesse en dehors du château étaient, pour beaucoup, dans une humeur heureuse. Certains s’offraient le privilège d’un toast à la fin de la Malenuit, d’autres cuvaient une série de toast, tous rêvaient à ces jours meilleurs qui s’annonçaient.
Les deux sentinelles qui veillaient du haut de l’une des tourelles renforçant la muraille conversaient à ce sujet. Et tandis que le Zurthan escaladait les moellons irréguliers du mur d’enceinte, ces derniers parlaient de leur prochain séjour dans l’un des bordels de la ville, chantonnaient parfois. Hamaÿeb crut même entendre le choc sourd de deux verres terreux. Grimpant la tour à la force de ses bras et avec une habileté que lui a conféré l’expérience, il finit par patienter non loin du rebord de la tour, près des créneaux, attendant le moment idéal pour frapper. L’un des gardes fit tomber son verre et grommela. C’était l’occasion. S’insinuant silencieusement entre les créneaux, Hamaÿeb louvoya jusqu’au dos du premier garde qu’il égorgea d’une main tandis que l’autre compressait sa bouche. Le borborygme funèbre du soldat mourut dans sa gorge ouverte et lorsqu’il tomba à terre, Hamaÿeb avait déjà dégainé son exotique fauchon pour ajuster la décapitation prochaine du second soldat.
A l’une des portes du bastion, celle qui reliait le cœur du château au chemin de ronde de l’enceinte, York patientait comme il pouvait, fulminant de devoir veiller à l’intérieur, devant une porte dont il gardait précieusement les clefs. Le but, éviter toute intrusion. Un glorieux office ! Sûrement le plus ennuyeux proposé par le Corps de Garde. York s’ennuyait donc sec lorsqu’on vint taper à la dite porte. Soudainement sorti de sa somnolence, le gardien nerveux se précipita sur la lucarne barrée qui permettait de voir qui demandait l’entrée, il vit Yohn, l’un des gardes d’une tour voisine. Celui-ci semblait mal en point et l’effroi crispait son visage. York ouvrit incontinent la tête, mais de Yohn, il ne vit que la tête. Une main d’ombre paraissait tenir le chef sans corps de Yohn. Avant que York ne puisse comprendre ce qu’il se passait, une autre main d’ombre enfonça un poignard dans son bide.
Le passage était libre, la voie était ouverte. Maintenant, Hamaÿeb devait trouver le régent. |
| | | Markvart Salarius
Nain
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| Sujet: Re: Par une journée annonçant la lune ... Dim 12 Déc 2010 - 21:23 | |
| Avec les festivités marquant la fin du Voile, l'intrusion put s'opérer sans être découverte dans les premiers temps, les soldats étant trop occupés à surveiller les rues et les remparts extérieurs. Mais le système des rondes continuait malgré tout, la garnison ne se laissant pas totalement distraire. L'absence des deux gardes dans l'une des tours fut découverte après quelques minutes et l'alerte fut donnée. Mais la garnison sous-estima la menace, pensant qu'il s'agissait d'un simple espion introduit dans la ville. En effet, la surveillance de la citadelle intérieure était plus forte et soutenue, l'alerte fut donc donné sur le premier niveau des fortifications et les soldats se mirent à fouiller les rues à la recherche d'un éventuel intrus mais le corridor d'accès à la citadelle ne fut pas vérifié.
En haut de son balcon, le régent n'était pas encore au courant de l'alerte qui sonnait, cela était chose courante depuis quelques temps, quelques brigands souhaitant se venger de quelques gardes zélés et s'en prenant à eux. Mais c'était la première fois qu'un assassin s'introduisait dans la place donc la riposte fut inadaptée dans l'immédiat. Avec la nuit qui retombait, les patrouilles s'attardèrent dans les mauvais endroits avant que l'on ne découvre le corps du garde chargé de surveiller les accès au château.
Cette fois, le niveau d'alerte fut élevé d'un cran et la garnison du château se mit en branle pour fouiller les appartements de la citadelle. l'intrus était il venu pour chercher des secrets ou alors tenter de tuer les généraux résidant en ce moment dans l'enceinte ? Ou alors en avait il après le régent lui-même ? Le son d'un cor résonna dans la nuit et les gardes s'animaient partout. Egmont lui-même entendit ce signal alors qu'il s'apprêtait à regagner ses appartements. Sans délai, les deux gardes qui l'accompagnaient tout le temps se rapprochèrent de lui et l'encadrèrent, surveillant les alentours afin de parer à toute attaque. Egmont lui-même dégaina la courte épée qu'il portait toujours à ses cotés et pressa le pas vers le château. Il était passablement énervé que quelqu'un eut réussi à s'introduire chez lui et comptait bien lui faire payer cet affront. Par le passé, il avait souvent fait face à des attaques contre sa personne, ne se laissant pas faire face à l'adversité. Mais maintenant il était vieux, son corps restait encore agile mais il ne possédait plus la même force ni l'endurance de sa jeunesse. C'est pourquoi il fallait mieux regagner un endroit plus abordable pour affronter l'intrus au lieu de ce balcon plutôt éloignée et isolé du reste de la citadelle. Dans l'esprit du régent la colère régnait et l'escorte remonta le long des remparts pour regagner une sécurité plus adaptée à la situation. En contrebas, ils entendaient hurler des ordres, signe que la battue avait commencée, mais on ignorait toujours à quel niveau la citadelle avait été infiltrée.
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| | | Hamaÿeb
Humain
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| Sujet: Re: Par une journée annonçant la lune ... Dim 12 Déc 2010 - 21:46 | |
| L’ombre se déplaçait sans difficulté dans les couloirs étroits du bastion. Lorsqu’une patrouille se faisait entendre dans sa course, il enfonçait son corps dans un coin d’obscurité, passant comme inaperçu dans cette forteresse aux mille ramifications. Mais malgré sa magie, le Zurthan ne pouvait plus jouer avec la garde, qui se renforçait de minute en minute. S’insinuant jusqu’aux appartements du régent, qu’on lui avait indiqué plus tôt dans la semaine, il ne put s’empêcher de cracher en voyant que la chambre était vide. Seule une servante s’y trouvait, attendant patiemment dans le lit pour réchauffer la couche du seigneur. Trop pressée par sa mission, l’ombre ne s’en approcha pas, préférant observer les couloirs et les salles à la recherche de sa cible.
Glissant à pas de loup à l’affut du moindre bruit, Hamaÿeb fut bientôt arrêté net par la rumeur qui venait dans sa direction. La lueur d’une torche se reflétait sur les murs de pierre, toujours plus proche. Un « Par ici messire ! » attira la curiosité de l’assassin, qui, dans l’ombre d’un recoin, attendait la petite troupe. Sortant d’un tournant, trois hommes trottaient vers lui. L’un d’entre eux était un vieillard au port droit et noble. Etait-ce le seigneur Egmont ? Peu importait, même si l’homme n’était qu’un innocent, Hamaÿeb avait tracé son chemin dans leur sang. Il serait une victime de plus de ses expéditions et autres assassinats. Une fois les hommes assez proches, un couteau siffla dans l’air morbide du couloir.
L’un des gardes le reçut dans sa cuisse, peu protégée par la perforation. Si la dague n’avait provoqué qu’une blessure superficielle, le visage du soldat se crispa, exprimant une douleur ineffable. Sa mâchoire se compressa, ses yeux s’arrondirent et l’homme se pétrifia sur le sol, un léger filet de bave sortant de la commissure de ses lèvres. « Du poison ! » hurla l’autre garde du corps, mais avant qu’il ne criât à l’aide, un autre couteau eut raison de lui. Après deux pas lents, le sicaire fait ombre sortit de sa cachette et demanda au régent.
« Tu être Ecmont ? » |
| | | Markvart Salarius
Nain
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| Sujet: Re: Par une journée annonçant la lune ... Dim 12 Déc 2010 - 22:08 | |
| La course de l'escorte et du régent continua au sein du château. Il était prévu d'atteindre la salle de réception située près des appartements d'Egmont afin de faire jonction avec le corps de garde de la zone. Une fois l'escorte renforcée, le régent aurait été conduits dans ses appartements d'où il aurait coordonné les recherches de l'intrus. Le temps pressait mais plus les minutes passaient et plus la pression allait devenir plus forte sur l'assassin et sa cible devenir hors d'atteinte.
Le petit groupe était dans le dernier couloir lorsque l'un des gardes s'écroula, une dague plantée dans la cuisse. L'effet du poison eu vite raison de lui alors que la surprise gagnait le régent et son dernier garde du corps. Il ne fallut qu'un instant pour que le second garde ne tomba au sol, tué par une autre dague volante. Egmont agrippa fermement son épée alors qu'une ombre sortait d'un coin d'ombre et se montrait à lui. L'intrus semblait être un étranger, plutôt robuste mais au teint sombre et marqué par les combats. Pourtant il ne semblait pas être un Drow, c'était bel et bien un humain qui se tenait devant Egmont. Le régent ne démordit pas face à l'homme qui s'exprima à lui avec un langage simpliste et déprécié, aucun doute c'était bel et bien un étranger. Qui l'avait envoyé ? à ce moment il était impossible de le savoir, le régent ayant tant d'ennemis depuis qu'il était arrivé pour remplir la mission confiée par le roi Trystan. Si l'homme était capturé, il était incertain qu'il parle car il semblait être un homme expérimenté.
Quelque part dans les couloirs, on entendait les pas lourds des gardes qui arrivaient pour renforcer le périmètre. La seule chance pour Egmont était de retenir l'intrus le temps que les soldats arrivent pour le secourir. La tâche risquait d'être ardue mais Egmont toisa d'un regard assuré celui qui était venu pour le tuer. Lentement il recula, mettant un peu de distance entre lui et l'assassin. Il ne savait pas s'il disposait encore de dagues empoisonnées mais maintenant que l'homme s'était montré il ne pourrait plus lancer ses outils par surprise. Le vieux régent se plaça dans une position de combat, vestige de son ancienne carrière militaire. La pose montrait qu'il avait encore des capacités et il comptait bien retenir l'homme un bon moment. Désormais tout dépendait de la rapidité des autres gardes qui arriveraient bientôt. La voix du garde résonna fortement alors qu'il attendait l'attaque de l'assassin.
Gardes ! l'intrus est dans le couloir sud des appartements. Venez à moi ! |
| | | Hamaÿeb
Humain
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| Sujet: Re: Par une journée annonçant la lune ... Dim 12 Déc 2010 - 22:30 | |
| Le vieillard resta planté un instant. La question et la mort des deux gardes du corps avait de quoi créer un flottement, c’était sûr. Cependant, le seigneur ne se départit pas de son sang froid et recula de quelques pas avant de se positionner dans l’attente d’un rude combat. A ce geste, Hamaÿeb dégaina le court sabre qui lui avait servi auparavant. Celui-ci était recouvert du sang de ses obstacles et d’une étrange substance noirâtre qui luisait sous la lumière de la torche que tenait encore dans sa main l’un des deux soldats de l’escorte d’Egmont. Alors que dans le silence, la rumeur lointaine des bottes de la garde se faisait entendre, le seigneur reprit soudainement l’usage de la parole (ou plutôt du cri) et éructa un « A moi la garde ! » vain.
Ce manque de courtoisie à l’égard du tueur fit frémir celui-ci. Grognant sourdement un ‘Snafu !’ dans sa langue abrupte, il comprit que le vieillard n’aurait pas l’amabilité de répondre à la question qu’il lui avait posé. Décidé à en finir avec cette vermine impolie, il avança lentement vers Egmont, le sabre au clair. User de ses sortilèges aurait été une perte de temps. Ce vieil homme, pensait Hamaÿeb, aboyait mais ne mordait pas. Se jetant sur son adversaire, il fut paré de nombreuses fois, et aucune de ses attaques ne purent passer la défense encore coriace du grand-père. Les coups de sabre s’accéléraient mais toujours sa victime s’acharnait à vouloir vivre, syndrome que connaissaient bien les sicaires du genre du Zurthan, qui fulminait à mesure que les pas lourds résonnaient avec un peu plus de précision. Les voltes s’enchaînèrent, les attaques étaient toutes déjouées. Le vieil homme prit même notre assassin de court avec une botte qui devait être aussi vieille que lui.
Excédé par le manque de bonne volonté de son ennemi, Hamaÿeb recula de deux pas et leva sa main gauche. Fixant d’un air sauvage Egmont, le Zurthan referma sa main dans l’air électrisé, et alors, ce fut le noir total. L’assassin avait disparu, le couloir, les cadavres. Egmont n’entendait plus que son souffle lourd et rapide, le bruit de la patrouille qui accourait. Quelques secondes passèrent et les bottes du Zurthans claquèrent sur le sol pierreux. Egmont s’orienta vers les bruits de pas et lança le tranchant de son épée dans la même direction. Cette erreur, la plupart de ses cibles la faisaient : Hamaÿeb, rusant, finit par blesser son adversaire à l’épaule. Ce dernier tomba à genou, happé par la violence du coup, envahi par la drogue dont était enduit le sabre de l’exotique sicaire. Un second coup, en plein crâne cette fois-ci, acheva le régent d’Oësgard, Egmont de Syliana.
Son office terminé, Hamaÿeb s’élança à l’opposée des sources de bruit, espérant disparaître dans les étages et attendre que la situation se soit calmée pour trouver le régent, ou du moins s’assurer que le vieillard dont il avait découpé le crâne était bien la cible qu’il devait abattre. |
| | | Markvart Salarius
Nain
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| Sujet: Re: Par une journée annonçant la lune ... Dim 12 Déc 2010 - 23:27 | |
| La résistance du régent se fit plus forte qu'espérée et la maîtrise du combat de ce dernier lui permit d'éviter de nombreux coups. Nul doute que le vieil Egmont pouvait encore mordre ses adversaires avec dextérité. Le temps passait et les espoirs grandissaient au fur et à mesure que les pas des gardes se rapprochaient. L'assassin semblait surpris de la résistance offerte par sa cible et manqua même de recevoir un violent coup dans l'estomac, surpris par une botte d'escrime que le régent avait apprit dans sa jeunesse. Mais le coup fut esquivé à cause de l'agilité de son adversaire, il fut un temps le coup aurait porté quelque soit la force du combattant adverse. Mais le poids des années avait quelque peu flétri ses capacités et il ne pouvait plus être aussi précis dans ses coups secrets.
La technique martiale du régent fit quand même reculer l'assassin, celui-ci ayant compris qu'il s'escrimait en vain. Egmont se mit à espérer qu'il allait abandonner mais il n'en fut rien. Sans avertissement, la vision du régent se voila de noir. Il n'avait pourtant pas été touché une seule fois, ce n'était pas du poison. Un seul mot s'échappa des lèvres du régent : "magie". Comment un assassin pouvait il utiliser la magie ? c'était aberrant et totalement sournois. Déstabilisé, le régent fit tournoyer son épée en direction des pas de l'assassin, se fiant au son en attendant de recouvrir la vue. Mais il s'agissait d'un piège et il sentit un coup l'atteindre à la tempe et le jeter au sol. Dès lors, il sentit ses forces le quitter, tenant toujours son arme dans sa main.
Lorsque les gardes arrivèrent, ils trouvèrent le corps du régent étendu auprès de ses gardes. Aussitôt des cris retentirent "Le régent a été tué". La chasse à l'intrus reprit de plus belle mais il restait peu d'espoirs de retrouver celui qui avait ôté la vie du mandataire du Roi. |
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