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| Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] | |
| | Auteur | Message |
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Solenne de la Courcelle
Humain
Nombre de messages : 56 Âge : 33 Date d'inscription : 20/10/2010
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| Sujet: Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] Lun 20 Déc 2010 - 9:30 | |
| Scandale, oui c'est le mot elle venait de faire un véritable scandale devant toute la cour de Missède... C'était Ysera qui devait bien en rire maintenant, Solenne avait toujours était bien élevée bien sage c'était bien la première fois qu'elle exploser littéralement ainsi publique. Son Ybaen lui manqué tant, ses parents aussi lui manqué affreusement et il avait sans doute disparue pour toujours... Ce qui semblait faire ni chaud, ni froid au baron, et cette peine qui lui déchirait le cœur un plus chaque jour, il semblait qu'elle était invisible depuis son arriver ici. La demoiselle c'était longtemps cachée dans sa chambre pour pleurer la disparition de ses parents, mais aujourd'hui elle avait craqué, elle avait perdu sa constance elle c'était faite honte devant toute la cour ! Et puis tant pis tout le monde devait la comprendre ce n'est qu'une enfant après tout, elle venait de perdre ses parents, elle avait bien le droit de perdre sa constance une fois de temps à autre.
Elle entra dans la demeure du baron comme une véritable furie, elle était à bout de nerf, capable casser tout ce qui se trouver à proximité de ses mains. Son visage était crispé dans une immonde grimace de colère, elle se mordait les lèvres pour ne pas hurler tout les injures qui lui passer par la tête. Grogner, un peu comme son chien qui la suivait de près veillant à ce que personne n'approche trop près d'elle, un grognement continu qui venait tut droit du fond de la gorge de l'animal. Le poil du chien se dressait sur son corps le rendant encore plus impressionnant. Des larmes roulaient lentement sur sa joue, pour aller mourir aux commissures de ses lèvres, ou bien elle rejoignait lentement son cou caressant sa clavicule pour inonder de leur eau salé le col de sa robe bleu ciel en soie, brodé de petite perle blanche crème au reflet légèrement rose.
Accompagnée de Cassiopée la sœur du baron elles se rendirent dans ses appartements, toujours furibonde elle entra en poussant avec puissance les deux battants de bois lourd d'un seul jet. Alla s'asseoir dans le canapé rageant les bras croisés sous sa poitrine, elle regarda à travers la fenêtre de Cassiopée le paysage se dérouler lentement sous ses yeux jusqu'à rencontrer de nouveau se barrage infernal de pierre grise. Les fortifications de Missède, elle était hors d'elle, elle voulait quitter Missède sur le champ, comme les paysages d'Ybaen pouvait lui manquer, elle n'aurait jamais cru que venir s'installer ici pendant quelque temps lui ferait aussi mal. La jeune demoiselle continua de pleurer en silence, elle ne dit pas un mot pas un, ses mains agrippées à sa robe, la froissant avec rage et nervosité. Elle grognait toujours des choses incompréhensibles, Héraclès avait la tête posé sur ses genoux grognant fixant avec une certaine méchanceté la pauvre Cassiopée qui n'avait rien fait.
Mais il fallait un coupable, et elle était la seule autre personne présente dans la pièce, la demoiselle prenait de profonde inspiration et expirer de façon plutôt bruyante. |
| | | Cassiopée de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] Lun 20 Déc 2010 - 13:13 | |
| Viktor était furieux, Karina rageait, Ysera riait et Solenne éclatait devant toute la cour. Bravo, mais à qui la faute ? Personne. Même dans son erreur, elle avait visé la mauvaise personne. On forçait le baron à se marier et du même coup, il oubliait tout le monde autour de lui.
Solenne, il nous a tous un peu oubliés.
Cassiopée comprenait la pauvre enfant. Combien de fois n’avait-elle pas pleuré la mort de sa mort de sa mère ? Combien de fois s’était elle détestée d’avoir hait son père ? La jeune sœur du baron savait qu’il n’y avait rien à faire. Solenne voulait retrouver son chez soi. Même le regard de sa cousine avait fendu le cœur de l’ancienne servante. Mais elle ne voulait pas le rappeler à Solenne. Mieux valait ne pas trop la confondre avec sa cousine, qui se mangeait les doigts depuis qu’elle savait qu’une batarde et ancienne servante allait épouser le meilleur parti de Missède. Maya, le chiot de Cassiopée se tenait non loin, en raison d’Hercule. Leur relation canine n’était pas des meilleurs.
Ma pauvre Solenne, ma très chère amie.
Ou plutôt sœurette. Elle était si fragile depuis la mort de ses parents et pour cause. Viktor l’avait oublié. Elle caressa Hercule et sécha les larmes de sa Solenne. Elle voulait retrouver sa maison, ses gens. Elle comprenait aisément et ferait en sorte que Viktor ne réprimande pas. La pauvre avait tout simplement craqué.
Voyant ses mains crisper sur sa robe, elle les prit dans les siennes et soupira. Elle n’avait jamais souffert de solitude, mais les nobles de naissances avaient toujours tout, et lorsque la personne la plus cher les quittait, le monde s’écroulait et Solenne était aussi jeune, et avait la malchance d’avoir une cousine méprisable.
Vous êtes comme une petite sœur pour moi. Séchez vos larmes et pardonnez-lui. Je vous promets qu’après les réjouissances nous irons à Ybaen.
Lyrin et elle-même devrait prendre le chemin, d’Ybaen puisque le fief de la famille s’y trouvait. Elle y amènerait sa Solenne, car elle savait qu’elle avait besoin de revoir ses terres. Désir tout à fait normal lorsque l’on vous arrachait à votre maison.
Allant prendre place sur le bras du canapé, elle embrassa le front de l'adolescente.
Vous êtes une perle ma belle enfant. Viktor et moi-meme , nous vous adorons.
Elle serait la pour Solenne, car elle vait changer bien des moments tristes en moment heureux. Ell retenait des larmes, mais Cassiopée comprenait plus que bin on mal. |
| | | Solenne de la Courcelle
Humain
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| Sujet: Re: Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] Lun 20 Déc 2010 - 18:43 | |
| Les premières feuilles d'automne se détachaient lentement de leurs branches dehors, elle les regarda voletait sur la brise toute légère, on aurait dit qu'elles offraient comme ultime adieu une dernière danse avant de mourir en caressant avec douceur l'herbe grasse du jardin. Sa vie se déroulait sous les yeux de la belle enfant, comme une fatalité, victime de la chose la plus horrible au monde. Les larmes roulaient sur ses joues sans qu'elle ne puisse les retenir ses douces perles argentées, qui naissait dans ses yeux de la plus pur des souffrances, de la plus justifiable des raisons. Ce n'était pas un simple caprice l'enfant avait beaucoup de mal à faire son deuil, car on avait rien retrouvé de ses parents... Ils c'étaient comme volatilisés lors du voile, il avait laissé aucune trace, aucune piste, s'ils étaient juste partie ? En l'abandonnant, ou bien peut être qu'ils réapparaîtront demain devant la porte du palais demandant leur précieuse fille ? Chaque matin c'était ainsi que la douce enfant se réveiller avec l'espoir de voir ses parents au pied de son lit, les bras grand ouvert pour rentrer enfin chez eux. Et chaque matin le désespoir lui broyait le cœur en la ramenant à sa triste réalité, ils ne sont plus là et ne reviendront surement jamais.
Personne ici n'était seulement capable d'imaginer ses souffrances, elle pleurait toutes les nuits depuis son arrivée chez le baron. Personne pour s'occuper d'elle, rien de plus qu'une jeune fille à la cour du baron... La pupille du baron, on aurait pu lui donner le titre de reine que rien n'aurait pu soulager son cœur meurtrie par la peine. Incomprise, âme en peine errante dans les couloirs un demi-fantôme, Solenne n'était plus rien, elle tournait en rond des heures durant dans les divers couloirs, en proie à son propre désespoir. Cassiopée lui parlait avec compassion et tendresse, comme une véritable sœur, Cassiopée était si douce, si bonne avec elle. Mais par Néera elle ne remplacera jamais sa mère, jamais la douceur de son étreinte ne pourra égaler se contact d'une infinie douceur, sa purine chaleur dans laquelle en vient au monde.
« Je ne puis prendre par à ces réjouissances, je ne pourrais me réjouir alors que je n'ai encore pleuré. Se serait manqué respect à la mémoire de mes parents et encore plus à Tyra. Ô Cassiopée comprenait moi, je n'ai plus personne, je voudrais juste un jour revoir mon Ybaen c'est la seule chose qu'il me reste et on me retire, on ne me permet même pas d'y retourner juste une heure ou deux pour soulager mon âme. »
Elle serra un moment les mains de son amie, elle la comprenait un peu au moins elle. Et elle n'avait aucun doute sur la grande affection qu'elle lui portait, car elle n'avait jamais réussit à lui dire non, un peu comme son père qui l'adorait tant qu'il ne voulait pas lui faire de peine. Elle s'écroula se pencha vers son plus fidèle ami, son Héraclès avec la fixé les oreilles rabattu sur son crâne le regard presque pleurant. On se demandait comme un animal pareil pouvait être capable de tirer une moue aussi triste, elle prit l'énorme tête de l'animal entre ses mains et le sera contre elle enfouissant son visage dans son pelage sombre. Cet animal aussi robuste soit-il avait un pelage d’une grande douceur, dans les bras de la jeune demoiselle on aurait presque dit une énorme peluche de tendresse et douceur. |
| | | Cassiopée de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] Mar 21 Déc 2010 - 1:05 | |
| Deux ans, c’est le temps qui séparait Cassiopée de sa sœurette qu’elle avait adopté dans son cœur. Par défaut d’avoir de la misère à établir une relation avec son frère, elle avait voulu prendre soin de Solenne. Comme si elle voulait donner une part d’elle.
Solenne, je comprends ton chagrin. Ma mère est morte la journée de mes dix-huit ans. Mon père que j’avais hais, car je croyais qu’il m’avait abandonné, est mort quelque temps après ma mère.
Elle caressa la chevelure noire de Solenne et soupira. Elle ne partageait pas les même sentiments, elle avait encore Viktor et bientôt, elle pourra compter sur Lyrin. Elle avait envie de l’épouser, car elle savait qu’il serait source de réconfort.
Je sais ce que c’est ce réveiller un matin et plus personne n’est la. Tout le monde est détruit et on a l’impression que plus rien n’existe. On ne regarde plus la vie de la même manière. J’ai été arrachée à mon foyer d’enfance pour Missède. Ybaen est précieux pour toi je le sais.
Cassiopée ne savait plus quoi faire. Solenne devait rester à Missède et elle, elle voulait retrouver son fief, et les couleurs de sa maison.
Solenne, je sais ce que tu ressens au fond de toi. Viktor ne voulait pas t’abandonner. Loin de la. Il t’adore, et s’il t’a fait venir à Missède, c’est pour éviter des problèmes. Il t’adore comme je t’adore. Si tu le désire, je demanderais à Viktor de t’offrir l’opportunité d’y passer du temps.
En échange, par contre, tu t’excuseras de t’être emportée et je plaiderais quelques petits séjours à Ybaen, en autant que tu reviens. Tu restes la pupille de Missède.
La grande « sœur » pouvait plaider pour sa mignonne petite sœur. Elle |
| | | Solenne de la Courcelle
Humain
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| Sujet: Re: Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] Mar 21 Déc 2010 - 9:42 | |
| Cassiopée était une jeune femme très bonne, elle traitait Solenne comme une véritable sœur. Elle faisait toujours tout pourquoi de la l’enfant se sentit comme chez elle à Missède. Ce qui avait sans doute permit à la jeune demoiselle de ne pas craquer plus tôt. Mais une cocotte dans laquelle il y a déjà trop de pression finit toujours par exploser, c’était comme ça qu’elle s’était sentit pendant plusieurs semaine. Au bord de l’explosion, on aurait dit qu’un rien l’énervait. Mais toujours silencieuse l’enfant ne dit pas un mot de son mal être à qui que ce soit. Elle aurait peut être dû finalement ? Cassiopée était là pour l’écouter, elle semblait prête à la défendre et à l’aider, mais elle ne le comprenait que trop tard… Elle s’était ridiculisée devant toute la cour, Ysera allait pouvoir en profiter pour la discréditer auprès du baron… Ô quelle horrible journée pour jeune demoiselle, toujours blottit dans le pelage dans son monstrueux ami à quatre pattes.
Solenne écouta Cassiopée tenter de faire pardonner son frère, elle avait malheureusement du mal à la croire. Bien qu’au fond de son cœur la douce enfant avait encore l’image de son preux chevalier qui la remit sur le droit chemise. Lui apprenant à faire face à sa cousine, elle aurait voulu que cette image ne change jamais, elle essayer tant bien que mal d’en recoudre les morceaux. Tant dis que Cassiopée essayait de trouver des excuses au baron, l’enfant avait le mal du pays, mal au cœur aussi. Tant de désillusion, elle devait arrêter de lire des livres et quitter une fois pour toute, le monde de l’enfance dans lequel elle se complaisait depuis si longtemps.
Elle devait grandir, mais elle n’était pas bien sur de le vouloir… Grandir signifier perdre tant de chose, plus le droit au caprice, plus de se ridiculiser en publique comme aujourd’hui. Elle n’aurait plus le droit à l’erreur, au premier faux pas elle serait la cible de tous, les gens de la cour ne son pas des tendre ils se nourrissent de ragot, de cancan, de tout ce qui se trouve à leur porter. Ce qui tout à fait désobligeant, mais Solenne ne pouvait rien contre ça, elle ne peut pas changer le monde, cela marchait ainsi depuis bien avant sa naissance elle était bien obligée de si plier aujourd’hui… Elle n’avait aucune idée d’où elle tirerait la force pour redresser la tête, la sortir de l’eau et de nouveau respirer l’air pur qui se présentait à elle. Elle était restée sans doute trop longtemps en apnée dans les eaux troubles qui l’entourait.
La demoiselle avait beaucoup de mal à croire ce que disait Cassiopée, enfin elle ne pouvait pas faire confiance à personne d’autre ici. Elle était bien la seule personne avec qui elle entretenait de bonne relation, ainsi qu’Aelalia… Solenne avait tendance à se tenir éloignée d’Ysera et de ses fréquentations sait-on jamais cette vipère à plus d’un tour dans son sac. Elle tourna ses yeux légèrement bleu et violine vers sa douce amie et essaya plus ou moins de lui sourire, ce ne faut pas un réel succès en soit.
« J’irais m’excuser auprès du baron pour mon comportement plus que déplacé à son égard… »
Son cœur se serra dans son poitrine, elle ne ferait, elle l’avait dit il n’empêche qu’elle n’était pas sur que ses excuse soit très sincère. Mais ne dit-on pas que le mensonge est l’arme des forts ? Elle se ferait toute petite durant un certain temps et tout redeviendrait comme avant… Bien que ce n’était pas vraiment ce que souhaite la jeune demoiselle. |
| | | Cassiopée de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] Mer 22 Déc 2010 - 4:44 | |
| Avec Solenne elle avait l’impression de server à quelques choses. Elle se sentait moins seule, car la jeune femme avait un don d’apaiser son esprit, par sa musique. N’ayant pu bénéficier de son grand frère, elle ne portait pas le jugement sur les actes de Viktor.
Je sais que les réjouissances ne sont pas très bien accueillies par toi. Mais je n’aime pas autant la situation. Il ya quatre semaine, Viktor apprenait qu’il avait une demi-sœur. Tu n’es pas un fardeau pour personne ici.
Pauvre Viktor, il accumulait les erreurs, malgré lui. Cassiopée l’avait ramassé un soir, ivre dans son bureau. Elle avait déploré le fait qu’il pouvait la détester lorsqu’elle avait accompagnée son futur époux, pour la demande de sa vie.
Il faut lui pardonner Solenne. Si il ne t’aimait pas, il n’aurait jamais demandé à ce que tu deviennes sa pupille.
Il craignait beaucoup pour toi. Tes parents comptaient beaucoup aux yeux de la baronnie. Ils étaient fidèles. Ils voulaient éviter qu’Ysera prenne ton Ybaen.
La jeune sœur du baron vint prendre place près de l’adolescente et la serra dans ses bras. Elle ne pouvait pas abandonner la jeune châtelaine. Elle avait besoin d’affection et Cassiopée avait besoin d’en donner. Il fallait comprendre que Cassiopée profitait du moment.
Pour l’instant Viktor doit être un peu fâché, mais il a aussi sa part de faute.
Cassiopée ne prenait rien à la légère. Elle ferait tout pour lui et pour Solenne. Or l’affection qu’elle avait pour Viktor était celle d’une sœur, mais l’arrivée d’une baronne signifiait bien des choses. Elle devra prendre du recul, pour mieux laisser le territoire à Kathleen. Solenne restait la petite sœur qu’elle avait désormais. Elle pouvait confier ses craintes et ses peurs. Maya vint sur les genoux de sa maitresse , mais hésitait toujours à s’approcher de Solenne. Le toutou blond de la sœur du baron préférait garder ses distances avec le chien de la jeune demoiselle.
Maya fait sa trouillarde |
| | | Solenne de la Courcelle
Humain
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| Sujet: Re: Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] Sam 15 Jan 2011 - 15:47 | |
| Cassiopée lui expliqua que la situation présente ne lui plaisait pas non plus, elle n'était donc pas la seule à se sentir lâchement abandonnée. Elle ne demandait rien de plus qu'une étreinte c'était toujours une enfant, il lui avait présenté ces condoléances, mais tous lui avait présenté ces mêmes excuses, les unes après les autres elles se ressemblaient tellement comment mettre a part les mots du baron alors qu'ils avaient étés les mêmes pour tout les autres. Pas uns ne l'avait prit dans ses bras pour qu'elle puisse y pleurer sans être jugée. Assise ainsi courbée ses mains agrippant solidement à la lourde tête de son ami, entre ses quatre murs, le visage enfouit dans le dense pelage d'ébène de son compagnon l'odeur des champs d'herbes immenses lui parvient. Elle eu la sensation que le soleil d'Ybaen lui caressa la peau juste quelque seconde, quelque seconde de bonheur, le souvenir de ses longues heures de promenade dans ses champs d'herbes lui revenait. Le souvenir de son père se glissa lentement sous ses paupières il revenait de sa ronde avec cette même agréable odeur de champs de soleil, des larmes lui viennent, mais l’image de son père semblait totalement indélébile à l’eau salée qui inonda le visage de la pauvre enfant.
Elle pleura encore plusieurs longues minutes, quand elle redressa lentement le regard ses yeux étaient d’un beau violet clair. Ils se posèrent sur la boule de poil dorée assit sur les genoux de Cassiopée, elle se saisit de la petit chose lâchant son énorme animal qui s’écarta de sa maitresse pour ébouriffé son poil sombre. Ses larmes ruisselaient sur ses joues comme un fleuve d’Andalousie, un véritable torrent salé, le rose de ses belles pommettes c’était assombrie tirant sur le rouge. Solenne tenait le chiot entre ses fines mains, elle l’examina.
« Tu n’as rien d’un prédateur ma pauvre Maya, que feras-tu si ta pauvre maitresse se fait attaquer ? Regarde toi, tu n’as pas beaucoup de croc, tu es minuscule, un repas parfait pour les hiboux. »
Elle regardait la petite chose dorée entre ses doigts, elle finit par lui sourire à cette petite chose innocente. Ce petit chiot lui ressemblait un peu en fait, une pure et innocente petite chose égaré dans un monde de loup protégé par une énorme bête à quatre pattes au pelage de ténèbres. Elle caressa sa minuscule tête avant de rendre le fragile petit être à sa propriétaire. Héraclès s’approcha à nouveau reniflant le visage de sa maitresse, il lui lécha le visage effaçant de sa langue les torrentielles larmes qui parcourraient son visage. Elle repoussa l’attaque d’Héraclès de ses mains en riant amusée, qui aurait deviné qu’un animal aussi monstrueux qu’Héraclès pouvait être capable d’autant de douceur et de patiente ?
Un animal comme lui ne semblait pas être né pour faire preuve d’autant d’amour. Une fois qu’elle eu calmé le fauve noire de sa folle envie de léchouille et de tendresse, Solenne avait retrouvé le sourire. Se petit sourire espiègle, doux et tout de même un peu triste qu’elle avait collé à son visage depuis son arrivé ici. Elle essuya la bave de son chien et les dernières larmes de son visage, approcha ses mains de Cassiopée pour lui faire croire qu’elle allait essuyer ses mains sur elle. Ce n’était que pour jouer rien de plus, elle se lava les mains et soupira. Son âme semblait soulagé, de ses épaules c’étaient envolé un poids considérable. Elle se plaça près de la fenêtre et admira le jardin qui avait retrouvé ses douces couleurs.
« Il fait si beau, se serait dommage de rester enfermée ici, vous ne pensez pas ma chère Cassiopèe ? » |
| | | Cassiopée de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Les cries aveugles et les larmes sourdes d'une enfant [Cassie] Dim 16 Jan 2011 - 21:57 | |
| Cassiopée savait que la jeune enfant était perturbée. On enlevait tout du matin ou lendemain. Elle se retrouvait dans un lieu qui n’était pas son chez soi et encore, on se permettait de lui dire qu’elle pouvait toujours attendre.
Voyant sa petite boule de poil se tortiller dans les mains de Solenne, elle rit. Le bébé chiot lécha les doigts de la jeune enfant et Cassiopée reprit la petite boule blonde et la déposa au sol. Maia vint se poster près de la bête de Solenne et jappa.
Je ne crois pas que je veuille une bête qui me protège. J’ai davantage envie d’une petite bête douce.
Réclamant un jappement de la belle bete de Solenne, elle rigola.
Mais non Héraclès. Maia est en un bébé.
Elle caressa la tête du cabot et amusa la jeune boule de poil.
Solenne avait retrouvé le sourire. Elle voulait retourner à l’extérieur.
Si tu le désires, allons en bordure de la forêt.
Lorsque la jeune enfant avait retrouvé son sourire, sa joie de vivre. Ybaen était loin, mais Cassiopée aurait une discussion tôt ou tard avec son frère. On ne pouvait pas l’arracher ainsi, même par soucis d’intérêt. Elle était jeune et avait besoin de son chez soi. Missède ne l’était pas. Parfois le château du baron ressemblait à une prison que l’on pouvait échapper.
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